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Samui Rika
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Message(#) Sujet: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyLun 9 Mai 2016 - 18:35

Nous avions longuement voyagé dans le désert avant d'enfin établir notre campement aux creux des immenses dunes qui peuplaient le nord du Pays. Nous nous trouvions à environ cinq kilomètres de Kazemori. Cette petite ville frontalière qui offrait à notre pays un point d'observation et une surveillance de nos frontières. Mais comme toujours, nous n'étions pas là pour traiter de cela, mais plutôt, pour y faire du commerce.

Le lendemain de notre installation, la plupart des membres de notre tribu étaient déjà occupé à faire du troc avec les habitants du village, quant à moi, loin du désir de ma sœur de se prêter à des occupations pour le moins féminines, je préférais vaquer au travers des rues. Observant les habitants, goutant les spécialités locales avant d'être attiré de l'œil par un attroupement de personnes bien particulières qui semblait avoir élus domicile dans une sorte de garage miteux ouvert sur la rue passante.

Le bruit et l'odeur du métal étaient fort présents en cet endroit, mais plus encore, c'était le brouhaha constant d'étrange machine qui m'attira le plus.
Une jeune femme semblait occuper à la conception d'un étrange canon, une arme sans aucun doute. Je m'approchais silencieusement d'elle, ne souhaitant pas la déranger plus que de raison pour observer son bien curieux ouvrage.

Elle ne sembla, pas le moins du monde, perturbée par ma présence et je pus constater sur son visage bronzé par le soleil du désert un œil vide de vie et surtout, un air renfrogné. Elle était sale, elle me ressemblait d'une certaine façon. Quand j'étais penchée sur une tâche qui me tenait à cœur, j'avais bien du mal à penser à ma propre présentation. Du cambouis tachait ses joues rondes et ses vêtements saillants. Elle semblait effectuer des réglages avec un tournevis minuscule. Je décidais de lancer la conversation :

"Qu'êtes-vous en train de fabriquer ?"

M'accroupissant pour être à sa hauteur et prêtant un intérêt tout particulier à sa fabrication, je n'osais pas toucher cette dernière sans son autorisation, mais j'admirais pourtant avec un réel attrait pour les minuscules rouages qu'elle enclenchait dans un mécanisme me semblant venus d'un autre monde.

"Je suis plus habituée à voir les autres femmes faire de la broderie, de la cuisine, mais je dois avouer que je ne connais pas vraiment votre art ! Qu'est-ce donc ?"

Ainsi donc débuté mon histoire avec cette bien mystérieuse inconnue, dans un monde d'homme, dans un garage miteux, dans un petit village du nord du pays du sable …

hrp:


Dernière édition par Saibogu Kikue le Dim 29 Mai 2016 - 3:52, édité 1 fois
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyLun 16 Mai 2016 - 12:46

Après être restée cloîtrée plusieurs mois dans ma maison à gérer mon travail de conseillère à distance, je m'étais finalement décidée à rejoindre le monde extérieur, tout du moins l'espace d'une semaine. La lumière du soleil m'était toujours aussi insupportable à tel point que je ne pouvais aller nulle part sans me parer d'une paire de lunette de soleil. Espérant pouvoir me changer les idées j'entrepris de rejoindre Kazemori où avait lieu en cette période un rassemblement annuel de mécano appelé le Metalfest. Bien loin des départements relativement propres du Kenkyuujo on y trouvait globalement de toutes les ethnies issues de toutes les horizons du désert. Autant dire que l'ambiance était on ne peut plus gaillarde et brusque. La plupart des techniciens présents manquaient cruellement de savoir être, ne jurant que par le feu de leur soudure, le musique et la bière : « La sacro-sainte trinité de la vie » comme certain le prétendait. Naturellement rien de tout ceci n'était mon truc, si ce ne fut la mécanique de pointe. Et à défaut d'un flacon d'orge j'étanchai ma soif à grand renfort de cocktail sans alcool qui me valurent les brimades de mes comparses. En effet, ici je n'étais rien, moins qu'une conseillère à la défense, mais plutôt une petite femme sans défense.

Heureusement cela ne dura pas, après quelques répliques versées crûment et un coup de clé à molette flanqué dans la rotule d'un type un peu trop collant, j'étais finalement parvenue à me faire ma place. Dès lors, toute la bande avait finit par m'accepter. Une fois passé ce rite de passage, il fallait avouer que le cadre n'était pas si mal dans la mesure où j'arrivais à me vider l'esprit, tout en riant occasionnellement des conversations entre les deux principaux balourds du groupe. Comme toujours mes sens étaient en parfait éveil. Et je n'eus aucun mal à desceller la présence d'une personne. La différence avec toute celle défilant dans la rue passantes étant qu'elle était la seule à oser s'approcher du garage où crissait la symphonie du métal et du hardrock. J'étais flanquée sous l'engin lorsque la demoiselle approcha. Oui,ma perception était tel qu'à présent il m'était possible de déterminer le genre des personnes présentes dans mon champ de perception. Cette dernière me demanda ce que j'étais en train de fabriquer. Je lui répondu du tac au tac sans prendre la peine de bouger de ma position.

-Une catapulte ! C'est notre pari de la semaine. Savoir avec quelle précision il serait possible déjecter des tonneaux enflammés sur des cactus au beau milieu du désert.

C'était la stricte vérité. Le Metalfest m'était un point d'honneur à pousser chaque mécanicien à mettre au point des inventions parfaitement inutile au devenir de l'humanité si ce ne fut l'amusement qui en découlait essentiellement. A partir de là une question se posait. Qu'y avait-il de plus drôle que d'envoyer des barils enflammés sur des cactus ? Je connaissais la réponse, ce qui n'était pas le cas pour le reste de la bande et je me complaisais dans cette réalité contrairement au propos de la demoiselle qui manquèrent de me faire saigner des oreilles. La cuisine et la broderie ? Quelles horreurs. La vie de cette femme devait être des plus ennuyantes j'avais presque de la peine pour elle. Pour autant, cela ne m'empêcha pas de lui répondre avec un certain détachement.

-Alors c'est que vous n'avez jamais mis les pieds dans un village ninja. Voir même que vous n'êtes jamais allez bien loin dans le désert si vous ne connaissez pas les Saibogu.

Les partisans de la mécanique n'étaient pas exclusivement regroupés à Suna. On en trouvait également un grand nombre à la capitale, mais également d'autres excentrés un peu partout dans Kaze. Le théâtre qu'était ce garage recelait un genre de spectacle assez rare certes, mais pas assez pour être mystifié par le peuple du vent. Malgré-cela je lui accordai son crédit à l'ignorance et décidait de lui répondre après avoir fait glisser ma planche pour me dégager de sous la catapulte.

-Les Saibogu forment un clan. C'est un rassemblements de spécialistes en fuinjutsu et en mécanique qui fabriquent toutes sortes de machines pour des raisons diverses et variées. Celle que vous avez là n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Cela fait bien des siècles que les notre assemblent des pièces de métal pour en faire des trucs.

Mon père en aurait fait un présentation, à n'en point douter, infiniment plus théâtrale, mais il s'agissait de ma description officieuse, qui aurait parfaitement convenu à l'idiot du village. Hors, cette femme ne semblait provenir d'aucun village. Si je devais parier, je dirais que son allure lui donnait des airs de nomade du désert ce qui justifiait en parti son manque de connaissance. Je me relevais et aller directement me saisir un torchon afin d'essuyer mes mains noircis par la graisse. En effet, j'avais beau arborer des courbes fines, presque juvéniles, mon allure général témoignait de la mécanicienne averti. J'étais vêtu d'un simple débardeur et d'un short. Mes cheveux étaient attachée en une longue tresse qui m'arrivait jusqu'au milieu du dos. Le tout était on ne peut plus sale et crasseux. Une partie de moi pensait déjà à la douche glacée que j'allais prendre en rentrant à l'hôtel. Désormais relativement propre je lui tendais la main en guise de salutation.

-Aozora S. Oniri. Enchantée de faire votre connaissance. Mademoiselle... ? Puis-je savoir ce qui vous attires dans ce garage et de manière plus général dans cette ville ? La plupart des gens évitent habituellement de nous approcher, non pas parce qu'ils nous craignent, mais parce qu'ils ont peur que ce que l'on fabrique n'explose. Mais ne vous inquiétez pas. Rien ne va exploser ici, pas vrai Riku ?

Je m'adressai à l'autre balourd, flanqué au bout de la catapulte, celui-là même avec une pilosité faciale sur-développée et un tour de bras faisant la taille de mon buste. Je me plaisais à le surnommer Nounours. Le concerné quitta son travail pour lever les yeux dans notre direction.

-Heu.... ouai... Carrément ! Dit-il d'un ton rauque qui se voulait convaincant.
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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyMer 18 Mai 2016 - 10:45

Le clan, fidèle à lui même, se complaisait dans un mouvement perpétuel au gré des vents et surtout des marchés qui s'ouvraient à nous. Première source de revenus pour la tribu, nous permettant également de faire le plein de denrées avant un nouveau départ. Celui auquel nous nous rendions cette fois ci était un marché d'un village limitrophe à la frontière. Mais dans ma plus forte curiosité, je m'étais renseigné et j'avais appris qu'un festival de musique s'y tenait, de la musique apparemment violente et surtout un rassemblement du clan Saibogu, mécaniciens émérites du pays du Vent. J'étais totalement intrigué par leurs sciences, y voyant un moyen de satisfaire mon besoin de connaissances. Sauf que comme souvent ma première attention lorsque nous pouvions avoir quartier libre dans un nouveau village, c'était Kikue. Toujours autant intrigué par la jeune femme, je la suivais souvent, jouant à la filature. Elle n'avait pas besoin de protection, mais je préférais tout de même être dans les parages si quelque chose tournait mal.

Suivant ses pas tout en m'intéressant aux différents étals et lieux que je croisais dans les diverses allées, je commençais à entendre un vrai boucan semblant sortir d'un garage où régnait une certaine agitation. Des bruits de métaux que l'on découpait, de coups sur de l'acier, bref de la mécanique. Peu de doutes possible quant aux personnages qui en étaient les instigateurs : Des Saibogu. Je m'approchais alors d'un pas décidé tandis que la nomade de naissance avait entamé les premières approches sociales. Je me plaçais deux petits mètres derrière les interlocutrices en attendant patiemment la fin de leur dialogue : Oniri qu'elle s'appelait la mécanicienne, et elle faisait une catapulte pour brûler des cactus dans le désert... L'intérêt de cette création me fit croire un instant qu'elle se moquait de ma comparse, sauf qu'à la vue de l'objet derrière elle, ça ne pouvait qu'être la vérité... Après tout ils avaient bien le droit de s'amuser...

