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 Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée)

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Nukenin
Sabakyô Akumu
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Message(#) Sujet: Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) EmptyJeu 14 Avr 2016 - 17:44

Mission impériale
Se faire des amis

ordre de mission:



C'est en revenant du Shozaichi, coeur de l'empire, que j'avais reçu une mission que je devais accomplir lorsque je serai de retour à Yuki no kuni, résidence de notre clan, de mes frères et soeur!

Un messager de l'empire s'était acquitté de me transporter cette lettre dans les plus bref délais, lettre qui avait été scellée par la chevalière de Samui Kakeshuou lui-même. C'est au moment où j'allais quitter les quartiers que j'avais occupés durant ma visite que l'homme à la chevelure de feu s'était présenté à moi dans un salut militaire particulièrement bien exécuté. Je lui répondit de la même manière, les bras biens alignée avec les cotés de mon corps tout en inclinant le haut de mon corps vers l'avant. Je croisai le regard du soldat une fois relevé, il semblait solide comme le roc. Ses yeux, dotés de pattes d'oies à leurs bords, reflétaient le caractère d'une âme loyale et serviable.

Sa quarantaine d'année laissait facilement savoir qu'il avait dû effectuer ce travail depuis ses jeunes années. Je ne pouvais qu'avoir de l'admiration pour une personne qui, après tant de temps, continuait de mener à biens ce qu'il croyait être un devoir juste et honorable. Même sa voix, le ton qu'il utilisait et le débit de ses paroles, représentait son expérience de messager.


"Natsume Masataka, messager de l'empire! Je viens à vous, Samui Ketsuen, pour vous livrer cet ordre de la plus haute importance.

Les renseignements qui sont à l'intérieur de cette lettre ne concernent que vous et votre devoir face à l'empire du Shukai et notre empereur, l'honorable Samui Kakeshuou! Une mission de rang D vous a été attribuée.

Vous devrez vous rendre à Yuki No Kuni pour y accomplir l'ordre demandé. Veuillez lire l'ordre et, par préférence, vous assurez de la garder scellée ou d'effacer les traces de son existence suite à la lecture de celle-ci."


"C'est avec honneur que j'accomplirai mon devoir."

"Paix et prospérité à l'empire!"

"Paix et prospérité à l'empire."


La discussion fut brève et rapide, puisqu'il n'y avait là rien de plus à développer. J'attendis que l'homme me salue à nouveau, salutation que je lui rendis en tout respect des convenances, puis je le regardai s'en aller aussi rapidement qu'il était arrivé, son sac en bandoulière bien attaché autour de ses épaules. Je baissai ensuite le regard pour le ramener à mes mains qui elles, s'empressèrent de déchirer l'enveloppe et d'y ouvrir le papier qui y était inséré.

La mission était très simple: Faire savoir à la populace que l'empire était là pour eux et qu'ils pouvaient compter sur le seigneur du Shozaichi et ses hommes pour leurs assurés que le Shukai ne dormait jamais, qu'il était en mouvement et qu'il y avait toujours une place pour ceux qui voulaient participer activement à établir un avenir paisible pour les habitants des terres impériales. C'est donc sans attendre que j'ouvrai la porte pour sortir de la chambre que l'on m'avait attribué lors de ma visite de la capitale et que je pris le chemin centrale. La route serait longue, mais il me fallait bien y entamer le premier pas si je voulais mener à bien l'ordre de mission. La première étape de mon voyage étant tout d'abord de quitter le coeur de l'empire et prendre le bateau à Taki...dans la ville de Marutagoya. C'était là le moyen le plus rapide de se rendre au pays des neiges.

•••••••••••••••••••••••••

Cela faisait déjà deux jours que nous étions en mer. Le bateau avait quitté le port de Taki à la hâte et je ne réussis qu'à avoir un lit de fortune dans les cales du navire. C'est aussi pour cette raison que l'on me nomma, pour ce voyage, garant de la surveillance des prisonniers...car le bateau sur lequel j'effectuais mon voyage n'était rien d'autre qu'un convois de criminel que l'on transférait dans le pays où ils avaient commis leurs sales coups: Le mien. J'acceptai donc cette tâches supplémentaire à ma mission avec plaisir, cela garantissait un voyage sans frais pour moi.

C'est donc durant cette deuxième journée de navigation que je fus surpris d'apprendre qu'il n'y avait, à bord de ce navire, qu'une demi-douzaine de soldats des forces impériales à bord et que le reste étaient de simple employés, des civils sous serments qui avaient accepter ce genre de travail contre une somme généreuse. J'haussai d'abord les épaules, me disant simplement que l'empire ne pouvait simplement pas compter que sur ses unités militaire pour accomplir tout les boulots existant après tout.

Il y avait pourtant là de bons gaillards et de jeunes hommes pleins de ressources qui auraient pu gagner leurs vies autrement. Je ne pu m'empêcher de m'approcher de l'un d'eux d'ailleurs...Rei de son prénom si ma mémoire était bonne.


