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 Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei)

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Nukenin
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Message(#) Sujet: Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) EmptyDim 3 Avr 2016 - 6:11



L'ambiance était à la fête. Les gens entraient et sortaient de l'établissement au rythme de leurs gains ou de leurs pertes. L'on entendait les machines tourner, crachant parfois un véritable torrent de pièces à ceux qui semblaient avoir gagner l'avantage de la chance dans leur jeu. L'on entendait aussi d'autres gens qui, dans leurs malchances, juraient sans retenus entre deux cigares biens fumant. Bienvenu à la maison de jeu de Tori no kuni, là où les paries et les machines à sous régnaient en maîtres. Jamais je n'avais vu tel endroit auparavant et c'était bel et bien seulement dans le cadre de ma
mission que je décidai de mettre un pied dans ce genre d'endroit.

Autour de moi, le bruit était omniprésent. Les cris, autant de joies que de colères, retentissaient aux quatre coins de l'immeuble. L'on m'invita à plusieurs reprises à l'une de ces tables où les gens, tour à tour, déposaient des cartes en tentant de compléter des paires ou des suites, mais non seulement je n'avais trop le temps de m'y attarder, je n'y connaissais aucunement les règlements permettant d'y jouer non plus. Je préférai donc rester concentré sur mon objectif. Alors que mon ami et partenaire cherchait de son côté de la rue, j'avais cru bon d'entrer dans cette maison de jeu afin de me renseigner sur la personne que l'on cherchait.

C'est donc en déambulant entre les tables de l'établissement que je rencontrai le premier groupe de personne à qui je demandai s'ils n'avaient pas vu celle que l'on recherchait sous ordres de l'empire. Les réponses que je dû malheureusement me contenter étaient loin d'être suffisante. Plus souvent qu'autre chose, l'on m'envoyait balader en un seul revers de main paresseux, ou l'on tentait aussi de me laissé acheter l'information en échange de valeur monétaire. La situation devenait donc frustrante.

C'est après quelques minutes de recherches intensives que je me fis à l'idée que personne ici ne voulaient coopérer à la recherche d'une criminelle et que, probablement, la moitié de la clientèle de ce lieu en étaient probablement eux même. Je décidai donc de prendre quelques minutes de mon temps pour mettre de l'ordre dans le peu d'information que je venais d'avoir, mais aussi pour simplement me relaxer un peu.

Je commandai un verre de vin que je payai aussitôt, avant de continuer de balayer la salle de mon seul oeil encore valide. Mon regard s'arrêta un instant sur la droite, où une femme parlait tranquillement à un homme en lui passant tendrement le bras derrière le cou. Tout deux semblaient d'abord parler sérieusement, puis éclatèrent de rire en prenant la première porte sur leur chemin. Rien d'anormal à signaler donc.

Je pris finalement une première gorgée de ce liquide rouge et épais qu'était le vin. Ma première expérience fut loin d'être un coup de foudre. Grimaçant suite à ma découverte de ce gout amer qu'il me laissa en bouche, je décidai de me tourner vers l'homme qui était assis au banc suivant le mien et de lui poser la mêne question que j'avais déjà posé à d'autre.


"Excusez-moi, mais vous n'auriez pas vu une femme, belle...rousse et aux yeux bleus dans les parages? Semble t'il qu'elle voyagerait entre les différents centre habités du pays en tentant de valeureux fermiers de lui octroyer quelques faveurs. Ca ne vous dit rien?"


Quand l'homme se retourna pour voir qui lui adressait la parole, je fus surpris de constater la rougeur de ses pupilles au fond de ces yeux vitreux, inondés des effets de la surconsommation de l'alcool. Peut-être n'aurais-je dû le déranger finalement.




Dernière édition par Samui Ketsuen le Mer 6 Avr 2016 - 23:30, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) EmptyDim 3 Avr 2016 - 22:57

Une journée pas comme les autres, travaillant pour un riche provenant de Tori no Kuni, on a eu pas de retard pour compter les billets et rendre ce lot à notre patron. Maeda Hirobo a profité de cette unification des pays neutres pour étendre son commerce dans les régions mineures. Il est pas du genre à aimer le retard, surtout quand on parle de pognon, il est susceptible à ce sujet-là. J'ai de la chance de ne pas être le transporteur, j'ai échappé au pire. Avec les récents incidents, l'homme, qui est entrain de rendre le patron au boss, va se prendre une grosse raclée. Il faut préciser que ce n'est pas une personne qui est du coté du bien. Il traîne avec des grosses ordures, ces deux gorilles, je n'ai même pas envie de les avoir à mes trousses. Ce sont des brutes sans pitié, doué de pouvoirs spéciales, avec le salaire que leur donne Hiboro, il est bien protégé. D'après les informations que j'ai récolté, un de mes assistants a vu leurs capacités respectives.