    - On vous fait confiance pour cela, ne vous inquiétez pas. Masato, enchanté, et la demoiselle se nomme Kikue, sans doute future chef de la tribu des Mongadors, des nomades. Votre technologie est... intéressante, bien que je ne sois pas persuadé que l'usage de tels talents dans la fabriques de catapultes à barils soit... étrange.


Je me doutais qu'une intrusion de la sorte dans une conversation serait peut-être mal vu par les deux jeunes femmes. Je me reculais donc à nouveau en haussant les épaules pour me couvrir du regard de Kikue. Je l'avais présenté, j'avais pris les devants. Parfois je m'imposais sans doute trop, peut-être pour essayer de me dédouaner de l'impression qu'elle me faisait, j'avais sans doute besoin de m'affirmer. Mais là c'était trop, et puis j'avais pu vexer notre nouvelle protagoniste par mes paroles sur ses créations.

    - Ne le prenez pas mal hein ! Moi-même très intéressé par les sciences, notamment l'astronomie et la physique, je ne peux qu'apprécier vos travaux. Vous avez bien largement de quoi vous amuser avec de tels dons ! Je suis par ailleurs utilisateur du Kinton, ce pourrait être intéressant si j'avais vos compétences...


C'est vrai que plus j'y réfléchissais, plus je me disais que la combinaison des deux compétences pouvait se révéler très très efficace. D'ailleurs il n'y avait pas que moi d'intéressé. Je côtoyais Kikue depuis de nombreuses années maintenant et je la sentais plus qu'intriguée par la mécanique de ces ingénieurs du désert. Avoir des compétences pareil dans le clan pouvait nous permettre d'améliorer drastiquement la condition de vie de la tribu. Quoi qu'il en soit, je sentais qu'après notre âge, notre tribu, notre mode de vie, nos pensées sur le monde, la mécanique allait devenir un nouveau point commun entre nos deux entités.


Dernière édition par Masato le Mer 18 Mai 2016 - 20:40, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyMer 18 Mai 2016 - 19:38

Aussi intriguée que cette étrange façon de créer me paraissait, je n'en gardais pas moins une certaine distance avec la mécanicienne, autant pour lui permettre de continuer à travailler que pour ne pas l'importuner d'avantage que nécessaire avec ma présence et aussi, mes questions.

Pourtant, lorsqu'elle répondit pour la première fois à ma question. Je restais pantoise, surprise d'une telle invention. Aussi inutile que cela puisse paraître, la jeune femme m'avait énoncé sa réponse sans montrer le moindre signe d'humour. Moi, je n'en restais pas moins convaincu et je m'apprêtais d'ailleurs à lui demander si c'était une blague d'une façon un peu moins cordiale que prévus quand je compris que c'était tout à fait sérieux.
Ce n'était pas tout ça, mais en finalité, je pouvais difficilement en placer une, pourtant, je parvenais finalement à glisser un petit :

"Disons juste que je ne suis pas habituée à voir régulièrement des femmes exercer ce genre de tâche au cours de mes différents passages en ville."

Les Saibogu avaient beau être présents en grand nombre sur l'ensemble du territoire, les voir et surtout les reconnaître n'était pas forcément chose aisé. C'était un peu jugé les gens sur leurs apparences et je ne pensais pas qu'il y avait marqué sur mon front qui j'étais et comment j'étais dans la vie de tous les jours.
J'eus un sourire, pour détendre l'atmosphère.
Elle m'expliqua par la suite les principes de ce groupuscule passionné par la technologie. Je restais muette devant ses explications, y prêtant malgré tout une attention rigoureuse.

"C'est … Intéressant !"

J'étais sincère lorsque j'avais dit ça et à présent, je m'avançais un peu plus vers son invention, l'examinant dans les moindres détails pendant que cette dernière semblait faire en sorte d'être un peu plus présentable. Elle me présenta alors une main amicale pour me saluer tout en me faisant une pointe d'humour.
C'est là que Masato fit irruption dans notre conversation. Se présentant, puis me présentant. Voilà une situation bien gênante. Je croisais son regard, mais ne disais rien, préférant ne pas l'interrompre sauf quand ...

"En fait ... Je ne suis pas le futur chef de notre tribu, mais ce n'est pas grave ! Kikue, enchantée de vous rencontrer Oniri !"

Je lui serrais la main souriante, avant de laisser Masato poursuivre la conversation qu'il avait commencée. Pour ma part, je préférai me complaire dans l'observation méthodique et minutieuse des autres outils qui se trouvaient dans le garage. Une perceuse, un tournevis, de nombreux écrous. Devant moi se trouvait visiblement un étrange mécanisme démonté. Comme un puzzle, j'observais ce dernier avec beaucoup plus d'attention que nécessaire.

"Je trouve cela vraiment très intéressant et intriguant pour ma part ! Nous allons rester quelques jours ici, nous autoriserez-vous à venir vous voir pour observer l'avancement de votre construction ? Nous ferons en sorte de ne pas vous gêner bien entendu !"



Dernière édition par Saibogu Kikue le Dim 29 Mai 2016 - 3:52, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyDim 22 Mai 2016 - 14:50

La nouvelle arrivante semblait plutôt gentille bien qu'un peu perdue, voir dépassée par la situation. Encore une fois j'en venais à penser que son cadre de vie était des plus ennuyeux si c'était pour voir si peu de femme agir.

-Si vous avez besoin d'aventure je vous conseil de rejoindre Suna. Vous y verrez bien des choses que l'on ne trouve pas habituellement à Kaze en plus de ce genre de choses.

Je tapais brièvement sur la structure métallique de la catapulte dont le bruit sourd s'éparpilla à travers tout le garage. La dénommée Kikue continuait alors de s'extasier sur tout ce qui composait notre environnante, dans un sens c'était assez amusant à voir. Seulement fus plus qu'étonnée de l'intervention inopinée d'un curieux zigoto sorti de nul part allant jusqu'à dérober la parole à mon interlocutrice. Je l'écoutai parler, un sourcil haussé en l'air, quelque peut consternée par son attitude et notamment son manque de respect flagrant.

-Je pense que votre amie est assez grande pour se présenter toute seule, elle n'a pas besoin de vous. Ne vous a ton jamais apprit à ne pas envahir l'espace des autres de la sort ?

Bien que stricte mes paroles étaient prononcées avec un certain détachement. Ce genre de comportement m'agaçait fortement, mais je n'étais pas ici aujourd'hui pour me prendre la tête en appliquant des remontrances à qui de droit.

-Enfin cela n'a pas d'importance. Cependant tentez de vous en tenir à un minium de règles de respects la prochaine fois que vous venez vous adressez à quelqu'un.

Je lui adressai alors mon plus beau sourire, empreint de l'innocence d'une petite fille prête à tuer de sang froid quiconque se dresserait sur sa route. Ce faisant je tournée la tête en direction de Kikue, exprimant toujours la même « candeur ».

-Naturellement venez quand vous voulez. Nous ne sommes pas contre un peu de compagnie. Si cela vous intéresse nous pourrions également vous apprendre deux ou trois trucs. Cependant je tiens à vous dresser ce léger avertissement. Ne-touchez-à-rien!

Le sourire, toujours ce sourire, accompagné d'un petit index relevait pour attirer davantage l'attention, bien qu'en ces circonstances cela n'était pas fondamentalement nécessaire. Laissant planer un petit instant de silence je jetais un coup d’œil à l'horloge murale.

-Je vais prendre une petite pause, à toute à l'heure à la bande !

Je m'adressai directement à mes comparses qui travaillaient encore sur la machine.

-Si vous avez des questions à m'adresser n'hésitez pas à me suivre.

Ces propos-là se destinaient aux nouveaux arrivants.

Suite à quoi je troquai mes lunettes de protections en échange d'une paire de lunette de soleil. J'extirpais une boisson fraîche du réfrigérateur avant de rejoindre l'extérieur du garage. Désormais dans la ruelle je trouvais un coin paisible à l'ombre. Après m'être adossé contre un mur je sirotai paisiblement ma boisson tout en regardant les passants défiler. L'heure du marché approchait grandement. Il faudrait sortir la catapulte pour commencer les premiers essai avant d'être noyé par la foule.
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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyMer 25 Mai 2016 - 19:47

Fausse modeste qu'elle était ! Refusant de se faire appeler chef. Il était vrai qu'officiellement elle n'était pas future chef de la tribu mais elle faisait partie de la famille dirigeante, elle avait beaucoup trop de poids pour ne pas être considérée comme l'une des chef de la tribu, en tout cas je préférais l'écouter elle que les autres membres de sa famille. Pour autant, et malgré son regard ainsi que sa précision quant à ce que j'avais annoncé à la mécanicienne, je pensais que mon intervention n'était pas très désastreuse... Mais au final si. L'étrangère commença à me faire une leçon de moral en bon et dû forme, comme à un gosse. Je gardais un sourire de circonstance tandis que je commençais à bouillonner à l'intérieur. Mon sourire se crispait d'énervement et je fixais Kikue pour garder mon calme. Cette fille pouvait nous apporter énormément et je ne devais pas tout foutre en l'air.


    - Et toi on t'a jamais appris à ne pas manquer de respect aux gens ? Ras le cul de ces bourgeois de villageois... Oui veuillez excuser mon manque de politesse, ça ne se reproduira plus, tant que le respect est présent de votre côté. Sur ce je vous remercie de l'attention que vous nous portez et de votre proposition, que nous accepterons sans nul doute.


Si elle pensait réellement me faire peur avec son petit rictus elle se mettait le doigt dans l’œil et bien profondément. D'ailleurs je défiai son regard du début à la fin, sans sourciller : si elle voulait m'attaquer ou encore me manquer de respect, il fallait qu'elle comprenne qu'elle aurait un sacré client en face. Mais bon, je me forçais donc à garder mon bon sens et à passer outre le conflit qui était criant. Après tout certaines relations des plus amicales commençaient par un premier contact très (trop ?) froid. J'observais la catapulte en création alors qu'elle annonçait prendre une pause. Ses subalternes continuaient à bosser sans poser de question. Après tout quoi de plus normal pour des membres de cette société totalitaire que d'écouter attentivement les directives de leurs patrons, même si elles étaient tout bonnement honteuses ? Alors que la donneuse de leçons était sortie siroter son rafraichissement, j'interpellais la Mongudor à mes côtés pour avoir son avis, tout ceci à voix basse et dans notre langue.

