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 La bourse ou la vie (Solo Rang B)

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Kawaguchi Van
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Message(#) Sujet: La bourse ou la vie (Solo Rang B) La bourse ou la vie (Solo Rang B) EmptyLun 13 Fév 2012 - 15:18

Citation :
Un petit village de Kawa no Kuni a subit récemment une violente explosion en son sein entraînant la mort de trois des villageois. Juste après des tracts ont été distribués dans le village, forçant les villageois à payer une taxe à un groupe dénommé Ikustakah (je suis allé loin pour le chercher lui XD) sous peine de subir d'autres malheur de ce genre. Votre mission consiste donc à les arrêter et les mettre hor d'état de nuire.

L'affaire démarrait mal. Une fois de plus, je m'étais mêlé de ce qui ne me regardait pas. Aussi, en échange de repas chaud et d'un lit plus confortable que le sol à la belle étoile, j'avais accepté de venir en aide à un petit village. Il était de ce que j'avais compris en prise avec un groupe peu recommandable qui lui extorquait des sommes considérable en échange de l'assurance qu'aucune autre explosion ne se reproduirait. On appelait cela du chantage, mais ce petit village dépourvu de shinobi ne pouvait qu'obéir... Je m'étais montré réticent au départ, qu'allais-je faire seul contre un groupe entier ? Plus ça allait plus cela devenait compliqué de rester neutre en toute situation.
Cela arrive si souvent... Des gens mourant par absurdité, des femmes vendu comme prostitué, anonyme et courbé esclave des hommes et de leur avidité... Moi qui suit seul en ce monde et en mon coeur, je ne pouvais hélas en réalité rien changer...
Pourtant j'ai accepté cette mission. Ce n'était pas tant pour la nourriture ou le gîte, mais plutôt par conscience. Par envie de faire autre que vagabonder et en espérant laisser une trace de mon passage en ce jour perdu.

J'avais l'impression d'être retourné à l'époque de la grande guerre. Nous enquêtions Senzo et moi comme nous pouvions. Dans un village ou tous ne voyait pas d'un bon oeil cette entreprise. La discrétion n'était pas vraiment de mise. Je ne soupçonnais pour le moment personne dans ce village d'ailleurs. La plus part avait déjà vu passé trop d'hiver ou trop peu pour être de réelles menaces. Aussi il me parut évident que ce groupe "Ikustakah" ne venait surement pas du village... D'expérience, ce genre de bandit sélectionnaient les villages selon la situation géographique et les défenses. Ici nous étions perdu au milieu de nul part et sans personne d'assez proche pour venir en aide en cas de problème. Un lieu idéal pour ce genre de machination macabre. Quand je suis arrivé et qu'on nous a expliqué à Senzo et moi ce qu'il se passait, cela faisait déjà trois mois que les villageois payaient la rançon. Comme toujours, c'est un cercle vicieux dans lequel tous les gens tombent. Les bandits testent un village pour voire s'il paiera ou s'il résistera. Dans le cas ou il paye une première fois sans discuter alors les bandits ne le lâche plus. Le fait de déposer des bombes dans une bourgade aussi reculé et mal défendu n'avait rien de miraculeux. N'importe quel Genin aurait fait l'affaire pour ce genre de mission. En conséquence jamais je n'ai soupçonner un groupe fortement armé avec des Nukenins de haut rang. Plutôt du menu frotin trop faible pour s'attaquer à des adversaires de haute envergure. Malheureusement pour les trouver cela allait être compliqué. Etant donné qu'il ne venait pas de l'intérieur, il me parut impossible que le moindre renseignement sur leurs positions ne viennent à mes oreilles. Il fallait utiliser autre chose.
Bien qu'ils n'habitaient pas ici, ils devaient obligatoirement avoir des gens, certains des leur qui venaient incognito dans le village pour "prendre la température" si j'ose dire. Moi c'est ce que j'aurais fais. Donc parmi tous ces petits vieillard, ces jeunes enfants, ces fermiers et ces femmes au foyer se cachait obligatoirement un informateur.
Plutôt que de le chercher sans relâche au risque de l'effrayer et qu'il s'enfuit me laissant à jamais dans l'impossibilité de le trouver je décidais d'user d'une autre méthode. Je voulais que ce soit lui qui me trouve. D'une part cela me prendrait à tous les coups beaucoup moins de temps, d'une autre c'était au final beaucoup plus simple. Je fis courir le bruit avec l'aide des rares villageois désirant se sortir de ce pétrin coûte que coûte qu'un homme étrange et stupide cherchait à se faire valoir héros en détruisant le Ikustakah. Le stupide et intrépide à la limite de la bêtise étaient ce qui m'aiderait. Ce genre d'organisation ne s'attaque qu'aux faibles. Si même parmi ceux que je tentais de sauver on me considérait comme un incompétent total et sans soutiens. Ils n'hésiteraient plus à se débarrasser de moi.

Cela prit tout de même trois long jours avant qu'ils ne décident de se manifester. J'en avais presque cru à l’échec. C'est quand je sortis du village, me dirigeant vers les bois dans l'espoir de trouver quelques traces (je n'avais à ce moment plus d'autres choix) que je vis pour la première fois les visages de trois de ces bonshommes. Quelle lâcheté. J'aurais du prévoir cela. Ils avaient attendu simplement que je sorte pour pouvoir me prendre seul hors du village. La question était alors qu'est ce qu'ils chercheraient ? Me tuer ou bien me mettre en garde. Cela serait révélateur de beaucoup de chose. Étrangement et alors que je savais parfaitement qui ils étaient. Ils me laissèrent dans le silence durant plusieurs minutes. N'osaient-ils dire mot ou bien cherchaient-ils à me jauger ? Cela n'avait de toute façon pas vraiment une grande importance pour moi. Je cherchais alors durant ce temps de réflexion ce que j'allais bien pouvoir dire ou faire pour stopper leurs agissements. Ce que je voulais en priorité c'était qu'ils s'en aille. Les convaincre de partir sans avoir à combattre et encore moins à les massacrer. Non que je n 'en étais pas capable, mais que je comprenais que malgré ces méthodes barbare et itinérante à toutes ces organisations qui se ressemble n'avait pour but que d'aider à la survie. Chacun faisait son choix et je ne pouvais les blâmer pour cela.

C'est d'un ton maussade et affirmé que je leur adressais la parole. Sans autre mesure qu'une fausse et ironique politesse qui déguisait sans honte et sans gêne mes mises en garde. Ils me répondirent quasiment du même temps. Ils choisissaient donc de discuter plutôt que le combat et comprirent rapidement que je n'étais pas l'idiot que les villageois décrivaient. Ils ne prirent cependant pas peur. Voilà qui les faisait remonter dans mon estime sans les considérer pour autant comme des guerriers honorable. D'ailleurs, vu leur dégaine et leur façon d'être, ils n'étaient manifestement pas des Shinobis... Plutôt des bandits banal. Le chef n'était sans pas parmi eux. Des sous-fifres aux ordres et pas très malin. C'était toujours le cas... Après tout ils étaient plus facile à manipuler ainsi...


  • -Vous vous doutez bien que maintenant que je vous tiens, nous allons régler cela une bonne fois pour toute. Il y'a déjà eu trois victimes de trop... Je ne permettrais pas qu'il y'en est d'autre et encore moins qu'ils continuent à payer. Ce village est bien assez pauvre. Aussi je propose de discuter et que nous trouvions une arrangement. Enchantez au fait.
    -Tu te crois malin ? Nous sommes trois et tu es seul je te ferais remarquer.
    -Vous êtes trois idiots armé de gourdin face à un Shinobi aguerrit armé d'une épée... Est-on vraiment obligé d'en arrivé là ?
    -Il nous suffirait de nous enfuir.
    -Je vous rattraperais et tuerais deux d'entre vous alors. le troisième je ne préfère pas dire ce qui lui arrivera pour que je connaisse la cachette de votre maître.
    -Nous sommes chargé de te demander de partir. Mais il parait clair que tu ne comptes pas accéder à la requête de notre maître.
    -Quand une organisation porte un nom aussi ridicule que Ikustakah on sait d'avance qu'il ne s'agit pas de quelque de vraiment sérieux. Je veux être conduit à celui qui vous commande et discuter de tout cela avec lui.
    -Si nous faisons une chose pareille il nous tuerons tous les trois...
    -Votre loyauté n'est donc tenu par la crainte n'est ce pas ?
    -Qu'est ce que vous voulez qu'on n'y fasse. Nous on a assez d'argent pour s'en sortir maintenant. Mais lui ne veut pas partir.
    -J'ai peut-être la solution à votre problème.
    -Nous t'écoutons, sait-on jamais.
    -Si je vous donne de quoi l'empoisonner. Votre organisation partira s'attaquer à un autre village ? En proclament haut et fort qu'un certain Sendaï les a jouté hors de ce pays ?
    -On y gagne quoi au juste ?
    -La liberté et surtout la vie que je ne vous prendrais pas....
    -Vu comme ça c'est tout de suite plus attrayant...
    -Je vous donne quatre jours. J'ai la capacité de pister vos traces maintenant que je vous ai vu, alors n'essayez pas de doubler. Dans quatre jours je viendrais à votre poursuite, si vous êtes toujours à proximité du village et que votre chef et toujours en vie alors nous réglerons se problème autrement. Est-ce clair ?
    -Très clair....


Les bandits tinrent leurs paroles. Je n'aurais jamais su combien ils étaient, ni si j'aurais vraiment été en mesure de tous les tuer. Mais la faiblesse de toutes hiérarchie est dans la méthode de son application. Un chef qui tient ses troupes non par le respect mais par la peur est bien plus susceptible d'être trahis. La guerre nous l'a prouvé mainte et mainte fois. J'a quitté le village au bout de six jours sans demander mon du. Je ne m'étais absolument pas pris d'affection pour eux d'une part, et beaucoup n'aimaient pas les shinobis malgré ce que j'avais fais d'une autre part. Sans compter que ces bandits allaient à tous les coups recommencer ailleurs... Qui sait, peut-être les recroiserais-je un jour et qu'a ce moment là.... Mais pour l'heure et le jour je préférais ne pas faire couler le sang. Il n'y en avait déjà eu bien assez de versé jusqu'à maintenant...
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