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 L'âge de raison [solo]

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Message(#) Sujet: L'âge de raison [solo] L'âge de raison [solo] EmptyMar 23 Aoû 2016 - 19:28

Ta no Kuni en pleine période orageuse de l'automne, la pluie battante, tombant sur les feuilles des arbres dans un fin bruit assourdis par la densité de ces derniers.
Une atmosphère assez sereine se dégage des lieux, presque mystique, j’en oublierais presque que si je suis ici ce n’est clairement pas pour méditer et me reposer.
Je regarde en arrière, grimpant le flanc de la montagne, bâton à la main, chargé d’un lourd paquetage et le front perlant d’une eau dont il était difficile de savoir si elle était de la sueur ou de la pluie, Yukishiro me rejoins. Cela fait déjà deux ans, depuis sa cinquième année, qu’il subit un entrainement physique éreintant, je lui apprends les bases du métier de shinobi, le lancer de kunaï, maitriser en partie son chakra pour qu’il sache faire les techniques de bases que l’on apprend à l’académie de tout village caché. Pourquoi l’emmener dans cette voie ? C’est une question qui ne s’est pas posé à moi directement, mais rapidement j’y ai répondu d’une manière simple, c’est la seule chose que je saurais lui transmettre et qui lui permettra de se protéger et de vivre libre en ce monde. Mais avant cela doit passer par un entrainement, j’ai longtemps espéré que celui-ci s’éveillerai à ma maitrise du papier, mais rien n’y a fait et rapidement je m’en fis une raison, il n’étirerait pas ce don que j’ai reçu dans mon enfance. Par contre il a reçu celui du suiton, maigre satisfaction, mais je sais pertinemment que dans la conception d’un enfant on ne peut jamais être seule et que de son père il a certainement bien plus que je ne l’imagine.
Me regardant, interrogateur sur la suite des choses, le surplombant de ma hauteur, je vois dans ses yeux qu’il semble déjà comprendre, mais cela ne le révolte pas, non il assumera jusqu’au bout. Car en ce jour si particulier de ses sept ans, mon programme change drastiquement, je vais lui faire découvrir la véritable nature de ce qui l’attendra par la suite : de la souffrance encore et encore.
D’un air grave je lui dis alors :

-Sais-tu quel jour nous sommes ?

Du tac au tac et sans un rictus il me répond :

-Le jour de mon septième anniversaire, le jour où j’atteins l’âge de raison.


Bien au moins il ne passe pas par quatre chemins ce qui m’évite de lui rappeler et ce de manière peu agréable la réponse. C’est une chose que j’ai dû apprendre, le punir n’a jamais été une partie de plaisir mais elle est essentielle pour sa compréhension de ce monde. Je ne dois pas être faible comme l’a pu être mon père :

-Exact, dis-je toujours avec cet air grave, et maintenant commence ton véritable entrainement. Il suivra trois règles immuables que tu te devras respecter à la lettre sans quoi tu ne seras pas capable de vivre dans le monde extérieur :
- Ne fais confiance à personne pas même à ta mère.
- Ne t’attache à personne pas même à ta mère
- Seul toi te sortiras de la situation dans laquelle tu te trouves


Il me regarde sans broncher calme et impassible, et bien qu’il ait compris les règles cela ne semble l’émouvoir plus que cela. Je m’empresse donc de lui rappeler de manière brutale et sans coup de semonce la première de celles-ci. Je lui donne un violent coup de pieds dans le ventre qui le projette alors sur un tronc d’arbre, laissant tomber dans sa chute tout son paquetage. Il retombe ensuite lourdement sur le sol laissant échapper un petit cri de douleur, et je vois que ses yeux commencent à se remplir de larmes :

-Aurais-tu déjà oublié les deux premières règles ? Dis-je d’un ton sec et méprisant, je ne veux pas qu’il le sache mais ce coup m’a certainement fait aussi mal qu’à lui.

Il se relève difficilement s’aidant de ses bras, et laissant un léger filet de sang couler de sa bouche, il retient également tant qu’il le peut de pleurer, serrant les dents. Je ne sais pas si c’est de la rage ou de la tristesse qu’il ressent actuellement, mais ce n’est pas ce qui est recherché là, je veux juste qu’il apprenne à se battre contre moi si nécessaire et contre toute autre personne à laquelle il pourrait s’attacher :

-Sache que je pourrais te frapper ainsi à tout moment alors ne relâche jamais ta garde ou bien tu pourrais très bien subir d’autres coup comme celui-ci pendant longtemps. Maintenant reprends le paquetage, nous devons dormir au sommet du mont Ikiruu avant la nuit, tu panseras tes blessure ce soir, comme l’indique la troisième règle.

Et je reprends la marche sans même l’attendre, le laissant seul avec le sac à refaire et l’impératif d’arriver tôt s’il ne veut pas marcher de nuit dans ces montagnes


Dernière édition par Azuko le Lun 5 Sep 2016 - 23:57, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: L'âge de raison [solo] L'âge de raison [solo] EmptyLun 5 Sep 2016 - 23:56

Les premières neiges de l’hiver arrivent sur le pays des rizières, recouvrant le mont Ikiruu d’un épais manteau blanc. Assise dans une grotte à flanc de Montagne, je regarde le paysage une boisson épaisse et chaude à la main, mélange de plantes et d’alcool de ces montagnes. Le breuvage fumant embaume l’air de cette douce odeur herbacée, presque aussi efficace sur les voies respiratoires que dans les intestins pour me purifier. Emmitouflée dans une épaisse fourrure, Je regarde Yukishiro, assis en tailleur sur un rocher à l’extérieur, en sous-vêtements, qui tente de de s’extraire du froid qui l’entoure par le biais de la méditation.
Un mois déjà que son entrainement intensif a commencé, les premiers jours furent les plus durs, il devait se chercher sa propre nourriture, panser ses plaies, être sur le qui-vive la nuit et le jour de peur que je ne le surprenne dans son sommeil. Chaque jour je le poussais dans ses retranchement, et chaque fois il se retenait, je sentais qu’il éprouvait de la colère, mais son amour pour moi l’empêchait de l’exprimer, il la contenait comme il le pouvait. Et puis il s’est fait au rythme, à force de blessures, et de coup il s’est adapté et en particulier à son environnement. C’est incroyable la propension qu’il a à se fondre dans ce dernier, et son amour pour la nature est quelque chose qui m’étonne aussi.
L’objectif de le pousser dans ses limites, c’est aussi d’éveiller sa véritable nature, je cherche à trouver quel va être son pouvoir car je suis intimement persuadée qu’il en possède un mais qu’il n’arrive pas à l’émanciper, ou peut-être s’y refuse-t-il.

Cela fait une heure maintenant qu’il est assis ainsi, sous ces gros flocons qui forment sur lui comme une chape blanche sur sa tête et ses épaules. Sa peau blanche se confond presque avec les cristaux de neige. Il ne bouge pas et ne tremble pas, mais il arrive presque à la fin de l’exercice. Je me lève, prenant au passage une gorgée de ma boisson qui vient me réchauffer en profondeur. Sortant de la grotte, je viens lui tapoter sur l’épaule et lui dis :

-c’est bon tu peux t’arrêter, viens passons à la suite.


Celui-ci ne réagis pas tout de suite, il ouvre les yeux après quelques secondes, prends une grande inspiration et se met à bouger pour quitter sa position. Rapidement il s’habille chaudement, va chercher quelques braises du feu au fond de la caverne qu’il enferme dans une boite métallique puis passe sous sa fourrure pour se réchauffer plus rapidement. Une fois prêt nous descendons la pente, bâton à la main, ne laissant ressortir de nos épais vêtements que le visage dont s’échappe par intermittence une épaisse condensation.
Progressant dans une forêt blanche et silencieuse, les bruits absorbés par la neige, nous arrivons rapidement à une petite cabane de bucheron sur une clairière qui donne une vue imprenable sur la vallée et les rizières enneigées qui la compose. Nous entrons donc dans cette maison de bois, où une atmosphère douillette nous embrasse dès la porte passée. Nous retirons nos manteaux que nous posons sur un fauteuil en feutre non loin de la porte.
Un homme barbu et trapu sort alors d’une petite pièce se frottant les mains pour s’en débarrasser de la poussière qui les recouvre :

-Ah j’vous attendais m’dame. Jl’ai vot’ colis, l’est arrivé c’te matin.

Il traverse la vieille bâtisse pour sortir par une autre porte et reviens quelques minutes après, trainant par le col un jeune chien de six mois environ, un bâtard, bien bâtit, les oreilles pointues et le pelage fauve bigarré de blanc. Ce dernier une fois lâché se rue vers nous pour nous renifler, tout en remuant la queue. Je le gratifie d’une rapide caresse avant de sortir d’une de mes poches un porte-monnaie avec quelques ryos :

-Voilà pour la commission, merci il est parfait.

-de rien, c’est un bon gars c’te lui la, y vous serviro bien, prenez soin d’lui surtout.


-Je n’y manquerais pas,
dis-je avec un léger sourire.

Sans plus de formalités, après une poignée de main et une petite courbette, nous sortons dehors, accompagné du chien, qui se rue dans la neige dès qu’il la voie. Sans se soucier de lui, nous continuons d’avancer pour retourner à notre campement de ces derniers jours. Rapidement seul, le chien nous rejoint alors dans une multitude de petits sauts joueurs.
Arrivé à destination, j’attache l’animal à un piquet avant de prendre Yukishiro à part pour lui expliquer ce qui va désormais se passer :

-Cet Animal est désormais le tiens. Tu lui donneras un nom, tu t’en occuperas en intégralité, vous formerez une équipe et partagerez tout, il fait partit de ton entrainement comme tout le reste, si tu échoue, tu recevras le châtiment qui s’impose.


Il me regarde sans broncher d’un air calme en ayant très bien compris la signification de mes derniers mots. Il se retourne vers le chien et se dirige vers lui. Il le détache de son piquet et lui donne une légère caresse sur la tête puis lui donne une petite tape au niveau de l’encolure. D’ici quelques semaines, s’il arrive à bien l’éduquer, il pourra l’utiliser comme une véritable arme, une extension de lui-même, mais l’exercice ne puise pas sa force uniquement dans cet apprentissage, il a un tout autre but dont les résultats ne tomberont pas immédiatement.
Le laissant seul avec son compagnon, je retourne dans la grotte quelques instants, m’assoir et regarder à nouveau la neige tomber sur le pays des rizières dans le même calme que lorsque j’étais assise ici il y a quelques heures. Mes pensées s’en vont vers Nikkou, serait-il fier de son fils ? Aurait-il changé son entrainement ? Il l’aurait certainement trouvé trop dur, trop contraignant, il aurait en fait ensoleillé ma vie et la sienne, nous aurions pu vivre loin de toutes ces guerres, quitter nos habits guerriers pour les troquer pour ceux d’une vie paisible éduquer notre enfant convenablement et vivre chaque jour comme il vient. Je sens les larmes me monter aux yeux, je les réfrène en clignant à maintes reprises des yeux. Cette vie je ne l’ai pas choisie, je me la suis imposée…
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Message(#) Sujet: Re: L'âge de raison [solo] L'âge de raison [solo] EmptySam 24 Sep 2016 - 3:46

Presque un an déjà, les neiges sont de retour sur les montagnes du pays des rizières, le soleil se lève timidement à l’Est entre un col, laissant sa douce lumière pointer sur le blanc manteau blanc des montagnes dans des reflets rosés et oranges. Debout sur le sommet de l’une de ces montagnes je regarde le spectacle qui s’offre à moi. L’air frais entrant dans mes poumons, je suis également à l’affut du bruit qui m’indiquera où trouver Yukishiro. Surpris par les neiges précoces, cela fait désormais plusieurs jours qu’il chasse avec son compagnon à poil pour se remplir la panse de bien maigres butins. Quelques lapins tout au mieux pas de quoi faire un festin, juste suffisamment pour recharger les batteries et se remettre à l’affut d’une nouvelle proie.
En y repensant l’année s’est écoulée plus rapidement que je ne l’aurai imaginée, et Yukishiro s’en est sorti à merveille, mais la vie continue et il ne peut se satisfaire de seulement survivre en milieu hostile et isolé.
Un aboiement me fait tourner la tête, en contrebas dans la forêt encore endormi, il a très certainement trouvé sa proie. Je prends une grande inspiration en silence puis je me jette sur le flanc guidé par les aboiements à répétition. Sautant de rocs en rocs puis d’arbres en arbres j’entends les bruits qui se rapprochent de moi. Je regarde en direction du sol, mais je ne vois que du blanc et des troncs jonchant le sol et soudain une biche fuyant à toute allure suivie de près par l’animal au pelage fauve. Comment l’a-t-il appelé déjà ? Ah oui Yanagi, je n’ai jamais véritablement compris pourquoi mais ce fut son choix à lui.
Je décide de rester en retrait ainsi perchée en hauteur et à suivre la chasse, connaissant Yukishiro, il ne devrait pas tarder à renter en scène. Pendant bien une minute ainsi le chien cours après l’animal qui tente de le semer mais en vain, Yanagi a été dopé avec un peu de chakra, il est aussi vif que la biche désormais, même si ce n’est que pour une courte durée. La course semble vouloir s’éterniser et rapidement l’effet du chakra sur le chien se dissipe, perdant à chaque secondes qui passe un peu plus de terrain sur sa proie. Celle-ci trouve finalement une échappatoire à son adversaire sautant au-dessus d’un ravin de cinq mètres de large que le chien ne peut passer, freinant des quatre pattes en y arrivant. Je regarde le vol gracieux de la biche et sait déjà comment tout ceci va se finir, Yukishiro a toujours eu un goût très prononcé pour l’esthétisme et la poésie et c’est donc sans surprise que j’entends un bruit de flèche, sifflant, qui vient se loger en plein cœur de la biche au zénith de son saut. L’animal, tordu de douleur, retombe violemment sur l’autre berge, soulevant neige et brindilles dans sa chute. Incapable de se relever, son souffle se fait de plus en plus cour, soulevant à chaque respiration de moins en moins de buée.
Je le vois, marchant dans la neige, emmitouflé dans d’épaisses fourrure, l’arc à la main, se diriger vers sa proie, il s’approche d’elle, s’agenouillant à ses côtés, la regarde puis tourne son visage vers moi, de sa main gauche il attrape un couteau rapala qu’il garde quelques instants :

-Que voulez-vous mère ? Le temps que vous m’atteigniez j’aurais déjà décoché une flèche dans votre direction, le combat est joué d’avance.

-Je ne suis pas venu pour t’éprouver mais pour autre chose, fini ce que tu as commencé nous en parlerons après.

Rejoins par son chien qui a trouvé un passage un eu plus loin, Yukishiro reprends dans une position adéquate son couteau, fait une petite prière pour l’animal, le remerciant de bien vouloir le nourrir lui et son compagnon et une fois fait lui tranche la gorge, laissant se déverser sur la neige immaculée, un flot rouge et discontinu de sang. Il regarde un instant ses mains gantées, couvertes de sang et se relève, laissant la place à Yanagi qui s’empresse de prendre à grande lampées le sang qui se déverse du coup de la biche. Tout en retirant ses gants, il se dirige vers le bord du précipice qui nous sépare et me dit :

-ça y est je suis disponible, que voulez-vous ?


Sans un mot je saute de ma branche et j’atterris en douceur de son côté comme si cet effort ne m’avait rien demandé. Je le regarde droit dans les yeux et lui dit :

-je viens achever ce qui a été entamé.

Je jette un rapide coup d’œil vers le chien qui est toujours en train de boire le sang qui commence à se coaguler, puis me retourne vers mon fils et lui dit :

-Quand je t’ai offert ce chien, il y avait deux exercice, l’un était de t’apprendre le travail d’équipe, l’autre prends fin comme il commence aujourd’hui : Tue de tes mains et maintenant.

L’attitude de Yukishiro change soudainement, de méfiant il passe surpris, n’avait-il jamais compris où j’avais voulu en venir avec ce chien, se rendait-il compte trop tard qu’il avait désobéi à l’une des règles que je lui avais dicté un an plus tôt ? Ne t’attache à personne me semblait pourtant clair dans ce qu’il énonçait. Je sors mon Wakizachi et lui tends l’arme. Il la regarde avec dégoût durant quelques instants, et finalement me toise d’un regard de défi, je lis dans ses yeux la réponse que je redoutais qu’il me donne, il n’a même pas besoin de parler car je sais déjà ce qu’il va dire. Cette rébellion ne sera pas tolérée, ne se rend-t-il pas compte de tout ce que j’ai sacrifié pour lui comment ose-t-il me cracher au visage ainsi :

-Non ! Dit-il d’un ton sec qui sonne à mes oreilles comme un coup de fouet. Je n’ai pas besoin de ça pour progresser, cet animal ne mérite pas de mourir, vous n’en n’avez pas le droit.

Mon regard s’assombrit à chaque secondes qui passent, une colère noire monte progressivement en moi. Comment ose-t-il me cracher au visage ainsi ? A mon tour je le défis du regard, reprends mon arme et me dirige vers le chien d’un pas décidé :

-Nooonn ! Crie-t-il.

J’entends ses pas, il veut m’empêcher d’accomplir ce qui doit être fait. Faisant volt face, je lui donne un violent coup de manche dans le ventre. Le souffle coupé, il met genoux à terre :

-N’aggrave pas ton cas…
Dis-je d’un ton méprisant, cachant avec force la douleur que me procure le coup que je viens de lui donner. Je déteste le frapper, mais il m’y contraint en agissant ainsi.

Tandis que je ne suis plus qu’à quelques mètres du chien, celui-ci relève la tête pour m’observer. C’est alors qu’un léger sifflement se fait entendre derrière moi, et le chien change subitement d’attitude, il me montre les crocs, grogne, se met en appui sur ses pattes arrière en position défensive. Yukishiro t’as vraiment bien éduqué me dis-je mais cela est vain. Je me sers de la neige fondue sous le cerf pour créer trois serpents aqueux qui viennent enserrer l’animal. Immobilisé il grogne de plus en plus fort mais n’arrive pas à se défaire. Je l’attrape par la nuque, ce dernier se met à couiner oreilles en arrière, je lui place la lame sous la gorge, le regarde quelques instants puis c’est vers Yukishiro que je me tourne. Il est au sol incapable de bouger les yeux en larmes et se met à couiner :

- Lâche-le… Lâche-le…


Non ! Et ma lame passe au travers des poils, de la peau et des tissus qui déverse alors une large quantité de sang. Un Jappement étouffé s’échappe de l’animal avant de perdre toute consistance. Je le relâche de ma main gauche et il s’affaisse sur le sol dans un mélange de son sang et de celle de sa proie. D’un geste sec je prends un morceau de tissu et lave ma lame que je range dans mon fourreau. A peine viens-je de le faire qu’une forte odeur me vient aux narines, mes yeux se mettent à piquer et les larmes me viennent. Que se passe—il ? Je regarde Yukishiro et là c’est l’effroi. De son corps s’échappes de multiples volutes d’une fumée jaunâtre, elle se met à diffuser dans tout l’espace, la neige fond à son contact, les épines des pins brunissent puis tombent de leurs branches. Ce que je voulais réveiller vient de sortir de son sommeil, mais je ne m’y attendais pas ainsi et surtout pas maintenant. Ma peau se met à me bruler et il faut que je stoppe tout ceci le plus rapidement possible :

-Yukishiro stop !


Je le vois, il ne réagis plus, il est en pleur, il chiale comme un dément sans prêter attention à ce qui l’entoure, peu importe qu’il détruise tout, il ne s’en rend même pas compte. Prenant un tissu je me le mets sur le visage avant de m’élancer sur mon fils. Plus je m’approche et plus l’air est irrespirable et me brule. J’arrive dans un grand effort à le rejoindre pour apposer un sceau pour sceller son chakra. Une fois fait la vapeur cesse de diffuser de son corps qui est étrangement intact. Je le prends alors dans mes bras, inconscient et le serre fort contre moi, des larmes coulent le long de mes joues, ce ne sont pas celles causées par sa vapeur, mais bien des larmes de tristesse et je dis dans un sanglot :

-Excuse-moi… Excuse-moi Yukishiro…
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