Alors que j'avais pris une nuit de sommeil durant ma route dans une petite clairière. De l'eau et de la nourriture qui m'avait permit de reprendre des forces pour continuer mon voyage. Durant mon parcours, je préparais une lettre à l'encontre du village caché de la foudre. Prévenir vaut mieux que guérir. Par les temps qui cour, il était facilement possible d'être passé en Nukenin, un ninja déserteur pour avoir quitter son village sans en parler. Dans mon cas, je suis un moine libre ! Kumo fut une terre d'accueil de divers moines, mais c'est moine la son dans l'erreur. Nous ne sommes pas fait pour le combat, nous sommes la plus dans un support défensif.

Le sang, la mort, Maskine n'en voulait pas. Le sang ne coulera pas de la part de mon épée. La lumière des moines ne servira pas les mauvaises causes. Je suis un serviteur de la lumière, et je ferais perdurer cette éthique de vie. Pourquoi prendre part à des guerres, faire tuer des hommes et des femmes. Pourquoi ne pas simplement vivre chacun sur leurs terres. En tout les cas, le changement serait bientôt apporté au monde ! Maskine viendra vous montrer le droit chemin. Tout cela pour dire que j'étais certes un moine, mais j'avais une vision du monde bien prédéfini.

Une forêt, une plaine, une petite colline mais rien de bien méchant, et j'arrivais sur une corniche. Cette corniche m'offrait un spectacle des plus magnifique. Je pouvais apercevoir au loin les deux grandes portes en bois du village du feu. Une heure voir deux heures de marche encore pour atteindre mon objectif.

Un ciel bleu comme la mer, un soleil jaune comme les tournesols. Un temps propice à la conquête de son avenir. Dévalant la corniche aidé par mon affinité Fuuton, je descendais assez rapidement dans haut. J'atteignais une route de terre bordé d'arbre et de petit ruisseau. Le paysage ne ressemblait en rien à celui que j'avais connu autrefois. Kumo village montagneux, couvert de nuage, des orages, de la roche et encore de la roche à perte de vue. Arrivant alors du petit chemin terreux, je voyais enfin de mes propres yeux la bâtisse. Des portes immense de bois et de pierre sur plusieurs mettre. Le blason du pays était gravé sur la face avant des remparts. Il était l'heure ...

"Bonjour à vous Garde de la porte du village de la feuille. Je suis ici dans le cadre d'un voyage pour parfaire mes connaissances du monde animal. Je suis un moine de Maskine. Je suis ici en paix, malgré mon physique pas trop avantageux... "

Dégainant mon épée, la lançant sur le sol pour montrer mes intentions. Elles étaient pas mauvaise, n'y bonne. J'étais ici pour en apprendre un peu plus sur la façon de combattre avec des animaux ou avec leurs traits. Je pris position assise pour montrer une fois de plus que mes intentions étaient seine. J'espérais alors que les membres de l'autorité du village ne prendraient pas de décision trop hâtive. Mon physique couvert de cicatrice, mais pupilles jaune or, je n'avais rien au premier abord de méchant ... mais mon corps lui disait tout autre chose. Je m'assoyais sur le sol en posture de médiation pour attendre paisiblement la réponse des gardes.

Kikoo:

Le vent espiègle accompagne le voyageur jusqu’au bout du chemin.

Les rapports étaient concluants. Le Genin qui était sorti du village sans ordre de mission, sans autorisation particulière et sans accompagnateur gradé –Chuunin ou Jonin s’entend – avait bel et bien été repéré par les escouades de patrouilles à la frontière entre Shimo no Kuni et Kaminari no Kuni. Depuis que les échanges et les déplacements entre kumojins et shimojins se font plus fréquents, la surveillance de la large zone frontalière se fait plus accrue. L’information précise est parvenue au village de la Foudre. Un potentiel déserteur. La trentaine, épaules carrées, teint noir. Quasiment le prototype du catcheur une description complète d'un Genin dont l'identité est connue au village de la Foudre : un ninja-moine répondant au nom de Saru Tetsu.

Le Jonin regarda une dernière fois l’image de ce Genin avant de partir à sa poursuite au-delà de la chaîne de montagne Sud, après le poste frontière gardé par la garnison de Sanpuku. Hâtant le pas, Kamikaze usait de son affinité avec l’élément naturel du vent pour se repérer et surtout balayer une large zone devant lui. Toute la zone touchée, était balayée par des vents de faible force. Des vents qui n’étaient en réalité que des agents porteurs du souffle de Kumo. Au départ coûteuse en chakra, cette technique, rapidement parvint à le renseigner sur les potentielles cibles et par élimination, avec un coup de main apprécié, il parvint à déceler le chakra qui réellement l’intéressait. A partir de là, pister cet énergumène était plus aisé. Un jeu d’enfant pour un ninja tel que Yoite.

C’est avant que le singe ne sortit de Shimo no Kuni pour pénétrer dans Yu no Kuni que Kamikaze le rattrapa. Pour autant, restant soigneusement à distance, il suivant de loin sa piste après s’être assuré qu’il s’agissait bien de la bonne personne… Découvrir quels étaient ses intentions, ses mobiles, son but était une nécessité. Car pour sûr, pour avoir quitté le village de la Foudre sans autorisation, pour s’être permis de franchir la frontière de Kaminari no Kuni toujours avec autant de laxisme, sans assurer ses arrières, ce Saru s’exposait à des conséquences plus ou moins importantes. Et c’est bien pour connaître son mobile, ses intentions, qu’il fallait le pister jusqu'au bout. S’il ne s’agissait que d’un simple plaisantin ignorant les lois kumojines, probablement un long séjour en prison doublé d’études forcées lui permettrait de se mettre à jour. Si par contre Kumo avait révélé un nouveau déserteur dans ses rangs, il pourrait être sûr qu’il goûterait à la peine capitale. Après tout le village de la Foudre est un village militaire ninja. Pas une république démocratique avec libre circulation des soldats. Qu'on se le dise !

Les hommes étaient parvenus au cœur du pays du Feu. Autant dire, en territoire hostile. Depuis la sombre affaire du Temple de Kyuubi, puis celle à Yu no Kuni, lors de l’action contre le Shoraizen, les relations entre les ex alliés demeuraient froides. Pour autant, conscient du risque et du danger auxquels tous s’exposaient, Kamikaze prit sur lui de suivre jusqu’au bout ce Genin de Kumojin. Au bout d’un certain temps passé à patiemment le piste, tous étaient finalement parvenus aux portes du village caché de Konoha. A partir de là, les choses allaient peut être virer à tout moment à la crise diplomatique. C’est pour cette raison, qu’avant d’entrer dans le territoire surveillé par Konoha, Kamikaze posa un masque sur son visage. Un masque, où, curiosité des curiosité, il disposait d'un trou spécial lui permettant de mâchouiller quelque chose. Une vieille habitude. Le Jonin prit néanmoins le soin de garder son insigne de kumojin sur son épaule droite tout en gardant sa veste de Jonin.

