La noble et très ancienne famille Hyuga

(#) Sujet: La noble et très ancienne famille Hyuga Mer 30 Mar 2016 - 17:04

Les jours passent et se succèdent sans vraiment que je ne vois le changement de saison. Je continuais à réfléchir sur l'étrange situation dans laquelle je me trouvais actuellement sans vraiment parvenir à trouver de solution ou quoi que ce soit d'autre. Pour l'heure, j'étais avec ma mère à la clinique vétérinaire de Konoha.
Je l'avais assisté depuis le début de la matinée dans diverses opérations avec des animaux tous différents les un des autres. Un chat malade, une biche blessée, un chat qui avait besoin d'un vaccin, mon quotidien n'était guerre original et pourtant, j'appréciais chacun des instants passés en compagnie des animaux. Enfin ça c'était jusqu'à ce que :

"Leiiiikaaaaaaa !!!"

Ma mère m'appelait du fond de la clinique et je la rejoignais rapidement. Elle était au téléphone avec une femme qui semblait apparemment paniqué à l'autre bout du fil. Ma mère ne cessait d'approuver avec des hochements de tête vigoureux à chacune des paroles de la femme :

"Oui, oui, ne vous en faites pas ! J'envoie quelqu'un, vous le cherchez !"

Encore deux minutes pour tenter de rassurer la cliente et elle se tournait vers moi :

"Il faut que tu ailles dans le quartier Hyuga ! Demande une certaine Kumiko ! C'est son animal que tu dois récupérer !"

Je la regardais curieuse :

"Un chien ? Un chat ?"

Ma mère me regarda et haussa les épaules :

"Franchement, aucune idée ! Elle était juste paniquée et ne parvenait pas à le maîtriser !"

Une pensée me traversa l'esprit alors que j'affichais une mine ahurie tout en quittant la pièce non sans lancer un petit :

"Alors toi ! T'es vraiment une véto au top du top maman !"

Sarcastique dans mes paroles, je prenais cependant la poudre d'escampette en courant, direction le quartier Hyuga. J'espérais bien pouvoir trouver la concerné rapidement, mais cela allait être plus compliqué de prévus, à moins que ? J'avisais un jeune homme et m'approchais de lui :

"Excusez-moi ! Je cherche une certaine… Kumiko ?

hrp:

(#) Sujet: Re: La noble et très ancienne famille Hyuga Jeu 31 Mar 2016 - 15:56

Après avoir suivi un entraînement au côté de Nara Natsuki, le jeune Hyûga c'était permis de prendre quelque jours de repos. Enfin quand je dis repos, je veux dire par là qu'il n'avait pas l'intention de partir en mission pendant quelque temps. Sinon il continue l'entraînement tous les jours afin de perfectionner ses techniques et son art au sabre, surtout qu'il devait encore améliorer la technique de défense que Natsuki venait de lui apprendre. Son entraînement avec lui était terminée, mais, il devait continuer les exercices pour maitrisé parfaitement ce qu'il venait d'apprendre. Encore une fois, il avait essayé de s'entraîner avec son père qui était très sévère dans son enseignement, mais efficace toutes les techniques de son clan qu'il avait appris vient en grande partie de ses entraînements avec lui. Pendant l'entrainement avec le Nara, il s'était aperçus que son taijutsu était loin d’être assez efficace contre des combattants de son niveau, il avait été capable de renforcer la dureté de sa peau pour contrer l'efficacité du Jûken. Lorsqu'il utilise son chakra lors de ses frappes, le jeune Hyûga est capable de faire des dégâts internes dans les zones où il touche sa cible, mais, en renforcent sa peau l'effet avant grandement diminué et encore. Le Nara avait porté une sorte d'équipement qui avait réduit en grande partie sa rapidité, sa force, et même son chakra. Pour lui, c'était clair, il devait améliorer sa maitrise du Jûken pour réussir à le rendre efficace contre ce genre d'adversaire.

Le lendemain, le Hyûga s'était finalement dit qu'une véritable journée de repos lui fera le plus grand bien. Il avait passé ses derniers jours de repos à s'entraîner, à ce rythme, il va tomber de fatigue quand ceux-ci seront terminés. Une petit balade dans le domaine du clan lui fera du bien, il y verra peut-être des anciennes connaissances ? Depuis qu'il était devenu Shinobi au service de Konoha, il avait rarement le temps pour entretenir ses relations. Les seules personnes qu'il voyait encore étaient ses parents, son amie d'enfance et le forgeron auquel il rendait visite après chaque mission pour l'entretien de ses lames.

- Ryokai, vu que tu pars en balade, tu pourrais apporter ceci à Kumiko ? C'est sur ton chemin.

Alors qu'il venait d'enfiler ses habits et son équipement pour partir en balade dans le domaine, sa mère l’interpela pour lui demander un service. Il devait apporter un paquet à une certaine Kumiko une amie de sa mère. Il accepta vu que c'était sur son chemin, et puis cela lui fera une activité à faire pendant la route. Sur le chemin alors qu'il était presque arrivé à destination une jeune femme se présenta à lui, cherchant une certaine Kumiko. Était-ce une coïncidence ou les deux personnes allait vers la même destination ? Étrange, la femme en question n'était pas du clan, que fessait-elle ici ?

- Kumiko ? Vous avez de la chance, je me rends chez elle en ce moment même. Je peux vous montrer le chemin si vous le désirez !

Il n'avait aucune idée de la raison de la présence de la jeune femme dans le domaine de son clan, mais, il ne chercha pas à en savoir plus pour le moment, vu qu'il avait l'intention d'aller lui aussi vers cette Kumiko. La réponse à cette question, il la trouvera surement une fois sur place.

(#) Sujet: Re: La noble et très ancienne famille Hyuga Jeu 31 Mar 2016 - 23:27

J'approuvais vigoureusement en hochant positivement de la tête :

"Oui, je veux bien merci beaucoup !"

Je lui souriais en remerciement de sa proposition et nous nous mîmes à marcher calmement à travers le quartier Hyuga, moi me laissant désormais guider par le jeune homme que j'avais accosté.
Le quartier de la famille à la pupille blanche était bien différent de celui de la famille Hayashi. Plus fade, plus calme et surtout beaucoup moins coloré. Tout cela me laissait présager que le clan Hyuga était encore plus tatillon que ma propre famille sur le respect et tout ce qui allait autour de la bienséance. J'allais devoir me comporter de façon irréprochable car, je ne voulais pas subir les remontrances de ma famille à mon retour. Mon accompagnateur était bien silencieux. Ce n'était pas vraiment habituel chez moi de rester silencieuse aussi longtemps, aussi, je me permis une petite remarque, histoire peut être de lui délier la langue, voir d'entamer la conversation :

"C'est la première fois que je viens dans le quartier Hyuga ..."

J'observais les lieux en faisant voguer mon regard à droite et à gauche, sans vraiment m'attarder sur des détails en particulier avant de reprendre la parole :

"C'est vraiment très différent de là ou je vis en tout cas ! Beaucoup plus calme surtout !"

Je me tournais alors vers lui pendant que nous continuons notre marche :

"Est-ce toujours ainsi ?"

J'étais véritablement curieuse d'en apprendre plus sur ce fameux clan. De plus, je n'osais pas espérer à proprement parlé ma pensée, mais j'espérais un peu qu'il soit similaire aux Hayashi dans leurs traditions. Une façon pour moi de sentir que je n'appartenais pas forcément à un clan de personnes complètement folles.

La jeune femme venait d'accepter l'invitation du Hyûga à le suivre jusqu’à cette Kumiko. Ryokai et cette jeune femme au nom encore inconnu se mirent en route vers leur destination, Kumiko une amie de sa mère était seulement à quelque pas d'ici, la route n'allait pas être très longue. Alors que le jeune Hyûga était plutôt silencieux sur le chemin, la jeune femme décida de briser le silence pour taper la discutions. C'était donc sa première visite dans le domaine du clan, qu'elle était la raison de sa venue ici ? Qu'avait-elle à demandé à cette amie en commun la réponse à cette question n'allait pas tarder, c'était une question de minute. Calme ? Oui, c'est certain que par rapport au centre-ville, on pourrait croire que le domaine des Hyûga est complètement désert, mais, pour quelqu'un qui y a grandi comme Ryokai cela lui semble normal. On peut même dire qu'il préfère le calme, au bruit et à l'activité du centre-ville. Je ne sais pas où elle vit, mais si cet endroit est plus calme que chez elle, on peut dire que c'est tous les jours comme ça, en tout cas dans le quartier des nobles.