Ayant eu quelques pépins au taff, je profite de mon élan festif pour passer dans le casino à Tori no Kuni. Le lieu où tous les rêves peuvent se réaliser ou tous les cauchemars pour les plus malchanceux. La dernière fois, j'avais parlé à un pilier de ce casino, il vient jouer tous les jours son salaire. Il n'a jamais gagné de sa vie et a vendu sa maison pour essayer de rattraper ces dettes. Je ne le vois plus en ce moment, je sais pas ce qu'il est devenu mais je ne crois pas qu'il est de ce monde. Ce casino est dirigé par un patron payant des mercenaires pour aller voir les personnes qui doivent de l'argent au propriétaire. Je ne connais pas forcément les règles d'un ninja mais les règles de la rue et des filons, j'en ai plein les poches. Arrivant dans l'énorme bâtisse, j’entends déjà les machines à sous jouant de leurs joueurs. Je n'ai jamais été un amateur des jeux hasards, je m'en éloigne le plus possible de ses machines du diable. Je me connais, je vais mettre une pièce, perdre cette dernière et allait me boire un verre, ainsi de suite tel un cercle vicieux. Je vais aller me boire un verre et regardait les joueurs perdant leurs argents.

Arrivant au bar, j'ai de la chance ce soir, il y a cette serveuse que j'apprécie particulièrement. Un teint mâte, un physique alléchant mais ce qui m'attire le plus dans cette femme, elle a reconnu ma puissance et mon côté criminel. Je me suis retrouvé un mois après dans la prison de Kirigakure mais bon on oublie vite avec les récents évènements. Cela fait trois-quatre ans que je n'y suis plus, on va boire pour ma liberté, comme tous les soirs. Je commande ma boisson en m'asseyant sur mon fauteuil, quelques cacahuètes présentés sur des assiettes sur tous les comptoir du bar. Un homme se retrouve à mes côtés, une chevelure blanche comme la neige, il ne semble pas être de la région. Son teint aussi coloré que ces cheveux, il ne vit pas un pays doué de température agréable et chaude. Beaucoup de ninja de Feu Mizu no Kuni ont rejoint cette armée mineure afin de pouvoir survivre dans ce monde de Shinobi.

Mon verre arrivant devant mes yeux, je l'attrape et le déguste lentement. Un bon White russian, un coktail que j'apprécie pour sa fraicheur et son goût prononcé de calcium. Il paraît que ça renforce les os, on va pouvoir se bourrer la gueule et faire du bien à son corps. Mon voisin prend la parole en ma direction tout en me montrant le dégoût sur son visage. C'est la première fois qu'il goûte du vin, il ne doit pas avoir l'âge minimum pour être ici. Il cherche une jeune femme, cela doit être un shinobi mais son âge ne lui permet pas de trainer dans un casino. Un long sourire se dresse sur mon visage tel un clown en extase sous la foule en folie.

« Jamais vu dans les parages mais dis moi, tu n'as pas l'âge nécessaire pour venir dans ce casino ? Tu va payer des tournées et je me tais ! »

Je me fais payer des verres par un mineur, faut pas qu'on le signale aux autorités, j'ai pas envie d'avoir des soucis avec l'administration.
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Message(#) Sujet: Re: Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) EmptyLun 4 Avr 2016 - 4:57



La réponse fut loin d'être satisfaisante et encore moins se rapprochait-elle de ce que je m'attendais à avoir. Bien entendu, il avait raison sur un point...je n'étais pas un adulte à proprement parlé. Sur un autre cependant j'étais soldat de l'empire et en mission de filature, ce qui me donnait doublement le droit d'entrer dans n'importe quel établissement, tant que j'eus un doute raisonnable sur la probable présence de l'individu en recherche. Je me retournai donc vers l'homme à nouveau en repoussant ma propre coupe d'un revers de main, le contenant se laissant alors glisser sur le comptoire, sous les yeux rouge de celui qui m'avait tout juste menacé.

C'est donc suite à ces menaces que je me relevai de mon banc, laissant ses quatre pattes grincer sur le sol de marbre de la maison de jeu. Mes chaînes claquèrent lorsque ma jambe droite, puis ma gauche, touchèrent le plancher. Je passai ensuite une main sur mon front, la tirant ensuite au dessus de ma tête pour ramener mes cheveux vers l'arrière, mes doigts écartés glissant dans cette chevelure de neige qui n'était pas sans rappeler l'hivers éternel du pays d'où je provenais. Ce mouvement, je le répétais inconsciemment chaque fois que quelque chose m'énervait, symbole de mon agacement. Néanmoins, mon visage lui restait de marbre, si peu expressif et donc fidèle à lui-même. C'est souvent ce qui me sauvait de bien des problèmes. Être de nature peu expressive ne vous apportaient que peu d'amis...mais ne vous attiraient pas plus d'ennemis.

Je me permis donc de répondre directement à mon interlocuteur qui ne s'était pas cacher d'être du genre opportuniste. Ce genre de personnage ne se voilaient pas la face. Il savait ce qu'il voulait et avoir de l'information de ce genre d'individu demandait plus qu'une simple question ou de la politesse. Ces hommes parlaient en terme de gains. Malheureusement pour lui...demander à un mineur de lui payer l'alcool pourrait lui couter plus cher que ce qu'il obtiendrait pour ses informations...alors que moi, bien que j'eusse commander un verre, seule la serveuse avait été fautive de se laisser embourber dans une vente illégale.


"Prenez donc ce vin. Je l'ai payé, et c'est à peine si j'ai pris la peine de le goûter. Sinon, je vous déconseillerais fortement de jouer cette carte...car vous êtes loin d'être en mesure de remporter cette partie. Vous avez beaucoup plus à perdre que moi M'sieur."

Il ne fallait pas être un fin observateur pour voir qu'une fine pointe d'arrogance se dissimulait dans le ton de ma voix. De nature très patiente, j'étais aussi une personne directe et impulsive bien que ces traits de caractères étaient rarement combinés en une seule personne. Ainsi, il valait de soi que j'avais de la répartie...et que cette personne venait d'en avoir la preuve.

"Et elle aussi risquerait d'y perdre...ce que je doute fortement que vous apprécieriez sachant que ce serait uniquement de votre faute au final, de votre incapacité à taire une information aussi inutile à dévoiler, mais si lourde de conséquence à votre propre égard."


Mon oeil se dirigea alors vers la serveuse qui nous avait tout deux servis quelques minutes auparavant. Alors que je m'étais adonner à de simples remerciement après son service, mon homologue lui semblait s'être attardé sur son cas, ne cachant pas avoir une certaine "familiarité" avec elle. Une amie...une connaissance, une convoitise ou peut-être une amante? J'en avais cure...elle avait un petit intérêt pour lui et mettre en péril son innocence avait été pour moi un moyen rapide de remettre la situation en ma faveur.



Dernière édition par Samui Ketsuen le Mer 6 Avr 2016 - 23:16, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) EmptyMer 6 Avr 2016 - 22:04

Son immaturité est un sérieux désavantage pour cet adolescent, bien que j'ai essayé de soutirer de l'argent à un mineur, il ne connait pas les cartes du Joker. Aussi fourbe que ce dernier, il va recevoir une punition digne de ces paroles provocantes et insolentes. Il m'a donné le verre mais il a changé subitement de comportement et est devenu particulièrement aggressif. Glissant le verre de son côté, je n'émane aucune émotion de mon visage et ne cède pas à la colère. Je suis un ivrogne mais je ne suis jamais le premier à céder à la côlère. Ce sont certaines valeurs que je respecte, surtout dans cette situation. Nous sommes dans un casino, à la moindre embrouille, les yeux commencent à se river en notre direction. Cela joue en ma faveur, quelques personnes ont vu la scène et regarde ce gamin changé littéralement d'émotions. Crois-tu petit garçon qu'on va te donner de l'importance avec ton insolence et tes piètre provocations. Il n'est pas venu ici pour boire un verre, il aurait pu très bien s'arrêter dans le bar du coin. C'est un Heishi, il doit avoir une mission et donc recherchait la jeune femme. Pour l'instant, il n'aura pas de responsabilité importante, il agît tel un nourrisson qui n'a pas eu son hochet. Son immaturité va lui jouer des tours dans sa carrière de ninja.

Dans sa colère gamine, je le laisse faire son boudin et me dit que ça fait longtemps que j'en ai pas mangé. C'est le timing parfait. Le laissant continuer dans ces provocations insolentes, il intègre la serveuse dans le lot et bien que ça soit une négligence de ma part, elle n'en est rien en réalité. A quoi bon abattre sa meilleure carte alors qu'on ne connait celle de son adversaire. Un long sourire se dresse sur mon visage, attrapant mon verre sur le comptoir, je le déguste avant de prendre la parole.

« Gamin tu ne mérite pas ton statut d'Heishi. Tu es venu en mission dans ce casino afin de rechercher une jeune femme. Ta seule façon de récolter des informations est de demander au premier venu. Et puis avant d'ajouter la serveuse dans le lot, faudrait connaitre son identité, son importance dans l’entreprise ... t'as de la chance, je suis clément aujourd'hui, elle fait partie de la famille du propriétaire de ce casino. À moins d'être débile et immature, je te conseille de ne plus réitérer tes piètres provocation en son égard. »

Attrapant ma veste, je décide de m'en aller telle une fleur dans la passivité totale. Je n'ai pas besoin de sortir mes meilleures tours de magie, les paroles agissent plus brutalement que les gestes physiques. De plus, il a perdu le moyen d'avoir des informations rapidement. Je n'ai été puissant dans le monde des malfrats mais mes connaissances me donnent une certaine aisance dans la connaissance et les actualités de l'alliance. De telles informations ont une valeur importante sur le marché, ce n'est pas son attitude qui lui permettra de l'avoir. M'avançant lentement en sa direction, ma veste sur le dos, passant près de lui, je prend la parole d'un ton neutre et calme.

« L'information dans ce monde est une denrée rare, ne te prive pas de la soudoyer. Et n'oublie pas d'user d'un henge, rien ne serait passé si tu étais un minimum intelligent. »

Face à l'immaturité et la naïveté, je décide de m'en aller du casino, laissant la serveuse en sécurité. La comédie est un bon moyen de contourner sa position et d'être en avantage par rapport à son adversaire.
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Message(#) Sujet: Re: Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) Le soldat et l'ivrogne (Ketsuen-Shippei) EmptyJeu 7 Avr 2016 - 13:03


Suite à la réaction de mon interlocuteur, je ne pu que rester stoïque. Étant d'abord le premier à me menacer, il fut ensuite pris d'une espèce de frustration interne après s'être fait simplement ridiculiser par un adolescent. Je ne pu m'empêcher de passer d'un visage entièrement impassible à un rictus de confusion, mais tout de mêne moqueur. Je l'écoutai déblatérer ses délires, le laissant m'injurier comme bon lui semblait tout en le regardant prendre ses choses et se diriger vers la sortie.

Immature, indigne, insulte à mon intelligence à peine voilée, l'homme cumulait les fautes. Plus il parlait, plus il s'enfonçait comme s'il ne réalisait pas lui-même que la situation ne découlait que de son propre opportunisme mal placé. Qui était-il pour juger qu'une personne ou une autre était digne de son rang ou de son titre? Qui était-il pour insinuer quoi que ce soit et faire la morale à quiconque...lui qui n'avait pas hésiter une seule seconde à essayer de profiter d'un mineur pour se faire payer de l'alcool sous la pression du chantage, d'autant plus que sa panique révélait qu'il n'avait pas apprécié s'être fait aussi facilement répondre par ce même mineur.

De plus, où avait-il prit l'information que je faisais partie des forces impériales, que j'étais Heishi? Après tout, je n'étais entré qu'en posant des questions simples: si l'on avait vu une femme rousse, belle et aux yeux bleus, tout en relatant une information déjà connue de la population...information qui ne consistait que du fait que cette même femme usait de charmes pour soudoyer les fermiers de Tori no kuni. N'importe qui aurait pu poser ces questions, pas obligatoirement un Heishi.

C'est alors que je laissai l'homme se lever, me disant que j'avais déjà bien enduré son charabia. Je ne pu qu'hausser les épaules et rétorquer rapidement à celui qui me tournait maintenant le dos.


"T'as un sérieux problème social...tu me menace, et tu t'offusque que l'on te réponde en retour, m'accusant d'immaturité alors que tu demande toi même à un jeune de te payer la tourner. En quoi ai-je été immature? En rien. Je t'ai posé une question simple, tu m'a répondu par du chantage. Quand tu cherches les problèmes, il faut d'attendre à ce qu'ils arrivent.

De plus...qu'elle soit de la famille du propriétaire des lieux n'importe peu. Elle a vendu de l'alcool à un mineur, et toi t'as tout simplement essayé de m'en sous-tirer."


Les yeux étaient alors river vers moi, mais aussi celui qui sortait tranquillement du bâtiment. Alors que la porte s'ouvrait sur l'extérieur, le bruit des machines à sous et des jeux de loteries s'échappèrent vers la ruelle avant se ne rester emprisonner encore une fois à l'intérieur de la maison de jeu, lorsque Shippei eut quitté les lieux.

Voyant qu'il m'était maintenant impossible de tirer aucune information ici, les gens étant maintenant stressés et peu enclin à parler, j'allai donné le pourboire de la serveuse avant de prendre la porte à mon tour.

L'odeur écoeurante de la sombre ruelle me monta au nez. Il y avait là une bine à ordure en métal qui siégeait depuis trop longtemps sous un escalier de secours qui montait jusqu'au troisième et dernier étage de l'établissement que je venais de quitter. Je grimaçai en continuant mon chemin, une main sur le pommeau de mon sabre. Cet individu m'attendait peut-être à l'extérieur et mieux valait rester sur nos gardes. Une chose était sur, c'est que ces événements allaient être écrit dans mon rapport. Le contrôle de vente et les gens fréquentant ce casino étaient décidément louche...


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