Alors que le moine dévoilait les raisons de sa présence sur ce sol, Kamikaze, s’approcha à son tour. Le plus calmement du monde jusqu’au moine. Une main, la gauche posée sur la tête du bonhomme avec un large sourire, mi innocent mi-désolé, à l’intention des gardes, Kamikaze répondit au shinobi ou peut être à tous ceux qui étaient présents ici :

_ ...C’est surtout que tu es un kumojin et que tu es un peu simplet !

Un second coup rapide dans le dos, bien trop rapide pour lui. Quelque chose était apparut mais rien de bien significatif. Rien que ne pourrait sentir le moine. Du moment que Kamikaze se trouvait encore derrière Tetsu, personne ne pouvait remarquer cette chose. Y avait-il un lien entre cette action et ce qui allait suivre ? Bien malin celui qui pourrait le deviner.

_ On retourne au village. Reste immobile et tout ira bien. S’adressant aux gardes : Veuillez excuser ce petit cinéma. Considérez qu'il ne s'est rien passé et que nous n'avons jamais été là.

Un salut poli et hop les ninjas s’en vont avec ce moine vraisemblablement pris de spasmes soudains.

Call the cops if you see Saru:

"Tu es surtout ici sans autorisation !" - Affirmais-je quand le Genin termina sa phrase.

Ou plutôt lorsque je posais ma paume sur lui pour lui apposer une marque. Nous ne pouvions plus nous permettre de laisser cet homme agir sans surveillance. J'avais d'ailleurs apposé cette même marque sur Kamikaze au cas où nous serions amenés à nous séparer. Il se trouve que Kamikaze avait entravé l'énergumène qui s'est visiblement laissé pousser des ailes, cependant, nous avions pour mission de les lui couper.

En effet, le genin a été jusqu'à quitter le village et les frontières du pays sans aucune autorisation et sans aucun accompagnement pour faire une excursion sans l'autorisation des hauts placés... De plus, il a été dans un pays et aux portes du village qui, il faut le dire, ne nous aimait pas vraiment. La désertion de Kadoria Sho qui avait profité de notre situation catastrophique durant le règne du Godaime avait été très mal gérée, mais l'avènement d'Hôritsu, puis de son disciple nous ont permis de nous restructurer et ainsi de faire face aux désertions. Il s'agissait d'un Genin, mais nous ne lésinions pas sur les moyens : il n'était pas si mauvais que ça.

Etrange qu'il fasse une telle chose, surtout qu'il était fraichement diplômé de l'académie. M'enfin... une brève piqûre de rappel via un séjour en geôle ne serait pas de trop. Je me trouvais dans le dos de ce dernier posant ma main sur l'épaule du moine en guise de geste amicale. En ce jour, je portais un masque ainsi que la tenue traditionnelle du village de kumo tout en ayant mon bandeau accroché à la ceinture et clairement visible comme j'avais l'habitude de le faire. C'était une tenue spéciale que je porte lorsque j'agis au nom de mes nouvelles fonctions que l'on m'avait conféré récemment.

"Amis de Konoha, nous nous excusons pour le dérangement, mais cet homme n'a rien à faire là."

J'avais soigneusement pris soin d'apposer plusieurs sceaux de téléportation sur le chemin tout en les dissimulant, le plus proche se trouvait à quelques dizaines de mètres derrière un arbre assez éloigné de la porte, mais suffisamment proche pour pouvoir ce qu'il s'y passait. Les quelques autres se trouvaient beaucoup plus loin dans le pays du feu, deux balises étaient positionnées aux frontières du pays qui me permettraient de revenir en arrière si jamais la situation tournerait au vinaigre.

Cependant, il s'agit de la capture d'un fugitif, nous n'avons absolument rien contre le village caché de la feuille, mais rien ne nous garantit que c'était réciproque. Etant donné que nous poursuivions un fugitif, je n'eus pas le temps de les poser stratégiquement, je les ai donc posés sur le chemin sans prendre le temps de m'arrêter. Il s'agissait d'une simple marque qui se voyait à peine compte tenu de l'ombre créée par les immenses arbres.

Spoiler:

Les insectes éparpillés à Hi no Kuni avaient depuis un certain temps déjà repéré l’activité chakratique en provenance du nord est. Un shinobi de niveau correct semblait poursuivi par deux autres qui se trouvaient à distance respectable. Entendant un tapotement contre la vitre de son bureau, elle tourna la tête pour y apercevoir l’un des oiseaux de Mizuki – un geais bleu, signe de la présence d’inconnus en provenance du nord, elle soupira. Elle savait. Bien sûr qu’elle savait, pas besoin que sa pupille fasse de cette intrusion tout un fromage. Un peu curieuse mais occupée à une autre tâche, elle avait décidé d’envoyer un clone sur place afin qu’il aille à la rencontre des intrus sur son territoire.

Le clone ayant rejoint les insectes nano-scopiques qui parsemaient le chemin des apparents kumojins, le bois resta silencieux, perturbé par le seul bruit des feuilles des hommes qui s’y déplaçaient, les insectes cellulaires faiblement disséminés ne donnant aucun indice quant à leur présence.

Ils étaient proches de Konoha et alors qu’ils venaient d’arriver, les paroles du premier d’entre eux se firent entendre. Un moine de Maskine ? Les deux autres émergèrent alors, se révélant être des Kumojins et identifiant leur compère comme un shinobi de leur village également malgré son appellation initiale.

Voyons, vous avez voyagé si loin dans nos terres, n’aimeriez-vous pas vous reposer étrangers ?

La silhouette de la brune menue se forma d’une sombre masse noire derrière eux alors que devant, les Konohajins en stationnement s’étaient rapprochés de l’étrange manège qui se déroulait ici.

Il est bien curieux que vous ayez attendu si longtemps pour récupérer votre fuyard. Cependant quelque chose me chagrine, il se fait appeler moine de Maskine et non Kumojin, me faisant douter de vos véritables intentions à son encontre. Loin de moi l’idée de m’ingérer dans les affaires internes des autres villages shinobis de la sorte mais quelques explications en huis clos seront fortement appréciées, n'aimant que peu qu’on vienne me déranger sur le pas de ma porte pour un cirque dont la cohérence semble douteuse. Entrez. J’insiste.

Plusieurs filets noirs s’échappèrent des sous-bois alentours. Dans ces sous-bois elle régnait en maîtresse absolue des nano-insectes qui y pullulaient pour assurer la sécurité du village. En espérant pour eux qu’ils acceptent son invitation.