- Si c'est toujours ainsi ? Oui, j'ai grandi dans ce quartier donc je n'y fais plus attention, mais, oui, c'est toujours aussi calme.

C'était surement due en partie à l'éducation que suivent la plupart des nobles.

- Les nobles de notre clan, suivent une éducation très stricte depuis leur enfance. Cela peut expliquer la différence d'ambiance entre votre quartier et le nôtre.

La moitié du chemin avait déjà était parcourue, la ligne d'arrivée n'était plus très loin. La discutions avait permis de faire passer le temps plus vite, à peine parti que le jeune Hyûga n'avait pas remarqué qu'il était presque arrivé à destination.

- En parlant d'éducation ou sont donc passé mes bonnes manières. Je me présente, Ryokai du clan Hyûga.

Le Hyûga avait également quelque choses à remettre à cette Hyûga nommée Kumiko, un paquet venant de sa mère au contenu inconnu. Il n'avait aucune idée de son contenu et n'avait pas cherché à en savoir plus, cela ne le regardait pas après tout. Il avait prévu une journée de repos à ce baladé dans le domaine, mais, entre-temps, il avait du d’abord rendre service à sa mère et par la suite servir de guide pour la jeune femme. La ballade devra donc attendre un peu même si pour le moment, cela lui fait une petite occupation pour passé le temps. Après quelque minutes, il était arrivé à destination.

- Voilà nous sommes arrivés.

Le Hyûga allait pouvoir remettre son paquet et en même temps avoir la raison de la venue de la jeune femme dans le domaine du clan de l’œil blanc.

Le jeune homme ne tarda pas à répondre à mes questions. Confirmant ainsi le calme du quartier, mais également l'éducation très noble et stricte à laquelle devait se plier chaque membre du clan. Devant de telle révélation, je m'assombrissais. J'aurais préféré que ça soit un quartier de vieux comme je l'avais pensé au début, mais non. C'était juste une copie du quartier Hayashi, le bois et les fleurs en moins. Rien de très passionnant, me voilà à nouveau plonger dans un univers très similaire au mien.

Renfrognée comme jamais, nous continuons notre marche jusqu'à ce que le jeune homme décide de se présenter par politesse à mon égard. Mentalement, je me donnais une gifle, car moi la première, j'aurais dû commencé par ça.

"Je m'appelle Leika pour ma part !"

Il finissait par me conduire vers l'une des maisons du quartier à l'apparence plutôt ancienne, mais aux moulures extérieure démontrant une certaine richesse. Prenant les devants après un petit hochement de tête après que nous soyons arrivés, je m'avançais vers la poste et frappais trois coups à cette dernière avant d'attendre que quelqu'un veuille bien nous ouvrir la porte. Cela ne tarda pas longtemps et une femme d'âge mur au physique assez imposant se présenta devant nous. Elle semblait inquiète, très inquiète :

"Ah ! Vous voilà enfin ! Tidoy est dans un très mauvais état, il faut absolument que vous le sauviez !"

Tidoy ... Voilà donc le nom de mon patient, plutôt étrange comme nom. Je me préparais au pire tout en approuvant d'un hochement de tête avant de déclarer :

"Montrez-moi que je vois ça !"

La dame ne demanda pas son reste et m'attrapa assez violemment par le bras pour me traîner dans le salon ou une luxueuse table se trouvait avec dessus un énorme .... Caméléon mauve.

"Un ... Un caméléon ?"
"Non non ! C'est Tidoy !"

Oui, oui et Tidoy était un magnifique caméléon qui devait peser à vue de nez ... Quinze bons kilos ! Un véritable monstre en soit. Comment allais-je bien pouvoir le transporter jusqu'à la clinique. Bon déjà se renseigner :

"Qu'est-ce qu'il a qui vous fait dire qu'il n'est pas bien ?"
"Sa couleur voyons !!! Vous voyez quelques choses de violet ici qui lui ferait prendre cette apparence !!"

Sa couleur donc ... Je m'avançais prudemment vers l'animal.

Leika était donc le prénom de cette jeune femme, Ryokai était content de pouvoir mettre un nom sur ce visage qu'il n'avait encore jamais vu auparavant. Mais, elle n'avait pas donné son nom de famille contrairement au jeune Hyûga, c'était voulu ou pas ? Il n'y avait aucun intérêt à le cacher entre membres du village surtout qu'il n'était pas du genre à jugé les autres selon leur famille. Lui qui était devenu shinobi en abandonnant en partie son statut de noble pour aider la branche secondaire de son clan. Ryokai était à la fois honteux et fière de porter le nom de Hyûga, il ne manque jamais l'occasion de préciser qu'il fait partie du clan de l’œil blanc, pourtant, il se souvient encore de Yamiko qui l'avait mal jugé rien qu'en voyait de quel clan il était.

Ses intentions étaient nobles vu qu'il avait le même avis que lui sur la deuxième partie de son clan. Peut-être que Leika avait un peu honte de son clan et que c'était peut-être la raison de ne pas l'avoir donnée en même temps que son prénom. Arrivé à destination, il allait enfin savoir la raison de sa venue dans le domaine de son clan, il est rare d'y voir des inconnues alors forcément ça attire la curiosité de l'homme aux yeux blanc. Ryokai reconnut toute suite cette femme au physique imposant, c'était bien dame Kumiko. Tidoy ? Ce n'était pas le nom de son lézard ? Enfin pas vraiment un lézard, mais, plutôt un caméléon, elle était venue pour s'occuper de lui alors. Ryokai avait donc une vétérinaire devant lui alors, voilà la raison de sa venue dans le domaine des Hyûga.

À peine arrivé que la jeune dame Leika s'était fait attraper et emmenée par sa cliente à l'intérieur de sa maison. À croire qu'elle n'avait même pas remarqué la présence de Ryokai, les bonnes manières du clan avaient disparu pendant que la santé de son animal était en danger. Rien de grave, mais, assez surprenant de la part d'une Hyûga. Alors il suivit Leika à l'intérieur de toute façon, il avait encore son colis à livrée avant de partir, en tout cas, je me demande ce qu'il était arrivé à son fameux caméléon énorme. Oui, cette bête était énorme avec un poids environnent les quinze kilos. L’animal était, en effet, devenu violet, alors que la vieille dame n'avait aucun objet de cette couleur dans sa noble demeure. Il avait peut-être été empoisonné vu que la couleur du poison était en générale violette. Le Hyûga laissa Leika s'occupé de l'animal, elle devait connaitre son métier, il n'était pas la peine d'intervenir.

- Bonjour dame Kumiko, je suis Ryokai, le fils d'Erina. Elle m'a chargé de vous remettre ceci ! Le Hyûga déposa alors le paquet sur la table qui était à côté de lui. - Je le pose ici, vu que vous êtes occupé, vous n'avez qu'a le regardé plus tard.

- Oh oui merci, j'irai jeter un œil une fois que Tidoy chéris ira mieux.

Alors qu'elle était l’état de santé du lézard, enfin du caméléon. Ouais pour moi, c'est pareil, c'est un reptile non ? La différence, c'est que le caméléon adapte sa couleur de peau par rapport à son environnement. Une tactique admirable pour échapper à ses prédateurs ou encore pour attraper ses proies. Même si dans son cas, il était plutôt un reptile domestique, c'était plus de la décoration qu'un instinct de survie. Ryokai avait décidé de rester un peu pour voir la jeune Leika en action et puis ce n'est pas comme s'il avait mieux à faire. Il n'avait prévu que de se balader aujourd'hui et quelque part, c'est ce qu'il était occupé à faire.

