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 Les rescapés du bon vieux temps

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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyDim 2 Oct 2016 - 12:06

Natsuki ne pouvait pas vraiment dire que son séjour sur l'Île de la Cendre fut positif, dans la mesure où il n'en attendait déjà rien de positif en y allant. Il avait simplement ressenti le besoin d'y aller, et faire face à ce qu'il y avait fait quelques années plus tôt, chose qu'il ne s'était pas accordé la première fois, faute d'en voir la nécessité. Mais la situation avait changé depuis. Depuis qu'il était '' guérit '', et libre de mener à nouveau une existence '' normale '', sans le poids de sa malédiction pour le couler au fin fond des abysses, prêtes à l'engloutir quand il aurait été épuisé de se battre dans une lutte perdu d'avance.

Ceci dit, tout n'avait pas été négatif non plus. Aussi insolite que ce fut, il eu aussi l'occasion lors de son voyage de rencontrer Kaguya Milly, une jeune femme à la personnalité très changeante, et accessoirement en assez peu bons termes avec Konoha. L'intérêt n'en était toutefois pas là, puisque tant que la Kaguya restait hors des frontières du Pays du Feu, elle n'était pas à considérer comme une individu dont il était nécessaire de se soucier. Non, le point clef de leur rencontre avait été que Natsuki l'avait découverte alors qu'elle venait tout juste de se faire parasiter par une entité immatérielle bien singulière. Bien que totalement différent à sa propre situation, le Nara tatoué n'avait pas pu s'empêcher de faire des liens entre ce qu'il avait vécu en tant que monstre, et ce que la jeune femme allait probablement traverser aussi dans l'avenir. Pitié, ou volonté d'offrir une chance similaire à celle qu'Oniri lui avait donné, l'un dans l'autre Natsuki avait proposé à la Milly de l'aider à se débarrasser de la chose qui s'était insinuée dans son corps, ou à défaut, lui donner les armes pour se défendre contre.

Deux faits avaient pourtant tempéré son excès de zèle malvenu. Le premier avait été que Milly s'intéressait davantage à l'injustice que Konoha lui avait infligé – en plus d'avoir mal comprit l'avertissement qui lui avait été fait par les deux courriers venu délivrer le message de Miko – que la situation délicate dans laquelle elle se trouvait. Il supposait que c'était surtout parce qu'elle ne la réalisait pas encore. En second, et non des moindre, il y avait aussi dans l'équation le tempérament de feu de la Kaguya, qui passait sans cesse d'un '' on peut devenir ami '' à '' y'a rien à espérer entre venant de quelqu'un comme toi. '' Au bout du deuxième aller-retour, Natsuki avait décroché, et réalisant qu'il se permettait un peu de familiarités avec une assimilée-criminelle, et avait décidé de trancher le peu qu'il avait tissé malgré lui.

De cette entrevue de plusieurs jours résulta deux points. Le premier, et le plus important, était que Natsuki avait obtenu contre son assistance l'engagement de Milly en tant que cheffe des Kaguya qu'aucun membre de son clan de devrait s'engager militairement contre le Pays du Feu et ses voisins. Le deuxième était le doute qu'avait insinué la jeune femme en lui par rapport au jugement de Konoha envers elle. Elle semblait beaucoup trop impulsive pour arriver à mentir ou à lui construire un plan retors de la sorte. Il n'écartait bien sûr pas que, comme pour le quart de ce qu'il lui avait dit, elle avait tout comprit de travers – à moins qu'ils s'étaient tous mal exprimés ? L'un dans l'autre, il avait décidé de mener sa petite enquête personnelle sur l'incident, et celle-ci commençait avec les témoins directes, qui se trouvaient être entre autre Satochi.

Ce membre du clan Rakuzan avait fait sa fierté dans le passé en tant qu'étudiant de Matsudaï, et continuait à ce jour de faire celle de son Village et sa famille en tant que Shinobi. En lui, Natsuki avait une totale confiance, aussi il savait qu'il pouvait se limiter à lui seul pour lui poser quelques questions. Même si, avant tout, cette enquête était surtout un prétexte pour reprendre contact avec son ancien étudiant. Depuis qu'il avait quitté Matsudaï, car assez mature pour expérimenté le monde sans filet, Natsuki l'avait perdu de vue, et si ce n'était pour de rares missions, chacun vivait de son côté.

L'occasion se présentant donc d'elle-même, le Nara tatoué avait invité Satochi pour prendre le repas de midi avec lui dans son restaurant, le Septième Ciel, histoire de discuter un peu du bon vieux temps, et de prendre quelques nouvelles plus fraîches que celles qu'il lisait dans les rapports. Et peut-être éventuellement, entre le fromage et le dessert, lui glisser le sujet de Kaguya Milly.

Ce dernier ne pressait pas vraiment, de toute façon.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyDim 2 Oct 2016 - 12:51


Satochi était accablé par les dossiers confidentiels de l'ANBU, lorsqu'il reçu un message cette matinée-là. Ce message venait de la part de Natsuki, ancien Sensei du désormais Chef de l'ANBU et sans doute ce qu'on pouvait le plus qualifier de mentor.
Le Rakuzan avait énormément appris durant toute la période au sein de Matsudai. Une période constructive qui lui avait donné la possibilité de bien s'en sortir une fois lâché dans le vaste monde. Les accroches avec Kumo étant à mettre à part. Mais ce n'était pas vraiment le sujet ici.

Le Nara tatoué l'invitait à déjeuner dans son restaurant le midi même. Observant la pile de dossiers du coin de l'œil et le message d'invitation de l'autre. Il trancha sans trop de difficulté.


*- Me détendre ne me fera pas trop de mal ... et puis ces dossiers ne vont pas disparaître pendant la pause déjeuner.* ... Nodeshi, tu peux prendre une pause, j'aurais besoin de toi pour me remplacer plus tard. J'ai un repas avec Natsuki


Il s'empressa donc de rédiger une réponse rapide qu'il fit envoyer ensuite au Nara par Nodeshi, son assistant en chef au sein des forces spéciales. Il avait une totale confiance en lui et lui confiait sans crainte la paperasse. Satochi replongea ensuite dans son travail afin d'en dégrossir la quantité.
Presque deux heures passèrent lorsque l'heure de la pause repas arriva. Quittant son bureau situé au QG de l'ANBU, il fit marche en direction du Septième Ciel, le restaurant dont Natsuki était devenu le propriétaire, il y avait de cela un certain temps.

Sato' profita de ce court instant à la surface pour observer la vie Konohajine et apprécia cette atmosphère sereine qui subsistait toujours malgré les tension évidentes avec Suna.
Si les villageois étaient en paix, cela signifiait simplement que les Shinobis de la feuille faisaient un excellent travail.

Après plusieurs minutes de marche, il arriva finalement devant de bâtiment. Une délicieuse odeur de nourriture s'y dégageait, ce qui laissait entrevoir un repas d'une qualité tout à fait exceptionnelle.
Sans tarder, il rentra dans le restaurant et apprécia dans un premier temps la décoration des lieux. C'était la première fois qu'il venait ici, les missions qu'il avait réalisées lors des deux dernières années l'avaient bien souvent tenu éloigné de Konoha, surtout la dernière au sein du Chûmon.
Une mission qui faisait sa fierté même si elle l'avait tenu éloigné du village, de sa famille et de ses amis pendant de longs mois.

Le Rakuzan balaya alors la pièce principale du regard pressé de retrouver son mentor qu'il n'avait plus la chance de côtoyer aussi longtemps qu'auparavant. Il se demandait de quoi les deux hommes allaient-ils pouvoir parler après tout ce temps. Le passé serait sûrement évoqué, après tout, c'était un repas de retrouvailles, mais il y avait aussi de bonne chance pour que les événements à venir face à Suna soit également sujet à discussion.
Le Nara étant désormais le bras-droit de l'Hachidaime. Satochi avait l'occasion de pouvoir discuter avec la deuxième figure importante du village. Il faisait nul doute que ce moment allait comme par le passé être constructif. Qui sait ? Des idées de protection du village prendrait peut-être racine ici, lors de ce repas.
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Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyLun 3 Oct 2016 - 19:04

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« Bonjour. Vous êtes Mr. Rakuzan Satochi je présume ? »

A chaque fois qu'un client entrait dans le restaurant, un serveur se détachait de son service pour l'accueillir, et le conduire à une table libre. Aujourd'hui, car il avait été prévenu, ce fut Reiji qui aborda le chef des Rakuzan avec une inclinaison respectueuse du buste. Superviseur des serveurs et du service en salle, Reiji portait un uniforme légèrement différent des autres serveurs, lequel était dépourvu des teintes orangé de ses homologues. Son air sévère était la première chose qui se remarquait chez lui, accentué par un regard perçant au travers de ses lunettes faites d'argent. Pour autant, son timbre rendait sa voix agréable à l'oreille – ou semblable à des couteaux acérés en fonction de la situation -, et sa coiffure platine courte était à l'image de son professionnalisme : impeccable sous toutes les coutures. Au premier abord, il ne serait pas forcément le genre que l'on souhaiterait avoir pour ami, mais en tant qu'employé ou responsable de soi le temps d'un dîner, assurément.


« Natsuki vous attend à l'une des tables du fond. Veuillez me suivre je vous prie, je vais vous y conduire. »


Si le restaurant comptait une très grande salle, celle-ci était inégalement divisée en deux par d'élégants murets décorés de barrières et parfaitement intégrés au style de l'établissement. Cela offrait aux clients désireux d'un peu de tranquillité pour manger une dizaine de tables légèrement à l'écart. Et c'était à l'une d'entre elles que Satochi fut amené par Reiji.


« Satochi, te voici ! Bonjour à toi. »
le salua Natsuki en tirant sa chaise pour se lever et lui serrer la main. « Merci de l'avoir conduit Reiji. »

Le superviseur s'inclina légèrement avec respect, puis prit congé après avoir déposé la carte des menus sur la table.


« Je suis content que tu ais réussi à te dégager un peu de temps pour venir manger avec moi. »
avoua Natsuki en reprenant place. « Nous avons tous deux tellement évolué dans la hiérarchie qu'il devient difficile pour nous de nous trouver un moment sans être tenu par les responsabilités qui nous incombent. Moi qui pensait avoir vu le bout depuis que j'ai été promu au grade le plus élevé de soldat de terrain, je dois dire que ma promotion au rang de Bras Droit du Hokage ne m'a jamais donné autant tort. Heureusement que Mizuki a gardé les bonnes habitudes du temps où elle occupait mon poste actuel, sinon je vois mal comment je m'en sortirai. Le travail n'est pas forcément compliqué, mais c'est long et fastidieux. »

Il haussa faiblement les épaules.


« J'imagine que tu sais plus ou moins de quoi je parle, vu que tu n'es ni plus ni moins que le chef de l'unité des ANBU en plus de celui de ton clan. Cela va, tu arrives à t'en sortir en jonglant avec toutes ces casquettes ? »


Les clones étaient des alternatives assez moyennes pour assurer plusieurs tâches en même temps – ou la même -, dans la mesure où la fatigue mentale accumulée se répercutaient irrémédiablement sur le créateur. Le tiroir de gauche du bureau du Hokage par exemple n'était qu'une solution d'urgence.


« Enfin, ne parlons pas trop de travail. Il nous empêche déjà bien assez de se voir en dehors de notre carrière, ce n'est pas pour en plus qu'il s'invite à notre table. Alors dis-moi, qu'est-ce que tu deviens ? J'ai connaissance de tes faits d'armes via des rapports, mais ils ne me mentionnent pas le reste. Ton train de vie correspond à l'idée que tu t'en faisais à l'époque, quand tu as intégré mon équipe ? »


L'on avait en général tous des idées préconçues sur les choses de la vie, et la réalité se faisait régulièrement un plaisir de les briser lorsqu'elles étaient un peu trop idéalisées. Satochi l'avait déjà goûté avec le Village de Kumo, si ce n'était avant. Pour Natsuki, cela remontait à ses six ans, quand il avait découvert que la Déesse Verte du 24 décembre était une histoire montée de toute pièce, et non une réalité. L'existence de Miko n'avait pas vraiment consolé son âme d'enfant bien des années plus tard...


« Je t'invite à commander ce qu'il te plait. »
lui indiqua Natsuki en désignant le menu devant Satochi. « Si tu attends sur moi pour l'ouvrir, tu seras encore là ce soir : je le connais par cœur, et je sais déjà ce que je vais prendre. Si tu hésites de trop, tu peux te laisser tenter sans trop de risques avec le menu du chef. Je n'ai encore jamais été déçu avec. Cette semaine, c'est du ragoût de bœuf à la diable, avec légumes verts. Et crois moi, tout ce que notre cuisinière en chef touche devient de l'ambroisie : je pourrai lui donner mes chaussures qu'elle arriverait encore à en faire un plat où je vendrai mes parents pour avoir droit à un deuxième service. »

Sakurako était sans doute l'une des meilleures choses qui soient arrivées à ce restaurant, et ce, déjà bien avant que Natsuki ne le rachète et le rénove. Chikin déjà en son temps avait eu le nez fin en l'engageant. Beaucoup moins en essayant de passer la porte de l'ancienne cave à vin, mais cela, c'était une toute autre histoire.


« C'est la première fois que tu viens au Septième Ciel d'ailleurs ? Comment trouves-tu la partie restaurant ? C'est le premier endroit que j'ai fait rénover, mais il y a encore beaucoup à faire sur les autres étages. Seul celui-ci et le premier sont ouverts au public pour le moment. J'attends de voir si l'établissement aura assez de succès avant d'investir pour rénover le reste, ou si j'en resterai à cela. »


Natsuki avait de grands projets pour son achat immobilier, encore fallait-il que l'argent suive. Surtout quand lorsque l'on savait où partait la majorité des bénéfices de ce dernier.
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Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyMar 4 Oct 2016 - 16:17


Alors qu’il ne parvenait pas à apercevoir Natsuki à l’intérieur du restaurant, Satochi fut abordé par un homme portant des lunettes et au regard si perçant, qui semblait lui être capable de lire à travers les personnes sur lesquelles son regard se posait. L’homme en question était vêtu d’un uniforme légèrement différent des autres. Sans doute était-il le responsable du personnel de salle.
Il semblait s’attendre à la venue du Rakuzan et se montra très respectueux en s’inclinant du buste lorsque le brun confirma son identité.

Le Serveur lui dit alors que le Nara l’attendait déjà à une table plus reculée du restaurant et qu’il allait se charger de le conduire jusqu’au célèbre Jônin.
Suivant donc le sillage de celui qui l’avait accueilli dans ces lieux, Satochi se faufila à travers les tables pour finalement arriver dans une zone bien plus calme que celle qu’il venait de quitter.
Au fond, il l'aperçut enfin…

Le mentor du Rakuzan prit la peine de se lever et présenta sa main au Rakuzan qui n’hésita pas la moindre seconde.

- Bonjour Sensei ! Merci pour cette invitation, c’est un plaisir de te revoir. Le tatoué remercia au passage le Serveur répondant au nom de Reiji pour avoir conduit le Rakuzan jusqu’ici, et ce dernier en fit de même en s’inclinant respectueusement. Merci pour votre aide Reiji-san.

Tout en reprenant sa place, Natsuki avoua qu’il était heureux que le brun ait pu dégager un peu de son temps pour venir prendre un bon repas avec son ancien sensei. Suivant le mouvement, Satochi prit également place face au Nara et écouta ce qu’il avait à lui dire.
Il était vrai qu’entre les diverses promotions de chacun, ils avaient perdu la possibilité de se côtoyer presque quotidiennement comme à l’époque. Satochi était devenu Jônin et avait quitté Matsudai, il avait un temps était instructeur avant de quitter le village sous-ordre de l’Hachidaime. Il avait ensuite été nommé à la tête de l’unité spéciale du village et devait désormais gérer des dizaines, voir des centaines de shinobis.
Ce son côté, Natsuki était entré dans la plus prestigieuse des catégorie puisqu’il arborait désormais l’insigne des shinobis SSS mondialement renomé tout en étant également le Bras-Droit du Hokage huitième du nom.
Il était donc aisé de dire que jumeler les deux emplois du temps n’était pas chose aisé.
C’est pourquoi Satochi avait immédiatement accepté cette invitation, quitte à prendre un peu de retard.

- J’avais déjà bien avancé et j’ai trouvé au sein de l’ANBU une personne de confiance qui me remplace en ce moment même derrière le bureau… Cela me permet de souffler un peu rétorqua-t-il. En parlant de cela, je n’ai jamais eu l’occasion de te féliciter pour ton nouveau poste. J’ai été surpris de te voir sur ce balcon lors de la cérémonie d'intronisation de Mizuki.

Pour avoir discuté beaucoup discuté par le passé avec son Sensei, le brun gardé en souvenir des images d’un Natsuki avouant ne pas être emballé par des postes à décision. C’était ce souvenir qui avait créé la surprise chez le Rakuzan ce jour-là. Mais il n’avait jamais douté du Nara.

- Il est vrai que l’Hachidaime fait un travail remarquable, je me souviens encore d’elle lors de l’examen Jônin ou lors de notre opération contre la base de Shoraizen… Je n’aurais jamais pu m’imaginer qu’elle évoluerait ainsi… Miko l’a bien formé, je présume répondit-il en souriant.

Il est bien vrai qu’un travail entraîne autant d’heure que la quantité de responsabilités qu’il contient.
Satochi savait donc effectivement et pertinemment très bien ce que voulait dire le Nara.

- C’était difficile au début… Lors de mes différentes nominations, j’étais également en charge de mon équipe de Genin. Devoir m’occuper des affaires du clan en plus m’a poussé à grandir et à réfléchir pour que les miens majoritairement retraités puissent prospérer. L’ANBU m’a ajouté une charge de travail supplémentaire, mais cela reste globalement la même chose, sauf que j’oeuvre pour la prospérité du village et non pas uniquement pour ma famille. C’est une grosse question organisation et ça ne me laisse pas vraiment le temps de flâner à droite et à gauche.

Satochi aimait réellement son travail et sa carrière en général, penser qu’il avait pratiquement abandonné cette idée dix années plus tôt lui donnait la nausée.
Cependant, Natsuki avait raison leurs travails respectifs occupaient déjà suffisamment leurs vies pour qu’ils deviennent le sujet principal de leurs retrouvailles. Parlant des rapports qu’il voyait passer au sujet de Rakuzan, Natsuki souhaitait savoir ce que les bouts de papier n'apprennent pas.

- Je dois bien avouer que j’ai bien changé depuis… Disons que le rêveur a disparu pour laisser place à l’homme de responsabilité que je suis aujourd’hui. Mais dans l’ensemble, je suis heureux et fier de mener la vie que je mène.
J’ai sauvé mon clan de l’implosion et je suis devenu leur Chef. Je participe chaque jour à préserver le havre de paix qui règne ici à Konoha, je ne sais pas ce que je pourrais demander de plus
s’accroda-t-il de dire.

Une fois ce point-là évoqué, Natsuki invita Sato’ à consulter la carte, ayant lui-même pas le besoin de le faire, il conseilla au Rakuzan plus ou moins faire confiance à la Chef de cuisine qui d’après Natsuki pouvait être qualifié de réel cordon bleu.
Ne prenant donc même pas la peine d’ouvrir la carte Satochi décida de faire confiance au papille gustative de son Sensei.

- Je vais prendre le menu du Chef alors, mais rassures moi, tu as bien tes chaussures au pied ? dit-il en plaisantant d’un air amusé. Et effectivement, c’est la première fois que je viens ici depuis les rénovations que tu as réalisé. Je connaissais vaguement Chikin, j’avais eu droit à quelques-unes de ses merveilleuses grillades avant qu’il disparaisse mystérieusement. Tu as réussi à rendre l’endroit vivant et accueillant, j’imagine que la mayonnaise prendra si le Chef cuisine aussi bien que ce que tu me l’as décrit.

Satochi espérait que ce compliment conforterait Natsuki dans son projet. Un projet d’amplitude, mais qui avait un réel potentiel !
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyJeu 13 Oct 2016 - 10:51

« C'est une bonne chose d'avoir trouvé un subordonné fiable à qui tu sais que tu peux confier du travail en toute confiance. Je te l'avais déjà apprit à l'époque, mais un homme ne pourra jamais accomplir l'impossible seul. Plus et mieux tu es entouré, et plus grandes seront les choses que tu pourras accomplir – même s'il en existe certaine que l'on ne peut qu'affronter seul... Il suffit de voir ce restaurant en guise d'exemple : sans la fine équipe qui le compose, je ne pourrai rien faire. De la même manière, sans prétendre lui être indispensable, j'assure une bonne partie du travail de Mizuki avec d'autres, sans quoi elle passerait sa vie dans son bureau. Voilà pourquoi le pyjama Kagal ne m'a jamais intéressé. L'on se retrouve à gérer plus de fictif que de réel, et on s'entasse dans un fauteuil au lieu de progresser, voire même de se maintenir à niveau. Pas étonnant que Miko profite de sa retraite en faisant de l'apiculture maintenant, depuis le temps qu'elle trime... Non, je fais déjà assez en tant qu'assistant, cela me suffit amplement. Lors de la prochaine passation de pouvoir, je me débrouillerai de nouveau pour que cela tombe sur quelqu'un d'autre. Qui verrais-tu toi, pour succéder à Mizuki ? Et si tu me réponds que j'y serai pas si mal , je te fais payer le repas. »

Un serveur au visage remplaçable passa pour prendre leur commande, à laquelle Natsuki ajouta pour sa part une carafe d'eau : il ne fonctionnait à aucun autre liquide.


« Personnellement, je trouve que tu y serais pas mal. Tu n'es plus à une casquette près, après tout, même si je pense que porter la coiffe du Hokage te forcerait à laisser ton poste de chef de l'ANBU derrière toi. »


Il aura d'autant plus autorité sur les deux branches de l'Unité Spéciale, mais ne sera assurément plus en mesure d'assurer les deux tâches à la fois d'un point de vue physique.


« Mais entre nous, ce ne serait pas un bon plan. Tu es encore jeune, et il y d'autres choses dans la vie à ton âge que de se tuer au travail. Tu me dis par exemple que tu ne sais pas ce que tu pourrais demander de plus, mais tu restes axé sur ta vie professionnelle. Il faut vivre un petit peu aussi garçon. Trouver quelqu'un pour prendre soin de toi par exemple. Un clan, cela ne se perpétue pas tout seul, tu sais ? »


Natsuki ne poussa pas plus loin la plaisanterie sur ce versant là.


« Pense simplement à souffler de temps en temps, et à sortir le nez de ton travail. Je trouve qu'il est assez malsain de ne vivre que pour sa carrière militaire. Tout Homme a besoin de moments récréatifs pour s'aérer l'esprit, ou d'un hobby pour se changer les idées. Une partie des membres de mon clan travaille à la ferme cervidée par exemple, où des cerfs en semi-liberté sont étudiés de la même manière que les biches y sont traies ou soignées. Pour ma part, je me suis plutôt tourné vers la cuisine, quand je ne gère pas le bon fonctionnement du Septième Ciel. Oui je sais, j'ai en hobby un autre travail, mais là n'est pas la question. L'important, c'est de changer d'air. »


Sinon, l'on finissait comme Mizuki, avec une cheffe de clan et une tante sur le dos pour vous pousser dans les bras de quelqu'un. Bon, au moins avec sa propre position de Chef de Clan, Satochi n'aura au pire
que la pression des anciens. Mais ce genre d'histoires ne regardait pas vraiment Natsuki. Il pouvait tout au mieux juste se permettre de glisser discrètement un petit avis, d'ami à ami. Et c'est justement d'ami à ami qu'il lui sembla essentiel de lui révéler quelque chose lorsque Satochi évoqua Chikin.

« Euh... tu es sûr de ce que tu avances là ? Chikin Akimichi, mystérieusement disparu ? Ce n'est pas vraiment cela... Son restaurant à l'époque, qui occupait tous les étages, l'Arrêt au Porc, avait tendance à fermer pendant un mois en été, le temps de faire l'inventaire. C'était Chikin qui s'en chargeait lui-même à chaque fois. Et bien figure-toi qu'il est mort à ce moment-là, ici. Je ne sais pas si tu l'as vu sur la pagode qui décors le restaurant mais, la figurine de Chikin coincée dans la porte de la cave à vin avec une expression de terreur sur le visage, c'est pas une une plaisanterie de mauvais goût, tu sais ? »


Oui, Natsuki adorait rendre pitoyable la mémoire de ceux qui quittaient le forum sans prévenir, et sans laisser de dernières consignes quant au devenir de leur personnage.


« Pourquoi crois-tu que personne n'a racheté le restaurant avant moi ensuite, alors qu'il s'est passé plus de quatre ans ? Quand j'ai acquit la propriété, tout était encore en état dedans. Personne n'avait cherché à voler le vin de qualité de la cave, ou l'équipement de pointe qu'utilisaient l'équipe de cuisine. Je pense que c'est parce que l'esprit de Chikin a continué de veiller sur ces lieux après son trépas ridicule, et qu'il cherchait un propriétaire digne de ce nom pour le succéder. Et pour avoir manqué de me faire tuer par des fantômes dans ma jeunesse – deux fois -, je peux te garantir que je crois à ce genre d'histoires. Et d'un autre côté, cela prend sens. Je veux dire, il adorait ce restaurant, et l'établissement avait vraiment du succès. Je peux comprendre que Chikin est été frustré de s'être fait coupé le rêve de sa vie en plein essors à cause d'une porte trop petite – pour ne pas le taxer de surpoids. »


Sacrée histoire, eh?


« Je tente au mieux de suivre son filon de l'ancien Arrêt au Porc, mais j'ai ma propre vision des choses, et elle diffère de celle qu'était la sienne. Mais pour rendre quand même hommage à sa mémoire – enfin, celle de l'établissement – et ne pas oublier ce qu'à été le restaurant en son temps, j'ai fait faire cette pagode que tu peux voir au milieu du restaurant. C'est une miniature de ce qu'était l'Arrêt au Porc avant que je ne rénove et réaffecte les étages. J'ai condensé par exemple la cave à vin et la cuisine ensemble, en réduisant la superficie de cette dernière. Vu qu'il n'y a plus qu'un seul étage faisant office de restaurant maintenant, contre quatre avant, ce n'était plus nécessaire d'avoir une si grande équipe de cuisine. Le premier étage a acquit son autonomie avec la boite de nuit, et je travaille actuellement sur la rénovation du second étage, qui me fait office de bureau – lequel en a désespérément besoin, car il ne fait pas vraiment professionnel pour le moment... »


Les boissons furent portées à leur table, suite à quoi Natsuki s'offrit un verre d'eau. Il parlait beaucoup, même si c'était un peu le principe de ce Rp-là.


« Tu as des projets de ton côté pour l'avenir ? Ou tu es encore trop occupé dans le présent pour parvenir à voir plus loin qu'au jour le jour ? »


Ce n'était pas toujours évidement de voir loin dans leur métier, principalement parce que le taux de mortalité était relativement élevé. Beaucoup se limitaient donc à simplement profiter de la vie dans l'instant présent, et laisser au futur incertain ce qu'il voudra bien leur donner en temps et en heure.
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Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyVen 14 Oct 2016 - 12:55


Satochi ne pouvait qu’appuyer les mots de Natsuki au sujet des assistants de confiance. Il était vrai que Nodeshi permettait au Rakuzan de pouvoir assurer son rôle de double Chef sans trop de difficulté. Chef de l’ANBU d’une part et Chef de son clan de l’autre.
Le brun n’avait même pas l’idée de songer à ce que sa vie aurait pu être sans son fidèle subordonné. Certaines labeurs devaient être partagées. Samidare Teichiro en avait fait l’expérience lorsqu’il avait voulu porter le fléau de ce monde sur ses seules épaules et Satochi lui-même avait également échoué seul lors de sa conquête de paix plusieurs années auparavant.

Le sujet du Kagenat fut alors abordé et Natsuki n’avait pas changé sa vision des choses depuis toutes ses années. Pourtant, et pour répondre à sa question. Il était évident qu’il serait la personne la plus expérimentée pour guider le village en cas de nouvelle passation de pouvoir.
Un serveur vint alors prendre la commande des deux amis et Natsuki enchaîna par une étonnante confidence.
Satochi Kage ? C’était quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment planifié alors c’était assez délicat pour lui de s’imaginer dans cette célèbre tunique et puis il devrait sans doute quitter son poste au sein de l’ANBU afin de pouvoir assumer la quantité monstrueuse de responsabilité que le titre de Chef de village imposait.

- Je n’ai jamais réellement songé à endosser ce rôle. Plus jeune lors de la création du village, je voulais devenir aussi fort que les Kage, mais je n’avais jamais imaginé la possibilité de le devenir moi-même. Et aujourd’hui, je pense que je peux dire que ce rêve de gosse est irréalisable lorsque l’on voit le niveau des deux Aburame. Mais si le conseil le décide, alors je deviendrai le prochain Hokage et tu te taperas un deuxième mandat de bras-droit répondit-il avec un sourire.

C’était tout bonnement impensable que Satochi devienne Hokage sans Natsuki à ses côtés. Cependant, toute cette discussion n’était d'hypothétique. L’Hachidaime était encore jeune, et son Kagenat serait sans doute long et le monde shinobis étant imprévisible, il était délicat de songer à un futur potentiellement si lointain.

- Mais ce jour viendra peut-être jamais, Mizuki est encore jeune, il n’y a pas de réelles raisons pour un nouveau changement soudain de pouvoir.

Satochi lâcha un sourire lorsque Natsuki parla de perpétuer le clan. Le sous-entendu était évident, mais il était vrai que Sato’ n’avait jamais réellement songé à ce genre de chose jusqu’à présent. On va dire que cela n’avait jamais été dans ses plans immédiats. Pourtant, il était certain que cela serait un sujet à aborder dans les mois, années à venir.
Mais le brun comprenait le message que voulait lui faire passer son Mentor.

C’est ensuite que Natsuki révéla quelque chose d’étonnant au sujet de l’ancien propriétaire des locaux du Septième Ciel. Akimichi Chikin n’avait pas mystérieusement disparu, en réalité, il était bêtement mort dans ce restaurant lors d’un inventaire.

- Je l’ignorais… Il se trouve que nous étions en route pour Nami no Kuni pour une mission de rang A, lorsque “pouf”, il a disparu sous mes yeux…

C’était très certainement un clone qui s’était dissipé à la mort de l’original, visiblement coincé dans une porte. C’était une mort grossière, ridicule. Sans doute, une histoire à mettre dans la liste des meilleures histoires des ghoster du forum.
Cependant, toute plaisanterie a une fin. La discussion retrouva son sérieux lorsque Natsuki détailla sa vision des choses et expliqua au Rakuzan, les travaux qu’il avait réalisés afin de réaménager les lieux suite à cette belle acquisition.

- Il n’y a pas une seule vision universelle et de ce que je peux constater, tu as fait un très bon travail. Le bâtiment avec ses sept étages a un potentiel dingue. Et je pense que tu trouveras d’excellentes idées pour les rénover. Tu as déjà songé à y faire des chambres ?

Lorsqu’elles furent apportées, Satochi suivit le mouvement de Natsuki et s’accorda une pause boisson avant de réfléchir à ce que le Nara tatoué venait de lui demander. Des projets… C’était assez délicat, mais cela dépendait aussi de quel point de vue le grand Jônin parlait.

- Hum… sur un plan personnel, je dirais que mon projet et de bien encadrer les miens, on a récemment ouvert un Dojo dans notre quartier où les civils et les shinobis peuvent venir se dépenser. Et sur un plan plus professionnel, j’ai effectivement quelques petits projets pour l’ANBU qui sont en cours d’élaboration. Je pense notamment le Projet Antenne initié par Yamanaka Keiji et que j’encadre. Ou bien le partenariat entre l’ANBU et l’Académie, que j’ai moi-même initié auprès de Kihran.

Il marqua une pause, très brève, puis continua.

- Et je suis en train de développer une nouvelle botte secrète qui me permettra sûrement de devenir plus fort afin de protéger tout ceux qui me sont chers.

Et dans cette variable globale, il incluait son clan, mais aussi le village tout entier sans la moindre exception.

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyMer 19 Oct 2016 - 13:38

« Te-te-te. » le coupa Natsuki en secouant négativement la tête. « '' C'est irréalisable lorsque l'on voit le niveau des deux Aburame. '' C'est quoi cette mentalité garçon ? Ce n'est certainement pas le genre que je t'ai transmit lors de ton passage sous la bannière de Matsudaï. C'est naturel de penser que l'on perd contre quelqu'un juste parce qu'il est plus fort, je le conçois. Mais à mon sens, c'est surtout un moyen de se voiler la face plutôt que d'admettre que l'on n'a pas fait assez d'efforts. Notre Hokage est assurément très forte. En me plaçant à son niveau, elle a même presque réussit à me prendre l'égalité sur un combat. » lui murmura Natsuki sur le ton de la conspiration comme s'il craignait d'être entendu, avant de reprendre d'un ton plus naturelle. « Mais qui a dit qu'elle était d'une puissance que tu ne pourras jamais dépasser ? Tu t'es entrainé et tu es devenu fort, certes, mais la force d'un individu n'a aucune limite, tiens le toi pour dit. Si tu veux avancer et viser les sommets, mais que tu as l'impression qu'un gouffre immense continue de te séparer des autres, alors tu dois simplement faire plus d'efforts pour progresser. La persévérance est l'élément essentiel pour vaincre demain celui que tu es aujourd'hui. »

Natsuki eu un sourire amusé en se souvenant d'une vieille histoire.


« Tu te souviens à l'époque, quand tu m'avais dit que sous mon enseignement, tu espérais devenir aussi fort que moi ? Je t'avais répondu que ton objectif était mauvais, et que si tu devais viser quelque chose, c'était de me dépasser, pas de m'égaler. Je sais que le monde continue d'évoluer autour de nous, alors à toi de tenir le rythme pour ne pas te laisser distancer : je ne vais pas t'attendre. »


Natsuki réalisa combien ce genre de relations proches lui manquait. Il s'entendait bien avec ses étudiants actuels, mais l'équipe Matsudaï 3.1 était encore jeune, et il n'avait pas encore tissé des liens aussi forts avec Leika et Shinzabûro que comme avec Satochi à l'époque. Cela viendra sûrement, le jour où il pourra se remémorer le bon vieux temps avec eux tout comme il le vivait avec le Rakuzan aujourd'hui, en bons rescapés des jours heureux qu'ils étaient.


« Non non, pas de chambres d'hôte ici. »
réfuta Natsuki d'un geste de la main devant lui. « Premièrement parce qu'il n'y a que cinq étages disponible ici – deux sous-sols, un rez-de-chaussez et deux étages – et deuxièmement parce que c'est un projet qui s'inscrit dans autre chose. »

Natsuki regarda à gauche et à droit, puis fit signe à Satochi de se pencher vers lui. Il lui murmura alors.


« Tu gardes cela pour toi, okay ? J'avais prévu d'ouvrir une chaine d'auberges à travers le Pays, à l'époque. Je m'étais mit en tête de les construire dans la carcasse des neuf Démons à Queues que je voulais traquer avec un groupe de chasse. Histoire de tester ma force. Je ne l'ai jamais dit à qui que ce soit, mais Ichibi aurait dû être le premier le liste. Je l'ai affronté à Suna, pendant l'examen Chûnin qui a dégénéré. La raison pour laquelle je ne l'ai mentionné nulle part, pas plus que je ne m'en vante, est que le combat a été ridicule, pour des raisons ridicules. Les délais de réponses ont été si peu tenu qu'il a fallu bâcler l'ensemble pour rester dans les clous de la narration, si bien que ma rencontre avec Ichibi – qui aurait dû être un '' cadeau '' - n'a eu absolument aucun sens. Je ne l'aurai peut-être pas battu tout seul, c'est un fait, mais on m'a volé ce combat que je méritais pour que trois clampins de troisième catégorie puissent avoir leur part du gâteau. Cet affrontement aurait pu donner lieu à tellement de sens, de valeurs et de remises en question... Au lieu de cela, l'on m'a juste claqué la porte au nez après m'avoir fait miroiter un combat dantesque. »


Natsuki reprit place correctement sur sa chaise, pour poursuivre avec naturel.


« Cela a été la goutte de trop, qui m'a convaincu de complètement laisser tomber ce projet. Et de toute façon, je n'aurai jamais réussi à réunir une équipe de quatre pour cela. Les trois quart des candidats que je voyais pour cela ont disparu les uns après les autres. Alors à la place, j'ai consacré plutôt mon énergie et mon argent dans les rénovations du Septième Ciel. Une valeur beaucoup plus sûre, même si assurément moins excitante, en un sens. »


L'essentiel, au final, était de s'occuper l'esprit pour penser à autre chose qu'à elle. Et les projets à venir de Satochi demeuraient un excellent sujet pour cela.


« Oui, j'ai eu vent du projet Antenne sur lequel tu travailles, mais pas du partenariat établit entre l'Académie et l'ANBU. Tu es en droit de m'en parler un peu ? Sans même mentionner cette botte secrète, tant cela va de soi. Jusque là, tu avais mon attention, mais maintenant, tu as mon intérêt. »


Tout comme les plats qui venaient d'être servit allaient probablement avoir l'attention de Satochi.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyMer 19 Oct 2016 - 16:49


Natsuki coupa nettement l’élan du Rakuzan lorsque ce dernier évoqué le niveau des deux Aburame à la tête du Pays du Feu. Selon Natsuki, ce n’était pas la bonne mentalité et toujours selon ce dernier, le charabia de Sato’ n’était qu’un moyen de masquer le manque d’efforts effectués pour sans cesse progresser.
Satochi apprit également que l’Hokage et Natsuki avaient livré un combat lors duquel Mizuki avait pratiquement arraché un match nul face au Nara en sous-régime.
C’était assurément impressionnant, Natsuki était l’élite parmi l’élite pourtant et connaissant un peu mieux Mizuki, cela n’avait rien de surprenant.
Toutefois pourquoi se ménager ?

Natsuki avait cependant raison, Satochi s’était lourdement entraîné pour progresser avant de buter face à une barrière qui à ses yeux le ralentissaient depuis bien trop longtemps. Son ascension stagnait, la promotion la plus significative chez un shinobis se faisant cruellement attendre, c’est pourquoi il avait décidé de modifier ses capacités en apprenant un nouveau pouvoir qui le rendrait à terme beaucoup, beaucoup plus fort.
Serait-il en mesure de rivaliser avec Miko ou Mizuki ? Pas évident à dire. Désirait-il réellement surpasser ces deux-là ? Pas vraiment non plus. Il vivait avant tout pour Konoha et pour la protection des êtres qui lui étaient chers. Cependant, se fixer cet objectif était sans doute le meilleur moyen pour lui de devenir toujours plus fort dans le but d’œuvrer pour les siens.

Le Nara rappela alors cet objectif que Satochi s’était promis d’accomplir lors de son époque Matsudai. Égaler Natsuki … non … le surpasser. Oui, ça lui revenait après quelques fractions de secondes de réflexion. Satochi n’avait pas besoin de regarder les deux Aburame, il avait déjà face à lui un mur qui attendait toujours d’être franchi…
Un sourire s’affichant sur ses lèvres, le Jônin plongea son regard déterminé dans celui du Nara.

- C’est vrai… On oublie parfois de faire les choses les unes à la suite des autres. Alors avant de viser ces deux-là… Je te surpasserai ponctua-t-il avec ferveur. Quelques secondes s’écoulèrent avant que le brun prenne la parole à nouveau. Pourquoi t’être retenu contre Mizuki ? En tout cas… c’est un truc qui m’insupporterait alors le jour de notre affrontement… J’espère que tu donneras tout ce que tu as. Parce que je ne me contenterai pas d'un demi-victoire.

Les sujets de discussion passèrent jusqu’à ce que celui concernant le Septième ciel soit abordé. Natsuki n’avait pas pour projet d’en faire une auberge, la configuration du bâtiment avec ses deux sous-sols ne s’y prêtant pas vraiment.
Le tatoué avoua alors un projet secret du passé concernant l’ouverture d’auberge au sein des carcasses des démons à queue. L’idée était pour le moins originale, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. C’était également un énorme challenge, venir à bout de ces monstres de chakra n’était pas une chose aisée. Et pour le coup, la tentative de Natsuki sembla être avorté d’une bien étrange manière.
Un coup du destin ? Ou plutôt l’œuvre d’une énergie supérieur que l’on ne pouvait nous, simple humain, tout simplement pas comprendre.
Toujours étant que Natsuki avait définitivement rangé ce projet au placard afin de concentrer son énergie et son argent à son restaurant.

Satochi ne trouva rien de plus à dire à son mentor à ce sujet, lui aussi avait connu ce genre de mésaventure très récemment lorsqu’il avait été contacté pour intégrer la “super” Organisation Chûmon afin de lutter contre le Kaiho-sha qui avait attaqué Suna.
Seulement lui aussi au terme d’un interminable RP, il s’était retrouvé propulsé une année plus tard avec des faits à ajouter à son pâle CV.

Par chance, il avait trouvé un second souffle au sein de l’ANBU et comptait bien dynamiser la célèbre unité spéciale du village caché des feuilles.
Et Natsuki semblait être intéressé par les révélations que le Rakuzan venait de lui confier.

- Oui, volontiers, j’ai simplement eu un entretien avec le directeur de l’Académie afin de mettre en place un programme entre nos deux organisations. L’idée serait que l’ANBU organise des entraînements pour les aspirants afin de les préparer petit à petit au grand bain. La clé de voûte du projet tendrait également vers un stage obligatoire de fin de cycle, où l’aspirant sera amené à passer plusieurs jours avec un ANBU instructeur et lors desquels il devra remplir avec succès différentes missions susceptibles d’être confié à des Genin, ainsi qu’une épreuve un peu plus corsé si son niveau le permet.

Le projet n’en était encore qu’à ses débuts, et les deux parties étaient encore en train de réfléchir à un moyen de pouvoir tout coordonner. Cependant, le brun avait confiance en ce projet qui serait indéniablement un moyen d'accroître le niveau de formation des shinobis de Konoha.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptySam 22 Oct 2016 - 18:39

« Oh, crois-moi Satochi. Sans prétention aucune de ma part, il n'y a pas de demi victoire contre moi. » lui assura Natsuki en le pointant de sa fourchette, le coude sur la table, avant de la planter dans son assiette. « Mais la raison pour laquelle je ne me donne pas à fond, c'est simplement parce qu'il n'y a aucun intérêt à le faire dans ce genre de combat. La nature m'a doté d'un gouffre d'énergie et s'ajoute à cela que j'en maîtrise la manipulation à la perfection au point de ne pas produire le moins déchet lors de son utilisation. Parti de cela, cela m'avance à quoi de gagner sans causer ni recevoir la moindre blessure, juste parce que j'ai davantage de munitions que l'autre en face ? Les combats d'entrainement sont certes là pour évaluer son niveau, mais aussi pour progresser. Et cela s'applique aux deux parties. C'est pourquoi je mets une bride, pour moi aussi réfléchir, former ma stratégie, combattre sur le qui-vive et mettre mon partenaire en déroute. Sans quoi, j'aurai seulement à attendre que l'autre s'épuise, et ne soit plus en mesure de riposter. Je ne sais pas si tu réalises à quel point ce serait dangereux pour moi de m'exercer ainsi. »

Il piocha de sa fourchette une bouchée de plus.


« Car bien entendu, en situation réelle, je ne lésine pas sur les moyens et capacités pour l'emporter, cela va de soi. Enfin, je ne t'apprends rien, tu m'as déjà vu faire... même si je dirai que tu es loin d'avoir tout vu. »
compléta Natsuki en se fendant d'un sourire espiègle.

Les deux dernières années passées avaient été l'occasion de grands changements pour lui. Et le premier d'entre eux avait été de s'accepter tel qu'il était. S'assumer en était une autre par contre... Et c'est probablement ce qui limitait encore sa force.

Le projet de Satochi entre l'ANBU et l'Académie qui avait suscité l'intérêt de Natsuki trouva un retour concret dans ses espérances, et il ne se priva pas de le lui faire savoir.


« Tu n'as pas idée, mon ami, à quel point je me réjouis en entendant ce que tu m'annonces. Sache que tu as tout mon soutien pour ce projet, et que s'il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour t'aider à le faire avancer, n'hésite pas à m'en faire part. »


Dans son cœur, Natsuki savait que cela ne changera rien à la malédiction qu'il infligeait à la plupart de ceux qu'il fréquentait, mais cela allait au moins dans le sens de l'explication qu'il donnait régulièrement.


« Cela fait des années maintenant que des jeunes diplômés de l'Académie entrent dans l'équipe Matsudaï, et après s'être rendu compte qu'en réalité, le métier de Shinobi est éprouvant et dangereux, ils décrochent, et se lancent dans autre chose. Non pas que c'est dommage pour eux, mais j'en ai plus qu'assez d'investir du temps dans des gosses fraîchement promus qui se sont lancés dans une carrière militaire seulement parce qu'ils fantasment le métier de ninja. '' Je veux être ninja parce que c'est cool, et que je vais devenir fort. '' Combien de fois je l'ai entendu de leur bouche celle-là, alors qu'ils ne comprennent même pas le véritable sens des mots qu'ils prononcent. Je sais que c'est quelque chose que chaque chef d'équipe connait, mais j'ai vraiment l'impression de ramasser tous les spécimens de l'espèce... »


Natsuki lâcha un soupir las.


« C'est pourquoi j'ai changé de méthode depuis deux ans. Maintenant, je romps les nouveaux dès le début, en les confrontant avec la réalité dans sa version la plus crue. Fini les filtres, fini la guimauve. Ainsi, je fais gagner du temps à tout le monde : ceux qui ne se brisent pas sont ceux avec qui je sais que je peux arriver quelque part, les autres – la majorité – retournent chez eux la queue entre les jambes et vont se chercher un vrai travail de suite au lieu de se faire perdre – ainsi qu'à moi – quatre mois à chaque fois. »


Et Leika, pour être la première à avoir essuyé cette méthode, s'en sort admirablement bien : lui-même n'aurait pas été sûr de vouloir poursuivre sa carrière plus jeune s'il avait été confronté à la même quantité d'horreurs en trois semaines qu'elle.


« C'est pourquoi je ne peux que me montrer favorable à ton projet, s'il vise effectivement à virer les aspirants crédules de la pataugeoire pour les jeter dans le grand bain. Tant qu'ils gardent leur bouée, cela ne peut que leur faire les pieds, à défaut du bien. »


Sans dire qu'il fallait prendre exemple sur le Village de Kiri pour faire l'éducation des aspirants, Natsuki ne serait pas contre durcir un peu les conditions d'enseignements. Juste pour diluer sa frustration.


« Bon. »
annonça Natsuki en frappant ses mains l'une contre l'autre devant lui, son expression devenant plus sérieuse. « Toute blague à part maintenant, j'ai besoin de savoir quelque chose Satochi. Et j'aimerai que tu me répondes avant que je t'explique pourquoi je te pose la question. Tu y arriveras sans me demander d'abord pourquoi ? Okay. J'aimerai savoir ce qu'il s'est passé à Suna, entre toi et la prénommée Milly, cheffe actuelle des Kaguya. Pourquoi tu l'as rencontré, qu'est-ce que vous vous êtes dit, et pour quelles raisons la situation a dégénéré ? »

Le contexte sortait un peu hors du bleu, et Natsuki voulait le garder pour le dessert, mais il avait épuisé les sujets intéressants, et il n'était pas du genre à parler pour ne rien dire. Alors autant aller au cœur de la question plutôt que de tourner autour du pot, cela leur fera sûrement de bonnes anecdotes sur la Kaguya à se raconter ensuite. Car si le Nara tatoué avait bien comprit une chose de sa rencontre avec la jeune femme, c'est qu'elle était un sacré phénomène.

Et ce n'était pas forcément un compliment...
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyMer 26 Oct 2016 - 17:24


Satochi fut la cible de la fourchette de son mentor tandis que ce dernier assura qu’il n’y avait pas de demi-victoire contre lui.
Le Jônin écouta ensuite l’explication de son ancien sensei tout en dégustant avec un rythme presque frénétique le repas qui lui avait été apporté.
Le brun comprenait le point de vue du Nara cependant lorsque ce dernier termina son discours, le Rakuzan ne pu s’empêcher de se coller au dossier de son siège.

- Je comprends… Je comprends, mais cela n’empêche que si tu te ménages contre moi, cela ne me plaira pas. Je préfère apprendre d’une cuisante défaite… Plutôt que de faire jeu égale face à une bride équivalente à mon niveau, pour ce genre d’exercice, j’ai mes clones... Il marqua une pause. Ouais… Je pense que ça irait même jusqu’à me frustrer que de perdre dans ces conditions… ame de compétiteur ooblige, jimagine concéda-t-il au Nara avant de reprendre sa dégustation de plus belle.

Le Bras-Droit du Hokage se montra particulièrement enthousiaste face au projet de collaboration entre l’ANBU et l’Académie que Sato’ prévoyait de conclure prochainement.
Il se déclara même à disposition du brun si une aide quelconque était requise.
Cela fit extrêmement plaisir au Rakuzan que de constater la position du Nara vis-à-vis de sa proposition.
Et Natsuki détailla sa position avec toute l’expérience qu’il avait accumulé avec les différents passages au sein de Matsudai.
Depuis les débuts de Matsudai, Natsuki avait eu l’occasion de voir passer de multiples shinobis qui après peu de temps quitter la scène pour trouver autre chose ailleurs. Des Genin bien souvent fraîchement promus qui n’avaient pas pesé tout le poids que leur carrière allait engendrer et qui décidaient bien souvent après coup d'abandonner.

Chaque arrivée était une source de travail pour l’instructeur, et après tant d’échec. Le tatoué était fatigué de s’impliquer pour des gosses qui de toute façon avaient de bonnes chances d’abandonner l’aventure ensuite.
Avoir un système qui permettait de filtrer les candidats au bandeau du village de Konoha était donc d’autant plus intéressant pour un Jônin Instructeur comme Natsuki.
Satochi comprenait cela. Il avait eu son lot d’échec lui aussi.

- Je comprends… Mon équipe est à l’arrêt depuis de très longs mois. Depuis que le dernier DC des membres de l’équipe a brutalement décidé de changer de village sans même me l’annoncer. À savoir cela m’aurait épargné des heures de réflexions grotesque concernant l’avenir de son personnage que je comptais promouvoir au sein de l’ANBU.

Passablement énervé, le morceau de viande n’offrit aucune résistance à la mâchoire du Rakuzan.
Cependant, il fut ramené à la raison par une question que lui posa la Nara au sujet d’une personne que Satochi avait rencontré par le passé. Kaguya Milly.
D’après les dires du tatoué, cette dernière était désormais Cheffe du Clan Kaguya… Cela promettait la stabilité.
Le Chef de l’ANBU posa ses couverts, totalement désabusé par cette nouvelle.

- Cette timbrée est Cheffe de clan… Comme quoi il faut de tout pour faire un monde lacha-t-il. Concernant, notre rencontre… Rien d’exceptionnel. C’était juste après le début de l’attaque du Kaiho-sha. J’étais avec Hebi lorsqu’on a croisé Milly accompagné d’un autre abruti au chapeau. Ils voulaient connaître la localisation de Miko, j’ai cherché à savoir pourquoi. Il s’est avéré que Milly était très énervée concernant l’assassinat de Seitô. L’autre. Voulait faire rouler la tête de l’Aburame afin de confirmer le changement de l’ère de ce monde. J’ai refusé de leur donner ce qu’ils cherchaient.

Ceci était pour l’intro, la suite était tout aussi hilarante que stupide.

- Le pote de Milly m’a attaqué. Je l’ai corrigé, il s’est rebellé, je l’ai corrigé à nouveau. Je me suis alors concentré sur Milly qui bizarrement avait changé de discours et aspirait simplement à discuter avec Miko au sujet du Shoraizen. Elle voulait comprendre les raisons qui avaient poussé Miko à trahir Seito. J’étais sur le point d’obtenir un accord lorsque son ami a refait surface pour me plonger dans un Gen. Je ne te raconte pas le Gen, on était en pleine Suna, et pouf, d’un coup, on était dans un temple. Voilà un peu la difficulté et la stupidité de la chose qui a propulsé les négociations au fin fond des abysses.
Milly m’a pris en otage dans une technique d’immobilisation faite d’os. Je lui ai cramé ses organes grâce à mon brouillard de cendre en retour. Ensuite, on s’est barré en les laissant baigner dans leur souffrance respective.

Voilà pour la petite histoire. C’était rapide et très résumé, mais après relecture du fameux RP, c’était ainsi que les choses s’étaient déroulées.
Satochi ignorait ce qui avait poussé Natsuki à aborder le sujet, mais sans doute qu’il en apprendrait plus par la suite.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyJeu 27 Oct 2016 - 19:36

Natsuki écouta avec attention ce que lui raconta Satochi, des événement à ce point navrant ou burlesque – il ne savait pas trop dire – que son ami changea grandement son vocabulaire et son expression pour la narration. Puis, lorsqu'il eu terminé, le Nara tatoué s'accorda un moment de réflexion sur tout ce qui lui avait été dit. Une réflexion qui trouva sa conclusion sur un fin sourire.

« Tu sais quoi ? Cela ne m'étonne même pas du personnage, et corrobore avec ce que j'ai déjà pu apprendre sur elle. A mon tour de te raconter une histoire amusante maintenant, celle qui explique pourquoi je t'ai demander de me parler de tout cela. »


Natsuki posa ses propres couverts, et se cala confortablement contre le dossier de sa chaise, visiblement déjà amusé par avance de ce qu'il allait dire.


