- Boku No hero Academia -

Parce que juste c'est la relève du shonen comme on les aimes, je vais pas vous spoilez, ni rien, c'est juste une histoire de super-héros extrêmement badass !

- l'anime et le manga sont de très bonne qualité. Malheureusement l'anime n'a qu'une saison, mais c'est une très bonne dose d'animation de qualité !

Il n'y a personnellement qu'un seul mangas que je supplie chacun d'aller lire, pas que c'est le seul que j'aime, mais que ce mangas est pour moi pas un mangas, mais une véritable mythologie à élever au même rang que les œuvres d' Homère (non pas Simpson commencez pas) ou des plus grand chef d’œuvres de la littérature. Oui oui j'ose aller jusque-là.

Je vais résumer assez facilement la chose en citant le mangas lui-même : "Un tel paysage devrait être baigné seulement d’horreur. Et pourtant, il ressemblait à un tableau d’une beauté sans égale. Nous nous trouvions alors pour de vrai, au milieu d’un conte légendaire " (Sonia, tome 22)

Je cite : Berserk

Berserk c'est l'oeuvre d'une vie, celle de Kentaro Miura, un perfectionniste de l'extrême, et il suffit de regarder le dessin, la beauté graphique de l'oeuvre qualitativement croissante au file des tomes ou la justesse des dialogues, la profondeur d'un scénario qui retourne le cerveau avec simplicité pour en être convaincu. Sans blague, j'avais l'impression parfois de revoir les gravures de "Le Purgatoire" tellement c'est travaillé.

Berserk, vous aurez beau le lire et le relire encore et encore, vous aurez toujours le sentiment que quelque chose vous échappe, qu'il y a un message à entendre, une subtilité que vous ne saisissez pas et cela pourrait bien tourner autant à l'obsession qu'à des orgasmes de fan boy comme vous n'en n'aviez pas eu depuis dragon ball ou Saint seya (merci les trentenaires).

Si aujourd'hui le manga se popularise grâce aux divers films et séries ou jeux vidéos récemment sortit il n'en aura pas toujours été ainsi et les fans de Berserk peinaient à faire découvrir cette oeuvre, parce que comme nous tous, chacun s'arrêtait au tome 2 ou 3 en se disant "mouais ça va mais bon, pas de quoi casser trois pattes à un canard" et pour reprendre un critique de youtube qui résume tout ce que ceux qui ont dépassé ces tomes ont ressentit, "j'étais vraiment qu'un jeune connard". Car quand on arrive à l'arc le plus connu qui est l'âge d'or, une seule réponse s'impose, WTF ?

C'est très très difficile de parler de ce manga sans spoiler, alors je ferais au mieux... Le premier conseil que je donne, si vous avez moins de 16 ans, ne lisez pas, ce manga est réellement traumatisant, ce n'est pas de l'horreur pour de l'horreur, une sorte de sur-enchère d’hémoglobine, c'est un regard au fond de l'abyme, une exploration de la noirceur humaine dans tout ce qu'elle a de plus horrible, encore il y a peu j'ai appris d'un membre que l'un des passages est directement inspiré d'une histoire réelle du moyen-âge, et quand j'ai apprit ça, ça m'a encore plus choqué (j'en dirais pas plus). Berserk n'est pas seulement terrifiant visuellement, il est terrifiant psychologiquement et un esprit sensible serait rapidement dépassé par ce qu'il lit et voit. Vous croyez que j'exagère ? Si la scène de l'éclipse des films vous a paru monstrueuse, attendez de voir la version mangas...
La sexualité, les traumatismes de l'enfance y tiennent une place prépondérantes, mais ne servent qu'à ajouter à la qualité du scénario, quand aux combats... Les batailles sont plus réalistes qu'un film américain block buster, et ce n'est pas un combat tout gentil narutotesque ou Dbzesque, pas sur-enchère de puissance, pas de pouvoir de l'amitié, les combats sont simplement à chaque fois un nouveau traumatisme pour le héros, il n'y a aucune notion d'héroïsme, aucun manichéisme, ce n'est pas l'histoire d'un gentil et d'un méchant, c'est l'histoire d'un homme qui survit et d'un autre qui poursuit son rêve qu'importe le prix.

Berserk tisse la toile d’un monde d’horreur et de violence qui se déploie au cœur d’un univers imaginaire, évoquant l’Europe médiévale. Cet espace inquiétant est le théâtre de drames d’autant plus dérangeants qu’ils paraissent vraisemblables, aussi insoutenables soient-ils (et croyez-moi c'est parfois tellement insoutenable que vous aurez peur de tourner la page). Pourtant l’auteur n’y décrit pas une page du passé historique, mais nous invite à naviguer dans un univers de dark fantasy, suivant des personnages pris au piège du cauchemar de la causalité du monde.

Voilà, je peux pas en dire plus, parce que ça spoilerait, mais vous pouvez me croire, vous me haïrez de vous avoir fait découvrir ce manga, alors que vous l'aimerez tout autant.

Je seconde Snow. Berserk est le manga et l'anime que j'ai adoré par dessus tous les autres. Les films sont vraiment biens fait aussi, bien qu'ils récapitulent la première partie de l'anime. Je te les conseils fortement. Aussi, âme sensibles s'abstenir. C'est trash...ça le devient de plus en plus à mesure que les épisodes/chapitres avancent. Certaines scènes/passages peuvent être très troublants, mais ça vient avec l'histoire et Berserk ne serait pas Berserk sans ces passages démentiels là.

Un must.

Evangelion est un exemple marquant de deconstruction du manga, et a été conçu pour ce but précis. Si vous trouvez chelou le fait qu'on mette des enfants dans des robots pour sauver le monde, pour plusieurs raisons dont mentales, vous devriez y jeter un coup d'oeil. Alors je vous suggère la dernière version qui est pas mal, l'anime historique ayant perdu en qualité vers sa fin.

One Punch Man est aussi dans la deconstruction du genre, mais sur un thème plus gai et plus drôle, se moquant des combats à rallonge des shonens, et de ces méchants bien bizarres à la japonaise. Si vous avez pas encore vu ce manga, je pense que c'est un truc très appréciable.

Sur un thème un peu plus subjectif : Samurai Champloo est un manga de bonne qualité, j'aime bien les personnages, j'aime bien toutes les scènes de combats, et le dessin est pas mal. Le scénar est pas génial à mon avis mais on va pas se plaindre, c'est pas nul.