* Cette couleur violette. Peut-être qu'avec le Byakugan...*

Le Hyûga aurait pu vite vérifier si l'animal avait été empoisonné avec ses yeux. Dame Kumiko était peut-être une Hyûga, mais n'avait pas le talent de Ryokai au niveau visuel, surtout avec son âge ses yeux ne devait plus être aussi efficace. Mais, bon, il voulait d'abord savoir si Leika était capable de réussir sans son aide, c'était son métier à première vue alors laissons là travailler

Je m'approchais délicatement du gros lézard. Observant ce dernier avec une certaine méfiance, je n'étais pas des plus à l'aise avec les reptiles. Encore moins quand ces derniers étaient aussi imposant que Tidoy.

Le caméléon avait un œil vitreux et vide qui marquait bien un manque de réaction de sa part. Dès lors, cela m'inquiéta et je demandais à sa maîtresse :

"Il réagit quand vous lui présentez de la nourriture !"

Bien entendu, la réponse fut négative. Pas de réaction depuis deux jours lorsque sa maîtresse agitait des sauterelles devant la gueule du petit dragon.

Je me renfrognais immédiatement, car je savais que la suite n'allait pas, mais alors vraiment pas me plaire :

"Je vais devoir l'amener à la clinique vétérinaire ou ma mère pourra l'examiner plus précisément ! On vous tiendra au courant !"

Je m'approchais alors de l'animal encore plus, mais avec une certaine appréhension que j'avais bien du mal à dissimuler. Mes mains parcoururent doucement la peau froide du caméléon avant de se glisser sous son ventre pour tenter de le soulever :

"Ouf ..."

Je lâchais une grosse exclamation en soulevant l'animal. Il était vraiment très lourd et j'eus toutes les difficultés du monde à savoir comment le caler dans mes bras avant de finalement le laisser reposer sur mon épaule, sa queue s'enroulant naturellement autour de mon bras alors que j'affichais une grimace de circonstance.
Je dis au revoir à la dame et je me dirigeais vers la porte en adoptant un pas rapide, mais tanguant sous l'effet du poids que je transportais désormais.

Le jeune Hyuga qui m'avait guidé jusqu'à là était toujours présent et je lui adressais un sourire poli de remerciement tout en m'arrêtant à sa hauteur non sans osciller légèrement :

"Merci pour ton aide en tout cas ! Je vais essayer de le ramener à la clinique vétérinaire à présent !"

S'était sans compter sur le fait que la clinique vétérinaire était juste de l'autre côté de la ville.

Leika était plutôt méfiante à l'approche de l’imposant caméléon nommée Tidoy. Elle lui donnait quoi à son reptile pour que celui-ci ait une taille aussi imposante ? Enfin Ryokai n'était pas un spécialiste en la matière, l’espèce elle-même était peut-être comme ça naturellement. La créature qui avait l'habitude de réagir lorsqu'on lui présenta un en-cas, n'avait pas réagi depuis qu'il était dans cet état-là. C'était grave où pas ? Aucune idée, en tout cas ça n'avait pas l'air de rassurer Leika, surtout qu'elle venait de dire de devoir l’emmené chez sa mère, à la clinique vétérinaire. La vieille dame nommée, Kumiko était vraiment très inquiète pour son animal domestique préféré, c'était un peu comme si son enfant était malade.

Elle avait vraiment l'intention de prendre l'animal jusque là-bas ? Quinze kilos à devoir transporté à travers tout le village étaient surement pas une simple tache à faire. En plus, les reptiles ont la peau froide, une sensation qui ne doit pas être très agréable. En tant cas en voyant la grimace qu'elle fessait, c'était clair, la sensation était loin d’être agréable. Kumiko allait donc devoir attendre quelque temps avant d'en savoir plus à son sujet, Leika allait devoir transporter cet immense reptile jusqu’à chez elle, en la voyant de cette manière, il avait des envies de retourner à l'entraînement. En voyant les efforts de la jeune femme, il avait l'impression de passé pour un fainéant alors que c'était son premier véritable jour de repos depuis un petit moment.

Disant au revoir à sa cliente, la jeune Leika se dirigea vers le jeune Hyûga pour le remercier de son aide. Ce n'était pas grand choses, il n'avait fait qu'aidé une fille à trouvé son chemin, surtout que c'était sur sa route et après l'éducation qu'il avait reçue aidé les autres était comme une seconde nature. En plus, il avait déjà dû servir de guide à quelqu'un qui s'était perdu en plein centre ville alors que la personne en question était une Shinobi fraichement arrivé à Konoha. Enfin bref, on peut dire qu'il aime rendre service.

- Je vous en prie, ce n'était rien.

Bon maintenant, il faut espérer que la clinique en question n'est pas trop loin du domaine du clan, transporté un poids pareil ne doit pas être facile. Le jeune Hyûga n'avait pas l'intention de l'abandonnée à son sort de cette manière, il allait au moins l'accompagnée jusqu’à la sortie du domaine pour éviter que la jeune femme se perde.

- Attendez Leika-San, je vais au moins vous escortez jusqu’à la sortie du domaine.

Pas question de laisser une hôte se perdre dans le domaine après l'avoir escorté jusqu'ici. Elle aurait peut-être pu ce débrouillé seule, mais évitons de tenter le diable, prudence est mère de sûreté. Le jeune Hyûga parti donc à ses côtés jusqu’à sa destination, espérons que porté cette animale ne sois pas une tache trop compliquée pour elle. Dans le pire des cas, Ryokai n'hésitera pas à proposé son aide.

- Ça va aller ? Il n'est pas trop lourd pour vous ?

" Euh ..."

Je continuais à tanguer délicatement sous le poids de l'animal :

"Un peu" Déclarais, je en lui souriant et en commençant à suer sous le poids de l'animal.

Pour dire la vérité, j'étais forte à la course à pied, mais par contre en musculation, j'étais nulle et je ne m'attendais pas à devoir porter un morceau pareil en venant ici. C'est vrai quoi, les Hyûga, pour moi, c'est plus un clan à avoir des chats, ou bien des chiuahuas, pas des lézards monstrueux.

Je commençais déjà à en vouloir à ma mère de ne pas s'être informé plus tôt sur la nature du colis que j'aurais à transporté sérieusement et maintenant en plus j'étais dans la panade totale à devoir le ramener à la clinique. L'animal pesait vraiment son poids et nous n'avions même pas fait cent mètres. Je n'étais pas vraiment du genre à demander de l'aide, mais là ... Comme ça. Je finissais par m'asseoir sur le premier banc que je trouvais avant de m'écrouler au sol :

"Il ... Il est vraiment lourd" finis-je par avouer à mon accompagnateur tout en tentant de me remettre debout avant d'avouer :

"Je ne crois pas que je vais y arriver toute seule !"

Je regardais autour de moi en quête d'une cabine téléphonique pour appeler ma mère afin qu'elle vienne me chercher avec de l'aide, mais autant dire que la chose s'avérer plus compliqué que prévus. Peut-être que je pouvais demander au jeune homme ou je pouvais en trouver une. C'était une plutôt bonne idée, aussi, je me tournais vers lui :

"Dis ... Tu ne saurais pas ou se trouver une cabine téléphonique dans le coin ? Je vais appeler ma mère pour voir si elle peut venir m'aider à le transporter parce que là, c'est vrai que ça va être un peu difficile de parcourir les cinq kilomètres qui me séparent de la clinique."

Pourquoi avoir fait tout ce chemin à pied en sachant qu'elle devra peut-être le transporté jusqu’à chez elle ? À moins qu'elle ne fût pas au courant de l’identité de l'animal en question ce qui est fort probable. La vieille dame n'avait pas choisi un animal des plus banal, la quantité de nourriture qu'il devait avaler par rapport à sa taille et son poids était très différente des petits animaux tels que le chat ou encore le chien. C’était aussi rare de voir une famille noble prendre ce genre d'animal, la famille de jeune Hyûga n'avait pas le temps pour ce genre de distraction et lui non plus d'ailleurs.

