Nous avions passé une bonne semaine sur le navire. Rien ne s'était vraiment passé. Ni discussions, ni quoi que ça soit d'autre. Chacun se trouvait dans sa cabine, sortait de temps à autres et allait manger. Une fois ceci fait, nous retournions tout les deux dans nos chambres respectives et cela pendant une longue semaine. En effet, comme dit précédemment, il n'y eut aucun incident majeur. La mer était tranquille et sûre. Lilith et moi pouvions donc dormir sur nos deux oreilles.
Finalement, nous étions arrivé à Tsuchi no Kuni. J'y étais déjà allé à plusieurs reprises. Notamment lorsque j'avais appris à maîtriser le Yoton. Cette formidable affinité qui allait très certainement m'être utile au cours de cette mission. J'aimais beaucoup ce pays si bien que ce fut assez désagréable pour moi de voir ce qu'il était devenu. Il y avait un village au loin mais il semblait désert. Je regardai la Fuketsu Sakki avant de donner quelques ordres – Oui, je commençai à reprendre mes vieilles habitudes à vouloir m'accaparer le rôle de chef. Espérons que cela ne la gêne pas trop –.
« Je propose que nous entrons dans ce village histoire de recueillir quelques informations. Les nécromanciens sont soit disant cachés dans les hautes montagnes toutefois, peut-être que quelques part dans cette ville, quelqu'un est au courant du lieu précis de leur cachette. »
Sans même attendre un quelconque aval de la part de la Kunoichi, je me dirigeai vers ledit village en espérant qu'elle me suive. Une fois arrivé, je fus surpris par le calme qui régnait dans ce qui était autrefois une ville emplis de gaieté. L'atmosphère semblait pesant. Il n'y avait personne dans les rues. Les commerces étaient vides. Il était de même pour les écoles ainsi qu'un grand nombre de maison. Tout cela était vraiment étrange. Très étrange. On aurait presque dit que quelqu'un attendait notre venue et que donc, tout le monde s'était caché afin de nous éviter.
Ne me dites pas que les nécromanciens avaient fait un tour ici et avaient détruits toutes forme de vies humaines ? C'était tout bonnement impossible pensai-je. Cependant, l'impossible devint réalité. En effet, alors que nous traversions une petite ruelle à la recherche d'un quelconque témoin, plusieurs zombies surgirent de nul part. Au départ ils n'étaient pas plus de cinq ou six mais bientôt on ne le comptait plus par unité mais bel et bien par dizaine. Je haïs soudainement l'idée stupide que j'avais eu. Faire un tour au village afin d'obtenir des informations hein ? En faisant ça, je m'étais clairement fait piéger. En effet la ville, au delà d'être simplement déserte, était infesté de zombies. Et dire que les nécromanciens devaient s'amuser à les diriger depuis la montagne...Enfin, comme on dit : Quand il faut y aller...
Une semaine de bateau sans rien faire. La torture ! Même pas une attaque de konohajin, absolument rien. J’étais dégouté, et surtout, je m’étais fait très chier. La seule chose à faire était de dormir, ce que je fis tout le long du voyage. Il n’était pas très bavard non plus le Shinichi. En une semaine, pas un mot. Il aurait pu faire le dragueur ou autres. Quoi que vu la dernière fois, cela n’était pas une très bonne idée.
Fin bref, à notre arrivé, ce fut le grand soulagement. Enfin on allait pouvoir bouger et avec tout ce que j’avais dormi, de l’énergie à revendre, il y en avait. Un peu plus tard, nous remarquions tous deux un village non loin. Pour ma part je le trouvais lugubre à souhait et la suggestion du jeunot d’aller y jeter un coup d’œil ne me posa pas de problème si ce n’est ce petit côté donneur d’ordre que je lui fis remarquer.
Soit, voyons voir ce que vaux tes initiatives mr je fais le chef. Même pas tu demandes l’avis des autres. Pfff….
J’emboitais son pas à 5 6 mètres plus loin de lui, montrant avec pertinence mon ego qui en avait pris un coup. A notre arrivé, c’était comme ce que je voyais au loin, assez lugubre, pas un chat. Cela ne me changeait pas trop puisqu’on m’évitait assez souvent. Cette idée ajouta une goutte de plus à mon vase déjà fort bien remplit. Cette atmosphère me comblait cependant grandement. Cela en était même glauque, des volets claquaient et une odeur des plus infâmes attaqua mes narines. Cela sentait quelque chose que je connaissais déjà… Du pourri. De la décomposition de cadavre même. C’était à ce même moment dans une petite ruelle que je vis pour la première fois des morts vivants. A la fois mort, et vivant. Je trouvais ça cool. Il y en avait des dizaines qui nous encerclaient.
Deux solutions s’offraient à nous, monter les murs des bâtiments et être en hauteur à l’abri en quelque sorte, ou alors, les découper. Enfin ça c’était mes points de vue, c’était une première pour moi des immortels pareil. Cependant, le côté trancher, découper me plaisait bien plus. Juste avant de passer à l’action, je faisais une remarque au petit épéiste.
Super ton idée, t’en as d’autre des conneries de ce genre à proposer ? Non parce que là c’est génial le piège ou tu nous à fourrer. C'est Hallowen à l'avance, tu crois qu'ils veulent des bonbons???
