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 Time's Scare - Intermezzo

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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Time's Scare - Intermezzo Time's Scare - Intermezzo EmptySam 3 Déc 2016 - 23:57

Deux coups résonnèrent sur la porte, suite à quoi elle s'ouvrit. Ce n'était pas n'importe qui qui pouvait entrer dans la chambre de Miko après son opération. Quelques membres du personnel médical triés sur le volet, et encore. Heureusement pour lui, Natsuki n'était pas n'importe qui – même s'il faisait parfois n'importe quoi. La sécurité n'avait pourtant pas été tendre avec lui, Mizuki ayant vu les choses en grand au point qu'il a faillit demander le port du préservatif pendant la fouille corporelle. Mais ce n'était pas plus mal, car les deux plus grosses figures du Pays du Feu étaient dans cette pièce. L'une inconsciente avec de gros bandages sur les yeux, et l'autre si faible que le Nara tatoué craignait de la casser en la regardant trop fort. Cela faisait un peu plus de vingt-quatre heures que Mizuki avait fini son opération.

« Vous devriez songer à vous reposer un peu, Hokage. »
suggéra Natsuki en guise de salutation lorsqu'il entra dans la chambre. « Dans un vrai lit j'entends. Même si c'est pour le faire entrer ici. Dans un hôpital, ce ne devrait pas être trop dur à trouver. »

Il déposa le sac à dos qu'il portait devait lui, et prit place sur l'inconfortable chaise percée – comme si la Daimyo allait en avoir besoin avant quarante ou cinquante ans.


« Vous voulez que je vous remplace un peu ? »


Il demandait, mais il connaissait déjà la réponse. Mizuki ne sortira pas d'ici tant que Miko n'aura pas reprit conscience. Et pas seulement parce que cette dernière était son Daimyo ou sa patiente. Elle était bien plus pour elle. Bien plus.


« Mangez un peu au moins. »


Il tira de son sac un boite repas et la déposa sur la table adaptable devant Mizuki.


« J'ai croisé votre Grand-Mère hier, j'en ai profité pour lui demander ce que vous aimiez manger. Cela avait l'air plus appétissant quand je l'ai préparé, mais ils ont insisté à l'entrée pour le fouiller et le goûter. »


Il haussa les épaules, et le silence retomba. Il n'y avait que leur souffle. Lent et régulier pour Miko, long et fatigué pour Mizuki, calme et incertain pour Natsuki. Et le monitoring, relevant les constantes de la Daimyo dans un bruit régulier et sinistre qui rappelait les hôpitaux. La perfusion à son bras était silencieuse, elle au moins.


« Cela me fait bizarre. »
avoua Natsuki après avoir observé un moment le corps inconscient de l'Aburame la plus vénérable de la pièce. « De la voir ainsi, si faible, à la merci du premier venu. Je me souviens un jour qu'elle m'avait dit qu'il n'y avait peut-être que deux personnes qui seraient capable de la tuer sans combattre, juste avec un kunai. ».

Les deux qui sont dans cette chambre.


« C'est dire la confiance qu'elle nous porte. »


Il se cala aussi confortablement que c'était possible dans la chaise percée.


« Je me demande si j'en suis à la hauteur. Quand elle m'a dit cela, j'ai comprit que cela dépassait largement ce que moi je pensais d'elle . Je l'ai toujours respecté en tant que Hokage, que tête dirigeante, mais la confiance que je lui porte est professionnelle. Je ne l'ai jamais considéré comme une femme, ou une amie. »


Seulement comme une collègue, une subordonnée, puis un chef.


« J'étais malade à cette époque. »
expliqua-t-il sans chercher à se justifier, un doigt passant sur une de ses mèches pour effleurer la naissance de corne sur sa tempe devenu visible. « J'avais préféré me limiter à mon travail, et me couper du reste. Aujourd'hui, je me suis dis que c'est peut-être un peu trop tard pour cela. »

Pour avoir la relation '' aussi amicale que leur rang le permettait. ''


« Je sais que j'ai coupé des cordes quand vous avez essayé que l'on s'entende un peu mieux que de simples collègues. »
reprit-il en ramenant ses yeux sur elle. « Mais j'aimerai ne pas refaire la même erreur. Si vous êtes d'accord, tout du moins. Peut-être se tutoyer en dehors des cérémonies, pour commencer ? »

Il se leva, agrippant son sac à dos dans l'élan.


« Je m'occupe du bureau en votre absence, mais faites-moi plaisir, et dormez un peu, Hokage. Il y a des affaires propres et de douche pour vous dans le sac. »
précisa-t-il en le laissant à l'entrée de la petite salle de bain.

Il déposa une enveloppe frappée d'un sceau de cire évoquant un fromage et une abeille sur la table de chevet, puis fit la révérence d'usage pour prendre congé.


« Merci Hokage. Pour tout. »
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Konoha
Yamanaka Ayumi
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Message(#) Sujet: Re: Time's Scare - Intermezzo Time's Scare - Intermezzo EmptyMar 3 Jan 2017 - 22:49

    - Mesdames et messieurs, que cette journée reste celle où vous avez failli capturer la princesse Mizuki !