"Alors, Rei...depuis quand travailles-tu sur ce navire? Tu me semble savoir quoi faire et ne pas faire ici...non?"


Rapidement, le garçon à peine plus âgé que moi se retourna pour voir qui lui avait adressé la parole. Lorsque ses yeux croisèrent mon regard, il laissa tout simplement tombé le cordage qu'il tenait dans ses mains après avoir fait un solide noeud dans celui-ci, puis vint s'asseoir à quelques pas d'où j'étais. Il prit alors un couteau qu'il trainait dans sa poche et se mit à travailler un morceau de bois qu'il sortis d'une autre. Je l'avais vu s'occuper ainsi à plusieurs reprises déjà. Il sculptait de petits animaux dans ce matériel.


"Ouais ben...tu sais, j'ai commencé cette vie assez jeune. J'devais avoir...quoi...12 ans. J'en ai maintenant 17 et malheureusement ce sont les seules choses que je sache faire. Ça et...bidouiller quelques branches sèches."



"Et qu'est-ce qui t'as mené à choisir cette vie en étant aussi jeune. J'veux dire...c'est pas commun."
dis-je en me remémorant que mon propre cheminement n'avait rien de commun non plus. Peut-être que c'était ça qui m'avait poussé à lui parler en bout de ligne. Peut-être avais-je vu en lui une similitude entre nos deux âmes.

M'attendant à un silence ou un changement de sujet, j'écoutai attentivement les paroles qui sortirent ensuite de sa bouche. À ma grande surprise, il ne cacha rien de sa propre histoire.


"eh bien...j'avais un père assez cinglé pour qui le jeu et l'alcool prenait plus de place et d'importance dans sa vie que ses propres enfants. Un jour, il décida que les dettes qu'il avait accumulé ne valaient plus la peine de continuer de jouer...et il s'est carrément pendu dans notre sous-sol.

Résultat: à 12 ans j'ai hérité de ses dettes et de la protection de mon petit frère de 8 ans. Tu comprendras que j'avais pas trop le choix de trouver quelque chose. Heureusement, le cap'tain de ce rafiot était une vieille connaissance de ma mère avant qu'elle ne meurt de la maladie. Du coup...il m'a proposé de l'accompagner et de laisser mon frère chez sa femme. On peut dire qu'on a été chanceux dans notre malchance. Non?"


Il me fallu un moment de silence pour repenser à ce récit, y voir que ce n'était pas le propre des Shinobis d'être confronter à une enfance misérable. J'hochai la tête de gauche à droite, me demandant à quel point les dettes de son paternel pouvaient s'élever pour qu'à l'âge de douze ans, un gamin doivent se retrouver dans un navire pour y travailler. Je me doutai bien qu'il n'avait probablement pas commencer sur ce même navire, mais tout de même. Il existait une autre alternative pour lui...quitte à déjà être sur un navire appartenant aux flottes du Shukai.


"Tu sais...il y a une autre alternative aussi. J'imagine que ton salaire est largement en dessous de ce que tu devrais recevoir pour payer les dettes injustes dont tu es l'esclave.

Ma proposition est la suivante: lorsque nous amarrerons à Yuki no kuni, viens avec moi. L'empire recherche des hommes et des femmes capables de combler différents postes, militaires et civils. Je pourrais soumettre ton nom à la liste des candidats, je t'ai vu aller et tu sembles te débrouiller beaucoup plus que d'autre sur un navire. Ca te permettrais de gagner un peu plus. Avec ma recommandation, ta demande devrait être traitée plus rapidement."



Le jeune homme leva les yeux vers moi et cessa de peler les bout de bois dans ses mains. Il rangea son couteau et me regarda attentivement. Je ne savais trop d'il aimait mon idée ou non au départ, mais le large sourire qui commençait à se dessiner sur son visage me laissa voir qu'il était prêt à faire le bond et, peut-être changer de vie. Il s'empressa de me tendre la main et de reprendre la parole, cette fois-ci avec plus d'entrain...comme si cette simple proposition venait de faire sa journée.


"Woah! T'es sérieux! J'ai toujours voulu être soldat quand j'étais plus jeune! Bon je sais que c'est pas ce que tu me propose...mais c'est déjà ça! Tu parles que j'suis d'accord. J'croyais pas qu'il y avait des postes plus...bha pour les civils."

"Bien sur qu'il y a des postes en dehors du champs militaire. Avec de la chance tu pourrais même être affecté à un port et avoir pied sur terre. Ca te permettrais de voir ta soeur plus souvent. Si jamais tu veux rester sur l'eau, sache qu'il y a toujours des postes de quartiers maître qui pourront t'être proposé si tu te démarque...ce que je n'ai aucune difficulté à croire possible vu ton jeune âge."



