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 Ketsueki Hakai - Liens/Relations

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Ketsueki Hakai
Ketsueki Hakai
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Message(#) Sujet: Ketsueki Hakai - Liens/Relations Ketsueki Hakai - Liens/Relations EmptyJeu 27 Oct 2016 - 4:48





Fiche de...

Ketsueki Hakai
"Vis comme si ce jour était ton dernier"

Vous



Age: 20 ans

Sexe: Femme

Orientation: Elle ne sait pas

Pouvoir: Manipulation Sanguine

Rang: C

Métier: Serveuse dans un restaurant

Défauts: Faible, Droguée, Personnalités multiples

Qualités: Aimante, Joyeuse, Altruiste


Descriptif





Enfant, Hakai à toujours été fluette, faiblarde, moquée de tous, par ses vêtements de seconde-main, ses cheveux ébène, comme s’ils absorbaient la lumière, coupés courts et indomptables. On ne peut pas dire que cela l’ait vraiment dérangée, après tout, elle s’en moquait. Elle était même incapable de comprendre l’intérêt d’une apparence soignée, aimant à jouer dans la boue, à grimper aux arbres ou encore à passer des heures à danser ou chanter. Quand elle ne s’entraînait pas bien sûr.

Avec le temps, et les problèmes qu’elle a pu rencontrer dans sa vie, la jeune enfant est devenue une femme convenable. Elle n’est pas superbe mais elle n’est pas moche pour autant. Ses cheveux sont désormais longs, lui arrivant vers les reins alors que son regard s’est affiné, plus sensuel avec cette magnifique forme amande, bien qu’il soit grand. Pas globuleux, juste… Deux magnifiques lacs sanglants. Plus bas, sous son nez retroussé, deux lèvres, légèrement trop pulpeuses prennent place, elle aime les colorer de rouge. En fait, elle aime le rouge tout court. Si on s’attarde souvent sur son visage malgré son manque de beauté, c’est clairement dut à la cicatrice qui balafre son petit minois d’ange. Partant de son front et traversant son œil jusqu’au milieu de la joue, elle porte sans honte une des nombreuses marques de l’entraînement sans pitié de ceux de son clan.

Son corps aussi a subit beaucoup de changement. Elle a grandit, mais n’en reste pas moins… Petite. Pour son âge. Un mètre soixante deux. De même, son corps s’est affiné mais surtout, musclé. Elle à tout d’une vrai petite femme docile, du stéréotype que l’on se fait d’elles, que l'on ce met a déifier quand on les voit, sauf qu’elle n'est pas aussi douce et délicate que n'importe quelle autre femme... Un ventre plat, avec des abdominaux subtilement dessinés, des cuisses ciselées, un fessier ferme, des mollets marqués, des bras élégants et pourtant puissants ainsi qu’une poitrine bien... Formée. Mais surtout encombrante selon elle. Hakai n’hésite pas à envier les hommes parce qu’ils n’ont pas un poids en plus comme les femmes. Partant du contour de son sein gauche et descendant de façon continue sur le côté de son corps, une longue marque de naissance prenant la forme de ronce est visible. Certes, elle n’est pas une femme belle, mince et délicate, mais pourtant, elle ne semble arait pas moche et à un visage bien trop doux pour son métier. Ce qui ne l’empêche pas de pratiquer du sport. Trop par moment.

Pour s’entretenir, elle court beaucoup, elle danse ou escalade, cela lui permet de ne plus penser à rien. De même qu’elle adore nager. Mais cela ne fait pas tout, elle adore cuisiner. Et faire des tests culinaires, qui ne sont pas toujours… Mangeable. Cela ne veut pas dire qu’elle cuisine mal, juste qu’il ne faut pas avoir peur de ce que l’on peut trouver. Enfin, cela finit souvent bien. A part peut être cette fois là, où elle avait mit des plantes a caractères laxatifs dans des gâteaux…

Quant à son style vestimentaire… Il n’y a pas grand chose à dire si ce n’est qu’elle adore les tuniques souple. Elle met le plus souvent des pantalons, parce qu’on lui a apprit à ne mettre presque que cela, ou parfois, chose rare, les sarouels. Non pas qu’elle se cache, mais cela est plus pratique pour bouger. Et elle est nue pied, quelque soit le temps ou le terrain sur lequel elle marche, aimant à sentir le sable sous ses pieds, se sentant vivante ainsi. Quand bien même elle est menue, elle n’hésite pas à escalade ou courir là où bon lui semble. Après… Les couleurs sont rarement assorties en fait. Elle ne cherche pas à être belle, simplement à l’aise. Dernière chose important pour la jeune femme: à son poignet droit trône un bracelet de bois scellé sur lequel on trouve son prénom : Hakai. La destruction.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce qu’elle est. En lisant son histoire, vous en aurez compris la plus grande partie. Certains disent qu’elle n’est qu’une erreur, qu’elle n’a pas sa place dans ce clan. Ce n’est pas tout à fait vrai. Oui, elle n’est pas comme la plupart des siens, cela ne veut pas dire qu’elle est une incapable. Simplement car elle ne voit pas l’intérêt de blesser des personnes innocente ou de ce délecter de leur sang en dehors de ses missions. Créer des conflits pour rien est une perte de temps à ses yeux. Vaut mieux être blâmée et n’y prêter aucune intention que de réagir, souvent excessivement en plus, pour rien. On peut donc dire qu’elle est… Passive ? Oui, la plupart du temps.

Si elle est devenue douée pour cacher aux autres qu’elle est réellement, ce ne fut pas toujours le cas. Et à l’heure actuelle, il lui arrive encore de perdre le contrôle total sur sa nature. Quand la soif l’emporte. Ce n’est pas pour autant qu’elle laissera ses véritables sentiments passer outre son masque. De même, ne lui demandez pas son avis, elle en a très rarement un, préférant laisser les autres choisir plutôt que d’imposer ce qu’elle veut vraiment ou non. En fait, on peut dire qu’elle ne se connaît pas bien. Car elle n’a jamais cherché à se connaitre.

Parlons de son masque, de ce que tout un chacun verra en elle : une femme joyeuse, qui sort des blague à deux francs six sous, taquine et joueuse. Provocante aussi, par moment. Qui semble croquer la vie à pleine dents et qui adore lire. Elle aime son clan, plus que tout et les protégera toujours, au détriment de sa propre sécurité. Enfin, ceux qui le mérite bien sûr. En cela, elle ne ment pas. Jamais.

Mais comme tout le monde, elle à un point de saturation. Elle ne l’a pas encore atteint, mais le jour ou ça arrivera, cela risque de devenir violent. Car elle est brisée, dès que quelque chose ne vas, elle aura la sensation que c’est à cause d’elle et cherchera à y remédier. Elle pleure beaucoup aussi. Pour les choses sans réelle importance, comme la mort d’un de ses personnages favoris. Mais pour ce qui est de la mort de quelqu’un de proche, elle ne versera pas une larme. Allez savoir pourquoi.

Au fond, elle à peur. D’elle et e ce qu’elle est capable de faire. N’ayant pas vraiment pu vivre une réelle enfance, elle ce ferme à tous, devenue maître dans l’art de détourner la conversation quand cela se rapproche trop d’un sujet sensible pour elle, quand elle a peur de craquer ou de montrer sa véritable faiblesse. Elle en reste attachiante. Comme toute femme au final. Elle ne forcera personne à l’aimer et ne se forcera jamais à aimer quelqu’un, elle agira simplement comme s’il n’existait pas. Pour autant, elle ne refusera jamais d’offrir son aide. Même si elle déteste la personne. Contradictoire ? A peine. Ce que l’on peut retenir d’elle ? Elle porte un masque et ne connait pas la part sombre qui se cache en elle. Elle ne saura jamais gérer cela le jour ou tout sortira.

C’est sans doute comme cela qu’Aka est apparut. Qui est-ce ? Une voix, une part d’elle qu’elle entend sans cesse. Cette voix qui la pousse à craquer par moment, à ce noyer dans une rage non contenue a cause de quoi s’en suit un carnage qu’elle regrettera plus tard. Elle met cette attitude sur la soif de sang mais ce n’est pas tout à fait vrai. Elle refuse d’accepter ce qu’elle est véritablement. Son pouvoir la définie, son nom donne froid dans le dos. Personne ne cherche plus loin que cela, alors quand elle craque, quand elle devient Aka et non plus Hakai, cela n’étonne personne. Jamais quiconque ne c’est inquiété de ce qu’elle ressentait, de cet éclair de souffrance qui passe de temps à autre dans son regard. Qui s’intéresserait aux sentiments d’une arme… ? Prenez garde à Aka, car si elle sort, vous êtes condamné. Néanmoins, Hakai semble avoir trouvé un moyen de la faire taire, un certain temps, en se droguant. Mais cela a une limite et quand il n'y aura plus aucun effet, elle sera obligée de demander de l'aide....



Histoire





Il y a vingt ans, au pays Kama…

L’atmosphère qui régnait dans les bois ce jour-là la fit frissonner. La forêt, qui d’ordinaire lui apportait apaisement et réconfort, lui donnait plutôt envie de fuir loin. Elle ne comprenait pas pourquoi ses sens se détraquaient ainsi. Ses poils se hérissaient tandis qu’un signal d’alerte lui vrillait le crâne. Mais bon sang que se passait-il donc ? Pourquoi était-elle dans un tel état de paranoïa ? L’atmosphère habituellement légère des bois était chargée, lourde de menace… Du moins, elle le croyait. Alors qu’elle levait les yeux vers le ciel, elle le vit gris et menaçant. Voilà la réponse à ses interrogations précédentes : le temps changeait brutalement, le vent se levait, la nature se préparait à essuyer une mini tempête et son instinct la mettait en garde contre cela. Oui, maintenant qu’elle y réfléchissait, c’était évident. Elle serra son précieux paquet contre son sein, elle devait y arriver.

Un long gémissement s’éleva d’entre les arbres lorsque le vent souffla, balayant les feuilles mortes, la repoussant, comme pour lui signifier qu’elle n’était pas la bienvenue ici. Ce gémissement, si semblable à une plainte d’agonie augmenta son rythme cardiaque, la peur courant à travers ses veines. On ne voulait pas d’elle ici, et clairement, elle ne voulait pas se trouver ici. Alors qu’elle restait plantée là, cherchant à faire obéir ses membres, le vent redoubla de force, ses cheveux lui fouettant le visage. Elle trouvait enfin la force de bouger et tournait les talons sans demander son reste. Des bruissements et autres son sinistre se firent entendre tout autour d’elle, augmentant l’atmosphère oppressante qui régnait ici. Elle se mit à marcher de plus en plus vite, jusqu’à courir, protégeant son chargement comme elle pouvait, les yeux s’emplissant de larmes. Jamais elle n’avait eu aussi peur de toute sa vie. Une pensée la traversa d’un coup, la faisant tomber. Pourrait-elle sauver ce petit être qu’elle serrait contre sa poitrine ? La peur qu’elle éprouvait, bien que toujours pressante, fit place à l’inquiétude. Où était-il ? Elle savait qu’il la poursuivait, mais pouvait-elle lui échapper ? Elle devait y arriver, pour le bien du nouveau-né qu’elle portait. Pour le sauver, elle devait fuit Kazu. Il était puissant, certes, mais la mère refusait qu’il emmène son enfant loin d’elle, là où elle n’avait pas sa place. Elle se devait partir, du plus profond de ses entrailles, cette vérité éclata dans son crâne comme une illumination.

Elle dut lutter contre la rage du vent pour se remettre debout, tout en luttant contre ses émotions pour ne pas être totalement submergée par ces dernières. Peur et inquiétude étaient ses ennemies dans cette situation. Elle ne la ferait que paniquer. Hors elle ne pouvait pas se le permettre tant que le bambin ne serait pas en sécurité. Alors qu’elle gémissait sous l’effort, le vent se stoppa net et elle faillit retomber. Elle se redressait lentement, comme une victime prise entre deux feux croisés. Autour d’elle tout semblait mort, alors qu’un instant auparavant, l’enfer ce déchaînait sur terre… C’était à n’y rien comprendre. Mais elle profitait de cette accalmie pour se remettre à slalomer entre les arbres de la forêt de San’rin Ishi, pour atteindre la sortie de cet amas d’arbres maudits, se jurant ne de plus jamais mettre les pieds dans ce pays. La frontière avec Suna n’était plus très loin. Comme s’il l’avait entendu, le vent rugit à nouveau, l’éjectant presque du cœur des bois pour la jeter dans les entrailles du mont Kagan. Elle titubait alors que ses pieds se posèrent sur les roches, tentant de retrouver son équilibre. La sensation d’oppression diminua alors qu’elle s’éloignait lentement de cette forêt maudite, les larmes aux yeux. Au loin, l’étendu désertique de Suna apparut, quelques nuage de sable soulevé par le vent nocturne… Voir cela la galvanisa et elle reprit ma course folle. Mais alors qu’elle avançait, tenant le petit contre elle, elle sentait sa vie s’enfuir lentement mais indéniablement de son corps meurtrit par l’accouchement et les violences subit par cet homme. Elle tiendrait. Pour la survie de son enfant, elle survivrait.


Avant qu’elle n’ait le temps de faire quoique ce soit, la sensation d’étouffement la reprit d’un coup alors qu’une puissante bourrasque la prit sur le flan. Elle gémit en écarquillant les yeux. Elle devait retrouver son clan, elle devait protéger sa progéniture, elle le devait. A l’idée qu’il lui arrive malheur, à l’idée de ne pas être assez forte tandis que la nature s’efforçait de la chasser loin de tout, de la priver de sa seule chance de sauver son enfant, les larmes roulèrent sur ses joues. Elle devait se calmer, mais les bruits reprirent, sourds pour une oreille normale, hurlement d’agonie pour elle… Elle ne savait pas quel chemin prendre, son corps ne lui obéissait plus. Puis cette cage de chaire se mit à trembler, comme prit d’hystérie. La mort la poursuivait. Ce soir était celui de son trépas, elle le sentait.

Les rugissements du vent cessèrent en même temps que les chuchotements d’agonie, la tension redescendant. Elle put à nouveau respirer, tétanisée. Sa jambe bougea ! Alors, difficilement, elle se remit debout. L’air sentait la pluie. Tout sauf ça. Elle devait protéger son enfant. Il le fallait… Sa main se posa d’elle-même sur le sol, lentement, son esprit reprit le pouvoir sur ses peurs et elle fut debout. D’abord oscillante, elle put rapidement se tenir à nouveau droite et se calmer. Du moins, essayer. Son regard croisa celui sanglant du bambin et son cœur se brisa. Sans un mot, elle reprit sa route, voulant sauver sa fille. Mais son destin semblait scellé, lié à celui de son poursuivant. Le vent lui rugit son désaccord et elle ne put faire un pas de plus. Lorsqu’un calme plat retomba, elle fit face à cet homme que le destin semblait mettre sur sa route. Elle ouvrit la bouche et se mit à parler, incohérente, hagarde.

