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 Et le bourgeon devint petite fleur

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Suna
Saibogu Yae
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Message(#) Sujet: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyLun 1 Aoû 2016 - 17:56

C'était un jour assez particulier pour moi et je dois bien avouer qu'entourer de tous ces enfants, je me sentais parfaitement ridicule.

Nous étions tous alignés pour la photo de "promotion". Ouhouhou, quel grand mot. Malgré tout, j'eus un petit sourire timide sur la photo. Dans ma main se trouvait le fameux bandeau de shinobi de Konoha. Enfin, je me sentais libérée. J'avais réussi, non sans mal, mais j'avais réussi. Quelle joie ! Mes parents n'étaient pas là pour fêter ça avec moi. Nous ne nous parlions plus, encore moins depuis l'annonce de la disparition de mon frère lors d'une mission de reconnaissance en pays ennemi. Il n'était pas revenu et nous savions très clairement qu'il y avait perdu la vie. Une faille d'autant plus grande, c'était créait entre nous ce jour-là, mais cela ne m'empêchait pas malgré tout de profiter d'un certain bonheur. Fugace certes, mais malgré tout assez agréable.
La cérémonie était à présent finie et je soupirais de soulagement en descendant de l'estrade où nous avions pris la photo, pour m'éloigner du flux important de parents présents pour féliciter leurs enfants ce jour-là.

J'étais enfin genin. Cela avait été vraiment long et pénible, mais ça m'avait surtout permis de bien réfléchir à mon avenir et de prendre ma décision en bonne connaissance de cause. Je soufflais doucement vers le bas avant de relever les yeux pour voir Ryokai s'avancer vers moi tout sourire. Il avait absolument tenu à être présent pour moi ce jour-là. Je lui rendis son sourire en le laissant me prendre dans ses bras pour m'embrasser gentiment, le rouge me montant rapidement aux joues à ce moment-là. Puis, mon regard croisa un autre regard. Un regard amical, un regard souriant. Je relâchais Ryokai et j'agitais la main en direction de celui qui avait fait énormément pour moi. Dans ma main, le fameux bandeau :

"J'ai réussi Natsuki !"

Je souriais avec un vrai plaisir pour une fois, sans cacher mes émotions, sans vraiment chercher à imaginer ce que serait le lendemain. Pour l'instant, je voulais juste profiter et je m'avançais vers mon sensei pour lui témoigner mon remerciement et mon affection à ma façon, je le prenais à mon tour dans mes bras pour le serrer contre moi :

"Merci pour tout ! Je n'y serais jamais arrivé sans vous !"


pour natsuki:
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyMar 2 Aoû 2016 - 2:31




Voilà une année entière, jour pour jour que le membre du clan Hyûga avait quitté sa famille pour emménager dans sa propre demeure dans le centre du village. Au début, la situation fut assez compliquée entre lui et son clan et celle-ci n’avait pas beaucoup changé. Pourtant, il était certain d’être sur la bonne voie pour accomplir son objectif qui dure depuis des années déjà. Oui, car son désir de changer certaines règles de son clan, à ses yeux depuis longtemps révolue, est resté aussi vivace que le premier jour où il avait pris cette décision.

L’académie ninja est l’endroit où tout commence pour un Shinobi, le jeune homme lui n’y était pas retourné là-bas depuis longtemps. La dernière en date, c’était lors d’un test qu’il avait dû passer avec toute son équipe sous la surveillance de Mizuki même si on peut dire que c’était en quelque sorte un entraînement pour les faire travailler en équipe. Depuis beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts et certaines choses avaient changé en bien comme en mal, mais ce n’est pas ce qui était important aujourd’hui. Leika avait fini par obtenir son diplôme de Genin après des mois et des mois de travail acharné sur la mission qui lui avait été assigné. Bien que sa présence ne soit pas obligatoire, il avait beaucoup insisté auprès d’elle pour venir la féliciter directement sur place. Une fois la cérémonie terminée, le jeune homme fit quelque pas dans sa direction afin de pouvoir la prendre dans ses bras tout en l’embrasant légèrement.


-Félicitation ma chérie ! Tu as enfin réussi à avoir ton diplôme.


Ryokai lui de son côté n’était à présent plus un Genin, peu de temps après avoir reçu son gène lui et son équipe ainsi que d’autres Genin prometteurs dans le village avaient passé un test interne afin de devenir des Chunin. De nouvelles responsabilités l’attendaient à présent comme la formation de jeune Genin fraichement sorti de l’académie, c’était à son tour de faire le mentor et d’entendre ses élèves l’appeler sensei. Le jeune homme n’était pas le seul à avoir fait le chemin pour venir la féliciter directement sur place, non ce n’était pas ses parents. Était-ce mieux ainsi ? Là était toute la question, car la situation était toujours aussi compliquée entre elle et sa famille, un point commun que le couple partageait. Non la personne en question n’était autre que Natuski ! Le jeune homme suivi alors sa compagne qui s’était empressée d’aller vers son mentor pour le prendre dans ses bras. En voyant le visage du Nara, il s’inclina légèrement en signe de respect.


-Bonjour Natsuki-sama.


Autrefois, le jeune homme avait suivi l’un de ses entraînements qui fut riche en enseignement, même encore aujourd’hui, il n’hésite pas à appliquer ce qu’il avait appris ce jour-là. Depuis le Nara était devenu le bras droit de L’Hokage, un poste important qui était autre fois occupé par Mizuki, l’actuelle dirigeante du village. Le Hyûga resta ensuite très silencieux ne voulant pas interrompre le discours entre un maître et son élève.


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 18:01

Ce qui avait semblé être une éternité pour beaucoup – et notamment pour la principale concernée – touchait aujourd'hui à sa fin. Cela avait demandé bien plus d'efforts que les muscles ne pouvaient en fournir, bien plus de réflexions qu'il était sain de réfléchir, et fait couler bien plus d'encre qu'un roman à succès sur les pratiques SM des rhinocéros nains de Mizu no Kuni, mais enfin, Leika était officiellement devenu une genin. Devant l'absence des parents de cette dernière, Natsuki doutait qu'elle soit reconnue comme une vraie kunoïchi aux yeux de son clan – il connaissait le rituel de passage chez les Hayashi – mais dans l'immédiat, c'était sans importance : elle avait réussit, et rien d'autre ne devait tempérer sa joie.

Cela ayant été dit, Natsuki trouvait toutefois curieux que Leika se retrouve à poser sur la photo avec les plus jeunes diplômés de l'Académie Shinobi, alors que les sélections pour les plus âgés qui ne suivaient pas le cursus scolaire avaient lieux deux fois par an. Peut-être qu'elle était trop pressée d'avoir son bandeau et qu'elle ne voulait pas attendre, peut-être que quelqu'un avait eu envie de se payer une dernière tranche de rire, allez savoir. N'importe comment, la jeune femme était aux éclats, et son mentor n'était pas le seul à être venu pour la féliciter : Ryokai était là lui aussi, et était le premier à être venu trouver les bras de sa belle. Resté volontairement en retrait, ce fut donc Leika qui fit le premier pas vers lui lorsqu'elle l'aperçu, avant de le prendre dans ses bras. Natsuki, qui n'était plus vraiment habitué aux démonstrations affectives, la félicita en lui caressant brièvement les cheveux sur le haut de la tête.


« Je n'ai fait que vous donner la méthode et les moyens. Votre réussite, c'est avec votre tête et votre cœur que vous l'avez acquise. »


Natsuki avait renoncé depuis longtemps à tutoyer son étudiante, cette dernière ne se sentant pas à l'aise en l'appelant – et en se faisant appeler – avec la deuxième personne du singulier. C'était au sens du Nara tatoué une barrière inutile au sein d'une équipe, la confiance et le respect ne pouvant grandir efficacement que si chacun se sentait être l'égal de son équipier, mais il respectait son choix. Lui-même plaçait un écran similaire autour de lui, une attitude qu'il n'avait réussit pas à perdre depuis sa rémission de l'an passé. Il y avait toutefois un juste milieu, et Ryokai lorsqu'il s'approcha montra qu'il tendait plutôt vers l'autre extrême.


« Laissez tomber les titres pour aujourd'hui Ryokai. Je ne suis pas là en qualité de Second du Hokage, ni même en tant que supérieur militaire. Je voulais juste féliciter ma jeune étudiante pour son succès. »


En disant cela, il s'était saisit du bandeau marqué du symbole de la Feuille en son centre de la main de Leika, et le noua à cette dernière là où personne ne le faisait : autour du front.


« J'espère que vous avez bien conscience... »
lui dit-il après l'avoir admiré quelques instants ainsi avec fierté. « … que l'obtention de ce bandeau n'est pas une fin dans votre histoire. Au contraire, ce n'est qu'un début, une première étape dans un tout bien plus grand, et ce n'est certainement pas maintenant que vous devez relâcher vos efforts : le véritable périple ne fait que commencer. »

Son ton solennel s'effaça après une poignée de secondes, où il se fendit d'un sourire souligné d'un clin d’œil.


« Ou plutôt, il commencera demain car aujourd'hui, c'est jour de fête. Je vous ai préparé une surprise pour l'occasion. Ryokai, vous allez vous joindre à nous, n'est-ce pas ? »
demanda Natsuki en s'adressant au compagnon de son étudiante.

La matinée touchait sur sa fin, ce qui était au final plutôt arrangeant.


« Je me doute bien que vous avez prévu quelque chose ensemble pour aujourd'hui, mais j'imagine que ce n'est pas pressant, n'est-ce pas ? »


D'un regard dépourvu du moindre sous-entendu, Natsuki les invita à le suivre jusqu'au quartier Nara, où il les guida jusqu'à chez lui.


« Soyez rassurée Leika, j'ai déjà rangé Zo dans son placard. »
lui confia le Nara tatoué en déverrouillant sa porte d'entrée.

Il les fit pénétrer dans son maison, les invita à se déchausser, et les conduisit jusqu'à sa cuisine, que la nouvelle diplômée connaissait déjà pour avoir vécu ici quelques temps. Les attendaient sur place une table déjà dressée avec le couvert pour trois personnes, de quoi boire, et des apéritifs. Les nez les plus fins pouvaient aussi remarquer l'odeur significative qui flottait dans l'air, et qui annonçait le repas de midi.


« Prenez place. Des crêpes pour midi, cela vous tente ? »


Il n'avait rien préparé d'autre, de toute façon.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyVen 5 Aoû 2016 - 13:08

Lorsque Natsuki répondit à mon étreinte, j'étais comme aux anges. Cependant, je ne tardais pas à remarquer le vouvoiement lascif que je ressentis dans sa voix et cela me fit d'avantage rougir en repensant à notre discussion. J'avais décidément, toujours autant de mal à briser cette barrière entre nous car il m'était difficile de concevoir tutoyer une personne pour qui j'avais autant du respect.

Je me libérais finalement de mon étreinte pour revenir vers Ryokai, me calant contre lui alors qu'il saluait mon professeur. La conversation allant bon train, je ne tardait pas à voir Natsuki me nouer mon bandeau de shinobi autour du front en rougissant. Comme beaucoup d'autre, je n'avais pas spécialement l'envie de porter ce dernier autour de mon front. Mais je n'avais pas encore réfléchi à la façon dont j'allais désormais l'exposer. C'était déjà en soit un exploit de l'avoir obtenue. Chaque chose en son temps après tout et puis aujourd'hui était une journée magnifique. Natsuki était fier de moi et Ryokai aussi. Lorsqu'il m'anonça que le chemin était encore long et que je n'en étais qu'à la première étape, je sentis mon poing se fermer et se redresser doucement devant mon visage alors que je l'observais attentivement. C'était une sensation étrange, une sensation que je n'avais pas connus. Pour la première fois, je me sentais motivé à faire de mon mieux pour avancer et progresser.

" Je suis prête à tout affronter Natsuki ! Je ne vous décevrais pas !"

J'avais tout pour être heureuse et je lançais ainsi un regard éperdue de tendresse en direction de mon compagnon lorsque Natsuki nous invita à venir chez lui pour une surprise. Le rouge me monta aux joues. C'était tellement rare que l'on me fasse des surprises, je n'étais pas habituée :

"Oh … Merci vraiment, il ne fallait pas vo… te donner tout ce mal Sensei !"

De justesse, je m'étais repris en rougissant mais je soutenais malgré tout le regard de celui qui m'avait tout appris. Puis finalement, après un regard en direction de Ryokai, nous approuvions gentiment son invitation, le suivant au travers du village pour arriver jusqu'au quartier Nara. J'aimais bien ce quartier car contrairement à celui des Hayashi, la notion de noblesse était ici absente. Je n'avais pas la sensation d'être épier comme lorsque je me rendais au quartier Hayashi et s'était assez plaisant.

Mon professeur évoqua alors le cadavre qui l'accompagnait dans sa vie quotidienne et je rougis en repensant à lui :

"Merci !"

Je n'étais effectivement pas des plus amis avec Zo et le voir à coté de moi alors que j'étais en train de manger était légèrement ragoutant. Mais je n'aurais pas à profiter de sa compagnie. Pour faire suite au bras droit de l'hokage, je pénétrais dans la maison de ce dernier et me déchaussais, enfilant une paire de pantoufle rose que j'avais acheté du temps ou je logeais chez lui. C'était des pantoufle rigolote avec des cœurs dessinés dessus et de la moumoute un peu partout, j'eus un petit rire :

"Tu les as gardés ! Super !"