A cette fin de phrase, je m’élançais contre ces saletés, invoquant mon fendoir, j’en tranchai deux au niveau du torse d’un coup avec la longueur de mon arme. Puis trois autres dont un fut décapité. Les boyaux giclaient, les cerveux coulaient comme de la gelé pas fraiche, des morceaux tombaient même tout seul. Et là, surprise, ça bougeait encore… Entre les jambes qui marchaient tranquillement et les torses rampant avec les bras. Voyant ce petit détail contraignant, j’essayais de m’appliquer à trancher les bras et torse en trois coup, comme du saucisson, avec ça juste des jambes qui marchaient on s’en foutait. Mais le nombre de cadavres ambulants restant restait encore bien nombreux. Le temps de les découper ainsi, cela allait être long et fatiguant. Surtout qu’il ne donnait vraiment pas de fil à retordre, cela allait vite me lacer et m’énerver. Je proposais donc à Shinichi un petit plan tout en continuant à faire ma petite boucherie.
C’est relou à tuer, faut les trancher plusieurs fois avec précision, c’est nul. Montons les murs des bâtiments histoires qu’on puisse vite déguerpir d’ici. A moins que tu veuilles qu’on les remette en enfer vite fais bien fait ?? Les deux options me vont très bien, mais la deuxième serait cool si on s’entre aide.
Lilith ne semblait guère avoir appréciée le fait que j'eus pris les devants. Qui plus est, elle me le fit bien savoir lorsque nous étions tombés nez à nez avec les zombies. La Kunoichi me fit remarquer que nous étions tombé dans un piège et que ces bêtes ne semblaient guère avoir pour ambition de « vouloir des bonbons »... Je n'avais qu'une envie, c'était lui répondre par un « fermes-là » cependant je m'abstins. J'avais bien assez d'ennemies devant moi ce n'était pas la peine de rajouter de l'huile sur le feu. D'ailleurs en parlant de flammes, la Fuketsu Sakki venait de proposer deux solutions à notre problème. La première étant de déguerpir ce que je ne souhaitais absolument pas faire pour l'instant et la seconde étant de continuer le combat et de, je cite, « Les remettre en enfer vite fais bien fait ». En enfer hein ? Tu allais avoir ce que tu souhaitais Lilith. Alors que nous continuâmes à attaquer les morts vivants, je pris la peine de répondre à la jeune femme très simplement.
« Tu veux voir l'enfer hein ? Tu vas être servie. Écartes-toi. Je vais tout faire brûler. »
Pas besoin d'être un génie ni même un devin pour comprendre ce que j'allai faire. La situation était assez alarmante, nous n'avions pas le temps de jouer avec ces monstres. Il fallait nous en débarrasser le plus vite possible. La dernière fois, nous avions aussi utiliser des techniques Katon mais cela n'avait rien fait. Du moins les bêtes avaient pu plus ou moins continuer le combat malgré nos assauts répétés. Cette fois-ci, ce n'était pas simplement des flammes que j'allai utiliser mais réellement une vague dévastatrice. Un brasier comme on en voyait rarement. La technique que j'avais tout modestement appelé : « Les flammes bleues du Lutin ».
Le sourire en coin, je regardai les zombies qui nous faisait face, fit un bond vers l'arrière afin de prendre quelques peu mes distances d'eux. Une fois ceci fait, je concentrai une grande masse d'énergie dans ma main droite. Celle-ci devint alors une petite flamme bleue inoffensive. Elle lévitai dans ma main comme si de rien était. Qui aurait pu croire que de cette simple flamme allait naître un gigantesque brasier ? Personne. Portant la flamme à ma bouche, je soufflai délicatement ce qui eut pour effet d'agrandir considérablement la flamme, créant ainsi une grande vague de feu de couleur cyan. Cette vague se propagea alors vers mes opposants à vitesse grand V détruisant tout sur son passage. Les corps calcinés laissaient alors derrière eux une odeur nauséabonde...C'est Lilith qui allait être contente. Le spectacle était terrifiant. Bientôt, tout la rue était se voyait brûler de toute parts. Les flammes léchèrent le ciel comme elle le pouvait jusqu'à ce que bientôt l'effet de ma technique se dissipa. En effet, le feu bleu n'était pas éternelle bien que très puissant. Le spectacle était fini. Les zombies avaient-ils réussis à s'en sortir ? Je n'en savais encore trop rien. En effet, le brasier étant, une grande fumée était apparue ce qui m'empêcha de savoir avec exactitude si oui ou non les morts vivants étaient encore « vivants » – vous noterez la qualité médiocre du jeu de mot –. Stressé, mon regard ne quitta pas la fumée qui ne se faisait pas prier pour se dissiper. J'espérai sincerement que ma technique avait eue l'effet escompté car, croyez-moi, une telle technique, ça nécessitait une quantité de chakra non négligeable.
Des flammes bleu l’autre. En fait c’était l’homme bleu. Ironiquement c’était ainsi que j’allais l’appeler alors que je le félicitais de sa réussite pendant que la fumée disparaissait.
Wouahou ! Pas mal le bleu, tu nous as débarrassé un côté, manque plus que derrière nous et on aura fini...
Et j’avais parlé trop vite. La fumée s’étant levé, on voyait bien les morts calcinés, au point de plu pouvoir bouger. Ça sentait le cadavre frit aussi –(et oui Shini a tout compris)-. Mais il y en avait encore derrière. On était toujours encerclé. On était deux frêles vivants contre un nombre inconnu d’immortel qui puait le pourri.
Quand fallait y aller…. Reprenant mon fendoir, je continuais d’en trancher deux à trois en même au vu de leur agglutinage contre nous. Le travail de précision en leur coupant des morceaux de doigt, puis le coude, puis la tête, tout ça en découpant le torse commençait à être des plus difficiles. Pour ma part, je commençais à avoir un petit monticule de boyaux, foi, estomac, cerveaux et autre chair en putréfaction à mes pieds. Les jambes qui continuaient de marcher, il suffisait de leur mettre un coup de pieds pour que le tout tombe sans pouvoir se relever.
On en voyait pas la fin. Et j’en eu marre. Cette fois ci ça allait être des plus rapides. Plaçant mes mains sur un côté tranchant de larme pour placer l’autre tranchant au niveau de ma tête, je commençais à courir en face pour tondre des têtes. Mes mains commençaient à saigner abondement, rajoutant une petit extase dans mon bien être. Continuant tout droit me détachant de Shinichi, je ne voyais pas l’arrivée avec tous ces macchabés. Je refis donc demi-tour et cette fois, niveau des mains, histoire de découper des doigts et autres. Me retrouvant à nouveau près du bleu, je lui demandais ce qu’on faisait.
Bon j’viens de faire 15 mètre devant, y’en a plein de partout. A ce train-là on va finir à la nuit tomber. J’ai pas de gros truc de bourrin comme toi moi, c’est pas assez artistique, mais j’avoue que là, ça m’aurait bien servi.
C’est vrai quoi, j’ai été entrainée pour faire une très bonne assassin, pas pour faire de l’abatage d’humain en masse. Fin bref, je continuais mes moulinets. Moi qui pensais que tuer du cadavres cela pouvait être cool…
Ils étaient encore en vie ? Non...Impossible. Les flammes bleues du lutin étaient donc inutile face à ces êtres sortit tout droit des enfers ? Non. Utile, elles l'avaient été. Le brasier avait recouvert une large zone et avait été d'une force très clairement supérieur à la moyenne. De ce fait, les zombies touchés avaient subit de lourds dégâts si bien qu'ils ne purent bientôt plus bouger ni même attaquer. Néanmoins, le nombre de zombies ne cessant de croître, ma technique n'avait aucune incidence sur leur nombre. En outre, quelques zombies exposés au flammes avaient réussis à survivre. Il n'y avait pas à dire, cette mission prenait vraiment une tournure qui ne me plaisait guère.
La Kunoichi, voyant l'inefficacité de ma technique, fonça et utilisa, elle aussi, de ses capacités pour se défaire de plusieurs zombies néanmoins tout cela ne servait guère. A ce rythme là, nous allions vraiment finir par périr. Ils en sortaient des dizaines, que dis-je, des centaines ! A peine avions-nous fait en sorte qu'un zombie soit hors d'état de nuire qu'une dizaine vinrent prendre sa place. Tout cela était vraiment agaçant mais je ne comptais pas pour autant abandonner. Excès de fierté me direz-vous ? Oui. C'était exactement ça. J'avais déjà dû décamper contre de tel bêtes lors de notre mission de rang B à Kiru et à moi. Il était hors de question de recommencer. Peu importe la quantité de chakra que j'allai devoir abandonner. Pour moi, la fuite était pour l'heure inconcevable. Les flammes bleues du lutin n'avait pas pu détruire tout les zombies ? D'autres zombies affluaient ? Soit. La lave ,elle, allait avoir de l'effet ! Du moins je l'espérai. Alors que la Fuketsu Sakki se plaignait du nombre de zombies que nous avions à affronter ainsi que du fait qu'elle ne possédait guère de techniques de zones, je composai quelques mudras. L'offensive numéro deux était en préparation !
Une fois la série de mudras effectuée, je faisais sortir du sol plusieurs geysers de lave atteignant trois à quatre mètres de hauteurs. Ce n'était pas une attaque de zone aussi sensationnel que les flammes bleues du lutin toutefois la lave avait une propriété que le feu n'avait pas. Celle de dissoudre totalement les corps. Ainsi, même si cela me prenait plus de temps – et plus de chakra – je pouvais mettre quelques zombies hors service. Il était cependant bon de noter que, comme dit précédemment, je ne pouvais mettre QUE quelques zombies hors service... Et malheureusement, au vue du nombre de nos ennemies, ces « quelques zombies » ne pesèrent pas lourd dans la balance. En bref ? Ma technique ne servait strictement à rien si ce n'était à me fatiguer et à dépenser des quantités phénoménales de chakra.
Je devais me résigner. J'étais impuissant face à ces bêtes. Ils étaient trop nombreux pour moi. Et quand bien même j'aurai pu les faire dissoudre avec une technique Yoton bien plus puissante, le prix à payer était bien trop grand. D'une, je voulais pas faire sauter une partie du village tout entière et de deux, le prix en chakra était bien trop élevé. Ajouté à cela la concentration ainsi que l'effort qu'une telle technique requérait et vous obtenez le pourquoi du comment. Alors que je continuai sans cesse de faire jaillir ci et là des geyser de lave en fusion, je me retournai vers Lilith, le front trempé de sueur.
« Il n'y a rien à faire, on va devoir s'en aller le plus vite possible. Tâchons d'en éliminer quelques uns pour se frayer un chemin, je ne vois rien d'autre à faire. Même ma lave ne semble pas être en mesure de régler le problème de leur surnombre. »
Et bien enfin ! Il en aura fallut du temps pour que j'accepte de déguerpir. Enfin pour cela encore fallait-il que je sois en mesure de m'enfuir. Car oui, je venais d'utiliser à maintes et maintes reprises une techniques de hauts rangs et j'allai en payer les conséquences. Mon front était devenu brûlant. De la sueurs dégoulinait de celui-ci et mes yeux commencèrent peu à peu à divaguer du fait de l'hyperventilation. La fuite s'annonçait d'ores et déjà difficile.
Alala ces jeunes, toujours plein de fougue, et c’est les premiers à être fatigué. Le petit bleu avait utilisé pas mal de technique de lave, que je trouvais impressionnant, et je sentais qu’il commençait à flancher. Pourquoi il n’avait pas seulement fait comme moi ? Les tailladés à répétition ? A oui j’oubliais, ce n’était pas avec son cure dent qu’il allait en découper plus d’un à la fois. Fin bref, toujours est-il qu’il commençait même à penser prendre ses jambes à son cou. La bonne blague. Mon fendoir se figeant dans un cadavre, je regardais le bleu et soupira.