Et je passai le reste du voyage, jusqu'au pays des neiges, à m'entretenir avec Rei. C'était un garçon à la volonté de fer, mais dont les ambitions avaient été ternis par son passé lourd et gris. Lorsque nous arrivâmes à la ville portuaire de Yuki no kuni, je l'emmenai jusqu'au poste de recrutement de l'empire établis dans cette ville où il fut rapidement sélectionner. Le veinard avait réussit à obtenir une lettre de recommandation de la part du capitaine qui l'avait accueillit depuis le début de sa carrière. Comme quoi, malgré ses jours de misère, il avait eut la chance d'avoir cet homme de bien dans sa vie. Chanceux dans sa malchance...comme Rei aimait décrire son parcours.

Je fis donc mes adieux à une personne qui, je le sentais, allait non seulement avoir une carrière brillante...mais qui serait un ami à l'avenir. Dans tout les cas, j'allais garder son nom en mémoire et je portai un toast en ce nom avant de quitter sa présence pour accomplir le reste de ma mission.

Direction le centre-ville où j'avais eut ouïe dire, dans la taverne où j'avais laissé mon nouvel ami, qu'une bande de petits malfrats se plaisaient à vandaliser les places publiques d'un quartier résidentiel de la classe moyenne. N'était-ce pas là une belle raison de montrer à la population que les soldats de l'empire gardaient l'oeil ouvert...même au coeur de ses cités.





Dernière édition par Samui Ketsuen le Ven 15 Avr 2016 - 14:42, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) EmptyJeu 14 Avr 2016 - 19:04



Au revoir Rei! Bonjour Dhartsedo!

Je poussai donc la porte de la taverne où j'avais laissé mon nouvel ami reprendre le cours de sa vie, ou plutôt prendre le tournant vers sa nouvelle vie. Je n'avais aucune difficulté à le voir devenir quartier maître d'un navire marchand impérial ou d'un convois d'escorte. Après avoir naviguer quelques jours en sa présence, j'avais vu à quel point il était un marin talentueux, ne lui fallait-il maintenant qu'à savoir prendre les opportunités nécessaires pour gravir les échelons.

Gravir les échelons...c'était aussi cette voie que je suivais au sein de ce même empire, mais d'un coté beaucoup plus militaire. J'étais d'ailleurs, depuis que mes pieds avaient quittés le Shozaichi, en mission. Une mission simple, facile, mais tout de même nécessaire puisqu'il s'agissait là de notre devoir premier: protéger et servir la population. Bien entendu, l'on m'avait présenté l'ordre d'une autre manière, en utilisant des mots qui incitaient à la propagande, mais selon moi il n'y avait pas meilleure propagande que celle que les gens voyaient et constataient d'eux même, car les actions parlaient souvent biens plus que les mots.

C'est donc dans cet esprit que je me dirigeai vers les quartiers de l'est de la ville portuaire, avec l'idée d'aider les citoyens de cette partie de la cité qui étaient sujets à une vague de vandalisme des biens publiques. Des voyous s'en prenaient aux monuments historiques, enlaidissant de leurs méfaits des structures et des lieux qui avaient une importance culturelle pour les plus traditionnels d'entre nous...un nous dont je faisais également partie. Arrivé sur les lieux, je ne pu que constater le malheur qui sévissait là. Les murs d'un ancien dojo avaient été peinturés du symbole du Shozaichi qui, lui, avait été barré d'une croix rouge.

Alors que j'hochai la tête de gauche à droite en y apportant mon pouce, tenter de frotter et faire disparaître la peinture sèche, mais en vains, un vieil homme qui passait se lamenta de la situation...voyant rapidement que je n'étais pas qu'un simple civil. Sa voix était cassée, son bras tremblait alors qu'il pointait ce qui était une insulte des autorités en place. L'on pouvait entendre une pointe de honte dans ses dires.


"Pauvre jeunesse...qu'avons nous fait qui n'était pas juste ou bien pour qu'ils trahissent ainsi le respect de notre culture, de leurs aînés et de ce qui appartient à tous!"

"La honte ne vous revient pas...vous n'avez pas à soutenir le poids de leurs crimes."

"Oh...je sais, mais ne sont ils pas nos jeunes après tout! Je sais que tous ne peuvent aimer le tournant qu'a prit la politique depuis que l'empire s'est installé...mais ce n'est pas une raison pour s'en prendre au patrimoine! Vous êtes soldat de l'empire? Non? Que vous êtes jeune..."


Je ne savais pourquoi, mais ce vieillard me faisait sourire. La sagesse de l'âge leurs faisaient souvent réaliser que le monde était fou d'envoyer des enfants à la guerre et pourtant...eux-même l'avaient probablement vécu pour une bonne partie d'entre eux. En parler était inutile, car je savais déjà la réponse que la majorité d'entre eux donnait.

À savoir: oh mais les choses ont changés! Ce n'était pas pareil dans notre temps.

Si seulement ils savaient à quel point...plus les choses changeaient et plus elles étaient les mêmes.



"Effectivement, je suis Heishi au service du Kamui et de ses loyaux sujets. Je viens ici car j'ai entendu dire qu'il y avait du grabuge dans les quartiers de l'Est. On en parle beaucoup ici et là et je compte bien y remédier!"


"Oh! Vous n'êtes pas en mission alors?!?"

"Hahaha! Toujours Monsieur! Ce n'est pas parce que l'on ne reçoit pas de papier officiel ou que l'empereur ne sait pas ce qui se passe dans les quartiers moins connus que je l'on doit s'empêcher d'agir. Derrière nos bandeaux, on reste des citoyens du pays après tout...comme vous et les autres."

"Ooh! C'est bien dit ça mon petit! Allez, je dois me sauver avant que ma chipie de bonne femme ne croit que je fais la cour à plus jeune qu'elle! Hehehe. Bonne chance mon petit! Attends que j'raconte ça à ma vieille...elle va peut-être arrêté d'avoir peur de sortir seul dans les commerces le soir. Raz-le-bol de la voir hésiter entre un nouveau draps ou de nouveaux chaudrons!"


Je regardai alors l'homme s'en aller vers l'appartement qu'il occupait à tout juste une cinquantaine de mètre de l'endroit où nous étions. Ma discussion avec le sexagénaire m'avait tout de même laissé un sourire en coin, amusé par sa manière de se plaindre d'une femme qui, malgré tout, j'étais sur qu'il aimait plus que n'importe qui ou quoi en cette terre.

Je me remis donc à investiguer les environs, notamment une ruelle qui passait tout juste derrière le dojo et qui longeait une série d'appartement où, sur le sol peu entretenus, plusieurs bouteilles de bières et de mégots de cigarette décorait le plancher ici et là entre les bines à ordures et les escaliers de secours. Une bouteille en particulier attira mon attention...une bouteille rouge. Je la pris et la brassai, elle était vide. Je reniflai l'odeur qui s'échappait de son embouchure...une odeur forte de peinture s'en dégageait. J'avais donc trouvé l'outil du crime...et probablement que cette ruelle était très fréquentée par ces garnements. Chose que je confirmai plus que rapidement.


"BOOOUH! Qu'est-ce qu'on a là? Un chien de l'empire se serait égaré? Hahaha!"

"Va t'en de notre ruelle minable! Ca se dit soldat et sa cours après des dessins!"

"Ouais!!! Huhuhu!!!!"


Lorsque je me retournai, quatre jeune homme de mon âge s'étaient avancer dans la ruelle pour me faire face. Deux d'entre eux étaient armés d'une batte et d'une chaine. Ils me regardaient avec un air de défi...comme s'ils étaient prêt à prendre les devants et me chasser eux-mêmes de "leur ruelle". Je ne pu m'empêcher de penser qu'ils étaient tout simplement inconscient de ce qu'ils s'apprêtaient à faire...peut-être même fous. J'avais une épée et eux une batte et une chaine? Que pensaient-ils accomplir?

C'est alors que j'aperçus quelque chose briller sur ma droite...là où des rayons de soleil passaient à travers les trous de l'espèce de grande toile qui recouvrait une partie de la ruelle. Deux filles et un autre gars étaient cachés dans l'une des cages à escalier qui menait au troisième étage d'un des complexes qui longeait la place. Je comprenais mieux leur petit jeu maintenant. Ils s'attendaient à ce que j'use de mes techniques ou de mon sabre...ils
voulaient crier à l'injustice et à l'abus de pouvoir pour redescendre la réputation des soldats impériaux...grave erreur.


"Qu'eeeest-cccce que t'atteeends, huumaain, dégaine mooooi!"

"Non...c'est ce qu'ils veulent. J'ai une meilleur idée. Ce ne sont que des jeunes pas très futés en manque d'attention. Ils se croient au dessus des règles et de l'empire. J'te laisse ici, y'en a trois cachés dans l'escalier juste à droite. J'vais faire ce qu'ils veulent, mais en les narguants. Je suis sur qu'ils voudront te voler une fois que je t'aurai laissé seul. T'as qu'à leur foutre la trouille de leur vie. Je te fais confiance là dessus."

"Oooh...je vooiis que le jeune hooomme est capaaable de réfléchiiir pour une fooois! Ha..ha...ha!!! J'aaaime
toon idée!"



Je détachai donc mon sabre de mon dos en l'appuyant contre le mur de brique de l'immeuble où le deuxième groupe s'était caché. Grâce au bracelet de fer que l'une des filles portait, j'avais pu les remarquer avant de me lancer dans une action qui m'aurait valu chère si d'autres soldats ou mes supérieurs avaient appris que j'avais utilisé mes techniques ou encore un sabre légendaire face à une bande de civils. Je m'avançai alors vers eux, les bras grands ouverts en me moquant d'eux.



"Haha...vous croyez que c'est quatre microbes qui vont m'empêcher de faire un rapport sur ce qui se passe ici et d'envoyez une lettre à vos mamans! Allez...retournez diner avant que vos parents se mettent à crier vos nom sur les balcons. Ca me faciliterait trop la tâ..."


"TA GEULE SALE CON!!"


Il n'en fallu pas plus pour que celui avec la chaine décide de faire tourner son arme en courant vers moi. Lorsqu'il tenta de me frapper avec, je la laissai tout simplement venir vers moi et je l'agrippai en refermant la paume de ma main en une prise solide et précise. Heureusement pour moi, le combat au corps à corps était ma spécialité.

Je tirai alors d'un coup sur l'arme en maillon de fer, faisant trébucher mon premier attaquant vers l'avant tout en posant mon tibia contre le coté de sa jambe, ce qui lui valu un plongeon sur le sol poussiéreux de la ruelle.

Un deuxième tenta de me donner un coup de poing en même temps que je faisait le croche-pied, mais je me baissai juste à temps en continuant de balayer le premier vers le sol. Je remontai alors en empoignant le bras du deuxième au niveau du coude et je le passai par dessus mon épaule en bloquant la partie supérieur de son bras dans le creux de mon autre. C'était une technique d'art martial basique de maîtrise de l'individu. Un Ippon Seoi nage.

Aussitôt les deux premiers adolescent hors d'état de nuire, celui avec la batte stoppa son élan et me fixa droit dans les yeux. Je feintai alors de me jeter sur lui, il recula, la peur dans les yeux. Je lui fis alors un clin d'oeil alors qu'il tournait les talons et qu'il décampait à toute vitesse tout comme le dernier de ceux qui étaient face à moi.


"ON S'EN FOU CRÉTIN ON A TON ÉPÉE...CHIEN DE L'EMPIRE!!!"

Si seulement ils savaient...
...alors que je me retournais pour voir ce qu'il advenait des trois autres, je les aperçu empoigner le pommeau de mon arme. Le gars, les deux mains sur Le démon brisé de Kiri, tenta de soulever l'arme, mais elle se brisa...morceau par morceau, alors qu'il la soulevait. La surprise et la confusion dans ses yeux était hilarante...d'autant plus que l'épée elle-même en rajouta plus que nécessaire, faisant résonner sa voix lente et caverneuse en un cri d'agonie venant d'entre les morts.


"AAAAAH! moooon cooorps!!!! Qu'aaas-tuuu faaais paaauuvre mooorteeeel! Maaaudiiit soooiis-tuuuu!!!!"


Le cri strident des deux filles avait surement du alerter la milice locale, mais aussi les voisins qui sortirent rapidement leurs têtes par les fenêtres tout autour de la ruelle. Je remarquai d'ailleurs le vieil homme qui, sur le balcon arrière de son appartement, tenait sa bonne femme par la main, les deux pris d'un fou rire contagieux qui élargit encore plus mon sourire. Le vieillard entreprit alors de descendre les escaliers qui menaient à la ruelle pour venir à ma rencontre, au même moment où la milice se pointait le bout du nez, l'un d'eux s'affairant à rattraper le trio d'adolescent qui venaient probablement de se réserver une place au royaume des cauchemars pour quelques semaines.

Aussitôt furent-ils arrivés devant moi qu'ils me demandèrent ce qui s'était passé. Reprenant mon sérieux, tentant de vaincre le rire qui s'était emparé de ma voix, je fus néanmoins pris d'avance par mon vieil ami qui expliqua tout...de sa rencontre avec moi jusqu'à la fin des événements, ce qui valu un petit sourire aux hommes de lois. L'un d'eux, un chef d'équipe, m'expliqua que cela faisait quelques temps qu'ils tentaient de trouver un moyen de s'occuper de cette affaire, mais qu'ils s'échappaient toujours avant qu'ils n'arrivent à leur mettre la main au collet. Il me remercia par la suite et promis qu'il allait écrire une lettre de remerciement au bureau de l'empire basés au Shozaichi.

J'allai alors reprendre Akuma Kudaku, qui s'était reformée d'elle même durant mon entrevue avec la milice. Je passai ensuite devant le vieil homme, à qui je tendis la main. Je ne pouvais que le remercier d'avoir bien informé la milice de ce qui s'était passé. Sans son témoignage, les choses auraient pu être plus compliquées à expliquer.


"Oooh mais ce n'est rien jeune homme. Lorsque je vous ai vu vous dirigez vers la ruelle avant s'entrer chez moi, j'avoue que la curiosité l'a remporté! Ca me fera une belle histoire à raconter autour d'un bon café Hiiihiihiii!!!"


Une dernière fois, je saluai le sexagénaire, puis la milice en reprenant mon chemin vers le centre-ville cette fois-ci avec une autre idée en tête, car bien que ces voyous furent chassés, le travail n'était pas pour autant terminé...il fallait maintenant nettoyer le tout et ce n'était pas seul que j'allais accomplir cette tâche. Peut-être était-il temps pour les soldats de travailler non pas pour le peuple...mais avec le peuple!!


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Message(#) Sujet: Re: Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) EmptyJeu 14 Avr 2016 - 20:29



Le centre-ville était grand, mais pas autant qu'au Shozaichi!

Cela faisait maintenant une dizaine de minute que j'y avais accédé après les événements du quartier de la la classe moyenne établis à l'Est de la ville. La journée était nuageuse, mais quelques éclaircit nous laissait parfois entrevoir un ciel bleu et lumineux où régnait en maître un soleil chaud et réconfortant. La température, avoisinant les 3 ou 4 degrés Celsius, était donc favorable pour l'activité que j'allais essayer de mener à bien avec quelques résidents de ce quartier. Il nous fallait peinturer et laver les endroits qui avaient été gribouillés par ces garnements et le faire seul serait un travail trop long pour y parvenir.

C'est alors que j'entrai dans une boutique qui, en toute logique des choses, se trouvait à être une quincaillerie. Aussitôt entré, l'on m'accueillit ouvertement et l'on me souhaita la bienvenue. Je répondis alors en levant la main pour saluer les employés et me dirigeai directement vers le comptoir. L'homme qui y était comptait les articles qui se trouvait derrière celle-ci, établissant un inventaire qui l'aiderait à savoir quoi commander ou non durant sa prochaine livraison. Je décidai donc de ne pas le déranger et d'attendre qu'il ait terminé, mais une autre employée vint à ma rencontre. Lorsque j'entendis ses pas, je me tournai vers elle, mais n'eut guère le temps de prononcer un seul mot, elle fut plus rapide.


"Bonjour! Comment puis-je vous aider?"

"heum...j'aimerais acheter de bons produits nettoyant industriel si possible! Y'a eut beaucoup de grabuge dans les quartiers à l'Est et j'aimerais quelque chose d'assez fort pour effacer des traces de peintures.


La jeune femme me regarda, pensive, avant de reprendre un sourire comme si une lumière s'était allumée dans sa tête. Elle me fit signe d'attendre une minute et s'empressa d'aller dans la rangée 4 et s'y disparaître pendant quelques minutes...minutes que prit le caissier pour m'adresser la parole à son tour. C'était un jeune de mon âge tout au plus, les cheveux rasés et à la mine épuisée.


"Aaah! T'es un Heishi! Cool...mais pas cool en même temps."

"Qu'est-ce que tu veux dire?"

"Oh rien...vraiment. Juste que c'est cool que l'on s'occupe de réparer ce que ces imbéciles ont fait...mais pas cool pour toi parce que tu vas te les mettre à dos! J'les connais ils ont essayé de m'embobiner dans leurs trucs. Mais moi, j'tiens à ce que mes vieux ont construits pour nous! Ils étaient là avant non?"

"T'es du quartier?"

"Tu parles! J'y ai passé toute ma vie...bon ma vie est pas bien vieille mais ouais!"

"Alors tu pourrais me les identifier?"

"Woah pas trop vite marguerite!! J'veux pas avoir de problèmes avec eux! Matashi...c'est pas l'genre de gars avec qui on veut des ennuis..."


Je regardai, mon sourcil haut levé et mon oeil bien fixé devant, le garçon qui venait lui-même de me donner le nom d'un des membres de cette bande de garnements dans même s'en rendre compte. Du coup, lorsqu'il vu la tronche que je lui faisais, la sienne changea du tout au tout. Il passa d'un air blasé et non-chalant à celle d'un homme coupable de meurtre. Il claqua sa propre joue d'une main, laissant bien soin de ne pas bouger sa main qui venait de s'y écraser, ouvrit la bouche bêtement et tira la tête vers l'arrière en poussant un juron. Je rigolai intérieurement...ce gars était un vrai numéro.


"Aaaaah mais leee cooon. J'vais m'faire tuer! S'que j'peux être taré parfois!"

"Mais non, personne vas te tuer...personne ne sait que tu me l'a dit. Reprend toi un peu. Alors...dis moi seulement son non complet et j'te laisse."

"Oh ouais...t'as raison. Bon d'accord j'te dis son nom. Le gars s'appel Seiko Matashi...tu devrais pour le trouver facilement, il est assez connu chez les jeunes."


Je lui fis alors signe de se taire. Au bout de l'allée, la demoiselle revenait avec trois récipients qui contenaient surement le produit que je recherchais. J'aurais pu le laisser continuer de parler, mais il était mieux que personne d'autre entende cette conversation s'il tenait à son anonymat. Je remerciai donc la jeune femme en prenant les récipients et en payant le tout au garçon qui m'avait déjà dis tous ce que je devais savoir.


"Allez! Merci encore pour tout. Bonne journée! Oh et...puisque t'habites dans le coin où je me rends. Peut-être pourrais-tu passer au vieux Dojo après le travail, on sera plusieurs!"



Sans en dire plus, je ne fis qu'un léger signe de la main en guise d'au revoir et je quittai le centre ville avec mes achats totaux: 3 pots de décapant à peinture, 4 sceaux de peintures blanches et 14 pinceaux. Il me fallait maintenant trouver 14 bras...ou 28 puisqu'ils viennent en paire de deux, pour m'aider à accomplir mon projet! Il était temps de retourner près du vieux Dojo de l'Est.


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Message(#) Sujet: Re: Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) Mission impérial rang D- se faire des amis (Solo-terminée) EmptyVen 15 Avr 2016 - 14:35



Il était maintenant le temps de rapatrier les troupes!

Aussitôt arrivé dans le quartier, je me dirigeai vers l'allée commercial la plus achalandée du voisinage. Toutes sortes de têtes y passaient. Des vieilles, des plus jeunes, des blanches, des blondes...des brunes aussi. Le cadran affichait probablement un peu plus que les quatre chiffres de midi et déjà il y avait énormément de citoyens qui s'affairaient à leur routine quotidienne. C'était le moment idéal pour moi de prendre la parole.

Sur la place publique, j'empruntai une caisse vide appartenant à l'un des commerçants du coin et je la plaçai à l'envers, montant sur la partie platte de celle-ci afin qu'elle puisse soutenir le poids de mon grand mètre quatre-vingt-cinq. Certaines personnes commencèrent à tourner le regard vers moi, mais continuèrent leur route. J'attendis la prochaine vague de passant pour prendre la voix.



"Citoyens de l'empire du Shukai et confrère de Yuki No Kuni, je m'adresse à vous aujourd'hui suite à une vague de vandalisme qui fait rage dans votre quartier!"


"C'est regrettable, mais on a pas l'temps. Arrête de crier!"


Étonné et choqué de cette réponse, je m'arrêtai un instant pour regarder quel genre d'insolent qui osait se prononcer de la sorte. Un homme dans le début de la trentaine me regardait avec un sourire provocateur, cigarette à la main. Son allure était négliger, sans pour autant signifier qu'il était pauvre. Sa posture, sa manière d'hausser la tête en regardant les autres...son ton de voix arrogant. Tout sur lui laissait deviner quel genre d'individus il était. Le genre d'homme qui n'avait pas vraiment de respect, pas même pour lui même, et qui allait chercher le peu d'estime qu'il pouvait avoir en rabaissant les autres et en se moquant publiquement de eux qui tentaient de faire avancer quelque chose...une idée ou une action.

Il se nourrissait du rire que cela provoquait, se sentant don important pour un moment avant de ne retomber pauvrement dans la solitude jusqu'à la prochaine risée. Malheureusement pour lui, je n'étais pas le genre d'homme à abandonner si facilement...et j'avais de la répartie.Je canalisai donc ma colère pour lui répondre avec punch, mais sans hostilité, les gens avaient commencés à se regrouper et il me fallait rester calme pour avoir de la crédibilité.



"Alors si vous n'avez pas le temps monsieur, c'est que vous n'avez plus le temps pour le respect de ce qui vous entoure! Moi, par contre, ce respect me tiens à coeur puisqu'il est symbole d'unité et d'une vie saine au sein d'une communauté pour qui, j'en suis sur, cette vague de méfait à l'encontre de l'empire ne touchent pas seulement que l'orgueil impériale!

Citoyens, écoutez-moi, quelques minutes seulement car ce n'est pas seulement qu'en tant que Heishi que je m'adresse à vous, mais en tant que résident de Yuki no Kuni, tout comme vous tous.

Mon nom est Samui Ketsuen, et je suis venu à vous parce que j'ai eu ouïe dire dans l'auberge du port que l'on peinturait des symboles provocateurs sur le mur d'établissements qui font partie du paysage de votre routine quotidienne. J'ai pu abordé ceux qui tentent de vous imposer la propagande rebelle par le biais de graffitis éhontés et je peux vous assurer que le problème est en partie régler. Le nom des fauteurs de trouble sera livrer à la milice locale et ainsi, je vous rassure que le rôle des forces de l'empire dans cette histoire a été livrée à bien.

Cependant!!! Le travail n'est pas terminé et c'est là qu'intervient le reste de la force du Shukai: Le travail de ses citoyens...ce qui fait que cet empire n'est pas qu'un simple empire, mais une famille qui peut compter sur l'entre-aide de ses membres".


"Facile à dire!! Toi t'es payé pour le faire!!"

S'écria tout bonnement l'un des autre passant qui s'était regroupé avec le reste de ceux qui s'étaient arrêtés soit par curiosité ou par intérêt. Il y avait maintenant près d'une trentaine de personne.

"Oooh mais j'aurais aussi bien pu terminer mon travail après avoir abordés ces jeunes délinquants. Comme je vous le disais, je suis ici en tant que Samui Ketsuen, en tant que personne plus qu'en tant que soldat et s'est en tant que membre de cette famille que sont les citoyens du Shukai...Vous...moi...NOUS! Que je réclame votre aide!

Effaçons ces symboles qui ne commandent que la discordes, mais qui surtout brimes l'image et la beauté de cette ville. Participez, avec moi, à accomplir quelque chose pour la communauté...un service si simple qu'il ne demande qu'un peu de temps. Je ne suis pas payé pour le faire...c'est de ma propre initiative que je décide de prendre aussi de mon temps pour réparer des pots que je n'ai pas cassé.

Il y a des volontaires?"


"Pour sur qu'il y un volontaire! C'est à mon tour de t'aider on dirait! Oh et lui aussi!"

"Quoi...mais j'ai rien dis!!"


Je reconnu la voix sans trop de problème. Un peu plus loin, derrière la foule, Rei avançait pour me rejoindre à l'avant en prenant un pinceau et l'un des sceaux de peinture que j'avais déposés à côté de la caisse où je me tenais. Avec lui, un autre marin qu'il avait "traîné" de force jusqu'à l'avant. Je lui rendis le sourire qu'il avait en lui chuchotant discrètement un merci à peine audible, mais qu'il comprit. Il me donna une tape dans le bas du dos, puis se retourna à son tour pour constater qu'il n'était pas le seul à s'être avancé.

Derrière lui, un jeune couple prenait les devant, la femme arborant une chevelure blanche comme la neige. Elle prit un pinceau à son tour et me fit un clin d'oeil. L'homme en prit un autre et me serra la main avant de rejoindre les deux marins. Un Samui n'en laissait jamais un autre sans ressource...cette femme me le prouvait bien.

Enfin, du coin de l'oeil, je vis deux autres personnes s'avancer...une autre voix que je connaissais pris la parole en faveur de mon petit projet. Eux aussi je les remerciai à leur tour.


"Si cela ne te dérange pas mon gars, on va s'occuper du Dojo! Nos vieux os ne nous permettent pas d'aller bien loin de la maison! Hehehe."

Puis, ce fut le coup d'envoie. Quelques autres personnes s'avancèrent, se joignant à la petite escouade que je montais pour prendre d'assaut ces graffitis qu'avait peinturer la bande de ce Seiko Matashi. Bientôt, nous fûmes complet et nous prîmes la route avec une idée bien précise: nettoyer le quartier et rapporter les anciennes couleur de ces bâtiments vandalisés!

D'abord, je demandai à chacun de mettre en commun les endroits qu'ils connaissaient et qu'ils savaient avoir besoin d'un bon coup de pinceaux. Ensuite, les équipes furent formées rapidement. Ceux qui s'étaient présentés en paire restaient avec leurs partenaire. Pour les autres, je décidai simplement de les regrouper aléatoirement en tentant de regrouper les gens par tranches d'âges...histoire que tous se sentent plus à l'aise de développer une discussion avec leur coéquipier.

Nettoyer le quartier pris quelques heures, mais le travail fut bien mené et appliqué. Lorsque nous nous rejoignîmes devant le vieux dojo, endroit où l'on devait se revoir après que la journée ait atteint les coups de 18heures, tous affichaient un air de fierté après avoir accomplis cette petite action qui, aussi bénigne était-elle, avait réussis à réunir tous ce bon monde. Je m'avançai donc pour prendre la parole.


"Je vous remercie d'avoir participer à cette tâche avec moi. Pour être honnête, l'empire m'avait envoyé dans le simple but de démontrer à la population que nous étions à l'écoute de ses problèmes et que nous n'étions pas seulement que des soldats, mais des gens comme vous pour qui le fait de vivre dans une communauté unis et sécuritaire est important.

Nous vivons des temps difficiles où des attentats se sont manifestés sur la capitale et plus que jamais, il est important que nous travaillions main dans la main pour construire un bel avenir, non seulement pour nous même, mais pour ceux qui marcheront derrière nous, suivant nos pas et apprenant de nos succès et de nos erreurs.

Ceux qui ont perpétrés ces actes de vandalisme sont maintenant connu des autorités et tout nous laisse présagé qu'il s'agit de jeunes recrues pour le mouvement de rebellions qui essaient d'installer un climat d'insécurité chez les citoyens et de mettre à l'épreuve la rigueur de notre système impérial. Ne tombez pas dans ce piège...faites savoir que l'empire est là, et que nous ne laisserons pas place à la peur et la confusion chez nos citoyens."



Après ce petit discours, j'allai serrer la main et remercier personnellement chacune des personnes qui avaient participé au nettoyage que j'avais organisé. L'on me promis de parler de l'action qui avait été accomplis et c'est avec un sentiment d'accomplissement et de fierté que nous nous séparâmes pour retourner à notre vie quotidienne.

Comme il était bon d'être chez soi et d'avoir le soutien de ceux qui partageaient le sentiment d'appartenir à une grande famille. La grande famille de l'empire, mais aussi de Yuki no kuni précisément. L'on dira ce que l'on voudra...le pays est peut-être froid, mais ses gens sont chaleureux et vaillants.




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