Je glissais mes pieds nus dans ces dernières et je me sentais aussitôt beaucoup mieux et détendu. Je connaissais la maison par cœur et je me dirigeais sans problème vers la cuisine pour découvrir une table dressée avec trois assiettes. Ainsi donc il avait tout prévus. C'était vraiment gentil de sa part et je ne pus m'empêcher de rougir, gênée par autant d'attention. Je n'osais pas trop m'avancer dans la pièce. C'était assez inhabituel pour moi d'observer autant de choses faites juste pour moi. Mon regard croisa celui de Natsuki :

"Tu as préparé tout ça juste pour moi ?"

J'étais rouge de honte. Mais je finis par m'avancer pour m'installer sur l'une des chaises sans oser savoir quoi dire. Mon regard croisa celui de Ryokai. J'espérais qu'il soit un peu plus loquace que moi pour l'occasion.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyVen 5 Aoû 2016 - 21:14




Comme il en avait l’habitude, le jeune homme, c’était adresser au professeur de Leika ainsi que son supérieur hiérarchique de manière respectueuse. Avec l’éducation très stricte qu’il avait dû suivre parmi son clan, il n’en pouvait être autrement. Même avec sa compagne au début de leur rencontre, il lui était impossible de discuter avec celle-ci sans la vouvoyer dans chacune de ses phrases, le changement fut assez difficile pour lui au début, mais avec le temps, c’était devenu naturel. Ici, le Nara n’était pas venu en tant que supérieur et encore moins en tant que bras droit et second de la Hachidaime Aburame Mizuki. Cependant, cela reste compliqué pour le jeune homme de s’exprimer autrement. Même en présence de Mizuki, son guide, son mentor sur la voie du parfait Shinobi, il lui est impossible de lui parler sans utiliser le respect qui lui est dû et la colère n’avait rien changé à cet état de fait. Le membre du clan de l’œil blanc, déposa alors sa main droite doucement sur l’arrière de son crâne en signe de léger malaise.


- Ce n’est pas dans mes habitudes, vous savez, mais je vous promets de faire un effort là-dessus.


Bien entendu, il était juste question d’oublier les titres en signe de politesse pendant cette journée, ce n’était pas la mort non plus ! Enfin voilà vous savez ce que c’est. Parfois, les mots sortent de notre bouche sans vraiment réfléchir et il est difficile de changer ses habitudes même si cette fois-ci, il pouvait faire l’effort d’oublier certains gestes devenu naturel avec le temps. Pour la jeune Hayashi par contre, cela avait l’air d’être naturel, une chose impensable pour lui et Mizuki. Surtout maintenant vu qu’elle était devenu l’Hokage et par défaut, la personne la plus respectée du village. C’est le regard empli à la fois de fierté et de tristesse que le jeune homme voyait le bandeau ninja, symbole de sa réussite et de son appartenance au village être noué autour de sa tête. Chaque Shinobi avait sa propre manière de l’attacher, Ryokai, lui, le portait souvent autour de sa ceinture. Il afficha toute de même un sourire sur son visage, après tout ce n’était pas le moment de montrer ses plus profondes craintes.


En effet, comme le Nara l’avait précisé à l’instant. La jeune femme était encore loin d’en avoir terminé, la route sera longue et difficile. Ryokai en était bien conscient, lui qui était à présent devenu un Chunin de village caché de la feuille avait déjà vécu beaucoup d’aventure et celle-ci n’était pas toutes agréable. Certains passages le hantent parfois pendant la nuit, avec le temps ses moments devienne de plus en plus rare, mais reste tout de même présent dans son esprit. Une surprise avait été préparée avec soin par le Nara pour célébrer la réussite de son élève, le jeune Hyûga y était également invité, mais il ne voulait pas non plus imposer sa présence.


- Eh bien je… Ses yeux se tournèrent alors vers sa compagne croisant ainsi son regard. Il n’avait pas besoin d’entendre des mots venant d’elle pour la comprendre. – Très bien, j’accepte, enfin, nous acceptons votre invitation !


Le couple avait-il prévu quelque chose en vue de cette journée ? C’était fort possible, mais était-ce urgent ? Rien n’est certain à ce sujet. Natsuki les avait ensuite guidés jusqu’à chez lui, dans le quartier propre à son clan. Leika avait l’air d’être plus à l’aise que lui, peut-être, était-ce dû au fait qu’elle avait séjourné pendant un moment chez son sensei après la dispute avec ses parents avant d’avoir son propre appartement ? La suite de la conversation, le jeune homme n’avait pas vraiment compris de quoi il était question. Zo dans le placard ? Était-ce un animal ? Pourquoi l’avoir enfermé dans son placard si c’était le cas, la curiosité avait été piquée au vif, mais ne voulait pas les déranger avec ses questions, qui quelque part ne le regardent pas. Une fois à l’intérieur de la demeure du Nara, le jeune homme retira ses chaussures à sa demande, une manière dont il avait déjà l’habitude aussi bien chez ses parents que chez lui. Suivant sa compagne de prêt, une odeur s’échappait en direction de la cuisine, une odeur reconnaissable entre toute. Ryokai s’était installé juste à côté d’elle, admirant le repas qu’avait préparé avec soin l’hôte de la maison, il ne voulait pas l’avoué, mais il avait vraiment faim.


- C’est très gentil à vous en tout cas, cela a dû vous demander du temps de tout préparer…


Leur relation Sensei – Élèves était très différente de celle qu’entretenait l’équipe Tsubomi avec L’Aburame. Chaque personne avait sa façon de gérer son équipe et c’était toute à son honneur. Ces moments de paix devaient être appréciés sans aucune retenue, car la guerre avait une nouvelle fois faite parlé d’elle. Suna et Konoha, la relation de ses deux villages était devenue assez tendue, l’attaque à l’encontre du Daimyô du pays du feu anciennement Hokage avait mis le feu aux poudres. Enfin ce n’était pas le moment de penser à ses choses-là, c’était supposer être un moment à poser dans la joie et la bonne humeur. Une chose l’avait cependant frappé, elle faisait partie de l’équipe du Nara et avait déjà parlé de ses équipiers dans le passé lors de sa venue à Nami. Pourquoi était-il absent à cette fête ?


- Natsuki puis-je vous poser une question ? Demandait le jeune homme d'un air légèrement gêné. - Leika n’est pas votre seule élève n’est-ce pas ? Désolé de vous demander ceci, mais à part vous, aucun de ses équipiers n’est venu pour la féliciter de sa réussite et je trouve cela dommage… Peut-être que d’autres choses avaient retenu leurs attentions et dans ce cas, je m’excuse d’avoir posé la question. Il prit ensuite une pause de quelque seconde et repris. Enfin, je fais moi-même partie d'une équipe ! C'est pour ça que ce détail m'a interpelé.

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptySam 6 Aoû 2016 - 13:03

La différence entre celle qui était déjà venue ici, et celui qui mettait les pieds dans la maison pour la première fois se voyait : Leika avait ses habitudes et les prenait comme si elle n'était jamais vraiment partie, alors que Ryokai faisait preuve d'un peu plus de retenue, une réaction naturelle en somme. Le visage rougit par l'émotion de la jeune femme était devenu une monnaie courante pour Natsuki, qui ne faisait plus vraiment attention : il savait que c'était un moyen comme un autre pour elle d'exprimer ce qu'elle ressentait, tout comme elle avait tendance à inverser les '' tu ''et les '' vous ''.

« Préparer tout cela pour toi, je ne dirai pas... »
répondit le Nara tatoué alors que chacun prenait place là où il voulait – c'est à dire Leika à la sienne, Natsuki à celle qu'il prenait tout le temps, et par défaut, Ryokai à celle occasionnellement occupée par Zo lorsqu'il ne trainait pas sur le canapé. « ...Ryokai et moi-même comptons bien aussi avoir notre part. Mais cela ne reste pas grand chose : de la pâte à crêpe se prépare en vingt minutes, et quatre fois moins de temps est nécessaire pour préparer une table. » précisa-t-il en s'adressant au Hyûga cette fois-ci.

Il commença à faire le service, proposant les jus de fruits qu'il servait lorsqu'une question lui fut adressée. Une question qui concernait l'équipe de Natsuki, et les équipiers supposés de Leika. Bien qu'elle était relativement embarrassante quelque part, car elle concernait la malédiction qui planait sur Matsudaï depuis sa création, il y répondit avec naturel en refermant la bouteille.


« Leika est la seule étudiante de mon équipe actuellement. J'imagine que quand vous faites allusion à ses équipiers, vous voulez parler de ceux qui étaient à Nami, mais ils ne font plus partis de Matsudaï 3.0 à ce jour. Notsuu Gekei ne s'est jamais vraiment bien entendu avec moi. Il avait sa propre vision du métier de shinobi – noble, honnête, loyal – et bien que je la respectais, mon enseignement ne convenait pas à ses attentes. Il a davantage l'âme d'un sportif que d'un ninja, et faute de pouvoir trouver auprès de moi ce qu'il cherchait, il a préféré partir pour essayer de rencontrer un formateur partageant les mêmes idées que lui. J'ignore ce qu'il fait à ce jour : j'évite en général de jouer les cock-block comme d'autres ont tendance à leur faire avec leurs (anciens ) étudiants. Je lui souhaite simplement de parvenir à son but, et continue de consulter quotidiennement la rubrique '' nécrologie '' du journal. »


Plutôt détaché de la situation, Natsuki observa un instant l'olive qu'il avait piqué avec son cure-dent avant de la porter à ses lèvres. A ses yeux, Notsuu n'était pas un échec comme cela avait été le cas avec d'autres. Il s'agissait plutôt d'une incompatibilité, auquel cas il n'y avait pas grand chose à faire : leurs idées s'étaient confrontées, avaient évolué, mais en finalité, pas assez ou pas dans le sens nécessaire pour coexister au sein de la même équipe. Il n'était pas heureux du départ de Notsuu, pas plus qu'il n'en avait des regrets. C'était le simplement cours naturel des choses, et ce qu'il y avait eu de mieux à faire.


« Mon Cousin Genshiki par contre lui n'est plus membre de Matsudaï pour d'autres raisons : il a été empoisonné au cours de la mission à Nami, et son état affaibli ne l'a pas beaucoup aider à lutter contre la Malice lorsqu'une immense créature tentaculaire a commencé à aliéner mentalement la population locale. Il a perdu la vie au cours de l'attaque. »


Une perte de plus au sein de Matsudaï, son équipe comptant à ce jour le nombre record d'étudiants l'ayant intégré – ainsi que le nombre record d'étudiants l'ayant quitté dans les mois qui ont suivit leur intégration. Certains par reconversion professionnelle, d'autres par décès, quelques rares car ils avaient assez mûrit sous l'égide de Natsuki et qu'il était temps pour eux de partir, mais avec une majorité ayant tout bonnement disparu plus ou moins mystérieusement. Une réputation grandiose en somme, surtout lorsque l'on ajoutait à cela le plus grand échec de la vie de Natsuki, celui dont il gardait encore la cicatrice : Natsumi Yamanaka.


« Je reste optimiste pour l'avenir, je trouverai d'autres équipiers pour Leika. Une équipe est là pour apprendre à travailler à plusieurs, sans quoi elle perd près de la moitié de son intérêt. Mais je me dis que je devrais peut-être me montrer un peu plus sélectif. »
confia-t-il d'un ton pensif. « J'ai tendance à me fier seulement à la motivation des postulants et à leur objectifs dans la vie, lesquels viennent bien souvent tout juste d'avoir leur diplôme. Ils sont alors encore comme des gamins pour la plupart, des gosses qui fantasment le métier de shinobi sans réaliser ce que c'est vraiment que de vivre avec les mains dans le sang. Ce ne serait peut-être pas mal, de fait, de recruter un peu plus tard, une fois qu'ils ont au moins quelques mois d'expérience dans leurs bagages, et des certitudes un peu plus affirmées. »

D'un mouvement nonchalant du poignet, Natsuki lança son cure-dent dans un morceau de charcuterie, réservant déjà sa prochaine part.


« Dites-moi Ryokai. Vous êtes plus jeune que moi, et de fait, vous n'avez peut-être pas participé comme soldat à la Grande Guerre qui a précédé la fondation des Village Ninja. Comment se sont portées vos convictions de shinobi, la première fois que vous avez goûté à votre propre sang, sous le coup la douleur, et devant votre premier meurtre ? »


Il avait posé sa question à Ryokai au passé, mais elle s'adressait aussi très bien à Leika au futur. Peut-être alors que les deux comprendront-ils que ce repas auquel Natsuki les avait convié n'était pas qu'une simple invitation. La Hayashi était sortie de la pataugeoire, et entrait maintenant dans le grand bassin : fini les rêves bleues et les illusions, elle devait réaliser dans quoi elle mettait réellement les pieds maintenant.

Toutefois, la question déguisée du Nara tatoué avait surtout pour but de la faire réfléchir à tout cela, pas forcément d'avoir une réponse. Il enchaîna donc :


« Mmh, ce n'est peut-être pas le genre de chose à demander lors d'un jour de fête comme celui-ci. »
se corrigea-t-il en faisant brièvement la moue. « Racontez-moi plutôt comment cela se passe au sein de votre équipe. Cela permettra peut-être à Leika de préciser ses objectifs, et de définir avec moi plus spécifiquement ce qu'elle attend de Matsudaï désormais. »

L'ambiance se voulait légère et festive, aussi Natsuki s'assurait d'une attitude et d'un ton de circonstance. Ses questions n'en restaient pas anodines pour autant...
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 13:08

Oui effectivement, ce n'était pas grand-chose et cela ne nécessitait pas de grandes préparations de sa part, mais c'était déjà quelque chose et il l'avait fait pour moi. Ce que je retenais avant toute chose, c'était l'intention de sa manœuvre et je me permis donc de le contredire :

"Même si ce n'est que des crêpes et un repas ensemble, c'est déjà beaucoup Natsuki ! Merci !"

Mon sourire était sincère. Je n'avais pas vraiment l'habitude que l'on fasse des choses aussi gentilles pour moi et ça me touchait sincèrement. Je finis par m'installer à la table, prenant place à côté de mon Hyuga préféré et tendant mon verre pour que Natsuki me serve un verre de jus de fruit.

Alors que je le portais à mes lèvres pour me rafraîchir, Ryokai eut l'idée de poser une question fâcheuse. Une question qui eut pour effet de faire planer un moment gênant au-dessus de la table alors que mon regard s'assombrissait, devenant, pour le coup, triste. Natsuki ne tarda pas à donner des explications plus poussées à mon amant concernant l'étrange malédiction de Matsudaï 3.0. Malédiction contre laquelle je semblais visiblement immunisé. J'espérais que cela allait durer. Je pris tout mon temps pour vider mon verre, évitant ainsi de trop m'immiscer dans cette conversation assez déplaisante, pourtant, quelque chose attira mon attention dans les paroles de Natsuki :

"Je n'étais même pas encore genin quand tu m'as recruté et cela ne m'empêche pas d'être encore là moi !"

S'il avait changé sa méthode de recrutement avant que l'on ne m'oblige à postuler dans une équipe, je n'aurais jamais eut la chance de faire sa connaissance. Et je n'étais pas certaine qu'un autre Sensei de Konoha est accepté de s'occuper de ma personne avec autant de brio que lui. Mon regard se planta dans celui du bras droit de l'hokage. Le défiant du regard comme j'aimais le faire. Mais la conversation s'était déjà orientée vers un autre sujet de discussion, beaucoup moins propres à mon sens. Le regard perdu dans mon assiette, je me contentais pour l'heure de remplir cette dernière avec ce que je pouvais trouver sur la table. Charcuterie, pain, crêpes, confitures. J'avais posé dans cette dernière tout un amalgame d'aliment que je m'empressais d'engloutir pour éviter d'avoir à participer à la discussion des garçons. Malgré tout, je ne pue m'empêcher d'être attentive et de finir rapidement la bouchée que j'avais dans la bouche pour m'éviter un relent désagréable.

Ma main se posa sur la cuisse de Ryokai, la serrant doucement alors que mon regard se tournait vers lui pour l'encourager doucement du regard. Nous n'avions jamais eut ce genre de discussion, mettant un point d'honneur à séparer notre travail de notre relation intime. Malgré tout, j'étais consciente que cette façon de procéder ne pourrait pas durer longtemps suite à ma récente promotion. Mon regard vrilla doucement au travers du siens et j'eus un léger sourire encourageant afin qu'il lui réponde.

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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyDim 14 Aoû 2016 - 22:52



Oui, il faisait allusion envers les équipiers de Leika, enfin envers ses anciens équipiers pour le coup vu qu’ils avaient chacun quitté l’équipe du Nara. Sa compagne était donc la seule élève et membre de son équipe à l’heure actuelle. Leurs absences n’étaient donc pas la cause d’une mission ou d’une mésentente entre partenaires. Non, ils ne faisaient simplement plus partie de son équipe, et ce, pour diverse raison, certaine plus grave que d’autre. Bien que le Hyûga soit un Shinobi du village de la feuille depuis quelque temps déjà, leurs noms lui étaient totalement inconnus. Cependant, il était au courant ou du moins dans les grandes lignes pour la deuxième personne de l’équipe. Lorsqu’il avait rendu visite à la jeune Hayashi lors de sa mission à Nami, celle-ci lui en avait déjà touché un mot. Il n’était pas vraiment au courant de l’histoire, mais il avait connaissance que celui-ci avait été évacué d’urgence pour des soucis de santé. Après confirmation de Natsuki, celui-ci n’avait apparemment pas survécu à ses blessures.


- Je suis vraiment navré de l’apprendre, cela n’a pas dû être facile de perdre à la fois un élève et un frère de clan…


En tant que membres d’un des clans les plus réputés parmi le village, le jeune homme pouvait comprendre la sensation de perdre une personne ayant le même nom de famille. Oui, il était fier de son rang. Même si ses idéaux sont totalement différents de ceux de son clan surtout depuis quelque temps, cela ne l’empêche pas de ressentir de la sympathie envers ses frère et sœur aux yeux blancs. Ryokai était à présent dans un état de malaise, bien qu’il soit au courant des dangers du métier, jamais il aurait imaginé la chose. Son visage s’était ensuite tourné en direction de Leika, déposant sa main sur la sienne tout en affichant un regard compatissant. Il était navré d’avoir déterré des souvenirs douloureux, mais au fond de lui, il était heureux que sa compagne n’ait pas partagé le même destin funeste.


- Je ne pense pas avoir assez d’expérience pour vous donner un avis constructif sur le sujet, mais… Soudain, le dernier membre de l’équipe Matsudaï 3.0 pris la parole, interrompant ainsi la sienne. En effet, celle-ci était toujours en vie et en pleine santé contrairement au deux autres. Enfin l’un d’eux était toujours vivant, mais ne faisait plus partie de cette équipe. Natsuki l’avait accepté alors qu’elle n’était encore qu’une aspirante, peu de Sensei parmi le village aurait donné cette chance à Leika. – Oui, je pense aussi que certain jeune Genin ne sont pas vraiment conscient du fardeau qu'impose la vie de Shinobi… D’un côté, il n’était pas vraiment différent non plus au début de sa carrière, même s’il avait conscience des dangers potentiels qu’il pouvait rencontrer. – Même si certain sort du lot ! Dit-il en faisant référence à la jeune Hayashi, même si elle n'est certainement pas la seule genin du village à sortir de l'ordinaire. – Cependant, je pense qu’il est tout de même important de donner une chance aux jeunes recrues. C'est votre enseignement qui a aidé Leika à évolué et à devenir ce qu'elle est devenu aujourd'hui !


Quand il regarde les progrès et les changements apportés envers l’élu de son cœur. Il ne pouvait penser autrement, après tout, c’était en partie grâce au Nara que celle-ci avait changé sur beaucoup de choses.


-Enfin cela ne reste que mon avis personnel.


Ce fut au tour du Bras droit de l’Hokage de poser une question, celle-ci avait un rapport direct avec la guerre. Une question tout aussi déprimante que la sienne. Des vieux dossiers, des souvenirs qu’on aimerait parfois effacer de sa mémoire. Ses yeux s’étaient aussi tôt fixés vers ses deux mains, ouvertes. La vue et l’odeur de son propre sang, ses mains qui étaient également recouvertes du sang de victimes innocentant à ses yeux. Le jeune homme en avait beaucoup souffert par le passé, et même encore aujourd’hui ses souvenirs le hantent parfois dans ses rêves le plus obscur. Il s’était déjà confié autrefois à Leika sur le sujet, elle devait donc déjà être un minimum conscient sur l’ombre de la guerre. Son visage s’était alors assombri, devait-il vraiment en parler aujourd’hui ? Alors que c’était une journée à célébrer dans la joie et la bonne humeur, même si c’était lui qui avait mis le sujet sur la table d’un côté.


- Eh bien, je…


Finalement, Natsuki s’était corrigé, dirigeant ainsi sa question vers un autre sujet. Celui-ci n’était ni plus ni moins que sa propre équipe dont il faisait toujours partie à ce jour.


- Vous voulez que je vous parle de Tsubomi ?


Était-ce une bonne idée de parler de sa vie de Shinobi devant sa compagne ? Ils s’étaient pourtant tous les deux promis de garder leur relation en dehors de toutes ses histoires. La confusion gagna son esprit, il n’était pas certain de pouvoir répondre à la question du Nara en sa présence. C’est alors qu’il sentit quelque chose au niveau de sa cuisse, c’était la main de la Hayashi. Son visage se tourna alors vers elle, croisant ainsi son regard, qui semblait l’encourager à répondre à cette question. Léchant un léger soupir, celui-ci n’avait visiblement plus le choix. Elle était à présent devenue une Genin, cette promesse allait être difficile de tenir pour l’avenir à présent. Il lui répondit simplement par un sourire avant de retourner son attention vers le Nara.


- Comment cela se passe ? Je dois dire que je n’ai pas vraiment à me plaindre. Il y a une très bonne entente entre nous, même si parfois, je dois avouer que nos avis sont différents, mais l’un n’empêche pas l’autre. Nous travaillons ensemble, nous nous entrainons ensemble et lors de nos missions, nous veillons les un sur les autres. En ce qui concerne notre Sensei, la situation est un peu plus… Son visage s’était ensuite tourné une nouvelle fois vers Leika. – Compliqué…


C’était le cas depuis le fameux tournoi ou la Hayashi avait terminé sa journée à l’hôpital. L’entrainement qu’il avait suivi par la suite n’avait pas arrangé les choses non plus, même si elle en reste pas moins sa Sensei. Ainsi que son Hokage depuis quelque mois.


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyLun 15 Aoû 2016 - 23:37

Leika semblait ailleurs que sur la discussion, qu'elle donnait l'impression de préférer éviter. D'un côté, il pouvait le comprendre, mais si ce n'était aujourd'hui, il espérait qu'elle songe à tout cela dans un futur proche. Lorsque fut abordée la question de l'équipe toutefois, Ryokai fut en mesure de lui donner davantage de grains à moudre pour son moulin.

« Comme je vous l'ai dit, c'est le but d'une équipe, de travailler ensemble, et d’additionner les forces de chacun pour garantir la sécurité de tous. C'est la richesse de cette diversité qui fait tout l'intérêt et toute la saveur d'une équipe. C'est ce qui permet de mûrir aussi. Ce sont les avis différents qui forgent le caractère, qui permettent de confronter nos convictions à celles des autres pour les faire évoluer ou les affûter, plutôt que de rester enfermer dans nos croyances. C'est grâce aux autres que l'on est à même de se remettre en question, quelque chose d'essentiel à mon sens, dans notre profession. Autrement, l'on ne serait qu'une coquille vide qui suivrait bêtement les ordres qui lui sont donnés. »


Certes, cela ferait de eux une armée disciplinée et efficace, et c'est ce qu'un chef attend de ses soldats, mais ce n'était pas vraiment dans la politique de Konoha que de se doter uniquement de pantins sans émotion. Miko puis Mizuki Aburame étaient plutôt du genre à infecter toute leur population avec des nano insectes pour pouvoir tracer leurs faits et gestes, intervenir quand quelque chose ne leur plait pas, voire faire exploser l'individu en question d'un claquement de doigts pour les plus chanceux. C'était soit disant plus humain et plus éthique de contrôler l'attitude des gens par la peur et la répression qu'en leur ôtant leur volonté.


« C'est entre autre pour cela que j'organise ce genre de petites festivités de temps en temps. Pour que mon équipe ne soit pas juste une équipe shinobi, et que le métier ne soit pas la seule chose qui nous lie tous. Si l'on veut vraiment se connaître, si l'on veut vraiment pouvoir apprendre à se faire confiance mutuellement, cela passe aussi par des moments de détente à vivre ensemble : l'entrainement et le terrain ne font pas tout. »


Natsuki commença à débarrasser les apéritifs, et déposa sur la table la plaque chauffante avec quatre saladiers de pâte à crêpes aux couleurs diverses. La pâle était de la pâte nature, la doré était aromatisée à la vanille, la verte à la menthe, et la brune au chocolat. Ce faisant, il poursuivit la discussion en installant le tout, lorsqu'il ne s'interrompait pas pour donner les précisions alimentaire sus-citées.


« Après, cela n'empêche pas des accrochages de survenir, que ce soit entre membres, ou avec le chef de l'équipe. »


Pour des raisons variées, mais Natsuki savait à laquelle Ryokai faisait allusion dans le cas présent.


« L'on est pas toujours en accord avec son chef et ses décisions, mais c'est important de pouvoir en parler après coup. Au cours d'une mission, il y a plusieurs moyens de parvenir à son objectif parfois, et même si c'est le chef de l'équipe qui a le dernier mot, un bon leader sait aussi écouter l'avis de ses hommes, et les prendre en considération. En corolaire, un bon soldat ne discute pas l'ordre final qui lui est donné. »


Bien qu'il regardait plutôt sa louche alors qu'il versait la pâte à crêpe sur la plaque, Natsuki s'adressa directement à Leika.


« Tu n'as jamais cherché à contester mon autorité jusqu'à présent Leika. Est-ce parce que tu me crains, que tu juges mes ordres forcément meilleurs, ou que tu n'as jamais d'avis sur la question et que tu te contentes de suivre bêtement et avec discipline ce que je te dis ? »


L'on ne pouvait pas vraiment dire que Natsuki était le même dans le privé, et lorsqu'il partait en mission...


« Je me suis toujours efforcé de laisser une fenêtre de dialogue en la majorité des circonstances, alors n'hésite pas à me faire savoir quand tu as quelque chose à dire. Que ce soit pour notre équipe, ou sur ma cuisine. »


Il ponctua sa plaisanterie d'un sourire, puis attaque la nouvelle fournée de crêpes.


« La maison est de nouveau très calme le soir depuis que tu es partie. Zo n'est pas très bavard comme tu t'en doutes, et mes parents ne rentrent pas avant deux mois au moins. Cea ne changera pas grand chose, mais je songe à déménager. Comment cela se passe d'ailleurs, la vie à deux pour vous ? J'ai eu écho d'un froid entre vous et vos familles respectives, et que c'est pour cela que vous aviez prit vos distances avec eux. Vous avez pu trouver la tranquillité que vous recherchiez ? »


Histoire de discuter d'autre chose que de leur vie de shinobi.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyDim 21 Aoû 2016 - 15:26

L'apéritif se poursuivit dans une discussion durant laquelle je ne parlais pas ou très peu, me contentant de déguster les biscuits salés présent sur la table tout en écoutant les deux hommes discuter. Un verre de soda entre les lèvres, mon regard se posait alternativement sur le Nara et sur le Hyuga. J'aimais bien nous voir ensemble tous les trois dans ce genre de situation et j'espérais que nous pourrions très vite renouveler la chose. Peut-être chez nous la prochaine fois ? Qui sait, c'était peut-être une bonne idée. Il ne restait plus qu'à trouver une occasion d'inviter le Nara tatoué. Un soupir s'échappa de mes lèvres alors que Natsuki nous présentait à présent les saladiers contenants de la pâte à crêpes. Je pris entre mes mains de façon possessive celui présentant une jolie couleur verte. La menthe, c'était pour moi !

Puis disposant de la pâte dans un cercle parfait sur la plaque devant moi, je fus cependant pris a parti par la question concernant l'équipe de Ryokai … Et surtout sa sensei. Sujet difficile bien entendu. Cette dernière était l'une de celle qui était le plus opposé à notre relation, mais nous n'étions pas vraiment là pour cela non ? Alors que je garnissais une crêpe, Natsuki eut la délicatesse de me poser directement une question. Peut-être dans le but de me faire participer un peu à la conversation.

Mon regard se releva de la préparation de mon assiette pour observer l'homme me faisant face. Mes lèvres bougèrent nerveusement jusqu'à ce que finalement, je parvienne à formuler une réponse :

"Pour le moment, nous n'avons pas fait beaucoup de missions ensemble… Juste celle de Nami ou je n'étais pas encore genin et puis mes entraînements. Autant dire que je n'avais pas vraiment de raison de contester tes ordres ou même de donner mes propres idées… En tant que genin, je penses que j'aurais l'occasion d'être confronté à des situations beaucoup plus périlleuses et surtout à beaucoup plus participé à la résolution des missions que l'on va nous confier… Du moins, j'espère !"

Cependant, la suite de la discussion me fit avoir un petit sourire :

"Ne t'en fais pas ! Ta cuisine est parfaitement mangeable pour le moment et si j'ai un jour quelques choses à dire sur ton enseignement, tu sais bien que je ne me gênerais pas !"

Je me servis une nouvelle crêpe, engloutissant rapidement cette dernière avant que la conversation ne reparte de bons trains sur un nouveau sujet. Évoquant une nouvelle fois Zo, le Nara me fit à nouveau part de son sentiment de solitude. Cela éveilla en moi une petite lueur soucieuse :

"Tu me sembles souffrir de la solitude… Peut-être faudrait-il que tu te trouves une petite amie ? Ou alors un compagnon ? Tu as déjà pensé à prendre un animal ? Cela pourrait te tenir compagnie ?"

C'était mieux que rien après tout, et même moi et Ryokai avions évoquer cela. Un petit sourire tendre se dessina sur mon visage alors que je regardais mon copain, bien vite assombrit par la suite des paroles de mon professeur. Effectivement, nous étions tous les deux en froid avec nos familles respectives. Enfin, même pour moi, c'était un fait avéré, Ryokai n'avait jamais voulu me dire ce qui s'était passé lors de l'entrevue avec ses parents depuis que nous les avions rencontrés tous les deux dans le parc cette fameuse journée-là. Le fait qu'il ne me les ait pas présenté officiellement depuis cette date-là en disait long sur ce qu'il devait penser de moi. Cette perspective me déprimer un peu, car en un sens, elle voulait beaucoup dire. Jamais nous ne serions reconnus officiellement comme un couple. Ces tensions me pesaient :

"C'est … Difficile pour moi, je l'éloigne de sa famille sans le vouloir et ça me fait de la peine !"



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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 19:36




Il n’était pas simple de discuter de ce sujet ou du moins, la situation était assez compliquée. Assez flou sur certains aspects si on peut dire. Le jeune homme n’avait cependant pas besoin de préciser le pourquoi du comment. Le Nara était déjà au courant de beaucoup de choses, le plus important en tout cas, elle était son élève après tout. La table débarrassée des apéritifs, il était temps de passer aux choses sérieuses et d’attaquer le plat principal de cette réunion. Les crêpes ! Une plaque chauffante avait été mise au milieu de cette dernière, du matériel plutôt pratique quand on y pense. Divers saladiers à pâtes étaient également à disposition, chacun ayant une saveur différente. Leika, c’était toute suite empressée de se saisir de celui à la couleur verte, saveur menthe certainement, de manière légèrement possessive. Du coin de l’œil, il avait pu apercevoir la scène ce qui avait réussi à lui décrocher un sourire après cette série de question/réponse un peu déprimante.


Certes, des accrochages étaient possibles entre membre et capitaines d’équipe, mais aux yeux du Hyûga l’histoire du tournoi était loin d’être un simple accrochage. Ses yeux fixés sur le saladier à la pâte dorée, son choix était visiblement focalisé sur la saveur vanille. À l’aide d’une louche disposée sur la table, il versa de la pâte à crêpes au niveau de la plaque. Suite à la discutions des accrochages et des possibles mésententes aux seins d’une équipe, le Nara avait directement posé la question à sa seule élève du moment. Une question à laquelle le membre du clan de l’œil blanc n’avait pas voie aux chapitres. Dégustant simplement sa crêpe tout en écoutant discrètement les deux membres de l’équipe Matsudaï 3.0. Son talent culinaire n’était pas à remettre en cause en tout cas ! Pour la peine, le jeune homme s’était permis de se resservir de la pâte au niveau de la plaque. Engloutissant sa deuxième crêpe avec gourmandise.


Nami. La simple appellation du nom de ce pays lointain suffisait à lui faire remonter ses souvenirs les plus obscurs. Cela ne lui faisait pas autant d’effet qu’il y a 1 ans, mais c’était suffisant pour créer un trouble dans son esprit. Bien sûr, Nami n’était pas seulement que des mauvais souvenirs, la soirée qu’il avait passée en compagnie de la Hayashi en était la preuve parfaite. Seulement la conquête de ses iles, c’étaient déroulé de manière trop sanglante à ses yeux pour faire disparaitre toute trace de malaise à l’appellation du nom de cette région. La seule mission qu’elle avait accomplie venait de là-bas et heureusement pour Leika, elle s’était terminée sur une note non-sanglante. Enfin à ses yeux du moins, il n’avait pas cherché à en savoir plus. Préférant oublier ce chapitre sombre de sa vie, même si visiblement cela semble plus compliqué que prévue.


Aussi délicieuse sois ses crêpes, la simple vue de ses mauvais souvenir avait suffi à lui coupé l’appétit. Ou alors, il n’avait plus faim tout simplement, mais dans ce cas précis. Il était fort probable que la première cause soit la réelle raison de son changement soudain. L’esprit ailleurs, il n’avait pas vraiment écouté la suite de leur conversation. Il était tout de même revenu à lui pour entendre la dernière question, qui concernait autant Leika que lui. La situation compliquée qu’il y a entre eux et leurs parents avaient réussi à remonter jusqu’aux oreilles du Nara. Une fois de plus, il n’avait aucune idée de qui pouvait être ce fameux Zo. En tout cas, cela ne devait pas être un animal vu qu’elle venait tout juste de lui en proposer un pour lui tenir un peu compagnie. La Hayashi souriait, mais elle ne l’avait pas gardé bien longtemps. La dernière question en était la cause.


Une fois de plus la jeune femme se sentait coupable de l’éloignement entre lui et ses propres parents. Ce qui était totalement faux et il n’avait pas manqué de le lui rappeler à plusieurs reprises, mais visiblement cela semblait l’atteindre plus qu’il ne le pensait. Soupirant dans un premier temps, il pouvait une nouvelle fois voir la tristesse dans son regard. Le jeune homme n’avait jamais reparlé de ses parentes suite à cette balade dans le parc, et ce, pour d’excellente raison, mais c’était peut-être son silence qui en était la cause. Les yeux tournés vers sa compagne, secouant négativement la tête.


- Chérie… Je te l’ai déjà dit. Ce n’est pas de ta faute. Sa main alla se déposer sur celle de Leika alors que son regard, c’était diriger en direction de Natsuki. – Vous savez, pour moi cette froideur ne date pas d’hier… J’ai toujours été en désaccord avec certaines coutumes de mon clan, et ce, depuis mon plus jeune âge. Nos clans, son allié depuis longtemps, je pense que vous devez avoir une petite idée de quoi je parle. N’est-ce pas ? L’index de son autre main était dirigé vers son front, il parlait du fameux sceau propre à la branche secondaire de son clan. Ce n’était pas l’unique raison, mais c’était la principale cause à ses yeux. – Oui, je parle de cet ignoble sceau maudit !


Le ton de sa voix avait soudain changé en parlant de cette cage que portent tous les membres de la Bunke, mais il reprit rapidement son calme.


- Pardonnez-moi. Je ne porte pas le sceau et pourtant j'éprouve de la colère envers ma propre branche.


Ses yeux, c’étaient une nouvelle fois dirigée vers La Hayashi.


- Tu penses m’éloigner de ma famille, mais en réalité, tu m’en as délivré.


Il n’avait cependant pas laissé tomber son clan pour autant. Ses plans étaient toujours d’actualité, mais ces choses-là prennent du temps.


- Dites-moi, une question me taraude l’esprit depuis tout à l’heure… Qui est Zo ?



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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyVen 26 Aoû 2016 - 19:13

Les sujets s'enchainaient, mais ils ne semblaient pas mettre grand monde à l'aise, Natsuki les choisissant plutôt mal – ou plus vraisemblablement, en choisissant mal le moment tout du moins. Ses question lui paraissaient toutefois nécessaire, surtout maintenant que Leika était devenue genin, et un maillon assuré de Matsudaï 3,0. Il avait besoin de connaître son histoire de vie, sa perception du monde, ses sentiments afin de comprendre comment elle fonctionnait, comment elle réfléchissait, pourquoi elle faisait tel ou tel choix. Et Ryokai étant une partie importante de la vie de la Hayashi, il n'était pas à négliger dans l'équation.

L'un des sujets les plus sensibles, après la vie de soldat, ce qu'elle imposait de faire, et Nami, fut la famille de chacun. Surtout avec deux familles de la Noblesse. Ryokai fut le plus démonstratif sur la question, dont le ton était devenu très froid en abordant les coutumes claniques.


« Vous savez, pour moi cette froideur ne date pas d’hier… J’ai toujours été en désaccord avec certaines coutumes de mon clan, et ce, depuis mon plus jeune âge. Nos clans sont alliés depuis longtemps, je pense que vous devez avoir une petite idée de quoi je parle. N’est-ce pas ? »
« De la consanguinité stricte du clan afin de continuer de transmettre le Byakugan à vos descendants ? »
« Oui, je parle de cet ignoble sceau maudit ! »


Zut, ce n'était pas cela. Natsuki aurait pourtant misé là-dessus, vu que le jeune Hyûga fréquentait une fille extérieure au clan de l'Oeil Blanc, et qu'un manga sur une ingrédient pour ramen avait démontré qu'avoir un seul parent Hyûga ne suffisait pas pour éveiller sa pupille. Mais bon, maintenant c'était dit, et chacun devait l'avoir réalisé. Pourvu que Ryokaï ne s'offusque pas trop. Les Nara les Hyûga avaient beau partager des liens très forts depuis la Grande Guerre des Shinobi,, de nombreux secrets restaient à l'état de rumeurs et de suppositions. Au moins Natsuki pourra peut-être en lever une en fonction de la réaction de son invité... Non, il préférait ne pas lui laisser l'occasion de réagir à chaud, et enchaina sitôt qu'il eu fini.


« Il est normal de s'insurger contre des comportements ou des pratiques qui révoltent. C'est d'ailleurs d'autant plus à votre honneur de vous rendre compte malgré que vous ayez grandit dedans. Les coutumes sont toujours un sujet de débat entre les jeunes et les anciens qui cohabitent au sein d'une culture. Jusqu'où les faire évoluer en accord avec l'époque dans laquelle nous vivons ? A partir de quand commence-t-on à dénaturer l'Histoire de nos parents, et l'identité que l'on s'est forgé à travers les coutumes et croyances dans lesquelles nous avons grandit ? Ce n'est jamais évident de trancher net entre adapter le passé au présent, et respecter l'Histoire d'une culture qui a construit notre identité. Que la question porte sur le port d'une coupe de cheveux particulière, ou la réduction à l'état de sous-homme de ses propres frères. »


Ici était d'ailleurs l'ironie de la politique du Village de la Feuille. Konoha s'était investi à Nami pour libérer le peuple d'un oppresseur, mais ne levait pas le moindre petit doigt pour abolir l'esclavage présent au sein d'un des clans fondateurs. Il y avait toutefois une raison à cela, et elle était politique...


« L'évolution de vos coutumes ne dépend que de vous : nous autres étrangers à votre clan n'avons certainement pas voix au chapitre là-dessus. Mais je ne vous apprends rien. »


Natsuki restait songeur quelques instants. L'ambiance générale, les regards, les non-dits que le corps exprimait bien mieux que la bouche... tout ces détails qui ne lui avaient pas échappé, et qui le laissait croire que ses deux jeunes invités ne commençaient que tout doucement à comprendre comment le monde fonctionnait
réellement. Que le sang et l'injustice, la partialité et le pouvoir étaient des éléments dominants, le nerf qui le faisait tourner. Des choses auxquelles ils se montraient encore sensibles, peut-être dégoutés. Quelque part, cela rassurait le Nara tatoué : ces émotions prouvaient que pour eux, même si c'était monnaie courante, ce n'était pas forcément '' normal ''. Que la domination de l'autre n'était pas naturel, et que porter le sang des autres sur ses mains n'était pas un geste anodin.

Des réflexions dont la bulle fut percée avec la question de Ryokai.


« Hum ? Oh, Zo est un des Furyou de la génération que commandait Monwa à l'époque. Il était passé sous les ordres de l'Inconnu lors de l'attaque à Suna pendant l'examen Chûnin. Je l'avais affronté et tué au lendemain de ma confrontation contre Ichibi. Je m'étais suis dit que le corps intéresserait sûrement Miko et Nozomi, aussi je l'avais ramené avec moi dans un sceau. Sauf que le Rp dans lequel je devais le remettre à ces deux demoiselles ne s'est jamais fait, et depuis il traîne ici ou là pour donner un semblant de vie dans la maison. Plus personne ne s'intéressait aux Furyou en même temps, il n'y en avait que pour ces Chiffres Romains à l'époque. Il suffit de regarder à quelle vitesse V a été dépecée après que le groupe que j'ai menais a ramené son cadavre à Konoha pour en extraire son Gène du Hasard. »


Bien que l'explication le mettait tantôt plutôt en valeur, tantôt le faisait passer pour quelqu'un avec des hobbits plutôt glauques, Natsuki s'était exprimé avec le naturel d'une conversation de palier.


« Gène dont vous avez hérité d'ailleurs, si je ne m'abuse. Enfin voilà, Zo fait un peu office de marionnette ici. Non pas que la solitude me pèse, mais cela comblait le vide. Une maison de cette taille est faite pour vivre à plusieurs, et avec mes parents qui travaillent à l'extérieur et partent souvent plusieurs mois, le soir cela tendance à être calme. Autrement je ne suis que très rarement chez moi de toute façon. : j'ai bien assez à faire. Et m'occuper d'un animal domestique n'en fait pas partie, comme le suggérait Leika : cela ne donnerait rien de bon. Voyez-vous, j'ai un très mauvais feeling avec les animaux, j'ignore pourquoi. »
mentit-il

Sans doute parce que sa nature même était un condensé de violence et de pulsions sanguinaires. Autant les humains n'y étaient pas particulièrement sensibles, les animaux par contre eux avaient tôt fait de prendre la fuite apeuré, ou à défaut, d'attaquer avec la rage au ventre tant ils se sentaient menacés par sa simple aura.


« Curieusement, ce n'est pas le cas avec les oiseaux. Je l'ai remarqué lorsque j'ai acheté mon pygargue messager personnel : lui m'approche sans broncher. Mais il vit l'essentiel de son temps en liberté, ou dans sa volière. Il ne vient que lorsque je le siffle. »


Un brave animal qui comme tous les messagers de son espèce fascinait Natsuki grâce à sa capacité à retrouver le destinataire du courrier où qu'il soit, du moment qu'il n'était pas suivit.


« Quant à avoir une petite amie... eh bien j'imagine que savoir cuisiner un peu ne fait pas tout. Et Leika, je te vois venir : je sais qu'avoir un cadavre traité chez soi n'aide pas non plus, même si peu de personne l'ont rencontré au final. N'importe comment, je ne pense pas que je ferai un bon compagnon dans l'immédiat. Je suis au four, au moulin et dans les champs à la fois la plupart du temps. Une dame a besoin d'attention, bien plus que je ne pourrai lui en offrir au quotidien. »


Qu'est-ce que représentait un dîner romantique s'il était le seul moment passé ensemble du mois ?


« Après, je ne me ferme pas complètement non plus. Depuis que je sais que je ne suis plus condamné par mon cancer, je me dis que je finirai bien par rencontrer quelqu'un un de bien un jour ou l'autre. »


Quelqu'un qu'il avait déjà rencontré, qui l'avait séduit et qu'il n'avait plus revu depuis près de trois ans par exemple...


« Vous voulez un peu de sorbet en guise de dessert pour aller avec les dernières crêpes ? »
questionna-t-il de but en blanc après avoir vu que ses saladiers de pâtes arrivaient vers leur fond.
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Suna
Saibogu Yae
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyDim 28 Aoû 2016 - 3:19

Comme je m'y attendais, la réaction à chaud de Ryokai ne tarda pas à se faire entendre. Il me saisit la main et la serra fort en essayant de me rassurer concernant l'éloignement qu'il subissait de ses parents. Qualifiant cela avec beaucoup de fermeté et lui apportant le plus grand bien possible, je ne pus cependant pas m'empêcher de ressentir une pointe d'amertume à l'idée que jamais nous ne pourrions avoir une famille unie et heureuse. J'entendais par là, ses parents et les miens. Mon regard se baissa et je fis silence pendant qu'il continuait sa discussion avec Natsuki, revenant sur un sujet plus sensible, celui de sa famille. Ma gorge se fit sèche et je les observais sans rien dire pourtant, je ne pouvais pas rester insensible. C'était à nous de décider de l'avenir de nos clans respectifs, mais les choses étaient plus difficiles qu'elle n'y paraissait :

"Ces traditions sont… barbares et injustes pour la plupart des enfants, je ne comprends toujours pas que l'on continue à les suivre…"

Outre la marque que porté les Hyuga, il y avait pire à bien y réfléchir :

"La consanguinité est un fait malgré que Ryokai n'ai pas parlé de ça tout à l'heure. Si j'étais restée sous l'emprise de mon clan, j'aurais été forcé de me marier avec une personne que je n'aime pas, que je ne connais même pas. Cela pourrait être un frère, un oncle, un cousin ? Peu importe ! Parfois, il arrive que cela soit des personnes d'autres clans, mais c'est rarement autorisé… Je ne sais pas si tu réalises vraiment notre situation Natsuki !"

J'avais roulé des yeux, mais à présent, c'était le manieur d'ombre que j'observais et mon regard était glacial, mais pas envers lui, envers la discussion que nous avions :

"Nous nous forçons à régler les conflits dans le monde alors que nous ne sommes même pas capable de nous occuper de notre propre village ! On y pratique l'esclavage, l'inceste dans un mélange de perversités affolant en toute légalité alors que des relations ordinaires, comme celle que nous avons, moi et Ryokai sont montrées du doigt uniquement parce que nous entretenons une relation amoureuse alors que nous n'avons aucun lien de parenté et que nous faisons cela en dehors des liens du mariage sans l'accord de nos familles… Nous ne sommes pas la normalité selon les lois des clans de Konoha."

Je riais jaune à présent. Changer les coutumes de nos familles. Comment faire alors que j'avais peur de risquer la lapidation à chaque fois que je m'approchais des terres de mon propre clan. Ma gorge se fit plus sèche, ma main se referma sur celle de Ryokai alors que je gardais le regard ostensiblement tourné vers le sol. Cela avait soulevé bien d'autres questions en moi à présent.

Et si un jour, nous avions la chance d'avoir des enfants ? Comment seraient-ils considérés ? Comme des bâtards sans l'ombre d'un doute, mais des bâtards qui détiendraient un trop grand pouvoir pour ne pas nous être enlevé. Soit ils les tueraient, soient, ils nous les retireraient et se les disputeraient. J'avais mal au ventre rien qu'à l'idée même de penser à cela et ma main se posa doucement sur mon abdomen en même temps que je redressais les yeux vers Ryokai. Je ne savais pas ce que nous allions faire, mais il était peut-être temps de changer de sujet de conversation. Sans doute Ryokai l'avait-il senti lui aussi que déjà il enchaînait parlant du fameux Zo. Je ne pue retenir un éclat de rire tout en posant ma main contre mon front et en écoutant Natsuki lui expliquait de quoi il s'agissait. Pourtant lorsque Natsuki parla du fameu gêne du Hasard et de son implantation dans le corps de Ryokai, je ne pus retenir un :

"Pardon !!!"

Lui coupant la parole et regardant le jeune homme dans un air d'incompréhension le plus total. Cela n'empécha pas mon sensei de continuer sa tirade et je continuais pendant ce temps d'observer Ryokai sans vraiment comprendre ce dont-il s'agissait. J'avais besoin d'explications et lorsqu'il eut enfin fini, je ne tardais pas à les réclamer :

"De quoi tu parles Natsuki ? C'est quoi cette histoire de gêne du Hasard implanté à Ryokai ?"

Je gardais mes yeux fixés vers mon amant, cherchant des réponses désormais. Cela n'arrêta cependant pas le Nara dans ses explications. Décidément, il évitait le sujet ? C'était quoi cette histoire bordel. J'étais furieuse à présent et lorsqu'il nous proposa du sorbet, je répondis à peine par l'affirmative. Je n'avais toujours pas de réponse à mes questions, alors j'insistais sur cette dernière, me tournant désormais vers mon sensei. On pouvait clairement lire que je n'étais pas contente sur mon visage :

"C'est quoi cette histoire ? Qu'est-ce qu'il lui a été implanté ? Quand ça ? Pourquoi lui ? Qu'est-ce que vous lui avez fait ?"

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyDim 28 Aoû 2016 - 18:34

Depuis sa place où Natsuki s’apprêtait à se lever, une cuillère vola soudainement à travers la pièce depuis ses mains, et se ficha dans le mur, à quelques centimètres de la tête de Leika.

« Je te suggère de baisser d'un ton tout de suite. »
lâcha-t-il d'un voix qui fit chuter la température de plusieurs degrés.

Son sourire aussi s'était effacé, laissant place à une expression sévère qui n'aurait su souffrir d'être contredit. Immobiliser son élève en visant son ombre ne l'amusait guère, mais la réaction qu'elle avait eu non plus.


« Tu me fais honte Leika, je croyais t'avoir apprit à te contrôler un peu mieux que cela. Tu es en train de t'énerver rageusement contre tu ne sais même pas quoi, juste parce que cela concerne ton petit copain. Aurais-tu oublié que vous êtes tous deux shinobi ? Vas-tu perdre ton sang chaque fois qu'il sera question de lui et que tu n'auras pas voix au chapitre ? Vas-tu l'enfermer dans la cave plutôt que de le laisser partir en mission parce que tu crains pour sa vie ? Permet-moi de te rappeler que cela ne se passe pas ainsi ici. Si tu veux te faire entendre, tu commences par te calmer, et réfléchir avec ta tête plutôt qu'avec tes émotions. »


Son regard semblait capable de transpercer littéralement Leika à tout instant.


« Parce que je t'estime, je pensais pouvoir te confier ce dont Ryokai était tenu au secret militaire, que tu comprennes certaines des décisions qu'il prendra à l'avenir sans forcément être en droit de t'en faire part, qu'il ne soit pas mit dans l'embarras quand tu lui poseras des question et qu'il ne pourra pas répondre. Mais il semblerait, au vu de ta réaction, que j'ai fait une erreur de jugement. Tu es trop émotive, trop tête brûlée. Je suis déçu. »


Il contourna la table, et posa une main sur l'épaule de la jeune femme sous l'emprise de ses ombres. Sans force, sans violence, une simple pression la fit perdre connaissance, une chute dans laquelle il l'accompagna pour ne pas qu'elle se blesse. Il n'aimait pas particulièrement devoir procéder ainsi, mais c'était à lui d'assumer l'échec de ce qu'il avait voulu essayer.


« Elle va se reposer un peu. »
dit-il simplement à Ryokai, dont le ton sous-jacent lui recommandait fortement de ne pas intervenir.

Et avant même que ce dernier n'ouvre la bouche, Natsuki avait déjà posé la main sur sa propre nuque, l'esprit tourné vers ailleurs pendant un instant. Un soupir las acheva le tout, suite à quoi il s’asseye à nouveau, et dévisagea le Hyûga en se frottant sous l’œil gauche avec son auriculaire.


« Il semblerait que j'ai mal choisi mon cadeau de promotion. »
lâcha-t-il sans humour. « De la même manière que j'ai mit la bonne humeur de cette journée en l'air. Vous conviendrez comme moi qu'il ne sert à rien de continuer plus loin. »

L'avis de Ryokai sur la question, s'il était le bienvenu, n'était pas attendu.


« J'ai appelé un ami qui va venir sous peu. Je n'aime pas particulièrement recourir à cela, mais je pense que c'est mieux pour tout le monde qu'elle oublie tout de cette discussion. Cela vous évitera une crise à la maison, moi une crise au bureau, et elle d'en faire une à sa hiérarchie. Elle reprendra conscience d'ici une heure ou deux après qu'il s'en soit occupé, et croira dur comme fer avoir fait un malaise à cause de la chaleur en venant ici. Tout ce qu'il s'est passé depuis qu'elle a franchit le seuil de ma porte sera effacé. Cela vous convient-il, ou avez-vous une meilleure idée ? Le besoin que je fasse de même avec vous pour vous éviter un cas de conscience peut-être ? »


Il brisait totalement le lien de confiance établit avec son étudiante, mais contrairement à elle, lui n'hésitait pas à faire ce qu'il jugeait objectivement être le mieux lorsque que c'était nécessaire. Pouvait-on dire qu'il y avait tromperie si Leika ignorait avoir été abusée ? Au yeux de Natsuki, assurément.

