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 Une atmosphère nuancée

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Suna
Meïka A. Oniri
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyJeu 20 Oct 2016 - 20:29

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C'était dans cet immeuble d'appartement désaffecté situé dans un quartier reculé de la mégalopole qu'Oniri avait trouvé refuge après son dernier combat. Elle résidait actuellement dans le premier sous-sol tandis que Kibo se trouvait au second, attaché qu'il fut à cette chaise avec son oreille en moins. La Kunoichi était allongée sur son lit, incapable de trouver le repos, elle profitait de ce séjour à Kawa afin de régler quelques affaires concernant le Kyomu vis-à-vis du Johoukokan, notamment en ce qui concernait l'implantation de son organisation dans la cité malfamée. Autant dire que les états d'âme de l'ancien Kazekage lui importaient totalement. Elle n'éprouvait aucun scrupule à s'être ainsi prise à l'une des égides de son ancienne patrie. A son sens la fin justifiait les moyens et le Matsuno était en soit un moyen qui lui permettrait d'arriver à ses fameuses fins. C'était pourquoi Oniri, en dépit des mauvais traitements qu'elle lui avait administré, veillait soigneusement sur son petit protégé. Malgré qu'elle ne fut pas dans la même pièce que lui ses capacités sensorielles veillaient au grain, décortiquant le moindre geste, la moindre inspiration venant de son petit protégé. En même temps elle agitait au-dessus de son visage un flacon contenant l'une des nombreuses concoction que lui préparait Yami dans son quotidien. Cela avait pour but de l'aider à aller mieux, de l'aider à dormir...

Sans l'ombre d'une hésitation elle versa le contenu dans l'évier situé à quelque pas du lit. Cela faisait maintenant plus de trois semaines qu'elle n'y touchait plus. D'un geste du pied elle repoussa le sac présent sous le vasque de sorte à le décaler un peu plus loin. Ce dernier renfermait une bombe artisanal qui ferait son office dans les prochains jours. En effet la Saibogu tenait à ne laisser aucune trace de sa venue ici, raison pour laquelle elle ferait en sorte de se débarrasser du bâtiment sans compter sur le fait qu'elle espérait, dans un futur proche, le remplacer par une autre structure plus personnel. Après avoir vidé le contenu de la fiole la jeune femme entreprit de se débarbouiller le visage. L'eau glacé irradia sa peau et eu l'effet revigorant souhaité. Elle n'eut cependant pas le temps de profiter de ce maigre réconfort qu'une étrange présence attira son attention. En tant que non-humaine doté de capacités sensorielles sur-développées elle s'était habituée au fait de sentir les présences des innombrables vies l'entourant des kilomètres à la ronde. La plupart du temps elle n'y prenait pas compte tant que ces dernières ne faisaient rien de suspect. Seulement en cette occasion divergente, elle ressenti non pas le chakra d'un humain, mais celui d'animaux. Des chiens ninjas se baladaient en ville et semblait se diriger vers-elle. Il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour faire le parallèle avec Konoha et le clan Inuzuka. Le contexte actuel s'y prêtait quand bien même elle se demandait comment ces derniers avaient fait pour remonter jusqu'à elle.

Faisant mine de contempler son reflet dans le miroir son attention était toute tournée vers ce groupe d'individus. Deux animaux, deux humains et autre chose ? Une cinquième source de chakra, particulièrement faible et instable. Impossible pour elle de déterminer ce dont il s'agissait. Dans tous les cas la chasseresse n'avait encore jamais rien ressenti de tel. Sans un soupir, même si la pensée y fut, elle fit nerveusement craquer sa nuque avant d'activer le sceau invoquant sa tenue d'assassin. Le reflet du visage de la Saibogu dans le miroir fissuré laissa alors place au masque sans âme de Black. Et sans attendre elle se mit en route, possédant cette incroyable et étrange faculté d'agir avec avec réactivité quelque soit la situation où les imprévus, donnant a contrario l'impression que tout était parfaitement calculé à l'avance jusqu'à la venu de ces Konohajin ce qui n'était, évidemment, pas le cas. Pour faire simple, la démone nageait dans son élément. Ce genre de contexte faisait à présent parti de son quotidien. Un quotidien qu'elle s'appliquait à contrôler.

Et comme nul ne pouvait lui échapper elle savait que ces individus étaient les seuls à lui rendre visite. Aucune autre présence équivalente n'était perceptible dans la ville. Envoyer deux hommes aussi « faibles » pour tenter de déjouer ses actions sans en connaître l'ampleur aurait été sot de la part du Daimyo de Hi ce qui signifiait que leurs intentions étaient toutes autres. Filant en bondissant de toit en toit à travers ce quartier désolé et plus que malfamé l’assassine ne dégageait absolument aucune présence, comme à son habitude. Elle prit même soin de choisir la direction faisant face au vent de sorte à échapper à l'odorat des canidés même si elle savait que tout ceci n'était que temporaire. Ce fut ainsi qu'elle parvint à les rejoindre sans qu'ils n'aient pu la détecter.

-Impressionnant... Je n'aurai pas cru recevoir de la visite si rapidement après l'envoi de cette missive...Le système implanté dans son masque s'appliquait toujours à déformer sa voix, laissant ressortir de ses mots un son synthétique aussi glacial qu'impersonnel. Le tout concordant plutôt bien à l'atmosphère jusqu'alors calme de cette étroite ruelle parsemée de déchets et de tags sur les murs. Ainsi Black se manifestait. Rien n'avait présagé son arrivé avant qu'il ne prenne la parole. Il était là, juste au-dessus du quatuor à se tenir debout à la perpendiculaire sur la façade d'un immeuble, enveloppé qu'il fut dans sa cape. J'avais pourtant laissé un moyen implicite à votre Seigneur de me contacter, il n'était pas nécessaire pour vous de venir. A moins que vous ayez une bonne raison de le faire ? Je vous en prie, exprimez-vous ! Je ne suis point votre ennemi, au contraire, tout du moins tant que vous ne me donnerez pas de raison de changer cette constance. Je tiens cependant à vous mettre en garde, n'y voyez là aucune forme d'hostilité, mais je n'hésiterai pas à agir si vous manifesté une quelconque forme d'hostilité à mon encontre, mais plus que tout, je vous prierai de garder ce fait à l'esprit... Black marqua une brève pause dans l'unique but de souligner ces futurs propos. Son masque tourna en direction des différents protagonistes comme s'il cherchait à lire en eux. Vous n'êtes pas ici chez-vous.
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Konoha
Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyVen 21 Oct 2016 - 0:49


Satochi avait réglé les derniers détails concernant son départ ainsi que celui d’Inuzuka Takeo et avait bouclé un petit passage chez lui au sein du quartier Rakuzan afin de se munir des derniers préparatifs pour la mission qui pourrait éventuellement s’avérer utile.
Les deux hommes allaient s’élancer dans une nouvelle aventure qui s’annonçait palpitante.
En effet, sa Seigneurie Miko avait reçu un courrier signé du nom de Black et livré avec une oreille en guise de pièce-jointe.
Et là où la situation devenait intéressante ! C’est dans le sens où, l’oreille en question semblait d’après Black appartenir à nul autre que Mastuno Yamuro ! Nanadaime Kazekage. L’homme ayant tenté d’assassiner l’ex-Hokage de Konoha et principal investigateur de la guerre entre deux villages longtemps alliés.

Cependant, cette histoire demeurait étrange, et avant de perdre une somme conséquente d’argent. Les informations avancées par Black devaient être confirmées et si quelques informations concernant Black pouvait également être collectées, c’était un plus non-négligeable.

Satochi venait de retrouver Takeo aux portes du village et leur mission commença dès cet instant.
Premier geste réalisé avant le départ et bien étrange, présenter la fameuse oreille aux narines d’Akamori et de Seimori afin que l’odeur dégagée par cette dernière puisse aiguiller les chiens ninjas.
Deuxième étape libérer les insectes de Miko. Ces derniers formèrent une sorte de nuage noir très fins et s'élancèrent l’instant d’après. Le temps n’était plus à la réflexion, mais à l’action.
Les deux Jônin quittèrent donc le village caché des feuilles et confièrent l’itinéraire de leur voyage aux enfants de l’Aburame.

Ces derniers les guidèrent en premier lieux direction Sud-Ouest en direction de Kawa no Kuni.
Lors de ces heures de trajet au sein de Hi no Kuni, Satochi se rappela à quel point il faisait bon de se sentir libre au milieu de paysage somptueux. Il avait passé un sacré bout de temps à vadrouiller ici et là aux côtés de Tatsu Hachomon, leader du Chûmon afin de rassembler des informations cruciales pour lutter contre le Kaiho-sha.
Depuis son retour à Konoha, il n’avait quitté l’enceinte du village qu’un seule fois. C’était lors de l’offensive orchestrée par la Feuille contre celui du Sable. Mise à part cela, ses nouvelles responsabilités lui obligeaient une présence quasi-omnisciente au village. Sauf cas extrême… Comme celui qui s’était présenté aujourd’hui.