    Tu sais très bien ce que je pense de ces personnes et de leurs idéaux... Mais bon, à partir de maintenant tu gères cette entrevue. J'ai pas envie de tout faire capoter parce que je conserve mon caractère. Allez petite chef, je te suis !


Je me rappelais également son intervention à propos de ne rien toucher et à dire vrai cela me démangeais de dérégler un de leur jouets. Après tout elle aurait mis cette erreur sur le dos d'un de ses ouvriers (ou esclaves, au choix) qui se serait lamenter en excuses. Je jetais un regard dans l'ensemble de l'atelier et tout cela me plaisait alors que je n'avais jamais trempé dans cette crasse, dans ce bruit, cette sueur. Mais on sentait comme un magnétisme sortir de chacun de ces boulons, je m'imaginais à user de cette compétence couplée à ma maitrise du métal pour en forger d'encore plus impressionnantes, devenir l'un des plus grands inventeurs de ce désert, m'ouvrir à de nouvelles observations des étoiles, encore plus poussées, avec cette technologie qui m'ouvrait ses bras, encore fallait-il que je tienne le temps de l'enseignement de la fameuse personnalité qui avait quitté le lieu un peu plus tôt. Je me reprenais avant de revenir aux côtés de ma comparse que j'allais suivre qu'importe sa destination, comme souvent.

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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyDim 29 Mai 2016 - 3:27

Des questions à lui adresser ? Pour ma part, je ne me sentais pas vraiment le besoin de la suivre pour lui poser la moindre question. Non, je préférais me contenter d'observer minutieusement l'intégralité des réalisations qui se trouvaient dans ce hangar, mais avant cela, je ne pue qu'entendre les murmures de mon comparse suite à l'altercation qu'il avait eut avec la jeune femme mécano. Je n'eus aucun sourire, n'y même une bride de sympathie à l'égard de ce comportement. Mais je ne lui adresserai pas non plus de remontrances, car c'est ainsi que nous fonctionnons tous les deux et pour cause, je connaissais le caractère impulsif du jeune homme et le plus blessé de nous deux dans cette histoire, ça serait forcément lui en finalité. Pourtant, je choisissais de lui adresser quelques mots dans notre langue traditionnelle :

"Un jour, tu te mordras les doigts de ne pas avoir su retenir ta langue quand il le fallait !"

Mes paroles prononçaient, je me promenais dans le reste du hangar en sa compagnie, observant chacun des mécanismes qui se trouvait là. Je voyais en chacun d'eux une lueur attrayante, une envie de les toucher pour comprendre au plus prêt comment il fonctionnait. Cependant, j'étais plutôt du genre obéissante, je gardais fermement mes mains loin des précieux objets comme on nous l'avait demandé, dardant sur Masato un regard qui voulait bien dire qu'il ferait mieux d'en faire de même.

"C'est fascinant la façon dont-ils construisent tout ceci, et cela, à partir de quelques écrous et morceaux de ferrailles. Il y aurait certainement beaucoup mieux à faire que construire une catapulte pour détruire des cactus !"

Je voyais effectivement beaucoup plus loin que le simple amusement que ce passe-temps semblait procurer à la jeune femme que nous venions de rencontrer, mais également à ses acolytes. Mon regard se porta sur Masato et je lisais clairement en lui, le même désir qui devait à présent briller dans mes yeux. Tous deux, nous souhaitions en savoir plus sur cette étrange façon de construire et d'inventer. Hors l'heure avançait à grand pas. Déjà plus de deux heures que nous étions là et nous ne pouvions malheureusement pas prendre plus de temps pour rester ici :

"La tribu doit nous attendre, si tu es d'accord, nous reviendrons demain pour observer et peut être demandé à cette curieuse jeune femme si elle peut nous montrer un peu, comment elle fait. Cela ne semble pas demander de compétence vraiment particulière, mais juste de l'intérêt."


Peut-être étais-je en train de m'avancer. Toujours étant que quelques minutes plus tard, moi et Masato présentions nos respects à l'ensemble des mécanos, mais aussi, à la jeune femme qui était retournée à son travail. Nous reviendrons donc, le lendemain.

~*~

Ce fut d'ailleurs à l'aube que je me préparais à repartir observer le curieux remue-ménage que nous avions pu observer la veille. Masato à mes côtés, comme toujours. Je lui faisais la conversation :

"As-tu passés une nuit agréable ? L'air est plus doux dans cette région, moins chaud que ce à quoi nous sommes habitués ..."

C'était juste histoire de faire passer le temps durant le trajet. Je portais avec mon précieux sésame. Masato ne tarderait d'ailleurs pas à le remarquer, car, accroché dans mon dos se trouvait Helios, l'arc de ma famille, depuis maintenant sept générations et que j'avais reçu en cadeau pour ma réussite des épreuves. Il était rare que je le sorte et si c'était le cas, c'est que j'avais une bonne raison de le faire. J'observais le regard du jeune homme à cet effet et avant qu'il ne me pose la question, je lui répondais :

"Je veux voir si on peut l'améliorer. Il se détériore au fil des années et il serait dommage qu'il tombe en lambeaux avant même que je n'ai vraiment eut l'occasion de m'en servir..."

Helios était un chef d'œuvre. Sculpté dans un bois d'acajou des plus purs et surtout, ouvragés avec de l'ivoire et quelques pierres précieuses. Malgré tout cela, il commençait à souffrir. Peut-être que la technologie dont disposait cette jeune femme pourrait m'aider à le rendre plus résistant ? Je verrais bien en temps voulu, j'étais cependant intriguée par le fait que mon compagnon me suive une fois encore dans cette curieuse aventure, aussi, je lui demandais :

"Qu'est-ce qui te donne l'envie de retourner là-bas ? Tu ne t'es pourtant pas très bien entendu avec celle qui semble être la chef de chantier ? As-tu un projet ?"

C'était histoire de meubler le silence qui s'était installé entre nous, mais nous arrivions finalement au garage et comme promis, la jeune femme était là en plein travail. Je souriais de façon engageante en pénétrant en compagnie du jeune homme dans le hangar :

"Bonjour !"

Je m'avançais directement vers la principale protagoniste de ce remue-ménage. Son invention semblait avoir bien avancé. Du moins, l'apparence qu'elle avait à présent étant différente de celle que nous avions pu observer la veille :

"Vous avez bien avancé dans votre projet à ce que je vois ?"

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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyMar 7 Juin 2016 - 19:30

J'étais de nouveau affairée dans mon travail quand les deux tourtereaux revinrent prendre place dans le garage. Visiblement la technologie semblait les fasciner. Comme beaucoup de personnes non initiées à cette science. Souvent les individus se divisaient en deux catégories. Ceux fuyant les êtres que nous étions et ceux poussés par la curiosité désireux d'en apprendre davantage. J'espérai simplement qu'ils ne poseraient pas de problème bien qu'ils ne me semblaient pas dangereux. Peut-être un rien naïf.

-Plutôt oui, cela se profile bien. Les cactus à l'extérieur de la ville n'ont cas bien se tenir. Et à par cela comment allez-vous ?

La musique Hard Rock pulsait toujours en fond. J'étais en meilleur état que la veille, pour ainsi dire plus propre. Mon devoir du jour consistait en un travail plus méticuleux et moins salissant. Je posai alors le regard sur l'arc finement ouvragé que possédait la jeune femme. Ce dernier était visiblement fait en matériaux nobles, mais usé par les années. Je me demandai ce qu'elle voulait que l'on en fasse ? Qu'on le customise ? Je pouvais aussi bien lui fabriquer une arme à feu, ce serait plus radical et plus mortel. Mais comme il me fallait faire celle ne se doutant de rien je pris tout de même soin de poser la question.

-C'est à vous je présume ? Mais que voulez-vous en faire ? Il semble plutôt passé. Vu la qualité de ce dernier je conseillerai de le rénover puis de le placer dans une vitrine. Si vous le souhaitez nous pourrions vous aider à en fabriquer un nouveau de plus... ergonomique ? Il est plus difficile de travailler le bois que le métal.

J'adressai également un œil interrogateur à l'encontre de son accompagnant. Je me demandais s'il avait fait des progrès depuis hier. Je l'espérai, dans son intérêt.

Quittant mon poste je m'adossais contre une des parois du hangar, après m'être au préalable saisi de mon paquet de cigarettes qui, jusqu'alors, reposait docilement sur un plan de travail. Je tapotai au dos de ce dernier jusqu'à en faire ressortir le filtre que je coinçai de la commissure de mes lèvres avant de l'extraire avec nonchalance. Je farfouillai dans les poches de mon short jusqu'à trouver mon briquet. J'allumais alors le tout, laissant un nuage de fumée pâle s'élever dans les airs.

-Bien... Si vous me parliez un peu de vous. Vous venez d'une tribu si j'ai bien compris ? Je ne pense pas avoir la présentation de toute les connaître, mais pourrais-je savoir son nom ? Vous savez on trouve un peu de tout chez les Saibogu. Et je ne serais pas étonné que l'un des notre soit à l'origine l'un des vôtres.

Je dirais une nouvelle bougées, pliant un genou de sorte à appuyer mon pied sur la parois de métal. Le son de la musique s'était légèrement abaissé, laissant chanter la symphonie du métal et des outils en retour.

-Vous semblez également intéressé par ce que nous faisons ici ? Cela vous intéresserait d'apprendre deux ou trois trucs ? Je ne vous cache pas que les autres essaierons gentiment de vous exploiter, mais cela pourrait se révéler fortement constructif.

Par exploitation, je sous endentai plus petit bizutage de bien venu. Rien de méchant en somme, juste de quoi les faire rire la galerie. Nous avions effectivement besoin de main d’œuvre et puis le credo des nôtres étant le partage, nul ne voyait d’inconvénient à ce que ceux-là rejoigne la troupe pour peu qu'ils fassent preuve d'un semblant de compétence.

-Je tien cependant à vous prévenir. Je ne pourrais rien pour vous si vous n'avez pas déjà un semblant de notion dans le domaine du Fuinjutsu.

Auquel cas ils seraient surtout bon à porter des choses, et à nettoyer des trucs.
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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyDim 12 Juin 2016 - 12:50

On dit souvent qu'on ne peut pas faire l'unanimité avec tout le monde, également qu'il faut savoir se contenter de ce que l'on a. C'est avec ces préceptes en tête que j'assistais à notre départ du garage pour la soirée. Enfin une belle bouffée d'air frais. Les paroles de Kikue qui fusaient sur moi étaient sèches mais elle était dans son rôle et je lui répondais d'un signe de tête respectueux. Je me devais de tempérer mes ardeurs qui m'avaient souvent mises dans des situations peu recommandables. Je la laissais donc parler tandis que j'attendais patiemment le moment du départ qui ne tarda pas à arriver. Après un salut des plus calme, nous quittions le local pour retourner parmi les nôtres. La nuit me ferait sûrement beaucoup de bien, car niveau pression, nôtre mécanicienne "préférée" était spécialisée dans le fait de la faire exploser.


Comme prévu la nuit fut des plus agréables, et désormais je devais me projeter sur cette nouvelle journée qui s'annonçait déjà forte en émotions, en effet nous devions nous rendre à nouveau au garage des Saibogu pour commencer un potentiel apprentissage. Kikue, alors que nous allions nous élancer, me parla de la météo, annonçant qu'il faisait plus frais ici que dans le désert, c'était un fait scientifique en réalité normal.


    En effet, c'est une question d'amplitude thermique du sol. Contrairement au désert pur dans lequel nous vivons, ici le sable et le vent sont différents car proche de la frontière. Mais je ne vais pas t'embêter avec cela, c'est complexe. Et pour ta question, j'ai envie de progresser dans bien des domaines et d'être le plus efficace possible pour la tribu : je manipule déjà le métal, mes possibles créations saibogu en seront... Imagines-tu la complexité de mes possibilités après cela ? J'en ai déjà l'eau à la bouche.


Nous arrivions devant le lieu qui débordait déjà d'agitation. J'entrais tranquillement en saluant tout ceux dont je croisais le regard, suivant toujours Kikue tranquillement, qui se dirigea automatiquement vers ce qui semblait être la fameuse catapulte : elle n'avait plus grand chose à voir avec celle d'hier, ils avaient bien travaillé aucun doute, bien que de mon point de vue, faire des catapultes pour s'amuser semblait être une véritable perte de temps. La mécanicienne nous accueilli de suite, suivi d'une pause cigarette alors que je ne prenais pas la peine de m'interposer dans la discussion qu'elle tenait avec ma comparse. Et oui je tenais compte des remarques...

Cependant, lorsqu'elle nous questionna à propos de la tribu, je pris la parole sans m'imposer, avec une délicatesse dans la parole qui tranchait fortement avec la veille, j'essayais de prouver que je faisais des efforts, plus à Kikue qu'à la jeune femme à laquelle je m'adressais.


    Nôtre tribu se nomme Mongudor, nous sommes des marchands ayant une belle influence à Kaze. Nous vivons surtout les uns pour les autres, bien que n'importe qui peut nous rejoindre. C'est ainsi que nous comptons dans nos rangs des Yamada, des Marionnettistes et j'en passe. De plus je tiens à vous rassurer, nous sommes motivés et pour ma part, comme celle de ma camarade ici présente sans doute, nous sommes prêts à apprendre de vous l'ingénierie dont vous être un bel exemple. Le Fuïnjutsu ? Nous le maitrisons.


Je terminais mon intervention par une révérence légère mais respectueuse, comme pour montrer que nous étions reconnaissant du temps qu'elle allait vouer à nous apprendre ses compétences. Le jeu en valait la chandelle. J'étais par ailleurs fier de ma façon d'agir, qui témoignait enfin d'une certaine maturité jusque là bien caché sous mon comportement agressif. Elle l'avait néanmoins cherché, mais autant utiliser les capacités d'autres personnes quand les occasions se présentaient.
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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyMer 15 Juin 2016 - 15:12

Masato était quelqu'un d'ambitieux. C'est peut-être pour cela que malgré son caractère de cochon, je l'appréciais autant. Nous nous ressemblions dans nos ambitions, mais j'étais beaucoup plus mesurée et calme que lui dans les circonstances périlleuses. Cela s'était déjà montré par le passé. Il me tenait un discours de plus scientifique, mais je ne l'écoutais pas vraiment, plutôt concentrée sur le chemin que nous étions en train de parcourir pour retourner jusqu'en ville.

La jeune femme était toujours bien présente et elle nous salua avec une certaine politesse, nous demandant au passage de nos nouvelles, sans doute par pure politesse :

"Nous nous portons bien ! Le changement de climat est assez probant dans cette région du nord, mais cela n'est qu'une question de temps avant que nous nous adaptions !"

Comme si nous n'étions pas vraiment habitués. Ce n'était pas vraiment la première fois que nous venions par ici et cela ne serait sans doute pas la dernière. Je soupirais et j'attendais la question qu'elle me posait concernant mon arc. Je l'avais bien entendu amené ici pour lui montrer et discuter avec elle de ce que nous pourrions faire. Je prenais l'arc en main, avec un amour certain avant de lui tendre :

"Il se nomme Helios et il est dans ma famille depuis sept générations ! J'en ai hérité il y a peu en même temps que ma réussite lors des épreuves de courages et de clairvoyances que j'ai souhaité passer pour être digne de défendre ma tribu. Mais comme vous le signifiez si bien, il est "passé"."

Je lui souriais face à sa remarque. Cette dernière ne manquait pas de délicatesse et illustrait un fait bien réel. Helios avait besoin d'un sérieux coup de jeune afin d'être à nouveau aussi efficace que par le passé. Mais nous y viendrons plus tard, peut être après une nouvelle pause ? Je lui souriais et nous finissions par la suivre gentiment à l'extérieur afin qu'elle puisse profiter comme il se doit du moment de détente qu'elle souhaitait s'accorder. Commençait alors une discussion nous concernant cette fois-ci. Qui étions-nous ? Que faisions-nous ? Masato se charge de répondre à cette question de façon sommaire, mais je voyais cependant quelque point à ajouter :

"Nous sommes à l'origine, les premiers habitants des terres arides de Kaze no Kuni. Bien avant que les populations se sédentarisent, il n'y avait que des nomades ici… Nous en sommes les quelques derniers représentants de ce mode de vie et de ce qu'il apporte avec d'autres tribus bien sûr. Nous avons choisi de perpétuer cela, car nous ne rentrons pas forcément dans les moules donnés par les autorités de ce pays. La famille, la tribu, la sauvegarde de l'humain avant celle des possessions, voilà ce qui nous représente. Cela a des avantages, comme des inconvénients. On nous laisse tranquille, mais on nous abandonne un peu aussi… Voilà tout le dictat de notre société actuelle…"

Notre mode de vie était certes critique, mais il restait malgré tout nécessaire, car nous assurions des tâches que beaucoup rechignaient à faire. Nous étions par exemple, les seuls à apprivoiser les villages isolés du désert. Mais nous n'étions pas vraiment ici pour parler politique. Je touchais délicatement l'un des colliers autour de mon cou, le faisant glisser dans ma main à la façon d'un chapelet.

"J'aimerais que vous m'appreniez ce que vous savez en effet, j'aimerais beaucoup améliorer Hélios, mais pas seulement lui…"

Elle nous parla de maîtrise des sceaux et de notre obligation de savoir maîtriser cet art. En étions-nous vraiment capable ? Je baissais doucement le regard et j'écartais un pan de ma robe pour dévoiler un peu plus le haut de mon buste. Sur ce dernier, juste au-dessus de ma poitrine, se trouvait un nombre total de quatre sceaux. Quatre noms d'animaux du désert pour être exacte. Deux pour chaque côté. Négligemment, j'activais l'un d'eux pour faire apparaître ce qui semblait être un cadavre d'animal. Semblable à un renard, mais avec de longue oreille. Un fennec venait de voir sa dépouille apparaître à nos pieds. Puis, j'activais mon chakra pour donner vie à ce dernier. Ce n'était pas grand-chose. Juste une dépouille animée comme par magie, mais qui n'avait vraiment, rien d'exceptionnelle en passant.

"Je pense … Que j'ai beaucoup à apprendre, car il y a beaucoup d'ambition dans mes projets…"

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Message(#) Sujet: Re: Dans cet univers masculin Dans cet univers masculin EmptyJeu 15 Sep 2016 - 0:33

Le temps passa, puis passa encore. Avec lui, son flot de nouvelles découvertes, ses aventures toutes plus extraordinaires que les autres. Depuis combien de temps, déjà, étions-nous là ? Je n'en savais rien pour dire la vérité, mais j'avais continué à me rendre jours après jour dans ce petit hangar poussiéreux et à mon tour, je m'étais mise à cogner le fer avec ferveur, à le modeler à ma convenance. J'avais vissé des écrous, construits ma première petite invention, avant de réaliser que cela n'était pas très fameux, mais il y avait toujours cette joie, cette excitation quand je parvenais à faire quelques choses de nouveaux.

Aujourd'hui était un jour particulier pour moi, car une nouvelle fois, j'étais revenue à l'atelier avec Hélios. Masato quant à lui avait depuis bien longtemps abandonné l'idée de faire de la mécanique. Même si cet univers le passionnait autant que moi, il avait désormais d'autre priorité qui par chance, n'étaient pas les miennes. Tout sourire, je déposais mon précieux arc de famille sur un étau dans lequel je resserrais doucement les pinces sur ces fines branches.

J'avais longuement réfléchi à la meilleure façon de l'améliorer, de le perfectionner et je savais comment procéder, mais pour commencer, je devais le démonter, pièce par pièce et tout cela avec une précision extrême.
Je détendis les cordes de l'arc pour commencer, puis, tout doucement, je détachais les bras de l'armature principale, ôtant petit à petit chaque minuscule partie qui le composait. Le plus dur du travail allait maintenant commencer, car omis son amélioration, je souhaitais surtout le consolider, le rendre plus fiable, mais aussi plus léger. Une prouesse qui allait faire en sorte que je me sépare de certaines parties de l'original, mais pas les plus précieuses par chance.

Une ossature en Carbonne toute légère que je sertissais à l'intérieur même du bois afin qu'il ne se déforme plus avec le temps, puis, des systèmes de ciblage beaucoup plus sophistiqué.

Au fur et à mesure que mes mains travaillaient, je réalisais que peut être, c'était ça ma vocation. Travailler sur des objets déjà existants pour sans cesse, essayer de les améliorer encore et toujours. J'aurais pu y penser avant, mais je n'étais pas baigné dans l'art de la guerre la plus parfaite. J'utilisais des marionnettes pour me battre et me défendre certes, mais elle ne représentait qu'un instrument pour moi, pas vraiment une arme. Mais peut-être pouvaient-elles le devenir ? Avec un peu de travail, de patience, mais surtout de réflexion et je parviendrais vraiment à mes fins, après tout ce n'était que le commencement d'une nouvelle idée, d'une nouvelle vision des choses. Aujourd'hui, un arc, mais demain, pourquoi pas des marionnettes mécanisées ? Mon but était atteint, désormais j'étais une vraie Saibogu et je pouvais enfin porter leur nom.
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