Mais il était prêt à assumer son erreur, tout comme l'acte qu'il allait commettre ensuite.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyVen 2 Sep 2016 - 13:20



La consanguinité était également l’un des nombreux problèmes, mais le jeune homme avait pensé que cette précision n’était pas nécessaire. Beaucoup de clans parmi le village avaient la même politique, même si les Hyûga étaient peut-être plus exigeants sur la chose. Encore une des règles dans l’objectif de préserver leurs Dôjutsu tant convoités. Lorsque l’enfant n’était pas née à parti de deux parents membres de ce clan, l’obtention du Byakugan n’était pas certaine. Contrairement au sceau, il n’était pas totalement à l’encontre de cette vision, mais elle était trop sévère à ses yeux. Une relation conseillée plutôt qu'obligatoire serait certainement la solution à adopter. Tout comme sa compagne, Ryokai aurait été certainement destiné aux mêmes devoirs envers son clan. Comme l’avait si bien dit le Nara : l’évolution de ses coutumes ne dépendait que de lui et non de personnes extérieur.


- Non en effet. C’est dans cette optique que je suis devenu Shinobi à la base.


Pour devenir plus fort, avoir plus de renommer peut-être ? Les gens sont plus enclins à nous écouter lorsque nous avons une certaine importance. Sur ce dernier point, le jeune homme était en très bonne voie, Chunin du village et élève de l’Hokage ainsi que porteur du gène du hasard. Même si cette dernière information avait été classée secrète par Mizuki pour sa propre sécurité et celle de son entourage. Avais-je dit secrète ? Puisque Natsuki venait tout juste de la donner indirectement à Leika, elle ne l’était plus vraiment. Il aurait pu réagir sur le fait que le Nara gardait le cadavre d’un ancien Furyou chez lui dans sa propre demeure, mais cette révélation ne lui avait pas vraiment fait plaisir. Lui qui avait tellement eu du mal à cacher et mentir à sa compagne pour la garder secrète comme l’avait ordonné la dirigeante du village.


- Eh bien je…


Il n’était pas certain de pouvoir confirmer cette dernière. Devait-il nier la vérité ? Était-ce peut-être un test lancé par Mizuki par biais de son bras droit ? Cependant, le jeune homme n’avait pas eu le temps d’y réfléchir bien longtemps. Leika avait toute suite réagis en découvrant cela, une réaction à laquelle le Hyûga s’attentait de sa part. Détournant son regard, il avait à présent honte de lui pour avoir menti pendant tout ce temps. Elle cherchait des réponses ce qui était tout à fait compréhensible. Cependant, elle n’avait pas eu l’occasion de les poser bien longtemps. La réaction du Nara fut de lui lancer sa cuillère à rasibus de son visage. Bien que les titres aient été mis de côté le temps de cette journée, il n’en restait pas moins son sensei.


Ryokai se voyait déjà contraint une fois de retour à la maison de répondre à tout un tas de questions, et même si ce dernier étaient tenu au secret, arrivera-t-il à les garder sous la pression ? Le jeune homme ne fut pas au bout de ses surprises. La main de Natsuki sur l’épaule de la Hayashi, cette dernière tomba dans les limbes du sommeil. Il était sur le point de réagir quand soudain une sensation au niveau de la nuque avait redescendu sa tension. L’esprit ailleurs la situation semblait avoir dérapé de sa route. Une procédure avait été prise par ce dernier, une précaution à laquelle le jeune homme ne semblait pas adhérer même si cela pouvait arranger certaine chose. Ce qui voulait lui faire subir était assez proche du sceau maudit d’une certaine manière. Leika n’avait pas voix au chapitre. Le Hyûga fut également menacé de cette procédure pour qu’il évite un cas de conscience, Shinobi ne veut pas dire avoir aucune émotion. On appelle sa plutôt une machine ou un légume. Il se leva nerveusement, frappant la table avec la paume de ses mains, dévisageant le Nara à son tour.


- Je vous pensais différent d’Hokage-sama, mais visiblement pour vous aussi la fin justifie les moyens. Je doute que mon avis ais une quelconque importance dans la prise de votre décision. Sachez cependant que je ne laisserais personne manipuler la mémoire de Leika. Si je puis me permettre, Natsuki-sama vous semblez être déçus de la réaction de votre élève, cependant si vous ne laissez pas à votre élève l’occasion d’apprendre de ses erreurs, comment voulez-vous qu’elle évolue ? Nous sommes certes des Shinobi, mais ne sommes pas pour autant dépourvu d’émotion. Sa réaction était peut-être un peu démesurée, je vous l’accorde, mais pas dépourvu de logique…


Il secouait négativement la tête. Non cette décision était trop immorale pour lui. L’homme aux yeux blanc est cependant conscient de l’écart entre lui et le Nara, son intervention possible ne risque pas de changer grand-chose, mais au moins il reste fidèle à lui-même. Dans un dernier soupire, il reprit le court de la discussion.


- Cependant, cette décision vous revient, car je suis tout de même conscient de l’écart qui nous oppose vous et moi, mais mon corps et mon âme interviendront quoi qu’il arrive. Je suis simplement déçu que de votre erreur, c’est à Leika d’en subir les conséquences… Et moi de même indirectement.


Sois le Nara changeait d’avis, sois le Hyûga subira le même sort que sa compagne.


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyVen 9 Sep 2016 - 12:15

Bien que ses éternelles cernes avaient disparu depuis plus d'un an maintenant, Natsuki paraissait soudainement extrêmement fatigué. Avec délicatesse, il allongea Leika sur la banquette, puis soupira longuement après l'avoir observé dans ce qui pouvait apparaître comme un sommeil paisible.

« Vous dites cela parce que vous n'avez pas encore connu ce que c'est, que de vivre avec le poids d'une erreur dont les autres en ont payé le prix. Des gens qui ne le méritaient, qui n'avaient rien fait pour. Il y a effectivement des erreurs desquelles l'ont peut apprendre, mais l'image de marcher sur une mine et de perdre l'usage de la moitié basse de son corps, il y en a d'autres où les conséquences sont irrémédiables, définitives. Car que j'estime Leika, et que je vous estime vous parce que je sais que vous la rendez heureuse, j'ai voulu la mettre dans la confidence, et briser ce secret entre vous afin de ne pas créer des tensions inutiles quand à l'avenir vous aurez à lui mentir à ce sujet – et ce Gène vous forcera à le faire, croyez-moi. Toutefois, sa réaction m'a montré que j'ai eu tort, et que je la mettais inutilement en danger en plaçant cette information entre ses mains. Je me suis laissé guider par des sentiments plutôt que par la logique... »


Il repoussa une mèche tombant sur le visage de Leika derrière son oreille avec douceur, comme s'il craignait de briser une poupée de porcelaine.


« Vous êtes fort Ryokai, très fort. Mais la force ne sert pas seulement à se protéger soi. Vous n'avez rien pu faire contre Mizuki pendant les affrontements du Colisée, et n'êtes pas en mesure de réussir davantage contre moi. Vous pensez donc que ce sera suffisant pour protéger Leika de la menace que je ferai planer sur elle en lui disant la vérité ? »


C'était un coup de couteau droit dans la plaie. Mais un coup nécessaire. A moins qu'il ne s'expliquait que pour soulager sa conscience ? Ryokai ne gardera de souvenirs de tout ceci de toute façon.


« Vous dites que je ne suis pas différent de notre Hokage, mais croyez-moi que vous ignorez encore tout de la vie, jeune homme. Un jour, quand vous serez au sommet, vous saurez ce que c'est que de prendre des décisions difficiles et écœurantes pour protéger ceux à qui l'on tient, que votre seul objectif sera de ne pas les blesser, et que eux, ignorant cela, ne se sentiront pas autrement que blessés et haineux envers vous. Vous penserez vous sentir toujours capable d'assumer ces choix ? »


Il soupira à nouveau. Son visage était peut-être fermé, mais dans ses yeux se lisaient la tristesse d'en venir à cette conclusion.


« Un jour vous apprendrez que même si l'on regrette la nécessité de son devoir parfois, les actes qui en découlent eux sont nécessaires, et doivent être fait. »


Tirant sa chaise en arrière, il se leva, et posa sur Ryokai un regard qui aurait cloué n'importe qui sur place.


« Vous oublierez que je vous ai déçu, mais pas moi. Je regrette sincèrement que tout ceci doivent ce finir ainsi, mais sachez que je pense au mieux – ou plutôt, au moindre mal... »


Et ce fut l'obscurité pour Ryokai aussi. Il ne lui laissa ni le temps ni l'occasion de répliquer physiquement, il y avait déjà eu assez de violence comme cela pour aujourd'hui.

*******************************

Lorsqu'Iji entra dans la maison de Natsuki comme si c'était chez lui, il trouva le propriétaire dans la cuisine, les coudes sur le table et les mains perdues dans ses cheveux, bloquées par la naissance de ses cornes qu'il cachait habituellement sous ses mèches. A côté de lui, deux êtres inconscients maintenu assit l'un contre l'autre sur la bnaquette.


Et le bourgeon devint petite fleur  Iji10

« Eh bah, c'est l'éclate complète quand tu organises une fête toi. Rappelle-moi de décliner ta prochaine invitation à une soirée. »
s'exclama le Yamanaka après avoir dressé la photo de la scène.

Natsuki tourna vers lui un œil torve, mais semblait trop fatigué pour réagir. Iji se tira une chaise vers lui, et s'installa à l'envers, ses bras appuyés sur le dossier et sa tête reposant dessus.


« Vas'y dis moi, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu es devenu méchant et tout noir parce qu'on t'a dit que ta cuisine était ratée ? Faut que tu arrêtes d'être susceptible mec, je vais pas te sauver à chaque fois avec mes supers pouvoirs. Faut que tu grandisses un peu et que tu assumes ! »
« J'ai parlé du Gène à Leika, et elle ne l'a pas très bien prit. »
répondit Natsuki en se redressant. « Cela partait d'une bonne intention, je pensais qu'avec elle, je pourrai le lui dire, cela et tout ce que je cache encore, mais avec sa réaction, je me suis rendu compte que j'étais juste en train d'ajouter un pavé de plus à l'Enfer. »
« Sans rire ? »
« Des fois je me dis qu'il est temps que j'arrête de me cacher. Je n'ai plus honte de ce que ce que je suis. Je me suis accepté. Ma crainte maintenant, c'est que les autres n'en fassent pas autant. »


Puis il réalisa que ce n'était pas le sujet. Il recula sa chaise, et se leva.


« Occupe-toi d'eux s'il te plait. »
« Et quel est ton plan ? Je ne suis pas toujours en train de lire dans ta tête tu sais ? C'est sinistre là-dedans. »
« Je ne vais pas leur faire le coup de l'insolation. Autant avec seulement Leika, cela aurait pu passer, mais là ils sont deux, et chez moi : ils se douteront de quelque chose. Efface simplement la dernière heure, et ajuste les détails comme l'entaille dans le mur derrière eux pour que la conversation reprenne à la fin du repas. »
« Et tu crois que c'est aussi simple que de gommer une ligne et de réécrire par-dessus ? Ca demande beaucoup d'efforts et en plus je... »
« Je te prépare des crêpes pendant ce temps. Tu pourras les amener chez toi. »
« La dernière heure et les détails tu disais donc ? »


***************************

Ce fut comme si le temps s'était arrêté, comme si quelqu'un avait appuyé sur le bouton '' Stop '' du magnétoscope. Natsuki observait ses deux étudiants installés à leur place respective alors que le compte à rebours défilait dans sa tête, puis se drapa du masque de chair sur lequel figurait son plus beau sourire. Arrivé à zéro, les deux reprirent conscience comme si leur bouton '' Lecture '' s'était enclenché.


« Plus personne ne s'intéressait aux Furyou en même temps, vu qu'ils étaient censés être tous vaincu »
reprit-il en continuité de l'action. « Enfin voilà, Zo fait un peu office de marionnette ici. Non pas que la solitude me pèse, mais cela comblait le vide. Une maison de cette taille est faite pour vivre à plusieurs, et avec mes parents qui travaillent à l'extérieur et partent souvent plusieurs mois, le soir cela tendance à être calme. Autrement je ne suis que très rarement chez moi de toute façon. : j'ai bien assez à faire. Et m'occuper d'un animal domestique n'en fait pas partie, comme le suggérait Leika : cela ne donnerait rien de bon. Voyez-vous, j'ai un très mauvais feeling avec les animaux, j'ignore pourquoi. » mentit-il

Il se leva comme le plat principal touchait à sa fin et que ses saladiers de pâte à crêpes étaient aussi vides que ses invités étaient repu, et commença à débarrasser la table.


« Curieusement, ce n'est pas le cas avec les oiseaux. Je l'ai remarqué lorsque j'ai acheté mon pygargue messager personnel : lui m'approche sans broncher. Mais il vit l'essentiel de son temps en liberté, ou dans sa volière. Il ne vient que lorsque je le siffle. »


Un brave animal qui comme tous les messagers de son espèce fascinait Natsuki grâce à sa capacité à retrouver le destinataire du courrier où qu'il soit, du moment qu'il n'était pas suivit.


« Quant à avoir une petite amie... eh bien j'imagine que savoir cuisiner un peu ne fait pas tout. Et Leika, je te vois venir : je sais qu'avoir un cadavre traité chez soi n'aide pas non plus, même si peu de personne l'ont rencontré au final. N'importe comment, je ne pense pas que je ferai un bon compagnon dans l'immédiat. Je suis au four, au moulin et dans les champs à la fois la plupart du temps. Une dame a besoin d'attention, bien plus que je ne pourrai lui en offrir au quotidien. »


Qu'est-ce que représentait un dîner romantique s'il était le seul moment passé ensemble du mois ?


« Après, je ne me ferme pas complètement non plus. Depuis que je sais que je ne suis plus condamné par mon cancer, je me dis que je finirai bien par rencontrer quelqu'un un de bien un jour ou l'autre. »


Quelqu'un qu'il avait déjà rencontré, qui l'avait séduit et qu'il n'avait plus revu depuis près de trois ans par exemple...


« Vous voulez un peu de sorbet en guise de dessert ? J'ai du melon aussi, si vous préférez les fruits »
questionna-t-il.

Il avait gâché cette journée pour lui, mais peut-être sera-t-il en mesure de conserver leur sourire à eux, s'il réapprenait à écouter autre chose que ses bons sentiments...
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyDim 11 Sep 2016 - 2:52

Ce fut comme un long songe tranquille dont je ne garderais aucun souvenir. Il y eut d'abord cette réaction de la part de mon supérieur qui me glaça le sang, puis ses paroles. Froides et dures, elles eurent autant d'effet sur moi qu'un coup de bâton très violent. Immédiatement, je baissais le regard, mais je n'en oubliais pas ce qui venait de se passer. Les mots que j'avais prononcés, la réponse de mon supérieur. Je n'avais pas eu l'impression d'être agressive. J'étais surtout inquiète de ce dont-il s'agissait, mais aurais-je vraiment besoin de m'en tracasser ? Une pression sur mon épaule et puis s'en va. C'est le trou noir. Mes jambes se relâchent, mon corps tombe et on me rattrape comme une plume pour me déposer doucement sur un mobilier solide sans que je ne me fasse mal.
Je ne garderais aucun souvenir de tout cela. L'ignorance, voilà la solution qu'il avait trouvée pour moi.

Lorsque je reprenais vaguement connaissance, j'étais d'abord confuse. Je ne comprenais pas ce qui se passait et je me sentais comme perdue et fatiguée, étrangement fatiguée. Je me frottais un œil, puis l'autre sans vraiment comprendre ce qui venait de se passer. Natsuki parlait, parlait et parlait encore et moi, je me sentais comme étrangère à cette conversation.

Ryokai semblait lui aussi sortir d'un profond sommeil, mais cela devait juste être le fruit de mon imagination ? Ou bien une fatigue l'attente.

Je passais une main sur mon visage, puis dans ma chevelure pour écarter des mèches rebelles avant de me redresser :

"Excusez-moi, j'ai besoin d'aller aux toilettes !"

J'avais surtout besoin de me rafraîchir et puis Natsuki était en train de finir son discours concernant une possible amourette enfin… Peut-être quand il serait à la retraite et donc qu'il aurait plus de temps à lui consacrer. Je lui souriais tout en m'excusant et en répondant à sa question suivante :

"Je n'ai plus très faim Natsuki, donc je me contenterais juste d'un verre d'eau ! Je reviens !"

Oui, vraiment là, j'avais besoin de me retrouver un peu seule.

Au lieu des WC, c'est vers la salle de bains que je me dirigeais. Je ne fermais pas la porte, mais j'actionnais immédiatement l'un des robinets avant de m'asperger de l'eau sur le visage. Cela faisait du bien. La sensation de fraîcheur sur mes joues chaudes. Sans faire plus attention, je me retournais pour me saisir d'une serviette avant de me retrouver nez à nez avec le cadavre de Zo. Immédiatement et sous l'effet de la surprise, je poussais un cri strident tout en reculant au point de heurter durement le meuble de la salle de bains, de glisser et de tomber durement sur le sol.

Je n'avais pas rebondi, mais un craquement bizarre s'était produit au moment où j'avais heurté le sol et une douleur fulgurante passa dans ma hanche au point de me faire venir les larmes aux yeux. La douleur était pour le moins… Intense et bientôt, j'entendais des bruits de pas accourir jusqu'à dans la salle de bains alors que je me tenais le haut de la jambe.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyDim 18 Sep 2016 - 1:18




Le jeune homme comprenait parfaitement les raisons qui poussaient le bras droit de L’Hokage à agir de cette manière, mais il ne pouvait pour autant les accepter. Il avait le regard tourné en direction de la belle au bois dormant tout en écoutant attentivement le discourt du Nara même si dans quelque minute, il aurait probablement tout oublié. Le noble n’avait pas l’impression d’être puissant, malgré tout ce temps passé à améliorer ses capacités, il était toujours incapable de protéger ce qui lui tenait à cœur. Chaque fois qu’il réussissait à gravir le mur d’obstacle qui faisait face à ses objectifs, un autre plus grand encore apparaissait juste derrière pour lui bloquer la route une nouvelle fois. Était-ce un chemin sans fin ? Combien de fois devra-t-il encore escalader les échelons pour enfin obtenir la paix qu’il désire tant atteindre. Sauf que pour l’instant, il n’était même pas capable de protéger sa bien-aimée d’un sort qu’elle aurait préféré à ne pas d’avoir subir des mains de son mentor.


Ryokai ignorait encore beaucoup de choses, il en était tout de même conscient, mais si la situation avait été inversée aurait-il réagi de la même façon que le tatoué ? Il serait présomptueux de sa part d’affirmer le contraire sans disposer des mêmes cartes que son homologue konohajin. Cependant, celui-ci reste convaincu au plus profonds de son âme que rien ne peut justifier cette décision après tout, elle n’avait fait que haussé un peu la voix devant la découverte de cette nouvelle. L’homme aux yeux blanc fit quelque pas, marchant lentement vers l’avant sans aucune mauvaise intention à l’encontre de son ainé. Avant de rejoindre le monde de l’inconscience, il désirait être au côté de sa dulcinée avant que l'irréparable ce produit, déposant sa main contre la sienne alors que sa vue devenait floue, tombant petit à petit dans l’obscurité.


- Oui, j’en suis désolé également… Natsuki…Sama.


Ce fut ensuite la perte totale de connaissance pour le Hyûga qui avait rejoint sa compagne dans les limbes. Une partie de ses souvenirs avait été supprimé de sa mémoire ou plutôt on avait réécrit par-dessus quelque chose de nouveau comme un fichier informatique. Lorsqu’il avait enfin repris conscience, il était à côté de sa compagne, Natsuki qui avait repris son discours comme si rien de tout ça n’était arrivé. Certain passage fut modifier afin d’éviter les mêmes erreurs. Le jeune homme avait l’impression de sortir d’un profond sommeil, c’était-il assoupi pendant juste un instant sans se rendre compte ? La jeune femme ne semblait pas au mieux de sa forme non plus. Était-ce juste une simple coïncidence ? Elle s’excusa ensuite avant de prendre le chemin en direction des toilettes.


- Qui a-t-il chérie ? Ça ne va pas ? Demanda-t-il avant qu’elle ne disparaisse de sa vue.


- Il me reste un peu de place, oui, j’en voudrais bien un peu ! Merci.


Il avait besoin de quelque chose pour lui rafraîchir les idées et sa proposition d’un sorbet en guise de désert tombait pile à point nommé. Dégustant sa petite collation glacée tout en reprenant sa discussion avec l’homme à la chevelure blanche, celui-ci semblait moins atteint physiquement que sa compagne après son petit lavage de cerveau. Alors qu’il approchait une cuillerée de son désert à sa bouche, il fut interrompu dans son action par une sorte de cri strident venant de l’autre côté. Une voix qu’il avait toute suite reconnue. Lâchant sa cuillère instantanément, le noble se leva de sa chaise pour accourir vers l’endroit d’où provenait le bruit. Ouvrant la porte de ce qui semblait être la salle de bains, il fut surpris de voir Leika au niveau du sol, la main posée sur le haut de sa jambe. Le visage légèrement inquiet, il s’était rapproché, déposant un genou devant elle.


- Qu’est-ce qui s’est passé Leika, tu es tombé ? Tu as mal quelque part ? Attend, je vais regarder ça ne bouge surtout pas…


Il n’avait aucune compétence dans le domaine de la médecine, mais il était capable de voir si c’était grave ou pas avec l’aide de son atout visuel. Laissant ses pupilles apparaitre, il pouvait apercevoir les os de sa compagne à travers sa tenue et sa peau. Son fémur était brisé au niveau de la jonction avec sa hanche. Il ferma les yeux un instant, laissant échapper un léger soupir avant de tournée le regard vers la Hayashi avec sa pupille qui avait repris sa forme normale.


- Chérie, je suis désolé, mais tu as la hanche cassée… Ne t’inquiète pas je vais te conduire à l’hôpital toute de suite.


Ryokai fit passer l’un de ses bras derrière sa nuque, glissant son bras en dessous de ses jambes pour lui permettre de la transporter comme il avait l’habitude de faire, sauf que c’était fois-ci, c’était pour la conduire jusqu’à la clinique du village. Cela allait certainement être douloureux pour elle, mais il n’y voyait pas d’autre moyen pour la déplacer jusque là-bas. Utilisant la force de ses jambes pour la soulever du sol, son regard se tourna ensuite vers le Nara.


- Vous nous accompagnez Natsuki ?


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyMer 21 Sep 2016 - 0:25

Le cri soudain de Leika fit quitter à chacun leur activité en cours, pour les faire rapidement rejoindre la jeune femme. C'est dans la salle de bain qu'ils la trouvèrent, le visage encore marqué par la peur bien plus que par la douleur qui ne tardera pas à se répandre. Ryokai pour sa part ne releva personne d'autre qu'eux dans la pièce, mais Natsuki lui, qui connaissait mieux sa propre maison, ne passa pas à côté de l'infime changement d'atmosphère. Les sourcils froncés, il s'efforça de comprendre sans parvenir à mettre de mots sur son ressenti.

Ses trois secondes d'absence laissèrent au Hyûga un peu d'avance, et lui permirent de diagnostiquer une hanche cassée – ou une fracture du col du fémur à en croire la description en italique. Les questions sur la survenu de l'incident allaient devoir attendre, car il n'était pas question de laisser Leika ainsi. Natsuki s'en permit toutefois une seule, en arrêtant d'une main sur l'épaule la manœuvre dans laquelle il voyait Ryokai se lancer.


« Rassurez-moi, vous ne comptez pas la porter dans vos bras jusqu'à l'hôpital alors qu'elle une fracture située sur le bassin si j'en crois vos pupilles, n'est-ce pas ? »


Même avec toutes les précautions du monde, non seulement elle allait hurler à la mort, mais en plus, ils n'arrangeront rien au niveau de sa blessure, bien au contraire... »


« Je vais t'injecter un anesthésiant local Leika. »
expliqua-t-il en fouillant rapidement dans son armoire à pharmacie. « Ryokai, dégagez moi un accès au-dessus de la hanche et sur le haut de la cuisse, puis aspergez les deux zones avec ceci. »

Il lui passa sans même le regarder une large paire de ciseau et un flacon au contenu jaunâtre dont le principe actif se résumait essentiellement à sa petite étiquette sur le côté : alcool modifié à 96 %. Cela suffira pour désinfecter localement, et lui préparer le terrain pour l'injection de la xylocaïne dont il était en train de remplir une seringue de deux millilitres. Il piqua en trois points pour anesthésier la jambe de Leika, injectant à chaque fois une petite quantité de son produit, puis planta sa seringue dans le bloc de savon lorsqu'il eu terminé.


« Ne la bougez pas encore Ryokai, je vais chercher de quoi nous faciliter la vie à tous les trois. Cela va, tu tiens le coup Leika ? Ne t'inquiète pas, cela va aller, je vais faire vite. »


Comme si la journée avait eu besoin de cela en plus... Il avait du mal à croire qu'Iji ai mal fait son boulot, et pourtant, l'accident de Leika peu de temps après son '' réveil '' semblait bien trop bête pour n'être qu'un simple accident, justement. Quelque chose se couvait derrière tout cela, et il lui semblait nécessaire qu'il l'interroge plus tard. Normalement, la douleur ne devrait pas grignoter les toiles mentales corrigées via le pouvoir des Yamanaka, mais l'on ne pouvait jamais être complètement sûr de quelque chose. Il ne manquerait plus que cela...

Après avoir quitté la salle de bain où ils étaient décidément un peu trop à l'étroit à trois, il fit rapidement l'aller retour jusqu'à un placard du salon, où il récupéra sa planche à repasser. Faute de mieux, il allait devoir se contenter des moyens du bord - ce qu'il faisait en général à chaque fois qu'il était amené à devoir prendre soin de quelqu'un.


« Nous allons t'installer là-dessus pour t'emmener à l'hôpital Leika. »
annonça-t-il en posant sa planche juste à côté de la jeune femme. « Ryokai, je vais avoir besoin de votre aide pour la placer dessus sans lui faire mal. Glissez vos mains sous son bassin et ses cuisses jusqu'à les soutenir avec vos avant-bras. Je vais la tenir de la même façon sous les épaules et le milieux du dos. A mon signal, nous allons la soulever légèrement pour la faire glisser sur la planche à repasser. Impérativement, il va falloir que nous la maintenions le plus droit possible pendant la manœuvre pour ne pas lui faire mal. Leika... je te mentirai en te disant que cela ne va pas être désagréable, mais nous n'avons pas le choix, alors serre les dents. Ryokai, à trois. »

Recouverte d'un drap autant pour la couvrir que pour cacher les découpes nécessaires précédemment effectuées dans son pantalon, Leika fut littéralement trimballée ainsi, portée bien allongée sur une table à repasser un peu petite par Natsuki et Ryokai, qui s'efforçaient de la garder droite. Heureusement qu'elle était un petit gabarit, sans quoi ils auraient eu bien plus de mal à trouver une civière de fortune adaptée. Bien évidemment, bien que pas réellement surprenante en elle-même, l'opération attira les regards sur eux alors qu'ils avançaient aussi vite qu'ils pouvaient se le permettre. Natsuki avait déconseillé à Leika de se cacher la tête sous le drap par contre : la situation était déjà assez compliquée comme cela pour qu'en plus l'on croit qu'ils véhiculaient un corps...


*******************

« C'est bon, j'ai terminé de remplir les documents nécessaires. »
averti Natsuki en s'asseyant sur un siège de la salle d'attente de l'hôpital, juste à côté de Ryokai. « Elle va rapidement passer sur la table d'opération. Nous en saurons un peu plus d'ici le milieux d'après midi. Pfff, quelle journée... » souffla-t-il plus pour lui-même.

Les mains passées sur l'arrière de son crâne, il plaqua ses avant-bras sur ses tempes pour cacher la naissance de ses cornes dissimulées sous ses cheveux lorsqu'il bascula sa tête en arrière pour observer le plafond d'un air pensif. Des gestes devenu mécaniques depuis bien longtemps.


« J'ai parfois l'impression de porter la malchance sur tout ceux dont je m'approche... Je crois que vous auriez tous les deux passés une bien meilleure journée sans que je m'en mêle. »


Reprenant une position plus droite, Natsuki frotta ses yeux avec son pouce et son index gauches. Il semblait abattu, et las. Les choses étaient ce qu'elles étaient, mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il avait une part de responsabilité dans cet enchainements saugrenues d'événements. Il se laissait trop aller, et à chaque fois, les conséquences se faisaient rapidement sentir. Le retour à la réalité lui était encore difficile. Même après plus d'un an, il trainait encore des séquelles comportementales, et ces dernières impactaient plus qu'il ne le désirait son jugement et ses décisions, que ce soit sur une extrême, ou une autre.

S'ajoutait à cela un tout autre problème, qui reposait sur son torse, et creusait bien plus profond.


« Vous comptez attendre ici Ryokai ? Je vais rentrer pour ma part. Je n'ai pas envie de provoquer davantage de catastrophe. Tenez-moi juste au courant quand vous en saurez plus sur la situation de Leika. »


Il s'apprêta à se lever, puis s'arrêta en plein élan pour se laisser retomber sur sa chaise.


« Ryokai, entre nous. »
dit-il à voix basse. « Courant de la semaine prochaine, j'aimerai que vous veniez me voir, seul. Cela va faire plusieurs mois maintenant que vous avez reçu vous savez quoi. C'est plus que suffisant pour permettre à votre organisme de bien l'avoir intégré. Il va donc être plus que temps de vous entrainer à l'exploiter, chose qui n'a pas été beaucoup fait jusqu'à présent, pour autant que j'en sache. C'est moi qui suit chargé de la première évaluation. Je vous laisse trouver un jour pour vous dégager du temps, vous savez où j'habite désormais. »

Sur ces mots, Natsuki prit congé.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyDim 25 Sep 2016 - 0:19

Je n'avais jamais connu une douleur pareille. Mes yeux étaient remplis de larmes et je devais me mordre la lèvre jusqu'au sang pour ne pas crier. Comment avais-je pu me casser la jambe d'une façon aussi débile ? Pourtant Ryokai semblait sûr de lui lorsqu'il avait examiné grâce à son pouvoir héréditaire le sommet de ma hanche. Je fermais les yeux et je m'appuyais contre son épaule. Je souffrais tellement que s'en était presque inhumain et des tremblements me vrillais doucement de toute part, comme si j'étais incapable de résister plus longtemps à la douleur.
C'est Natsuki qui eut le meilleur réflexe. Il arrêta immédiatement mon petit ami lorsque ce dernier entreprit de me soulever pour me transporter à l'hôpital. Une plutôt bonne idée, car cela aurait pu être très très douloureux pour moi. Puis, tout s'enchaîna très vite. Des ciseaux, une partie de mon pantalon découpé pour laisser entrevoir le haut de ma cuisse et de ma hanche. Toute pudeur avait disparu pour ma part, j'avais beaucoup trop mal pour me soucier du fait que mon maître voit mes sous-vêtements en dentelle. Je sentis bientôt le liquide froid se répandre sur ma peau douloureuse au travers des mains de Ryokai et malgré la douleur. Je ne sentis pas du tout par contre les aiguilles s'enfoncer dans ma chair pour y répandre l'anesthésiant. C'était quelques choses de léger, je le savais, j'allais avoir mal encore un peu, mais bientôt tout serait fini.

Je ne savais pas si j'avais vraiment eut conscience de la suite des évènements. La table à repassé, l'hôpital, la salle d'opération. Tout, c'était passé trop vite pour moi et j'étais surtout accaparée par une autre obsession beaucoup plus importante. Ma douleur qui malgré l'anesthésiant était toujours là.
Puis ce fut le trou noir.

Lorsque je me réveillais, j'étais dans une chambre blanche aseptisée. L'hôpital ? Je regardais autour de moi jusqu'à apercevoir Ryokai. Il tenait ma main. Je la serrais faiblement jusqu'à ce qu'il me regarde et je murmurais un faible :

"Hey !"

Ouais, ce n'était pas des plus original, mais après autant d'aventure, c'était tout ce que je pouvais dire.
Je n'osais pas trop bouger le reste de mon corps, n'y même regarder du côté de ma blessure. Je ne ressentais rien, mais j'eus quand même un petit peu de rouge aux joues lorsque je demandais à mon amant :

"Tu es resté là toute la nuit ?"

Le soleil filtrait à travers la fenêtre de la chambre, je n'eus donc aucun mal à déterminer que nous étions en journée. Depuis combien de temps, je dormais moi ? Je n'en savais rien, mais je me sentais malgré tout encore très fatiguée :

"Qu'est-ce qu'on dit les médecins ?"

La situation en soit était quand même assez comique et alors que le silence retombait entre nous, que je me contentais de serrer faiblement sa main, je finis par rigoler faiblement :

"À peine genin et déjà blessée ! Voilà une situation assez coquasse, je dirais !"

Je le regardais, le visage plutôt joyeux malgré tout avant de l'attirer doucement vers moi en tirant sur sa main :

"Je suis désolée, tu as dû te faire du souci !"

Maintenant, tout ce que je voulais, c'était qu'il m'embrasse.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyLun 26 Sep 2016 - 16:45



Oui, cette idée n’était certainement pas la meilleure du siècle, une partie de lui en était conscient, mais son corps avait agi instinctivement sans vraiment y réfléchir. Lorsque Natsuki avait interrompu le jeune homme dans son action, celui-ci fut obligé de voir que ça méthode n’était pas vraiment la meilleure en l’état de choses. Cela risquait non seulement de provoquer une douleur atroce à la jeune Hayashi qui risque de ne pas supporter longtemps le transport jusqu’à la clinique, mais aussi d’aggraver une situation déjà bien délicate. Ryokai pris une bonne inspiration suite à cela, essayant de reprendre un peu son calme ainsi que ses esprits. Suite à la proposition du Nara, il découpa une partie de ses vêtements à l’aide d’une paire de ciseaux afin d’avoir un accès pour pouvoir y injecter l’anesthésiant, aspergeant sa peau à l’aide d’un désinfectant afin de lui préparer le terrain. Le Hyûga tenait fermement la main de sa compagne alors que le tatoué était parti chercher quelque chose pour faciliter la suite.


Une planche à repasser ? Ce n’était pas l’idéal, c’est certain, mais à faute d’avoir mieux c’était toujours préférable à la première méthode du jeune homme. Suite aux instructions du propriétaire des lieux, il glissa ses mains justes en dessous de ses jambes et de son bassin avant de soulever une fois le décompte descendu à trois, elle était à présent sur la planche qui était une civière de bonne fortune improvisée. Le transporte de Leika jusqu’à la clinique du village n’était pas vraiment passé inaperçu, mais à l’instant même le Hyûga avait d’autre préoccupation que de s’occuper du monde qui l’entoure. Une fois arrivée sur place, la jeune femme fut emmenée par l’équipe médicale où celui-ci n’était pas autorisé à les suivre. Le Nara s’était occupé de toute la paperasse nécessaire entre-temps. Il n’avait plus qu’à attendre dans la salle prévue à cet effet, assis sur un des sièges disponible de la pièce.


- Vous ne devez pas vous sentir coupable d’une quelconque manière pour ce qui s’est passé Natsuki, il s’agit simplement d’un malencontreux accident. Je pense que Leika sera d’accord avec moi.


Bien entendu, le noble du clan de l’œil blanc n’était pas au courant du reste des événements de la journée contenu de son effacement de mémoire par l’intervention d’un Yamanaka.


- Oui, j’ai l’intention de rester ici jusqu’à son réveil. Oui ne vous inquiétez pas, vous en serez le premier informé lorsque j’en saurais d’avantage.


Avant de retourner chez lui, celui-ci avait une dernière chose à dire.


- Oui, je ne l’ai pas vraiment exploité jusqu’à aujourd’hui, comme me l’avait stipulé Mizuki-sensei, j’ai privilégié la discrétion là-dessus pour ma propre sécurité ainsi que celle de mon entourage. Très bien, je viendrais vous rendre visite le plus vite possible pour commencer cette première évaluation.


Pour l’instant, le jeune homme avait d’autres soucis en tête pour penser au gène du hasard qui lui avait été confié, il y a quelque mois déjà. Le temps fut tellement long pour lui, chaque seconde d’attente dans cette salle était presque une torture. Une fois l’intervention accomplit, il s’était rendu dans la chambre qui lui avait été préparée ou elle dormait encore paisiblement installée dans son lit blanc immaculé. Encore une fois, le noble lui tenait la main en attendant son réveil qui s’était fait que plus tard. Un sourire s’était dessiné sur ses lèvres lorsqu’elle avait prononcé ses premières paroles.


- Oui, je voulais être ici avec toi lorsque tu allais te réveiller. Ton opération s'est très bien passée, bien entendu, tu vas devoir te reposer ici quelque temps et tu devras utiliser des béquilles pendant un certain moment pour te déplacer, mais sinon rien de très grave.


Ryokai avait des cernes juste en dessous de ses yeux après avoir veillé sur elle toute la nuit jusqu’au lendemain dans l’après-midi. Ce faire du souci était presque un euphémisme contenu de la situation qui s’était déroulé chez le Nara, avait-elle fait un malaise ?


- Oui, je me suis vraiment inquiété !


Son visage s’était doucement rapproché en suivant le mouvement de sa main, il n’avait pas besoin d’entendre d’avantage de mots pour comprendre ce qu’il avait à faire. Ses lèvres se déposèrent lentement sur celle de la jeune femme avant de l’embraser avec beaucoup de tendresse tout en resserrant son étreinte au niveau de ses doigts. Suite à l’interruption de son accolade, le Hyûga laissa son regard se perdre dans ses yeux émeraude, son autre main qui lui caressait doucement sa chevelure sur haut de son visage.


- Dire que je t’avais préparé une petite surprise pour notre retour à la maison, enfin ce n’est pas très grave ça sera pour une prochaine fois.


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Message(#) Sujet: Re: Et le bourgeon devint petite fleur Et le bourgeon devint petite fleur  EmptyMer 28 Sep 2016 - 17:11

Ses lèvres se posèrent avec douceur sur les miennes et un sourire se propagea sur mon visage alors que j'appréciais ce moment calme et tellement doux. Mes joues rosirent légèrement et je fermais les yeux me laissant aller à cette douce sensation avant de retomber dans mon oreiller, les paupières toujours closes pendant qu'il me caressait le haut du crâne. Cela me procura un léger frisson et je finis par rouvrir doucement les yeux pour l'observer avec une lueur amoureuse dans le regard. Ses paroles traversèrent alors mon esprit et j'ouvrais un peu plus grand les yeux :

"Oh … Je suis désolée ? C'était quoi la surprise ?"

Oui parce que malgré tout ce qui venait de se passer et le fait que je sois encore un peu dans les vapes suite à l'opération, je restais malgré tout curieuse et ses paroles m'intriguaient. Au travers un regard timide, mais aussi désireux, je lui exprimais cela. Malgré tout, je remarquais sa mine très fatiguée et ma main se porta doucement à son torse :

"Tu devrais rentrer te reposer. Je vais bien ne t'en fais pas !"

J'essayais de lui sourire doucement, car malgré tout, j'avais encore les effets de l'anesthésie qui étaient présents. Je le repoussais doucement :

"Riku doit t'attendre en plus ! Il n'est pas sorti depuis hier soir, tu devrais vraiment aller t'occuper de lui !"

Je savais qu'il avait à boire et qu'il avait mangé hier bien avant notre départ, malgré tout, nous ne pouvions pas le laissé enfermé aussi longtemps dans la maison sans le promener pour qu'il fasse ses besoins. Le pauvre devrait être carrément affolé de ne pas nous avoir vues rentré hier. Je soupirais doucement et ma main reposa sur le plat du lit d'hôpital.

"Je vais dormir de toute façon, tu reviendras quand tu seras moins fatiguée d'accord ?"

Oui, comme ça il ne s'inquiéterait pas plus que de raison et il prendrait aussi soin de lui.
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