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Nova, une prêtresse de Kyuubi, vient d'avoir 25 ans. Elle doit choisir entre poursuivre sa vie dans le culte ou reprendre une vie normal. Pour cela, elle se rends au Volcan sacré de Tsuchi no Kuni. Elle aura besoin de ton escorte pour l'aller ou le retour (selon sa décision)

Plus on avance et étudie les rouages d'une vie sinueuse, plus on découvre les similutudes qui se cachent entres les aspects à peines déguisés des différentes destinées. Nous nous ressemblons tellement en fin de compte. Sans cesse, la vie et le destin se répète, nul ne le sait, mais ce que chacun vit à été revécu par d'autres des centaines et surement même des milliers de fois. A quel moment la vie nous pousse telle à faire un choix ? A quel moment est-il possible d'échouer ou de réussir ? Que cette simple question à tourmenter tant d'hommes et de femmes.
Voilà qu'aujourd'hui, Senzo et moi sommes chargé d'escorter une jeune fille, qui devra faire le choix de rester pretresse de Kyubi ou de ne plus l'être. Comment moi l'errant sans nom et sans honneur l'étais-je encore fourré dans une situation si grotesque. J'avais volé de la nourriture à un temple tout simplement. Et plutôt que de nous remettre aux autorités, mon scorpion Senzo et moi, il nous donna la mission d'escorter une jeune fille en Tsuchi no Kuni en paiement de ma dette. Je n'avais pas vraiment à ce moment d'autre choix que celui d'accepter. Senzo, fidèle à son habitude s'en était amusé. Mais moi, ça ne m'amusait pas du tout. J'allais devoir faire la nounou d'une gamine dont je ne connaissais ni le nom ni la teneur.
C'est dans un jour de printemps dont les airs se firent plus doux qu'à l'accoutumé, que je rencontrais pour la première fois cette jeune fille que j'avais alors mal jugé... Nous nous trouvions à la sortie du temple de Kyubi quand un prêtre nous l'amena. Je découvris dans les sillage d'un soleil radieux dans la splendeur de son zénith une véritable femme. Elle ne devait pas être plus âgée que moi et d'une beauté à dépasser les plus beau paysages du monde connu. Sa douceur, son galbe, sa tenue et son apparence aussi ferme que fragile ne la rendant que plus attrayante. Le prêtre nous la présenta sous le nom de Hana.
Elle nous fit un geste simple de salus enrobé d'un magnifique sourire. Elle n'avait l'air ni malheureuse, ni embourgeoisé ni même encore condescendante. Voilà qui me promettait finalement un bon voyage à moi et mon ami Senzo.
Je me présentais à elle également sans en faire trop, mais sans paraître troublé d'aucune sorte également. De là un premier lien se tissa et suivant les loi de la vie nous allions devoir découvrir plus que la personnalité de chacun...

• -Kagami Sendaï. Je suis enchanté. Je vous protégerais du mieux que je pourrais.
  -Je crains que vous ne me serviez plus de compagnie que d'escorte. Les pretresses n'ont que rarement le malheur de trouver des hommes pour s'attaquer à elle.
  -Dans ce cas au lieu de brandir le fer j'aurais plutôt tout le loisir de converser avec vous. Ca ne m'ennuie pas vraiment. Au contraire.
  -Alors partons mon cher. Nous avons un long voyage devant nous.

La première partie du voyage fut silencieuse. Nous avançions comme deux amants dans un chemin tracé où les mots ne trouvaient pas leur utilité. Il me semblait que ni moi ni elle n'osions parler pour le moment. Je n'étais pas d'un naturel bavard de nature en plus. Senzo lui aussi demeurait silencieux, ce qui me changeait. Peut-être que lui aussi était plus attentif à cette jeune femme dont l'aura fut si bienfaisante qu'on peinait à s'en défaire. Elle marchait devant nous, ne laissant voir que sa longue robe et sa longue capuche. Tendre et indolente, passive et inéranté. Sous les rayons d'un soleil sans volonté, elle paraissait illuminée en chaque instant, comme bénite par le ciel lui-même. Voilà un spectacle que je n'avais vu même dans mes songes plus enfoui. Ce n'est qu'au bout de quelques heures qu'elle m'adressa la parole sans faire halte. Ou plutôt qu'elle s'adressa à Senzo à mon grand étonnement. Pour enfin reprendre vers moi. Ce qu'elle me dit me fascina litterallement et le son de sa voix devint plus salvateur pour moi qu'un bon repas aura pu l'être.

• -Et toi petite Créature Scorpion. Il ne me semble pas t'avoir entendu te présenter.
  -Comment vous avez su ?
  -Les cheveux de Sendaï ne cache pas tout et je sentais une autre présence.
  -Elle est incroyable...
  -Je m'appelle Senzo... Désolé je voulais pas vous déranger.
  -Vous êtes comme un. Si je voyage avec l'un, je voyage aussi avec l'autre.
  -Vous êtes bien aimable. Je vous imaginais avec un esprit plus étriqué.
  -Pourquoi fermer son coeur quant on a tant d'espace pour le remplir ?
  -Je dirais que cela dépend de quoi nous le remplissons.
  -Il est vrai oui. J'ai la chance de ne pas connaitre le malheur.
  -Certains pourraient vous en vouloir pour cela.
  -Ceux que la vie n'aura pas épargné on le droit de détester ceux qu'elle aura épargner.
  -Les hommes ont pourtant plus de malheureux que d'heureux... Ca doit faire beaucoup de haineux...
  -La haine est un choix Senzo...
  -Vos yeux voient bien des choses Kagami Sendaï. Mais voient-ils la haine également ?
  -Comment savez-vous ce que mes yeux voient ?
  -Un homme de Konoha possède les même. Samidare Teichirô.
  -Konoha. C'est là où nous irons si vous choisissez de rester dans la voie du culte.
  -En effet.
  -Vous avez déjà une idée ?
  -J'attends d'entendre les voix des volcans pour le savoir.
  -Cela n'a pas le moindre sens pour moi.
  -Je ne peux pas vous le reprocher.

Les hommes et leurs religions. J'ai toujours compris ce besoin inexorable d'avoir un être supérieur à vénérer comme il se doit. Mais jamais cette volonté de voir sa vie dictée par des dogmes fondés le plus souvent par des esprits pervetit par la supersticion. Cette jeune femme par cette conversation me fit découvrir une nouvelle forme de conscience. Elle n'était pas heureuse. Elle avait un devoir. Elle s'y tebait avec coeur et entendait des choses qui pour moi n'avait et n'aurait jamais d'échos. Elle avait d'être une femme normale ou une pretresse à jamais. Mais elle n'avait jamais connu autre chose que la vie de pretresse. Alors comment pouvoir choisir quelque chose dont on ignore tout... Quand nous arriverions vers les volcans, je savais qu'il se passerait quelque chose d''imprévu. Entendre les Volcans... Que cela voulait-il dire. Une fois de plus, je ne me sentais pas à ma place parmi les hommes. Je ne me sentais pas capable d'être à leur côté...
Mais elle... Elle était encore plus victime que moi...

Nous avons atteint les volcans sans réellement devoir affronter quelques périls. Au contraire, ce fut d'un calme presque ennuyeux. Nous ne faisions en réalité que converser sur tout ce que nous pouvions. La jeune femme me questionnant sans cesse sur le monde extérieur. Je lui répondais dans la mesure du possible. J'étais plus un sauvage qu'un homme depuis pas mal de temps. Quand à Senzo, étant un scorpion caché dans mes cheveux et sans cesse accroché à ma nuque, il n'allait pas lui apporter grand chose de plus...
Il y avait cependant quelque chose d'étrange en elle. Ce n'était plus cette aura bienfaisante qui me troublait, mais cet étrange sentiment de cachotterie. J'avais l'impression malencontreuse que ce voyage était inutile. Qu'elle avait déjà pris sa décision. Je n'aie pourtant jamais osé abordé cette question depuis sa fameuse rhétorique sur le fait "d'écouter les volcans".
Senzo lui non n'avait pas daigné en parler et je pense même qu'il ne l'avait pas remarqué...

Sans quand nous sommes arrivé au pays de la terre. A moins d'un Kilomètre des Volcans. Qu'il se produisit ce qui aurait du me mettre la puce à l'oreille. Cela n'avait rien d'extraordinaire en soit. Le genre de banalités comme on en entends des centaines dans un monde comme le notre... Nous étions tombé sur une très vielle connaissance à moi... Un passé non terni par la gloire des hommes refis surface , et de mes fautes la pauvre jeune femme en fut éclaboussé. Ce n'était que le hasard qui me mit sur la route de ce jeune Shinobi, lui aussi cherchant à survivre depuis que notre ancien clan était tombé en disgrâce. Je ne pouvais lui en vouloir de chercher à survivre, ni même de tenter de me tuer, mais il allait tenter de s'en prendre à ma mission. J'aurais pu fuir mais je ne l'ai pas fais... Pourquoi ? J'aimais cette personne. Non de l'amour mais du respect. Et dans cet optique macabre et solennel je du affronter à nouveau le passé. Que c'est étrange. Pour protéger une personne que je ne connaissais que depuis une semaine, je devais affronter une autre que je connaissais depuis l'enfance. C'est le destin qui a de l'humour. C'est le destin qui se joue de nous... Mais pour l'heure il n'y avait pas à réfléchir. J'avais mis la prêtresse en retrait. Je n'allais pas risquer de la blesser si prêt du but...

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-Flashback-

Sendaï le regarda avancer sans le craindre, la tenu détendu, la pretresse ne bougeant pas non plus se contentant d’observer mais le corps tout même contracté elle se montraient prêt à agir. Gendaï tourna alors autour du Shinobi, faisant entendre le bruit de chacun de ses pas lourds, ne cessant de le jauger d’un regard sondeurs et inquisiteurs. Sendaï répondu alors avec virulence mais sans regarder son interlocuteur.

• -Je rachète mes fautes chaque jour que la vie m’offre ! Je me bas pour combattre ce que tu causes et ce que je fus autrefois ! Le monde ne me considère plus comme un démon !

Gendaï s’arrêta derrière Sendaï qui ne se retourna pas et dont les yeux s' exorbitaient sous une colère réprouvée. Le Shinobi s’approcha alors entourant de ses bras le maître du Jigokugan avec une tendresse surprenante et une gêne inexistante. Gendaï approcha ensuite ses lèvres de l’oreille de Sendaï mais ne chuchota point, montrant que le geste n’était en rien une preuve d’affection.

• -Une personne est bonne et sage pour certains, mauvaise et perfide pour d’autres, je suis le mal pour les tiens, je suis le bien pour les miens, l’appréciation dépend des circonstances d’une rencontre, des actions, et du degré de connaissance. Toi, dans peu de temps, tu deviendras ce mal que tu veux combattre et moi le héros que les races supplient. Le destin des grands, le destin des élus. Celui qui vaincra le dernier utopiste que personne ne connait. Et qui empêchera la création de ce clan que personne ne voulait.

Sendaï releva la tête jusqu'à couché l'arrière de son crane sur l’épaule du Shinobi l’enlaçant. Scène d’amants s’affichant en un spectacle étrange et mystique. Sa voix s’entendit sourdement et simplement, les yeux rivés au ciel il posa une main sur le bras du Shinobi dans le même temps qu’il parla en expirant.

• -Toi mon frère, je connu l’importance de moi-même par tes mots. La motivation par mon admiration, mais maintenant,… Tu n’es plus que le poison de ce monde, et moi, le seul remède à ce poison…

Sendaï pressa le bras du Shinobi fortement alors que Gendaï changea son regard en une oeillade franche mais mélancolique. Sentant son bras pressé il sonna le moment de la séparation dans ses derniers mots.

• -Tu as dis à Senmu autrefois, que les mots étaient les soins de l’âme. Mais pouvaient aussi être ses pires fléaux. Tu avais raison, et tes paroles m’ont mené à une réflexion bien plus profonde…

Sendaï inspira aussi profondément que possible alors qu'il était toujours enlacé par Gendaï. Son coeur battant la chamade le préparait déjà à l'un des plus terrible duel qu'il allait mener. Pressant toujours plus fort le bras d' Gendaï qui l'entourait il hurla à la prêtresse une dernière fois avant le moment ou le fer se croiserait.

• -Je vous interdis de vous en mêlé !

Gendaï néanmoins surpris voulu se tenir prêt et relâcher Sendaï quand il hurla, mais à peine eu t-il amoindrit la pression de son embrassement que Sendaï lui mit un violent coup de crâne sur le visage. Maintenant complètement libre le Shinobi dégaina en tournant sur lui même, donnant l'élan à ses lames nécessaire pour une attaque en tranche puissante. Gendaï avait heureusement déjà repris ses esprits, et de par son bouclier de foudre il grogna en un nom étrange qui fit former un bouclier de lumière autour de lui par la suite. Son bouclier allié à celui de lumière stoppa net la triple frappe de Sendaï. Tel un mur de pierre les lames s'entrechoquant au bouclier firent retentir un croisement de métal assourdissant dans la gorge rocailleuse. Les yeux de Sendaï s'entrouvrirent de toute leur surprise et alors qu'il fit un pas en arrière pour lancer sa prochaine attaque, Gendaï lui envoya un terrible coup de bouclier de face. Les lames croisé en protection de Sendaï arrivèrent à peine à le sauver de l'évanouissement mais le choc fut assez puissant pour le projeter littéralement en arrière, se trainant dans la poussière face au sourire concentré de son adversaire.

Sendaï assis dans la poussière s'essuya les lèvres avec un poignet, puis se releva esquissant un petit sourire bénin en direction de Gendaï. Le ninja alors se tint encore plus droit et plus fier, le bouclier de lumière ayant disparu il dégaina a son tour son épée. Les deux se faisaient maintenant face dans les bruissements du vent. Sendaï le fixant d'une oeillade téméraire et décidé lui exprima ses ressentiments, mais dénotait malgré tout une certaine joie de rencontrer cet adversaire.

• -Tes réflexes sont impressionnant pour un genin. Mais si tu as vraiment connu Senmu peut avant qu'il ne meurt tu dois savoir ce qu'il m'a enseigné...
  -Tu parles beaucoup trop idiot. Les assassins sont sensé rester silencieux...

Sendaï se mit en position offensive, le buste en avant et les épées pointé dans le sens inverse de son adversaire, prête à trancher. Gendaï mit son boulier de foudre en avant et plaça ses jambes de sorte d'avoir le meilleur appuis possible, dans le même temps son épée alla se glisser la garde au dessus de sa tête.

• -Aller je suis prêt, lance toi idiot, que je vois si celui que Senmu appelait mon inverse est aussi puissant que moi ou non.

-Flashback-

J'ai gagné un combat et tué une fois de plus un homme qui avait partager un temps de ma vie. Une fois de plus, par je ne pouvais comprendre quelle ironie du sort, je m'étais employé à abandonné et a décimé d'autres hommes alors que je me l'étais interdis... Et si comme cela n'avait pas suffit. La prêtresse, alors que je risquais ma peau pour sauver la sienne et bien faillit avoir la tête tranché en voulant s'interposer dans le combat. Senzo n'en n'avait pas cru ses yeux et jugea cela plus par bêtise que courage. Elle aurait du savoir qu'elle allait mourir. Et ce n'était pas passé loin. Ce n'était pas tant le combat qui avait été troublant. Mais bien cela... Mais je n'avais encore rien compris.

Nous avions donc enfin atteint les volcans. Et a partir de là. Je la laissais faire. J'étais maintenant curieux de savoir ou elle venait en venir quand elle parlait "d'entendre les volcans". Elle nous dirigea alors vers un endroit que je qualifierais d'infernale même pour moi qui suis maître du Jigokugan. Nous étions alors aux abord d'un volcan. Il faisait une chaleur étouffante. Pire que cela même. Elle paraissait curieusement joyeuse. Nous regardions ensemble le magma en fusion. J'allais rester dans le silence comme Senzo, mais elle ne l'entendit pas ainsi... Une bien étrange conversation s'entama sous l'impulsion de son entrain. Pourquoi m'avoir parler à ce moment. Je n'allais jamais trouver de réponse...

• -Dites-moi Sendaï. Croyez-vous que les hommes méritent qu'on leur voue notre vie ?
  -Moi pas du tout...
  -On s'en fou de ton avis à toi. Et pour vous répondre, non je ne pense pas.
  -Alors a quoi servons-nous dans ce monde ?
  -A savoir à quoi on sert peut-être....
  -Je n'avais jamais envisager les choses comme ça...
  -C'est des questions difficile que vous vous poser... Personne n'y a jamais trouvé de réponse.
  -Vous voulez m'embrasser ? Je n'ai jamais embrasser un homme.
  -Non... C'est pas mon rôle...
  -Je ne suis pas votre type de femme ?
  -Je n'ai pas de type de femme...
  -Embrassez-moi et vous serez libéré de votre mission...
  -Vous êtes vraiment capricieuse finalement....

Bien évidement. J'ai accéder à sa requette. Me retrouvant donc a embrasser une fille devant un volcan en activité...J'avais vraiment le chic pour me retrouver dans des situations invraisemblable. Elle profita au maximum du baiser que nous nous étions offert. Et quand cela se termina, elle fit un simple pas en arrière et me lança un sourire. Je ne comprenais pas vraiment alors ce qu'elle avait en tête. Puis elle sauta dans le coeur du volcan...

On lui avait laissé le choix de sa vie. Je ne la connaissais pas assez pour comprendre son acte. J'étais aussi choqué. Oui elle avait choisis son destin. Une femme a qui on n'avait toujours dis quoi faire. Cette fois là elle a fait ce qu'elle voulait elle. Ma mission était-elle vraiment un échec en ce sens ? Personne ne me le dirais. Puisque faible comme je suis. Je n'allais jamais reparler de cela. Ni Senzo d'ailleurs...