Je ris à gorge déployée alors que des dizaines d’éclair foncèrent vers moi à la vitesse de la lumière. Instinctivement, sans même savoir pourquoi, je levai mon bras, remarquant rapidement qu’il était allongé d’une vingtaine de centimètres par une belle baguette en bois. 23.5 centimètres exactement, en bois d’acajou, crin de licorne. Les dix sortilèges ricochèrent sur une espèce de barrière magique que je venais de créer en faisant bouger mon bout de bois – et ce sans dépenser la moindre dose de chakra ni faire aucun mûdra. Un dernier sourire face à ces Aurors (comment je savais ça ? Aucune idée) et en un clin d’œil (que je fis vraiment), je transplanai.

Londres. Le ciel noirâtre grondait de temps à autre, et les premières gouttes de pluie de ce qui s’annonçait être une tempête tombaient mollement sur le sol gris. Mes cheveux roux me tombaient sur la poitrine, tandis que ma longue cape noire m’encapuchonnait le reste de ma tête et cachait la moitié de mon visage. Instinctivement, je marchai. Tout droit, ignorant tout ce qui m’entourait. Je n’avais qu’un objectif en tête, celui de retrouver cette maison cachée de tous, et même cachée de sa propre famille. J’essayai de me souvenir, mes pensées étant confuses. Un regard à droite sur le mur : des affiches avec ma tête dessus parsemaient les briques austères de la capitale. « Aburame Mizuki – Princesse des Réprouvés – WANTED. Récompense : 50.000 Gallions ». Un temps, je restai immobile face à cette affiche, laissant la pluie tremper mes vêtements. Puis je repris ma route, jusqu’à atteindre cette bâtisse somme toute très commune mais qui avait pour moi un irrésistible attrait.

J’entrai à l’intérieur : il semblait bien plus grand que ce qu’on pouvait deviner au premier abord. A peine entrer, une dizaine d’enfants se jetèrent sur moi ce qui, étrangement, me remplit de joie et d’allégresse. M’agenouillant pour me mettre à leur hauteur, je les enlaçai, laissant leur bonheur communicatif s’emparer de moi. Un homme, environ mon âge, se présenta dans l’entrebâillure d’une porte derrière, les bras croisés, les yeux rivés sur moi.

    - Tu as encore fait parler de toi, apparemment…

Il me jeta un journal sur lequel une photo animée de moi me défendant face aux assauts des membres du ministère faisait la Une.

    - Princesse elle est trop forte !!

Lançant un sourire au gamin qui venait de dire ça, j’enlevai ma capuche puis fixai l’homme d’un air austère, fouillant en même temps dans ma poche.

    - Peut-être. Mais ça en valait la peine.

Un bijou vola au travers de la pièce jusque dans les mains du jeune homme.

    - Vous devriez songer à vous reposer un peu, Hokage.

J’ouvris les yeux, sortant ainsi de mon rêve. Relevant légèrement la tête pour voir Natsuki entrer dans la chambre, un coup d’œil me permit de voir que Miko ne s’était toujours pas réveillée. Je lui souris légèrement, m’intéressant vaguement à la nourriture qu’il me proposait : à vrai dire, maintenant qu’il en parlait, j’avais effectivement faim, car je n’avais pas encore pris le temps de manger depuis l’opération.

    - Merci.

Mettant à ma bouche ce qui était effectivement bien meilleur qu’il n’y paraissait, j’écoutais le reste de son récit. Deux seules personnes pouvaient la tuer sans combattre ? J’eus un léger rictus.

    - Vous savez tout comme moi qu’au vu de ces personnes, Natsuki, la liste retombe immédiatement à zéro.

Qu’avait fait cette femme pour mériter autant de dévouement et de dévotion ? Je ne pouvais pas le dire. C’était un tout. Elle avait su fédérer un village, créer une communauté, une famille presque, en s’appuyant sur les bonnes personnes. Elle n’était pas parfaite, loin s’en faut, mais elle avait ce petit quelque chose qui vous hypnotisait et qui vous faisait l’aimer alors qu’elle passait son temps à vous mépriser – ou en tout cas à le prétendre.

    - Ne vous dévalorisez pas autant, Natsuki. Les moules ne conviennent pas aux grands shinobis. Vous n’êtes pas le plus à cheval sur la réglementation, ni sur les protocoles sociaux et encore moins sur les relations avec vos pairs. Pour qui ça importe ? J’ai félicité l’Empereur pour sa nomination à la tête du Shukai deux mois après ma nomination. Ca fait de moi une personne déméritante ? Vous êtes l’essence de ce que Miko cherchait chez un de ses hommes, de ce que je cherche chez un de mes hommes : vous êtes vous-mêmes, vous êtes fidèles à Konoha et vous agissez pour le bien du plus grand nombre. Vous êtes discret mais pertinent, vous êtes nonchalant mais puissant, vous êtes distant mais incroyablement protecteur.

J’avais dit tout ça d’une traite, ne le quittant pas des yeux. Je pensais chaque mot que je disais.

    - Vous savez, à l’heure actuelle, deux personnes pourraient me tuer simplement avec leurs poings.

Lui souriant, je mis à ma bouche un autre morceau du repas qu’il m’avait apporté. Surprise et touchée par sa demande, je soufflai du nez.

    - Tu veux dire, « dors un peu », plutôt, non ?

Me levant pour empoigner le sac, je le regardai tourner les talons et s’en aller sur ses derniers mots.

    - Non. Merci à toi.
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