Son index tapotait le bureau en bois massif avant qu’il ne se laisser aller au fond de son fauteuil et ne poses ses pieds sur ces dossiers.
Ce jour-là, Kihran était particulièrement pensif. L’année qui venait de s’écoulait avait parue être une décennie et pourtant le pire était à venir. Beaucoup, beaucoup trop de choses s’étaient produites cette année-là, et ce, dans tous le continents. Il y avait d’abord eu cette attaque fulgurante à Suna l’an 14 lors de l’examen chûnin… puis les tensions qui en découlèrent.
L’autre grand événement marquant le pays du feu fut la nomination de Miko en tant que Daimyo et Mizuki comme Hachidaime Hokage. Dès lors la purge avait commencé. S’il se saurait montrer hésitant, il y a de cela quelques années, cela n’avait pas été le cas lorsqu’ils durent se débarrasser de tous les traître du pays. Un mal pour un bien, Miko lui avait appris à ne pas se montrer sentimental et c’est ainsi qu’il continua à évoluer dans le monde shinobi. Le sang avait coulé et si cela lui permettait de protéger son village, son pays, alors il coulerait encore et encore.
Une fumée se dégagea de ses lèvres avant qu’il se mettre à esquisser un sourire.
Un grand changement s'était opéré pour lui avant le début de la 15e année. En effet, Mizuki avait cru bon de le nommer Directeur de l’académie ninja. Un poste qu’il avait en effet convoité mais qu’il n’aurait jamais espéré avoir ci-tôt.Et les réactions fut diverses, il dut faire face à beaucoup d’opposition et avait donc tout intérêt à se montrer à la hauteur des exigences de chacun. Avec un poste si important, il n’était plus question de jouer au petit ninja qui se contentait d’effectuer les missions lorsqu’elles lui tombaient dessus. Non, il devait se montrer déterminé à aller de l’avant malgré toutes les tensions qui pesaient sur Konoha. Pour marquer ce changement, ce passage, il avait décidé de changer son apparence pour quelque chose de plus sérieux, plus respectable. Ses cheveux avaient été coupés, sa tenue s’était transformée en un uniforme plus formel et son regard s’était endurci...
En premier temps, s’était une montagne de paperasse dont il avait dû s’occuper. Il y avait tout à refaire ou presque pour amener là où il souhaitait que l’académie aille. A l’image de l’enseignement de Miko et de la prise de pouvoir de Mizuki, il ne voulait rien laisser passer. Il avait besoin d’un enseignement strict, qui préparerait les recrues à combattre des adversaires prêts à ôter leur vie. Et cela était d’autant plus vrai depuis qu’ils étaient entrés en guerre contre Suna…. Il faut croire qu’il avait vu juste à l’époque, malheureusement.
Ainsi, entre temps, Kihran ne s’était pas contenter de devenir un directeur administratif qui s'avait pris refuge dans la cigarette. Il avait également subi plusieurs entraînement afin d’accroître ses compétences en combat. Il devait être prêt et surtout ne plus dépendre du sacrifice d’un tiers pour survivre. Ce fut grâce à sa grand-mère Chiasa qu’il compléta ses connaissances en médecine. Après plus d’un an sous sa tutelle, il avait finalement réussi à maîtriser assez sa matière pour l’utiliser en temps réel. Il faut toutefois préciser qu’il s’était non pas spécialisé dans les soins, mais au contraire dans tout ce qui avait pour but de détruire, endommager le corps humain.
Il profita de ses connaissances médicales pour également créer un partenariat rapproché avec l’Hôpital populaire du village. Le but était de former, étudier, analyser toutes formes biologiques afin d’accroître l’efficacité du village. L’académie ne se contentait plus de former les aspirants… Elle permettait d’entraîner toute recrue et surtout était devenu un centre de partage où les chercheurs étaient invités à présenter leur théorie…
Enfin, tout n’était pas terminé, mais c’est ce vers quoi Kihran se dirigeait. Dans l’idéal, il aurait rêvé d’échanges internationaix, néanmoins c’était bien évidemment impossible dans la situation actuelle... C'était toutefois l'occasion de se focaliser sur les relations nationales avec Ame et Nami no kuni.
*toc toc toc*
D'un coup, l'Hayashi sortit de ses pensées et revint se positionner correctement sur son bureau tout écrasant la cigarette qu'il avait gardé entre ses doigts. Apparemment, il était temps de se remettre au travail.