L’efficacité à long terme contre de la pourriture qui marche, s’pas ton fort hein… Bref regardes bien le bleu.
Reprenant mon fendoir pour me faire de la place, j’activais le Tsuyosa'Chi, puis relâchant à nouveau mon arme, je pris une tête d’un des cadavres ambulant, plaçant une main sur son crâne pendant que mon autre main envoyait pètre les autres qui s’approchaient trop près. 10secondes d’écoulé, j’envoyais valsé le zombie prisonnier vers ses congénères pendant que j’en prenais un autre à côté de moi.
Plus loin, le zombi en question explosa faisant pas mal de dégâts autour de lui. J’en relâchai un deuxième puis un troisième. Les grands BOUM que j’entendais me faisaient sourire. De la pluie d’entrailles humaines, cool. Je me retournai vers Shinichi pour lui lâcher une petite pique.
Du cadavre, c’est pas du ninja, suffit juste d’utiliser les bonnes méthodes, rapide, efficace, et même pas fatigué. M’enfin, j’avoue que c’est toujours aussi long…
Une idée me vint à l’esprit. Nous étions dans une ruelle, et qui dit ruelle dit bâtiments. Et si je faisais exploser les murs pour qu’ils s’effondrent. L’idée était parfaite, restait plus qu’à se foutre contre les murs et placer quelque jutsu explosif dessus. Je reprenais mon fendoir, essayant tant bien que mal de me faire un chemin. C’est qu’ils étaient de partout ces enflures mais le bâtiment de notre droite avait été accessible facilement. Reprenant ma méthode, quatre Bakuretsufuu avaient été placé. Un nouveau GRAND BOUM. La façade du bâtiment s’était effondrée, bloquant ainsi la moitié de la ruelle devant nous. Qu’elle dommage que je n’avais pas pris des parchemins explosifs. J’aurais pu les envoyer de l’autre côté. Surtout que le bleu semblait mal au point, puis, des jutsus de rang D, certes, c’est cool, mais à force, je n’allais pas faire long feu non plus. Allais-je pouvoir bloquer le chemin derrière nous également ?? Fallait déjà que je finisse de boucher l’avant. Reprenant mon élan, je fonçais en face tel un taureau enragé, ne me souciant guère de quelconques obstacles. Je senti des griffures et des morsures. Bandes d’enfoirés ! Enfin en face, je faisais la même chose que de l’autre côté. BOUM ! ça y est, manquait plus que derrière. Au moins il ne pouvait plus nous cerner.
Bon Shini, foues toi contre les décombres, j’vais me démerder pour gérer la merde derrière nous. Dis-moi t’aurais pas des parchemins explosifs sur toi par hasard ??
Tout ça va mal finir. Je me sens si fatigué. Elle en revanche semblait avoir une endurance à toute épreuve et elle ne s'était pas gênée de me le faire remarquer ce qui avait d'ailleurs le don de m'agacer au plus haut point. Si elle continuai j'allai...Enfin qu'importe. Calme. Calme-toi Shinichi. Calme. Tout ira bien, la Kunoichi s'occupait plus ou moins de tout. Le passage devant nous avait été totalement recouvert par les décombres tandis qu'elle s'occupait peu à peu de réduire les effectifs des zombies. Moi dans cette histoire ? Et bien je ne faisais rien. C'était d'ailleurs cela qui m'énervait le plus. Je n'étais plus vraiment en position d'aider la Kirijin si bien qu'elle se débrouillait seule. Et le pire dans cette histoire était qu'elle se débrouillait plutôt bien. Mon amour propre en prenait en sacré coup mais après tout que pouvais-je faire ? Pas grand chose. Soudainement, je regardai les zombies qui se trouvaient derrière nous. Une gigantesque masse de corps en décompositions avançait vers nous tandis que devant, les bêtes s'activaient afin de déblayer la route. D'autres, un peu plus téméraire, tentaient de traverser malgré les restes de bâtiments.
Titubant du fait de la fatigue, je réfléchis quelques instants sur la manière dont nous pourrions bien nous en sortir et le moins que l'on put dire était que je ne voyais pas grand chose à faire. Je n'étais pas dans mon meilleur état et je ne pouvais donc pas fuir de moi-même. En outre, les zombies affluaient et ce n'était qu'une question de temps avant que la masse qui se trouvait devant nous réussisse à franchir les bâtiments écroulés. J'étais sous pression en quelques sorte. Ajouté à cela la réplique cinglante de Lilith sur le fait qu'il était préférable que j'aille me cacher et vous obtenez la réaction qui suivit.
« La ferme sale monstre ! »
Bam ! Dans sa face ! Que cette Lilith aille crever. Je ne me « foutrai » pas dans les décombres comme elle me le demandait. Quant-aux parchemins, elle pouvait toujours courir. D'une, je n'en avais pas et de deux même en supposant que j'en avais eu, je ne les lui aurait certainement pas donné. Alors que les zombies se faisaient de plus en plus nombreux, je portai mon doigt à ma bouche puis croquais l'index de ma main droite avant d'accomplir une série de signes incantatoires. La technique que j'allai utiliser était très consommatrice de chakra mais ce n'était pas réellement comme si j'avais le choix. Pour fuir ce maudit village, je voyais aucune autre solution. Mikkai allait certainement faire la tête en voyant que je l'avais invoqué dans de telles circonstances néanmoins à situation exceptionnelle, remède exceptionnel.
Une fois la série de signe terminée, je claquai ma main au sol ce qui eut pour effet de créer une grand nuage de fumé. Le nuage dissipé, La Fuketsu Sakki et moi venions de prendre dix mètres d'altitude. Nous nous trouvions en réalité sur le dos de ma salamandre, Mikkai. L'invocation avait réussie, je pouvais désormais succomber à la fatigue sans me soucier des zombies ou même de la manipulatrice du sang. Voyant les zombies ainsi que le bourbier dans lequel nous étions, la gigantesque bête ne se fit pas prier et bondissait avant d'atterrir sur la rue d'à coté. L'animal continua alors son chemin et nous transporta afin de quitter au plus vite cette maudite ville.
Et voilà, on m’envois encore chier alors que je ne fais que remarquer la réalité et l’état de la situation. L’ego des hommes, mais que c’était désespérant. C’était à ce même moment que je pris une hauteur de plusieurs mètres. Le bleu avait invoqué une salamandre géante avant de faire un somme. Mr était fatigué alors il invoque son animal de compagnie, Ksss ! Quelle arnaque, je sais même pas ce qui me retenait de le pousser pour qu’il tombe. Respirant par la bouche, je reprenais également mon souffle à la suite de cette merde qui commençait à être éprouvante tout en m’agrippant au mieux sur la bête. Ses sauts me donnaient même le mal des transports. Mon souffle devenait plus fort, la tête penchant sur le côté. J’étais blanche comme un cachet jusqu’à ce que cette maudite salamandre nous pose près d’une grotte pour s’y réfugier. On avait semé les cadavres ambulant, mais encore fallait-il trouver ou agissait les marionnettistes. On avait aucun indice et l’autre était encore en train de récupérer.
Sortant une pomme, je croquais à pleine dent. C’est à ce moment que des bruits se faisaient entendre dans le fond de la caverne, tel des échos fort lointain. C’est vrai que maintenant que j’y repense, je ne voyais même pas la profondeur du souterrain. Tendant l’oreille, je n’arrivais pas à déchiffrer ce que ces murmures lointain disaient. Je regardais le bleu pioncer. Il avait de chouettes paraboles de chaque côté de la tête. Lui jetant le trognon sur la tête pour essayer de le réveiller, je lui envoyais mon poison oral à voix basse mais roque pour qu’il se réveille.
Allez le bleu, on se réveille, le monstre a besoin de tes oreilles de lutins. T’entends pas ce bruit ? C’est quoi ?? Allez réveilles toi ou je vais faire le monstre du placard, comme avec les enfants qui cauchemardent…
Je lui jetais de petites pierres cette fois ci, la flemme de me lever pour aller le secouer. Les échos me faisaient penser à des gémissements, comme si quelqu’un était désespérer. Je voulais pas partir seul dans ce noir absolu, et j’allais pas non plus porter le bleu… Non mais il se lève ou je lui le bote son cul ?!? Prenant mon briquet, je m’avançais près du noir absolu, tentant d’éclairer un peu avec mon briquet. Rien à en tirer…
Bon Shinichi, j’ai vraiment besoin de toi là, je sais que t’es fatigué mais ça serait cool que tu puisses marcher pour explorer cette grotte. Et surtout voir si ce que t’entends c’est pas hostile.
Essayant d’avancer un peu, j’eu un petit déséquilibre. La caverne descendait. Dans le genre, zombi, sang, et maintenant ça, c’était comme descendre dans les entrailles de l’enfer avec ses murmures plus qu’inquiétant, même pour moi.
Je nous sauve et voilà comment on me remercie. La garce suceuse de sang me harcelait pour que je me réveille et que j'aille explorer une grotte. Mais c'était qu'elle avait vraiment les jetons la femelle ? Ah ah. Enfin, moi aussi je les avais puisque la terre se mit soudainement à trembler. Je me levai donc instantanément. La terre s'arrêta alors de s'abaisser. Je regardai succinctement devant moi puis ma partenaire de mission. Les gémissements se faisaient de plus en plus persistants comme si... D'un geste vif, je croquai une nouvelle fois le bout de mon pouce afin d'en sortir quelques gouttes de sang puis invoquai une salamandre. Cette fois-ci je ne comptais pas appeler Mikkai mais son homologue ; La petite salamandre de nuit utile pour ce qui est du pistage ou autres tâches de ce genre : Suppai. Ne perdant pas un seul instant, je lui demandais de me dire ce qu'il ressentait. Et sa réponse ne me surpris pas un seul instant. Des dizaines de cadavres hurlants s'approchaient vers nous tandis que plus profond dans la grotte se cachaient un groupe de quatre personnes. Sûrement les fameux contrôleurs de cadavres. Étaient-ils possible que Mikkai nous ait déposé ici exprès ? Oui c'était tout à fait son genre. Il avait, tout comme Suppai, une capacité de détection très clairement supérieure à la moyenne. Il n'était donc pas inconcevable qu'il nous ait amené ici après avoir ressentis la présence de ces personnes. Les monstres avancèrent vers nous. Sûrement afin de nous empêcher de gagner du terrain ? Dans tout les cas, il n'y avait pas trente six solutions. Nous devions nous occuper des quatre personnes qui tiraient les ficelles derrière eux. Et cela tombait bien car d'après la petite bête qui se trouvait sur mon épaule gauche, ils se trouvaient au fond de cette cave. C'est donc en tant que bon gentleman que je proposai la chose suivante :
« Des dizaines de zombies arrivent. Je te laisse t'en occuper si ça te chante, moi je vais au fond, c'est là que se trouvent les fauteurs de troubles »
A ces mots, je fonçai droit devant arme à la main. J'avais retenu la leçon, en fonçant comme je le faisais, je n'essayais pas de les détruire mais simplement de passer à travers eux afin d'attaquer les véritables dangers. De plus, de cette manière je ne perdais pas inutilement mon chakra. Qu'allait-il advenir de la Fuketsu Sakki ? Et bien je lui avais plus ou moins laissé le choix. Ou bien elle me suivait ou bien elle s'amusait à attaquer cette horde de zombies. J'espérai bien évidemment qu'elle choisisse la première solution afin de m'aider à venir à bout des quatre nécromanciens qui séjournaient au fond de la grotte.
Après quelques secondes de course et de coups hasardeux mit à droite ainsi qu'à gauche, je voyais enfin le fond de cette grotte obscure. En effet, j'étais désormais guidé par une puissante source de lumière d'où devait certainement provenir les quatre nukenin adepte de l'art de la nécromancie. L'obscurité étant, je n'avais pas vraiment pu constater si oui ou non Lilith m'avait suivit jusqu'ici. Dans tout les cas, la mission prenait doucement fin puisque plus je m'avançais plus la lumière se faisait grande.
Et voilà, il apprend déjà une leçon qu’il en oublie une autre. Ah c’est qu’il pouvait faire le beaux avec ses salamandres par ci par là, même moi j’aurais pu savoir ce que c’était. Fin ptet pas aussi précis mais voilà. Et puis la flemme de gaspiller mon chakra pour un truc pareil. Bref, il voulait foncer dans le tas sans jutsu cette fois. Une grande question se posait alors dans ma tête : pourquoi était-il aussi débile ? Ses cheveux bleu, c’est le stade supérieur de la blonde en puissance ? C’est vrai quoi, on est dans une grotte, y’avait qu’à faire tout exploser pour les écraser sous les rochers. Mais non non non, les jeunots se sentent obliger de ne pas réfléchir. Deux solutions se proposaient à moi, la première, faire tout péter en laissant pour mort le bleu, la deuxième, l’accompagner. Découper du cadavres ambulant étant ennuyant, ceci n’était pas une option et allez savoir pourquoi, j’ai suivi le bleu.
Je savais même pas comment ils faisaient pour se repérer sans perdre l’équilibre dans ce noir. Alors qu’il avançait plutôt rapidement, je trébucha sur un caillou, ou alors un bout de mort vivant que mon coéquipier avait découpé. Quoi qu’il en soit, j’étais tombée, me causant une vive douleur à l’épaule qui me fit sourire, et ses pourritures ambulantes n’avaient pas perdu de temps à se jeter sur moi. Nous étions séparer. Usant de mon jutsu de force pour me redresser et m’enlever de ce amas de non vivant m’ayant griffé et mordu au sang, je m’extirpais tant bien que mal. Je voyais rien, j’entendais seulement les bruits des zombies autour de moi. Ne voulant toujours pas gaspiller du chakra et garder un état physique correct, je n’avais que l’option du briquet. Qu’allais je faire avec une si faible lueur ? Les cramer tiens ! Je jetai celui-ci sur les haillons d’un des véritable mort à mes pieds. Spiouf ! Et un cadavre flambé, un ! A ce que je voyais par la suite, j’étais cerné, et pas comme dans le village de tout à l’heure, là c’était vraiment pire dans le genre on pouvait pas faire mieux. Vu le nombre, mon repérage tombait à l’eau, la seule solution, avancer dans le tas de mort. Je tournoyais ma lame pour me faire un chemin qui se rassombrissait au fur et à mesure que je m’éloignais du petit feu. Et re dans le noir. Ksss ! Quelle merde, quoi que, je commençais à apercevoir une lueur au bout, genre la lumière au bout d’un tunnel. A ba c’est que cela faisait très cliché. Prenant alors une pierre en main, je la chargeais de mon chakra pour la faire exploser tel une grenade au moment ou je sortirais de cette noirceur, rien à foutre si le bleu était encore dedans, j’aillais boucher la sortie puis c’est tout, marre de ces trucs tout pourries pas drôle. En plus c’est qu’ils m’avaient fatigué physiquement.
Ma sortie fut quelque peu éclatante, une explosion juste derrière moi bouchant le tunnel. Cela ressemblait à une toute petite vallée engoncer dans les rocs des montagnes l’entourant avec une petite tour en son centre. On pouvait y accéder par un autre chemin que ce tunnel.
A ma grande surprise, Shinichi était déjà là. Je le regardais avec l’envie de le buter avant de regarder en face de moi. Il y avait des ninjas zombies, avec le bandeau frontal de Kiri.
Et ba voilà, on les a retrouvé hihihi.
Derrière en haut de la tour, je voyais quatre silouhettes….
Changement soudain de paysage. Je voyais enfin le bout du tunnel tandis que Lilith avait bloqué la sortie de celui-ci. Chose intelligente soit dit en passant. En effet, de cette manière nous n'allions pas à avoir à nous charger des zombies présents à l'intérieur de celui-ci. Cependant, si elle pensait que cela allait nous éviter d'affronter des morts vivants, elle se fourvoyait complètement. En effet, à peine étions-nous sortie de cette grotte que de nouveaux zombies nous firent face. Seul différence avec les précédents, ceux-ci portaient le bandeau frontal de Kiri. Je compris vite de quoi il en retournait. Il ne s'agissait ni plus ni moins que des éclaireurs que le village de la brume avait envoyé pour obtenir les informations concernant le groupuscule de nécromanciens. Ils n'avaient pas seulement été tué comme il l'était écrit sur la missive, ils avaient aussi été transformé en zombies. Plus loin – et plus haut – au sommet de la tour se trouvait quatre shinobis. Sans aucun doute les nécromanciens qui contrôlaient tout ce beau monde de loin... Cela ne me faisait pas forcément plaisir toutefois pour atteindre ces quatre shinobis, nous allions bien devoir nous charger des Kirijins transformés en zombies. En bref, c'était nos propres frères d'armes que nous allions avoir à combattre.
Quoique...Me retournant un instant je vis la jeune Kirijin du nom de Lilith. Elle m'avait suivit, bien ! Elle va me servir pensai-je ! Sachant que je n'avais pas l'envie d'affronter mes anciens compagnons, j'allai la laisser s'occuper d'eux. Après tout c'était un vampire, un monstre. La connaissant, elle n'avait aucune pitié et aucun scrupules. Peu importe que ces personnes eurent été d'anciens Kirijins alors laissons-la s'en occuper. Au moins elle sera utile et elle ne me cassera pas les pieds avec ses discours ou je ne sais trop quoi encore. M'apprêtant à courir et à marcher sur les murs pour rejoindre le haut de la tour, j'esquissai un large sourire en sa direction et dis :
« Je te laisse t'occuper d'eux, j'ai autre à chose à faire de mon coté. Sur ce, bonne chance et tâche de ne pas mourir »
Oui, elle allait comme d'habitude se plaindre, m'insulter, me mépriser ou je ne savais trop quoi mais au point où on en était, je m'en moquais pas mal. Oui, de toute façon elle trouvait toujours quelques chose à redire alors soit ! J'allai la laisser seule et lui donner ainsi une vraie raison de se plaindre. Bref, suite à ces quelques mots, je fonçai vers la tour sans me préoccuper des anciens Kirijins. J'avais bien évidemment, au préalable, utilisé une de mes technique les plus puissante afin de m'ouvrir la route. En effet, un grand requin fonça sur la masse de morts vivants. Je profitai donc de la brèche crée par ce monstre pour m'avancer et gagner la tour. Dès que celle-ci fut assez proche de moi, j'utilisai une technique élémentaire, connue de tout ninja digne de ce nom. Celle-ci permettait à n'importe quel shinobis de marcher sur les murs avec une aisance remarquable. Seul petit problème, les quatre nécromanciens ne comptaient pas me laisser monter comme si de rien était. Ils étaient certainement peu doué dans tout ce qui touchait de près ou de loin au combat au corps à corps. D'où le fait qu'ils se soient cachés et qu'ils n'agissent que par le biais de leur pantins. Si tel était le cas, c'était ton bon pour moi. Car oui, il ne fallait pas oublier qui j'étais, Kitase Shinichi, épéiste de Kiri et en tant que tel j'avais fait du combat au corps à corps ma spécialité. Le combat n'allait donc qu'être une formalité, du moins encore fallait-il que les nécromanciens me laissent monter jusqu'à eux.
Dernière édition par Kitase Shinichi le Sam 17 Mar 2012 - 12:27, édité 1 fois
Enfin des paroles censées, et qui me plaisait en plus !Des ninjas Kirijins zombifiés, ils allaient envoyer du lourd avec des techniques et tout. Me faisant craquer la nuque j’étais prête à les accueillir. Alors que le bleu fonçait sur des silhouettes chétives j’engageais le combat. Mon fendoir cette fois-si se stoppa en plein milieu d’un torse mort vivant pour finalement se coincer à l’intérieur. Cela me foutait dans la merde car, si au par avant les zombies griffaient, mordaient, cette fois-ci ils tenaient des kunais, comme si ils leurs restaient une quelconques intelligences. A leur tour d’attaquer. Ils étaient rapide fort et endurant au vu de la résistance de mon coup de fendoir. On aurait pu les comparer à des genins vivants. C’était la merde, j’étais pas si loin de leurs niveaux. Du 3 vs 1 et sans mon fendoir, ou du moins, accroché dans les entrailles de l’un d’eux. Tout en essayant de parer et d’esquiver le temps que je trouve une ouverture à une technique, un kunai se planta dans le bras. C’était de belle merde en face et en y réfléchissant, je suis sûr que mon coéquipier avait fait exprès ! L’enfoiré va !
C’est bon, ils m’avaient tous énervée. Réutilisant ma force doublée, j’arrachais les entrailles qui bloquaient mon fendoir. Trois autre kunais se figèrent dans mon corps, un dans le même bras, un dans le trapèze opposé et un dernier dans la hanche. Rien à foutre, je claquai aussi ma botte secrète du tout pour le tout. Le sang ne sortait pas, il continuait de couler normalement. J’usai également de ma rapidité ahurissante palliant un de mes bras inutilisable. La douleur ne me rendait que plus colérique. J’étais devenu une bête enragée. Une bête furieuse qui devait faire vite.
Agitant mon fendoir dans leurs direction, cette fois-ci la découpe était bonne. Que pouvais faire de simples kunais contre l’impact de on arme ? Rien du tout, et les membres se faisaient trancher au fur et à mesure jusqu’à ce que ces trois cadavres ambulants ne puissent plus bouger. J’étais essoufflée. Relâchant mes jutsu sauf celui de la guérison, je me posai près d’un rocher pour me reposer et voir comment le bleu allait se débrouiller. Il voulait y aller seul ? Qu’il y aille rien à battre. Mon ego de côté, c’était surtout parce que pour l’instant, j’étais plus inapte à combattre autre chose que du mort vivant.
Mise à part s’épuiser pour rien et des tours de passe passe salamandresque, voyons voir réellement comment il se débrouille.
M'efforçant de gravir la tour, je vis les quatre nécromanciens tenter d'organiser leur défense. Étant en hauteur, ils avaient l'avantage par rapport à moi. D'autant qu'attaquer à distance était ce pour quoi ils étaient le plus doués alors que moi c'était totalement l'inverse. Cependant, malgré l'énorme handicap que j'avais, je ne comptais pas me laisser faire. En effet, j'étais persuadé que si j'arrivai à surmonter la difficulté que représentait le fait de pouvoir atteindre la tour, me débarrasser des manipulateurs de zombies ne serait qu'une formalité. Encore fallait-il que j'arrive à l'atteindre ce fichu sommet. Alors que je n'avais gravis qu'un tiers de la hauteur totale de l'édifice, plusieurs zombies furent envoyés pour me stopper ou ne serait-ce même que pour me ralentir. Je ne comptai cependant pas reproduire la même erreur que la dernière fois, ils pouvaient bien m'envoyer une dizaine de monstres, je n'allais pas m'en soucier. Oui, la seule chose que je devais faire était les esquiver du mieux que je pouvais afin de perdre le moins de temps possible. Ceci dans le but d'atteindre le sommet en un temps record. Seul problème, les nécromanciens semblaient avoir compris ce que je comptai faire par conséquent ils adoptèrent une nouvelle stratégie. On ne m'envoyait plus maintenant de simples merdes ambulantes qui marchaient et criait : « huhu » mais bel et bien des soldats aguerris. Ou plutôt un soldat aguerris. En effet, un grand nombre de zombies avaient « fusionnés » afin de former une nouvelle entité impressionnante plus grosse et puissante mais pourtant bien plus rapide que les anciens macchabées. Celui-là, je n'allais pas pouvoir le contourner ou quoi que ça soit dans le genre...Il me barrait la route et je devais bien m'en occuper. Se battre dans de telles circonstances n'allait pas être chose aisé toutefois ce n'était pas comme si j'avais réellement le choix. Même si la position était inconfortable et même si au moindre au faux pas je risquais de tomber dans le vide, il n'y avait pas trente six solutions. Si je voulais passer il fallait que je m'occupe du gros tas de zombies réunis en un. Pour ce faire, une seule solution : Le faire tomber !
Alors que j'avais toujours les pieds collés aux parois de la tour, je dégainai mon sabre afin de le trancher, ou du moins le déséquilibrer. Car oui, mon seul objectif était, comme dit précédemment, de le faire tomber. Le temps qu'il se relève et qu'il gravisse tout ce qu'il refasse son retard sur moi je serai déjà tout en haut de cette tour. Une fois le sabre en main je le fis liquéfier et le ré-matérialisa sous sa forme de sabre dentelée. Comme toujours, la transformation surpris mon opposant et j'en profitai donc pour lui asséner un grand coup circulaire. Le trancher n'était pas mon ambition. J'étais persuadé esquiver. C'était d'ailleurs cela que je souhaitais, qu'il esquive en faisant un saut de coté ou je ne sais trop quoi. Dès qu'il aurait fait cela, je referai transformer mon sabre en fouet afin de le toucher pendant qu'il saute. Si mon plan réussissait, il tomberait. Petit problème, la fusion des diverses monstres n'esquiva pas l'attaque. Oui, il se la prit de plein fouet. Vous êtes sûrement en train de vous dire : « c'est génial Kitase-san » vous l'avez tranché et gagné le combat mais malheureusement non. Je ne l'avais pas trancher, bien au contraire, les dents de mon sabres restèrent coincés dans sa chair putride. J'essayai tant bien que mal de le faire sortir de l'endroit où il était planté néanmoins il n'y avait rien à faire. J'étais bloqué. Et cela semblait faire rire le monstre issu de la fusion des diverses macchabées. Du moins si on pouvait appeler ça un rire... Pendant que j'essayai de dégager mon sabre de sa chair, le monstre me lança un puissant coup de poing qui me projeta dans les airs quelques mètres plus loin. Voyons le bon coté des choses, il avait réussit à débloquer l'Eiba Eki Kara de son corps. Bon, par contre, le mauvais coté était que j'allai m'écrouler au sol comme une vulgaire crotte de pigeon. D'un réflexe surhumain, je fis liquéfier mon sabre. Celui-ci prit alors la forme d'un fouet de quelques mètres. Je n'avais pas encore perdu ! Oui ! J'avais encore une chance !
« Désolé mon gros mais tu viens avec moi ! »
Mon fouet s'enroula autour de son bassin, je tirai alors le plus fort possible afin de le faire tomber. Chose que je réussis à faire avec quelques difficultés. Durant une fraction de seconde, nous étions tout les deux dans les airs. J'utilisai donc la tête du monstre comme un tremplin afin de gagner le sommet de la tour. Celui-ci ne se trouvait qu'à quelques mètres en hauteur et au vue de la qualité du paillasson tremplin, j'atteignis le sommet sans grand mal. Les quatre nécromanciens semblaient à bout. Contrôler autant de monstres et contrôler la bête géante issue de la fusion d'un grand nombre de ceux-ci leur avaient certainement coûté toute leur réserves de chakra. Je souriais donc une fois que je fus face à eux.
« C'est fini maintenant...Vous êtes en état d'arrestation tout les quatre et serez jugé à Kiri. Si vous faites un seul pas, si vous tentez un seul mouvement, je vous tue ici et maintenant. »
S'ils étaient réellement des hommes de science, ils sont forcément des hommes de conscience, pensai-je. Et en tant que tel, ils ne tentèrent pas l'impossible en essayant de me tenir tête au corps à corps alors qu'ils n'avaient plus de chakra, plus de cadavres ni quoi que ça soit pour les aider. Les quatre responsables étant désormais emprisonnés, je pouvais tranquillement rentrer avec Lilith à Kiri. Pour une fois qu'une mission ne se termine pas en bain de sang...
