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 Des frontières comme du Gruyères

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Suna
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Message(#) Sujet: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptyMar 30 Aoû 2016 - 11:13

Et voilà, nous y étions enfin, ma première mission officielle en dehors du village. J'étais assez excitée à cette idée et tout ça pour plusieurs raisons. Déjà, c'était une mission en extérieur et très loin du village caché de la feuille. J'allais pouvoir voir du paysage et de la population, même si cela m'éloignait de mon foyer pour quelque temps. Deuxième raison pour le moins avantageuse, j'allais pouvoir découvrir de nouvelles personnes, plantes, villages et ça, c'était vraiment une très bonne perspective. De plus, ma mission consisté à faire une vérification des frontières du pays du feu avec les territoires de l'empire se trouvant au nord. Rien de très dangereux de mon point de vue, mais nous le savons tous, j'étais peut-être un peu trop idéaliste sur les bords et surtout, je n'avais pas vraiment conscience du danger qui nous menaçait dans l'immédiat.

Le voyage se fit sans encombre. Nous avions traversé des forêts, des montagnes, des rivières, puis à nouveau des forêts et des montagnes. Pour l'occasion, j'étais accompagnée d'un groupe d'autres genins, sous la supervision d'un gradé qui nous donnait quotidiennement des instructions. Pour leur, nous nous contentions de parcourir la frontière sans la franchir pour voir si nous remarquions des anormalités qui pourraient nous alerter sur une éventuelle intrusion ennemie.

Ce jour-là, je devais parcourir une petite distance d'une vingtaine de kilomètres non loin de notre campement en descendant vers le pays de l'herbe. Rien de très folichon en soit, j'en profité pour vérifier les balises cachées du pays du feu ainsi que leur bon état de fonctionnement, tout en m'attardant parfois lorsque je remarquais un arbre malade ou détérioré par un animal le plus souvent.

Quelle chance y avait-il pourtant, pour que je fusse attiré par un bruit qui n'avait juste, rien de naturel. Des éclats de voix, un léger feu ? Qu'était-ce donc ? Sans pour autant passer en champs ennemis, je m'approchais du lieu en essayant de faire preuve de toute la discrétion élémentaire dont pouvait faire figure une genin. Hors, ce n'était visiblement pas suffisant pour échapper à des shinobis d'un rang bien supérieur.

hrp:


Dernière édition par Hayashi Leika le Sam 3 Sep 2016 - 16:20, édité 1 fois
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptySam 3 Sep 2016 - 12:29

Un kunai fusa à vive allure en direction de la Kunoichi cachée dans les buissons. A quelques centimètres seulement de sa tempe, ce dernier ponctua sa course en venant se planter dans le tronc de l'arbre juste à côté d'elle. Il ne faisait plus aucun doute à présent qu'elle venait d'être repérée. Qui plus est par le chef du Pays en personne qui se plaisait en ce moment à développer sa toute nouvelle maîtrise de la sensorialité.

Van ~ " Tu ferais mieux de te montrer si tu ne souhaites pas que le prochain te frappe en plein visage ! "

Toujours assit autour du feu avec deux de ses hommes, Hoheinheim fixait cette fois avec insistance l'endroit exacte où était cachée l'inconnue. Son premier avertissement servirait sans doute à convaincre l'étrangère de se révéler sans quoi le second serait beaucoup moins prévenant...
Lentement, le Seigneur de Guerre finit par se lever sous le regard interrogatif de ses deux hommes qui eux n'avaient rien vu venir. Le chakra que Van avait sentit était en effet beaucoup plus important que celui d'un simple civil. Une expérience passée lui avait d'ailleurs valu de sous estimé une seule fois un adversaire qui parvenait à dissimuler son chakra. Une faute que l'homme s'était juré de ne jamais plus reproduire...

Van ~ " Restez sur vos gardes... Elle n'est peut-être pas seule. " Adressa-t-il discrètement à ses hommes.

Le Lumineux imaginait bien que l'inconnue devait avoir quelques compagnons. Son niveau n'avait pas l'air d'être spécialement plus élevé que les deux ninjas qui accompagnaient Van. Il était d'ailleurs peu courant que les villages ninjas n'envoient que de simples genins en mission de reconnaissance et ce sans accompagnateur compétent.
En tout cas lui se tenait prêt à combattre si la petite souris venait à lui présenter des crocs et s'avança dans sa direction en affichant clairement son air le plus menaçant. Il n'était pas surprenant par les temps qui courait de ne rien laisser au hasard. Car qui qu'elle puisse être, Le Trentenaire mourrait d'envie de connaître la raison de sa présence ici ...



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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptySam 3 Sep 2016 - 17:02

Un mince filet de sang s'écoula doucement de l'entaille que le Kunaï avait faites en frôlant mon visage. Rien de grave, je n'en ressentais qu'un léger picotement et pourtant mon cœur battait la chamade. Je n'avais pas bougé d'un centimètre lorsque j'avais aperçu le Kunaï fonçant droit sur moi. Plus paralyser par la peur que parce que je pensais qu'il ne m'atteindrait pas.

Une voix s'éleva par delà la forêt. Que faire ? Lui obéir me semblait une bonne chose. Je n'étais pas en mesure de faire face à un homme capable de lancer un Kunaï avec autant de précision, mais j'étais également mortifier. Je ne savais pas ce que je pouvais réellement faire si ce n'était me déplacer latéralement jusqu'à être visible par l'homme qui m'avait interpellé.

La ligne imaginaire de la frontière de Konoha se trouvait toujours entre nous deux et je me sentais d'une certaine façon protéger en restant derrière cette dernière, mais en était-ce bien sûr . Je commençais à en douter quand même un tout petit peu.

Mon cœur lui continuait à battre de plus en plus fort. L'excitation ? La peur ? Je regardais des yeux celui qui se qualifiait comme le lumineux et sans aucun doute le chef de cette expédition en face de moi. Qui était-il ? Que faisait-il ici ?

Je n'osais toujours pas bouger, n'y même me rapprocher. Dans ma tête, tout était en ébullition. Je cherchais sans l'exprimer réellement, une façon de prévenir mes coéquipiers, d'échapper à cet homme et son équipe, de survivre si jamais il décidait que j'étais une menace et qu'il fallait me tuer …

La sueur commença à perler le long de mon front à cette simple penser et j'eus un mouvement de recul en arrière, me retrouvant non loin du Kunaï qui avait éraflé mon visage. C'était sûr à présent. J'étais morte. La panique me fit complètement perdre pied et dans un mouvement presque impulsif, je me saisis du Kunaï planté dans l'arbre et le présentant devant moi comme pour me défendre.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptyDim 4 Sep 2016 - 13:29

Ce n'est finalement que peu de temps après avoir proférer sa menace, qu'une jeune femme se révéla au reste du groupe. A priori, elle semblait être originaire de Konoha et portait sur elle le bandeau des ninjas du Pays du Feu. Prise de panique, celle-ci s'empara du Kunai du Lumineux et le porta devant elle en espérant parvenir à se défendre. Elle resta posté là face au Seigneur de Guerre quelques minutes et sans la moindre réponse à attendre que sa sentence ne tombe. Il paraissait évident aux yeux de Hoheinheim, que cette femme ne devait pas avoir beaucoup d'expérience sur le terrain. Van quant à lui continuait d'avancer dans sa direction avec ce même air menaçant. Le but étant de connaître ses intentions afin de découvrir la raison de sa présence. Ce n'est finalement qu'une fois à sa hauteur, qu'il porta sa main sur le kunai afin de lui faire baisser son arme avec beaucoup de délicatesse.

Van ~ " Tiens donc une fille du Feu... Tu sembles bien éloignée de Konoha petite rose solitaire. Si tu avais fais un pas de plus, il m'aurait été aisé de t'ôter la vie en vertu de nos lois. Que viens-tu faire ici ? "

Hoheinheim donnait l'image d'un homme très sûr de lui. Ce dernier n'avait pas hésité à se rapprocher de très près de la Kunoichi qu'il regardait maintenant droit dans les yeux. Au bout d'un instant, l'Onshi retira la main qui lui servit à apaiser toute tension et s'empressa de reprendre afin de se présenter plus officiellement. Il venait de lever son autre dextre en direction de ses sbires qui comprirent aussitôt qu'ils n'auraient pas à intervenir.

Van ~ " Mon nom est Van Hoheinheim. Et tu te trouves ici aux frontières de mon Pays ... Es-tu venue seule ? "

De cela Hoheinheim en doutait fortement mais verrait bien si la Kunoichi aux longs cheveux d'argents, essaierait de lui mentir. Dommage pour elle que le hasard l'ait faite tombée sur le Seigneur de Guerre du Pays des Cascades en personne...
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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptyMer 7 Sep 2016 - 0:13

J'avais beau n'être que genin, je savais clairement identifier un ennemi potentiellement mortel et celui qui se trouvait en face de moi, avait largement le pouvoir de m'enterrer six pieds sous terre avec uniquement son petit doigt. Je sentais des sueurs froides me parcourir encore et toujours, pourtant mon regard n'avait pas quitté celui couleur or de l'étranger qui me faisait face et s'avancer vers moi sans que je ne daigne faire le moindre mouvement. J'étais, sans aucun doute, paralysé par la peur. J'aurais tout aussi bien pu m'effondrer et me mettre à chialer comme un bébé que le résultat n'aurait pas été de beaucoup différents.

L'homme eut pourtant des gestes mesurés, comme calculé aux centimètres prêts. Il s'avança vers moi sans discontinuité. Une aura de puissance abominable se dégageait de lui et j'étais paralysé par cette dernière. Je ne l'avais ressenti qu'une seule fois et c'était alors que j'affrontais Mizuki peu avant qu'elle ne soit nommée hokage.
L'homme était à présent à ma portée. Il aurait pu m'arracher la tête d'un simple mouvement de main, mais il n'en fit rien. Au lieu de cela, il leva sa dextre pour me faire baisser le Kunaï que j'avais à présent entre les mains et me parler d'une voix douce, mais certaine. Qu'est-ce que je faisais ici ? Ne pas lui répondre serait de la folie :

"J'inspecte les frontières…"

C'était la vérité et cela n'avait rien de banal. Tous les pays faisaient cela. L'homme se présenta, mais je n'eus pas le courage d'en faire de même en apprenant qui se trouvait devant moi. Les frontières de son pays ? Van Hoheinhem. Je baissais les yeux avant de lui répondre :

"Non … Nous sommes une équipe chargée de contrôler l'état de nos frontières. Mes coéquipiers sont un peu plus loin."

Je n'étais pas bien courageuse. Mais à ma place qui l'aurait été ? Pas grand monde, je crois. Je savais encore ce qui était important et ce qui ne l'était pas. Mettre ma vie en danger ne l'était pas. Nous étions sur notre territoire et nous avions parfaitement le droit de contrôler notre côté du territoire quoi qu'en pense ce Hoheinhem.
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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptyMer 7 Sep 2016 - 13:24

Sans ne jamais détourner son regard, Hoheinheim écouta attentivement la réponse donnée par la jeune Kunoichi. Konoha inspectait donc ses frontières comme la plupart de tous les Pays du Yuukan à l'heure actuelle. Quoi de plus évident que toutes les nations cherchent à renforcer leur sécurité après l'attaque orchestrée par le Kaiho-Sha sur Suna. Le monde ne semblait plus aussi tranquille qu'il avait pu l'être avant leur intervention. Aujourd'hui une scission existait bel et bien au sein de chaque Pays. Le Kaio-Sha avait apporté par le biais de son intervention la preuve irréfutable de leur existence. Un mouvement souhaitant se libérer totalement du joug des Shinobis afin de ne plus leur donner autant d'importances et de pouvoir. Il n'était pas anodin que plusieurs personnes puissent penser ainsi. Qui d'autres que les Shinobis en personne étaient responsables de tous les événements déplorables de ce monde...

La jeune femme qui se tenait face à Van cette nuit là lui rappela l'emprise que pouvait détenir une influence sur quelqu'un. Quoi de plus naturel pour un shinobi que de suivre les ordres donnés par son propre dirigeant ? De cette façon il semblait plus évident de considérer la faute des grands hommes avant celle de leurs ninjas. La guerre faisait parti des mœurs et tant que les hommes ne se tourneraient pas vers un but commun, alors il n'existerait aucune chance de paix durable ...
Par égard envers cette pensée murement réfléchie, Van décida de ne rien faire à la jeune femme de Konoha. Il y aurait dans peu de temps à cause des guerres, suffisamment de morts pour ne pas en rajouter ce soir. Il n'en demeurait pas moins curieux de voir la façon dont cette unité allait s'y prendre pour renforcer ses défenses.

Van ~ " Je vois... Attends un instant. " Fit-il en se retournant subitement en direction du feu de camp. " Retournez au Temple et dîtes à Aoni que je rentrerais d'ici un jour où deux. "

Sbires ~ " Bien ! Hoheinheim-Sama ! "

Les deux hommes quittèrent leur position et repartirent en direction du Temple d'Ao sans poser davantage de questions à leur Maître. A présent seul avec la jeune femme qui était restée là à les regarder faire, Van s'installa confortablement près du feu avant d'inviter celle qu'il venait de rencontrer à se joindre à lui.

Van ~ " A te voir tétanisée ainsi je devine qu'il doit s'agir de ta première mission en dehors du village n'est-ce pas ? "

Il ne s'agissait réellement que d'une façon comme une autre d'engager la conversation. Van se doutait qu'il ne devait pas être évident de se remettre de telles émotions. Lui se souvenait bien de toutes les folles aventures qu'il avait pu vivre aux côtés de ses camarades de l'époque. Aujourd'hui très peu étaient encore en vie autour de lui...

Van ~ " J'aimerai te poser une question après laquelle tu pourras repartir. Pour quelle raison as-tu choisi de devenir ninja ? "

Qui sait ? ... Peut-être que cette fille du Feu détenait la réponse ...


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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptySam 10 Sep 2016 - 4:06

Pour une première mission en extérieur, on pouvait dire que cette dernière se révélait comme un fiasco des plus total. Non-content de ne plus pouvoir remplir ma mission, voilà que je me retrouvais sous le joug d'un potentiel ennemi. Que pouvais-je bien faire ? Compte tenu de mon niveau sans aucun doute dérisoire en comparaison aux siens. Pas grande chose, j'en ai bien peur. La frayeur se lisait dans mon regard et en plus de cela, je sentais le regard de ce potentiel ennemi se faire de plus en plus exigeant.

Voilà qu'il ordonnait à ses subalternes de se retirer ? Pourquoi faire ? Et comment pouvais-je me poser de pareilles questions dans un moment pareil ? Je n'en savais rien et pour avouer la vérité, je m'en foutais complètement.
Il m'invita à le rejoindre proche du feu. Cela me faisait peur en plus, ça m'obligerait à passer la frontière et donc à être du mauvais côté du territoire. Si jamais quelque chose se passer, personne ne pourrait me sauver, n'y même intervenir. Avais-je vraiment le choix ? Je le rejoignis, non sans une certaine frayeur dans le regard.

Il me demanda alors si c'était ma première mission en dehors du village. C'était difficile de lui mentir quand on pouvait aussi facilement lire mon état dans chacun de mes gestes. L'affolement, la peur, le manque de confiance en soit. Plein de petits signes qui montraient que je n'étais pas prête. Je secouais positivement la tête sans le quitter des yeux et pour répondre à sa question. J'étais de toute façon incapable de parler.

Pourtant, ce qui allait suivre m'obligerait bien à ouvrir la bouche non ? Pourquoi j'étais devenue ninja ? Sous l'effet de la surprise, une exclamation sortie de ma bouche sans que je ne puisse la retenir. Aussitôt, je la fermais, serrant les lèvres pour empêcher tout autre son de sortir. L'homme attendait pourtant bien une réponse et je serais obligé d'y répondre quoi qu'il se passe. Je n'avais pas la possibilité de m'échapper de toute façon.

Mon rythme cardiaque s'accéléra de façon drastique. J'étais prise de panique, mais je ne pouvais pas bouger et je ne pouvais pas m'enfuir. Je ne pouvais que répondre à sa question alors je formulais la première réponse qui me venait à l'esprit avec toute la sincérité dont j'étais capable :

"Parce que c'est mon choix !"

Et c'était la vérité. J'étais devenue shinobi parce que je l'avais décidé et non pas parce que l'on m'y avait obligé. Quoi que d'une certaine façon en y réfléchissant bien ?
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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptyLun 12 Sep 2016 - 11:45

La fille du Feu ne semblait pas enchantée par l'idée de se joindre à Van au coin du feu. Bien au contraire, une certaine réticence se traduisait à travers sa gestuelle hésitante et nerveuse tandis que ses pas l'amenaient doucement jusqu'à lui. Terrorisée par la simple idée de passer ses frontières, celle-ci ne semblait pas encore avoir comprit que Van l'aurait sans doute déjà tué si il l'avait vraiment voulu. En tout cas la jeune femme finit par s'approcher de son hôte et s'arrêta à bonne distance sans prendre le risque de s'installer aux côtés du Lumineux. Elle répondit ensuite à la question par une simple affirmation visant à justifier son propre choix d'être devenu ninja. Si cette fille détenait réellement la réponse sur laquelle pouvait s'interroger le Trentenaire, alors celui-ci ne l'obtiendrait pas aujourd'hui, s'était-il dit.

Le Seigneur de Guerre prit tout de même le temps d'observer un instant le visage de son invitée, qui lui fut ainsi révélé grâce à la lueur dégagée par le biais du feu de camp. Il s'agissait en réalité d'une très belle jeune femme à la taille élancée dont la chevelure blonde se rapprochait davantage de la couleur d'un blanc légèrement teinté de doré. Puisqu'il le lui avait promit, Van laisserait la Kunoichi repartir sans lui faire de mal. Lui même ne souhaitait pas être à l'origine d'un conflit direct qui opposerait le Pays du Feu au Shukaï. Il s'agissait là d'une culpabilité bien trop lourde de conséquences et difficile à porter même pour quelqu'un comme lui et qui ajouté à ça, ne l'intéressait pas le moins du monde...

Van ~ " J'aurais aimé un peu plus en guise de réponse mais je m'en contenterais pour cette fois ! " Fit-il en étant bien persuadé que leur chemin finirait par se recroiser un jour où l'autre. " Tu peux repartir petite rose. Je n'aimerai pas que tu te fasses sermonner par ma faute. "

Il lui adressait déjà un signe d'au revoir de sa main droite en la regardant resté devant lui immobile. N'avait-elle pas bien comprit ce que lui avait dit Hoheinheim où restait-elle figée par la peur de se risquer à s'éloigner ? Afin de la convaincre plus encore, Van sortit un livre de sa besace et reprit sa lecture là où il l'avait laissé la dernière fois. Ce ne serait que lorsque la Konohajin serait suffisamment éloignée qu'il invoquerait un petit Kuchyose afin de la suivre. Van n'appréciait pas bien que Konoha s'agite tout près de ses frontières et ne les laisseraient pas mener à bien leur mission si celle-ci visait à s'introduire sur ses terres...

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Message(#) Sujet: Re: Des frontières comme du Gruyères Des frontières comme du Gruyères  EmptyMer 14 Sep 2016 - 20:43

Et c'était tout ? Mon regard afficha la surprise alors qu'il m'annonçait que je pouvais partir. Comme ça ? Aussi facilement ? Cela n'était pas normal ! Cela n'était pas le comportement de shinobi. Cela cachait clairement quelque chose et je n'avais pas besoin d'avoir un niveau supérieur à celui de genin pour le comprendre. Mon rythme cardiaque n'avait pas décélérait d'un pouce et je me sentais presque au bord de la rupture, pourtant, la possibilité qui m'était désormais offerte n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde.

Lentement et avec une certaine mesure, je reculais doucement pour m'éloigner de lui jusqu'à être suffisamment éloigné pour me retourner en prendre la poudre d'escampette. Tant pis s'il me tirait dans le dos, j'aurais pris le risque, aussi imprudent, soit-il.

Je me mis alors à courir au travers de la forêt sans même prendre la peine de me retourner cette fois-ci. Je fuyais comme ci, j'avais le diable aux trousses de façon à retourne dans le territoire du pays du feu, mais aussi de mettre une distance, la plus importante possible, entre lui et moi.

Je du parcourir cinq bons kilomètres avant d'enfin parvenir à reprendre le contrôle de mon corps, mais aussi parvenir à contrôler ma frayeur.

Comment allais-je pouvoir annoncer cette rencontre à mon chef d'équipe ? Et devais-je vraiment lui en faire part ? La réponse était bien évidemment oui. J'avais beau être parfois un peu débile dans ma façon de penser, qu'un chef de guerre ennemi soit aussi proche de nos frontières n'était pas une information anodine que je devais prendre le risque de garder pour moi. J'étais encore toute chamboulée lorsque je retournais au campement et mon visage blême ne tarda pas à informer mes coéquipiers de la mauvaise rencontre que j'avais faits même si au final, cette dernière n'avait pas été si dangereuse que ça. Je leur racontais tout ce qui s'était passé sans omettre le moindre détail. Un rapport serait rédigé, mais je ne me doutais pas que cette rencontre m'avait valu un espion des plus atypique.
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