Spoiler:

Un voyage qui devait être une partie de plaisir peu tout aussi bien devenir chaotique. Depuis mon apprentissage avec maître Lei, j'avais envie de découvrir plus de chose sur le monde, plus de chose sur la vie animal. Prenant comme style de combat le déplacement voir le caractère d'un animal prédéfini j'avais enfin de voir d'autre façon de combattre avec des animaux. Si ma mémoire de vieux de trente ans ne me faisait pas défaut, il y avait un clan qui pouvait prendre la forme soit d'un membre du corps soit entièrement de son animal de prédilection. Quelque chose de magnifique à entendre et qui devait être encore plus grandiose de voir en vrai. D'ou ma venu dans le village de Konoha. Peuple aimant la nature, peuple qui prends soit des animaux, tout comme le clan Inuzuka qui combattaient avec des chiens.

Rencontrer divers clan, avec divers culture, sans pour autant apprendre leurs pouvoir, mais de vivre avec eux, participer, échanger voila la vie d'un moine de maskine. Prendre connaissance des choses qui nous entoure, vivre avec, communier, ne faire qu'un. Malgré mon physique comme je le dis souvent, pas très avantageux dû à mes yeux jaunes et ma peau toute cicatrisés. Alors que je discutais de ma venu avec les gardes des remparts de bois du village du feu.

Parti depuis plusieurs jours, sans avertir personne, parce que je suis un moine libre. Mon maître m'avait choisi comme terre d'accueil le village de la foudre. Mais j'aurais du y arriver il y a déjà un moment. Pas que le pays me déplaisait mais il n'était pas encore fait pour moi. Il me fallait voir plus de paysage encore et encore avant de pouvoir servir le pays qui ma était attribué.

Durant ma prise de parole, quelque chose venant de derrière moi mi en alerte mes oreilles. Un bruit ... un déplacement de petite pierre et de terre. Mes oreilles ne pouvaient me trahir. J'étais pourtant parti seul, des frontières de Kumo la ou mon voyage c'était arrêté il y a cinq ans. Retournant d'abord juste ma tête sur le coté pour apercevoir une silhouette s'approcher. Me retourner d'un quart de tour vers la droite, aillant ainsi la vue sur ce qu'il était en train de ce tramer. Un masque ... puis un bras qui commençait à ce tendre vers moi. Ce fut l'alerte. N'aillant pas eu beaucoup de contact humain autre que mon maître, je me méfiais de tout et de n'importe qui. Surtout quand on m'arrive de dos.

Dans la panique, pas le choix, j'adoptais alors l'art du Singe, un style fait pour l'esquive et la fuite. Centre de gravité vers le bas, j'amorçais alors ma descente voyant s'approcher l'homme ou la femme au masque de plus en plus. Postais vers le bas, l'élégance du singe prenait alors la suite logique de l'enchaînement. Un saut vers l'avant pour casser cette proximité. Mon bon me faisait atteindre les gardes postés devant les portes. Me mettant droit en me réceptionnant de mon saut, je fixais alors devant moi. Deux personnes, portant masque et tenu bien différente que celle dont j'avais l'habitude de voir. A un détail près.

"Attaquer un Moine de Maskine durant un voyage aillant pour but d'apprendre plus sur le monde est quelque chose d'assez laid. Vouloir venir de dos aussi, et vous vous prétendez être des ninjas vu votre tenu ... et à en croire votre bandeau vous êtes Kumojins ... Pourquoi ? "

Pas le temps de terminer que sortant droit des sous bois alentour des filets noir. A voir les pièges voler vers nous et donc moi aussi, je semblais être en mesure de déterminer qu'on voulait nous capturer vivant pour comprendre tout cela. Je restais droit comme un i, bougeant mes mains et mes jambes sur place en me laissant recouvrir par le filin.

"J'ai réussi à fuir la cage pour me retrouver piégé dans un filet. J'aurai du apprendre l'art de l'école du Poisson ... "

Kikoo:

Il est fou comme certains aiment se compliquer la vie. Face à la police, dès l’instant que l’on remarque une tentative d’arrestation, il vaut mieux faire profil bas, tenter de discuter et se laisser faire sans broncher. C’est ce qu’aurait fait un civil du 21ème siècle. Chose normale lorsque l’on a conscience de ce que représente un flic dans l’ordre sécuritaire d’une nation. Par analogie un militaire qui se ferait approcher d’une certaine façon par d’autres alors qu’il sait qu’il a commis récemment ou qu’il est potentiellement en train de commettre une infraction, se rend habituellement. Au premier coup d’œil il comprend la situation. A quoi bon tenter de résister ? Résister c’est se compliquer la tâche. Alors imaginez la situation qui se produit dans un contexte presque identique à ceux décrits avec une différence de taille : l’ensemble des protagonistes sont des surhommes. Plus intelligents, plus vifs, plus rapides, plus fort, disposant d’une meilleure capacité d’analyse. En ce cas, en une fraction de seconde la différence devrait se faire remarquer. La prise d’information, la réflexion et la décision. Vivre une vie de ninja est emplie de petits pièges de la vie qu’il faut savoir éviter en temps opportun. Dès lors le quick thinking est une aptitude particulièrement importante du shinobi.

Ce Saru, à priori ne dispose pas de pareille facultés. Ses réflexes sont bons, mais c’est tout. Les capacités de réflexion ne sont visiblement pas très rapides et du coup les décisions qu’il prend peuvent s’avérer préjudiciables. Car quand bien même il aurait évité un coup de paume de main, à première vue amicale, sur la tête, comment pouvait-il espérer échapper à un homme masqué, sans présence chakratique et portant la tunique des Jonin de Kumo ainsi que l’insigne de ce village. Peut-être arguera-t-il qu’il n’a pas remarqué tous ces détails lors de son premier coup d’œil ? Vraiment ? Pas même la veste du Jonin ? Le quick thinking on vous a dit !

La suite des événements s’est passé de façon très rapide. Une affaire de secondes. A peine. Si le Saru dispose de bons réflexes, combien de fois Kamikaze, ninja entraîné sans relâche au taïjutsu, le sera plus que lui ? En termes de potentiel la différence se fait immédiatement sentir. Il n’y a pas match comme on dit. Et alors que le Saru baissait la tête, l’information monta immédiatement au cerveau du Kamikaze. Il prit l’information, plissa des yeux, amorça une impulsion histoire d’activer automatiquement son corps tout en se mettant à anticiper les moindres détails de mouvement dont serait capable cet homme. Et à vrai dire, il avait beau être un expert du taïjutsu, il doit bien reconnaître qu’il ne s’attendait guère à voir le Saru filer avec une telle attitude et un centre de gravité aussi bas. Belle technique, bel art. Mais comme dans toute chose peuvent se présenter à la fois des forces et des faiblesses, la faiblesse du mouvement du Saru fut immédiatement repérée par le Kamikaze. Et alors que ce dernier tenta le mouvement de trop, le début de saut, le Jonin l’envoya bouler en lui donnant un coup de pied des plus violent sur le bassin pendant qu'il était dans les airs. On aurait dit qu’il venait de dégager un chien par le bas ventre ou plus exactement au coin entre l’une de ses pattes arrière et son ventre. Sur le côté. Un craquement sinistre se fit entendre et le bonhomme se retrouva au sol avant même d’avoir pu mettre 5m entre le Jonin et lui.

_ Voilaaa couché.

Un kunai au manche marron venait d’apparaître à l'un des doigts du kumojin. Pourtant, sans craindre ni les spectateurs environnants, ni une présence qui se rapprochait, le Jonin n’hésita pas à relever le Genin et après lui avoir frappé la nuque, le jeta aux bras de son accompagnateur.

Un regard vers la nouvelle venue. Nulle autre que l’Aburame. L’Hokage en personne aux portes. En une forme de courtoisie déguisée, elle invita le trio à pénétrer au sein du village afin de s’y reposer. La promesse de bons moments au sein de ce village. Assurément. S’inclinant pour la saluer tout en main le contact visuel, le Jonin répondit tout en constatant la présence d’un bunshin derrière eux.

_ Aburame Miko Sama…

L’Aburame poursuivait. Elle insistait. Peut-être un peu trop lourdement apportant une dose supplémentaire de tension au sein de cet espace. Je jetais un œil vers Shirudo. La situation se corsait décidément et connaissant le caractère de l’Hokage…

_ Hokage Sama, cet homme est un kumojin quelle que soit la façon dont il se fait appeler. Il a enfreint plusieurs lois du monde ninja raison pour laquelle nous l’avons arrêté. Nous souhaitions connaître les raisons de son départ hors du village et les raisons de sa venue sur ces terres. C’est pour cela que nous ne l’avons pas intercepté avant l’entrée au pays du Feu... Ceci est un incident malencontreux qui ne se reproduira plus.

Une pause. Elle comprenait parfaitement. La vie de ninja impose parfois des décisions qui mènent à des situations potentiellement conflictuelles. Le Kumojin n’avait que sa parole pour tenter de convaincre l’Hokage. Elle avait beau être sur ses terres, les kumojins demeurent libres de poursuivre et d’arrêter leurs propres hommes jusqu’au bout du monde.

_ J'ai une contre-proposition à vous faire. Si vous tenez vraiment à ce que l'un de nous entre à Konoha, laissez-moi m’assurer que mon frère d’arme, ainsi que cet homme, retournent au village de la Foudre sans accroche, car après tout nous sommes en mission. Après coup, je vous suivrais volontiers pour répondre à l’ensemble de vos questions. C’est une mesure de précaution que je vous suggère, compte tenu des relations parfois compliquées entre nos deux villages.

En clair : inutile d'attiser le feu. Les cendres sont encore chaudes et un coup de vent pourrait raviver les flammes d'une division depuis longtemps consommée. Un silence. Un coup de vent. Quoi d’autre ? Rien d’autre n’était nécessaire. A ce stade, il ne restait plus qu’à compter sur la clairvoyance de l’Aburame. Le kumojin lui avait rappelé le contexte de l'intervention histoire d'en appeler à son jugement. A elle de jouer.

Spoiler:

Le singe arriva à esquiver l'assaut de Kamikaze, je ne pus donc pas passer à l'action : il avait déjoué mon plan. Cependant, je ne comptais pas le laisser s'échapper ; il était malin, il voulait atteindre les gardes pour ainsi nous dissuader à attaquer au risque de nous en prendre aux Konohajin. Dès qu'il eut esquivé l'attaque de Kamikaze, je savais que le combat était inévitable et donc je mis mes sens en alerte. Se battre devant les grands remparts de konoha ne m'enchantait pas du tout, cela pourrait attirer les konohajins qui pourraient se sentir agresser, il fallait donc écourter tout ça en capturant l'homme par tous les moyens possibles et rapidement tout en faisant attention aux Konohajins qui pourraient interférer, ce qui provoquerait un conflit géopolitique.

J'étais prêt à lui couper les membres ou à le descendre sur place s'il le fallait, mais hors de question qu'il pénètre dans cette enceinte. La charge de Kamikaze ne tarda pas, il atteignit l'homme bien avant qu'il arrive à la hauteur des gardes pour ainsi frapper le fugitif bien avant qu'il arrive au côté des gardes tandis qu'il effectuait son saut. Sur ce coup-là, le Jônin avait été plus réactif que moi, observant attentivement les gardes et les shinobi qui pouvaient être présents.

J'eus chargé le fugitif pour lui sauter dessus tandis qu'il était complètement grièvement blessé par la violente attaque de Kamikaze, le tout était réalisé suffisamment rapidement pour qu'il ne puisse pas avoir le temps de réagir. Je l'attrapais donc tout en le plaquant au sol et en l'entourant de fils d'acier que j'eus serré le plus fort possible quitte à le faire souffrir. Le plan que nous avons convenu avec Kamikaze devait être à tout prix appliqué. Plusieurs fils d'acier que j'avais préparé étaient déployés pour immobiliser notre homme. J'eus pris soin de ligoter ses mains et tout son corps, tout en les posant sur son corps pour qu'il ne puisse pas les bouger sans que je le vois.

Je pus réceptionner l'homme que le Jônin m'avait envoyé par un simple coup et me barrer avec lui. Alors que j'essayais de m'enfuir avec le fugitif, profitant de ma vitesse anormalement élevée, je vis au loin une personne s'avancer vers lui. Je pus distinctement la reconnaître, c'était l'Hokage en personne : Aburame Miko. Je me retournai puis constatai qu'elle était aussi devant nous, il y en avait deux. Une illusion ? Un Henge ? Ou bien un simple Bunshin ? Le Kai n'a pas fonctionné, ils s'agissaient donc d'un Henge ou d'un Kage Bunshin bien réel.

Elle nous proposa l'hospitalité, il était hors de question pour nous de rentrer. Sans aucune autorisation des hauts placés du village, nous ne pouvions rentrer à Konoha comme le suggérait l'Aburame. Kamikaze se mit à parler à l'Hokage en faisant de beaucoup de respect. Notre objectif était clair : nous devions ramener le fugitif mort ou vif au village. Il nous était hors de question de le laisser entre les mains de Konoha. D'ailleurs, si l'Hokage s'est déplacé en personne, c'est sûrement à cause de la puissance que dégageait Kamikaze qui a dû alerter les forces du village de Konoha.

Le succès de cette mission et nos vies étaient mis en péril par cet idiot de moine qui ne semblait pas avoir tous les fils qui se touchent. Je regardais Kamikaze dans les yeux tandis qu'il faisait la même chose : on était pris au piège. Sens en alerte, j'attendais de voir le moindre mouvement de nos ennemis avant d'agir, tout pourra être considéré comme suspect., surtout lorsqu'on a affaire à un Aburame. En effet, ces derniers étaient capables d'utiliser de petits insectes difficiles à voir à l'oeil nu. Je savais que mon coéquipier était senseur et qu'il pourrait repérer ses insectes aussi soient-ils, sauf s'ils étaient camouflés par un Jutsu de haut niveau en mesure de contrer les dons sensoriels du Kumojin.

Kamikaze proposa de se sacrifier, il envisageait d'entrer au village avec l'Hokage si nous pouvions nous enfuir. Si elle l'acceptait et si Kamikaze partait au village avec elle, rien ne nous garantit qu'elle nous laissera nous enfuir sans nous pourchasser par la suite. Cela rendrait son sacrifice inutile et nous ne pouvons pas accepter, bien que nous n'étions pas vraiment en position de pouvoir nous y opposer. J'eus donc posé le corps du Genin sur le sol pour l'entourer de fils d'acier.

"Hokage, nous sommes venus ici sur ordre des hautes instances du village. C'est une affaire interne à notre village, nous voulons simplement ramener cet homme à Kumo, son village. Et séjourner à Konoha ne fait pas partie de nos directives."

Spoiler:

Aburame Miko-sama, olala, il l’avait immédiatement reconnu ; que de flatteries. Restant aussi implacable que précédemment, elle haussa élégamment un sourcil à la proposition du supposé Kumojin. Laisser partir les deux autres et le faire rester lui ? Cette solution avait été trop rapidement proposée pour qu’il n’y ait pas anguille sous roche au point de donner l’impression qu’il s’agissait d’un faux sacrifice. Un clone comme elle ? Son chakra semblait brouillon, un senseur donc…

Votre proposition me paraît sensée. Cependant, vous vous en doutez, je ne peux les autoriser à repartir à la frontière sans accompagnement et je pense que les laisser seuls avec moi ne vous convienne que peu. Aussi, ils vous attendront devant nos remparts pendant que mon bras droit s’enquerra que vous disiez la vérité. Cela vous convient-il ?

Craquant son auriculaire, le clone les regardait sans sourciller, attendant la réponse de leurs invités surprise. Laissant s’échapper quelques nano-insectes, elle les laissa aller chercher Mizuki qui se chargerait de la suite, de quoi lui faire les griffes et de s’occuper de la partie la plus pénible. Se tournant vers le deuxième qui semblait être le plus jeune elle ajouta :

Je vous rassure, je ne vous invite pas à prendre le thé ni pour vous donner le gîte et le couvert.

Visiblement les sous-entendus passaient au-dessus de la tête de certains. Tous sens aux aguets, elle demanda à ses insectes déjà répartis de ne rien laisser au hasard. La neutralisation du moine avait été rapide. Un peu trop même alors qu’il disposait d’une bonne dose de chakra et le senseur en face ne l’inspirait que peu, lui brouiller ses sens ne rendrait la chose que plus oppressante. S’autorisant alors un petit sourire, elle continua de regarder le petit trio avant d’ajouter quelques paroles.

Je n’apprécie que peu qu’on salisse ma foret cela dit, à l’avenir pensez à éviter de disséminer votre chakra par ci par là, au risque de vous retrouver obligés à séjourner à Konoha pour de vrai, mais de force, et dans nos prisons.

Le sceau un peu plus loin grignoté par un amas de nano-insectes, ceux-ci revinrent vers elle paisiblement. Mizuki n’allait plus tarder. Le temps que le chef de leur petit groupe se prononce.

Spoiler:

Bonjouuuuuur !

Alors j’arrête le RP au nom du staff pour clarifier certaines choses qui ont été beaucoup trop loin (et ce en l’espace de quelques RP, c’est assez fort en chocolat). On va reprendre point par point.

Premièrement : les actions cachées.
Alors apparemment c’est effectivement la mode d’en faire à chaque occasion et à chaque fois qu’un combat se déroule. En soi, ça existe, donc pas de soucis. Par contre là où ça devient dérangeant, c’est dans votre façon de les utiliser. Le rappel vaut pour ce RP, mais aussi pour les autres RP (dont un où tu es concerné, Kamikaze).
- Une AC doit être annoncée ET le coût en chakra détaillé. Si en AC vous faites une rang A, vous annoncez « Action Cachée de rang A », par exemple ;
- Une AC, ce n’est pas un scénario, c’est une technique, souvent fourbe et avec des effets bien précis. Si vous n’avez pas UNE action, UNE technique dont les effets peuvent surprendre l’adversaire dans l’utilisation de ses techniques, et bien : l’action n’est pas cachée ;
- Chaque AC, quelle qu’elle soit, doit être envoyée par requête au staff. Et pour certaines, dans certains RP, on n’en voit pas la couleur.

Deuxièmement : le principe de combat.
On a remarqué depuis l’Acte une recrudescence de demandes d’arbitrage, et on commence à en saisir la cause. Vous rendez-vous compte que votre adversaire, qui esquive, vous considérez VOUS-MÊME dans VOTRE RP qu’il n’esquive pas ? Vous n’avez aucun pouvoir décisionnel là-dessus : si votre adversaire utilise une technique d’esquive, et bien il esquive. Point. Vous n’avez pas à intervenir pour dire « ouais mais non bof je déclare que tu ne m’esquives pas ».
Sans compter que changer l’ordre des évènements en fonction de vos RP, c’est non, clairement. Les RP se traitent chronologiquement : les changer en fonction de vos postes et de ce qui vous arrange, c’est clairement et totalement de l’antijeu. Joueur1 fait une action, Joueur2 y répond et enchaîne, Joueur1 y répond et enchaîne. Si on commence à faire que Joueur1 fait une action mais Joueur2 décide de faire en fait une action avant que Joueur1 n’ait pu faire quoique ce soit : wowowowow. Non.

Troisièmement : les règles HRP et inRP.
Oui, on est sur ce forum RP pour se détendre avant tout : il n’empêche que vous avez décidé de vous inscrire et de jouer sur un RPG Naruto. C’est-à-dire dans un univers militaire fantastique, en gros, dans lequel il y a donc des règles et des principes. De plus, vous êtes sur un forum où des règles et des principes régissent le RP et la cohérence.
Deux Kage vous disent quelque chose inRP ? Et bien vous les suivez, ou vous construisez quelque chose pour aller à l’encontre de leur décision ou les convaincre de revenir dessus.
Deux admins vous disent quelque chose HRP ? Et bien vous les suivez, ou vous engagez un dialogue pour défendre votre point de vue.

En aucun cas il n’est toléré de passer outre ces autorités inRP ou le staff HRP. On ferme les yeux cette seule et unique fois. La prochaine fois ça ne se passera pas aussi simplement.