« Figure-toi qu'il y a quelques mois, j'ai eu le plaisir de rencontrer cette charmante jeune femme en chair et en os
– laul - sur l'Île de la Cendre. Sans surprise, car j'ai l'impression que c'est une habitude pour elle, c'est empêtrée dans les ennuies jusqu'au cou que je l'ai trouvé. Naturellement, je lui suis venu en aide sans savoir qui c'était – et même si je l'avais su, cela n'aurait pas changé mon geste – et c'est là que j'ai eu le loisir de découvrir quel personnage... pétillant et original elle est. Le genre qui change douze fois d'humeur et d'avis à la minute, ce qui rend une discussion très laborieuse à suivre. Et ce que tu m'as dit ne fait que confirmer ce que j'ai lu et constaté : elle a le chic pour se trouver des fréquentations douteuses, sources de tous les ennuies possible. Tu ne devineras jamais ce avec qui elle s'était mise en galère cette fois-ci, et entre nous, si je ne l'avais pas vu de mes propres yeux, je ne l'aurai pas cru moi-même. »

Il laissa planer un peu le suspense par plaisir, puis amorça la révélation.


« Elle a dégoté un parasite intelligent – une salamandre – qui s'est infiltré contre son accord dans son corps pour en prendre le contrôle. Une possession, en quelque sorte. Et il aurait plus ou moins réussit je pense si je n'était pas tombé sur eux à ce moment là. Avec le recule, je me demande en quoi cela m'a surprit, en fait. Notre monde est peuplé de bizarreries, l'on aurait plus vite fait de se demander ce qui n'existe pas plutôt que l'inverse. Enfin passons, là n'est pas la question. Toujours est-il qu'elle n'est pas sortie d'affaire, vu que je n'ai pas été capable de la débarrasser de sa chose, juste de lui apprendre à garder un semblant d'ascendant dessus. Mais bon, cela ne répond pas vraiment à la question '' pourquoi t'ai-je demandé ce qu'il s'est passé à Suna avec elle. '' Et là, je crois que c'est le top, alors tien-toi bien. C'est parce que pendant que je m'époumonais à la tirer de son bourbier, elle, tout ce qui l'intéressait, c'était de me clamer son innocence auprès de Konoha, et que son interdiction de séjour dans nos terre n'était que le résultat d'un malentendu à Suna. Tu y croirais à cela ? C'est comme si tu étais sur l'estrade avec la corde au cou, et que la seule chose dont tu te souciais, c'était d'avoir laissé la lumière dans ta salle de bain. »


Mais c'était probablement ce qui séduisait Natsuki chez Milly : ce décalage complet avec la réalité qu'elle vivait, et cette façon de penser avec son cœur plutôt qu'avec sa tête. Elle n'était pas bien méchante dans le fond, juste simple et directe, dans un monde où le gris n'existait pas. Et elle avait un talent inné pour se plonger dans des situations chaotiques – où elle y était souvent pour quelque chose. A moins que cet attrait était dû à son ancien avatar, le même qu'une autre personne avec qui il s'était beaucoup attaché utilisait à l'époque, sur son tout premier forum.


« Du coup, elle m'a tellement fait rire avec sa manière d'être et de penser que j'ai été prit de curiosité, et cela m'a donné envie de savoir ce qui avait bien pu se passer. Voilà pourquoi je te pose la question, comme d'après ce que j'ai lu, c'était Hebi et toi à l'origine du rapport. Je t'avouerai n'avoir pas tout lu, préférant me garder la surprise avec la version de vive voix. Et cela valait le coup, si tu n'as rien enjolivé. Maintenant, je dois trouver la suite, car Milly a mentionné une lettre qu'elle a reçu – son avertissement -, et une qu'elle a envoyé en réponse à Miko. J'aimerai donc voir pour mettre la main dessus, je suis sûr qu'elle vaut le coup d’œil. Une histoire rocambolesque comme celle-ci, j'aurai des regrets dans mes vieux jours si je n'en vois pas le bout. »


Difficile de dire si c'était la présence de Satochi ou le sujet – peut-être les deux ? - qui le mettait ainsi de bonne humeur, mais assurément, Natsuki s'amusait comme un petit fou.


« A tout hasard, ce ne serait pas toi qui t'étais chargé de la correspondance à l'époque ? Je sais qu'en son temps de Hokage, Miko adorait t'envoyer aux quatre coins du continent quand il y avait quelque chose à y faire. »


Et jamais pour des vacances, bien entendu.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptySam 29 Oct 2016 - 1:27


Satochi ne fut pas vraiment étonné de constater que Natsuki avait éprouvé le même ressentiment lors de sa rencontre à la Kaguya. Et à en juger par l’effort que mettait Natsuki à présenter son histoire, Satochi pensait bien que ce qu’il allait attendre pourrait fortement lui faire taper son cul par terre de dire.
Après avoir pris place dans son siège. Le Nara débuta alors son histoire.

Cette dernière remontait à quelques mois. Période à laquelle, le célèbre Jônin avait rencontré Milly sur les terres de Hai no Kuni.
Et comme Satochi avait pu le comprendre, cette dernière s’était une fois, de plus, foutue dans la merde.
Plein de bonté et ignorant alors son identité, Natsuki lui était venu en aide et avait par la suite eu le plein loisir de découvrir la population faramineuse qui vivait dans la tête de la Kaguya.
Quant à la galère dans laquelle elle s’était foutue, Natsuki laissa le suspens opérer. Une petite fenêtre qui laissa au Rakuzan le temps de sortir quelques mots.

- Ce qui est bien dans un sens, c’est qu’elle a besoin de personne pour construire un village. Elle se suffit à elle-même… Mais globalement, c’est cela. Elle n’est pas méchante, et j’irais même à dire qu’elle peut avoir bon fond, mais ses fréquentations douteuses couplées à … bi, tri, quadra, penta, etc, etc polarité de l’aide pas vraiment… Plaisanterie mise à part, il était prêt à écouter la suite.

Une Salamandre ? Intelligente ? Qui avait essayé de prendre possession du corps de la Kaguya. C’était une histoire ahurissante qui ne manqua pas de faire rire le Rakuzan.
Elle la grande kunoichi qui avait prit pour cible Aburame Miko avait failli perdre son libre-arbitre face à une Salamandre. L’histoire restait quand même bien dégueux puisque Natsuki n’était pas parvenu à extraire le parasite du corps de la Kaguya. Goooooore...
Mais tout ceci ne répondait pas à la question essentielle de la discussion. “Pourquoi Natsuki avait parlé de Milly à Satochi ?”
La réponse ne tarda pas et sembla être encore plus drôle que la précédente histoire contée par le tatoué.

La réaction du Rakuzan fut sans appel. Il se mit un véritable facepalm tout en laissant échapper ces quelques mots.

- C’est terrible… Avant de reprendre. C’est terrible de constater dans quel monde nous vivons. Savais-tu que malgré sa position plus que délicate dans ce combat… Elle a quand même osé me sortir un truc du style “Bon, écoutes, tu rentres à Konoha, tu parles à Miko et tu lui dis que je l’attend en terrain neutre pour discuter.” … Sans déconner s’autorisa-t-il à dire.

Le Chef de l’ANBU pouvait tout à fait concéder les raisons qui avaient motivé Natsuki à en savoir plus sur cette affaire.
Mais l’histoire de la Kaguya semblait loin d’être achevé puisque cette dernière avait visiblement envoyé une lettre à Miko suite à l’avertissement de cette dernière. Le côté troll du Rakuzan aurait tout fait pour la retrouver. Le côté sage, préférait laisser cette histoire au placard. Elle n’avait eu que ce qu’elle méritait. Ce qu’elle avait vécu avec Konoha lui servirait peut-être de leçon. Natsuki quant à lui semblait plus que déterminé à connaître tous les moindres détails de cette histoire hilarante.

- Hélas, j’aurais vraiment apprécié t’aider dans ta quête du rire éternel, mais non… Ce n’était pas moi. Les retrouvailles auraient sans doute été bien trop étincelantes pour une simple remise de lettre. En revanche, il me semble avoir lu dans les rapports de Mission de mes hommes qu’il s’agissait de Gekei Senwachi ainsi que d’Inuzuka Takeo. Je pense qu’ils pourront peut-être t’en apprendre plus à ce sujet.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptySam 29 Oct 2016 - 14:25

Satochi partageait en partie son point de vue, ce qui prouvait bien qu'ils étaient du même côté du problème. C'est pourquoi Natsuki haussa les épaules.

« Après, c'est facile de rire de tout cela, et de se moquer de la bêtise d'autrui lorsque l'on a toutes les cartes en main, et que tout s'est déjà passé. Mais essaye de te positionner du côté de Milly un instant, et de ce qu'elle a vécu. Elle a rencontré Miko au sein du Shoraizen, et s'est attachée à elle je crois, d'une certaine façon. Cela ressemblait à une famille pour elle, avec Seitô à sa tête, depuis que Kiri avait été détruit par les Furyou. Puis d'un coup, voilà que Miko assassine leur leader, et prend la poudre d'escampette avant de revenir avec une armée derrière elle pour capturer ceux qui restaient. Si je me souviens bien, il me semble que toi-même, tu avais eu des doutes sur l'intégrité de Miko lorsqu'elle était revenue vers nous après avoir '' déserté '' pour rejoindre le Shoraizen. Tout cela, cela avait été de la mise en scène, une mission dangereuse qui nécessitait qu'elle soit perçut par le Village de Konoha comme une traitre. Mais tout ce que tu as ressenti et pensé jusqu'à ce que l'affaire soit révélée au grand jour, Milly l'a probablement vécu aussi. Mais il y a une différence : c'est que nous, nous avons apprit la vérité. La Kaguya, elle, n'a eu que les derniers faits pour interpréter la réalité. Elle n'a pas eu connaissance de l'avant et de l'après. Sa frustration, et son désir de comprendre sont donc tout à fait entendable. Mais... »


Car il y avait toujours un mais.


« Mais je suis d'accord avec toi sur un point : croire qu'elle pouvait débaucher de son poste un Hokage pour discuter du bon vieux temps avec elle et avoir des explications en terrain neutre, cela tient de l'invraisemblable. Faire cette demande au milieu d'un champ de bataille, puis demander la paix après avoir déclenché et perdu le guerre, c'est carrément culotté. N'importe comment, n'oublie jamais de considérer le point de vue du partie opposé Saotchi, aussi curieux ou étrange qu'il soit. Parfois, cela ouvre de nouvelles perspectives, et permet de voir le problème sous un autre angle, et de le comprendre, à défaut de l'accepter. Toute guerre débute par deux personnes persuadées d'être toutes deux dans leur bon droit. »


Même dans le rire et la légèreté, Natsuki gardait les pieds sur terre. Enfin, au moins un, car l'autre pouvait partir se percher très haut. L'un des avantages de la souplesse...


« Bah, ne t'inquiète pas pour cela. Avec les deux noms que tu m'as donné, cela va me faire gagner déjà pas mal de temps : je n'aurai pas à chercher. Et le hasard faisant décidément bien les choses, j'ai justement rendez-vous dans quelques temps avec Senwashi – la date exacte restant à définir par le concerné, puisqu'il a déjà raté la première qu'il m'a proposée. Je lui poserai la question à ce moment là, histoire de joindre l'utile au pratique. Cela ne m'en apprendra hélas qu'une partie je pense, à savoir ce qu'il s'est passé pendant la livraison du courrier. Je doute en effet qu'il ai lu l'une ou l'autre des deux lettres, cela ne se fait pas. Il va donc falloir que je m'adresse directement à Miko pour mettre la main sur le contenu des écrits. »


Énoncer ce point fit soupirer Natsuki.


« Cela me chagrine, quelque part. Je l'apprécie beaucoup, mais elle a la fâcheuse tendance à ne tenir compte des narrations que lorsqu'elle en retire un intérêt direct pour son personnage, indépendamment du plaisir que l'on peut éprouver dans la rédaction. Notre dernière histoire à Suna, celle qui n'a jamais connu de fin avec Iji, en est le parfait exemple : l'histoire avait prit place pour que le Yamanaka récupère la prothèse Saibogu afin que Miko l'ai officiellement en sa possession pour se la faire greffer. Passé cela, il n'a plus jugé utile de répondre. Enfin bon, je ne lui jette pas la pierre. Une Dame comme elle est très occupée, et n'a probablement que peu de temps à perdre avec la piétaille. Et puis, à sa place, entre gérer des affaires importantes pour diriger convenablement un Pays tout en repoussant les invasions ennemis qui se font pressantes de toutes parts, en plus de devoir prévenir mille et un complots, et perdre du temps avec un clampin dont la finalité de l'histoire ne sert à personne – et surtout pas à elle -, je ferai le même choix. »


Keiji s'avança vers eux, et les débarrassa de leurs assiettes vides, ainsi que des couverts devenu inutiles.


« C'est pour cela aussi que les hauts postes ne m'intéressent pas spécialement. J'ai un emploi du temps chargé comme pas deux, mais je garde une certaine liberté dans ce que je peux faire : je n'ai pas quinze impératifs à gérer en même temps qui me forcent à définir des priorités aux détriments d'autrui. Et l'on ne me reproche pas trop de ne pas prendre d'initiatives. En fait, tant que notre Hokage ne me demande pas directement de m'occuper d'un événement important, je suis plutôt dans un bon équilibre : j'ai le prestige et l'autorité du poste, sans la majorité des contraintes qui vont avec. Cela doit être vachement pénible pour elle, de devoir tout micro-manager. Tu es sûr que tu voudrais d'un Bras-Droit comme moi ? »
glissa Natsuki avec un sourire.

Bien sûr, il plaisantait, mais la barrière entre la réalité et la blague était vraiment ténu. Toutefois, s'il l'exposait ainsi, c'est bien parce que tout le monde en avait plus ou moins conscience : il était efficace dans ce que l'on lui demandait de faire, mais cela se limitait à cela.


« Un dessert, mon ami ? »
lui demanda Natsuki en lui tendant la carte des glaces et autres douceurs réservées aux fins de repas.

Le Nara tatoué pour sa part savait déjà ce qu'il allait prendre.


« Tiens, puisque tu évoquais le sujet tout à l'heure. Cela te dirait à l'occasion de te mesurer à moi ? J'avoue être très curieux des progrès que tu as fait depuis la dernière fois, et si tu as réussi à maîtriser aussi bien que tu l'espérais la technique que je t'avais enseigné. '' Dépasser la vitesse de la foudre '', c'était bien cela ? »


Depuis que Natsuki avait reprit plaisir dans la vie, se mesurer à d'autres dans le cadre de saines compétitions était une activité à laquelle il se livrait volontiers. Peut-être parce qu'il était ainsi déjà dans sa jeunesse, et qu'il savait que son étudiant était un compétiteur d'excellence.


« Peut-être même que je me donnerai à fond, si me montres que cela vaut le coup. »
précisa-t-il avec un sourire étrange sur les lèvres. « Il n'y en a as beaucoup qui peuvent se vanter d'en avoir été témoin. »

Pas encore en vie, en tout cas...
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptySam 29 Oct 2016 - 17:31


Le Chef de l’ANBU tenta de se mettre à la place de Milly comme Natsuki avait tenté de lui demander. Il essaya de visualiser tant bien que mal le passé que la Kaguya avait pu vivre aux côtés de Miko et du Shoraizen de manière générale… Une famille… Il est vrai que c’était la définition qui s’accordait le mieux à l’organisation créée par Sabakayô Seitô.
En y songeant, Satochi comprenait l’incompréhension de Milly. Il aurait sans doute été tout aussi furieux de voir sa famille être détruite par une personne qu’il pensait être proche. Néanmoins, cela n'excusait pas le comportement de la Kaguya et de ses fréquentations douteuses. Quant à la position de Satochi vis-à-vis de Miko lors de sa réintégration à Konoha, elle était complètement différente de celle que Natsuki décrivait. Non, il n’avait pas vraiment douté de l’intégrité de l’Aburame.

- Hum… En réalité, son départ m’avait réellement étonné. Mais j’ai eu l’opportunité de la croiser lors d’une simple mission. J’étais Chûnin à l’époque et j’avais cherché à en savoir plus, mais même si elle était resté très froide et distante. Elle avait surtout contribué à la réussite de la mission en m’y aidant… À l’époque, je n’en étais pas totalement certain, mais je savais quelques parts que sous ses apparences froides. Elle avait une grande affection pour les shinobis de la feuille. Donc au final, lorsque la vérité a éclaté, je n’étais pas plus étonné que cela. Et là où j’ai été différent dans ma démarche, c’est que lorsque j’ai croisé Miko après sa désertion. Je ne l’ai pas menacé, je ne l’ai pas insulté, je ne l’ai pas attaqué. J’ai simplement discuté et essayé de déceler des signes qui me permettraient de me faire mon opinion.

Ceci était pour le premier point. La réaction au sujet de la deuxième tirade du Nara ne tarda pas à suivre tandis qu’il haussa les épaules d’un air simple.

- Si elle souhaitait simplement des réponses, elle aurait très bien pu rédiger une lettre et demander une audience… Elle lui aurait très certainement été accordée comme il fut le cas pour tous les anciens membres du Shoraizen que nous avons escorté jusqu’à Konoha suite à la destruction de la base secrète de l’organisation, d’autant plus que Miko ne semble pas avoir un dent contre elle puisqu’elle a décidé de la bannir plutôt que de la traquer. Cela aurait épargné plusieurs désagréments.

Une gaminerie. Voilà ce qu’était l’attitude de la Kaguya qui plutôt que songer avait préféré songer et s’enfoncer dans la mouise jusqu’au oreille.
Satochi ajouta ensuite.

- Tout est exactement comme je lui avais décrit. Elle demeure sans réponses et avec une épée de Damoclès au-dessus du crâne qui s’abattra sur elle au moindre faux pas…
C’est simplement regrettable pour elle.

Cela pouvait paraître psychorigide, mais Satochi avait beaucoup grandi depuis l’époque où il essayait de trouver des raisons aux actes de chacun et les différents évènements qu’il avait vécus avait cessé de le faire rêver.

Toujours étant qu’il avait néanmoins apprécié discuter de ce sujet avec Natsuki et qu’il eût également pris plaisir à indiquer au Nara une suite de recherche. Le reste était dans les mains du Nara qui parviendrait très certainement à boucler l’enquête en allant directement demander à Miko. Pour le peu que cette dernière daigne lui répondre entre deux créneaux dans son emploi du temps de ministre. Faire tourner n’était pas une mince affaire, mais si Miko Daimyo avait le même état d’esprit que Miko Kage. Alors Satochi était prêt à parier que beaucoup de choses étaient déléguées du côté de la capitale.

- Quand tu en apprendras plus, n’hésites pas à m’en faire part… Je suis curieux d’entendre ce qu’elle a bien pu lui répondre.

Le Rakuzan avait ensuite eu un petit moment d’absence alors que son mentor avait relancé le sujet des postes à responsabilités. Il revint à lui suite à une requête faite de songe lorsque Natsuki demanda s’il était bien certain de vouloir un Bras-Droit tel que Natsuki. La question ne se posait même pas.
D’un regard sincère, Sato’ répondit à son ancien Sensei.

- Qui d’autre ? Tu es probablement la personne qui me connaît le mieux au village. Tu m’as toujours compris et cerné. Tu m’as guidé dans la voie que je souhaitais arpenter, tu m’as laissé me viander lorsque mes rêves ont pris le dessus sur mon réel devoir. Ouais, tu m’as plus forgé plus que mon propre et défunt père. Donc, oui, la question ne se pose pas. On formerait assurément un excellent duo.

Le Chef des Rakuzan termina à peine sa phrase que le serveur se présenta pour retirer les assiettes complètement vides tandis que le tatoué proposa la carte des desserts.

- Volontiers, je prendrais bien une glace fraise, cassis, framboise.

Un délice de fruits rouge en quelques sortes ! Un truc qu’il allait dévorer en moins de temps nécessaire à le préparer.
Songeant déjà aux saveurs qu’il allait offrir à ses papilles. Il fut interrompu par une proposition étonnante émanant du Nara. Une proposition qui le fit sourire une fois de plus.

- J’ai cru que tu me le proposerais jamais, dit-il avant de laisser échapper un ricanement lorsque Natsuki évoqua la technique apprise par le brun par le passé. Malheureusement non, une news malvenue a perturbé mon orientation shinobistique. J’ai dû faire un choix, taper vite ou être une victime face aux Genjutsuka qui polluent notre monde… J’ai fait mon choix. Mais j’ai espoir un jour de recevoir une nouvelle promotion majeure qui me permettrait de m’ouvrir à nouveau au fabuleux royaume du combat au corps-à-corps.
Mais je compte bien te faire sortir de tes pires retranchements.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptySam 29 Oct 2016 - 20:27

Natsuki afficha un air navré en apprenant la mauvaise nouvelle.

« Je suis désolé de l'apprendre. Je sais combien ce n'est pas agréable quand cela arrive. J'ai moi-même vécu une new de la sorte par le passé, le genre qui remet complètement en cause ta construction, voire ton histoire. J'ai donc bien conscience combien cela peut dégoûter. Au moins tu as l'air d'avoir eu plus de volonté que moi pour passer outre. »


Le regard et l'expression accompagnant sa voix laissèrent entendre qu'il ne souhaitait pas s'étendre sur ce point précis du sujet. Le passé appartenait au passé, et il ne servait à rien de plus que tirer des leçons – ou des casseroles...


« Après, je te trouve très cru avec ta façon de considérer les utilisateurs de genjutsu. L'emploie du terme '' polluent '' me laisse notamment deviner un certain dégoût des pratiquants de ce domaine, ou tout du moins, de leur art. Alors j'entends bien que le Genjutsu est l'une des voies les plus redoutables que puisse maîtriser un shinobi, et que sa puissance en combat est telle qu'elle semble rendre les choses beaucoup trop faciles, mais c'est comme cela. Le Genjutsu fait partie de notre attirail, alors ceux qui ont la chance d'avoir une affinité particulière avec la maîtrise des capacités touchant à ce domaine auraient tort de s'en priver, sous prétexte que cela offre bien plus d'avantages globalement que les autres spécialités. Moi non plus je n'aime pas le Genjutsu, à plus forte raison que j'ai l'exact opposé de ce que l'on peut appeler une '' affinité '' avec cette voie-là, et que de plus en plus de techniques permettant de boucler un combat en deux ou trois coups voient le jour, mais c'est ainsi, je l'accepte. Comme cela est dit parfois dans les jeux de rôles, ce n'est pas parce que c'est puissant à souhait que c'est n'importe quoi. »


Il disait cela, mais c'était le premier à cracher sur les Yamanacheat lorsqu'il se retrouvait dans la plus stricte intimité de sa chambre. Heureusement que ces derniers étaient dans le même Village que lui, et qu'il les aimait beaucoup de par son histoire de clan. Iji devait aussi jouer dans la balance cela dit. Et puis, ce serait malvenu de sa part de crier à l'injustice, dans la mesure où il avait lui-même choisi ses spécialités. Les gens avaient beau dire que le Genjutsu était '' trop puissant '', '' que c'était la solution de facilité '', et autres inepties du genre '' y'a pas de mérite à gagner comme cela '', en attendant, les utilisateurs de Genjutsu gagnaient, et c'était tout ce que retenait l'Histoire : les victoires. Enfin, il n'y avait pas que l'Histoire qui les retenait, les Jônin qui s'étaient prit une rouste monumentale par une genin rang C avec deux illusions de son rang aussi s'en souvenaient. Et essayaient même bien souvent de les enterrer.


« Le terme '' Yomi '' t'évoque-t-il quelque chose, Satochi ? Il peut se traduire plus ou moins, pour ceux qui comme moi ne comprennent pas le japonais et lisent les sous-titre pour s'en sortir, par la lecture du jeu adverse pour trouver la stratégie optimale. En gros, étudier ce que ton adversaire fait, et adapter une contre mesure, jusqu'à ce qu'il en fasse de même. C'est un peu ce qu'il se passe avec le Genjutsu depuis quelques années, pour ce que j'en vois. Devant la recrudescence de Genjutsu, des stratégies se sont développées pour les contrer de façon plus ou moins efficace. Naturellement, les Genjutsuka ont prit acte, et se sont attelés à trouver un moyen de passer outre les nouvelles défenses, avec '' les illusions qui ne se voient pas ''. Je pense que c'est plus ou moins à ce stade que le monde se trouve. Les illusions ont le vent en poupe pour le moment, mais viendra tôt ou tard le jour où l'illumination se produira chez quelqu'un, qui emploiera alors une nouvelle méthode pour ne plus être inquiété, méthode qui sera reprise par tous. »


Et alors le Genjutsu perdra en force et en intérêt, tout comme les bonus de vitesse actuellement puisque les ninja qui ne spamment pas leurs anticipations rang A à tout bout de champs se font plutôt rares ces derniers temps. Mais dans le second cas, Natsuki avait déjà ses contres-mesures, et n'attendait que l'occasion de les éprouver au combat.


« Je vais prendre un tiramishe's s'il vous plait Reiji. »
commanda Natsuki lorsque leur serveur vint s'enquérir de leur désir. « Enfin passons. Je conclurai en disant que certes, le genjutsu est une plaie en tant que personnage, mais c'est un peu le sel du plaisir stratégique pour le joueur. Sauf si tu es du genre à jouer – littéralement - ta vie dans les combats, et à rager à tout va dès que cela ne va pas comme tu veux. »

Ce n'est que sa maîtrise spectaculaire de son corps qui empêcha Natsuki de rougir en disant cela. Il n'avait fait preuve de faiblesse ainsi qu'une seule fois – il était en plus incapable de se souvenir d'une raison justifiant qu'il s'était comporter comme un petit salaud -, et il se trouvait que Satochi était là ce jour-là. Il le regrettait toujours, et il arrivait encore que des gens lui en fassent la cruelle allusion, à croire que le monde n'attendait qu'une seule chose : que les immaculés se salissent honteusement. En même temps, une tâche sur du blanc se voyait bien plus que du blanc entièrement recouvert de tâches...


« Tu sais où j'aimerai bien partir prendre des vacances ? »
demanda Natsuki, histoire d'arrêter de jouer autant avec le quatrième mur de façon aussi tendancieuse. « Au Pays du Sable. Il a beau faire chaud à mourir là-bas, la nourriture est vraiment sympathique, et l'océan est superbe. En même temps, quand tu vois la taille de la plage... Je regrette de ne pas en avoir assez profité quand j'étais là-bas, pendant l'examen Chûnin. Maintenant, la situation est un peu plus compliquée, aussi je doute que l'on me laisse mettre un orteil là-bas sans me retrouver une escouade sur le dos, même si je me pointe juste en bermuda, chemise à fleurs et tong. Personne n'a l'air menaçant avec des tong pourtant. Si les tensions se calment un jour – et cela arrivera, même si ce sera seulement quand un des deux Villages sera rasé par l'autre – j'aimerai bien y retourner, et me faire un cahier de recettes typiques du pays. Cela serait chouette tu ne penses pas ? Faire une journée ou une semaine spéciale '' Kaze '' au Septième Ciel. Avec repas, tuniques et ambiance du désert. Juste pas de sable. C'est pénible à nettoyer le sable... »

Un concept qui pouvait s'étendre à d'autres Pays, pour peu que Natsuki parviennent à trouver le temps de réunir des recettes et les ingrédients de chaque endroit.


« Je sais que les vacances tiennent du fantasme pour nous, mais rêvons un peu, veux-tu ? Où cela te plairait de partir toi ? »


Une pause dans la réalité de leur quotidien, c'était bien aussi.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyDim 30 Oct 2016 - 2:25


Natsuki se montra désolé d’apprendre la mort du paternel du Rakuzan. En y repensant, il était vrai que Satochi n’avait jamais eu l’occasion de parler de cet épisode de sa vie.
Pourtant, il était loin d’avoir été capable d’avancer comme Natsuki semblait le croire.
La déprime l’avait gagné et l’avait placé en autarcie. Le clan lui avait tourné le dos et Satochi avait erré sans but pendant deux longues années. Deux longues années qui en avaient nécessité six de plus pour retrouver ce qu’il avait perdu.

- Cela fera dix ans cette année… Ça commence à dater. Ce fut une période délicate qui dura deux ans et qui fut rythmée par la déprime, j’ai bien failli tout foutre en l’air quand j’y repense…

Une chance que Monwa ait eu la bonne idée de s’adresser à l’ensemble du monde shinobis. Sans ce petit message qui sait ce que serait devenu Satochi… Un moins-que-rien très probablement.
En écoutant le Nara, Sato’ comprit qu’il savait que peu de chose au sujet de Natsuki, les deux amis n’avaient jamais évoqué leurs passés.

- Je me rends compte que nous avons que très peu évoqué nos passés tumultueux… J’ai jamais entendu parler de tes parents ou de ton rôle au sein du clan Nara… Tout comme tu n’as jamais révélé le secret que tu caches au fond de toi.

Lorsque Satochi était Genin et dépourvu d’expérience et de talent sensoriel, Natsuki avait eu aucun mal à cacher ce qui semblait être chez lui un secret que peu de personnes connaissaient. Mais les dons de Satochi désormais extrêmement développés avaient informé le brun d’une forme de changement dans la nature du chakra de Natsuki. Il faisait effectivement allusion au combat que les deux Jônins de la feuille avaient livré face aux soldats du Pays du Vent où le chakra de Natsuki était subitement devenu plus froid, plus diabolique, plus ténébreux.
Le brun n’avait jamais cherché à connaître la vérité et il n’allait pas commencer aujourd’hui. Son intervention signifiait simplement qu’il était grossièrement au courant et qu’il attendait simplement que le tatoué décide de faire part de ce secret.

- Je ne suis pas non plus très proche de cet art, mais je le reconnais volontiers comme étant l’un des fondements des puissances de notre monde. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de retarder mon évolution en Taijutsu au détriment de meilleures facultés d'analyse et de détection. Ceci n'enlève cependant rien au fait que c’est un art très fatiguant à jouer contre.

Le brun écouta Natsuki lui expliquer la signification du terme "Yomi" car ce dernier était complètement inconnu du vocabulaire japonais du Rakuzan.
Ce terme s’associait à la faculté de lire le jeu adverse et d’en trouver les points faibles pour les comprendre et mieux les contrer. À travers les âges, tous les styles de combat avaient plus ou moins eux l’heure de gloire avant d’être ramené sur terre par un précepteur du mouvement suivant. De nos jours, le Genjutsu dominait la scène, mais un jour quelqu’un arriverait et le renverrait aux oubliettes. Tel était le concept du “Yomi”

Une fois les desserts commandés, la discussion s’orienta vers le lieu de destination où Natsuki serait susceptible d’aimer prendre des vacances. Il avoua que la fameuse destination en question était nulle autre que Kaze no Kuni. Cela s’annonçait délicat pour le coup. Du moins pour la période de conflit en cours. Quant au concept de Natsuki. Satochi trouvait que c’était une très bonne idée.

-Très très bonne idée… Je trouve que ça serait un excellent moyen d’attirer les gens ici pour leur faire découvrir les traditions culinaires mondiales.

Où est-ce que Satochi se voyait passer des vacances… C’était une bonne question.

- Hum… c’est pas simple à imaginer. Mais durant mon dernier voyage. J’ai eu le plaisir de m’arrêter à Yu no Kuni et d’y essayer ses sources d’eaux chaudes. C’était plutôt agréable et c’est un pays tranquille. Alors là tout de suite en y songeant rapidement, c’est là-bas que j’irais passer mes congés.

Hélas, avec la guerre en cours… le Jônin était pas prêt d’obtenir des vacances.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyLun 31 Oct 2016 - 18:49

Natsuki haussa les épaules, signifiant qu'il ne voyait pas l'intérêt du sujet.

« C'est vrai que je parle beaucoup moins maintenant de mes parents qu'à mes débuts – et déjà avant, c'était peu -, essentiellement parce que mon histoire est classique et sans vague. »


''Celle officielle tout du moins, celle qu'il avait définit en arrivant, avant que tout le reste se mette en place.


« Aucun de mes parents n'est mort tragiquement devant mes yeux, et je ne suis pas le fils d'une incarnation asthmatique du mal tout vêtu de noir. Je n'ai pas connu une vie de carnage, élevé sur les champs de batailles après que des mercenaires m'aient ramassé dans les entrailles de ma mère pendu à un arbre non plus. J'ai grandit pendant la Grande Guerre, certes, et été entrainé pour devenir soldat dès que je fus en âge de tenir une arme, mais voilà, c'est un peu le lot de tous, cela. Mon père s'appelle Tajima Nara, et est un épéiste hors paire – même si personnellement, la voie des armes me dépasse. Ma mère quant à elle s'appelle Sonomi. Ils sont tous les deux issues du clan Nara, mais comme nous avons bon nombre de '' pièces rapportées '' avec les mariages dans le clan, le sang est bien dilué, contrairement aux Hyûga. »


Dire que plus jeune, il s'imaginait faire sa vie avec une Sunajin, ou plus accessible, une Hyûga. Il était en bonne voie, l'air de rien.


« Ils sont tous les deux militaires aussi, et s'occupent essentiellement des missions de longs cours à l'étranger. Je les vois une dizaine de semaine dans l'année en général. Quant à mon rôle dans le clan... bien, j'ai le même que tous les autres, à savoir faire la fierté des miens, ou à ne défaut, ne pas couvrir de honte mon nom de famille. Je ne suis ni chef ni conseiller, donc au final, même en étant Bras-Droit du Hokage, parmi les miens, je suis au même niveau que tout le monde, et c'est sous celui de Kamino. Et comme il fait très bien son travail, et que je ne convoite pas ses boucles d'oreilles, il n'y a pas de raison pour que la situation change. »


Il haussa à nouveau les épaules.


« Je suis ainsi. L'on n'a beau me dire que je suis fort, la puissance à elle seule n'est pas suffisante pour construire un idéal qui nous survivra. On me dit parfois réfléchis, et peut-être un peu charismatique de temps à autre, mais je suis à des années lumières de ce qu'imposent des personnalités comme Suguato ou Onpu. C'est comme cela. Il y a des gens qui sont taillés pour commander, et d'autres pour obéir. »


On avait de toute façon vu ce que cela donnait quand on lui mettait le pouvoir entre les mains. Alors certes, la référence n'était pas forcément bonne, car à cette époque, il boudait sous sa couette parce que le Henka Akuma avait été supprimé des pouvoirs spéciaux, et qu'il envisageait comme seul justificatif à cela de devenir alcoolique comme Nikkou, l'ivresse neutralisant ses pulsions meurtrières. Mais avouons-le, c'était nul comme plan, même si la technique de charge en tire-bouchon avait vachement bonne tête.


« Il y a deux ans encore, je t'aurai dit de choisir avec un très grand soin les mots que tu vas utiliser pour aborder ce sujet. »
répondit Natsuki dont le visage resta parfaitement ouvert et souriant. « Mais aujourd'hui, je vais simplement te dire que nous avons tous un jardin secret, - sauf pour Mizuki - avec des corps qui y sont enterrés. Le mieux, c'est encore de les laisser à leur place, jusqu'à ce que le propriétaire se décide à mettre une stèle dessus pour permettre à chacun d'y lire la vérité. »

Ou de demander à se faire ajouter dans la fosse commune, histoire de voir si l'on y retrouve des visages connues, ou de savoir si cela valait le coup. Si Satochi ne connaissait pas Natsuki, il pourrait presque y voir une menace sous-jacente. Heureusement, il connaissait son ancien mentor. Et il savait qu'il ne menaçait jamais non plus...


« On forme une sacrée paire quand même tous les deux. »
souria Natsuki en plantant sa cuillère dans son dessert lorsqu'il fut servit. « Moi je tiens un restaurant, et mon seul projet de vacances, c'est de manger pour enrichir ponctuellement ma carte des menus. Toi, ton clan est propriétaire de la plus célèbre source thermale de Konoha, et tu aurais envie de visiter un Pays qui est célèbre pour les siennes. A croire que nous n'arrivons jamais vraiment à sortir totalement de notre zone de confort, pour se plonger vers l'inconnu. Nous semblons avoir toujours besoin d'un lien vers l'arrière, pour se rassurer. Tu crois c'est pour cela que nous nous noyons autant dans nos carrière ? »

Natsuki s'adossa contre sa chaise, les bras croisés sous la poitrine, et la tête légèrement penchée sur le côté. Il sembla soudainement plus pensif, les yeux comme perdu dans le lointain, l'esprit égaré dans les souvenirs. Il aurait même eu l'air sérieux, s'il ne mâchonnait pas en même temps la cigarette à dessert de sa glace aux fruits.


« Cela ne t'embête pas toi, d'être seul le soir quand tu rentres, et de savoir que personne ne t'attend à la maison ? »
lança-t-il finalement hors du bleu.

En tant que soldats, il y avait du monde à leurs côtés. Mais en tant que simples hommes ?
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyMer 2 Nov 2016 - 3:07


Natsuki concéda parler que très peu de ses parents, du moins beaucoup plus rarement que par le passé. Il fit cependant l’effort d’expliquer à Satochi l’histoire de sa famille qui d’après ses dires était loin d’être palpitante ou même dramatique.
C’était une bonne chose. Au moins, la famille de Natsuki était la preuve que le monde shinobi n’était pas composé uniquement de familles brisées ou d’orphelins.
Aucun des parents de Natsuki étaient mort dans des circonstances tragiques, ils vivaient encore aujourd’hui et continuaient à œuvrer pour Konoha.
Le Nara avait grandi pendant la guerre, et avait reçu l’enseignement prodigué au jeune guerrier dès qu’ils atteignent l’âge requis.
La Rakuzan en apprit également un peu plus sur les compétences du père de Natsuki, un épéiste de génie issu du clan Nara tout comme la mère du tatoué.

Quant à la position de Natsuki au sein du clan, elle était simple. Malgré son rôle au sein de Konoha, il était un simple Nara et son vote ne comptait pas plus que celui d’un autre.
En somme, il se contentait d’agir pour honorer le nom qu’il portait et puis c’était tout.

À l’écoute de ce récit, Satochi était vraiment satisfait d’apprendre tout ça et il souhaita informer le Nara de cette satisfaction. Que ce dernier ne soit pas aussi imposant que le Yondaime Hokage où que Onpu importait peu. Natsuki était fidèle à ces préceptes et c’était tout ce qui comptait.

- Ton récit me rassure, au moins le monde shinobi n’est pas fait que de familles brisées ou d’orphelins.

Le Chef de l’ANBU avait ensuite tenté une approche pour discuter de ce qu’il avait ressenti à propos du chakra de Natsuki lors de leur combat à Kaze no kuni.
Hélas, il ne récolta pas la moindre information si ce n’est que le tatoué caché effectivement un secret que Satochi découvrirait que lorsque le Nara l’aurait décidé.
Acceptant ce point, le Rakuzan passa à autre chose et écouta Natsuki confirmer que les deux shinobis faisaient une bonne paire lorsqu’il s’agissait d’imaginer de probables vacances.
Il fallait croire que les deux Jônin étaient décidément bien trop focalisés sur leurs carrières pour s’autoriser quelconques pensées extérieures.

- Une si bonne paire qu’il est bien étrange que l’on n'est jamais songé à avoir des techniques combinées… Avec notre incapacité à prendre des vacances dignes de ce nom et le nombre de posts que nous avons à notre actif ensemble, il y aurait vraiment matière à faire des choses amusantes.

Songeant quelques instants aux résultats que pourrait obtenir les deux shinobis de la Feuille, Satochi fut ramené à la réalité par la question du Nara.
Est-ce que ça embêtait le Rakuzan que personne attende son retour le soir ? À vrai dire, cela n’était pas complètement exact.

- Je n’ai pas de compagne, c’est bien vrai, mais lorsque je rentre le soir, j’ai quand même ma mère et ma grand-mère avec qui je vis toujours. C’est un peu différent d’une femme ou d’un enfant, mais je ne suis pas totalement seul…

C’était un fait, malgré la vingtaine désormais bien dépassé, Satochi n’avait encore jamais pris l’initiative de prendre son propre appartement.
Un pas qu’il serait certainement prêt à effectuer le jour où il trouverait une compagne avec qui il désirerait vivre et fonder un foyer.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyMer 2 Nov 2016 - 23:06

« Bof. » se contenta de répondre Natsuki en haussant les épaules sans grande conviction. « Je vais t'avouer que le système d'attaque combinée, c'est super et sous-exploité pour le moment, mais je n'ai pas trop foi dedans. C'est un peu comme les allocations retraites : on sait que cela existe, c'est bien pensé, mais l'on arrive difficilement à y prétendre soi-même. Et même quand on l'a, l'on se rend compte que c'est pas si évident d'en faire usage tant il y a de contraintes situationnelles. Après je ne dis pas. Cela n'occuperait pas d'emplacement important sur ma fiche technique, c'est gratuit, et cela libérera de la place en deux clics lors de la disparition définitive de l'un de nous deux. Pourquoi pas au final ? »

Natsuki pourrait par exemple lancer Satochi sur un adversaire pendant que le Rakuzan fait des cornes avec ses doigts pour maximiser les dégâts, ou alors son ami pourrait recouvrir de lave le météore de taille planétaire que le Nara tatoué aurait invoqué.


« Mais bon, comme dit : pas convaincu. »


De bout de sa cuillère, il touillait le haut de son dessert, en roulant une fraise dans la mousse sans réelle intention de la manger immédiatement. Et même s'il avait l'air absorbé par sa tâche, il n'en restait pas moins attentif à ce que lui répondait Satochi.


« Hum... je vois. C'est bien d'avoir une famille sur qui compter. Je sais que mon clan est là aussi quand j'en ai besoin. Et puis, j'avouerai que ce n'est pas la solitude qui me dérange. J'ai du travail à foison, et ma maison ne me sert surtout que pour dormir. J'ai hébergé quelques semaines une de mes étudiantes, et cela a rendu l'ambiance un peu plus vivante que Zo quand je rentrais, mais tu vois, cela ne m'a pas vraiment '' manqué '' quand elle est partie. »


La maison silencieuse et le cadavre déguisé occasionnellement en porte serviette quand il ne glandait pas devant la télévision, avachit dans le canapé, il y était habitué, surtout pour le peu qu'il y passait. Et ce, sans compter la vie qu'il avait mené durant la dernière décennie. Mais depuis...


« Mais parfois, j'ai envie d'un peu plus que juste cela. De construire quelque chose de durable à côté. De ne pas seulement me contenter d'une vie de travail. »


Sauf que s'il se noyait dans ses activités et devoirs inhérents à son grade de ninja, c'était avant tout pour oublier. Une méthode plus respectable que celle de Nikkou sur la forme, mais pas vraiment dans le fond. Milly elle-même et l'enquête qu'il menait sur elle n'était au final probablement pas plus qu'une distraction, pourvu qu'elle l'empêche de penser au vide qu'il éprouvait, et ce qui en découlait.

Sa cuillère tinta soudainement dans son verre à dessert vide lorsqu'il l'y lâcha.


« Alors, verdict sur la cuisine ? »
lança Natsuki en retrouvant soudainement contenance et légèreté dans ses traits juvéniles. « C'est le genre d'endroit où tu reviendrais manger à l'occasion ? »

Le repas touchait doucement à sa fin, hélas.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyVen 4 Nov 2016 - 1:31


D’un haussement d’épaule, Natsuki signifia qu’il n’était pas friand de ce système de techniques combinées. Il reconnaissant un certain potentiel, mais conservait quand même de sérieux doute quant au nombre de conditions nécessaires pour parvenir à faire usage de telle technique au moins une fois aux cours de sa vie.
Mais le Nara ne fut pas complètement réfractaire à cela. Satochi s’exposa même à penser que le tatoué avait pu imaginer l’espace d’un instant un ensemble de technique réalisable.

Il y avait par exemple, un dragon élémentaire Yôton cachant le Kagemane de son comparse, ou bien une étreinte de l’ombre ouvrant la voie à une redoutable attaque du Rakuzan.
Il y avait un certain nombre de possibilités, un très grand nombre même. Mais, le Nara demeurait cependant très peu convaincu.

Le Chef du clan Rakuzan dégusta alors le dessert que le serveur avait déposé devant lui quelques instants plus tôt. Malgré la froideur de son plat, il ne fit aucun compromis et se contenta de manger ces délicieuses glaces aux fruits des bois.
Entre quelques boucher, il prit le temps de répondre à la question de Natsuki concernant son ressentiment lorsqu’il rentrait chez lui le soir, puis, il replongea le nez dans sa dégustation tout en écoutant à son tour la situation de Natsuki.

Comme beaucoup, le Nara ne passait pas plus de temps que cela chez lui et bien qu’il eût hébergé une de ses Genin pendant quelque temps, retrouver son petit espace perso ne l’avait pas plus dérangé que cela.

- J’imagine qu’en vivant seul, nous prenons des aises qui nous conviennent… Ainsi, je pense qu’il est après difficile de s’en débarrasser et de se plier à des obligations nécessaires à la vie en collocation ou à la vie de couple.

Cependant, le tatoué aspirait à mieux, et souhaitait vraiment fonder quelques choses de solide aux côtés de la personne qu’il désirerait.
Le célèbre Jônin le méritait amplement. C’était un fait avéré. Et à l’image des conseils qu’il avait donné à Satochi en début de repas, peut-être serait-il intéressant qu’il les respecte lui aussi.

- Comme tu me l’as dit tout à l’heure, dit-il pointant le dos de sa cuillère vers Natsuki. Nous y avons tous droit, alors trouves toi quelqu’un et bâtit quelque chose à ses côtés si c’est ce que tu souhaites.

Les choses n'étaient hélas pas si simples, mais elles n’étaient pas impossibles.
Cela demanderait certainement quelques heures supplémentaires au Nara dans son planning déjà bien chargé, mais, c’était un objectif réalisable. Après tout, il s’était lancé comme quête d’en apprendre plus sur les conditions de bannissement de Milly. Trouver une compagne n’était, dans le fond, pas plus difficile. Surtout pour un shinobis de sa trempe.

Le repas touchait à sa fin, le dessert n’avait pas fait long feu et c’est le vendre complément plein que Satochi bascula en arrière pour s’appuyer contre le dossier de sa chaise. Est-ce qu’il avait trouvé ça bon ? Est-ce qu’il allait revenir. La question ne se posait même pas !

- C’était délicieux du début à la fin, un vrai régal ! s’exclama-t-il, j’en peux plus ponctua-t-il ensuite d’un sourire. Je reviendrais soit en certain !

Le brun le sentait, cette petite retrouvaille s'apprêtait à se terminer néanmoins, le Jônin avait une nouvelle proposition à communiquer à Natsuki.
Se raclant la gorge, il se lança.

- Dis, tu ne trouves pas que ça pourrait être marrant un jour que l’on affronte ensemble les deux Aburame qui dirigent notre nation et notre village ? Joint d’un sourire, le Rakuzan se mit en quête de réponse.

Pendant, ce temps-là, la digestion commençait à se mettre en route, l’après-midi, allait probablement être longue. Ou courte tout dépendait du point de vue.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptyVen 4 Nov 2016 - 16:09

Satochi semblait un peu à côté de la plaque sur le sujet, à moins que c'était Natsuki qui ne savait pas trop ce qu'il attendait en retour après ce qu'il avait confié. Peut-être était-ce juste cela qu'il avait besoin en fait, d'en parler. Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts depuis l'examen Chûnin de Suna, mais le temps ne l'avait pas apaisé en grand chose, et il n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'en parler avec qui que ce soit. Satochi était le premier avec qui il en abordait des bribes, sans vraiment savoir ce à quoi cela le mènerait. Simplement, c'était avec lui qu'il se sentait le plus à l'aise de le faire.

Au final, ce que son ancien étudiant lui disait ne l'avançait à rien, c'était plus facile à faire sur le papier qu'en pratique, mais au moins Natsuki sentait que Satochi était là, et que si un jour, il avait besoin de s'ouvrir un peu plus, ou de vider son sac, il le sera encore. Il avait vraiment de la chance d'avoir un ami comme lui, dommage que sa santé au cours de la décennie passée ne lui ai jamais vraiment laissé l'occasion de le lui rendre sincèrement.


« Merci, Satochi. »
dit-il simplement.

Rien de plus était nécessaire à ajouter. Sur ce point là en tout cas, car Satochi avait d'autres idées en tête, son projet Antenne et son partenariat avec l'Académie Shinobi ne suffisant visiblement pas, même avec l'offre qu'avait ajouté Natsuki au lot. Devant la question de son ami, il ne trouva pas la force de sourire avec le même entrain que lui. Pour lui, c'était au mieux une mauvaise idée, mais avant tout, l'éventualité ne stimulait même pas le moins du monde son esprit de compétition.


« Mmh. Marrant, je ne pense pas. »
répondit-il en haussant les épaules.

Peut-être était-ce le terme qui le dérangeait le plus, bien qu'il ignorait pourquoi. Peut-être était-ce parce que cela concernait elles deux. Peut-être qu'il avait simplement déjà eu sa dose d'insectes pour l'année avec Mizuki dans l'arène le mois dernier. Il n'en savait pas plus lui-même, et dans le fond, c'était sans importance.


« Intéressant, éventuellement, mais marrant, je ne pense pas. A plus forte raison que j'ai déjà eu l'occasion de croiser le poing avec notre Hokage, comme je te l'ai dit. Et cela n'a rien eu de plaisant, sous quelque forme que ce soit. Mizuki est une jeune femme distrayante et à la compagnie plaisante, mais son accession au pouvoir a supprimé toute trace de légèreté en elle, car elle ne peut en aucun cas se le permettre, et cela se ressent jusque dans sa façon de se battre. Quant à notre Daimyo, elle a beau s'être donnée en spectacle dans l'arène, je n'en pense pas moins. Grand bien te fasse si tu veux mesurer ton niveau au leur, mais en ce qui me concerne, à moins d'y être obligé, je passe mon tour. »


Kioshi, avec son point de vue biaisé à souhait sur le monde et son interprétation curieuse de l'honneur, le traiterait sans doute de trouillard. Natsuki pour sa part n'en avait simplement pas envie, et vivait très bien avec cela.


« Je vous apporte l'addition Messieurs ? »
demanda Keiji en les débarrassant de leurs desserts consommés.
« Mettez-la sur ma note Keiji, c'est moi qui invite aujourd'hui. Merci beaucoup. »
dit-il avant de reporter son attention sur Satochi. « Alors, suite du programme pour toi aujourd'hui mon ami ? » reprit-il avec plus d'enthousiasme. « Bureau et paperasse ? Pour ma part, j'ai rendez-vous avec mon équipe aujourd'hui. Je vais faire se rencontrer Leika et le nouveau membre qui a intégré Matsudai. J'espère que cela va un peu mieux se passer qu'avec Notsuu et elle. Avec un peu de chance, le courant passera bien. L'air de rien, Leika a beaucoup mûrit depuis ses débuts. J'imagine qu'avoir fait face à un destin plus cruel que la mort à Nami l'y a grandement aidé. Quand je te disais que ma méthode de les jeter dans le grand bain tout de suite était la bonne ! »

Le partenariat de Satochi avec l'Académie ne pouvait aboutir qu'un à un franc succès.
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Message(#) Sujet: Re: Les rescapés du bon vieux temps Les rescapés du bon vieux temps EmptySam 5 Nov 2016 - 3:10


La Nara tatoué remercia simplement Satochi après que ce dernier est conseillé à son mentor de suivre ses propres conseils.
Mais le brun avait déjà l’idée à autre chose. Une idée simpliste, mais qui serait un bon moyen de comparer son niveau aux trois plus grandes figures des territoires alliés de Hi no Kuni. Se retrouver au milieu d’un combat entre Natsuki, Miko et Mizuki lui titillait les papilles compétitives. Mais cette proposition ne sembla pas emballer plus que ça le célèbre Jônin.
En fait, ce dernier avait même la conviction que ce combat en duo était loin d’être marrant.
Il énuméra ensuite une partie des raisons justifiant sans position avec en-tête de ligne, le changement de Mizuki depuis son ascension au pouvoir, la réputation de Miko pour la conclure. Conclusion de l’analyse, à moins d’être forcé et après avoir déjà testé Mizuki. Natsuki préférait s'abstenir.

D’un côté, le Rakuzan était sceptique, en début de repas, le Chef de l’ANBU avait évoqué le fait de la supériorité des deux Aburame et s’était fait gentiment corriger par son ancien Sensei, quelques minutes et un repas copieux plus tard et avec un moral regonflé à bloc, c’était Natsuki qui se désintéressait de cela.
Bon, d’un autre côté, il avait jamais manifesté l’envie de défier les deux Aburame, et après tout, il avait raison, il n’avait rien à prouver.

Masquant cependant sa déception, il observa Keiji retirer le plat vide qui avait auparavant contenu son dessert.
Ce dernier demanda s’il devait apporter l’addition, avant qu’il ait eu le temps de répondre Natsuki devança le Rakuzan et informa son employé que l’ajouter à sa note suffirait. En gros, le repas était offert et le Chef de l’ANBU n’aurait pas à dépenser un seul ryo.

- Merci pour ce repas Natsuki remercia-t-il.

Quant au programme de Rakuzan… L’après-midi était déjà toute tracée, et si celle de Natsuki s’annonçait plus palpitante puisqu’il allait présenter un nouveau membre Matsudai à son unique Genin du moment. Une prénommée Leika du clan Hayashi qui avait semblait-il fait beaucoup de chemin. Le Rakuzan avait en effet entendu une histoire la concernant et remontant à une époque où cette dernière avait essayé de quitter le village en “sabotant” le sol sous les remparts.
Mais le plus drôle concernait l’identité d’un autre élève de Natsuki. Notsuu… L’objet de l’après-midi du Rakuzan.

- Moi, je vais étudier le dossier du Chûnin que je vais interroger lors du prochain examen… Et tu devineras jamais de qui il s’agit… quelques secondes de réflexion, un haussement de sourcils. Notsuu. conclu-t-il avec amusement.
Je prévois de tester des modes d’interrogatoires susceptibles d’être utilisées plus tard lors du partenariat avec l’académie, car comme tu l’as dit. Plus tôt, ils sont exposés au danger et sont poussés dans leurs retranchements, plus vite, ils progressent.

Tel était le constat sur lequel Natsuki et Satochi s'était accordé lors de ce repas. Et c'était dans cette optique que Rakuzan allait fonder l'ensemble du programme qu'il proposerait plus tard à Kihran, le Directeur de l'Académie.
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