- Prenez une pause si vous voulez, il y a un banc juste là.

Leika ne pouvant plus continuer avec ce poids sur ses épaules s'écroula sur le banc, pourquoi avoir envoyé une femme récupérer un colis aussi lourd ? Voyant qu'il lui était impossible de continuer la route de cette manière, elle demanda au Hyûga une cabine pour passé un coup de téléphone afin que sa mère vienne l'aider dans sa tache. Malheureusement pour elle, il n'y avait pas de cabine téléphonique dans le coin, elle devra donc trouver une autre solution pour remédier au problème caméléon.

- Une cabine téléphonique ? Hum il y en à pas dans le coin, je crois.

Demander à sa mère de venir cherche l'animal n'allait pas changer le problème. Cet animal était très lourd, sa mère aura surement autant du mal qu'elle pour le porter jusqu’à la clinique. Voyant la difficulté qu'avait la jeune femme à porter quelque choses d'aussi imposant, il décida de lui apporter son aide en portant lui-même l'animal jusqu'à la destination. Le jeune Hyûga était un homme, porté quinze kilos n'était pas si difficile pour lui, en plus ça apporte l'avantage de donner une sorte d'exercice pendant la route.

- Attendez, ne dérangez pas votre mère pour cela. Je vais vous aidez à le porter !

Il s'approcha de la jeune femme pour lui prendre l'animal qui lui donnait temps de mal à marché. En effet, l'animal n'était pas un poids plume, mais il était capable de le porter jusqu'à la clinique de sa mère sans problème. Le plaçant alors sur son épaule droite comme l'avait fait Leika.

- En effet, il n'est pas très léger !

La sensation du toucher de cette peau froide était vraiment très désagréable pour Ryokai, mais, il s'était porté volontaire pour l'aider et avait l'intention d'aller jusqu'au bout. Bien pour trouver la sortie du domaine, c'était sans problème vu qu'il avait connaissance des lieux, pour la clinique par contre, c'est au tour de Leika de lui montrer le chemin, vu qu'il n'avait aucune idée de l'endroit ou se trouve cette fameuse clinique !

- Leika-San, c'est à vous de me guider à présent, je n'ai pas connaissance du chemin jusqu’à votre clinique.

Je n'eus pas vraiment le loisir de réfléchir que déjà le jeune homme me retirait mon fardeau des doigts, pour le prendre à son tour sur son épaule. L'animal avait laissé sur ma peau une marque rouge due à son poids et dès lors qu'il me fut retiré, je bougeais légèrement la tête pour détendre les muscles de mon cou, encore endolorie pour cet exercice tout en poussant un véritable soupir de soulagement en observant le jeune homme, le regard plein de gratitude à son égard :

"Merci ... Merci beaucoup vraiment ! Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire sans votre aide !"

Je me massais délicatement l'épaule ou l'énorme caméléon reposait encore quelques secondes auparavant tout en me redressant avant de m'approcher de lui pour vérifier la température de l'animal tout en posant ma main sur sa tête :

"La clinique n'est pas à coté ! Il nous faut traverser tout Konoha !"

Je passais ma main contre mon front pour y effacer les nombreuses gouttes de sueur qui avait pris naissance là. Puis, je lui pointais la direction que nous devions prendre tout en lui indiquant malgré tout :

"Si vous voulez que je le reprenne, vous n'hésitez surtout pas vraiment ! Je suis venue toute seule, c'est un peu ma faute aussi et je ne voudrais pas que vous vous fassiez mal par ma faute !"

J'avais rougi en avouant ça. L'initiative qu'il avait prise me mettait dans le plus profond des embarras, mais je devais bien me résoudre à accepter son aide pour accomplir à bien ma mission. Peut-être pouvions nous faire la conversation le temps du chemin :

"Alors ... Comme ça, vous êtes du clan Hyuga ... C'est assez particulier, je n'entends pas trop parler de ce clan dans la ville ..."

Hum, moyen pour une entrée en matière, peut être pouvais-je essayer d'en savoir plus sur lui :

"Et vous faites quoi dans la vie de tous les jours à part livrer des paquets à des vieilles dames ?"

C'est le regard plein de gratitude, que la jeune femme remercia le Hyûga à plusieurs reprises pour son aide. Ce n'était pourtant pas grand choses, et cela lui fessait plaisir de rendre service. Le poids qu'elle avait sur ses épaules avait disparu, soulagent alors son épaule et son dos qui avait dû subir une forte tension pendant le temps où elle avait du, le porter. Les muscles détendus, elle essuya les gouttes de sueur générée par l'effort physique en transportant cet énorme animal, c'était à présent à Ryokai de le porter jusqu’à la clinique où il devait subir d'autre test pour découvrir la cause de son malaise. Indiquant la route à suivre, le Hyûga suivi ses instructions à la lettre vues qu'il n'avait aucune idée des coordonnées de l'endroit, en plus elle venait de lui dire qu'il fallait traverser tout le village avant de pouvoir y arriver, je me demande comment sa mère à pus l'envoyé cherche une bête pareille si elle devait le récupérer et le ramener à travers tout le village. Espérons que Ryokai tienne le coup jusque-là, en tout cas pour le moment ce n'est pas trop difficile pour lui, c'est un Shinobi après tout, l'entrainement physique, il commence à avoir l'habitude.

Sa faute ? Hum non, je pense que c'est la faute à personne, elle a juste dû tomber sur la malchance sur cette cliente-là, je pense qu'il est rare qu'elle doive affecter ce genre de livraison entre le domicile du client et celle de ça clinique. Le reprendre ? Non ! Ryokai c'était porté volontaire pour l'aider, il avait l'intention de le porter jusqu'à sa destination, voyant ça comme une sorte de mission, tout en effectuant un exercice physique. Dire qu'à la base, c'était le jour de repos pendant lequel il avait décidé de ne pas rien faire à part se détendre, mais, le destin en à décidé autrement et le voilà à rendre service à une conjointe du village. La jeune femme rougis, elle devait être un peu gêné de la situation, devant compter sur l'aide du Hyûga, pourtant, il s'était proposé lui-même de l'aider, elle n'avait pas à être gêné. Alors qu'ils étaient encore lui d'arriver à leur destination, Leika ouvra un sujet de conversation, essayant d'en savoir un peu plus sur son bienfaiteur.

- Vraiment ? Pourtant, nous sommes un des membres clés du village, l'un des nôtres à même un poste assez important auprès d'Hokage-sama. Enfin, vous n’êtes pas la première personne à me faire la remarque, peut être que notre vision de la noblesse nous pousse à nous montrer discret...

Le clan Hyûga n'était pas aussi célèbre qu'il le pensait apparemment, peut être que sa fierté l'avait donné une vision erronée sur l'image de son clan. Il se souvient encore de cette Akushiki qui n'avait même pas reconnu le Byakugan, le village de Konoha est si grand que ça pour ne pas connaitre l'un des clan qui y habite, au moins elle avait l'air d'en savoir un peu plus c'était déjà ça.

- Ce que je fais ? Hum, je suis un Shinobi de Konoha, je ne porte pas mon bandeau aujourd'hui vu que je ne suis pas en service actuellement, mais, je fais bien partie des shinobi du village !

Oui, il avait en réalité oublié de le mettre, d'habitude même pendant ses jours de repos, il le porte au niveau de sa ceinture, mais, aujourd'hui, il l'a oublié pour la première fois. La jeune femme par contre, c'était clair, elle était une vétérinaire ou plutôt une apprentie qui travaillé au côté de sa mère pour développer le commerce familial.

- Je suppose que vous, vous êtes vétérinaire vu vos compétences avec les animaux ! J'espère pour vous que tous vos clients n'ont pas ce genre d'animal, sinon ça ne doit pas être facile tous les jours !

Surtout que si elle devait transporter autant de kilos tous les jours, elle aurait déjà attrapé l'habitude depuis longtemps et amené l'animal à la clinique aurait était une formalité pour elle. Alors que dans notre cas, c'était tout le contraire, ce genre de cliente devant être rare, voir une exception !

- En parlant de Hyûga, vous ne fait partie d'aucun clan ? Je connais votre prénom, mais, pas votre nom. Vous n’êtes cependant pas oubligé de me le révéler, il est parfois compliqué de faire partie d'un clan, il arrive que certaine personne préfère l'oublier, ne serait-ce qu'un temps. Même moi, je suis à la fois fière et honteux de mon propre clan, mais, dans mon cas, il serait difficile de le cacher !

Ben oui avec des yeux blanc sans rétine, difficile de passer pour autres choses qu'un Hyûga, surtout dans le village de Konoha. Cela pouvait peut-être marcher avec d'autre village et encore, il y vraiment très peu de chance que cela marche.

J'avais visiblement mis le jeune homme dans l'embarras en marquant le fait que je ne connaissais que très peu le clan Hyuga. Une réaction qui me fit immédiatement rougir alors que je cherchais sans vraiment l'avouer, à rattraper les choses d'une façon ou d'une autre :

"Veuillez m'excuser, je suis d'un naturel bien peu observateur avec les gens que je croise dans la rue ! Je ne parle qu'a très peu de monde et je n'ai pas dû faire très attention !"

Mensonge quand tu nous tiens. La vérité, c'est que je m'en moquais un peu de tout cela, car les Hyuga, comme les Hayashi étaient en grande partie des shinobis et malgré tout, je continuais à garder mon amertume envers eux. Mais ce n'était pas le moment de le montrer alors qu'il me rendait service. Nous marchions toujours à vive allure en direction de la clinique vétérinaire et je gardais les yeux fixés sur la route à présent alors qu'il m'avouait être un shinobi. Mon visage se fendit d'un imperceptible grimace alors que je jetais un coup d'œil à l'état du reptile pour m'assurer qu'il était encore en état de poursuivre la marche. Rien d'inquiétant pour le moment. Aussi, je me permis de couper le jeune homme dans ses suppositions :

"Oula ! Non, je suis loin d'être vétérinaire !" Le coupais-je tout en vérifiant les pupilles de l'animal avant de revenir à ma place à ses côtés :

"C'est ma mère la véto, moi, je suis juste son assistante ! En général, je l'aide sur les opérations courantes ou je vais chercher les animaux comme c'est le cas ici ! Je nettoie les cages, tout ça, tout ça ! Ce n'est pas forcément très glorieux, mais il faut bien quelqu'un pour le faire !"

Je lui souriais timidement. Nous n'avions pas encore fait la moitié du chemin, mais nous nous en rapprochions.
Puis vint, la fameuse question qui tue ... Mon clan, la plaie dans mon paysage. Je baissais les yeux, mais je pouvais lui accorder au moins cette réponse malgré ma faible maîtrise de mon pouvoir que je me refusais à développer d'avantage pour le moment.

Faisant fleurir l'ensemble de la verdure qui pouvait nous entourer, je lui répondis juste :

"Soyez observateur, vous comprendrez ..."

La jeune femme n'était donc pas vétérinaire et encore moins une apprentie, elle n'était que l’assistante de sa mère. Elle apportait son aide du mieux qu'elle pouvait, un peu comme le jeune Hyûga qui n'a pas hésité à rendre service à sa mère aujourd'hui. Ce n'était peut-être pas très glorieux comme elle venait de dire, mais, c'était bien noble de sa part d'aider sa mère dans son travail quotidien après tout rien ne lui oblige à faire cela.

- Je vois. C'est noble de votre part d'aider votre mère en tout cas.

Par contre interrompre quelqu'un est très mal poli mademoiselle Leika, heureusement que le jeune Hyûga n'est pas trop sensible de ce côté-là. Ayant fait comme si de rien était, mais, bon ça fait jamais plaisir de se faire couper la parole en plein discours. Suite à la question sur son clan, elle n'avait pas l'air heureux d'en parler, baissant les yeux, il était clair que pour elle son clan avait un fort impact et apparemment en mal vu son regard. Elle avait décidé tout de même de lui répondre, enfin à sa manière, utilisant son pouvoir héréditaire pour faire fleurir l'ensemble de la verdure dans les alentours. Le Hyûga suivi, son conseil et observa autour de lui, la végétation avait bel et bien fleuri, c'était magique ! Leika était donc une Hayashi une branche parallèle à celle de l'ancien clan Senju qui avait été éliminé avant même la fondation du village, à cette époque les Hyûga avait fait une alliance avec les nara pour combattre les Uchiha qui eux aussi, on disparus aujourd'hui.

- La végétation... Je vois, vous êtes un membre du clan Hayashi. Nous avons donc un point commun visiblement, nous sommes, toutes les deux, nés dans une famille noble.

Pourquoi l'avait-elle caché ? La honte pour son clan était si importante que ça ? Ce n'était peut-être pas la honte, de la colère ? Elle n'avait pas trop envie de parler alors le Hyûga n'a pas chercher à trop lui demandé ne voulant pas en rajouter. L'animal était toujours sur son dos, Leika avait vérifier à plusieurs reprises son état pour voir si celui-ci s’aggravait, en tout cas pour le moment, il pouvait toujours le porter sans trop de problèmes, espérons que cela dure.

- Vous n'avez jamais cherché à développé vos pouvoirs ? Je ne sais pour qu'elle raison vous évité de trop parler de votre clan, mais, vous êtes née avec un don, il serait dommage de le gâcher, vous ne trouvez pas ?

Ryokai avait peut-être rejoint les rangs des Shinobi de son village, il était quand même resté un diplomate cherchant à tout prix un moyen d'éviter de faire couler le sang inutilement. Mais, il avait quand même choisi de développer ses compétences pour le Taijutsu depuis son enfance. Ayant même suivi l'entrainement d'un maître en Kenjutsu, pourtant une lame s'est fait pour tué à la base non ? Pour lui, c'était plus que cela, un art, une discipline, beaucoup de Hyûga n'avaient pas compris son choix, devoir se battre avec des armes était contraire à leur technique de Taijutsu.

- Vous n'avez jamais songé à devenir une Shinobi ?

J'avais beau jouer les dure, au fond de moi j'étais beaucoup plus sensible que je ne voulais le laisser paraître. Aussi, lorsqu'il évoqua la noble action que j'effectuais quotidiennement en aidant ma mère à la clinique vétérinaire, je ne pue m'empêcher de rosir légèrement tout en secouant négativement la tête.

"C'est un travail intéressant malgré que ça soit difficile et ça permet à ma mère de faire des économies…"

Nous n'étions pas pauvres, mais nous n'avions jamais été très dépensiers. En plus de soulager ma mère d'un salaire à versé, cela me permettait également d'occuper mes journées. Dans tous les cas, nous savions toutes deux que cette situation ne durerait pas éternellement, car je souhaitais prendre mon envol du nid et voler un peu de mes propres ailes. Cela passerait obligatoirement par le fait d'avoir un salaire, donc de trouver un emploi rémunéré. Même si pour l'instant, je ne m'y consacrer pas entièrement, ça devrait arriver un jour ou l'autre.

La discussion poursuivait son cours alors que nous approchions finalement de plus en plus de notre destination. Nous venions à présent de bifurquer sur un nouveau chemin qui nous ramenait vers le petit lac, et le quartier / village Inuzuka qui se trouvait non loin de la clinique.

Mon accompagnateur, lui poursuivait sur sa lancée en me faisant une remarque sur mon pouvoir héréditaire… Mais surtout, sur le clan dont j'étais descendante. Un clan noble… Comme les Hyuga. Un clan que je n'appréciais pas vraiment au vu de ce qu'il m'avait fait subir durant ma jeunesse. Lorsqu'il me demanda si j'avais déjà pris la peine de développer plus mes pouvoirs que pour faire fleurir quelques fleurs, je secouais négativement la tête avec une élocution négative :

"Non, je n'y ai jamais songé et je n'en ai pas forcément l'envie…"

Pouvais-je vraiment me confier sur mon histoire à un parfait inconnu ? Pas vraiment, c'était beaucoup trop intime et personnel. La clinique était en vue à présent et je la pointais du doigt, évitant délibérément sa question sur l'éventualité que je devienne shinobi un jour :

"Ah ! Nous arrivons ! C'est le grand bâtiment blanc au fond !"