Quatrièmement : le respect.
On est sincèrement à deux doigts de vous coller un avertissement pour le mépris et la condescendance dont certains font preuve dans le HRP.
Vous êtes de puissants ninjas au chakra trop dark et qui peut OS d’une pichenette ? Grand bien vous en fasse. Votre PERSONNAGE est condescendant, arrogant, sûr de lui, méprisant et hautain ? Cool ! Par contre, il est hors de question qu’on cautionne ce genre de comportement en HRP. Vous vous devez d’être respectueux envers votre adversaire, quel qu’il soit et peu importe ce qu’il a fait. Ce n’est pas à vous de décider de la manière de traiter et de sanctionner des personnes qui font telle ou telle action. Ce n’est pas le genre de combat que nous voulons.


On espère très sincèrement ne jamais avoir à refaire ce genre de postes à l’avenir, c’est vraiment dommage d’en arriver là. En tout cas la situation se règle à partir de maintenant entièrement inRP, mais on aimerait éviter que de tels débordements HRP.

Merci d’avance, et des bisous !

Je ne pouvais lutter. L'homme mangeur de brindille était bien plus puissant que moi. En tout point ... Malheureusement pour ma personne, j'allais en prendre plein la gueule. J'avais réussi tant bien que mal à me déjouer de la première offensive lancé sur moi, mais ... Rien ne m'empêchera de répondre de mes actes. Pour eux, le mot Désertion, traître et des noms d'oiseaux plus beau encore. Durant mon esquive, grâce à l'art de l'école du Singe m'aillant offert la possibilité de mettre une distance entre moi et les deux hommes. Cela n'a pu suffire ...

Un choc physique avait eu lieux sans que je ne puisse trop comprendre. Frappais en plein air, me faisant stopper mon vol instantanément. Rapide, et avec une précision chirurgicale je me sentais blessé intérieurement. La zone de mon corps qui avait été touché par le Kumojin masqué, me donné des frissons dans le dos. Comme si la douleur voulait m'envahir totalement, mais que bien au contraire elle restait focalisé à l'endroit touché. Ceci me fit tomber au sol, aillant du mal pour reprendre ma respiration, du mal à pouvoir bouger je savais alors que la fin était proche.

La main de l'homme ce posait sur ma tête envoyant comme ce que je pouvais ressentir une sorte de courant électrique. Mon corps semblait tout engourdi et incontrôlable. Je bougeais mon pied droit, c'était mon majeur gauche qui bougeait. Mon cerveau ne m'écoutais plus, il en faisait cas sa tête. Le rendu final du geste du Kumojin. Me laissant tomber face contre terre, j'étais devenu qu'un corps inerte ne pouvant rien faire contre cela. J'étais livré a qui en voulait tel un sac de pomme de terre. Relevant péniblement juste ma tête, quelqu'un s'avançait d'ailleurs vers moi. Il était temps pour moi d'exprimer mes dernières paroles.

" De par la volonté des dieux saints, moi Saru Tetsu, assume totalement les faits qui me son reproché. Cela fait 5 ans maintenant que j'aurai du être déjà membre du village de Kumo. J'ai préférer attendre le bon moment, attendre d'avoir pu voyager et découvrir le monde. Je m'en excuse. J'accepterais le prix de mon sacrilège. Je le jure sur Maskine ! "

Mes yeux fermaient, je repensais alors à ma vie, à ce que j'avais vécu jusqu'a maintenant. Je marmonnais des paroles dans ma barbe, des prières de mon ancien temple. J'avais échoué au nom de Maskine, j'avais mi la honte à mon école en aillant agît bêtement de la sorte. J'allais être jugé, et j'assumerais entièrement le châtiment que l'on me donnera. J'en fais le serment.

Kamikaze, sens en alerte, observait tout ce qui se trouvait à portée de ses sens. Le vent autour de lui et autour de cette zone, progressivement, lui renvoyait les informations concernant tous les êtres dans la zone. Sait-on jamais ? Après tout, le duo kumojin ainsi que le fugitif qu’ils poursuivaient se trouvaient aux portes d’un puissant village militaire du monde shinobi. Mieux encore, Aburame Miko en personne, l’Hokage, se trouvait en ce lieu, devant eux. Largement de quoi inquiéter plus d’un. Le manque de chance s’était déjà assez manifesté via la présence du Kage, il s’était accru avec cette invite à entrer dans Konoha, déjà rappelée deux fois. Pour autant, la première fois, Kamikaze avait cru à la bonne fois et à la bonne intelligence de l’Hokage. Il avait espéré qu’elle serait assez maligne pour éviter de mettre dos au mur le Jonin avec toutes les conséquences qui pourraient en survenir. Cependant, les dernières paroles de la kunoichi lui permirent de comprendre qu’il n’en serait rien. Elle l’avait dit d’elle-même : ni le gîte, ni le couvert et pas même le thé ! Une fois entré dans le village, il allait probablement être interrogé à la dure. L’Hokage profiterait probablement de l’aubaine qu’elle avait devant elle pour arracher de force le peu de connaissances importantes dont pouvait disposer le kumojin vis-à-vis de son village via l’aide des Yamanaka certainement. En ce qui le concerne, ce n'était guère le peu de connaissance dont il dispose vis à vis de la Foudre qui lui semblaient important, non c'était bien plus que cela. Si ces foutus Yamanaka en venaient à découvrir son passé... Ce serait terrible !

Un regard posé sur le nouveau venu. Kamikaze réfléchissais tout en écoutant le vent. La quantité de corps étrangers présents dans les environs était très importante beaucoup trop importante d’ailleurs… Le vent souffla un peu plus fort. Le fugitif avait capitulé. Il avait, de sa propre bouche, sans la moindre contrainte, avoué qui il était. Son intervention ouvrait une porte de sortie que le Jonin allait évidemment emprunter.

Un regard vers Shirudo, sa tête oscilla, il lui intimait fermement :

_ Replies-toi. C’est bon je gère…

Et s’attendant à une agression immédiate qui serait aussi rapide la disparition immédiate du Chuunin kumojin après l'ordre de son supérieur, le Jonin porta son regard sur l’Hokage tout en se baissant pour ramasser le corps du moine inconscient. Ses gestes étaient lents, histoire de lui montrer qu'il n'était guère dans ses intentions de causer du grabuge. Ses sens demeuraient en alerte et le vent continuait de souffler de façon disparate histoire pour lui de repousser ces corps étrangers présents dans les environs.

_ Dans la mesure où cet homme a avoué son lien avec Kumo, je m’en vais décliner à nouveau votre proposition ; ce d’autant plus que les conditions d’accueils ne seront visiblement pas réunies. Kumo ne recherche pas les ennuis et au besoin vous serez dédommagés si notre présence sur ces terres a pu salir vos forêts, tel que vous l’affirmez.

A priori, le problème, si jamais il y en avait eu un, était réglé. Le moine avait avoué qui il est, les kumojins ont été réglos du début à la fin, il n’y a eu aucune violence -verbale ou physique s’entend- tout est beau dans le meilleur des mondes. S’il devait y avoir dérapage inutile et parfaitement dangereux, ce serait la volonté de l’Hokage. Et à partir de là seul l’avenir pourrait déterminer quelle serait la fin de l’histoire. Aburame Miko serait-elle la kunoichi qui systématiquement se trouve au cœur de toutes les embrouilles avec Kumogakure no Sato ou accepterait-elle pour le bien de tous de lâcher prise pour une fois ? Wait & see.

Spoiler:

La lutte de Saru Tetsu ne nous avait pas arrangé les choses. En fait, il nous avait compliqué grandement la situation. Miko était là tout comme plusieurs de ses hommes, sûrement les plus puissants. Cette capacité de déploiement et surtout cette vitesse dans le déploiement des Konohajins étaient juste remarquables ; il faut dire que Kamikaze et sa puissance incommensurable capable de rivaliser avec le Patriarche, d'après ses dires, avait contraint l'Hokage à se déplacer en personne. Nous étions pris au piège et nous engager dans un combat s’avérerait mortels.

Oui, nous étions en position de faiblesse, même plus idiot de tous pourrait s'en rendre compte. Je sentais qu'à tous moment, je pouvais être immédiatement terrassé sur-le-champ, mais je n'eus pas fui avant d'en savoir plus par excès de fierté. Miko avait visiblement plus d'un tour dans son sac et semblait opter pour une position qui était parfaitement intelligente. Oscillant entre agressivité et convivialité, la Kunoichi pourtant en très nette position de pouvoir n'a pas daigné s'en prendre à nous.

Le régent aurait par exemple exterminé les deux Shinobi sur place pour parler ensuite, ce qui n'était pas le cas de la Kunoichi qui préférait l'inverse. Je saluais la diplomatie de l'Hokage qui me semblait devenir de l'ironie. La parole passe après la violence dans le monde Shinobi, le Régent l'avait compris. Bien que Miko semblait extrêmement intelligente, en fait, je ne me demandais pas si tout cela était un piège, je sentais le piège. C'était une immense opportunité pour moi que je me devais de saisir, que dis-je, une aubaine. Les choses étaient un peu trop faciles pour moi, ce que je trouvais justement très étrange, c'est pour cette raison que je me méfiais.

De plus, l'Hokage avait repéré mon sceau par je ne sais quel moyen et avait réussi à le rompre. Il était parvenu à l'identifier, à le repérer aussi petit et complexe soit-il et n'a même pas daigné m'attaquer suite à cela. Elle s'est simplement contenté de le rompre par je ne sais quel moyen. Je ne ressentais plus la présence de mon sceau, j'ai tenté de me téléporter dessus suite à la menace de l'Hokage doté d'une très grande répartie, mais rien n'y faisait, le sceau avait comme disparu.

Il lui était impossible de l'enlever puisqu'il ne s'agit pas d'une feuille, mais d'une marque, elle l'a juste purement et simplement détruit. D'ailleurs, était-ce seulement elle qui avait fait une telle chose ? A-t-elle agi d'elle-même et a-t-elle retiré le sceau ou a-t-elle demandé à ses subordonnés de le faire ? A-t-elle attendu le rapport de l'unité sensoriel pour pouvoir en avoir connaissance ? Il y avait de nombreuses options, elle devait peut-être avoir tout fait elle-même, car les délais étaient très courts.

Cependant, en supposant qu'elle avait délégué le repérage et la neutralisation du sceau, cela voudrait dire que le village de Konoha avait une capacité de communication et une vitesse d'action, surtout de réaction hors du commun et qui n'est pas à prendre à la légère. Comment avaient-ils fait ? Comment avaient-ils repéré mon sceau ? Comment était-elle au courant de sa présence ? Qui était à l'origine de tout ça ? Tant de questions qui restaient en suspends, tant d'hypothèses et de réponses possibles, mais impossible de savoir avec certitude compte tenu du fait que je manquais d'informations.

Elle n'a sûrement pas deviné la nature du sceau puisqu'elle ne m'a pas stoppé pour tenter de m'enfuir, même si elle pouvait formuler des hypothèses compte tenu de la distance et de la disposition du sceau. D'ailleurs, comment savait-elle que ce sceau était le nôtre ? L'avait-elle vu ? Cela pouvait être l'un de ses Shinobi et pas l'un des nôtres.

Elle ne m'a même pas capturé, pour quelle raison ? Je ne savais même pas, peut-être qu'elle connaissait mes intentions, qu'elle avait tout intérêt à me laisser partir. Peut-être portais-je un des insectes espions, paralysant ou autre des Aburame ? Ils étaient petits, très visibles à l'oeil nu lorsqu'ils sont en quantité, mais individuellement, c'était une tout autre histoire. Je devais être très méfiant ; ils étaient dans leur élément, ils étaient chez eux et avaient un tour de d'avance.

Kamikaze me proposa de déguerpir, mais d'une façon soudaine et inattendue, il s'écroula avant d'être la victime une épaisse vague composée de nombreux insectes. Que lui avaient-ils fait ? Etait-il tombé dans les pommes ? Comment avaient-ils fait ? Etait-ce un Genjutsu ? Ou une attaque bien réelle que je n'avais pas pu voir malgré mon anticipation ? Pas moyen de le savoir et pas moyen d'agir, j'étais comme figé, victime du cruel dilemme : combat ou fuite ? Mort ou vie ? Lâcheté ou dignité ?

J'avais très peu de temps. Si je partais secourir Kamikaze, non seulement, je n'aurais rien pu faire, mais en plus, nous serions deux à être terrassés. De plus, il était en mesure de repérer les insectes aussi petits soient-ils, il était donc capital, mais là, il était hors course. Instantanément, tout s'est enchaîné. Dès lors que j'eus vis Kamikaze en position de faiblesse, j'eus la nette impression que j'allais être le prochain sur leur liste, je devais agir, j'ai agi.

C'est ainsi qu'en une fraction de secondes, par instinct, je me retrouvais à mille lieues de là, à la frontière nord du pays du feu plus très loin du pays de la foudre où je me trouverais en sécurité, mais pour l'heure, j'avais lâchement abandonné mon coéquipier, cependant, son sacrifice ne sera pas vain. Ils avaient un otage plutôt que deux, ils avaient terrassé une personne plutôt que deux, et enfin Kumo pourrait être au courant de ce qui est passé exactement et dans les détails puisque j'avais assisté à la scène. Il arrive parfois dans le monde Shinobi que nous ayons à faire des choix difficiles, contestables et immoraux, mais c'est là, la dure vie d'un Shinobi...

Spoiler:

Kamikaze était en train de s’en aller tranquillement, tout en demeurant aux aguets bien entendus. Son corps était prêt à lui permettre de faire face à n’importe quelle traîtrise venue des konohajins. De plus il était parfaitement concentré sur tous ces obstacles, tous ces corps étrangers autour de lui. Il baignait dans son élément, l’élément naturel qui lui donnait l’assurance d’être quasi invincible. Si certains sont capables de gaspiller moins de chakra en utilisant un élément naturel lié à leur affinité, combien de fois cette possibilité se trouverait agrandie avec d'un membre du clan du Vent Divin, de la trempe du Jonin kumojin, assassin adepte de l’infiltration et de la dissimulation et pas mal versé dans les arts du "débusquage" ? Il n’y avait donc aucune raison de réellement s’inquiéter. A moins d’une technique particulièrement fourbe, le kumojin aurait largement de quoi voir venir.

C’est donc sans craintes qu’il se tourna vers la nouvelle venue. Une kunoichi de plus après l’apparition du garde aux pupilles jaunes à la manière d’un Jisetsu. Le kumojin détailla brièvement la jeune femme. Chevelure écarlate, pupilles couleur de sang qui renvoyaient un regard plutôt sombre qui en disait long sur sa capacité à faire mal. Elle précisa avec un ton qui en disait long sur la suite de l’histoire, que l’Hokage n’avait nullement émis une proposition. Kamikaze l’avait compris depuis lors, sauf qu’il jouait désormais sur la touche diplomatique en espérant que les konohajins auraient la bonne idée de pas pousser le bouchon trop loin, surtout face à des membres d’une nation autrefois alliée et désormais quasiment ennemie. Le terme est impropre, surtout d’un point de vue kumojin, il faut le souligner. Il faudrait surtout parler de relations instables, méfiantes sans plus… Et alors qu’il se tournait, dans le but de prendre une impulsion et de s’en aller avec son chargement tout en tournant le dos au Kage et à ses sbires, quelque chose l'arrêta. C'est bien à ce niveau que se trouve le tournant de l’histoire. Kamikaze l’avait bien remarqué, cette petite lueur espiègle dans le regard tout de suite renforcée par un rire pour le moins machiavélique et tout de suite après, instantanément, il faut dire… la chute.

Il sentit physiquement son corps heurter un amas de muscles et de terre tandis qu’il se trouvait lui-même dans un environnement autre. Totalement déconnecté du réel ou de ce qui l’avait représenté jusque-là. Il se trouvait désormais dans un endroit sombre. C’était peu dire d’ailleurs, car tout ici était noir à vrai dire. Le noir le plus complet. Le ninja ne sentait plus rien. Il ne voyait plus rien. Il ne pouvait ni bouger ni remuer. La seule chose qu’il pouvait faire était penser et penser à cette certitude qui inlassablement, telle une litanie lui revenait à l’esprit empoisonnant quasiment toute capacité de réflexion : il était mort.

_ Comment ça mort ?
_ T’es mort cherche pas ! Mort… Mort… Mort…
_ C’est à ça que ressemble la mort…
_ Tu en doutes ? Pourquoi alors ne ressens-tu plus rien ? Pourquoi ce changement de dimension et ce noir omniprésent selon toi ? Tu es mort… mort… mort…

La certitude renvoyée en écho dans le lieu présent s’imposait plus puissamment que jamais à son esprit. Oui il était mort. A n’en pas douter. Combien de temps était-il resté là dans cet état contemplatif à se convaincre lui-même qu’il était mort malgré cette volonté à chaque fois plus faible de remettre en cause toute cette certitude. Nul ne sait car même le temps et la matière dans cette dimension semblaient absentes. Le vide et un infime ressenti. On aurait dit un picotement. Mais qu’était-ce le picotement ? Cette notion est morte aussi subitement que lui-même était mort ! Et c’est à ce moment-là que la voix qui criait se fit plus pressante ! Et il se remémora la scène avant sa mort. S’il avait été tué aussi subitement il aurait dû ressentir ne serait-ce qu’un instant une trace de douleur. Tel n’avait pas été le cas. En bon médecin, il lui apparaissait évident qu’il ne pouvait être mort pour cause de crise cardiaque ou pour quelque autre cause dont il n’aurait pas su déceler les symptômes. Ce serait le comble tout de même ! C’était cette femme… Elle avait usé d’un genjutsu via le son. Ce rire… Une certitude qui ne le lui permettrait guère d’évacuer la certitude plus puissante qu’il était pourtant mort. Triste vie. Tant que les effets de cette technique ne se dissiperont pas, il demeurerait à la merci de ce terrible jutsu.

Spoiler:

Voyons voyons, je ne t’ai pas donné congé Kumojin …

La masse noire qui s’était regroupée devant Shirudo se clarifia et prit la silhouette et les couleurs de l’Hokage. Le clone debout devant le shinobi se craqua l’auriculaire, son regard sévère jaugeant l’adolescent qui se tenait devant lui. Elle avait tôt fait de le retrouver grâce à son chakra dévoré en amont à l’absorption du sceau, et même si elle avait été surprise par sa téléportation, elle s’était dématérialisée devant le palais, laissant la suite à Mizuki pour arriver jusqu’au garçon peu de temps après. [/b][/color][/list]

Pas la peine de t’enfuir à nouveau, je ne te ferai aucun mal. Du moins pour cette fois-là. J’aimerais que tu transmettes un rappel et un message aux autorités de la Foudre de ma part. En mission ou non, aucun Kumojin n’a le droit de pénétrer sur le territoire du Pays du Feu ou des pays sous sa tutelle et encore moins devant mes portes de cette façon sans autorisation. Même pour un simple passage et par les temps qui courent, et Kumo devrait en être parfaitement au courant. Cet avertissement vaut également pour toi et ces sceaux que tu serais amené à poser dans le futur sur notre territoire. Je ne serai pas si tolérante maintenant que tu es au courant, de même pour les autres Kumojins que je serai amenée à voir sur mes terres.

Craquant son annulaire puis son majeur dans le silence qui venait de tomber sur les lieux, elle continua sur sa lancée.

Bien, le rappel étant assimilé, au tour du message … Tu pourras dire à tes dirigeants que nous avons pris acte de la proposition de ton compagnon de rentrer à Konoha pour expliciter la situation même si au final il ne comptait pas tenir sa parole. Une fois que sa version et celle de l’homme que vous avez attaqué seront vérifiées ils devraient retourner chez vous sans aucun souci. Du moins … s’ils coopèrent.

Le clone s’effrita avec le vent en de millions de petits insectes continuant de surveiller le sous-bois et veillant à ce que le gamin retournait bien à la frontière pendant que d'autres insectes remontaient son chakra et effaçaient ses sceaux posés sur son territoire.

Spoiler: