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 Home's where you go when you run out of homes. (Ft. Mizuki)

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Kaguya Takeda
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Message(#) Sujet: Home's where you go when you run out of homes. (Ft. Mizuki) Home's where you go when you run out of homes. (Ft. Mizuki) EmptyMer 22 Juin 2016 - 15:06

Les remparts se dessinaient à l'horizon. Ils étaient toujours aussi imposants, mais ils avaient bien changé depuis la dernière fois que je les avais traversés. Probablement à l'image de tout le village qui devait, lui aussi, avoir évolué. Konoha avait été en reconstruction à mon départ notamment pour améliorer les défenses en cas d'attaque. J'avais pu même participer à quelques réunions et travaux, je me rappelais principalement du dispositif avec le bandeau et le tatouage pour prévenir tous les ninjas s'il y avait un problème. Tout cela avait dû se développer depuis, et il devait y avoir des choses dont je n'avais pas connaissance. Cela faisait tout de même plusieurs mois que je n'étais pas rentré à Konoha. J'étais néanmoins resté en contact par des lettres pour les prévenir de mes agissements, et au cas où ma présence devait être obligatoire comme pour une guerre. Et puis ma famille, spécialement ma petite sœur, m'aurait fait la peau si je n'avais pas donné de nouvelles ou ne serait-ce qu'un signe de vie. Je leur en envoyais régulièrement en leur faisant part de ma position, pour qu'ils puissent me situer et suivre mon voyage.
Ce n'était pas au titre d'une mission ou d'une obligation que j'étais resté si longtemps à l'extérieur du village et parfois du pays. Tout avait découlé de cataclysme qu'il avait eu lieu à Ki no Kuni il y a plusieurs mois. J'y avais été envoyé pour une missive, au final, j'y étais resté pour aider les blessés. Ils avaient perdu leurs maisons, leurs cultures, comment aurais-je pu les abandonner ? J'avais eu ce « besoin » de leur apporter mon soutien, et mes compétences culinaires comme ma maîtrise du Doton avaient pu leur être utiles. Au début, je n'avais pas prévu d'y rester longtemps, mais j'avais repoussé mon départ à chaque fois. Et quand enfin, j'avais quitté le pays, j'en visitais un nouveau. J'avais toujours réussi à trouver une excuse pour ne pas rentrer à Konoha. D'un autre côté, ce périple fut agréable. Visiter de nouveaux endroits, des contrées que je n'avais encore jamais vues et aider les habitants quand ils en avaient besoin. Cela me permit de me poser, de prendre du recul par rapport à cette vie de ninja, de combattant, de faire un point sur moi-même. Pendant ces mois, je n'avais pas vraiment travaillé mes capacités techniques, et je ne m'étais entraîné qu'occasionnellement pour garder la forme.

Inéluctablement, cette vie de Konohajin finit par me manquer. Je ne pouvais pas « fuir » constamment, j'étais attiré vers elle. Elle me rattraperait un jour ou l'autre, c'est pour cela que je décidai de faire le pas de mon plein grès, et de revenir sur ma terre natale. Est-ce qu'on m'autoriserait à revenir ? Je ne voyais pas qu'elle argument pourrait s'y opposer, mais il ne fallait pas écarter toutes les possibilités. J'avais sorti ma tenue de Chûnin pour l'occasion, je ne l'avais pas enfilé depuis longtemps. Le bandeau de Konoha n'avait jamais quitté mon bras gauche, il y était resté accroché depuis tout ce temps. Sur mes épaules, une cape noire avec l'emblème de mon clan au centre du dos. C'était mon accoutrement habituel lorsque j’œuvrais en tant que ninja.
Arrivé à hauteur du chemin menant jusqu'aux remparts, je levais la main pour saluer les gardes puis la seconde pour leur montrer que je n'avais aucune mauvaise intention. Ils ne me connaissaient probablement pas, comment le pourraient-ils en même temps ? Je n'étais qu'un Chûnin, il y en avait toute une multitude dans le village et le fait que j'avais été loin pendant plusieurs mois ne jouait pas en ma faveur.

« Hoy ! Nara Kakugyo, Chûnin de Konoha. J'aimerais rentrer, j'étais en voyage personnel. »

Qu'est-ce qui leur faisait croire que je disais la vérité ? Après tout n'importe qui peut débarquer ici et prétendre être un ninja du village et s'il s'y connaît un tant soit peu, peut utiliser le nom d'un clan. Même ma tenue pouvait être une supercherie, alors je fis bouger mon ombre grâce à mon Kagemane. Je n'allais pas jusqu'à bloquer les mouvements d'un des gardes - je n'étais pas fou -, mais que la démonstration soit suffisante pour leur prouver mon appartenance au clan Nara.
Après des vérifications plus formelles, je pus enfin pénétrer dans l'enceinte de Konoha. Un sentiment intriguant m'habitait. Je reconnaissais le village, mais d'un autre côté, j'avais l'impression de le redécouvrir, car il avait bien changé. Ma première destination : le domicile familial dans les quartiers du clan. Je reconnus sur le chemin quelques visages familiers, surtout des Nara. À peine je fus arrivé devant la maison que j'entendis ma sœur criait mon nom, elle sortit de nul part pour sauter dans mes bras. Elle avait bien grandi, comment était-ce possible en plusieurs mois ? Elle était encore loin de faire ma taille, mais sa tête m'arrivait à hauteur d'épaule à présent.

Les retrouvailles furent émouvantes pour ma sœur et ma mère. Elles ne purent s'empêcher de verses quelques larmes, d'être si heureuses de mon retour avant de me bombarder de questions. Alors qu'habituellement, j'aurais esquivé cela pour aller dans ma chambre, je leur racontai tout de mon voyage. Hisha avait ce regard brillant et illuminé, que vous avez quand vous êtes captivés par quelque chose. J'écourtais les histoires, car j'avais moi aussi des interrogations, que c'était-il passé en mon absence ? Est-ce que ma sœur était sorti avec succès de l'Académie ? Malheureusement, je ne pus avoir les réponses que j'attendais, car un ninja du village frappa à notre porte pour m'amener avec lui. J'avais été apparemment convoqué dans le palais de l'Hokage. Voilà que les ennuis arrivaient...Je devrais rendre des comptes pour cette absence, c'était d'un barbant. Mais je pouvais comprendre cette nécessité de me faire venir pour avoir des informations plus précises, je suivis donc sans faire d'histoires.
Une fois arrivé dans le bâtiment, on me conduisit jusqu'au bureau de Mizuki. Ce n'était pas la première fois que j'étais amené à être en sa présence. Je l'avais croisé à de nombreuses reprises, que ça soit dans l'établissement des défenses avant que je parte, ou lors de l'offensive sur le Shôraizen. De ce que je me souvenais, elle était plutôt proche de l'Hokage, Miko. En plus, elles étaient du même clan, Aburame. Je n'étais pas vraiment un fan de leurs insectes, mais que voulez-vous, cela pouvait être un pouvoir des plus efficaces.

« Aburame Mizuki ! Toujours secrétaire pour notre chère Hokage ? J'imagine que je suis ici à cause de mon absence de ces derniers mois, c'est les gardes qui vous ont prévenu ? » Je retirais ma cape, la posant sur le dossier d'une chaise pour être à l'aise. « Je peux ? » Dis-je en pointant ladite chaise pour savoir si je pouvais m'assoir.


J'en profitais pour resserrer l'élastique qui tenait mes cheveux, une mauvaise habitude que j'avais prise et que j’exécutais plus d'une dizaine de fois chaque jour. J'espérais ne pas avoir à faire à trop de problèmes, après tout si on ne pouvait même plus prendre un peu de temps pour soi, cela en devenait inquiétant. Mais ne pas faire d'interprétation hâtive, peut-être que j'étais là pour une toute autre raison.
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Konoha
Yamanaka Ayumi
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Message(#) Sujet: Re: Home's where you go when you run out of homes. (Ft. Mizuki) Home's where you go when you run out of homes. (Ft. Mizuki) EmptyMer 6 Juil 2016 - 17:36

Quand on me demande « Quelles sont tes motivations pour travailler autant avec Miko », je suis toujours à deux doigts de révéler que ma banque avait menacé de prendre ma mère en otage tellement que mon compte était vide. Au lieu de ça je répondais qu'être secrétaire c'était l'aboutissement de toute une vie, passer mes samedi aprèm derrière un bureau à répéter « Votre rendez-vous : le matin ou l’après-midi ? », wow l'extase. Alors je me retrouvais au palais à noter des rendez-vous sept heures par jour et à jouer à « FLASH WOMAN » avec mon siège quand personne ne me regardait (ouais certains samedis étaient plus longs que d'autres).

Mais depuis un petit moment maintenant, j’ai été promue. J’ai eu une promotion, mesdames et messieurs : j’ai été nommée bras-droit de l’Hokage ! La différence ? Héhé, mais c’est très simple : maintenant, je peux… Oh mais je ne vous ai jamais parlés de ces fois où je suis au magasin et que j’admire ces personnes incongrues mais pleines de surprises ? Comme ces vieux qui essaient de passer en doute les réductions qui datent de la sortie du magazine de chez le médecin ? Ou ces gros relous qui draguent la caissière alors que primo elle est sans doute pas là pour ça et que deuxio, peut-être que c’est pas son genre les mecs qui achètent six lots de douze rouleaux de papiers toilettes ? Non, jamais. Roh il faudra que je vous le raconte, c’est drôlement cocasse.

Hum, où en étais-je moi ? Ah oui : j’avais un rendez-vous aujourd’hui ! Et pas un que j’ai pris, non, non, un que j’ai demandé ! VOILA CA CHANGE CA, moi qui cherchais un truc, vous l’avez dans l’os maintenant que j’ai trouvé. Bref ce rendez-vous : Nara Kakugyô, un mec sympa que j’ai rencontré plusieurs fois et qui avait décidé de s’offrir un congé sabbatique pour explorer nos belles contrées. Et il était parti, comme ça, sans permission, « allé slt » comme on dit chez moi. Non pas que les voyages initiatiques étaient rares chez les shinobis de son âge et de son rang, mais la plupart ont la décence d’attendre qu’on leur dise « ok » et qu’on s’assure de leur protection et de la nôtre : un shinobi d’un village a forcément accès à des informations qu’il est susceptible de donner en cas de… « désertion », même si pour le coup c’était différent.

Kakugyô entra, toujours aussi enthousiaste que lorsque je le connaissais. Cet homme respire la joie de vivre et la bonne humeur. Lui adressant un grand sourire, j’accédai à sa requête lorsqu’il demanda à s’assoir.

    - Bras droit, maintenant, en fait. Les temps changent : les genins deviennent chûnins, les secrétaires deviennent bras droit, et les gens reviennent au village comme des fleurs sans se soucier de ce que la hiérarchie pourrait ou aurait pensé.

M’appuyant contre mon dossier de fauteuil, je croisai les jambes, joignant mes main sur mon ventre.

    - Je t’écoute, Kakugyô : où étais-tu Durant tout ce temps ? Qu’as-tu fait ? Qui as-tu rencontré ? Ce serait cool qu’on évite de passer par le protocole d’interrogatoire via Yamanaka, donc j’espère pouvoir compter sur ta franchises et ton honnêteté.
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