Après plusieurs heures de routes, séquencée par des pauses à chaque fois qu’elles devenaient nécessaires, le paysage boisé de Hi laissa place à un vaste champ d’agriculture où les hommes s'atellaient à la tâche.
La frontière avec Kawa venait d’être franchie, dès lors, il était impossible pour les deux shinobis d’avancer sous la couverture de Konoha ou bien de Hi. Satochi décida donc d’agir avec précaution.

- Takeo … Retirons nos bandeaux… On va se montrer plus discret à partir de maintenant.

Pour sa part, il retira le bandeau rouge qui entourait son bras droit et le rangea à l’intérieur de son sac à dos.
Ils continuèrent leur route en suivant toujours avec la même application les nano-insecte de la Daimyo et arrivèrent alors aux abords d’une forêt bien moins dense que la majorité de forêt de Hi, ils pouvaient d’ailleurs voir au travers ce qui semblait être un grand espace dégagé qui s’avéra être le lac Kawa.
Satochi se souvenait vaguement de ce dernier., Afin de rallier Kaze lors des précédentes attaques, le quatuor avait opté pour un itinéraire différent. Les souvenirs du Rakuzan étaient avant tout liés aux différents panneaux qu’il avait pu croiser lors de sa dernière traversée.

C’est ici, qu’ils décidèrent de se reposer une dernière fois avant leur point de destination qui semblait encore inconnu.
Le lendemain en fin de matinée, ils furent conduits aux portes d’une ville immense qui semblait s’étendre à perte de vue.
Les ninkens de Takeo laissèrent échapper quelques aboiements. Cette ville était-elle la fin du voyage ?
Ils n’allaient pas tarder à le découvrir.
Dès cet instant, Satochi activa ses dons sensoriels et devint extrêmement alerte à la moindre variation anormale d’activité.

Il se laissa donc guider par les insectes ainsi que par les Ninkens de Takeo, se concentrant exclusivement sur le repérage.
Toutes ces heures de marche les menèrent à un quartier désaffecté et semblait totalement laissé à l’abandon. En y songeant bien, c’était un endroit parfait pour détenir quelqu’un. Il n’y avait personne dans les horizons susceptibles de soupçonner une prise d’otages.

Soudain, il capta une forte source de chakra et alors qu’il s’apprêtait à orienter le groupe dans cette direction, une silhouette masquée leur barra la route.
Une voie robotique s'adressa à eux et témoigna de sa surprise que de voir quelqu’un si peu de temps après la rédaction de cette missive. Pas nécessaire de venir ? Ouais fin, ce n'était pas cette personne qu’on avait demandé une grosse somme d’argent avec pour seule preuve… Une oreille lambda. Visiblement, la couverture était inutile, alors monter un petit numéro ne ferait que retarder les choses. Satochi comptait pour le coup jouer franc jeu. Il n’était pas là en ennemi, il était simplement là en quête de réponses qu’importent les mises en garde. Il ferait tout bonnement en sorte de se montrer le plus diplomate qui soit.

- Vraiment ? En réalité n’aspirez-vous pas secrètement à cette rencontre lorsque l’on voit les détails que vous avez laissés derrière vous et qui nous ont donné la possibilité de venir jusqu’ici ?

C’était une hypothèse que Sato’ s’était faite lorsqu’il avait vu le Masque apparaître sans même le ressentir approcher. Cette personne était d’un tout autre niveau sur le plan sensoriel. Le cadeau qu’elle avait laissé à Miko était aux yeux du Rakuzan une simple invitation déguisée.

- Vous êtes Black je présumme ? Pour ma part, je suis Rakuzan Satochi, Jônin de Konoha et je tiens avant tout à éclaircir les raisons de notre présence ici. Nous ne sommes pas votre ennemi, mais afin d’expliquer de manière limpide notre position, il s’avère que le Seigneur de Hi souhaite simplement procéder à une petite vérification d’information avant de vous transmettre une partie de l’argent durement gagné et collecté des contribuables du Pays du Feu. dit-il afin de lancer la conversation. Vous pouvez sûrement le comprendre… ponctua-t-il. Vous avait avancé le fait de détenir Matsuno Yamuro ou Kibo qu’importe son identité, nous souhaitons vérifier ce détail de nos propres yeux avant de retourner auprès du Seigneur de Hi no Kuni.
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Konoha
Inuzuka Takeo
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyVen 21 Oct 2016 - 21:48

Laissant les Remparts derrière moi, je pris la direction du Sud-Ouest alors que le petit nuage flottant devant mes yeux nous indiquait la direction à prendre. Dès notre trajet commencé, j’avais laissé Satochi-san prendre les devants non-seulement puisqu’il était mon supérieur pour cette mission – c’était bien lui qui était venu me voir et non l’inverse – mais également pour me distancer un peu des insectes de Miko-dono, qui continuait de me gratter l’intérieur du nez. Vous savez cette sensation que l’on a juste avant d’éternuer, celle d’avoir quelque chose qui vous pique à l’intérieur du nez? C’était ce que je ressentais. Constamment. La distance me permettait de me concentrer sur d’autres odeurs, celle du Kazekage parmi d’autres parce qu’autant joindre l’utile à… au désagréable, mais je gardais sans cesse une drôle d’arrière-odeur à défaut d’avoir un meilleur terme pour vous l’expliquer. Je ne pouvais me consoler qu’en me disant que ce n’était pas moi pour qui c’était le pire, mais cette pensée était loin de me consoler, car les plus malchanceux dans cette histoire étaient Akamori et Seimori pour qui être en présence des insectes traqueur de Miko devait être insupportable.

Malgré nos aléas, nous fîmes tout de même une bonne route en ne prenant des pauses que lorsque cela s’avérait vraiment nécessaire. Satochi-san et moi étions tous deux expérimentés pour des missions de ce calibre – nous n’en étions d’ailleurs pas à notre première – donc inutile de dire que ces pauses ne furent pas très nombreuses, ne serait-ce que pour s’hydrater. Finalement, après quelques heures de voyage, le panorama commença à changer et je compris que nous atteignions Kawa no Kuni. Quelques instants après que j’eus fait cette constatation, le Rakuzan me rappela qu’il serait plus judicieux pour nous de retirer nos bandeaux. Hochant de la tête, je dénouai mon bandeau et le glissai sous mes vêtements, là où personne ne pourrait le voir. Nous continuâmes quelques temps encore avant de finalement atteindre les berges d’un lac que je me rappelais être le lac Kawa. Situé au centre du pays tel son cœur avec quatre artères qui irriguaient tout le pays, nous pûmes remplir nos gourdes et boire à satiété. J’ignorais si nous nous arrêterions bientôt ou si nous allions devoir continuer et entrer en territoire kazejin, mais j’osais espérer que nous n’aurions pas à aller en territoire ennemi afin de vérifier cette information sans quoi je criais tout de suite au piège.

Nous restâmes non loin du lac pour camper et reprîmes la route le lendemain jusqu’à ce que les environs me semblent familiers. Je ne pourrais pas dire pourquoi, mais j’avais l’impression d’être déjà passé par ici. J’en compris la raison lorsque j’arrivai devant les gigantesques portes métalliques de la Mégalopole. J’avais sans doute prit ce chemin lorsque j’étais venu avec Yusei pour cette histoire de Tournoi il y avait quelques temps de cela; il fallait croire que mon cerveau en avait gardé quelques souvenirs supplémentaires. Les odeurs industriels de la ville semblaient dominer toutes les autres, mais rapidement mon odorat s’acclimata avec notre environnement et je pensai avoir sentir une parcelle de l’odeur que nous cherchions. Je n’eus qu’à les regarder pour qu’ils comprennent que je leur demandais leur avis et après quelques secondes ces derniers aboyèrent à l’unisson, de bref petits cris. Pas de doute possible, nous étions au bon endroit.


- L’odeur nous amène dans la ville; nous ne devons plus être loin de notre cible.

Sans relâcher ma vigilance, nous entrâmes tous dans la ville et commençâmes à nous mettre à la recherche de notre rendez-vous. De toute évidence notre homme mystère se cachait dans la Mégalopole, mais cette dernière était tout simplement immense; nous ne pouvions pas simplement errer en espérant trouver quelque chose. Je savais que le Rakuzan était très fort pour tout ce qui était de la sensorialité, nul doute qu’à deux nous serions capables de nous retrouver. Nous étions toujours en train de faire nos recherches – même si j’avais la très nette impression que nous nous rapprochions de plus en plus – que le regard de Satochi-san se leva brusquement. Suivant son regard, je vis alors une silhouette encapuchonnée qui se tenait au-dessus de nous, les pieds collés sur les murs de l’immeuble à côté de nous. Comme si elle n’avait attendu que cela, la silhouette commença aussitôt son discours d’une voix qui avait tout l’air sauf d’humaine. Sans m’attarder là-dessus, je l’écoutai parler et décidai d’emblée que nous ne pouvions pas faire confiance à cette personne. Quand bien même elle avait ce qu’elle disait avoir, je sentais l’entourloupe à plein nez. Je sentais son exubérante confiance d’ici et cela voulait simplement dire qu’elle avait un plan pour toutes les éventualités, même les plus désastreuses. Cela ne disait rien qui vaille pour nous.

Une fois qu’elle nous ait menacé et ce malgré tout ce qu’elle pouvait dire, Satochi fut le premier à parler et voyant qu’il gérait bien les choses je le laissai continuer. Nous n’avancerions à rien si nous passion notre temps à s’entrecouper l’un et l’autre pour différentes raisons. Je préférais d’autant plus le laisser terminer et rajouter quelque chose lorsqu’il aurait terminé, si cela se trouvait il aurait les mêmes interrogations que moi et répondrait ainsi à certaines de mes questions. Pour l’instant nous n’en étions qu’aux formalités, loin d’être dans le cœur de la discussion, aussi ne voyais-je pas la nécessité de rajouter quoi que ce soit dans l’immédiat. Je restai toutefois attentif à la moindre parole, bien décidé de ne pas manquer un mot de l’échange. Il était vrai que nous étions ici pour vérifier les propos de sa missive, mais il s’agissait aussi du premier contact avec ce personnage avec lequel nous serions peut-être amenés à voir dans un futur proche; le plus vite nous nous faisions une idée de lui, mieux nous pourrons nous préparer contre lui si jamais les circonstances devaient en venir là. Dans un monde comme celui des shinobis, nous ne devions jamais gardés cette idée loin de notre esprit.
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyMer 26 Oct 2016 - 10:24

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Au contraire. Elle n'avait laissé aucun détail. Elle en était certaine. Aucun Inuzuka ne pouvait physiquement flairer sa piste et en ce qui concernait la perception du chakra, Black qui s'estimait comme l'un des meilleurs senseurs de cette époque savait qu'il était logiquement impossible de ressentir la présence d'une personne à une telle distance. Pourtant ces Konohajin y étaient parvenus par un moyen qui échappait au domaine de compréhension de la Kunoichi masquée. Sans aller jusqu'à oser penser qu'elle les avait sous-estimé, elle s'avouait tout de même surprise par ce résultat. En l'état le devenir de Hi lui importait peu car il n'entrait pas dans ses projets présent. Si tout se passait comme prévu elle n'aurait plus affaire à ces Shinobis avant bien longtemps. Néanmoins le fait de savoir qu'il était possible de la retrouver l'agaçait. Hors, cela ne l'empêcha pas de répondre sitôt les présentations faites.

-Votre venue et plus qu'impromptue je suis cependant prêts à passer outre à la vue des circonstances. Vous pourrez me suivre afin de rencontrer le Kazekage à la condition que l'Inuzuka laisse un de ses ninkens ici et que cette chose avec vous demeure également en retrait.

Fit-elle en pointa de son index l'étrange « nuage » qui les accompagnait. Depuis le début de cette conversation elle n'avait eu de cesse de faire usage de ses facultés de perceptions pour l'étudier et ce sans grand succès. Elle était simplement parvenue à déterminer qu'il se composait d'une multitude de particules renfermant du chakra. Une analyse plus approfondie lui aurait certainement suffit pour en percer le secret malheureusement le contexte ne s'y prêtait pas. La démone se demanda alors si ce n'était pas ce qui avait pu leur permettre de remonter sa trace. Elle se souvint alors de cette vieille affaire d'il y a un an lorsque Kaguya Milly avait prétendu que Konoha était en mesure de la retrouver où qu'elle fut.

« Intéressant... » Pensa-t-elle, l'âme soudainement aiguisée par des pensées perfides.

Les Konohajin vinrent à valider les conditions énoncées enterrant ainsi un peu plus l'éventualité d'un affrontement succédant à un piège. Car une chose était certaine. Si Black savait qu'elle ne comptait nullement, en l'état, attenter à la vie de ces Konohajins, elle ignorait comment et dans quel état elle les rendrait à leur Daimyo si ces derniers venaient à commettre le moindre écart.

Ainsi le groupe précaire se format pour prendre la direction d'un immeuble désaffecté dans lequel siégeait la Saibogu depuis quelques jours. Passant par une entrée de service ils pénétrèrent dans la battisse qui, lentement, subissait les outrages du temps suites à l'absence d'entretien. Les murs étaient parsemés de moult fissures, le sol couvert de gravas et de poussière. Une odeur d'humidité et de moisissure venait agresser leurs narines à mesure qu'ils s'enfonçaient au cœur de la structure de béton tandis que l'espace s'assombrissait fautes de lumières artificiels. L'escalier qu'ils empruntèrent les firent descendre dans le sous-sol. Encore une fois il était étonnant de constater l'absence de toute forme d'éclairage au point où le groupe ne tarda pas à se retrouver dans l'obscurité la plus totale. Black ne semblait pas être perturbée le moins du monde par ce désagrément contrairement au Konohajin qui durent composer avec les moyens du bord quitte à devoir créer leur propre source de lumière jusqu'à ce qu'enfin les marches se terminent sur le deuxième sous-sol.

Une fois l'interrupteur mural actionné un unique néon s'alluma dans l'imposante salle au plafond bas. Ce dernier se trouvait juste au-dessus d'un homme attaché à une chaise. Un simple coup d’œil suffisait pour comprendre qu'il était en piteux état, en témoignait d'autant plus le bandage cerclant sa tête et la compresse placée au niveau de son oreille manquante. Le fait d'avoir passé plusieurs jours dans ce cadre aussi obscure qu'insalubre n'arrangeait en rien sa situation tant sur le plan physique que mental. L'inconnue masquée passa devant les colonnes de soutiens qui soutenaient la structure d'une démarche mesurée. Durant les secondes qui suivirent l'ont n'entendit que le bruit de ses bottes sur le sol et le grésillement du néon qui se répercutaient avec écho sur les murs de la salle.

-J'ose espérer qu'avec ceci vos attentes seront comblées. Parvenue à hauteur de la chaise elle passa une main dans les cheveux du captif avant de l'empoigner de sorte à l'obliger à présenter son visage aux Shinobi de la feuille. Elle défit ensuite son bâillon afin de laisser au Kage déchu le loisir de s'exprimer. Saluez donc vos confrères de la Feuille Yamuro. Vous les rejoindrez bientôt... Passant derrière la chaise Black se positionna face aux deux émissaires alors que ses mains gantées vinrent délicatement se poser sur les épaules du captif de sorte à souligner la possession et l'apparente dominance qu'elle exerçait sur sa « proie ». Le spectacle d'horreur ne pouvait être mieux dépeint.

-Êtes-vous satisfait Konohajin?

Rien ne le laissait présumer dans son attitude, mais la démone vivait cet instant avec exaltation. Un plaisir sadique assuré ballottait entre l'instinct animal et les plus sombres aspects de l'humanité.
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Konoha
Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyMer 26 Oct 2016 - 18:51


Satochi fut extrêmement étonné de voir Black accepter sa demande sous certaines conditions. La première était que Takeo accepte de laisser son ninken, la deuxième était que le nuage d’insecte de Miko en face de même.
Satochi ne comprenait pas vraiment ce qui motivait l’inconnu à procéder de la sorte, cependant ! Satochi savait à quel point il était souvent délicat d’accéder à ses demandes lors des négociations.
Aujourd’hui, il avait obtenu ce que la mission nécessitait sans trop de discussion.
Il n’avait donc pas en optique de s’opposer à la contre-proposition du prénommé Black.

- Aucune objection de notre côté confirma-t-il après un regard échangé avec son acolyte. Il regarda ensuite le nuage d’insecte. Merci pour tout, on se débrouille à partir de maintenant.

L’Inuzuka du alors faire un choix délicat, et lorsque ce dernier fut réalisé. Les Konohajins se firent escorter par le Mercenaire.
Il les mena à travers le quartier délabré jusqu’à un grand bâtiment tout aussi désert que tout les autres. Le chakra du Kazekage Septième du nom était presque palpable.
À l’intérieur, le temps semblait petit à petit faire son œuvre, le petit groupe se dirigea alors vers un escalier qui les mena vers un premier sous-sol où la lumière se faisait de plus en plus rare. Satochi concentra toutes ses facultés sensorielles sur Kibo afin de ne pas être largué en route. Takeo trouverait sans aucun doute son propre moyen à lui.

Ils arrivèrent finalement, au deuxième sous-sol. Une salle plongée dans l’obscurité totale qui fut subitement éclairée d’un unique néon qui projeta aux yeux des shinobis de Konoha, la vision d’un homme entravé. Le chakra qui émanait de ce dernier était considérable, ils s’approchèrent et laissèrent Black faire sa petite mise en scène machiavélique laissant alors apparaître le visage de Matsuno Yamuro.

- Ça faisait un bail… Kibo.

Le Rakuzan était très froid. Et pour cause, une sauce de plusieurs émotions semblait se concocter en lui. La première, la colère. La colère contre celui qui avait essayé de mettre un terme au jour de l’ex Hokage du village caché des feuilles. La deuxième émotion était la déception lui qui par le passé avait commencé à nouer des idéaux de paix communs avec l’homme qui était alors Bras-droit du Rokudaime Kazekage. La dernière émotion que Satochi ressentait était l’incompréhension. Le Jônin ne comprenait pas comment l’homme qu’il respectait tant, avait pu tomber aussi bas dans les ténèbres.
Mais cette rencontre allait peut-être être l’occasion de mettre les choses au point avec le Nanadaime Kazekage en vue de son rapatriement à Hi no Kuni.

- Vous ne l’avez pas loupé… Il est dans un état déplorable. Il y a-t-il un moyen qu’il s’abreuve. J’imagine qu’il va vouloir se mêler à la discussion.

Preuve évidente de pitié. Satochi considérait Kibo comme un potentiel ami, mais l’homme Matsuno Yamuro était à ses yeux qu’un fou allié. Et il comptait bien comprendre comment les choses avaient pu dégénérer ainsi. Le retour du vrai Kibo était souhaitable. Non seulement pour sa vie, mais également pour l’avenir de Kaze no Kuni.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyMar 1 Nov 2016 - 20:03

« Avertissement »

Une atmosphère nuancée 91ai

Les ténèbres. Je les avais connu lors de la perte de ma promise, j’avais parcouru le monde sans la moindre lumière en moi, le regard froid et l’esprit vide, me demandant constamment pourquoi est-ce que je vivais encore. Aujourd’hui, la situation se répétait, je vivais dans l’obscurité, non seulement visuellement, mais également spirituellement. J’étais dans un état pitoyable, je n’évoquais plus rien de bien, je n’étais même plus l’ombre de celui qui avait fait rêvé plus d’une personne avec mes propos de paix, mais tout de fois, mentalement je n’étais pas à bout, je savais ce que je devais accomplir pour sortir de cette situation : tuer Aburame Miko.

Cette envie, malsaine dans son fond, était la seule chose qui me poussait à combattre et rester en vie. Ce monde devait connaître l’harmonie et j’allais répandre cette ère de paix par tous les moyens, quitte à devoir supprimer une personnalité importante de ce continent. Les conséquences seront désastreuses et je devrais sans doute prouver à tous les partisans de la Daimyo de Hi que sa mort sera bénéfique pour toutes et tous. Je voyais un avenir radieux sans sa présence, ma vision était limpide au fond de moi et j’en avais presque le sourire aux lèvres malgré la situation dans laquelle je me trouvais.

Soudainement, un bruit fut perçu par ma seule et unique oreille, même si elle était également touchée par le bandage qui faisait le tour de mon crane. Des bruits de pas, ils étaient plusieurs, puis la lumières vint, depuis quand ne l’avais-je pas vu ? Mes pupilles mirent du temps à s’adapter à la luminosité ambiante et entre-temps ma tête fut relever pour me présenter à deux inconnus… quoi que non, j’en connaissais un, Satochi, un fervent défendeur la paix lui aussi. Je pouvais lire le dégoût dans son expression lorsqu’il me regardait. Mon kidnappeur me ôter mon bâillon, j’ouvrais et refermer plusieurs fois la bouche tout en en avalant le peu de salive qu’il me restait.

      Voici donc mon escorte ?

Puis une pensée étrange me traversa l’esprit, elle concernait les deux Konohajins et je me devais de les avertir en homme honnête que j’étais.

      Je vous avise que vous serez tenu pour complice de la mort d’Aburame Miko, êtes-vous sûr de pouvoir porter un tel fardeau le restant de vos jours ? À mon avis cela en vaut la peine, une ère de paix et un monde sans conflit s’ouvrira à nous après la disparition de votre Daimyo.

Je leur offris un léger sourire après ces quelques paroles qui pouvaient leur sembler étrange et folle, mais je ne racontais rien que la stricte vérité. Oseront-ils m’amener devant Miko ne sachant pas de quoi étais-je capable ?
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Konoha
Inuzuka Takeo
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyLun 7 Nov 2016 - 19:16

Quand bien même que le contact avec le correspondant de Miko-dono venait d’être fait, j’étais loin de croire que les choses deviendraient faciles soudainement. Au contraire, j’étais d’avis de rester encore plus prudent dans ces lieux qui, comme elle nous l’avait clairement fait remarquer, n’étaient pas chez nous. Simple avertissement ou menace de renforts dissimulés, les chances étaient égales que ce soit autant l’un que l’autre aussi me tins-je prêt à toute éventualité. Bien sûr, il fallait que nous tombions sur la seule éventualité à laquelle je n’avais pas pensé, soit celle où je me retrouvais séparé de mes ninkens. Pas que ça ne soit jamais arrivé par le passé – et sous de circonstances beaucoup plus délicates – mais ce n’était jamais quelque chose que j’appréciais. Je voyais cependant que c’était la seule façon pour nous de nous rendre jusqu’à l’objet de notre venue ici et ainsi je me contentai d’hocher la tête en direction de Satochi-san. Je regardai alors chacun de mes ninkens à tour de rôle et décidai à laisser Seimori sur place. Pas que c’était celui en qui j’avais le moins confiance, au contraire, c’était celui que je pensais pouvoir le mieux s’en tirer dans cet environnement. Bon, je vous vois déjà dire que c’est en Aka que je n’ai pas confiance, mais je vous répondrai que chacun ont leurs forces comme leurs faiblesses et cela serait contreproductif d’inverser les rôles. Mes compagnons semblaient le comprendre, eux, et ne rouspétèrent pas lorsque vint le temps de se séparer. Il restait peut-être derrière, mais cela ne voulait pas dire qu’il resterait là à se tourner les pouces… euh, à rester les bras croisés… enfin, vous avez compris.

Notre groupe s’étant légèrement rétréci, nous commençâmes à marcher toujours plus profondément dans le dédale de ruelles de la Mégalopole jusqu’à nous nous arrêtions devant une immeuble qui avait en tout aussi mauvais était que les autres autour de lui, mais qui pour une raison obscure avait été celui que le prénommé Black avait choisi. Dès que je passai par la porte l’odeur forte et désagréable de la moisissure me frappa les narines et celle-ci alla qu’en empirant au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans l’immeuble et que nous descendions dans l’obscurité. Même si ce n’avait été de l’odeur nauséabonde qui attaquait mon système olfactif, mon nez ne m’aurais servi dans cette noirceur aussi dus-je à un certain point faire apparaître une petite flamme dans le creux de ma main. Nos pas nous menèrent à ce que je jugeai comme un deuxième sous-sol si on se fait aux escaliers que nous avions descendu. Heureusement, cet étage était équipé du courant et lorsque l’unique néon jeta sur nous sa lumière artificielle j’éteignis ma flamme. Une petite partie de moi aurait presque préféré restée dans les ténèbres lorsque mes yeux se posèrent sur l’invité qui s’offrait maintenant à nous.

Ligoté et enrubanné d’un bandage autour de sa tête, la tête basse et les cheveux crasseux, l’homme en piteux état que j’avais devant moi correspondait bel et bien aux nombreuses descriptions que j’avais entendues du Nanadaime Kazekage. Comme pour me confirmer qu’il s’agissait bel et bien de lui, la même odeur que celle de notre colis flottait dans l’air, masqué sous la décrépitude des lieux. Plus de doute possible, c’était bel et bien notre homme. Tel une mise en scène répétée à plusieurs reprises, notre
hôte s’avança lentement vers son prisonnier jusqu’à arriver derrière lui et, empoignant une touffe de cheveux qui aurait pu être immaculés si ce n’avait été de toute la crasse qui s’y collait, leva brusquement ta tête pour nous révéler son visage qui était dans un état aussi déplorable que le reste tout en retirant son bâillon. Malgré tout ce qu’il avait fait contre notre village et en particulier contre Miko-dono, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’une Ombre aurait pu avoir un meilleur traitement, mais bon, ce Black ne partageait de toute évidence pas cette philosophie. Pour lui, il n’était qu’un moyen pour un but, une somme non négligeable si j’en croyais ce que le Rakuzan m’avait dit. Ce fut ce dernier qui s’adressa à lui le premier puisqu’il semblait déjà se connaître. Je me rappelais que le Rakuzan avait entrepris un périple à travers le Yuukan il y avait quelques années de cela, peut-être que son voyage l’avait amené à rencontrer le chemin du Matsuno. J’en eus la confirmation lorsqu’il demanda à boire pour ce dernier, preuve que des émotions conflictuelles se déchaînaient chez lui aussi.

Évidemment, il n’en fut rien et le pauvre dut se rabattre sur le peu de salive que sa bouche avait à lui offrir. D’une voix râpée et emplie de sarcasme, ce dernier nous demanda si nous étions son escorte. Je me contentai de lui lancer un regard neutre et sans expression, ne voulant même pas prendre la peine d’entrer dans son jeu. Il cherchait une réaction de notre part et la moindre flambée de notre part lui donnerait un gain de cause que je ne voulais pas lui donner. Je dus me retenir encore plus lorsque ce dernier, peu satisfait du manque de réaction de notre part, enchaîna en nous embarquant dans son délire de complicité. Comme si nous allions directement l’amener devant l’Aburame elle-même. Bien sûr, il n’était pas obligé de le savoir et je me gardai de lui donner l’avantage de nous avoir fait révéler l’une de nos cartes. D’un autre côté, je ne pouvais pas le laisser parler aussi impunément de la mort de notre Daimyô de la sorte.


- Votre avis n’est guère important sur ce sujet, Matsuno Yamuro. Pour quelqu’un de toujours attaché après une chaise, vous avez la langue bien pendue.

Je ne pris même pas la peine de répondre à sa question tant je la trouvais ridicule. Certes, je n’avais rien contre le fait qu’il se joigne à notre discussion, comme Satochi-san le désirait, mais il fallait que cela soit en ajoutant quelque chose de pertinent. Je ne tolérerais pas qu’il s’ouvre la trappe pour proférer de telles inepties, surtout à propos de Miko-dono. Je veux dire, quand bien même se retrouvait-il devant elle, comment pensait-il avoir une chance dans l’état qu’il était? Il y avait toutefois quelque chose de déconcertant dans le sourire qu’il nous offrait, quelque chose qui me ravisa sur ce que je pensais quelque secondes plus tôt. Peu importe de quoi il avait l’air, nous devions rester vigilant en sa compagnie; il n’en restait pas moins un shinobi de haut calibre. Maintenant que nous étions tous réunis et que la raison de notre venue était terminée, je jetai un regard en biais vers le Rakuzan – celui qui avait reçu les instructions de l’Aburame – pour savoir la suite des opérations.
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Konoha
Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyMer 9 Nov 2016 - 16:39


Le Nanadaime Kazekage était dans un état bien pitoyable, à la hauteur des agissements qu’il avait mené à l’encontre de Hi et de Konoha.
Pourtant ce dernier resta froid envers l’apparition soudaine de duo Konohajin face à lui. “Une escorte”. Si les choses pouvaient être si simples… Mais hélas, ce n’était pas le cas et cette rencontre était loin de l’être également.
Satochi ne répondit pas aux premières paroles du Sunajin.
Il avait encore l’esprit bien trop perturbé par la vision de l’homme qu’il avait face à lui.
Qui que puisse être ce type. Ce n’était pas le Kibo qu’il avait rencontré autrefois. Le Bras-droit prometteur avec de nombreux plans afin d’apporter la paix en tête.

Il eut également une pensée pour les Sunajins. Pourquoi ? Pourquoi l’avait-il laissé faire tout ce temps. Ses proches ne s’étaient donc aperçu de rien et n’avaient pas adopté les mesures qui s'imposaient légitimement ? A savoir, un mise en quarantaine sous haute-protection etc etc par exemple. Non à la place et pour des raisons que Sato’ ignorait pour l’instant. Matsuno Yamuro était ligoté à une chaise tenu en otage par un inconnu masqué et prêt à être livré à la Reine des Insectes.
Le Jônin ne pouvait pas s’empêcher de penser que le village caché du sable avait extrêmement mal géré la situation.

En revanche, le brun ne pu s’empêcher de réagir à la provocation qui arriva juste après. Complice de la mort de Miko… En voilà une blague de très mauvais goût.
Laissant son instinct parler. Satochi attrapa le Kazekage par le col tout en plongeant son regard doré dans celui du shinobi déchu.

- Tu as échoué une fois à l’improviste. Qu’est-ce qui te fait croire que tu en es capable aujourd’hui. Si tu veux un bon conseil. Tu restes gentiment installé en la bouclant pendant qu’on parle business avec ton ami masqué. Ou alors, on peut aussi discuter.

Certain pourrait se demander pourquoi discuter ? Ils avaient eu ce qu’ils voulaient.
Et l’entrevu aurait très bien pu s’arrêter là. Takeo aurait sans doute était de cet avis, d’autant plus qu’à l’extérieur Seimori était seul.
Mais le Rakuzan malgré les promesses qu’il avait fait de servir les intérêts de Konoha avait tout de même gardé au fond de lui ce désir d’unir les gens plutôt que de les détruire. Car oui, livrer Kibo à Miko reviendrait à vendre sa vie au diable, Kibo le mériter, beaucoup de personnes étaient mortes par sa faute. Pourtant, Satochi avait un sentiment bizarre. Un sentiment bizarre concernant l’attitude totalement détraquée du Matsuno. Et à ses yeux cette piste était le seul moyen de sauver la vie de l’homme sommeillant dans le corps de l’abruti qu’il avait sous ses yeux.

- Quand on s’est rencontré à Suna. Je t’ai considéré comme un frère. Un frère me ressembant et partageant les mêmes idéaux que moi. Nous voulions une paix universelle. Mais tu as fait couler le sang sur nos deux nations. Je suis persuadé qu’au fond de toi actuellement, tes actes répondent à tes idéaux. Mais c’est faux. Tu penses qu'aujourd’hui tuer Aburame Miko sauverait le monde ? Mais c’est faux. La seule mort qui sauverait temporairement le monde c’est la tienne. Je pourrais te tuer ici-même, sans le moindre scrupule et sauver deux nations en guerre. Mais si je le faisais… Je ne pourrais pas te sauver toi conclu-t-il après une légère latence tout en relâchant on étreinte. Alors parles et dis moi quelles sont les raisons qui te poussent à vouloir assassiner un Seigneur Féodal ?

Satochi avait besoin de cette discussion. Il en avait besoin afin de savoir s’il pourrait apporter des réponses à la folie du Nidaime Kazekage. Il en avait besoin également pour accorder à cet entrevu toute son importance et son objectif.
Satochi était Chef de l’ANBU, un grade qui lui donnait accès à de nombreuses informations concernant Konoha et son territoire. Pourtant il n’avait jamais trouvé de contrat de mercenariat. Ce qui l’amenait à la deuxième partie de la mission.
Pourquoi toute cette mise en scène ?


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Suna
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyJeu 10 Nov 2016 - 20:51

Une atmosphère nuancée Mask_210

Black laissa les différents protagonistes s'échanger la balle bien que rien d'intéressant n'en ressorti de son point de vu. Lorsque le Konohajin s'avança brutalement pour se saisir du Matsuno, la démone masqué l'intercepta en referma ses doigts autour de son poignet. L'actions s'était déroulée en une fraction de seconde et fut le premier indicateur des aptitudes en combat de leur hôte. Elle maintint la prise d'une main ferme sans laisser planer l'ombre d'une menace, mais en laissant trahir l'absolu contrôle qu'elle exerçait sur sa force. Sans bouger de derrière la chaise le masque se pencha en direction de l'homme à la chevelure d'ébène. Cette soudaine proximité lui permit de reconnaître ce visage. A l'époque où tous deux s'étaient rencontrés la Kunoichi ne possédait pas encore de capacité sensorielles, celles-ci n'étant survenues que plus tardivement. Voilà pourquoi son chakra lui avait semblé étranger. Hors à présent elle se rappelait sans mal le nom de Satochi qui n'était autre qu'un utilisateur du Yoton déjà fort téméraire à l'époque. Elle détestait cela. Pourtant elle n'en laissa rien paraître.

-Allons... Ne l'abîmons pas plus que nécessaire. Fit-elle en écartant lentement la main du Konohajin sans vraiment lui en laisser le choix. Tachez également de faire preuve de davantage de professionnalisme. C'est avec moi que vous êtes venu vous entretenir, vos histoires avec le Kazekage m'importent peu et vous aurez tout à loisir de converser avec une fois cette affaire réglée.

A ces mots elle lâcha sa prise sur le Rakuzan avec méthodisme. Là encore il n'émanait aucune once d'hostilité. Tout était en réactivité. Elle voulait laisser implicitement comprendre que, malgré sa « ferme intention d'éviter toute initiative néfaste au bon déroulement de cet entretien », ses capacités lui accordaient la possibilités de le terrasser sur l'instant et ce de différentes façons, notamment à une telle distance. Par ailleurs, et de part ce fait, elle s'étonna presque de l'impudence du Konohajin qui avait prit le risque de s'approcher si brusquement en dépit du contexte. Une manque de faculté d'analyse et de jugement qui aurait pu lui coûté chers dans un autre contexte.

-J'autorise néanmoins le Kazekage à répondre à votre questions. Cette dernière ne manquant pas d'intérêt...

De la bonté d'âme ? Une preuve de faiblesse ? Un simple caprice ? Nullement... La démone masquait savait qu'un rapport détaillé de cette entrevue serait fait à Konoha et elle avait la ferme intention d'en déterminer le contenu. Ainsi le son synthétique de son masque se tut pour laisser place au discours désaxé du Kazekage déchu. Il n'énonça rien de nouveau. Toujours le même déluge d'incohérences enveloppé dans son linceul de folie.

-Comme vous pouvez le voir le Nanadaime n'a plus toute sa tête et ce depuis longtemps. Je vous laisse en tirer vos propres conclusions. A présent revenons en à la raison de votre présence ici...

Reposant ses mains gantés sur les épaules de son protégé elle fit cette fois-ci explicitement comprendre qu'il n'était plus dans son intérêt d'approcher

-Comme vous pouvez le constater il s'agit bel et bien de l'homme que vous cherchez. Ma parole ne peu donc plus être mise en doute. A partir de là vous pourrez transmettre à votre seigneurs le message suivant : « Je vous laisse une semaine pour transférer l'argent sur mon compte. Si vous souhaitez me contacter vous n'avez qu'à envoyer une missive aux coordonnés laissées dans on premier courrier. Le Nanadaime sera livré à la frontière ouest de Hi dans les soixante douze heures après le transfert. Les coordonnés exacts ainsi que les détails vous seront transmis vingt-quatre heure avant. J'ose espérer qu'il est inutile de préciser que tout se fera dans un cadre parfaitement sécurisé et propice à la bonne entente. Si vous doutez encore de ma bonne foi dites-vous simplement que je n'ai aucun intérêt à devenir votre ennemi mais tout à gagner en emportant cette prime avec moi  ».

Cette fois-ci Black viellerait à ce qu'elle ne puis pas être trouvée quels que fussent les moyens de traques dont disposait la Feuille.

-Tout semble avoir été dit auquel cas je m'entretiendrais avec l'Aburame. Je n'ai rien de plus à vous dire. A présent laissez-moi vous raccompagner jusqu'à la sortie...

Les Konohajins s'étaient effectivement assurés de l'identité du captif. Du point de vu de la Kunoichi le sujet était clos et leur départ imminent non négociable.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyLun 14 Nov 2016 - 14:40

« À bientôt »

Une atmosphère nuancée X6gj

Sous-estimaient-ils les capacités d’une Ombre, bien que celle-ci soit attachée ? Je n’étais pas un ninja ordinaire et ce n’était pas une corde et sceau qui allait me faire rester tranquille. Ne voyait-il pas que je gagnais quelque chose en jouant le jeu et en me laissant maltraiter ? Car oui, au final, on allait m’amener à elle et c’était mon but, j’étais prêt à tout sacrifier pour me tenir face au Daimyo de Hi. Je ne voulais que sa mort et les Konohajins, grâce à Black, allaient m’amener à Miko.

Chacun leur tour, ils prenaient la parole, mais je n’en avais rien à ciré de leur discours, pourvu qu’ils se dépêchent et finalisent cet accord. Soudainement, Satochi s’emporta en m’attrapa par le col, mais mon ravisseur l’empêcha d’aller plus loin dans son geste. Tenait-il à moi, pourquoi s’enflammait-il de la sorte ? Son discours était erroné, je n’avais pas versé une seule goutte de sang et ça je tenais à le souligner.

      Personne ne me comprendra jusqu’au jour où Aburame Miko ne fera plus partie de ce monde.

Commençais-je, mais je n’allais pas énumérer les différentes raisons de ma haine envers cette femme, j’en avais plus qu’assez le répéter à tout le monde, surtout que personne ne voulait me croire…

      Jusqu’à preuve du contraire je n’ai tué aucun Konohajin, c’est Konoha qui nous a déclaré la guerre et qui a attaqué en premier nos terres, ai-je tort ?

Je n’étais pas du genre à impliquer les innocents même si j’avais été le déclencheur de cette guerre, mais le village de la Feuille avait contribué fortement à cette ère de malheurs qui pesait sur nos têtes.

      J’ai tenté de tuer Aburame Miko, mais pourquoi avez-vous attaqué les miens ? Ils n’y sont pour rien, pourquoi ne pas venir me voir et régler le problème directement avec moi ? Je vous fais peur ou est-ce votre politique d’attaquer les innocents et les plus faibles ?

Je ne niais pas avoir mis mon grain de sel pour provoquer cette haine entre nos deux pays, mais jamais je n’ai attaqué les innocents, j’ai toujours cherché à prendre la vie de l’Aburame, c’est tout. Les attaques Sunajins avaient pour but de répondre à celles des Konohajins, mais en aucun cas il était question d’ôter une quelconque vie ! Je ne me répèterais jamais assez, je n’ai rien contre Konoha ou le Pays du Feu, mais juste contre leur Seigneur Féodal.

      Dépêchez-vous de venir me chercher, si vous voulez mettre un terme à cette guerre.

Lançais-je alors que Black les raccompagnait vers la sortie.
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Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyLun 14 Nov 2016 - 16:40


L’attitude condescendante de Yamuro avait vraiment poussé le Jônin à exprimer le besoin de lui en coller une bien violente dans sa tronche de malade mental.
Un désir presque assouvi que l’inconnu au masque avait néanmoins rapidement avorté en saisissant le poignet du Rakuzan. Ne pas l’abîmer plus ? La bonne blague. Le corps comme l’âme du Nanadaime était pourri jusqu’à la moelle. Une droite de plus n'aurait pas changé grand chose à cette vérité implacable.
De sa voix mécanique Black invita Satochi à faire preuve de plus de professionnalisme invitant ce dernier à ne pas oublier les raisons de cette entrevue.
Soupirant afin de retrouver son calme, le brun songea quelques instants à ce qui venait d’être dit.

Si les affaires entre le Kazekage et Konoha ne le regardaient pas. Pourquoi l’avoir arrêté ? Un hasard total où bien un réflexe purement et simplement protecteur dissimulé derrière toute cette mise en scène et cette oreille coupée ?
Le Rakuzan ne pouvait en être certain et dans le doute, il préféra retrouver son calme et poursuivre la discussion, car après tout Black avait raison sur ce point. Les Konohajins n’étaient pas présents pour échanger des joutes pugilistes.

Néanmoins autorisé à répondre aux questions posées par Satochi. Kibo, ou plutôt Yamuro offrit une réponse complètement vague et dénuée de sens. Il serait incompris jusqu’à la mort de l’ex-Hokage… Avait-il au moins conscience de l’absence de cohérence dans son récit. Il venait de fournir le même type de réponse qu’un enfant qui dit “Parce que.” quand on lui demande pourquoi il a fait telle ou telle chose.
C’était affligeant et cette réponse fut un second point sur lequel Black et Satochi s’accordèrent. Le Nanadaime n’avait plus toute sa tête.
Mais. Un point intrigua le Rakuzan. Comme l’inconnu masqué pouvait reconnaître une différence dans le comportement du Matsuno ? Pour en arriver à cette conclusion, il fallait inévitablement connaître l’ancien Kibo. Celui qui désirait se battre pour la paix et protéger le monde entier. De nouvelles perspectives de réflexion émergèrent donc dans l’esprit du Jônin de la Feuille.
Qui était réellement ce Black ?

Pour dire vrai, il n’avait pas vraiment le temps d’y songer, puisque le Kazekage s’était lancé dans une suite de paroles toutes plus stupides les unes que les autres.
À l’entendre, le village de Konoha était le fautif et lui la victime.
Qu’est-ce qu’il ne fallait pas vraiment entendre venant de la part d’un homme ayant tenté d’assassiner un Seigneur Féodal...
Satochi resta dubitatif, mais comptait bien balayer à grand coup de balai les inepties annoncées par le Matsuno.

- Des Konohajins peut-être pas. Mais qu’en est-il des pêcheurs, plaisanciers et autres touristes Namijins qui ont été fauchés par les attaques destructrices de l’autre abruti aux éléphants nommé Yamada Tetsui ?

Ah ! Voilà qui aurait sans doute de quoi faire méditer l’esprit tordu du Kazekage lors des prochaines semaines.

- Et notre déclaration est le résultat de quelle action ? La tienne. Tu as entraîné ton village dans cette guerre et tu sais pourquoi ? Parce que tu es le Kazekage. Tu représentes ton village et toutes les actions que tu fais se répercutent inévitablement sur ton village.
As-tu au moins conscience de ce rôle qu’est le tien ? De ce que tu représentes aux yeux de ton peuple et l’image que tu donnes de ton village à l’échelle du Yuukan ? Tu avais les yeux bien plus clairvoyant quand tu étais Bras-droit Yamuro.

Comment pouvait-il se voiler autant la face ? Le Rakuzan n’arrivait pas à y croire.
Il pensait vraiment qu’après ce qu’il avait fait, il n’y aurait aucune répercussion ?
Que les gens autour de lui n’en souffriraient pas ?
Quel homme peut penser de choses comme cela ?
N’avait-il pas également compris que son peuple malgré tout le protégerait et qu’il était donc impossible de l’atteindre directement ?
Satochi était curieux de savoir ce qu’il répondrait s'il venait à lui demander de lui expliquer les raisons qui avaient poussé Konoha à seulement saboter les installations ferroviaires plutôt que les vies humaines ?
Mais dans le fond, le Jônin savait que la conclusion serait un nouvel échange de balles sans prise de conscience pour la simple et bonne raison que Kibo n’était pas Kibo.

Au final, Satochi qui souhaitait comprendre le Yamuro n’était pas plus avancé que lors de son arrivé dans la pièce. Ainsi, il allait devoir procéder autrement pour sortir les vers du nez du Sunajin. Vous savez ce genre de situation où un avocat parle au nom de l’accusé. Et bien, le Chef de l’ANBU allait faire exactement la même chose et il n’avait rien à faire si la moitié des personnes ici présente ne l’écoutait pas. La vérité avait le droit d’être soumise qu’importent le lieu et le moment.

- Reprenons ensemble les évènements. Nous sommes à Suna durant la bataille, l’homme masqué apparaît et le chaos éclate. Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. J’étais à la recherche des coupables avec un camarade konohajin lorsque je suis tombé sur deux énergumènes tout aussi déterminées que toi à tuer Aburame Miko. Ils nous ont attaqués mon camarade et moi ainsi qu’un jeune Genin de Suna portant le nom de Yoshimitsu qui a d'ailleurs été blessé lors de cette bataille et que j’ai moi-même conduit à l’Hôpital afin qu’une Eisei-nin Konohajin que je savais sur place lui offre les premiers soins.
Mais selon toi qui est le responsable de cette catastrophe ? Aburame Miko peut-être ?

Il fit semblant de vouloir laisser le temps à Yamuro de répondre mais en réalité il n’en fit rien.

- Non. Et Pourquoi ? Parce qu’elle n’était plus à Suna ce jour-là. Mais en route pour Nami no Kuni afin de libérer le Pays d’un Daimyo tyrannique ayant laissé les pirates et la peur détruire la vie des civils. Toutes les décisions concernant Konoha ce jour-là ont été prises par… Moi-même pour l’unique raison que le Nanadaime Hokage m’avait confié les rennes de la délégation de Konoha. L'ordre d’aider à l’Hôpital plusieurs heures après la bataille, l’ordre de départ de Suna c’est moi qui en suis responsable. Donc si tu es en rogne parce que Konoha n'est pas resté vous aider à remettre de l’ordre. C’est à moi et moi seul que tu le dois.

Satochi pouvait même continuer longtemps à débattre au sujet de Miko.
La kunoichi qui avait fait tant de bien autour d’elle à Konoha ainsi que dans les pays alliés.
Il pouvait très bien raconter comment elle n’avait pas hésité un seul instant à défier Kumo afin de protéger les innocents du Shoraizen d’une mort certaine en leur offrant par la suite la possibilité de loger à Konoha. Ou bien pouvait-il également parler des Yôgan qui avaient vu leur Chef se faire assassiner par un Sunajin du clan Yamada sous l’ordre de qui ? Les faits étaient là et Miko avait sans doute un caractère froid et distant vu de l’extérieur, mais en réalité, elle avait fait preuve de bien plus de compassion et avait bien plus contribué à la paix que le Matsuno qui se caractérisait pourtant comme le fervent défenseur de cette dernière.

Mais tous ces récits auraient sans doute étaient inutiles, alors il se contenta sobrement d’imposer son constat.

- La seule vérité que tu devrais ancrer dans ta tête, c’est que malgré son apparence froide, égocentrique et sévère. Aburame Miko a bien plus contribué à la paix que tu le feras jamais. Du moins dans ton état actuel.

Satochi en avait terminé avec le Yamuro et ce fut avec Black et sa voix robotique qu’il discuta ensuite aux côtés de Takeo.
En effet, l’homme présentait était bien Yamuro démontrant ainsi la parole du Mercenaire. Ce dernier transmit alors un message aux Konohajins chargés de remettre ce message à Miko.
Il était sujet d’informations concernant le dépôt d’argent ayant été demandé lors du courrier de Black.

L’inconnu masqué commença alors à escorter les Konohajins vers la sortie, le moment choisi pour Satochi pour dévoiler une nouvelle alternative.

- Vous nous avez prouvés bien que masqué que vous aviez une parole, mais j’ai décidé de vous faire confiance pour une autre raison. Une raison qui ne regardait que lui et qui avait rapport à ce que Black avait fait au cours des dernières minutes de la discussion. C’est pourquoi, et en guise de notre bonne fois et de reconnaissance, je souhaite vous faire une proposition.

Montrant ses mains en évidence afin de stipuler qu’il allait en avoir besoin, il enleva d’abord son sac à dos et le déposa au sol avant d’en fouiller la contenance.
Il en sortit un rouleau de parchemin tout à fait banal.
C’était à ce moment que la situation devenait cruciale, il observa black au niveau de ses yeux et chercha à lui faire comprendre qu’il n’y avait pas d’entourloupe en préparation et Sato’ décida ensuite d’activer le sceau avec à la clé, sa proposition.

- Dans ce coffre, il y a la moitié de la somme demandée pour la livraison du Nanadaime Kazekage, ce que je vous propose, c’est d’échanger ce coffre contre votre otage. Les 50% restant seront transférés comme vous l'avez convenu dès notre retour à Hi no Kuni.

C’était une proposition équitable, de cette manière, les deux camps étaient assurés de pouvoir faire confiance à l’autre. Black recevait 50% de sa demande initiale, les Konohajins repartiraient avec l’otage et une Miko contente apportera ensuite la conclusion de cet accord avec les 50% restant.
Cette offre avait aussi pour but d’accélérer la venue de Yamuro à Hi no Kuni.
Les deux Pays étaient en Guerre et s’il existait bien un moyen pour mettre un potentiel terme à cette guerre. C’était à la Capitale et entre Yamuro et Miko que cela se réglerait.
Le plus tôt serait le mieux afin d’éviter que des victimes inutiles s’ajoutent à la liste déjà bien assez longue et si Black était de prêt ou de loin lié à Suna et à Kibo alors il comprendrait peut-être que Miko était certainement l’unique personne capable de ramener à la raison le Nanadaime Kazekage, là où les Sunajins avaient déjà probablement échoué.

- Vous m'avez empêché de le frapper et vous semblez connaître l'ancien Matsuno, je doute que tout ceci soit dû à un pur hasard et je ne vous demande pas de vous justifiez mais si par ailleurs vous avez des objectifs cachés le concernant... Laissez-moi essayer de le ramener à la raison en l'amenant au Daimyo de Hi le plus vite possible. Et vous en avez que faire de son sort, alors pensez aux innocents qui sont successibles de mourir à cause de sa folie…
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Suna
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyLun 14 Nov 2016 - 20:04

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Raccompagnant le groupe de Konohajin jusqu'à la sortie, le Rakuzan finit par interrompre la marche pour sortir un parchemin. Tout dans sa gestuel laissait transparaître une certaine retenue Black n'en demeura pas moins attentive, prête à lui briser la nuque dans la seconde s'il venait à tenter quoique ce soit. Heureusement pour tous il n'en fut rien et elle vit apparaître un coffre entre les mains du Shinobi. Bien qu'intriguée elle n'en demeura pas moins méfiante. Cependant elle s'admit quelque peu surprise par les propos du concerné. Ainsi ce dernier tenait à rentrer accompagné de Kazekage moyennant une avance sur la paix. La question était entière, à savoir si la démone masquée pouvait ou non se permettre de faire confiance à cet individu. Un instant de silence s'imposa dans la bâtisse sombre et humide. La fraîcheur nocturne depuis lors survenue fut transportée par une lourde brise qui siffla à travers le dédale que formait cette structure de béton en ruine.

-Ouvrez le coffre. Cela sonna presque comme un ordre. Seulement quand le Konohajin s'exécuta, la mercenaire tendit le bras vers cette petite fortune qui lui était proposée. Permettez...

D'un geste lent également dénué de toute forme d'agressivité, elle plongeant la main dans le coffre pour en ressortir cinq billets. Elle les agitant devant elle avant de l'examiner sous différente couture. Sa façon de procédait laissait clairement comprendre qu'elle savait exactement ce qu'elle faisait. Pourtant elle demeura un nouvel instant silencieuse, reconsidérant la situation tout en pesant le pour et le contre. Nombreux étaient les facteurs à prendre en compte, mais ces derniers tendaient tous à converger vers le même dénouement quel qu'en soit l'issue.

-C'est d'accord. Finit-elle par dire après un moment. Je vous demanderai simplement de repasser d'ici quatre heures. Le temps de m'assurer de l'authenticité de cet argent.

Ce fut ainsi que les deux Konohajin repartir sans émettre l'ombre d'une protestation. Durant ce laps de temps Black s'exécuta afin de certifier, par des moyens qui lui était propre, de l'origine de ces billets. Elle ne tarda pas alors à trouver confirmation. Dans les faits cette proposition arrangeait grandement la Nukenin, qui avait encore fort à faire à la mégalopole et ne voulait pas perdre encore une précieuse semaine à surveiller son captif. Dès lors comme convenu l'Inuzuka et le Rakuzan revinrent et furent accueilli de la même manière par la démone qui tenait à présent un parchemin dans sa main. De nouveau présent dans le sous-sol elle fut la première à ouvrir le dialogue.

-Vous pouvez l’emmener...

Dit-elle en s'écartant de la chaise sur laquelle reposait le captif depuis un moment déjà. Le bâillon recouvrait sa bouche, ses mains étaient attachées et son chakra toujours entravé par le sceau. L'Inuzuka put alors rejoindre le Kazekage tandis que le Rakuzan apportait le coffre à Black. Une dernière vérification olfactive lui permis de s'assurer qu'il s'agissait exactement des mêmes billets que ce prélevés quelques heures plus tôt. Elle ne se fit alors pas prier pour sceller le tout dans son parchemin.

-Heureux d'avoir fait affaire avec vous. J'attends cependant toujours la suite du virement sur mon compte. J'accepte de vous faire confiance. Ne me le faite pas regretter, car je puis vous assurez que je ne regrette jamais longtemps.

Elle avait toujours clamée qu'elle n'aurait rien à gagner en voulant aller à l'encontre Konoha, mais Konoha aurait mille fois plus à perdre en allant à l'encontre de ses intérêts à elle. Le fait qu'elle ait été en mesure à elle seule de capturer un Kage et ce avec si peu de moyen en était une parfaite preuve. Après-quoi les Konohajin entreprirent leur départ, mais Black les interrompit une dernière fois.

-Si je puis me permettre un conseil. Prenez soins de vous assurer de la nature profonde de la folie de cet homme. Vous pourriez avoir des surprises...

Nul besoin d'être devin pour le soupçonner. Les propos du Rakuzan laissaient comprendre que l'idée lui avait certainement traversée l'esprit et ce en ayant simplement discuté avec le Kazekage. Peut-être que finalement cette guerre n'était rien de plus qu'une immense mascarade.

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Message(#) Sujet: Re: Une atmosphère nuancée Une atmosphère nuancée EmptyMar 15 Nov 2016 - 17:55

Si j’avais fait attention à ne pas entrer dans le jeu du Kazekage, on ne put pas en dire de même pour Satochi-san qui s’empressa de prendre l’homme par le collet et envoya une salve venimeuse à l’encontre du Matsuno. Je ne sais pas si je devais m’en réjouir et m’en inquiéter, mais le Rakuzan n’eut pas la chance de continuer plus loin puisqu’arrêté par Black qui l’attrapa par le poignet en guise d’avertissement. Nullement démonté, le Rakuzan continua en posant des questions qui, bien que très pertinentes, étaient posés à un sourd ou plus encore, car il n’y avait pas plus sourd que celui que ne voulait pas entendre. Nos propos rentraient par une oreille et étaient tordus avant qu’ils ne ressortent de l’autre, toujours en allant pour attiser un peu plus sa folie. Ce ne fut qu’à cet instant que notre hôte, si nous pouvions l’appelez ainsi, s’adressa au Rakuzan en le réprimandant sur son comportement en même temps de nous faire comprendre que nos querelles avec celui qui se faisait anciennement appelé Kibo ne l’intéressait guère. Ce ne fut qu’à cet instant qu’il relâcha le prisonnier qui retomba sur sa chaise. Il prit quelques respirations pour reprendre contenance alors que je ne soufflais mot. De toute évidence, Satochi avait quelque chose à régler avec lui, contrairement à moi qui ne connaissais à peine le type.

Contre toute attente, après quelques secondes de silence, celui qui avait capturé le Nanadaime Kazekage revint sur sa décision et laissa l’interrogé répondre aux questions. Qu’est-ce qui avait causé ce changement de décision soudain? Serait-il plus curieux qu’il ne voulait le laisser paraître? Difficile à dire avec ce masque et cette voix synthétique qui ne laissait trahir aucune émotion, je ne pouvais que m’avancer avec des suppositions. La réponse que donna alors Kibo était aussi décousue que semblait l’être son psyché, prétextant encore et toujours que tous les problèmes actuels prenaient leur racines en une seule personne, soit Miko. N’en pouvant plus d’entendre le même discours encore et encore j’arrêtai de l’écouter, mais lorsque la voix du Rakuzan retentit je me reconcentrai sur la discussion. Ce dernier cherchait encore à trouver la raison de ces agissements, persuadé qu’il y avait quelque chose à trouver dans les événements qui se sont déroulés à Suna. Cela se pourrait-il que ces événements aient laissé un traumatisme chez le Matsuno? Mon coéquipier continua en disant s’il devait blâmer quelqu’un pour le manque d’aide konohajine ce jour-là, c’était lui. En effet, l’Aburame avait été en direction de Nami pour l’Opération Raz-de-Marée et ne pouvait donc pas être responsable de ce qui se déroulait à Suna. Je voyais ce qu’il essayait de faire, mais j’avais des doutes qu’avec l’état dans lequel notre captif semblait être même cela ne l’atteindrait pas. Il termina avec le constat que Miko avait beaucoup œuvré pour la paix que lui-même l’avait fait.


- Si vous aviez arrêté de chercher des problèmes là où il n’y en avait pas, peut-être auriez-vous su vous rendre vraiment utile pour vos idéaux.

Si j’avais qu’une chose à dire, c’était celle-là. J’étais passé à deux doigts de faire une métaphore avec des insectes qui n’auraient peut-être pas été très bien prises, mais je m’étais rattrapé avant que je dise l’irréparable. L’une des rares occasions où tourner sa langue sept fois avant de parler avait vraiment été utile. Mais c’était vrai qu’en poursuivant obstinément son objectif de mettre fin à la vie de notre Daimyô il était passé à côté de plusieurs possibilités de faire une vraie différence dans le Yuukan. S’il n’avait pas tenu mordicus à ce que l’Aburame meurt, il y aurait encore plus de paix qu’il n’y en avait actuellement puisque Konoha et Suna – et indirectement Hi et Kaze – ne seraient pas en guerre. Malgré tout ce qu’il pouvait dire, il y avait une seule personne responsable pour cette situation et il était devant mes yeux, assis et ligoté à une chaise.

La vibration qui devenait de plus en plus familière du masque de Black – quiconque était derrière ce masque faisait de grands efforts pour dissimuler son identité – me parvint et me ramena soudainement à la réalité. Me concentrant de nouveau sur la conversation, je l’entendis parler des modalités afin de compléter l’opération. Comment il fallait procéder pour le virement, où s’effectuerait la
transaction, ce genre de détails. Lorsqu’il eut terminé, il nous invita sans plus de cérémonie à nous escorter jusqu’à la sortie. N’ayant plus rien d’autre à faire maintenant que l’identité de l’homme était bel et bien identifiée, nous prîmes la direction de la sortie et ce fut seulement en cours de route que j’appris que nous n’avions en fait pas réellement terminé ici. Sans qu’il ne m’ait mis au courant, ce dernier y alla avec une proposition de son propre cru envers le personnage masqué avec qui nous faisions affaire. En entendant la proposition de Satochi-san, je compris pourquoi il avait voulu mettre un peu de distance avec le captif : en échange de la moitié de la somme demandé à Miko-dono, nous repartirions immédiatement avec notre colis en direction de Hi no Kuni. Lorsque j’entendis le raisonnement du Rakuzan, je ne pus m’empêcher de me repasser certains événements qui venaient juste de se dérouler dans ma tête. Il avait certes un bon point et il y avait de fortes chances qu’il ait raison, mais comment Black allait-il réagir à cet écart?

Pendant quelques secondes ce fut le silence total dans le couloir et je crus l’espace de quelques instants que l’homme avait simplement disparu, nous laissant seuls dans l’obscurité du couloir. Finalement, sa voix résonna alors qu’il demandait à ouvrir le coffre et après avoir scruté quelques billets il finit par accepter. Je me rendis compte que je retenais mon souffle en attendant sa réponse et expirai silencieusement alors qu’il nous expliquait que nous devrions toutefois revenir dans quatre heures pour ramasser le Nanadaime. Nous hochâmes la tête en guise d’acquiescement et sans la moindre poignée de main notre entente fut scellée. Prenant le chemin de la sortie, nous passâmes les quatre prochaines à nous occuper çà et là dans la Mégalopole avec en tête de liste un bon repas.

Une fois les quatre heures écoulés nous retournâmes à l’entrepôt où nous avait conduit Black et ramassâmes notre invité. Alors que je m’attelais à la tâche de déficeler l’homme de sa chaise, Aka et Sei – qui pour l’occasion avait pris ma forme – nous surveillait d’un œil alerte. Dès qu’il fut détaché de sa chaise, je m’empressai de refaire ses liens au niveau des poignets tout en laissant ses jambes déliées pour qu’il puisse marcher. Cependant, à peine avions-nous fait quelques pas que le Kazekage s’effondra et nous nous mîmes à deux pour le soutenir. J’avais oublié qu’il avait passé beaucoup de temps, à défaut de savoir exactement combien de temps cela faisait qu’il était attaché à la chaise, et remis alors l’homme à mes deux ninkens qui le soutiendrait le temps qu’il puisse adopter une rythme de marche autonome. Décidemment, le trajet du retour allait être beaucoup plus long que l’aller. Nous quittâmes l’entrepôt non pas seulement sous les menaces de Black si jamais le transfert n’était pas complété, mais également sous une recommandation qui donnait encore plus de sens à l’hypothèse que Black connaissait personnellement le Matsuno. Pourquoi voudrait-elle qu’on chercher à trouver la nature de sa folie si elle ne caressait pas secrètement le désir de le revoir comme il était avant? Je me retins toutefois de tout commentaire et gardai mes observations pour moi et pour un moment où je serais seul avec Satochi-san. Pour l’instant, nous passerions les prochains en plus que charmante compagnie.
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