-Pitié… Laisse-moi partir, je refuse qu’elle finisse comme toi ! Epargne notre fille ! Je t’en supplie Kazu…

Devant elle se tenait un homme à la chevelure aussi ébène que l’enfant, le visage dévasté par la rage. En le regardant, elle constata que sa fille avait les yeux de son amant et bourreau. Pourrait-elle sauver le fruit de leur amour ? Elle ne voulait pas que sa fille devienne comme son père et lui ne voulait pas qu’elle soit autre chose qu’une Ketsueki.

-Je refuse Anko… Elle sera éduquée et formée par les miens. Et je ferais en sorte que tu ne puisses jamais plus tenter de la dévier de son destin.

Elle pleurait. Se valeureux ninja aux cheuveux d’argent pleurait. Car elle perdait sa fille et mourrait sans pourvoir regarder son enfant grandir. L’accouchement avait été terrible, punition divine d’avoir partagé son cœur entre le clan et un ennemi. Son chakra quittait son corps, seule la force de sa volonté la maintenait debout. Comme mu par le destin, Kazu prit sa fille des bras de sa mère au moment où elle s’affaissait. Il était déçu de cette femme à qui il avait offert un rejeton. Il n’eut pas le temps de la tuer que la vie quitta son corps. Il avait gagné, sans avoir eut à la combattre. Oh il aurait pu manipuler son sang, la tuer facilement, mais pas si cela risquait de blesser sa progéniture. Il est fou mais pas insensible.

Il se releva, lentement, imposant sa puissante stature face aux éléments déchaînés. La Terre n’était pas satisfaite de ce sacrifice. Il n’y avait pas d’une vie pour une vie. Car il n’y avait aucune compassion divine. Aucun geste de pitié pour cette nouvelle vie, pour cette nouvelle innocence apparue sur terre. Le vent rugit, comme une ultime menace avant que la sentence ne tombe.

Abandonnant le corps de sa douce, il gravit lentement mais sûrement les falaises qui le séparait de son pays. Il s’arrêta en protégeant le petit corps si faible qui s’agitait contre son torse. Devant lui, le désert semblait si calme, si… Tranquille… Il inspira puis avança, luttant contre ses pulsions. Contre son envie de faire demi-tour pour allez s’acharner sur le corps de la traitresse, de ce repaitre de son sang encore chaud. Il comprit qu’il ne pourrait pas continuer de faire semblant d’éprouver quoi que ce soit. Il n’y arrivait tout bonnement pas. Sauf peut être pour elle. Hakai.... Il se glissa silencieusement, traversant les dunes, droit vers le manoir du clan, conscient qu’il n’avait plus aucun avenir autre que ce que le clan voulait. Il s’arrêta dans l’ombre de la porte menant aux terres des siens. Devant lui se tenait l’endroit où vivrait sa fille. La demeure était assez grande, avec tout le confort dont ils auraient besoin, mais il ne doutait pas une minute qu’elle serait bien entraînée ici. Il baisa les yeux sur son enfant, avant d’être happé par le regard carmin de cette petite chose.


Il se releva le regard, et avança vers le manoir. La lune l’éclairait telle une âme rédemptrice accomplissant son acte de pénitence. Il déposa sa fille dans un berceau, dans le hall du bâtiment et alla dans la salle commune, cherchant son chef. Il avait récupéré l’enfant. Il avait réussit sa mission.

Il y a quatorze ans, au manoir Ketsueki…

-Debout ! Relève-toi ! Ou crève.

La voix était douce mais le ton était sans appel. Elle devait se redresser, elle devait prouver qu’elle n’était pas une faible, qu’elle était digne de faire partie du clan. Hakai jeta un regard à sa formatrice. Elle était belle, Nya, avec ses longs cheveux noirs, comme les siens, mais bien plus soyeux. Ses yeux carmin n’avaient rien de tendre et un sourire proche du sadisme étirait ses lippes. L’enfant savait que la jeune femme n’attendait qu’une chose : qu’elle montre sa faiblesse, qu’elle abandonne. Mais elle ne le ferait pas, elle réussirait. On ne lui demandait pas grande chose dans le fond, simplement de réussir à battre l’un de ses cousins. Enfin, un autre enfant de deux ans son aîné.

Lui aussi souriait d’ailleurs. A croire que tout le clan la prenait pour une créature faible et sans défense. Ce qu’elle était dans le fond non ? S’appuyant sur ses mains, la petite potelée se releva, essuyant rapidement la sueur qui perlait sur son front. Nya et son frère, le garçon contre qui Destruction se battait, ricanaient. Ils étaient tous au courant pour sa mère, elle-même la prenant pour une faible et lui en voulant d’avoir voulu l’enlever. Car tel était la version que les adultes lui avaient comptée : sa mère avait voulu l’enlever pour la sacrifier à un autre dieu, la donner en offrande à une divinité païenne. Mais elle le savait, qu’elle n’était pas aussi faible que sa mère. Si elle n’était pas un génie, elle se donnait à fond dans ses entrainements quotidiens et faisaient son maximum pour gagner en force et en agilité. Ce dont son corps semblait ignorer avec brio.

A peine eut-elle le temps de se redresser qu’il fonça droit sur elle. Elle le vit venir et ce mit en garde prête à parer son coup lorsqu’… Elle finit une fois de plus à terre, il avait anticipé ses réactions et avait feinté pour la prendre à revers et lui faire mordre la poussière. Elle eut mal se coup-ci, se rendant compte qu’il se retenait avec elle. En relevant son visage tuméfié, elle pu voir la lueur sadique qui brillait déjà dans ses yeux. Pas de doute, il était un pur produit du clan. Nya la regarda avec dédain et s’en alla, dépitée. Son petit frère allait faire de même, l’aînée l’attendant sur le pas de la porte de la salle d’entraînement quand Hakai se releva.

-En… Encore une fois!

Il regarda sa sœur qui serra les dents. Elle haïssait cette gamine inutile, se posant sincèrement la question sur le pourquoi elle était encore en vie. Au même âge que cette gourde, elle connaissait déjà la soif, l’envie de massacre qui montait lorsque le sang coulait. Et elle… ? A part être une goinfre énorme, elle ne servait à rien ? Si seulement elle pouvait la… Un sourire dangereux apparut sur son visage. Elle entra dans le dojo et ce mit face à l’enfant, sortant un kunai.

-Si tu veux tant que ça combattre petite niaise, on va le faire à ma façon. Avec de vraies armes, pour te stimuler un peu plus. Vient pas pleurer si tu crève.

La peur du passer dans le regard de la petite car Nya rit de bon cœur. Oh pas un doux rire sensuel, mais plutôt un rire froid, comme la mort. Et elle ne doutait pas un seul instant qu’elle mourrait au moindre mouvement de travers. Sa gorge se noua, une perle de sueur roula sur sa nuque, glissant le long de sa colonne en un frisson aussi froid que la lame de l’arme qui luisait à la lumière du jour. C’était l’été, elle venait d’avoir six ans et commençait à sérieusement remettre en doute son instant de survit. Ou simplement le fait qu’elle puisse en avoir un. Le défi lancé lui paraissait bien impossible à atteindre d’un coup…

Tout ce passa vite, bien trop pour qu’elle ne comprenne totalement ce qui c’était passé. Elle avait esquivé les premiers coups, sans doute une tactique pour lui faire croire qu’elle avait une chance. Elle avait foncé dans le panneau. Sortant elle aussi un kunai, le seul qu’elle possédait d’ailleurs, elle c’était accroupit, usant d’une de ses mains pour prendre appuis sur le sol avant de lancer son pied en un coup circulaire, cherchant à balayer les jambes de Nya. Elle n’avait fauché que de l’air. Cherchant son opposante du regard, ce ne fut que l’ombre sur le sol qui lui indiqua où celle-ci ce trouvait. Au dessus d’elle. Alors qu’elle entamait un mouvement de recule, c’était trop tard. L’acier mordit sa chair pour la première fois. Elle retombait sur le sol, hurlant de douleur en portant ses deux mains sur son œil droit, en position fœtal sur le sol. Elle avait mal, une douleur qu’elle n’avait jamais éprouvée auparavant. Et alors qu’elle criait, pleurait et pressait sa blessure, elle ce perdit.

Boum.

*Tu es trop faible…*

Hakai ne chercha pas à comprendre d’où venait cette voix, avec cette intonation perverse, grouillante de sadisme, elle n’était plus vraiment là, abandonnant tout. Mais elle l’entendit aussi clairement qu’elle entendrait son père lui passer un savon. Sauf que celle-ci n’était qu’un murmure, susurré dans un coin de son âme. Faible. Oui, elle l’était. Et c’est pour cela qu’elle souffrait.

Boum.

*Tu es une incapable…*

La voix riait. Elle se riait d’elle alors qu’elle ce vit perdre le contrôle de son être, de ses mouvements. Comme mue par une volonté propre, son corps ce redressa, la laissant prostrée sur le séant, devant l’ordure qui s’amusait à l’enfoncer de plus en plus. Mais elle ne l’entendait. Elle était là, sans plus qu’aucun bruit ne lui échappe, son œil, le valide, vide de toute douleur ou expression. La jeune femme lui tournait autour, alors que l’enfant retira ses mains de son œil blessé et la vu du sang lui fit écarquiller les yeux, comme en état de choc.

Boum.

*Même pas capable de te défendre seule. Regarda la, elle ce rit de toi… Vas-tu vraiment la laisser faire ? Va-t-on vraiment accepter cela… ?*

Son regard c’était relevé vers Nya. Vide au début, plus la voix sardonique parlait, plus son regard prenait une teinte folle. Cette lueur sanguine qui habitait le regard de ceux ne sachant pas se contrôler apparaissait avec une lenteur malsaine. Alors, comme prise de folie, l’enfant commença à sourire. Doucement au début, puis ses lèvres s’étirèrent un peu plus. Jusqu’à devenir un sourire exalté. Par la folie, la douleur et le plaisir que lui procurait cette douleur.

Boum.

*Ouiiiiii…. C’est ça… Laisse toi allez. Viens à moi… On va jouer, toute les deux… On va lui faire payer…*

L’enfant se releva enfin, ce mettant debout avec la grâce d’une poupée désarticulée. Sa tête ce balança dans but pendant quelques secondes d’avant en arrière avant de ce fixer enfin. Le regard droit dans celui de Nya. Et elle put ce délecter de la peur fugace qu’elle vit passer dans le regarde de cette garce. Hakai ne vivait pas tout ça, elle avait sombré dans un coin de son esprit, laissant les commande a la voix, sans même le savoir. L’enfant de six ans leva une de ses mains, souillée de son propre sang et commença à la lécher en ricanant. Un bruit sinistre venant de la bouche d’une si jeune enfant. Le jeune garçon sembla prendre conscience de ce qu’il ce passait et disparut prestement, laissant l’adulte et la petite. Seule à seule.

Boum.

-Tu voulais jouer Nya ? Alors on va jouer… Mais avec mes règles…

-Comme si tu étais capable de quoi que ce soit. Arrête de faire genre, on sait tous qu’on aurait du t’éventrer à la naissance !

-Hen hen… Ce n’est pas comme ça qu’on s’excuse d’avoir blessé quelqu’un… Toute une éducation à refaire…

Tandis que la gourgandine parlait, la petite fit affluer son chakra d’un coup, elle pouvait ressentir chaque parcelle de son corps, elle vit alors son propre sang entrer en réaction avec son énergie et comme poussé par sa seule volonté, il bougea. Nya ne l’avait pas encore remarqué mais elle disposait là de quoi la piéger, la blessé et l’achever. La seule pensée de pouvoir se délecter du sang de la peste qui lui avait presque crevé l’œil fit grimper en flèche son taux d’adrénaline, la maintenant debout et vive alors qu’elle aurait du sombrer dans les pommes au vu de tout le sang perdu. Alors qu’elle bougeait un peu, Nya fonça droit sur elle, sans plus chercher a simplement l’humilier et la blesser, mais bel et bien avec l’intention de l’achever.

-Tu vas crever Hakai !

-Pas Hakai. Je suis…

Avant qu’elle ne pu finir, Nya passa à l’attaque. Les coups s’échangèrent et la jeune constata un changement. Les mouvements étaient trop fluide, les coups précis. Un tel changement n’était pas possible comme ça. Elle… Elle prit peur. Comprenant qu’Hakai c’était enfin éveillée à la soif de sang. Concentrée sur le changement, Nya ne vit pas le coup venir et ce fit presque éventrée par l’enfant qui la regarda s’effondrer en riant, se penchant sur son corps abimé avant de commencer à venir ce repaitre de son sang comme un animal sauvage. Alors que des bruits de courses résonnaient non loin, la petite sourit, le visage barbouillé de sang, s’approchant du visage de la blessée.

-…Aka.

Dans un dernier éclat de rire sinistre, l’ombre qui c’était rependue dans le corps d’Hakai ce résorba et reprit sa place, dans la part noire du cœur de l’enfant, la laissant en paix. Pour le moment. Au moment où les adultes arrivèrent dans le dojo, Kazu aperçu le regard perdu de sa fille qui, enfin de retour au commande de son corps, sombra dans l’inconscience. Une larme unique roula le long de sa joue. Elle aussi avait finit par comprendre, comme tous présent. Elle était enfin l’une des leurs.

Il y a dix ans, au village de Suna…

Hakai avait grandit. Oh pas tant que ça, mais assez pour comprendre certaines choses. Notamment la situation critique de son clan. Certes, elle ne trouvait rien à redire quand à l’endoctrinement envers Jashnin qu’elle recevait, puisqu’elle n’avait pas conscience qu’il y avait un problème de ce côté-là. Mais les rumeurs et on dit allaient bon train ses derniers temps. Surtout concernant l’avenir du clan. Apparemment, un homme souhaiterait les aider, de ce qu’elle avait comprit mais elle n’en était pas certaine non plus pour le coup. Il faut dire que personne ne la tenait au courant. Si elle n’était plus vraiment mise à part depuis sa première crise de sang, on la tenait à l’écart de beaucoup de chose. Sans doute de par son statut d’enfant. Ou parce qu’elle n’avait pas encore passé le rituel de l’Ascension.

On la cantonnait donc à un entraînement toujours plus dur, l’obligeant à repousser ses limites. Il était hors de question qu’elle rate quoi que ce soit. Ainsi un matin, son père vint la voir, chose assez rare pour être soulignée, pour lui apprendre l’invocation. Cela aurait du normalement être enseignée par Nya, mais depuis l’incident, celle-ci, qui était toujours en vie, refusait d’entendre parler de l’enfant, préférant la maudire car elle avait perdue face à Hakai. Ou plutôt Aka. Le clan avait eut vent de cette… Personnalité naissance dans l’enfant de Kazu mais personne ne s’en inquiéta vraiment, du moment qu’elle tuait et se nourrissait comme tout un chacun ici… Après tout, personne n’est parfait. Son père lui lassa le temps de s’habiller et fila dehors, l’emmenant sous la chaleur écrasante de leur pays. Il lui expliqua la théorie, ce qu’elle assimila rapidement, avant de lui faire une démonstration. Il invoqua Kayden, un loup avec qui il avait passé un pacte. Puis il laissa l’animal repartir de là où il venait avant de se dresser face à sa fille. Il attendait à se qu’elle fasse aussi bien que lui. Si ce n’était mieux.

L’enfant se donna à fond, mais comprit rapidement que si son père semblait le faire avec facilité, cela semblait impossible pour elle. Elle n’avait pas une assez bonne maîtrise de son Chakra pour y arriver. Elle vit le visage impassible de son père, qui ne se soucia guère de la voir couverte de sueur et assoiffée. Il attendait qu’elle réussisse. Alors elle déglutit, se remettant en position, ce concentrant, refaisant l’invocation en copie exacte de celle de son père. Mais la technique, le savoir et la puissance n’était en rien la même. Si elle avait enfin ressentit la soif de sang, elle n’en restait pas moins une enfant faible. Inutile donc aux yeux de son paternel. Il avait eut espoir ce jour-là, lorsqu’il la vit le visage empourpré du sang de Nya, mais il fallait si attendre : elle avait beau être sa fille, elle ne l’était que parce qu’il avait passé la nuit entre les cuisses de sa mère. Sans quoi, jamais il n’aurait été obligé de constater la déception que cet acte avait causée. Hakai ne valait rien.

Il la toisa un long moment, sans chercher à lui expliquer les secrets de cette technique. Elle devrait se débrouiller seule. Alors qu’il tournait les talons, elle tenta de plus belle, concentrant son chakra avec la force du désespoir, priant Jashnin de lui venir en aide pour prouver à la seule personne au monde aux yeux de qui elle voulait briller, qu’elle n’était une faiblarde. Mais là encore, rien ne se passa. Les larmes roulèrent telles deux petits ruisseaux sur les joues de l’enfant, déçut d’elle-même, haineuse envers son inutilité. Elle releva le nez pour regarder le dos de son père passer l’encadrement de la porte. Il s’arrêta, sans la regarder, pour prononcer une phrase qui blessa l’enfant au plus profond de son être.

-Tu ne vaux rien. Ne t’avise plus jamais de m’appeler père. Je ne veux pas avoir une incapable pour fille.

*Tu vois ? Même lui est d’accord avec moi. Si tu n’existais pas, je serais sa fille… Et moi, je serais capable de faire cette pathétique invocation… Combien de temps avant que tu ne sois chassée de clan… ?*

Hakai baissa la tête, essuyant rageusement ses larmes. Elle refusait de donner raison à Aka. Elle allait passer le reste de la journée ici s’il le fallait, la nuit, la semaine, le mois ou même l’année, mais elle y arriverait. Elle montrerait à son père qu’elle était une digne Ketsueki. Et elle ferait taire Aka. Une bonne fois pour toute. Alors qu’elle allait se remettre en position pour s’entraîner, la jeune fille vit un étranger. Pour la première fois de sa vie, un homme inconnu au clan rôdait chez elle, accompagné par quelques uns des siens. Si cela attisa sa curiosité, elle ne chercha pas à comprendre et se remit à l’entraînement.

Des semaines durant, elle tenta de réussir, voyant de plus en plus souvent l’inconnu passer cher elle. Avec le temps, elle finit par apprendre son nom : Kyoshi Rei. Beaucoup semblait l’apprécier mais l’enfant n’y arrivait pas. Outre qu’elle ne lui avait jamais adressée la parole, son regard, sa façon de bouger et de parler… Tout semblait louche à l’enfant. Elle en parla autour d’elle, mais on se moqua d’elle, insinuant que comme elle ne connaissait personne d’extérieur à leur clan, elle ne pouvait que trouver le reste du monde étrange. Ce contre quoi l’enfant ne pu rétorquer. En y réfléchissant bien, ils n’avaient pas tord. Comment pouvait-elle juger quelqu’un sans le connaître ou sans même connaître me monde ?

Un soir, après avoir encore passée une journée harassante à s’entraîner pour une chose qu’elle semblait incapable de maîtriser, une des doyennes du clan vient la chercher. Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi, mais elle se retrouva dans une pièce blanche, carrelée. Elle comprit assez vite que c’était plus facile pour nettoyer le sang. Elle déglutit un peu et regarda son père, le visage toujours impassible lorsqu’il la regardait. Il lui indiqua le siège présent et elle prit place.

-Il est temps que tu deviennes une Ketsueki. Une vrai.

*Ohhh… ? Tu vois que tu n’en es pas une ! Je le savais !!!*

*La ferme !*

Alors qu’elle échangeait de nouveau des insultes mentales avec son double machiavélique, son père lui prit brutalement le visage, se retrouvant presque entièrement recouverte par sa main. Il lui appuya de force sur les côtés de la mâchoire, lui forçant à ouvrir la bouche pour ne pas que celle-ci soit broyée par sa violence. Elle comprit alors. On allait lui limer ses premières dents. Certains les limaient toutes, elle espérait qu’on ne lui taillerait que les canines. Elle déglutit, ou tenta, son regard trahissant son appréhension. Ce qui fit sourire son père. Ce sourire qu’Aka possédait lorsqu’elle prenait le pas sur Hakai.

La grand-mère amena le papier rêche qui servirait au limage et la tendit au père. Il ne devait s’occuper que des canines, les seuls dents bien solides de l’enfant, car les premières qu’elle avait perdue. Le père prit un sourire presque dément et commença sa tâche. Eu début, l’enfant ne sentit rien d’autre qu’une légère gêne. Gêne qui devint douleur en peur de temps, une fois l’émail passé et les nerfs entamés. Elle cria de douleur, incapable de bouger alors que le goût du sang emplissait sa bouche. Le regard de paternel brilla d’une lueur malsaine. La joie de la douleur, le plaisir de voir le sang couler.

Hakai perdit connaissance au bout d’un moment, Aka prenant la place. Le corps ce mouvait seul, agrippant la main du père. Elle lui lança un regard provoquant et prit le papier. Elle se leva et alla devant le miroir pour se limer elle-même les dents. La souffrance qu’elle ressentait, sa propre souffrance, la rendait presque euphorique. Elle était tout l’inverse d’Hakai. Là, en cet instant, son père était fier d’elle. Aka ricanait, elle avait gagné là où Hakai perdait toujours. Une fois ses canines pointus, elle se rinça la bouche et sortit de là, tête haute, délaissant la feuille dans les mains de son père.

Quelques jours après, le clan ce mit en branle bat de combat, chacun préparant ses affaires. Ils partaient. Si la petite avait encore du mal à manger, au moins elle était mieux vue pour l’avoir fait seule. Elle n’en gardait aucun souvenir, si ce n’est son père et ce regard de fou penché sur elle. Alors qu’elle préparait son sac, comprenant ses maigres affaires, elle entendit du bruit au dehors. Passant la tête par la fenêtre, elle vit les siens qui commençaient à partir. Son père était parmi eux. Elle eut mal au cœur et sortit précipitamment, pour ne pas être oubliée. Ne sachant pas où ils allaient, elle suivit, à la traine, la petite procession, menée par Kyoshi Rei.

Ils finirent par arriver dans un village que l’enfant n’avait jamais vu. En même temps, elle n’était jamais sortit de chez elle. Là, des gens, beaucoup trop pour la timide, qui rougit et baissa la tête, tentant de se faire oublier alors qu’on les regardait. Sans doute certains avaient eut connaissance des pouvoirs de son clan, sinon elle ne savait pas comment expliquer les regards en coin qui coulaient sur eux. Il fut décidé, après une discussion entre le peuple de la ville et Rei que le clan pourrait s’installer ici. Et il devient Kazekage. Hakai sentit qu’une nouvelle ère soufflait pour les siens. Elle souhaitait de tout cœur que rien ne puisse venir entacher la joie de son père. Joie qu’elle lisait dans son regard, seule chose qui ne restait pas impassible chez lui…

Il y a cinq ans, au manoir Ketsueki…

Hakai sentait que quelque chose se préparait. Elle ne saurait mettre le doigt sur le pourquoi du comment, mais elle savait que quelque chose allait changer sa vie. D’où lui venait cette impression ? Les personnes qui lui enseignaient l’art du combat et des techniques ninjas commencèrent à la délaisser. Celui lui fit bizarre au début, mais rien de très inquiétant. Avant qu’un matin, alors qu’elle se présentait à son entrainement, personne ne vint. Elle attendit un moment, assouplissant ses muscles, dérouillant son corps après une bonne nuit de sommeil, sans que quiconque ne fasse son apparition. Il faut bien avouer qu’elle le prit assez mal. Surtout à quinze ans, quand on est en pleine crise existentiel sur notre rôle dans le monde, sur notre futur incertain et tant d’autre chose. Pour la jeune femme, ses entraînements étaient un dû du clan et non pas un cadeau. Par la génétique, elle avait prouvée faire partie du groupe, il était naturelle qu’elle pense qu’il était du devoir des siens de la former. Alors se retrouver seule et sans personne pour la guider fit peur à l’adolescente.

Remontant dans sa chambre, alors que le milieu d’après midi approchait, et après avoir passé la moitié de la journée à courir sous le soleil de plomb de Suna, Hakai luttait intérieurement. Elle avait enfin prit conscience de la dangerosité d’Aka et du fait qu’elle refusait de devenir comme ça. Personne ne pourrait la forcer à devenir une tueuse compulsif comme se que semblait être ce parasite qui habitait son esprit. Mais comme tout nuisible, elle comptait bien s’en débarrasser. Depuis l’arrivée des Ketsueki dans le village, elle avait apprit bien plus que toutes ses années dans l’ancien repère de sa famille. Elle avait grandit, elle avait vu une infime partie du monde et comptait bien en apprendre plus. La vie n’était pas ce qu’elle avait cru au contacte de son père. Elle avait bien comprit que les siens étaient tous des êtres nombrilistes, intéressé par le profit et ne faisait rien sans avoir un but caché. Elle se sentait différente d’eux, mais l’était-elle réellement ? Elle n’en savait encore rien. Après tout, elle ne voulait pas non plus reprendre sa place de mouton noir des siens…

La jeune femme lisait un traité ninja trouvé dans la bibliothèque du manoir, assisse à son bureau, quand quelque chose lui fit redresser la tête. Le silence qui régnait d’un coup n’avait rien de normal. Surtout pas lorsque l’on était une famille comme la sienne. Les défis, combats, disputes et autres étaient légions ici. Sans doute à cause de la soif de sang. Elle avait apprit, il y a peu, que cette envie de sang quasi constante ne la quitterait jamais. Plus elle grandissait et plus elle se battait contre Aka, qui n’était rien d’autre que la personnification même de cette soif. Elle y avait beaucoup réfléchit, beaucoup méditer pour comprendre qui elle était et pourquoi elle était là. Elle se rappelait que son apparition avait eut le jour où elle avait faillit tuer Nya. Quand elle avait été en danger la première fois. Ce qui signifiait, selon Hakai, qu’elle refusait de devenir un monstre assoiffé de sang. Quand bien même l’adolescente voulait faire partie des siens, elle ne pouvait accepter complètement ce que cela impliquait, d’où ma scission de son âme…. Enfin, selon elle et de façon non objective.

Sa porte s’ouvrit à la volée et des personnes encapuchonnées entrèrent dans sa chambre, acculant la jeune femme à son bureau. Elle se débattit, sentant la rage monter en elle, sentant Aka se faire de plus en plus présente dans son crâne. Subissant une oppression physique et une mentale, elle cria un bon coup et commença à se débattre comme une petite furie, blessant sans honte, tentant de tuer alors même qu’elle haïssait ça. Mais elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait combattre sur deux fronts en même temps. Elle devait céder. Et hors de question que se soit à Aka. Elle voulait rester maîtresse de son esprit. A défaut de rester celle de son corps qui fut forcée de suivre ses assaillants.

Alors qu’on lui couvrait les yeux, pour l’empêcher de pouvoir repérer où on l’emmenait, la jeune femme fit appel à tout con calme et toute sa concentration pour emmagasiner un maximum d’information sur le trajet. Connaissant le domaine de son clan par cœur, elle n’eut aucun mal au début, ils allaient dans le jardin, passant même par le petit pont pour aller dans… Le petit bois planté par les siens. Bois qui tenait tant bien que mal dans ce climat inadapté pour lui malgré le ruisseau artificiel qui le traversait. C’est là qu’elle perdit la route. Elle ne s’était jamais réellement aventurée aussi loin, détestant un peu ne pas être en un terrain où elle pouvait voir rapidement qui arrivait. Elle compta deux cent soixante trois pas avant qu’ils e s’arrêtent. Un bruit retentit autour d’elle et on la poussa pour lui signifier d’avancer de nouveau. Alors l’odeur changea. L’air n’était plus sec aux fragrances boisées mais sentait la terre et se rafraîchissait. Un escalier se présenta et Hakai fut forcée de le descendre, toujours encadrée par ses geôliers. Elle tenta de compter mais perdit rapidement le fil, ses sens ayant capté quelque chose de nouveau.

Un battement lent, lointain et régulier se faisait entendre. Alors qu’elle se concentrait dessus, ses battements de cœur entrèrent en rythme, pulsant à chaque coup porté sur… Elle eu un doute quant un l’instrument. Aka choisit ce moment pour tenter une nouvelle offensive pour prendre le contrôle du corps. Tentative qui faillit réussi quand un de ses autres sens fut brutalement mit à contribution. L’odorat. Elle reconnaîtrait cette odeur métallique entre mille. Le sang. L’air empestait délicieusement le sang. L’adolescente entrouvrit les lèvres, haletant un peu alors que des perles de sueurs glissèrent paresseusement le long de ses tempes. Le combat devenait de plus en plus acharné. S’il n’avait rien de réellement physique, la pression ressentit par Hakai était de plus en plus forte. Les conditions semblaient se réunir pour que sa soif de sang soit mise à rude épreuve.

* Dégage ! Je ne te laisserais pas me forcer encore une fois. Je refuse d’être ton jouet !*

*Ohhh… ? Pauvre petite chose si fragile. Tu es une Ketsueki. Arrête de fuir et assume ce que tu es. Tu aimes quand je tue ! Tu prends ton pied autant que moi !*

* Va te faire foutre !*

Hakai regretta de ne pas avoir sa drogue pour la faire taire. Si seulement elle pouvait, là maintenant, en prendre, elle ferait taire la sorcière qui habitait dans son crâne. Elle en rêvait. Tellement. Le rire sardonique d’Aka explosa dans son crâne, mettant ses nerfs encore plus à l’épreuve que ce que son enlèvement l’avait déjà mise. Tentant de refouler sa folie dans un coin de son crâne, une douce mélopée s’ajouta au coup répétitif qu’elle entendait depuis quelques minutes déjà. Un chant bas, grave, comme une prière. Plus elle avançait et plus le bruit la prenait, ses pas se claquèrent, au même titre que son cœur plus tôt.

Ce ne fut que lorsqu’elle s’arrêta, son être vibrant au rythme de la symphonie lugubre qui résonnait qu’elle faillit se laisser allez, lâcher prise. Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle avait commencée à fredonner les paroles, répétées en boucle. Elle venait de tomber corps et âme dans cet infernal univers sanglant et malsain. Elle succombait lentement, son corps balançant d’avant en arrière, comme mu par une volonté propre, sans qu’Aka ou Hakai ne soit au commande. Puis d’un coup, tout s’arrêta. Elle, la musique, le chant. Seules les respirations rauques, presque menaçantes des personnes présentes retentirent. On lui retira enfin ce qui entravait sa vue, la lumière faiblarde l’éblouissant un peu, elle mit quelques secondes à retrouver une vision net. Autour d’elle, des dizaines de personnes, qu’elle connaissait depuis toujours. Son clan. Elle se trouvait dans une caverne souterraine, sculptée à même la roche qui servait de fondation au village. Des centaines de bougies éclairaient l’endroit, d’une lueur vacillante, donnant un aspect glauque à tout ce qui s’y trouvait. Notamment l’immense idole de Jashin qui trônait face à elle. Hakai fronça légèrement les sourcils, ses yeux parcourant la pièce à la recherche de la source de cette odeur de métal. Ne trouvant rien aux alentours, elle baissa les yeux et comprit pourquoi on l’avait arrêtée là précisément.

Sous ses pieds se trouvait un immense pentagramme, fait de sang. Elle ne chercha pas à savoir si c’était celui des membres du clan ou d’une victime égorgée pour l’occasion, mais cela la mit un peu mal. Les fourberies d’Aka dans son crâne reprirent de plus belle, forçant la petite ninja à serrer des dents. Elle haïssait cette part d’elle. Mais comment pouvait-elle nier se qu’elle éprouvait en cet instant ? Un mouvement sur sa gauche lui fit tourner la tête, lui faisant momentanément perdre le fil de ses pensées. Son père s’approchait d’elle, prenant garde à rester hors du pentacle. Il la regarda, profondément, comme s’il lui demandait silencieusement de ne pas lui faire honte en cet instant si cruciale. Ils s’étaient à peine reparlé depuis sa tentative avortée d’invocation, son père ne la voyant vraiment plus comme son enfant. Et elle ne le voyait plus comme son père.

-Aujourd’hui, Jashin décidera si tu es digne d’être une de ses protégées ou non. Tu vas devenir une adulte. Prends la dague devant toi, jure fidélité et allégeance en versant son sang, en offrande à notre dieu. Après seulement, tu seras une véritable Ketsueki.

L’adolescente du blêmir un peu aux paroles de son paternel car il lui lança un regard dur. Le silence revint et elle ne put qu’hocher la tête. Elle vit six tambours, trois de chaque côtés, commencé à résonner à nouveau des coups des musiciens. Lent, froid et malsain. La musique s’éleva doucement, suivit de peu par la prière en l’honneur à Jashin, prononcée par tout un chacun. Les mots qu’elle devait dire en offrant son corps et son âme au service du dieu protecteur de son clan.

La tension grimpa dans le corps rigide de l’adolescente. Elle avait peur, elle ne pouvait pas le cacher. Si ceux qui avait passé cette initiation devait avoir eut l’air fière, elle était terrifiée. Elle fit tout pour ne pas le cacher, mais elle remarqua le léger tremblement de sa main quand elle prit la dague. Ouvrant la bouche, elle commença à psalmodier avec les autres, sa voix s’élevant par-dessus celles des membres de son clan, plus douce, plus clair, plus pure. Pas plus belle, mais simplement vierge de toute corruption, le monde n’ayant pas encore eut le temps de planter en elle les graines des maux dont celui-ci regorgeait. La tension devint palpable au moment ou Halai s’approcha de Jashin, dévoilant non pas son bras, comme son père s’y attendait surement, mais son torse. Son buste encore plat de toutes formes sensuelles, sa poitrine inexistante bandée, la petite Ketsueki approcha la dague, la tension en elle grimpant un peu plus. Et si Jashin la reniait là, aux yeux de tout le clan… ? Elle refusait d’y penser, mais Aka se fit une joie de la provoquer ainsi. Secouant la tête, la résolution se lit dans le regard carmin de l’enfant. Elle ne fuirait pas. Elle ne raterait pas.

Pour la deuxième fois de sa vie, elle sentit la morsure de l’acier sur sa chair encore trop tendre. Elle serra les dents et s’entailla juste entre le cœur et le cou. Là où sa peau était diablement fine. Elle se pencha en avant, posant ses mains de part et d’autre de l’idole pour se pas tomber et laissa son fluide vitale quitter son corps. Elle récita une fois encore la prière, le rythme s’accélérant alors que le pentagramme ce mit à luire de façon lugubre. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait en cet instant, ni même des répercutions sur son avenir. Toujours est-il que le rythme alla de plus en plus vite, jusqu’à exploser d’un coup avant que le silence ne revienne. Les bougies vacillèrent comme si une bourrasque de vent était entrée alors que le dessin au sol avait ternis, séchant presque d’un coup. Alors trucage pour rendre la cérémonie plus flippante ou réalité, elle ne savait pas. Mais quand elle se redressa, son père la regardait avec respect pour la première fois de sa vie. Elle était une Ketsueki à part entière désormais…

Il y a un ans, au village de Suna…

Le fait de faire partie d’un clan en déclin et dont l’honneur est sans cesse remit en doute pour les erreurs de ses prédécesseurs avait tendance à donner envie à Hakai de changer de nom. Mais elle ne le fit pas. Pourquoi ? Parce qu’elle voulait prouver au monde que Ketsueki n’était pas obligatoirement synonyme de massacre, de haine et de trahison. Si elle n’aimait pas son clan, c’était sans doute à cause de tout ce qu’elle, et d’autres, avait subit à cause de lui. Une enfance plus que solitaire, un culte pour un prétendu dieu proche du fanatisme, avec des cérémonies qui ressemblait bien trop à des rites sataniques et une envie de sang constante, ne lui laissant aucun répit.

Il y a peut, la comtesse Yami était partit, tout simplement. Avec la majorité du clan. Dont son propre père qui l’avait laissée seule. Elle avait eut le choix en fait. Mais elle avait décidé d’arrêter de croire en la mort et le sang, choisissant une voie bien différente. Depuis quelques années maintenant, elle lisait des traités de médecine, des livres d’anatomies sur le fonctionnement du corps et du chakra. Elle rêvait de devenir infirmière ou ninja médecin. Oh elle n’était pas dupe et savait pertinemment qu’elle n’avait que peu de chance d’être acceptée compte tenu de l’histoire de son clan et du lien entre celui-ci et le kazekage traître. Sans compter la trahison du clan envers Suna. Enfin, à ses yeux, c’était une trahison. Retourner ainsi sa veste et partir en abandonnant l’endroit qui vous avaient accepté était tout bonnement impensable pour la jeune femme. Alors, préférant se mettre sa famille à dos, elle était restée. Comme d’autres. Mais il n’était qu’une infime minorité, un détail.

A vrai dire, elle n’avait pas vu venir cette séparation aussi soudaine que brutale. Il faut avouer qu’elle se tenait loin des affaires du clan, essayant de s’extirper du carcan sectaire dans lequel sa naissance l’avait plongée, elle avait tenté de s’en sortir seule, de vivre par ses propres moyens, sans suivre les préceptes de Jashin. Et elle en avait souffert. Elle avait réussit à se faire des amis fut un temps. Deux jeunes femmes de son âge, à l’époque, qu’elle avait tué. Ou plutôt qu’Aka avait tuée a cause de sa propre négligence. Sans une dose constante de drogue dans son organisme, son double maléfique avait reprit des forces et avait fait un carnage, pour ce venger. Depuis, Hakai se droguait à plus forte dose, obligée sans quoi Aka ne ratait pas l’occasion de lui faire vivre un enfer. Mais c’était une solution à double tranchant. Elle était devenue, à dix-neuf ans, elle était devenue une droguée. Sans compter les crises d’Aka quand elle tombait en rade, elle subissait aussi dorénavant les crises de manques. Quoi de mieux pour commencer sa vie professionnel qu’être une Ketsueki avec une entité sanguine dans le crâne et accro à la drogue pour essayer de rester stable ?

Elle avait pleinement conscience que la drogue n’était qu’une solution temporaire, mais elle était incapable de faire face à sa véritable nature, préférant la fuir et la faire taire au fond de son être. Elle avait entendu des légendes sur des démons enfermés dans le corps d’humains et les crises que ceux-ci pouvait avoir si le sceaux se rompait. Elle se sentait étrangement proche d’eux par moment. Chose ironique si l’on se rappel qu’Aka n’est qu’une création de son inconscient pour avoir quelqu’un ou quelque chose à blâmer quand elle ne se contrôle plus. En tout cas, une chose était clair : plus elle fuyait sa nature, plus Aka prenait en force. Et quoi de plus normal de fuir ce que l’on est quand on vous regarder de travers en ville ? Quand des messes basses sont chuchotées sur votre passage ? Quand on vous voit, on ne voit que les erreurs du passée sans même chercher à vous connaître ? Que l’on vous blâme alors que vous n’avait rien fait, simplement parce que vous êtes une personne avec un nom salit par les vôtres ?

Hakai lança son poing en avant, l’écrasant avec force contre le sac de sable qui pendait devant elle. La jeune femme se défoulait. Elle était une des dernières à vivre encore au manoir, non pas par envie, mais parce qu’elle n’avait pas les moyens d’aller ailleurs. Ce qui l’énervait d’autant plus qu’elle ne souhaitait pas rester ici. Et qu’elle refusait de demander de l’aider à un membre du clan. Elle ne pouvait pas. Par fierté ? Non, mais pour se prouver à elle-même qu’elle était capable d’être une personne à part entière et non pas une extension de ce qi restait de son clan. Un autre coup partit, accompagné d’un cri de colère. Et ainsi de suite, durant plusieurs minutes. Elle haïssait tant être née dans ce clan de fou. Elle ne savait rien de sa mère, elle n’en saurait sans doute jamais rien en fait. Et cela aussi l’énervait. Enfin, elle prenait les paroles de son père comme étant l’unique vérité. Mais s’il lui avait mentit, une fois de plus ? Si sa mère n’était pas morte ? Si celle-ci n’était pas un traitre, mais une personne qui avait voulu la sauver ? La rage l’emporta et la jeune femme se fit mal, se brisant le poignet en frappant de la mauvaise manière. Alors que la douleur lui faisait réaliser que maintenant, elle ne saurait jamais la vérité, des larmes perlèrent au coin de ses magnifiques yeux carmin. Elle renifla, refusant de sombrer dans la tristesse. Elle devait désormais ne compter que sur ses capacités pour survivre. Elle n’allait pas prendre le risque de vouloir travailler avec des enfants, ses crises survenant un peu à la moindre faiblesse mentale, elle voulait éviter ça à tout prit.

Elle avait déjà pensé, plus d’une fois, à partir elle aussi, seule. Quitter le village, quitter le monde humain pour allez vivre en Hermite. Ainsi, elle était persuadée de faire du mal à personne. Elle gardait cette option dans un coin de sa tête, ne perdant pas de vu son objectif : prouver que tout les Ketsueki n’était pas des monstres, bannir définitivement Aka de son être et vivre une vie normale. Enfin aussi normale que pouvait l’être la vie dans une monde pareil…

La jeune femme délaissa le sac de frappe et prit la bouteille d’eau en grimpant les marches la menant à sa chambre, elle allait prendre une douche puis irait lire de nouveau. Elle voulait connaître le corps humain et le fonctionnement du chakra sur le bout des doigts. Elle ne pouvait qu’y arriver pour réussir ce qu’elle avait en tête. Mais cela prendrait beaucoup de temps… Et elle en avait pour le moment.

Il y a deux heures, au village de Suna…

Hakai déambulait dans les rues de la ville, elle avait trouvé un petit boulot, ne demandant aucune capacité ninja, aucun pouvoir. Non, simplement servir les clients dans un restaurant. Alors certes, ce n’était peut être pas la chose la plus glorieuse à faire, mais elle se sentait bien là-bas. De plus, le personnel avec qui elle travaillait ne la jugeait pas. Ou pas trop. On l’évitait encore quand quelqu’un se blessait et saignait, mais rien de bien méchant. Si elle n’arrivait à allez vers les gens pour devenir une amie, elle avait désormais des gens qui comptaient sur elle, c’était tout ce qui lui importait.

C’est donc tout sourire que la jeune femme rentrait chez elle. Elle habitait toujours au manoir, mettant de côté sa paie pour pouvoir se trouver une maison. Elle aimait rentrer tard après le boulot, elle aimait voir les gens heureux dans la rue. Et elle aimait faire un crocher par une rue bien particulière. Celle dans laquelle vivait un chat qu’elle adorait. Seul être qui e la fuyait pas en ce bas monde. Elle ne l’avait jamais ramené chez elle, par peur sans doute, mais elle s’en occupait come si c’était le sien.

Si vous voulez connaître la suite de ses problèmes, voir comment elle va s’en sortir, suivez-moi… Allons ensemble découvrir l’avenir de la petite Ketsueki qui rêve d’un monde sans violence…

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Récapitulatif RPs

"Ce que je fais ne définie pas ce que je suis"

RPs en cours





-Rencontre entre regard carmin --> Omura Kuzushi



RPs Terminés





Liste Rp terminé



RPs Suspendus





Liste RP suspendu



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