La menace du gaillard ne me fit guère frissonner. Je ressentais tout de même les sentiments qui s’étaient emparés de son être. De la frustration. Je le sentais. Une bonne dose de frustration liée à de la haine. Il y avait largement de quoi ressentir et laisser bouillonner en lui tous ces sentiments. Tant que je ne l’aurai pas maté, tant que je ne l’aurai pas dressé comme on dresse un tigre nouvellement capturé, il ne saurait pas que le seul prédateur ici c’est moi. Lui, n’était à mes yeux qu’un chaton. J’attendrais patiemment le moment où il ferait l’erreur de vouloir se dresser contre moi. Et là… Il prendrait la mesure d’Ozaï, le tigre de Ta no Kuni. Des combats difficiles, des moments durs j’en avais connu plus qu’il ne pourrait jamais vivre. Je me trouvais à des années lumières de ce qu'il pourrait jamais atteindre en terme d'expérience, de vécu ou même de puissance. Un vrai félin ne peut qu’ignorer les états d’âmes d’un chiot.

Je le suivais aussitôt qu’il prit de la vitesse, sautant au-dessus les toits à grande vitesse comme s’il souhaitait expulser sa rage au travers d’un exercice physique. Notre traversée du désert ne l’avait donc pas calmé. Loin de là. Probablement même que le contact trop prolongé avec les boobs de la kunoichi lui était monté à la cervelle. Son seul moyen d’évacuer tout ça était donc la course ! Sourire amusé, j’en venais à le rattraper. Un regard vers lui. Il ne m'impressionnait toujours pas.

_ Ducon ? Comment souhaites-tu que je t’appelle ?

Je continuais de le regarder, tout en poursuivant à ses côtés dans la direction qu’il prenait. Bien entendu, je voyais ce qui se passait devant moi. Pour l’instant, aucun obstacle digne de ce nom. Juste une tour là-bas au loin et des toits de taille plus ou moins similaires. L’architecture en ce quartier de la mégalopole présentait des similitudes assez intéressantes. Les toits en tuile rouge à perte de vue, dont les pans descendaient de part et d’autre sous forme de triangle. Sur presque chaque toit, un bout pointu ou au mieux carré.

Je m’arrêtais sur l’un de ces toits. Quelque chose venait d’attirer ma vue. Sur ma droite, la rue d’en bas, un style de maison que j’avais déjà vu maintes et maintes fois. Quelques femmes en tenues pour le moins légères en train de fumer une clope. Une porte de maison ouverte mais dont l’entrée était sertie de perles tressées sur de longues lanières allant du haut de la porte vers le bas. Des hommes bien entendu, quelques clients à n’en pas douter. Et des gros bras pour couronner le tout. Cette maison se trouvait dans un angle de rue visiblement peu fréquenté par rapport à toutes celles que j’avais vues jusqu’ici. Une maison close... Je me tournais vers le gus.

_ Viens voir par-là ! Je sais que t’en as gros sur le cœur et sur les couilles.

Je lui tapotais la joue deux fois comme s'il n'était rien d'autre qu'un jeune que je formais à l'expérience de la vie. Oui l’effet devait être désagréable et non je n’étais pas attiré par les hommes. Je le provoquais une fois de plus afin de savoir quel genre de gars il était et même histoire de savoir si c’en était vraiment un. Les apparences sont trompeuses messieurs dames !

_ Allez c’est moi qui paye ! On se va se faire récurer l’machin. Ça te soulagera.

Je partais d’un rire rauque avant de sauter vers la ruelle en question. Après l’effort, le réconfort. Après le bordel sunajin, le repos. Ensuite je pourrais rechercher mon informateur afin de disposer de la somme qu’il me devait. Un gros pactole m’attendait. Un gros pactole pour une information plutôt aisée à obtenir. Décidément, je sens que mon séjour dans cette mégalopole serait des plus enrichissantes !

Spoiler:

Il me tapota sur la joue avant de partir en direction d’une prostituée. Celle qui avait la clope en main, ou peut-être sa pote qui venait de sortir de la maison, vêtu d’une jupe relativement courte. La colère m’avait envahit tandis que je ne pouvais tolérer un tel comportement à mon égard. En tant qu’héritier légitime du Shodaime, je ne saurais accepter un tel écart ! Alors qu’il arrivait proche de la jeune femme, de la glace sous forme de pic commençait à se générer sur mon avant-bras. Je voyais noir. Je ne savais plus ce que je faisais… Puis en une fraction de seconde, je me propulsais vers lui. Ma cible ? Oh non. Ce n’était pas lui. Mais la pute en face de lui. Très rapidement, mon avant bras vint frapper le visage de la femme qui fut littéralement coupé en deux, laissant son corps tomber en avant. Le sang giclait sur mon futur partenaire. Je me redressais et me positionnai face à lui. Le regard déterminait, sûr de moi…

« Je ne me répéterais pas… Ne m’appelles plus comme ça, ou tu finiras comme cette pute… »

Autrement dit, il perdrait la vie en ayant son visage découpé en deux de façon horizontal… Il y avait plus classe comme façon de mourir : d’autant plus le physique de mon futur partenaire… Futur partenaire avec qui il serait difficile de coopérer… Si son comportement ne changeait pas, il serait inconcevable de faire équipe avec lui, sans lui enfoncer un poignard dans le dos… Oui, c’était mon genre… Une manière propre de me débarrasser d’un intrus, sans pour autant qu’on me rejette la faute sur le dos… Chacun avait ses façons… Moi, je pouvais être déloyal sans aucun problème…

Toujours devant lui, la prostitué au sol bougeant sous l’effet de quelques nerfs encore actifs, je commençais à rebrousser chemin tout en gardant un œil sur lui. Il était probablement du même monde que moi, et je ne pouvais me permettre une imprudence du genre. Notre mission était de faire une petite ronde aux alentours, voir comment les gens se comportent, si personne ne nous avait suivi ect… A quelques mètres de lui, je continuais de le scruter dans les yeux, restant le plus méfiant possible. Puis d’une extrême bonté, je décidai de lui apprendre quelque chose…

« Je m’appelle Aedran. Frère et héritier légitime du Shodaime Mizukage ! »

Important de préciser l’appartenance familiale auquel j’appartenais. Mahan était de loin le Mizukage le plus puissant qu’avait connu Kiri jusqu’à présent… Malheureusement, les jours ont passés, et les Ombres ayant suivit furent tous des bras cassés… J’étais à la fois fier d’être le frère de Mahan, mais j’avais aussi une immense frustration de ne pas réussir à obtenir son potentiel aussi rapidement que lui ! Pourquoi il y avait cette différence de niveau alors que nous étions de la même famille ? Pourquoi ? Rien que de penser à cela, mon esprit continuait de s’échauffer !

« Que comptes-tu faire ? Tu vas rester ici à te soumettre à tes pulsions sexuelles ? Ou tu vas te remettre au boulot avec moi et essayer de voir si nous n’avons pas été suivis ? »

Je dois avouer que la vitesse du scélérat venait de me surprendre. Je l’avais senti venir et dès l’instant où j’ai compris que je n’étais pas sa cible, mes muscles s’étaient quelque peu relâchés. J'étais pourtant sur le point d’esquiver cet assaut qui, je le pensais, m'étais destiné. Je constatais avec un certain dégoût, la forfaiture qu’il venait d’exécuter. Un meurtre tout ce qu’il y a de plus gratuit. La fille de joie qui se trouvait à quelques mètres de moi, celle qui visiblement prenait l’air, venait de se faire couper en deux sans tambours ni trompettes. Le sang venait de gicler sur mon humble personne, et salir mes habits. Je portais un regard sur le bonhomme. Froid, bien plus froid que le pays d’où il provenait : celui de la neige. Mon regard rencontrait le sien. De nouveau la tension grimpait. Mais, je ne réagissais pas. Je constatais seulement que lui, fut le premier à détourner le regard et à mettre immédiatement un maximum de distance entre lui et moi. Les faibles se reconnaissent à leurs actes. Rien qu’après un regard, le gus venait d’avoir une preuve supplémentaire de ma supériorité. Car si son acte venait de prouver à mes yeux qu’il était plus qu’une larve, il était encore bien loin de ce que j’étais capable de faire en termes de cruauté gratuite.

