La nuit était tombée sur le village de Suna depuis un bon moment déjà s’était les petits astres qui illuminait le ciel, en groupe ils constituaient diverse constellation, probablement pour remplacer l’astre dominant. La nuit était donc bien installée, mais se n’était pas une excuse pour ne pas s’entrainer c’était dit le sabreur, car comme le lui répétait sans cesse son ancien mentor, si tu n’as rien à faire c’est que tu dévies de la voie de la lame, elle doit t’obséder, occuper le moindres de tes temps libres et tu dois devenir lame toi-même...

Contrairement à se qu’il voulait bien essayer de se faire croire, se soir s’était plutôt s’entrainer qui devenait une excuse. Déjà qu’il n’avait pas beaucoup d’amis, Bao était sorti un peu plus tôt vers le cartier ou plusieurs jeunes de son âge ont l’habitude de passer leur temps, mais trouver des gens aimables et s’en faire des amis quoi que cela lui semblait facile au premier coup d’œil s’était avérer beaucoup plus dur qu’il n’y paraissait. Le pauvre s’était pris des râteaux à chaque tentative, il n’avait aucune idée comment aborder les (normaux) comme il aimait les appeler… Déçu de ses propres tentatives, il avait même essayé d’inviter une jolie fille à sortir, mais bon, le résultat n’avait pas été mieux, pour éviter des détails plus gênants… Manque de tact ou dieu seul sais quoi, elle avait préféré décliner son offre gentiment, faute de quoi, il n’avait jamais eu aussi honte de toute sa vie… Bordel, il ne s’était pas imaginé qu’entrer en contact avec une fille serait aussi dur, il aurait peut-être dû se pratiquer plutôt…

À l’intérieur, une émotion nouvelle s’éveillait en notre jeune épéiste, un mélange de colère et de besoin relationnel qui en fin de compte n’allait pas trop bien ensemble. C’est pourquoi depuis bientôt deux heures, il avait pour être exacte, détruit, incinéré ou pulvérisé vingt-deux mannequins d’entrainement avec ses poings encre enrobé de charge électrique, seule lumière qui résonnait au rythme de ses couts dans la pénombre totale du secteur qu’il avait choisi, s’était quelque peut romantique en un sens, car son premier amour était celui du combat, celui qu’il ne pourrait jamais oublier et qui hanterait ses nuits jusqu’à sa mort.

Bref, il n’avait même pas eu besoin de sortir Hebimuchi, juste un peu de volonté et cette vilaine image qu’il revoyait en boucle dans sa tête, non, mais franchement, il revoyait le doux visage de la pauvre fille, encore et encore… Sans trop savoir ce qu’il avait fait de mal, il s’était machinalement dirigé vers ce terrain vague, un endroit pour l’entrainement où il pourrait laisser s’écouler ses émotions.

Quand le dernier homme de bois s’effondra au sol, vaincu et en miette. Bao chercha une nouvelle cible des yeux. Ne voyant rien, il se laissa tomber à genou, puis frappa le sol d’un coup qui laisserait une marque sur la terre battue, laissant son chakra raïton se disperser dans le sol... Son père lui avait bien dit que la vie serait dure, mais de là à la trouver si incompréhensible c’était à n’y rien comprendre. C’est en se laissant tomber sur le dos, en calmant ses sens que le sabreur se rendit compte qu’il n’était pas seul, dans un autre coin, un homme étrange avec une espèce de … Seau d’eau ? S’entrainait tout comme lui. Étrange.

D’un regard intrigué, Bao se releva et fixa celui qu’il venait à peine de voir. Possédait-il un objet aussi intéressant que sa précieuse Hebimuchi ? Ce seau d’eau semblait projeter des torrents de liquide sans l’épuiser, c’était… Prodigieux !

Cette nuit, comme souvent depuis maintenant un certain temps, je ne trouve pas le sommeil. La lune, les astres, les constellations. Je les connais par cœur aujourd'hui. La vie m'a donné l'insomnie. J'en ai profité pour apprendre l'astrologie. De moi-même, mais aussi avec des livres. Beaucoup de livres. J'ai lu un grands nombres de livres qui parlent de tout ce qui compose notre univers. C'est donc avec une certaine envie de nouveauté que j'ai pris la route des rues assombrie de Suna cette nuit.

Je me dirige donc vers les terrains d'entraînements avec la ferme intention de m'entraîner. Sur le chemin je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel è la recherche d'étoiles, voir même d'étoiles filantes. Il faut dire que les lumières des chaumières de Suna n'aide pas à l'observation des étoiles. Celles-ci couvrent presque la totalité des astres, c'est pour ça qu'en temps normal j'apprécie me rendre sur les toits afin de contempler les cieux.

L'astrologie me fait toujours penser aux livres et les livres me font toujours penser à mon passage préféré d'un roman que je ne peux m'empêcher de relire.

"Jerrik arma le fusil et se prépara à tirer. Il visa la silhouette assise.
Quelque chose de froid se pose sur sa tempe.
Puis sa tête explosa." *

Que tu sois sûr de ta cible ou non, il faut toujours être sur ses gardes. L'homme t'a peut-être devancé et tu ne prends qu'une seule direction, la mort. Ce n'est que de l'imaginaire dans un monde qui n'est pas le nôtre, mais tout conseil est bon à prendre.

Je suis maintenant aux terrains d'entraînements et cette fois-ci, je vais m'entraîner avec ma jarre. J'espère ne pas faire trop de bruit afin de ne pas trop attirer l'attention des habitants endormis et pour éviter tout mouvement de panique. Je pensais être seul, lorsque je vis sur ma droite un jeune homme qui me dévisageait. Je me suis donc tourné vers lui et d'un ton interrogateur lui ai lancé.

"Bonjour ? Je peux vous aider ?"

D’un pas lent, mais décidé, le zombie qu’était devenue Bao ne semblait plus résonner de la même manière, obséder par la gourde de légende, oublions les filles pour l’instant ! Cette jarre était beaucoup plus intéressante que n’importe quelle femme, du moins pour un collectionneur comme lui. Il arriva enfin devant celle-ci et l’humain qui l’accompagnait, c’était fascinant. Comme son père le lui avait appris, certain objet devient réceptacle d’un esprit puissant, d’esprit oublié depuis des générations et s’était le cas pour son épée à lui également, il la caressa doucement à cette pensée.

Le tout avait pris les tournants d’une vieille fable. Selon la légende, des Djinns serait emprisonné dans ses fameux objets que l’ont appelait aussi anciens trésors, il y en avait partout dans le désert, enfoui sous des tonnes de couches de sable, caché dans de vieilles civilisations d’avant-guerre. Il n’avait jamais vraiment cru à ses histoires pour enfants, mais l’épéiste en lui ne pouvait qu’admettre qu’ils étaient spéciaux ses objets.

De toute sa vie, bien d’autre histoire avait atteint ses oreilles, il avait entendu dire que quelques un de ses fameux trésors était ici même, dans le village caché du vent, mais s’était bien la première fois qu’il en voyait un de ses propres yeux.

"Bonjour ? Je peux vous aider ?"

Avait simplement répondu l’autre Shinobi alors qu’il arrivait à côté de lui.

- Oui, je suis Bao, cette gourde est à vendre ? J’aimerais beaucoup l’ajouter à ma collection. Je suis à la recherche de trésor comme votre gourde, c’est bien celle de la déesse de la pluie pas vraie ? Mon père me racontait la légende de l gourde d’infini, on dit qu’elle servit à faire naitre diverses oasis dans tout le désert ! C’est bien l’original ?

Oui, Bao était sérieux, si ce n’était pas du bandeau frontal de cet homme, il n’aurait même pas posé de questions, il l’avait attaqué sans pitié afin de lui arracher des mains cet objet extraordinaire, mais le fait qu’il soit de la même nation posait problème, cela rendait la manœuvre bien plus complexe, il ne pouvait pas prendre le risque de s’attaquer à un frère d’armes… Heureusement pour lui, il était toujours possible de lui acheter, ou de l’échanger contre autres choses… Qui sais, lui il avait grandi avec l’intention de collectionner divers objets spéciaux, principalement sa propre lame, mais lui, qu’en était-il de cette gourde ? Il ne l’aimait peut-être pas plus que cela ?

Toujours en admiration devant l’objet, il se risqua une main avec l’intention de la toucher, comme si son propriétaire n’existait plus.

Fou de joie à l’idée d’entendre l’histoire de son nouvel ami, Bao écoutait avec de grands yeux et l’oreille fidèlement tendue dans la bonne direction. Pour lui, ce récif ou Kazushi racontent avoir trouvé la gourde au fond même d’une oasis, c’est comme nos histoires de contes de fées. C’est peut-être même encore plus intéressant qu’une histoire de dragon ou de princesse. Bien sûr qu’il savait qu’on ne vendait pas se genre d’objet, mais franchement, il n’avait pas perdu grand-chose à s’essayer ! Ensuite, car oui Bao l’écoutait toujours, le Sunajin lui proposa un échange à double tranchant. Ouhouhou, s’ils pensent avoir des informations sur Hebimuchi aussi facilement, c’est qu’il ne connaît pas encore l’épéiste. À cette phrase, il reprit son air calme et son vissage effaça toute expression. Il n’était pas question d’échanger sur le fonctionnement de son arme, il savait tout de son sabre et savait que cet objet de légende crachait de l’eau, c’était assez pour lui. Ce n’était pas comme si cette fameuse gourde pouvait contrôler plus que le liquide à base de toute vie non ? Dans tous les cas, l’échange ne lui convenait pas et il décida de garder le silence un instant, histoire de bien faire comprendre à l’autre ninja qu’il était sérieux tout d’un coup.

- Impossible, Hebimuchi est mon secret le mieux gardé, je me fais un point d’honneur à préserver l’effet de surprise, mais en tant que ninja, j’imagine que tu me comprends ?

Réponse simple, il était impossible de démontrer ses compétences à cet adversaire. Du même village ou pas, s’était tout bonnement impossible.

Puis, hors de toute attente, le manipulateur de sang se retourna et tout en sortant un parchemin, composa un mudra unique. S’il se souvenait bien des cours fournis par l’académie du village, il venait d’invoquer quelque chose, or, il ne voyait rien ?! Que venait-il de faire ? Oui il y avait l’obscurité, mais se n’était pas suffisent, il n’était qu’à quelque mètre et passait tout son temps dehors la nuit…

"Approche-toi de lui, profite de la nuit. Pique-le et reviens. Ne déverse pas ton sang, attends mon ordre. Je ne vais pas prendre le sang d'un compatriote qui ne me veut pas de mal."

Hum, il est idiot ou quoi ? « Je suis là et je l’entends » s’était dit Bao en premiers lieux, d’autant plus qu’il savait quand même qui était le Ketsueki, ils étaient du même village, il l’avait déjà croisé plusieurs fois même s’il ne lui avait jamais adressé la parole avant ce soir…

Puis, tout devint clair à ses yeux, le manipulateur de sang en voulait à sa Hebimuchi, il voulait lui voler son plus précieux trésor ? Incroyable.

Reculant rapidement d’un saut arrière, il n’allait quand même pas se laisser faire. D’un mudra équivalent, Bao recouvrit son corps de se qui sembla être une aura de chakra aux yeux du peu expérimenté, mais s’était une véritable armure Raïton aux yeux d’un expert. Il ne voulait rien dévoiler de ses capacités à un adversaire, mais cet homme pouvait être dangereux, il était impossible de le laisser faire ce qu’il voulait.

Une main sur la garde de son arme par réflexe, il atterrissait sur le sol chargé à bloc. L’aura de son armure éclairait tout à la ronde, il ne manquerait rien, même pas un moustique, mais le plus grave là-dedans, s’était les intentions de l’autre. Voulait-il vraiment mettre sa vie en jeu pour un artefact comme le sien ? C’était étrange.

- Fait attention Ketsueki, je ne me laisserais pas faire, si tu veux des embrouilles, sache que je ne retiendrais pas mes coups.

Très sérieux, Bao laissait une dernière chance à son, Adversaire ? De retenir ses coups et de rappeler son moustique. D’une main il empoignait trois shurikens et se tenait prêt à tout.

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