Des économies ? Ce n'est pas le genre de problème qu'avaient le jeune Hyûga et sa famille, étant des nobles leur fortune était suffisante pour vivre sur plusieurs générations sans problème. En plus avec son travail de shinobi, Ryokai avait une entrée d'argent plus que raisonnable, faire des économie était un concept étranger pour lui-même si c'était quelqu'un de pas très dépensiers. Poursuivant leur route, ils avaient bientôt atteint leur destination, l'animal allait enfin pouvoir recevoir les soins adéquats pour son rétablissement complet. C'était la vieille dame Kumiko qui serait heureuse de savoir son petit Tidoy était entre de bonne-main. Elle ne voulait pas développer ses pouvoirs ? C'est vraiment dommage avoir un tel don et ne pas s'en servir, c'était du gâchis pur et simple, mais, bon chacun ses choix, Ryokai avait fait le sien et elle aussi.

Elle n'avait pas l'air d'avoir envie d'en dire plus sur le pourquoi, du comment. C'était un peu normal, après tout, ils venaient à peine de se rencontrer, Ryokai pouvait comprendre cela et c'est pour cette raison qu'il ne cherche pas à insisté plus loin. Ils étaient enfin arrivés à destination, voilà donc la fameuse clinique vétérinaire de sa famille, c'est Tidoy qui devait être heureux enfin façon de parler bien sûr. Ryokai avait réussi à le transporter jusqu'ici sans trop de problèmes, heureusement qu'il avait proposé son aide, sans lui, je me demande comment aurait-elle réussi à le ramener jusqu'ici avant que l'état de l'animal empire !

- Alors voilà donc votre clinique !

C'était un grand bâtiment de couleur blanc un peu comme un hôpital en fait, mais, pour les animaux. Ils n'étaient installés pas très loin du quartier du clan Inuzuka ce qui n'est pas surprenant vu qu'ils devaient être leurs principaux clients ! Leika n'avait pas répondu à la question de Ryokai à propos de si, elle voulait n'avait jamais pensé à devenir une Shinobi. Décidément, il y avait un problème dans sa famille, aucune envie d'entraîner et améliorer ses capacités, la vie de shinobi n'avait pas non plus l'air de lui donner envie. Enfin, elle n'était pas sourde quand même si, elle avait décidé de pas lui répondre pas la peine d'insister, mais, un simple non aurait suffit plutôt que d’esquiver la question impoliment, ce qui fit légèrement soupirer l'homme aux yeux blanc. Ils entrèrent à l'intérieur du bâtiment afin d'y déposer l'animal au plus vite, ce n'est pas que Ryokai commençait à avoir un peu de mal, mais, l'animal était quand même un poids lourd. Celui-ci en moins lui ferai le plus grand bien après autant de marche pour venir jusqu'ici.

- Leika-san, je vous le dépose où ?

Avait-il un endroit spécifique où le déposer ? Il fallait peut-être même le rapporter jusqu’à la salle d'observation où sa mère allait surement s'occuper de lui.

Nous arrivions finalement devant l'entrée de la clinique et pour ce faire, je répondis rapidement et positivement aux paroles du jeune homme :

"Oui ! C'est la clinique de ma mère !"

Je poussais la large porte vitrée, lui tenant pour qu'il puisse rentrer avant de me précipiter à sa suite alors qu'il me demandait déjà ou il pouvait poser l'animal.

"Je vais chercher un chariot ne bougez pas, j'en ai pour quelques secondes."

En effet, je courrais rapidement vers une pièce adjacente et j'en revenais avec un bruissement métallique, poussant une servante :

"Allez y poser le, là dessus ! Comme ça, nous pourrons le déplacer rapidement !"

M'approchant de lui pour l'aider à se défaire de l'animal, je désenroulais la queue du Caméléon d'autour de son bras et décroché une à une les griffes de l'animal qui malgré lui s'était agrippé plus que de raison à son transporteur, laissant par endroit des traces de griffures assez impressionnante :

"Oh non ... Il vous a blessé !"

Je poussais un petit soupir tout en parvenant à finalement déposer l'animal sur la table avant de m'approcher du jeune homme pour pouvoir examiner un peu mieux sa blessure à l'épaule :

"Il serait plus prudent de désinfecter tout ça ! Venez !"

Sans vraiment lui demander son avis, je poussais la servante ou se trouvais l'animal tout en me dirigeant derrière un comptoir pour accéder aux salles d'examen. Je tapais à une porte et l'entrouvrais pour y déposer le Caméléon :

"Tiens maman ! C'est l'animal de madame Kumiko ! Je te laisse faire !"

Je ne lui laissais pas le temps de me happer dans un autre travail, sachant très bien qu'elle me demanderait de venir plus tard. Je refermais la porte et souriais au jeune Hyuga :

"Excusez-moi ! Je m'occupe de vous à présent ! Venez !"

Je me plaçais alors derrière lui en souriant et je le poussais jusqu'à une autre porte, la salle de repos qui était vide ou j'allais immédiatement ouvrir le frigo pour en sortir une bouteille de citronnade et des verres que je déposais devant le jeune homme :

"Tenez ! Vous devez avoir soif ! Je vais chercher du désinfectant pendant ce temps !"

Je n'allais pas très loin, juste dans une armoire de la pièce ou se trouvait de nombreux médicaments et outils pour la clinique. Les animaux étaient un peu différents de nous, mais de l'eau oxygénée et des compresses, ça marchait très bien aussi pour les humains.

Suite à la demande du jeune Hyûga, Leika parti pour quelque seconde, juste le temps d'aller chercher un chariot pour y déposer l'animal et revenir. Elle prit alors une des portes menant à une des pièces adjacentes et revint avec un chariot métallique. Elle lui demanda alors de le poser dessus pour pouvoir le transporté plus facilement, Ryokai essaya alors de retirer l'animal de son épaule, mais, celui-ci s'était bien accroché pendant le voyant et il n'avait pas trop envie de partir. La jeune femme tenta alors de l'aider à retiré l'énorme caméléon de son dos, après l'avoir retiré l'homme aux yeux blanc senti quelque picotement dans son cou et sur le bas de l'épaule gauche. L'animal l'avait griffé un peu partout, des blessures superficielles comparées à celle qu'il avait l'habitude de recevoir.

- Ce n'est pas là p...

Ryokai n'avait même pas le temps de lui donner son avis, que la jeune femme avait déjà décidé de soigner sa blessure avant que celle-ci s'infecte. Il est vrai que l'animal était malade et attrapé une maladie juste par manque de précaution serait un peu idiot. Leika apporta alors Tidoy à sa mère pour qu'elle s'occupe de lui au plus vite, après tout l'animal n'était pas très en forme et avait tenu pendant tout le voyage sur l'épaule du Hyûga. C'est en souriant qu'elle demanda au jeune Hyûga de la suivre pour s'occuper de sa blessure, n'ayant pas vraiment le choix, elle se plaça derrière son dos pour le pousser jusqu'à leur sale d'attendre qui était déserte pour l'instant. Ryokai pris place alors sur un des sièges, Leika avait même préparé des rafraîchissements, ça tombe bien après une aussi longue marche, il avait une grande soif.

- Merci Leika-san.

Après avoir pris une gorgée de limonade, Ryokai vit la jeune femme partir en direction d'une armoire, surement pour aller chercher la trousse des premiers soins. Le jeune homme aux yeux blanc était un peu gêné de devoir attendre pour être soigné pour une si petite blessure, mais il n'avait pas envie de refuser sa gentillesse.

- C'est très gentil à vous, de vous proposer pour soigner ma blessure, mais ce n'était pas la peine de vous déranger pour tant, j'ai l'habitude, vous savez !

Buvant alors une nouvelle gorgée à son verre de limonade fraiche, il attendit qu'elle avait fini de trouver ce dont elle avait besoin pour soigner sa blessure à l'épaule.

Je revenais vers le jeune homme, les bras chargés de compresses, désinfectants et pansements, tout en secouant la tête face à sa dernière remarque :

"Ce n'est pas parce que vous avez l'habitude, ou que sais-je, que vous avez connu pire, qu'il faut négliger ce genre de blessure !"

Mon regard se portait sur lui, l'air soucieux, alors que je soupirais doucement en reposant tout mon chargement sur la table :

"Les caméléons peuvent être toxiques et nous ne savons pas quelles bactéries il portait sur ses griffes ! Je préfère m'assurer que la blessure est bien propre d'accord !"

Je lui souriais pour essayer de le détendre avant de me glisser dans son dos en écartant délicatement la manche de son tee-shirt pour dévoiler la petite griffure. Rien de bien méchant en soit, vraiment, mais je ne voulais pas laisser mon sauveur providentiel repartir avec cette blessure comme ci de rien n'était.
Je prenais une compresse et l'imbibé doucement de désinfectant avant de la tapoter doucement sur la blessure :

"Ça risque de piquer un peu, c'est le produit qui agit !"

Je retirais ma compresse avant de déplier un pansement et de l'appliquer sur la blessure délicatement :

"Voilà ! Tout beau, tout propre !"

Je rangeais immédiatement les affaires et jetais les compresses souillées avant de m'asseoir en face de lui et de me saisir d'un verre de citronnade. Le portant à mes lèvres, je dévisageais étrangement le jeune homme sans vraiment rien dire. Juste un regard inquisiteur pour essayer de le décoder, lui et ses étranges attitudes. Finalement, je reposais le verre sur la table et lui déclarais :

"Merci de m'avoir aidé vraiment ! Je n'y serais jamais arrivé sans toi ! Mais je dois avouer que je suis sceptique sur un point ..."

Le silence s'installait entre nous et finalement, je concluais :

"Je ne suis pas habituée à voir des gens me venir spontanément en aide comme tu l'as fait ..."

Le jeune Hyûga qui n'était pas très chaud pour soigner sa blessure, la jugeant comme étant superficiel fini par accepter. Leika n'avait pas totalement tort même une petite peut s’aggraver si on ne la soigne pas correctement. Il laissa alors la jeune femme s’occuper de sa blessure, elle releva sa manche jusqu'au-dessus de l'épaule utilisant alors une compresse imbibée d'un produit désinfectant qu'elle tamponna à plusieurs reprises sur la plaie. Le picotement était légèrement désagréable, mais, rien d'insurmontable non plus ayant déjà eu des blessures bien plus graves, c'était du gâteau à côté de celle-là. Elle avait même mis un pansement pour éviter que la plaie s'infecte par la suite.

- Voilà ! Tout beau, tout propre !

- Merci

Ryokai remis alors la manche de son Kimono en place tout en regardant la jeune femme remettre le nécessaire de soins à sa place. C'était la première fois qu'il était blessé pour une tache aussi simple, d'habitude lorsqu'il rend service à quelqu'un ce genre de choses ne lui arrive jamais. Mais bon, c'était la faute à personne, juste de la malchance si on peut dire, car après tout, c'était que des petites griffures superficielles, rien de grave non plus. La jeune femme remercia alors son sauveur si on peut dire, ce n'était pourtant pas grand choses du moins pour le jeune Hyûga qui avait l'habitude d'apporter son aide aux autres. Cela avait rendu Leika septique, elle n'avait pas l'habitude que des inconnues lui viennent en aide.

- Vraiment ? Eh bien c'est dommage d'entendre cela. Personnellement, j'ai toujours essayé de rendre service à ceux qui en avaient besoin, peut être que les gens que vous avez l'habitude de croiser non pas eu la même éducation que moi.

Le Hyûga étant de sang noble, il avait dû apprendre les bonnes manières lorsqu'il était plus jeune, la jeune femme pouvait peut-être comprendre étant d'un clan noble elle aussi avait peut-être reçu une éducation sévère. En tout cas, c'est dommage de voir que beaucoup de personnes au sein du village manquent de civilité oubliant même leur bonne manière.

- Cependant, je ne comprends pas pourquoi vous êtes sceptique, je vous ai apporté mon aide parce que c'était dans ma nature, ma manière d’être. Il n'y avait aucune mauvaise intention derrière mes actes !

La jeune femme devait avoir une bonne raison pour douter des bonnes intentions du Hyûga, pourtant lui n'avait rien fait d'autre que de lui rendre service et n'avait aucune mauvaise idée derrière.

"Je n'ai jamais dit ça !" Répondis-je au jeune homme suite à sa dernière phrase.

Je regardais à présent mon verre de citronnade en rougissant. Je m'étais m'a exprimée et voilà que maintenant, il se fourvoyait en pensant probablement que je l'avais pris pour ... Je ne sais quoi. Il fallait couper court :

"Je veux juste dire, que je ne suis pas habituée à ce qu'on me vienne en aide tout court. C'est assez étrange et déstabilisant. Désolée de vous avoir ennuyé avec ça."

Me voilà maintenant rouge comme une écrevisse et le regard fuyant tout en portant une nouvelle fois à mes lèvres ce verre de jus de citron. Peut-être que je peux orienter la discussion sur autre chose ... Ah oui, pas bête comme idée :

"Et sinon ... C'est une vocation pour vous d'être shinobi ? Enfin, je veux dire, vous vous êtes toujours vu faire ce métier ? Ou vous aviez d'autre ambition à un moment donné et on vous a remis de force dans le droit chemin ?"

C'était peut-être des questions anodines, mais chacune d'elles avaient en soit, un sens pour moi, mais je ne voulais pas vraiment l'avouer.

"Vous trouvez vraiment votre intérêt à ... Je ne sais pas d'ailleurs, vous faites quoi vous les shinobis pour assurer notre sécurité, car j'avoue qu'on dit beaucoup que souvent, vous courrez après les chats ou des choses dans le genre, enfin ... Ce n'est pas pour me moquer, mais tout cela me semble tellement ..."

Comment exprimer vraiment cela ? Un seul mot, pourtant, avait sa place dans mon discours :

"Dérisoire ..."

Je me redressais, marchant au travers de la pièce, sans vraiment savoir quoi faire pour cacher ma gêne vis-à-vis de ce que je venais d'avouer.
Finalement, je me dirigeais vers le frigo d'ou je sortais un gâteau. Je revenais vers la table et le posais au centre de cette dernière tout en invitant le jeune homme à en faire de même alors que j'exprimais doucement un petit :

"Désolée ..."

Je n'étais pas forcément sympa dans mes propos, mais j'essayais de comprendre. En soit, il y avait déjà un petit progrès.

Le jeune homme aux yeux blanc avait visiblement mal compris ce que Leika essayait de dire. Elle n'avait tout simplement pas l'habitude que des gens lui viennent en aide spontanément. Celle-ci était devenue aussi rouge qu'une tomate suite à ses dernières paroles cherchant même à fuir le regard du Hyûga. Après avoir bu quelque gorgée de son verre de limonade, la jeune femme reprit ses esprits et chercha un autre sujet de conversation pour oublier le malentendu du dernier. Shinobi une vocation ? C'était surtout un moyen de parvenir à ses fins pour lui, n'ayant pas pu changer son clan de l'intérieur, il espère qu'en devenant Shinobi sa notoriété s’agrandisse et qu'avec le temps, il aura assez de voie pour faire changer les règles du clan qu'il juge trop barbare. Cependant, il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de pouvoir y parvenir.

- Je suis devenu Shinobi pour accomplir mes objectifs que je me suis fixé, à la base, j’étais destiné à devenir un haut noble du clan, mais, quelques choses m'a fait changer d'avis.

Il prit alors une petite pause histoire de boire les dernières goûtes de son verre et repris.

- Vous ne le savez peut-être pas, mais notre clan est divisé en deux branches la Sôke et la Bunke, en tant que noble, je fais partie de la première branche. La seconde partie du clan, eux sont destinés à nous protéger, une fois un certain âge un sceau, leur son imposé ce qui permet à la Sôke d'avoir un contrôle total sur eux et au moindre signe de rébellion, le sceau est activer causant des dégâts internes au niveau cérébral. En tant que membre de la branche principale cette situation me dégoûte au plus au point, j'ai cherché à la changer, mais, personne n'a voulu m'écouter.

Il prit quelque seconde de repos pour reprendre son souffle avant de reprendre son discours.

- En devenant Shinobi, j'espère réussir un jour à faire changer ses règles, à force d'aider le village, je devrais un jour gagné assez de notoriété pour y parvenir.

Ryokai était prêt à tout pour sauver son clan de ce destin maudit, c'était la raison pour laquelle il avait un peu honte de son clan. Courir après des chats ? C'était des missions pour des aspirants, le jeune Hyûga avait dépassé ce stade depuis longtemps.

- Vous savez être shinobi, c'est quelque choses de très sérieux. Les missions que vous venez de décrire sont destinées aux aspirants et aux jeunes Shinobi pour qu'ils gagnent un peu en expérience. Sinon le reste du temps nos missions sont d'un tout autre niveau, certaine sont même très dangereuse.

Entre-temps, la jeune femme avait apporter un énorme gâteau, invitant le jeune homme à en prendre une part.

- Ce n'est pas grave

La jeune femme avait peut-être un blocage avec les Shinobi ce qui pouvait expliquer certaine choses. Il est vrai que parfois certaine mission sont assez dérisoire pour copier ses mots, Ryokai avait même dû partir à la recherche d'une bague de fiançailles une fois. D'autre comme la conquête du pays des vagues par contre peuvent s’avérer très dangereuse.

- Excusez-moi, mais, j'ai l'impression que vous ne portez pas les Shinobi dans votre cœur... Il y a-t-il une raison à cela ?

Les paroles du jeune homme commencèrent à décrire ce pourquoi il avait choisi cette voix, si difficile et si controversée dans mon esprit. Redorer le blason de son clan, changer son histoire. Ainsi donc, il y avait vraiment des gens qui pensaient pouvoir atteindre un but ainsi imposant que celui auquel il se destinait. N'était-il pas au contraire en train de se fourvoyer en projet inutile. Je ne voulais pas paraître négative alors je me contentais de lui poser une question :

"Pensez-vous vraiment que vous aurez plus de chance d'atteindre vos objectifs en risquant votre vie jours après jours comme vous le faites ? Vous le dites vous-même, vous êtes un haut dignitaire du clan Hyuga, vous étiez destiné à être un haut noble du clan. Vous auriez pu avoir une poigne et une voix qui aurait fait changer l'idéologie de votre famille sans pour autant passer vos journées à accomplir des missions."

Des paroles qui étaient sorties d'un trait, rapides, fugaces, mais représentant pourtant bien le ressenti que j'avais à l'égard de ses confessions :

"Peut-être ne cherchez-vous pas seulement la reconnaissance de votre clan seul non ?"

Je portais le morceau de gâteau à ma bouche après avoir dit cela. Arrachant un énorme morceau et le mâchant tranquillement tout en écoutant sa réponse. Il me fallut un certain temps, sans doute trop long pour parvenir finalement à l'avaler avant de tousser deux ou trois fois à la limite de l'étouffement :

"Pardon ... Je suis trop gourmande parfois !"

J'ai surtout les yeux plus gros que le ventre, mais bon, il avait cela dit, abordé un sujet que je ne portais pas trop dans mon cœur. Les shinobis, pourquoi je ne les portais pas trop dans mon cœur :

"Vous savez quoi ! Je vais vous donnez une mission ! Un petit jeu pour répondre à votre question d'accord ?"

Faisant mine de réfléchir, je regardais le plafond avant de déclarer :

"Oui, c'est ça ! Vous allez vous renseigner sur un shinobi de Konoha ! Hayashi Mitsurugi ! Une fois que vous aurez trouvé, vous regarderez un peu son historique ! Promis, vous n'aurez pas à chercher bien loin pour comprendre pourquoi je ne porte pas les shinobis dans mon cœur d'accord !"

Le jeune homme n'était pas vraiment à la recherche de la reconnaissance de son clan, il voulait plutôt le sauver de lui-même. De quel droit, une branche avait le dessus sur l'autre, c'était totalement injuste, mais, il est difficile de faire changer les choses qu'avec des mots. Avait-il cependant fait le meilleur choix en rejoignant les forces militaires du village ? Il n'en était pas certain lui-même, mais, à cette époque, c'était le seul choix à sa disposition. Il est vrai qu'il aurait pu choisir de continuer sur la voie qui lui était destiné à la base, mais, le simple fait de participer à cette injustice le rendait malade. Il est parfois vrai qu'en tant que Shinobi du village certaine mission sont parfois dangereuse et il pourrait bien ne pas toujours en revenir vivant, mais, c'était son choix, il était prêt à sacrifier sa vie pour éviter que d'autre membre du clan dans l'avenir subisse ce sceau maudit.

Il écouta chaque parole de la jeune femme, celle-ci n'avait clairement pas les Shinobi dans son cœur, qu'elle était la raison de cette méfiance ? Était-ce lié à sa famille ? Son clan ? Il est vrai que les Hayashi sont un clan de noble tout comme les Hyûga, il y a peut-être des contraintes entre les deux. Leika avala une part du gâteau, elle venait d'avoir les yeux plus gros que le ventre, elle avait tellement du mal à l’avaler qu'elle finit par avoir une gaine de toux pendant plusieurs secondes. C'est malin, il faut pourtant manger doucement, après tout, il n'y avait pas le feu au lac quand même, ah la gourmandise.

- Ce n'est pas grave, je peux comprendre votre envie, car je trouve qu'il est vraiment délicieux. Je ne sais pas si c'est votre œuvre, mais si c'est le cas, vous êtes vraiment très doué.

Un petit jeu ? C'était vraiment clair cette fois, elle cherchait toujours le moyen d'éviter la question ou de ne pas en parler. Cette fois-ci, le jeune homme devait se renseigner sur un certain Hayashi Mitsurugi, un shinobi du village tout comme lui, il n'avait jamais entendu ce nom, du moins pas de ses souvenirs, et même si sa mémoire est plutôt bonne, on n'est jamais à l'appris d'un oubli.

- Très bien, apparemment, je n'ai pas le choix si, je veux en savoir plus je vais devoir jeter un œil à ses archives la prochaine fois que je me rends sur place.

Le jeune Hyûga se leva alors sur son siège pour se diriger vers l'une des nombres fenêtre donnait sur l'extérieur. Son regard s'y tourna mettant alors ses mains dans son dos pendant qu'il continua de discuter avec la jeune femme. Qui pouvait être cet homme dont elle venait de mentionner le nom, son père ? Un frère peut-être en tout cas Ryokai qui n'était pas curieux de nature avant vraiment envie de savoir plus et il n'avait visiblement pas le choix que d'aller chercher lui-même cette information.

- Au début, j'avais qu'une idée en tête lorsque je suis devenu shinobi. Gagner en force et en notoriété pour sauver mon clan, mais, petit à petit, je suis devenu plus que cela. Aujourd'hui, je ne me bats pas seulement pour les Hyûga mais, aussi pour le village.

Depuis combien de temps, il était ici ? Au début, il n'avait l'intention que d'aider la jeune femme à apporter l’animal jusqu'à la clinique de sa mère et le voilà à raconter sa vie tout en mangeant une part de gâteau. Ce n'était pas désagréable loin de là, mais, le jeune homme avait prévu d'autre activité pour le reste de sa journée.

- Leika-san, je suis désolé, mais, je vais devoir, vous laissez. Lors de notre prochaine rencontre, j'en serais certainement plus sur les raisons de votre méfiance envers les shinobi. Au plaisir de vous revoir !

Ryokai s'inclina légèrement en signe de respect avant de quitter l’établissement du vétérinaire. Il avait hâte de revoir la jeune femme surtout une fois qu'il en saura plus au sujet de cet homme nommé Hayashi Mitsurugi, il pourrait peut-être ainsi comprendre sont amertume.

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