Il venait de gagner un petit 0,25 point dans mon estime cependant. Mais le score allait rapidement grimper, et mon intérêt envers lui également. Car après avoir mis une certaine distance entre nous, le bonhomme daigna me donner son nom. Il avait intérêt après tout. Il est toujours apprécié de se faire appeler par son nom que de se faire insulter par un surnom rabaissant. Aedran. Le frère du Shodaime Mizukage, Samui Mahan ! Mon regard changea sur le champ. Une lueur vive d’intérêt pouvait y être détectée. Lui, un Samui ? Qui plus est le frère du Shodaime ? Je me tournais un peu plus vers lui, me présentant de profil désormais. Lui ? Le frère de Mahan ? Je le regardais avec insistance de haut en bas. Des cris commençaient à s’élever tout autour de moi. Mais je n’en avais cure. A vrai dire, cette nouvelle m’avait quelque peu bouleversée. J’eus un flashback. Une remémoration de cette période d’avant ma capture et mon incarcération au pays de la Terre. J’étais un kirijin. Un shinobi fier de son village, le puissant Kirigakure no Sato. Je me souviens combien ce nom était respecté. Je me souviens des guerres d’avant la création du village et de l’action de Samui Mahan contre Sanbi. C’était un héros de guerre et ce morveux… Je le regardais fixement, tandis qu’un homme, armé d’une hache –j’allais m’en rendre compte dans une seconde- fonçait sur moi, prêt à me massacrer. Du moins le croyait-il. Je suis un combattant aguerri, quand bien même j’aurais perdu 8 années de ma vie enfermé tel un lion en cage. Un mouvement sur le côté et je m’emparais de la hache du misérable. Sans la moindre hésitation, je me tournais vers lui, en pivotant sur moi-même, lui arrachant des mains au passage, son arme, avant de la lui planter dans le cou. Un second meurtre. Des cris qui s’élevaient encore et encore, toujours plus forts Mais je n’en avais cure. Je ne m’intéressais même pas aux doigts accusateurs qui pointaient vers moi. Je ne pouvais être que le coupable tout désigné de ce double meurtre. N’étais-je pas éclaboussé de partout du sang de ces deux innocents ?

Plus que jamais semblable au tigre, je m’avançais tel un possédé vers le dénommé Aedran. Lui qui semblait fou de rage tantôt était aux première loges pour observer de près ce que peut représenter un shinobi aux allures démoniaques.

_ Tu dis être le frère du Shodaime Mizukage ? Comment peux-tu oser ? Sais-tu seulement qui est le Shodaime ? Le plus grand Mizukage, le seul. Le seul héros de Kiri… Et toi, tu n’es rien d’autre qu’une larve sans honneur !

A vrai dire, étant un simple shinobi jusqu’après la disparition du Shodaime, je connaissais le frère de ce dernier. Mais cet homme, devant moi, ne me le rappelait guère. Sinon, à bien y regarder que par quelques traits. Oui à bien y regarder… Mais non ! La chose était tout simplement impossible. Du moins, je ne voulais guère y croire. Car plus le temps passe et plus une partie de moi me souligne ces choses qu’il ne veut pas voir, cette fugace ressemblance avec le Premier Mizukage, le seul qui comptait à mes yeux. Impossible !

A deux mètres du Samui, je dus m’y résoudre, même si mon esprit refusait encore :

_ Prouve le moi ! Prouve-moi que tu es le frère de Mahan.

Il me l’avait pourtant déjà prouvé. Le pic de glace tantôt. Je baissais les yeux. Impossible… Je ne pouvais y croire. Mes doigts se rassemblèrent au cœur de ma main. Un poing se forma.

Spoiler:

Cette conversation me forçait à repenser à certaine scène du passé. Certaines scènes que j’aurais voulu oublier… Comme ce terrible moment ou Makka empalait mon frère… Je me situais à quelques dizaines de mètres… Je combattais d’autres shinobis, mais j’entendis comme le dernier souffle de Mahan… Comme si j’avais senti quelque chose au fond de moi qui me forçait à regarder où il se trouvait… Je vis à ce moment le bras de la Furyou transpercer mon frère avant de le jeter au sol… Suite à quoi je pouvais ressentir le froid glacial qui émanait de là où son combat se déroulait… Il avait mis en place une technique de dernier recours… Une technique qui consistait à geler tout sur le terrain… C’était sans compter sur la puissance monstrueuse des personnages aux alentours… Même si ce fut dur pour chacun d’entre eux, ils réussirent à se battre jusqu’au bout…

Durant ce temps où je pensais à mon frère, il m’harcelait de question. Est-ce que je savais qui il était ? Comment pouvais-je oser ? Et ainsi de suite… Il voulait que je lui prouve… Comment pouvais-je ? Il était mort et ne pouvait l’affirmer… Néanmoins, Kurasa savait la vérité. Il était celui qui m’avait libéré de l’emprise de gentillesse et de bonté qui avait saisi mon corps et mon esprit. Il libéra toute la haine que j’avais en moi, toute cette colère, cette rage… Et c’est ainsi que je devins celui que je suis actuellement !

« Stop ! » Dis-je tandis que mon index se dressa face à lui. J’en avais assez de toutes ces questions, et de ces phrases rabaissant ma personne. Trop de souvenirs… Beaucoup trop… J’étais à deux doigts de raser tous les bâtiments se trouvant auprès de moi… Je devais évacuer toute cette haine qui était en moi.

« Mahan était un géni ! Bien plus que l’était les Mizukage suivant. Mais il est mort désormais. Plus jamais je ne pourrais assurer sa sécurité… Plus jamais je pourrais l’assister durant certaines réunions… Plus jamais je pourrais l’aider à remplir les papiers administratifs qu’il lui incombait ! » Insistais-je. Effectivement… Maintenant qu’il était mort, que Kiri s’était écroulé… Il était peu probable que je puisse à nouveau réaliser tout cela… « Je ne saurais tolérer davantage de question… Davantage de curiosité mal placé… » Dis-je tandis que mon regard devint d’un bleu azur, un petit éclair bleuté apparent. Mon poing se referma et l’atmosphère devint glaciale. « Je ne peux te tuer maintenant… Je crains que Kurasa ait encore besoin de nous… » Je m’approchais des lui réduisant la distance de moitié. « Mais saches une chose… Une fois que nous en aurons fini avec tout ça… Nous réglerons nos différents comme des grands… » Mon bras vint sabrer l’air horizontalement, appuyant mes prochains propos. « Et nous réglerons ça à la loyale… Un face à face… »

Je lui lançais clairement un duel… Son caractère, sa personne… Je ne pouvais le supporter davantage… Ma tension grimpait rapidement, mon cœur battait de plus en plus fort… Ses questions avaient révélés bien plus de sentiment que je ne l’imaginais… Je ne saurais l’expliquer… Mais j’étais très énervé. Une rage encore inconnue… Mais je voulais en découdre rapidement et définitivement avec lui… Et je comptais lui faire comprendre…

« Un combat à mort… »

De ce que je savais de mon interlocuteur… Il serait peu probable qu’il refuse ce genre d’invitation… Et je suis même persuadé qu’il serait du genre à vouloir que l’on fasse ce combat ici et maintenant… Malheureusement, nous devions attendre sur Kurasa car d’après ce que j’avais pu comprendre, il devait encore nous parler et nous donner certaines directives… Je ne le considérais pas réellement comme mon supérieur… En revanche, il était celui qui m’avait libéré psychologiquement… Et rien que pour cela, je lui en devais une… Et j’allais régler ma dette durant ces prochains mois…

Je relevais les yeux en direction de mon interlocuteur. Plus que jamais l’évidence même du lien de sang entre cet homme devant moi et le Shodaime Mizukage s’imposait à mon esprit. Je revoyais ce Kage. Son visage, sa taille, ses traits. Il y avait tant de ressemblance à y regarder de plus près. Puis en fouillant dans mes souvenirs, une pensée me revint en tête. Oui, Aedran… Je le revis à l’époque où il traînait encore dans les jupons de son aîné. Il était plutôt effacé et ne se targuait guère d’être le frère du Mizukage. Je m’arrêtais interdit devant cette découverte qui me faisait remonter le temps à une époque où j’étais encore un tendre et où, visiblement, Aedran l’était aussi. Mon poing se serra. Je revis ce visage quasi ébahi d’admiration trottant assez régulièrement dans les pattes de son aîné. C’était bel et bien lui.

Aedran me sortit de mes flashbacks, de ces séquences mémorielles. Il avançait vers moi, plus menaçant que jamais. Mais je n’en avais cure. Trop pousser sur la menace laissait clairement entendre le niveau d’écart entre lui et moi. En son for intérieur, le Samui se savait faible en ma présence. Son attitude ne faisait qu’entériner ce constat simple. Mais pour une fois, je n’allais pas rétorquer, du moins pas dans l’immédiat. J’étais encore bouleversé par cette découverte et à la fois perdu, écartelé entre mon moi idyllique, enfoui dans les tréfonds de mon être passé et le nouveau Ozaï ou plutôt l’actuel. L’Ozaï qui avait tant souffert, par la négligence de Kiri ! Que devais-je finalement penser du Mizukage ?

Oui, avant ma capture au pays de la terre, j’étais fier d’être kirijin. Et ce, jusqu’à la mort de Mahan. C’est après cet épisode que je fus capturé et que Kiri ne posa aucun acte en mon endroit pour tenter de me chercher et de me retrouver. J’étais mort à leurs yeux, sans aucune utilité dès lors que j’ai été porté disparu. Kiri a eu la particularité d’être présenté aux yeux du monde comme un village de barbares, de sauvages. Mais… Même les sauvages se tiennent les coudes et s’entraident les uns les autres. C’est pourtant un principe basique de la vie de groupe. Mais visiblement un principe inexistant dans le vocabulaire kirijin. Le règne de l’individualisme et de l’égoïsme. Les deux seules valeurs de l’armée du pays de l’Eau. J’avais finalement appris à les intégrer durant ma période de captivité.

Un crachat à terre en signe de défi face à Aedran. S’il voulait un combat à mort, alors je ne me défilerai pas. Il serait perdant. A-t’on déjà vu un Samui étaler un Jisetsu au combat ? Peut-être à Yuki no Kuni, mais sur nulle autre terre pareil exploit n’a pu être réalisé. Aedran perdra. Mais, c’était d’ores et déjà décidé. Je n’allais pas lui ôter la vie. Le laisser pour mort serait la plus grande leçon de vie que je pourrais lui offrir après le cours magistral qu’il a reçu au trépas du Shodaime. Pourquoi ? Je ne sais pas… Je suis encore mitigé. Je ne sais pas ce que je dois penser, mais une voix au fond de moi me dit que je peux avoir un réel intérêt à trouver un terrain d’entente avec cet homme.

_ Tu ne fais pas le poids contre moi Aedran. Tu le sais. Mais j’accepterai ce combat à mort lorsque l’heure se présentera. Veille juste à avoir assez de courage pour ne pas me prendre en traître…

Un dernier regard. Puis je m’en allais. Nul besoin de poursuivre cette discussion. J’éprouvais le besoin de faire le vide et de réfléchir à tout ce qui s’était passé. Puis… Il me fallait retrouver quelqu’un.

Spoiler: