Hahaha. J’en ris encore. Non. Je jubile. Mon rire est saccadé. Strident. Il me transperce les oreilles. Un coup. Un coup. Un coup. Un coup. Un coup. Un coup. Encore. Encore ! Encore !! ENCORE !!! Mon corps convulse, se plie de plaisir – c’est comme un orgasme réel. Oui. Oui. OUI ! L’équipe que j’avais demandé à créer avec ces petites cons a été acceptée, ils sont totalement à ma merci. Avec mon épaule, je charge dans un arbre. Puis un autre. Et encore un. Oui. Plus. Plus. Plus. ENCORE PLUS ! Je dois me défouler. Me libérer un peu. Mizu Ikumo – médecin con, arrogant, insultant, déprimé, amorphe. Je fauche d’un coup de pied la branche d’un arbre. Comme son nom, il est comme de l’eau : je peux le planter autant que je veux, il ne fera que soigner ses blessures. La seule chose qui le distingue des deux autres, c’est qu’il a déjà eu un aperçut de moi quand je commence à perdre le contrôle. S’il parle trop, je lui arracherais la tête. Devant les autres. Et les obligerait à mentir. Souffrir. Souffrir. Souffrir. Ils vont souffrir. Je vais les faire souffrir. Pourquoi chercher des putes à torturer si je peux avoir trois petits chiens prêts à me lécher les bottes dès que je leur demande ?

Kinzoku Tadashi – lui, je sais que je peux le démembrer et l’embarrasser autant que je veux. Oh oui ! Lui arracher son putain de bras métallique, je vais encore pour le faire. Petit bout par petit bout. En le forçant à regarder. En lui léchant l’oreille. Broyer les petits bouts de métal en poussière. Surprendre. Désespérer. Il a presque l’âge d’être un homme selon mes informations – si seulement il savait ce qui l’attend. Je convulse de plaisir rien qu’à cette idée. Fantastique. Parfait. Magique. Est-il métallique entre les jambes aussi ? Je vais lui demander. Non. Je vais l’obliger à se déshabiller devant son équipe. Oui. Oui. Il ne pourra que se taire. J’aime. Mes dents claquent violemment contre elles et un arbre entier tombe devant mes coups de pieds. Je m’arrête, bascule mon corps en arrière et réalise un pont parfait avant d’appuyer ma tête contre le sol, courbée comme rien au monde. KuKI – quel putain de nom stupide. Petite. Gentillette. Discrète. Vierge. Conne. Lequel des deux autres sera le premier à lui passer dessus ? Peut-être bien moi ? Son petit regard vide. Son sourire. Son sens du respect et de l’aide des autres. Elle est condamnée dans ce monde. Condamnée à être une catin au service des hommes. Plate. Fade. Comme de l’eau pétillante qui perdrait ses bulles. Oh que oui. Je vais lui en redonner moi, des bulles.

Me voilà en train de ronronner. Toutes ces émotions. Toutes ces pensées. Mon corps est comme une connexion entre mes pensées et la réalité. Un flux intangibles et inexprimable de façon simple. Mouvement erratiques. Choréiques. Désorganisés. Je me redresse brusquement et j’applaudis, seule, le vide devant moi. Quelle heure est-il ? Bientôt. Oui bientôt. Je me redresse intégralement et inspire profondément à plusieurs reprises afin de me calmer, récupérant la posture de petite chienne bien obéissante et gentille que je m’efforce tant de préserver. Soupirant une dernière fois, je me précipite en dehors de la forêt et arrive sur le terrain d’entrainement que j’ai réservé pour nous. Demain, ils ne seront déjà plus pareils.

D’un coup brusque, je plante mon Tantô dans le sol et m’assoie derrière lui, en tailleur les yeux fermés, pour méditer mon calme et pouvoir le préserver. Ils n’arriveront que dans une heure, mais c’est ce dont j’ai besoin pour ne pas les égorger dès les premiers mots qu’ils diront.

HRP:

Une nouvelle journée commençait pour KuKI, il s'agissait de son jour de congé aujourd'hui.. Elle se réveilla lentement, sortit de son lit doucement puis posa ses pieds au sol. Elle allait pouvoir traînasser durant toute la journée... Elle entendit un léger ronronnement juste à côté de sa tête d'oreiller. Il s'agissait de Black Star, le petit chat noir qu'elle avait ramassé au bord de la rue l'autre jour. Quelque peu surprise de le voir tout proche d'elle, elle le fit descendre de son lit alors que celui-ci dormait encore. N'ayant pas beaucoup apprécié ce réveille quelque peu brutal, le félin partit en lui tournant sa queue signe de mécontentement.
La jeune fille soupira un coup. Quel énergumène ce chat, songeait-elle. Elle se dirigea vers sa cuisine pour y sortir un verre de son placard ainsi que du lait de son frigo. Elle s'assit sur la table à manger puis se servit un verre de lait. Un parchemin était déposé juste en face d'elle, elle se souvint alors qu'elle n'avait toujours pas lu le message qu'elle avait reçu dans le palais du Raikage. Trop fatiguée de la mission qu'elle dut accomplir, hier en rentrant, elle se contenta d'aller se coucher directement. Elle espérait qu'il ne s'agissait pas d'un message trop important..

" Miaow "

Elle se tourna l'air quelque peu surpris. Il ne s'agissait que de Black Star.. Le félin la fixait avec son regard persistant... Ne pouvant pas lui refuser, la jeune fille fut forcée de lui servir un peu de son lait... Il ne venait que pour de la nourriture, à force, il allait un jour grossir, grossir, grossir, tellement gros qu'il ne pourra plus marcher songeait-elle, elle devrait moins le gâter.. Enfin cela n'arriverait pas, il était en souspoid à cause de sa mauvaise alimentation d'autant qu'il était encore un chat sauvage il y a quelques jours..

Après s'être occupée du chat noir, curieuse découvrir ce que contenait parchemin, elle le déroula. Il y était inscrit un nouvel ordre, cette fois-ci pas pour une mission, mais pour rejoindre une équipe shinobis. Aujourd'hui n'allait pas être une journée de repos, elle avait rendez-vous avec tous les membres de l'équipe.. Elle se passa de l'eau sur le visage puis se vêtit de ses vêtements habituel avant d'aller au lieu indiqué.

***

Un peu à l'extérieur du village se trouvait un terrain d'entraînement. Un vaste champ de verdure, avec d'un côté, les montagnes, de l'autre une forêt, vers le sud, le village de Kumo. On pouvait percevoir une jeune fille se rapprocher. Des cheveux blanc neige coiffée d'une fleur imposante aux couleurs bleu turquoise rose. Il s'agissait de KuKI, genin de kumo. Elle reçut assez récemment un ordre, comme quoi elle allait rejoindre une équipe shinobi du nom de "guzen". Ce matin même qu'elle apprenait cette nouvelle, elle fut plutôt surpris de cette information. La voilà intégrée dans cette équipe au nom aléatoire. Guzen, quel heureux hasard ? C'est ce qu'elle est supposée penser ? La personne à la tête de cette équipe n'est personne autre que Senritsu Hak. La seule fois où elle l'eu l'occasion de la fréquenter fut lors de sa première mission en équipe... .... ... Elle s'attendait de voir ce qui allait se passer, puis de toute façon, elle en avait reçu l'ordre alors elle y obéirait.

La voilà arrivée sur les lieux, elle voyait déjà la jeune femme aux cheveux bleus assise au sol avec près d'elle le jeune homme aux cheveux bruns. Il s'agissait de Mizu Ikumo, son coéquipier. Elle eut déjà l'occasion de le rencontrer, pas de la meilleure manière à cause d'un quiproquo, mais tout fut finalement bien réglé en fin de compte. Elle n'avait pas un mauvais regard sur ce shinobi. Elle s'approchait-elle aussi des deux autres.

" Bonjour, Mizu Ikumo et Senritsu Hak, sensei. " Elle avait des doutes, mais il était inscrit noir sur blanc dans les informations qu'elle reçut que celle-ci serait son professeur dés aujourd'hui, elle devra alors la considérer comme telle et lui montrer du respect.

Il en manquait plus qu'un pour que l'équipe soit réunie au complet.. Le dernier membre était Kinzoku Tadashi. Elle l'avait déjà rencontrée lors d'un entrainement pas pur hasard. Bien qu'aux premiers abords ce dernier lui a parut quelque pue étrange et stupide mais il s'est avérer être un entrainement plutôt enrichissant.

Le calme me gagne enfin en partie lorsque mes petites merdes ambulantes débarquent, dans un ordre magique. Dès l’arrivée d’Ikumo, j’ouvre un œil et croise son regard afin de lui montrer un tout petit Genjutsu innocent – rien de plus qu’un remerciement pour les informations qu’il me donne. Il fait du bon travail là-dessus je dois avouer, et dire qu’il fait ça dans le dos de Shigeru… C’est tout bonnement magique.

« Merci pour tes informations. »

Ensuite, ce n’est en rien une excuse pour lui de se reposer sur ses lauriers, il doit être capable de soigner mieux maintenant après ce laps de temps d’adaptation – je serais intransigeante avec cet aspect car c’est sa principale utilité. Oui. Tellement. S’il est incapable de soigner les autres… Je le prendrais à part. Je planterais chacun de ses quatre membres avec un Kunai au sol. Oui. Oui. Je lui couperai ce qui fait de lui un homme. L’obligerait à se soigner sans les mains. Ou alors le lui enfoncerait dans… Je m’abstiens de sourire à l’image ridicule que je m’imagine – il profitera certainement de cette expérience lors d’un Genjutsu ultérieur. La suivante à venir est la petite connasse et tiens – ils se connaissent déjà ? Ce ne sera que mieux. Y a-t-il quoi que ce soit de plus agréable au monde que de partager la douleur avec des gens qu’on connait ? Ils auront la réponse très bientôt. Tadashi arrive en dernier mais sans être particulièrement en retard. Ou alors il l’est ? Je n’en sais rien, je n’ai aucune notion du temps. Il est luisant comme d’habitude. Beau. Fort. Attirant. Son bras. Qu’il me touche. Qu’il me viole alors que je le viole lui. Qu’il croque. Oui. Oui. ENCORE ! Faites-moi apprécier cette journée mes petits. Plus. Toujours plus. N’abandonner pas. Nous avons un médecin. Il vous soignera si je me lâche de trop. Et sinon ? Tant pis. On dévorera votre carcasse de force pour montrer l’exemple aux autres. Oui. Connaissez-vous. Je veux… J’inspire profondément et ouvre les yeux, choisissant de me lever finalement et de faire face à mon équipe. Il est peut-être temps de jouer à la gentille une fois de plus, et je suis assez calme pour le réussir. Cette excitation est orgasmique, et j’espère la ressentir encore aujourd’hui – quitte à ce qu’ils en fassent le prix.

« Bien. Déjà, appelez-moi juste Hak ou Joushi. Je vais vomir à force de vous entendre dire Hak-senseï car je n’ai pas l’audace de me décrire comme tel. Maintenant, je vous explique tout de suite. C’est moi qui est composé cette équipe, avec l’accord des autorités du village. Je vous connais tous les trois et je sais que vous avez du potentiel, notre objectif va être de le mettre en avant. »

Je reste immobile et leur fait face, roulant intérieurement des yeux à la putain de quantité de conneries que je déblatère à la minute. Potentiel. Village. Joushi. Comme si j’avais quelque chose à faire de ce genre de choses – je les ai pris seulement car j’ai envie de les voir se tordre de douleur devant moi. Et ce, uniquement pour pouvoir les blesser plus à chaque fois. Bande d’idiot. Vous êtes des poissons. Des petits poissons rouges de merde qu’on a sorti de l’eau. Incapable de se reproduire. Incapable de survivre. Je vais vous pisser dessus pour que vous surviviez un jour de plus. C’est à vous d’évoluer ensuite. Alors ? Pourrez-vous me prouver que je ne me gaspille par pour vous ? J’inspire profondément et leur adresse un sourire amical à tous les trois.

« On va commencer par des bases d’accord, vu que j’ai l’impression qu’en grande partie vous vous connaissez déjà. Tout le monde en sous-vêtements. »

En prononçant cette phrase, je m’active et enlève mes habits, restant uniquement avec mon soutien-gorge et mon shorty devant leur regard incrédule. Non mais sérieusement, ils veulent que je les déshabille ou quoi ? Je ne suis pas là pour être leur mère, mais une capitaine d’équipe. Et ça, c’est une putain de base. Incroyable…

« Ne me regardez pas comme ça. Une équipe, c’est comme une famille. A la différence près que quand quelqu’un meurt, on ne fait pas de deuil – on le remplace. »

J’adresse un regard légèrement appuyé à mon petit merdecin en deuil. Oui. C’est à toi que je parle. T’as intérêt à quitter tes fringues le premier si tu n’as pas envie que je te les enlève. Surtout que je ne m’arrêterai pas aux sous-vêtements, mais à tes os. Petit con.

« Si vous n’arrivez pas à rester sereins en voyant le corps de vos co-équipiers, vous êtes condamnés à échouer tout travail que l’on entreprend. On doit se faire confiance. Et oui, j’annonce tout de suite qu’à la fin de l’entraînement, nous irons dans des sources chaudes mixtes. Ce n’est pas une proposition amicale. »

La dernière personne manquante à l'appel finit par arriver. L'équipe gūzen est à présent au grand complet. KuKI connaissait déjà tous ses camarades qu'elle put rencontrer dans de diverses situations. La cheffe d'équipe également, elle eu déjà l'occasion de faire une mission sous son commandement. Cependant Mizu Ikumo et Kinzoku Tadashi semblaient se rencontrer pour la première fois.. Après que les présentations de ces derniers, Senritsu Hak se leva.

" Bien. Déjà, appelez-moi juste Hak ou Joushi. Je vais vomir à force de vous entendre dire Hak-senseï car je n’ai pas l’audace de me décrire comme tel. Maintenant, je vous explique tout de suite. C’est moi qui est composé cette équipe, avec l’accord des autorités du village. Je vous connais tous les trois et je sais que vous avez du potentiel, notre objectif va être de le mettre en avant. "

Qu'importe l'appellation, je l'appellerais Joushi par simple respect envers mon supérieur. C'est ce que j'ai cru comprendre, je ne faisais que suivre les odres inscrits sur le parchemin qui m'était destiné, même si interieurement je me demandais bien pourquoi elle m'a choisis dans son équipe suite à la mission que l'on eu ensemble la dernière fois... Mais si je peux progresser au sein de cette équipe, si je peux avancer tout en suivant mes convictions alors je le ferais..

" On va commencer par des bases d’accord, vu que j’ai l’impression qu’en grande partie vous vous connaissez déjà. Tout le monde en sous-vêtements. "

Extérieurement j'avais l'air calme, normale, comme si ce qu'elle venait de dire était tout à faire ordinaire, mais en réalité j'étais surprise. "Une base" ? En sous vêtements ? Je n'y suis jamais allée mais je ne pense pas qu'à l'académie des ninjas on enseigne ce genre de base. Que souhaitait-elle de nous en sous vêtements ? J'hésitai pendant quelques instants.. Avais-je bien compris ce qu'elle venait de dire ? En soi sa ne me dérangerait pas vraiment, mais n'est ce pas un peu bizarre ?

Juste après avoir annoncé les consignes, la jeune fille au cheveux bleu montra l'exemple en enlevant ses vêtements. À côté de KuKI, ses deux autres camarades semblaient également hésiter de cette absurdité.. Se retrouvant en soutient gorge avec un shorty, elle se tourna vers les 3 genins.

" Ne me regardez pas comme ça. Une équipe, c’est comme une famille. A la différence près que quand quelqu’un meurt, on ne fait pas de deuil – on le remplace. "

"Une famille" Bien que KuKI n'eu jamais l'occasion de vivre comme une famille, elle doute fortement qu'ils fassent ce genre d'activité..
Suite à ses paroles, ce fut au tour Mizu Ikumo de se déshabiller. Enlevant couche par couche pour finir en caleçon. La jeune fille en fit de même, elle enleva sa cape noire puis sa tunique. Suivit de ses chaussures et de ses collants, se retrouvant ainsi avec quasiment rien sur le dos ainsi que son bandeau cachant son œil droit. Elle ne comprenait nullement l'intérêt de faire ça. Du peu qu'elle sache, il s'agit de la seule enseignante avec des méthodes aussi étrange... Le bon côté des choses, c'est qu'ils étaient en été, il faisait suffisamment chaud pour ne pas attraper froid torse nue... Et donc qu'allaient ils avoir à faire suite à cela ? Qu'est ce qui avait besoin de se découvrir pour le faire ?

" Si vous n’arrivez pas à rester sereins en voyant le corps de vos co-équipiers, vous êtes condamnés à échouer tout travail que l’on entreprend. On doit se faire confiance. Et oui, j’annonce tout de suite qu’à la fin de l’entraînement, nous irons dans des sources chaudes mixtes. Ce n’est pas une proposition amicale. "

Je ne pense pas spécialement que la confiance soit ce qu'il y a de plus nécessaire, mais je vais me contenter de suivre ses ordres... Pour ce qui est des sources chaudes, je ne suis pas vraiment pressée mais si c'est vraiment pas du bluf, j'espère simplement que c'est elle qui paiera..

Le premier se méfie de moi mais me craint, obéissant tout de suite. Gentille pute. La deuxième, son visage ne comprend pas, se partageant entre méfiance et confiance – elle obéît également. Dix minutes. Dix putain de minutes de perdues alors que l’on fixe tous Tadashi en attendant qu’il obéisse. Dire qu’il prend son temps en plus, et qu’il répond par-dessus ! Je vais le crever. Je vais le crever. Je vais le crever. Je vais le… J’inspire délicatement et adresse un parfait sourire à mes petits Genins, contente que tout compte fait ils aient obéit. Une planche à pain et deux garçonnets n’ayant presque rien entre les jambes. Heureusement que leurs corps sont passables, sinon ils seraient tous condamnés au célibat. Suis-je vraiment heureuse ? Oh que oui. Je jubile intérieurement. La cicatrice de Tadashi, entourant son bras, paraît tellement… J’ai envie de m’approcher, de poser ma langue dessus. De la goûter. De tirailler sa petite peau avec mes dents pour voir quand cèdera-t-elle. De l’effleurer du bout des doigts puis de me… Les cicatrices. Ils n’en ont pas beaucoup sur le corps, contrairement au mien – ma peau ressemble à un puzzle, des tâches de colorations différentes se superposant et signant les diverses blessures que Shigeru a soigné. Penchant légèrement ma tête sur le côté, je décide qu’il est grand temps de leur expliquer l’intérêt de tout ça. Ils sont juste trop cons pour comprendre. D’un geste rapide, j’attrape ma lame et passe comme un éclair dans le dos de Tadashi, découpant avec précision ce qu’il lui reste sur le corps pour qu’il se retrouve intégralement nu. Je suis courbée sur moi-même, proche du sol, et j’attrape son pied en me relevant et le soulève par ce dernier, fixant son corps nu tête vers le bas devant ses équipiers. Surprise connard. J’adresse un petit sourire à mes deux autres Genins.

« Je suis quelqu’un de sympathique, en général. J’ai fait des missions avec deux d’entre vous où je vous laissais le plus autonome possible pour que vous progressiez. Ce sera pareil au niveau de cette équipe, mais n’oublier pas que j’en reste la dirigeante. Lorsque je vous dis de faire quelque chose – et ce sera rare, je m’attends à ce que vous obéissiez sans broncher. Je sais ce que je fais et vous n’avez pas à remettre mes ordres en question. Bien sûr, si jamais vous vous posez des questions sur leur pertinence… Vous pouvez toujours m’en parler. Mais trouvez la bonne façon de le faire vous-même. »

D’un geste brusque, je le laisse tomber au sol sans même lui adresser un regard. Il l’aura bien cherché de toute façon, non ? Qu’il s’estime heureux que j’estime suffisamment les petits secrets de son bras métallique pour ne pas lui couper les deux mains afin qu’il ne puisse pas couvrir sa queue avec. Ces petites putes ignorent encore tellement de choses de moi. Oui. Je vais pouvoir m’amuser. Quand comprendront-ils que je déchiffre leurs émotions comme s’ils étaient de vulgaires livres ouverts ? Non. Je suis trop sympathique. Un livre possède un certain savoir – eux ne valent pas mieux que ces annonces qu’on vous enfonce dans la rue de force pour faire la pub d’un nouveau lieu de merde. J’espère qu’ils mériteront au moins d’être considérés comme des prospectus dépliables d’ici la fin de la journée, sans quoi je vais devoir les brûler. Au sens propre. Reprenant ma place face à eux, je m’assois sur le sol une fois de plus, sans prendre la peine de mettre mes vêtements entre ce dernier et moi.

« J’ignore ce que l’on vous apprend à l’académie, mais n’espérez JAMAIS qu’un adversaire vous combatte de façon loyale. Nous ne sommes pas des chevaliers ou des samourais mais des ninjas, c’est nos résultats qui comptent, pas la façon avec laquelle on les obtient. La fin justifie les moyens, ou quelque chose du genre. »

D’un geste de la main, je les invite à s’assoir sur le sol également, en face de moi.

« Nous serons certainement amenés à voyager ensemble. Dormir ensemble au clair de lune ou dans des hôtels miteux. Tôt ou tard, nous aurions été amenés à connaître nos corps d’une façon différente, accidentelle peut-être ? C’est suffisant pour perturber quelqu’un sur le moyen terme et mettre en jeu une mission. C’est pour ça que maintenant, on va rester sagement assis à s’observer jusqu’à ce que vous ne vous sentiez plus gênés de vous voir ainsi. Pour gagner du temps, je propose à chacun d’entre vous de nous énoncer ses objectifs dans la vie, les grandes lignes de son histoire… Tout ce qui peut nous permettre de faire plus ample connaissance. »

Comme si j’en avais quelque chose à faire – bande de chiens. Je veux seulement tuer le temps histoire que vous puissiez vous y habituer. Le sourire que je vous adresse c’est de la merde, un mensonge ! Vous êtes juste incapables de le voir. Assumez. Répondez. Sinon, vous regretterez de ne pas avoir eu la même sentence que Tadashi.

Spoiler:

J'obéissais aux ordres et je retirai mes vêtements. Ikumo en fit de même, seul le troisième mit plus de temps à réagir. Je remarquai d'abord Hak, son corps était d'un piteux état. Des cicatrices partout, une peau reconstruite à partir de d'autres morceaux. Je ne dirais pas de la pitié, mais ce n'était pas joli à voir. Qu'il s'agisse d'un passé sombre ou des blessures de guerres, la douleur reste la même. Entre nous, seulement Ikumo et moi avions était chanceux. Tadashi avait également une belle trace entourant son bras. Il n'avait probablement pas envie de nous la montrer, les humains ont une certaine pudeur qui les empêche de se dévoiler aux autres. Moi de même, je me fichais pas mal de me retrouver sans rien sur le dos, nous avions tous un corps semblable, sauf peut être le fait que je sois une fille ? J'aurais pu naître en tant qu'homme, ça ne changerait rien. Une seule petite chose que je n'avais pas très envie de faire savoir, l'œil qui se trouvait derrière mon bandeau.. Chose répugnante.

" Hak-s... Hak c'est quoi votre délire là ? Une équipe, une famille, je veux bien, mais, je ne vois pas le rapport avec le fait qu'on soit à poil ! " demanda Tadashi.

Effectivement, nous nous sommes tous déshabillé, nous allons maintenant enfin connaître la raison. Je ne l'aurais pas demandé ainsi, mais je le pensais également. Famille ou bien équipe, nous n'avions pas besoin de nous montrer nos sous-vêtements..
Rapide, précise, la chunin prit une lame et trancha ce qu'il restait de tissu sur Tadashi. L'attrapant par la jambe et le retournant, tête vers le bas. Sur le coup, KuKI n'avait pas réagi à sa vitesse et ne s'y attendait pas. Adressant un sourire aux deux autres genins n'ayant à peine eu le temps de réagir.

" ..Qu'.. "

N'est ce pas exagéré de sa part d'agir ainsi ? Peut-être simplement qu'elle n'a pas appréciée la remarque de ce dernier, mais allant jusqu'à le ridiculiser, lui ruinant toute fierté.. Je m'apprêtai à lui demander de le lâcher, elle nous expliqua un peu ce qu'elle voulait de nous.
"Que l'on obéisse sans broncher".. Guzen, avec Senritsu Hak à la tête de cette équipe, j'avais des doutes pour la suite.. Je suivrai les ordres par devoir, mais je suivrais également mes principes. Nous ne sommes ni des chevaliers preux, ni des samurai prêt à se faire seppuku pour préserver son honneur, nous sommes des ninjas, ces silhouettes se rampant dans l'ombre. Cependant, je doute que la fin justifie réellement les moyens, non, je n'y crois sincèrement pas. Bien que je sois illusionniste mon atout est mon mensonge, mais je ne me traînerai pas à faire des sales coups en traite. Sinon qu'est ce qui me qui me différenciera de ces déchets que je méprise tant ? Qu'importe, je ne laissais rien paraître sur mon visage, depuis le début jusqu'à maintenant, restant calme, sereine, mes pensées ne traînaient que dans mon esprit, mes émotions ne se reflétaient en rien sur mon expression.

" Nous serons certainement amenés à voyager ensemble. Dormir ensemble au clair de lune ou dans des hôtels miteux. Tôt ou tard, nous aurions été amenés à connaître nos corps d’une façon différente, accidentelle peut-être ? C’est suffisant pour perturber quelqu’un sur le moyen terme et mettre en jeu une mission. C’est pour ça que maintenant, on va rester sagement assis à s’observer jusqu’à ce que vous ne vous sentiez plus gênés de vous voir ainsi. Pour gagner du temps, je propose à chacun d’entre vous de nous énoncer ses objectifs dans la vie, les grandes lignes de son histoire… Tout ce qui peut nous permettre de faire plus ample connaissance. "

C'est plus compréhensible à présent. Même si jamais ce genre de situation arriverait, je ne pense pas être perturbée par si peu. Toute manière quand on mort, on sera tous pareil non ?
Mizu Ikumo commença à se présenter, expliquant l'un de ses objectifs qu'il avait en tête. Il voudrait se venger. Si je ne me trompe pas, il est le frère de Hariken, celui qui fut mort récemment lors d'une bataille. Ce sentiment est tout à fait compréhensible, mais je n'apprécie pas pour autant la vengeance.. Que se passera-t-il après cela ? Mais je n'allais rien dire, me mêler de ses affaires ne m'attirerais que des ennuis. Mais lui a un objectif, qui le fait avancer, qui lui fait acquérir de la force, contrairement à moi. Je n'ai pas grand chose à raconter de ma vie. Je n'ai plus de passé, et aucun réel objectif en vue. Je pourrais bien faire de "rechercher les fragments de ma mémoire" mon but à atteindre, mais ça serait ridicule, je le sais bien que je n'y parviendrais. Ces fragments n'existent plus, les chercher serait perte de temps de ma part.
Suite aux paroles de Ikumo, vint mon tour. Avec cette expression habituelle que j'avais, je donna mon objectif sans réel enthousiasme.

" .. Disons que je souhaite un peu de paix dans ce monde de chaos. "

Tous ceux qui vont sur le champ de bataille ont tous un objectif clair dans leur esprit, alors je devais m'en faire un. Aucun mensonge dans mes paroles, je ne dis pas que j'aurais la force d'arrêter la guerre, mais peut être pouvoir amener un peu de repos à ceux qui le souhaite. Dans ce monde on dit "suivre le bon chemin" je doute quel est exactement le "bon chemin". Il n'existe aucune définition précise pour ce terme, je continuerais d'avancer en espérant ne pas me tromper. Vague, floue, est la définition de ma vie.

De la rage d’un côté, de l’incrédulité arrogante de l’autre – au milieu, quelque chose d’imperceptible, tellement fade et inintéressant que c’en est presque gênant pour moi. Alors que j’écoute les réponses oh combien évasives et incomplètes des trois petits cons, je leur adresse un vrai sourire. Il y en a un seul qui commence à être dans l’état d’esprit dans lequel je voulais le voir, mais il va falloir que je m’en satisfasse à moins de devoir commencer à les frapper de toutes mes forces. Bien que ç’aurait été avec plaisir par ailleurs. Je ferme les yeux une fraction de seconde avant de les ouvrir et de croiser leur regard, un à un. Ce n’est qu’une partie du jeu que je donne mes objectifs également, j’ai bien l’intention de les traiter comme des adultes, mais vu le manque total de volonté quelconque dont ils font preuve… Si je pouvais seulement leur casser quelques os – le tiers disons – pour les motiver ! J’ai envie de claquer mes dents contre leurs trachées. Arracher de brefs mouvements de la tête tout ce que leur cou contient. Les voir se vider de sang et d’oxygène devant moi. Sentir leurs vies filer. J’inspire profondément.

« J’ai connu plus bavard, mais ça m’ira. Moi, avec cette équipe, je n’ai qu’une seule envie. Que vous vous montriez capables. Ne me regardez pas avec ces yeux incrédules – je n’ai clairement rien à gagner sinon une bonne image dont je n’ai rien à faire en m’occupant de vous. Autant que ça vous profite. »

Il n’y a aucun mensonge, aucune trace de folie dans mes paroles – c’est tout juste si je sonne absolument sincère avec mes propos. J’imagine même qu’il y a un peu de vrai. J’ai envie de leurs corps morts. Je dois leur apprendre à survivre assez longtemps pour que les combattre devienne un vrai plaisir. Brusquement, je me lève et me dirige vers leurs habits puis, d’un geste vulgaire, lance leurs tas de merde vers eux, s’assurant que chacun attrape son dut. Enfin, je prends les miens dans ma main et les enfile.

« Alors Tadashi ? Me regardes-tu avec la même haine que celle que tu as connue en massacrant ses bandits à la dernière mission ? Me déteste tu enfin assez pour n’admettre aucune limite ? Je t’ai humilié. J’ai blessé ton égo. Je t’ai exposé nu devant tes camarades. Profite – c’est la seule occasion que je te donne. »

D’un pas hâtif, je me place à dix mètres d’eux en leur montrant de ma main droite qu’ils doivent encore attendre. M’étirant difficile l’épaule gauche jusqu’à l’entendre craquer. Il est grand temps que ces petits merdeux me montrent de quoi ils sont vraiment capables, et je ne parle pas là de faire des étincelles ou d’exposer leurs corps de petites putes. Qu’ils me blessent. Qu’ils me fassent saigner. Ils n’ont eu aucun temps de préparation, il est grand temps que je leur montre cette réalité d’un combat. Soit ils agissent ensemble, soient ils finissent tous dans les bras de Shigeru. Me mettant en position de garde, j’inspire profondément et laisse le son prendre contrôle de mon corps.

« Je ne vais pas retenir mes coups. Vous avez intérêt à faire de même. La moindre once de colère que vous avez pu avoir contre moi, utilisez-là. Qui de vous trois ou moi sera le premier à être hors d’état de combattre ? Tout se joue là. »

Vont-ils enfin comprendre mes réels objectifs ? J’ai mieux à faire de ma vie qu’à leur balancer des inepties et leur mentir en permanence. C’est à la force de leurs coups que je vais les juger, et c’est à eux de réagir de façon adéquate. Sinon… Je réserve un gage particulier au premier qui tombera durant ce combat. Allez. Ce sont des merdes sur pattes de toute façon, qu’ils commencent la valse avant de voir leurs pieds réduits en morceaux.

HRP:

À écouter ses paroles, on dirait qu'elle nous provoque.. KuKI est d'une nature calme, sereine, elle ne se laissait pas facilement avoir par ce genre de discours. Cependant, elle ne la voyait pas d'un très bon œil non plus.. Elle ne pouvait pas nier le fait qu'elle avait des capacités supérieures aux siennes, qu'elle méritait son titre de chuunin, cependant certaines de ses méthodes n'étaient pas les meilleurs.

" Alors Tadashi ? Me regardes-tu avec la même haine que celle que tu as connue en massacrant ses bandits à la dernière mission ? Me déteste tu enfin assez pour n’admettre aucune limite ? Je t’ai humilié. J’ai blessé ton égo. Je t’ai exposé nu devant tes camarades. Profite – c’est la seule occasion que je te donne. "

Était-ce de là qu'elle tirait toute sa fierté ? Éprouvait-elle du plaisir ? Elle venait de descendre d'un cran dans mon estime.
Elle nous jeta nos vêtements comme de vieilles chaussettes que je rattrapai les miens. J'ai connu Tadashi d'esprit calme, mais ça ne serait pas étonnant s'il avait de la rancune envers elle..

" Je ne vais pas retenir mes coups. Vous avez intérêt à faire de même. La moindre once de colère que vous avez pu avoir contre moi, utilisez-là. Qui de vous trois ou moi sera le premier à être hors d’état de combattre ? Tout se joue là. "

J'avais bien compris à travers ce message qu'elle comptait nous écraser de toutes ses forces, je me devais d'en faire de même en donnant tout ce que j'avais. En enfilant mes vêtements, je jetais un coup d'œil à mes partenaires. Tadashi était ninjutsu il a une bonne autonomie, Ikumo était médecin, son rôle sera donc cruciale. Puis je ne m'inquiétais pas trop pour lui, si jamais l'adversaire se trouverait en face, il pourra toujours se servir de ses coups de pieds pour ensuite s'affaler sur elle... Pour mon cas, je n'ai aucune défense. Si je me prends une de ses grosses attaques, je vais en pâtir dés les premiers tours du combat..

Pendant qu'elle s'éloignait et nous enfilons nos vêtements, j'en profitai pour échanger quelques mots à mes coéquipiers.

" J'ignore si dans un combat vous laissez votre rage vous guider, cependant si on souhaite une victoire on aura intérêt à travailler en équipe. "

Chose qui coulait de source. Je préférais agir en solitaire, mais je connaissais mes faiblesses et eux de même. De plus, un moment d'inattention et c'est notre petite vie qui s'envolera, comme une bulle de savon qui finit par éclater une fois au bout du voyage.. Cependant, mon voyage n'est pas encore fini.. j'imagine..?

Ils connaissaient tous deux mes petites tours de magie, je les avais déjà affronté auparavant donc je connaissais également leurs habitudes. J'espérais que notre combinaison pourrait marcher. Ça serait compréhensible qu'eux non plus ne veuillent pas être de front face à elle, sauf que le plus apte restait Tadashi... Après que Hak se soit éloignée et mise en place, le combat débutait. Les quelques premiers instants je restais immobile dans ma posture avec les jambes fléchies plutôt défensive, le temps que mes deux autres coéquipiers commençaient à lancer une attaque. Dés l'instant qu'il commença à effectuer ses signes, j'en fis de même. Comme elle nous surveillait nous trois, à ce moment, je la fixai droit dans les yeux en fronçant légèrement les sourcils. Mon regard perçant, froid même glacial, ne le quittait pas une seconde.

À ce premier contact, je lui lançai une illusion qui consistait à l'aveugler pendant quelques fractions de seconde grâce à une boule lumineuse. Quelques instants à gagner pour mes partenaires d'effectuer leurs mudras. Ensuite, j'effectue le signe du mouton, tout en annonçant le nom de la technique.

" Doton "

Grâce à ces deux simples syllabes, j'avais pu créer deux genjutsu. Une illusion qui me permettrait de lui bloquer ses jambes pour l'empêcher d'aller plus loin suivit d'une seconde illusion pour l'empêcher de bouger ses bras et d'effectuer ses mudras. En faisant cela, j'espérais que mes coéquipiers puissent l'atteindre le temps de son immobilisation.

Spoiler:

Résumé :

Oui. Oui. Oui ! OUI ! Sent la rage te traverser, Tadashi. J’attends patiemment leurs petites attaques insultantes, ne me laissant absolument aucun doute quant à l’issue du combat. C’est tout juste si l’on peut parier sur la quantité d’os que je vais leur briser. Je fais craquer mon épaule droite, ma nuque et mon genou gauche – histoire de me dégourdir. Ils sont tellement longs avec leur petits mudras que j’ai l’impression de devenir une putain de vieille à les laisser attaquer en premier. C’est tout juste si je m’empêche de soupirer de soulagement lorsque leurs premières tentatives arrivent sur moi, toutes synchronisées. Voyons voir… D’un coup, une immense boule lumineuse m’éblouit durant quelques instants, et j’entends KuKI hurler Doton – il n’en faut pas beaucoup pour que mes bras et mes pieds soient pris d’une lourdeur violente, m’empêchant presque de les bouger. Mais putain… Cette connasse est vraiment stupide en réalité. Je suis pleinement consciente qu’elle maitrise le Genjutsu, à quoi est-ce qu’elle s’attend ? Que je fasse semblant de n’avoir rien compris et joue à la débile, immobilisée comme de la volaille que l’on s’apprête à farcir ? Discrètement, je concentre mon chakra et brise l’emprise qu’elle avait sur mes jambes – je n’ai pas besoin de mes bras pour leur montrer qui est le chef ici.

Conscient que les autres ne vont pas tarder – c’est tout juste si c’est presque synchroniser, et ça, c’est bien – je sens mon corps agir presque librement pour esquiver leurs coups, anticipant avec une précision presque cruelle tout ce qu’il advient. Je n’ai pas besoin de voir. Pas besoin de sentir. Il suffit que mon corps entende pour savoir ce qu’il se passe, et ses actions ne sont que la grâce de ce que je connais. Brusquement, je fais un quart de tour, laissant deux Senbon passer – l’un devant moi et l’autre derrière. Tellement original – on voit que c’est Shigeru qui a participé à le former. Médecin de merde. Soudain, tous mes environs se remplissent de petits éclairs que je ne peux esquiver, ni même défendre après tout. Vu leur quantité et leur tête, ça doit tout juste être un petit tour de merde pour me distraire alors que… Voilà ! Moyennant un peu de Chakra, j’esquive de façon supplémentaire l’éclair de Tadashi. Mes déplacements sont un peu moins fluides sur ce coup, mais je ne vais pas prétendre que ça me gêne particulièrement. Ridicule, c’est tout bonnement ridicule. J’ai l’impression de danser entre leurs attaques, et j’espère que ces petits arrogants apprécient le spectacle. Parce que je compte bien leur casser la gueule en deux derrière.

Oh ? Une seconde de répit ? C’est tout ce qu’il me faut pour m’amuser. Alors. Alors. ALORS ? Lequel de vous trois pensez-vous que je vais attaquer en premier ? J’attends de voir ça ! Parce que je sais que vous aurez faux de toute façon. En l’espace d’un instant, je me propulse sur une onde sonore directement vers KuKI – aller quoi, t’es vraiment conne de ne pas avoir reculé et accepté de jouer à la distance que j’ai imposé. Moins d’une fraction de seconde, c’est suffisant – dirigeant mon pied, je cherche à la frapper à la tête et, alors que mon pied reste dans les airs, j’établis de surcroit une onde sonore au coup de ce dernier. La combinaison des deux sera certainement suffisante pour la faire tomber inconsciente pour un bon moment. Aller ! Une fillette de moins, encore deux autre à abattre.

Le sourire aux lèvres, je me tourne vers les deux autres. Se pissent-ils déjà dessus, ou attendent-ils leur tour bien sagement ? Je n’ai pas particulièrement envie de me salir avec leur urine.

HRP:

Je me fichais pas mal de comment allaient combattre mes coéquipiers. Que ce soit alimenté par leur haine ou leur rage, tout m'importait peu. Dés l'instant qu'ils ne laissaient pas leurs sentiments prendre le dessus, ça m'allait. À vrai dire on se trouvait face à une chunin expérimentée en combat, je ne cherchais pas spécialement la victoire. Jusqu'à présent je souhaitais certainement plus une fin sans trop de conséquences dramatiques. J'avais pleinement conscience que nos chances étaient minces, mais il s'agissait de sa demande pour tester nos capacités. De ce fait je ferais de mon mieux pour essayer de lui imposer autant de dégâts que possible. Mes illusions ne sont que de vulgaires mensonges ne pouvant heurter personne, je comptais énormément sur mes camarades qui eux sont justement apte à frapper. De leurs côtés, ils avaient leurs raisons de vouloir la victoire. Tadashi, je voyait déjà la lueur de ses yeux brûler, tandis qu'Ikumo également j'imagine.. Il est d'une nature assez brutale, je ne m'inquiétais absolument pas pour lui.

La jeune kunoichi continuait de la fixer continuellement, espérant ne jamais la perdre de vue. Cependant, à l'instant même que son illusion disparu elle ne la percevait déjà plus. Hak avait disparu ? Elle savait bien que ses techniques n'allaient pas tenir longtemps, mais comme c'était tout ce qu'elle pouvait faire elle espérait pouvoir gagner du temps à ses coéquipiers. Ont-ils réussi ? Elle n'arrivait pas à les voir.

Avant même qu'elle ne pu s'en rende compte, Hak se trouvait déjà en face d'elle avec son pied levé en direction de sa tête. En quelques instants à peine, une onde sonore se dégageait de celui-ci. Ne pouvant réagir face à une telle vitesse, la jeune fille fut renvoyer. En plus du son qui avait été émané, elle tomba rapidement dans l'inconscient. Le combat s'acheva donc pour KuKI.

Les dernières paroles:

Spoiler:

Je reste de marbre, sinon que je souris plus encore peut-être, devant les propos de Tadashi. Ce merdeux raconte tellement de conneries à la minute que je ne sais plus où donner de la tête, sinon que j’ai envie d’arracher la sienne aussi sec. Mais soit – qu’il termine sa tirade. Ce n’est pas comme si les paroles d’un gosse incapable de bander puissent me faire le moindre effet, et s’il tient tant que ça à mourir dans un futur proche… Je ne peux que lui accorder ma bénédiction et mon coup de pied. C’est quand même particulièrement dérangeant car j’ai l’impression qu’il vit dans un monde parallèle rempli de Kuchiyose multicolores et d’hommes qui se sucent entre eux, et même si je n’ai rien contre ça – avant ce genre de stupidité sur un champ de bataille c’est quand même profondément irréaliste. Il s’attendait à quoi ? Que je reste immobile et bien sagement qu’ils me détruisent pour se défouler sur moi ? J’ai pourtant été claire à parler d’un combat d’entraînement, pas de lancer des attaques sur un poteau merde.

Et puis, qu’on l’écoute à faire sa biographie. C’est tout bonnement insultant. Si je lui avais demandé de me raconter sa vie avant, c’est qu’il y avait un putain de moment pour le faire et éviter tout ce genre de mélodrames. M’empêchant de pouffer de rire une fois de plus, j’arrête de sourire alors qu’Ikumo intervient dans sa discussion. Moi qui pensais être une pute qui trouverai seulement le moyen de s’amuser avec ces trois petits cons, je me rends compte que même quelqu’un comme peut leur apprendre quelque chose. Les bases de l’éducation de ce village sont tout bonnement à chier – j’ai de la chance de m’en être sortie avant que ça ne se dégrade à ce point. C’est ma solution à la question sur la connerie des habitants de ce pays au moins.

Alors qu’on m’hurle dessus une ineptie de plus parlant d’éclairs, je soupire lourdement avant de réagir brusquement. Le sol est en train de devenir humide. Grosse folie ma parole et alors que je m’apprête à charger, je me rends compte que l’autre pute est là, inconsciente et quand même bien sonnée et blessée. Si je la laisse… Je vais avoir du mal à faire passer ça sous un simple aléa de l’entraînement si elle crève comme une chienne là. Attrapant son corps, je le lance vers Tadashi, me persuadant que ça ne lui fera pas plus de mal que ça. Après tout – elle n’est pas vraiment en état de se plaindre. Alors qu’il est dans les airs, je me propulse de mon côté, établissant mon armure Doton amplificatrice de force d’impact et, prenant appui dans les airs sur le corps de la minaude, je me lance vers Tadashi avant de lui asséner un coup de pied puissant visant la tête.

S’il est insuffisant pour le mettre hors combat de façon efficace comme KuKI, il est nettement suffisant pour le sonner un petit moment, et le corps de cette dernière finira sur le sien. Utiliser tout ce qui est à disposition. Craquant bruyamment mon épaule droite, je tourne mon regard vers le médecin de l’équipe une fois de plus, le regard faussement furieux, tandis que mon pied se pose calmement sur la forge du Kinzoku, l’aidant à suffoquer un peu. Juste un petit peu de force en plus et… Je souris délicatement sans perdre de ma sévérité.

« Assez ! Un coup. Deux si je suis indulgente. Tu sais que tu n’as aucune chance. Soigne les. »

Le ton sec, la voix froide et impérative – s’il ose s’opposer à moi, il connaîtra un sort bien pire que ses deux coéquipiers et je pense qu’il a très bien compris où je voulais en venir. Ils sont tout bonnement merdique. Tous les trois. Si je le détruis lui aussi, il me faudra aller voir Shigeru pour les soigner et j'ai déjà envie de me foutre une claque rien qu'à imaginer ses sermons. Ce combat était un test. Ils ont échoué - à un point tellement lamentable que les explications ne sont même pas nécessaires. Aidant Ikumo à rassembler ses deux coéquipiers, j'attends qu'il termine de les soigner pour leur annoncer la fin de la journée. Qu'ils sont cons ma parole.

HRP: