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 Sans un regard en arrière

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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyMer 2 Mar 2016 - 22:49

Poignarder un vieil ami de trente ans,
C'est grave que si ça rate.



Natsuki s'avança dans les rues silencieuses de Konoha, enveloppé autant dans sa cape flottant derrière lui que dans la nuit. L'on ne pouvait entendre que ses pas résonner en écho dans la ville endormie, mais il savait qu'il n'était pas seul. Des yeux le suivaient dans l'obscurité, guettant ses mouvements. Il n'y prêta aucune attention, il ne les craignait pas : ils n'oseront pas sortir de l'ombre, se contentant de rester tapis et observer ce qu'il se passera. Caché sous un masque de théâtre sans expression, il poursuivit sa route. Et petit à petit, sans un mot, d'autres se joignirent à sa marche. Le message était passé, il savait qu'il y aurait des oreilles pour l'entendre. Comment rester indifférent, et surtout inactif devant tout ce qu'il se passait ?

Natsuki en avait plus qu'assez de cette politique. Le Hokage avait oublié où était sa place, et où se trouvait celle du Village qu'elle était censée diriger. Les shinobis devaient servir leur Pays, au lieu de quoi ils étaient envoyés dans les différentes nations pour se mêler des affaires internes qui ne les regardaient pas, et faire remplacer les Daimyos qui ne convenaient pas à la Dame aux Insectes. Jusqu'à présent, le Nara tatoué avait supporté la cruauté froide de Miko, son salaire minable et les tâches ingrates qu'elle lui refilait en permanence, car il continuait de croire qu'il œuvrait pour une cause plus grande, et surtout, juste. Pas forcément pour les autres, car l'équilibre n'existait pas, mais au moins pour la Nation du Feu. Mais comment garder la foi après avoir vu où son Hokage s'entêtait de conduire son Village ? Ce n'était rien de plus que de l'abus pour satisfaire un égo personnel. Miko avait vécu en exilée à cause du Shoraizen pendant des années, et Natsuki pensait que cette expérience lui aurait apprit l'humilité. Peut-être que cela avait été le cas, mais le pouvoir semblait lui être monté à la tête, et l'avait changé en dictateur tyrannique.

Quelle était la prochaine étape du plan de la Dame d'ailleurs, une fois qu'elle aura asservit toutes les Nations qui l'entoure ? Écraser Kumo qui a toujours refusé de courber l'échine devant elle ? Exterminer le Shukaï qui a entreprit avant et beaucoup mieux qu'elle son plan actuel ? Poignarder Suna pour achever le peu qui a pu survivre à la révolution des Nations et Ichibi ? Natsuki n'était plus sûr de savoir jusqu'où l'ambition du Hokage la poussera à aller, mais s'il y avait une pensée dont il était certain, c'était qu'il refusait d'y prendre davantage part.

La révolution des Nations avec le Kaiho-Sha n'était pas anodine, et ne venait pas d'un coup de tête. Elle résultait d'un ras-le-bol général, et si Natsuki avait toujours sentit le Village de Konoha hors de cause, il était peut-être temps que Miko commence se poser la question de l'implication de ses récentes décisions dans tout cela.

Peut-être que son départ la fera réfléchir, peut-être qu'elle ne fera que s'enfoncer davantage dans la folie, ce n'était plus son affaire. Le nombre de ses suivants ne fit d'ailleurs que le conforter dans la justesse de sa décision. Il n'était pas le seul à le penser : qu'importe le problème, il y avait une raison pour partir.

En marche vers les Grands Remparts, il savait où il était le mieux de partir. Grâce à son réseau, il avait apprit qu'un des Villages Cachés en était revenu à la politique que tous auraient toujours dû avoir : au service de la Nation, pour éradiquer l'Ordre tel qu'il existe aujourd'hui. Si Natsuki était pour l'Ordre jusqu'à présent, son statut était toujours resté en fragile équilibre sur la balance. Il servait son Village car ce dernier œuvrait pour le Pays du Feu. Mais l'équilibre avait changé, tout comme son cœur. Il partait tout comme le Shoraizen jadis, la tête haute, et par la Grande Porte. Personne n'osera les arrêter.

Il partait comme tous ici présents. Sans regret, sans un regard en arrière.


Dernière édition par Nara Natsuki le Jeu 3 Mar 2016 - 23:12, édité 1 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyJeu 3 Mar 2016 - 20:21

Tournant la clé probablement pour la dernière fois dans la serrure de mon appartement, je fis volteface et descendis le petit escalier menant à la rue. Derrière moi suivaient deux silhouettes tout aussi encapuchonnés que je l’étais, rendant notre trio non-différenciable les uns des autres. Cela aurait été de toute façon bien inutile, puisqu’il s’agissait en fait trois fois du même visage. Pour des soucis de subtilité, mes ninkens avaient pris une apparence plus discrète dans un village, question d’éviter le plus les regards de se diriger vers nous. Pour ce que nous voulions faire, la plus grande discrétion était de mise. Entre une silhouette sous une capuche et un chien-ninjas, lequel pensiez-vous risquait d’attirer le plus d’attention? C’était bien ce que je me disais, maintenant laissez-moi continuer. Arrivés dans la rue, je jetai un regard rapide de chaque côté avant de prendre la gauche et de rapidement entamer ma marche. Alors que j’avançais, je tâchai de prendre le plus de détails possible afin d’en garder le meilleur souvenir.

Ma destination en tête – par où d’autre pouvions-nous sortir de Konoha? – je marchai sans même y penser, mon attention totalement concentré sur ce que je m’apprêtais à faire. Ou plutôt ce que nous nous apprêtions à faire. Pas seulement mes ninkens qui étaient à mes talons, mais également tous les autres dont je sentais leurs odeurs converger vers le même point que moi; certaines familières tandis que d’autre non. J’arrivais également à percevoir les odeurs de quelques curieux, qui ne pouvaient s’empêcher d’assister au triste spectacle qui arrivait sous leurs yeux, mais ces curieux savaient encore mieux que nous que jamais ils n’oseraient faire quoi que ce soit pour empêcher ce qui arrivait. Ils n’étaient que ça au final, des curieux, des spectateurs, des gens à l’extérieur de toute cette merde qu’était rendu le monde des shinobis. Ils ne savaient rien de ce qui se passait réellement à Konoha et c’était précisément pourquoi ils ne feraient absolument rien. Ils ne savaient pas que nous étions allés trop loin, qu’il nous fallait prendre du recul et retrouver l’équilibre que nous avions perdu. Ils ne pouvaient savoir que s’était en quittant Konoha que nous parviendrions à prendre ce recul.

Lorsque le message s’était premièrement rendu à moi, je n’avais su quoi en faire. Les faits s’accumulaient certes contre la Nanadaime, mais comment pouvais-je croire à tout cela? Ce ne fut que lorsqu’il apporta cette perspective extérieure que tout fit finalement son sens. Pourquoi ne l’avais-je pas vu plus tôt? Parce que c’était Miko? Parce qu’elle avait fait pratiquement tout pour Konoha? Parce que je voulais me convaincre que je pouvais croire en elle? Peu importe la réelle raison, je voyais maintenant que nous avions déviés de notre chemin et qu’il nous fallait revenir sur nos pas afin de retrouver notre voie. Ce n’était pas en étendant l’influence de Konoha à travers Yuukan – au nom du pays du Feu – que nous trouverions l’équilibre shinobis. Mon séjour à Nami m’avait entre autres fait comprendre que nous avions réellement outrepassé nos frontières et que nous prenions des décisions qui allaient à l’encontre de notre existence. En y repensant, tout cela avait commencé avec Demon. Dès le début, elle n’avait eu que cela en tête; comment avait-elle dû être déçue de voir ses plans sans cesse repousser. Je me maudis intérieurement de ne pas avoir vu à travers son jeu, de ne pas avoir senti la supercherie alors qu’elle avait été si longtemps devant moi à se présenter comme mon Kage.

Si plus tôt ça avait été des odeurs, je pouvais maintenant voir autour de moi les autres qui s’étaient dit que s’en était assez. Tout comme moi, ils avaient tous eu l’idée de dissimuler leur identité d’une façon ou d’une autre, que ce soit avec une cape, un capuchon et même certains avec un masque symbolique. Nous voulions être discrets, pas attirer les foules avec une parade… M’enfin, c’était leur choix et loin l’idée de moi de leur dire quoi faire encore moins cette nuit. Bientôt, ce fut une petite troupe qui se dirigeait de façon éparse vers les Remparts avec comme ferme intention de ne jamais revenir. Si c’était ce qu’il fallait à Miko pour qu’elle comprenne l’inconvenance de ses actions et bien soit. Cela ferait le plus grand bien à Konoha et sûrement cela l’aidera-t-il à retrouver sa stabilité, mais pour ce qui était de nous tous il était désormais trop tard et rien ne nous ferait revenir sur notre décision. Franchissant finalement la grande arche des Remparts, je me retrouvais enfin à l’extérieur de l’enceinte du village et poursuivis mon chemin en compagnie de mes frères d’armes vers un meilleur avenir. À marcher en regardant le passé on finit par en manquer le présent; il était donc temps pour nous de nous tourner vers ce qui allait se passer à partir de maintenant.
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyMer 9 Mar 2016 - 19:02

La nuit était sombre ce soir, éclairée uniquement par le claire de lune. Il y avait quelque chose dans l’atmosphère aussi, je le sentais. Lorsque j’avais fermé la porte derrière-moi, je m’étais fait à l’idée que je n’y remettrai plus les pieds. J’avais pris la décision de quitté Konoha derrière-moi et de reprendre la vie de nomade que je vivais avant de rejoindre Konoha. Je n’avais donc qu’un sac de voyage comportant l’essentiel de mes possessions. Je passai la bretelle de mon sac sur la cape qui me couvrait puis je me mis en marche en direction des Remparts pour une dernière fois. Je ne fus pas très surpris de voir plusieurs de mes comparses Gekei quitter leur domicile silencieusement et prendre part à ce qui ressemblait de plus en plus à un cortège. Plusieurs Gekei avaient rejoint Konoha en y voyant un nouveau départ. Ils croyaient que le clan aurait sa place au sein du village, représenté par nul autre que Gekei Po, « l’Unificateur ». Mais celui-ci avait disparu quelques mois après ma propre intégration à Konoha et nous n’avions toujours aucune nouvelle de celui-ci. Ça avait été un gros coup pour plusieurs des nôtres, mais certains comme moi avait toujours espoirs au moins en la Nanadaime, Miko-sama.

Ce fut lorsque le communiqué avait commencé à circulez que les choses c’étaient vraiment décidés. Une lettre anonyme avait été distribué à chaque porte du village, sans aucun doute par un ou plusieurs ninjas, qui dénonçait le règne de la « Reine Cafard » comme un désastre qui empilait les erreurs de par les ambitions démesurer e celle-ci. Plusieurs avait crié au scandale, mais rapidement, croupit dans l’ombre, les fervents convainquaient les réticents, ayant toutes les preuves pour le montrer. J’avais cru à l’époque que l’affaire Shoraizen n’était que rétributions pour dommages causées, mais y avait-il plus sous cette histoire? Elle avait apparemment infiltré l’organisation pour ensuite en éliminer son chef. Il y avait définitivement anguille sous roche. Puis ensuite cette histoire du Nukenin, Demon, qui nous avait au bout du compte mené à l’invasion militaire d’un Pays officiellement neutre. Le sort qu’elle avait réservé audit Nukenin avait été particulièrement atroce, un autre signe d’une affaire un peu trop personnelle? J’avais passé plusieurs heures à peser le pour et le contre de toute cette histoire, et j’en était finalement venu à la conclusion que ma place n’était pas ici. J’avais après tout servit principalement de coursier, rien qu’un oiseau régulier ne pouvait gérer.

C’était donc en compagnie de plusieurs autres Gekei avec eux aussi leurs propres raisons de déserter que nous quittâmes le quartier d’emprunt qu’on nous avait attitré. À peine sortit du quartier, nous rencontrâmes d’autres silhouettes encapuchonnées qui se dirigeaient eux aussi vers les Remparts. Puis dans le temps de le dire, une bonne vingtaine de shinobis marchaient silencieusement dans les rues, éclairée pas la lumière froide de la lune. Le seul bruit que l’on entendait était le bruit de pas et de fenêtre que l’on fermait. J’ignorais combien nous étions au total, mais ce sera sans doute la débandade lorsque l’on rapportera les événements. Le moment fatidique arriva justement, lorsque les premiers déserteurs franchirent la Grande Arche. Sans même hésiter ni même regarder en arrière, je passai à mon tour sous l’Arche pour aussitôt partir en joggant, accélérant rapidement le pas pour partir à la course. La vie de village, ce n’était pas pour moi. Ce n’était pas la place pour un Gekei.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyMar 15 Mar 2016 - 22:57

Les étoiles sont brillantes aujourd'hui, elle trônent dans les ténèbres, je ne m'arrête jamais pour voir ce genre de paysage. Pour une fois, je reste bloqué en dessous de la grande porte de Konohagakure no Sato et reste subjugué par ce merveilleux spectacle, quelques étoiles filantes. Ce n'est pas une soirée comme les autres. Alors que j'étais dans le quartier des gekeis, allongé sur mon lit entrain de rêvasser, un message avait été envoyé à plusieurs polymorphe donc moi. Plusieurs frères d'armes allaient quitté le pays pour vivre en communauté dans les pays neutres. Certains disait qu'il allait créer une organisation, d'autre prendre le contrôle d'un pays. Je ne pensais pas suivre mes compères, je ne comptais pas rejoindre les forces ténébreuses de ce monde, je finirais dans une organisation criminelle dans cette logique. Quitter Konoha mais en solitaire, hors de question de suivre mes frères, je préférais tracer ma route seule sans aucune personne. Au moins, je pourrais dormir plus tranquille, je n'ai pas confiance en tous les polymorphe. Je ne me vois pas dormir sans mon kunai avec certains. Je leur ai laissé beaucoup de temps, il évacuait discrètement le quartier et se regroupait lentement. J'ai l'intention de partir mais je n'étais pas certains des routes que j'allais entreprendre. Plusieurs questions apparaissait dans ma tête, je ne pouvais pas répondre à la totalité. Certaines sortis de mon imagination hors du commun, j'ai longtemps réfléchis avant de prendre mon sac et de fermer la porte de ma maison.

Qu'est ce que j'allais faire dehors ? C'était la première question et la plus logique du lot. Plusieurs options s'ouvraient devant moi, je pouvais rejoindre une autre nation, bien que ça ne soit pas une généralité, le concept est possible et confirmé. Après sous ma forme à moi, je n'ai pas envie de rejoindre un autre village. Kumo ? je n'ai pas envie de poser un pied sur le territoire des petits canaris. Suna ? Avec toutes les rencontres que j'ai eu là-bas, il était hors de question que j'aille dans le pays du sable. Je voulais voyager dans le monde afin de pouvoir rencontre quelques kirijins à travers les pays neutres. La seconde est facile, comment j'allais survivre avec tous les déserteurs criminelles régnant dans les pays neutres. Je n'avais aucune intention de les rencontrer mais il fallait être capable de se défendre seul. Ma vie allait être en danger à n'importe quelle moment dans la journée, surtout avec les traque de Konoha, je vais avoir les poulets au cul. Cependant, Gekei Masashi m'avait parlé d'un homme puissant provenant de Kiri et je comptais faire des recherches sur ce dernier. C'est à ce moment-là que je m'étais décidé à partir et je me suis arrêté au porte de Konoha.

Je n'ai pas envie de partir de ce village, il a recueillis et a nourris ma famille. Certains ont déjà trahis le respect de cette accueil bienveillant et j'en fais partie. Je ne peux plus tourner les talons, je dois voir dans le futur et montrer à ce monde, la puissance de la brume sanglante. J'ai des recherches à entreprendre sur ma cible et je compte bosser dessus dès aujourd'hui. Je me met en mode détective privée et recherche le moindre indice. Un dernier regard en arrière, j'ai passé d'agréable moment avec toi mais je ne peux pas continuer ma vie avec toi. Au revoir Konoha.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyJeu 31 Mar 2016 - 16:01

Après un dernier soupir, je venais de terminer de préparer mes bagages. Comment en étais-je arrivé là déjà ? Nous étions tous rentrés de cette opération d’envergure qui s’était déroulée à Nami no Kuni, et pensions en être sortis grandis. En effet, en tant que soldats de la feuille et du pays du feu, nous pensions avoir agi pour une juste cause. Konoha s’était levé face à la situation des plus désastreuses dans laquelle se trouvait le pays de Vagues. Si personne n’avait agi, c’était assuré que la contrée allait se mourir d’elle-même. Alors nous avions agi, nous avions fait en sorte de changer les choses, en tant que combattants qui ne voulaient que l’ordre, que soldats qui voulaient la paix. Les Shinobis de la feuille étaient persuadés de cela, jusqu’à la fin… Mais étais-ce vrai ?

En rentrant au village, plusieurs questions se posaient dans ma tête. Avais-je bien agi ? Étais-je dans mon droit d’imposer une idéologie que je pensais juste à un peuple qui n’avait aucun lien avec l’armée du feu ? Les mots qu’avait prononcés Oroïchi, le capitaine de la garde, continuaient à résonner dans ma tête. Il savait que le pays ne pouvait continuer ainsi, mais avait choisi d’accepter le sort, de faire en sorte que la situation s’améliore en changeant les choses de l’intérieur. Au final, nous n’étions que des envahisseurs, des conquérants qui cachaient sous un étendard d’altruisme leur désir d’assouvir sous sa coupe un nouveau peuple. Et tout ceci n’était pas la volonté du Seigneur du Feu. Non, lui, il voulait juste trouver une solution viable, sans utiliser la force. Tout cela… C’était l’initiative de notre Hokage, le chef militaire. Depuis sa montée au pouvoir, j’avais toujours un doute sur ses intentions. Se présentant d’abord comme une traitresse au village, elle était la raison pour laquelle le Shoraizen avait pris fin. Les mots de Milly prirent leurs places dans mes pensées, me répétant qu’un jour, l’Aburame serait encore une fois la raison de la fin du village.

Enfin, comme pour terminer une parade, c’était Maguro, le chef des Yôgan, qui me soulignait le fait que la neutralité était la véritable possibilité afin de trouver la paix. Il avait peut-être raison. Nous n’avions peut-être pas à rentrer dans ce conflit après tout… Et si Miko décidait de tourner son envie d’expansion vers le pays du bois ? Je savais qu’en m’envoyant là-bas, Miko voulait avoir des informations sur la situation de Ki no Kuni, mais je ne m’étais pas vraiment posé des questions sur les raisons, juste être au courant de l’état de ses voisins. Mais peut-être voulait-elle tout simplement conquérir le pays ? Je ne voulais pas participer à ça, non. Mon séjour chez les Yôgan m’avait bien fait comprendre qu’ils ne voulaient rien avoir à faire avec les autres au-delà du pays du bois. Il me fallait empêcher ça, et comme seul moyen que j’avais sous la main, c’était de partir. Mais comment ? J’étais pris au piège à cause de ce foutu insecte que j’avais dans le crâne, qui donnerait ma position à Miko dès que je mettrais un pas dehors. Il me fallait trouver une solution…

Et solution, j’avais trouvé, qui me ramena ainsi au moment présent. Il s’avérait que je n’étais pas le seul à avoir cette pensée, d’autres comme moi se demandaient jusqu’à où le Hokage irait, à quel point cette dernière s’était faite dominer par son propre pouvoir. Parmi ces personnes, il y avait un médecin de Konoha, qui était aussi membre de l’ANBU, de ce que j’ai pu comprendre. Il aurait entendu parler de certains cas du village qui, comme moi, s’étaient faits implantés un insecte traqueur dans la tête… Et il était capable de les retirer. D’un simple scalpel de chakra, grâce à ses dons sensoriels, il était capable d’éliminer l’insecte sans atteindre le cerveau. Bien évidemment, il ne me proposait pas ce « cadeau » sans contre-partie. Il voulait que je l’accompagne jusqu’au pays des Oiseaux, le protégeant d’éventuelles traques. Il comptait rejoindre les terres de l’empire pour une quelconque raison.

Nous étions donc présents dans la nuit, à seulement une centaine de mètres des portes du village. J’arborais un manteau, celui que j’utilisais lors des opérations d’ANBU, afin de camoufler mon corps et mon visage. Mon bandeau ? Abandonné, chez moi, avec une lettre adressée à mes parents, disant juste que je partais pour ne plus revenir. Je savais bel et bien que cela les énerverait plus que cela ne les rendrait tristes, mais ils devaient comprendre que je faisais ça pour le bien des Yôgan… Pour le bien de mon clan.

Quelques pas près de la sortie, d’autres groupes se rassemblaient près de nous. Mon collègue se trouvait derrière moi, préparant son scalpel de chakra, utilisant son don afin de voir où se trouvait l’insecte parasite. Encore trois… Deux… Un… Et alors, dans un éclair, alors que nous franchissions la porte, le médecin plaqua deux doigts dans mon crâne, sans doute créant une lame de chakra, et transperça l’insecte d’un coup sec. Après quoi, nous concentrâmes notre chakra dans nos jambes, et sans un regard en arrière, nous fondîmes dans la forêt d’ébonite, en direction de notre nouvelle destination.


« - N’avoir aucun regret… Je me demande si t’avais raison, papa… »

Une page se ferme, un nouveau chapitre commence…
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Konoha
Yamanaka Ayumi
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyJeu 31 Mar 2016 - 17:08


C’est comme ça que ça se termine, alors ? J’ai rangé mon appartement, et j’ai préparé mes affaires. Pour la dernière fois, je regarde à travers cette immense baie vitrée que j’aime tant, qui m’a donné un coup de cœur pour cet appartement, parce que mon village s’étendait sous mes yeux à perte de vue. Jusqu’au bout j’ai tenu le secret. Jusqu’au bout j’ai voulu pleurer dans tes bras, en te demandant pardon, en te suppliant de me retenir. Mais je savais que ce n’était pas correct. Je ne t’abandonne pas, tu sais. Je te quitte, ouais, mais je te quitte pour mieux te retrouver. On te quitte pour mieux te servir. Depuis ce déjeuner avec Natsuki, rien n’a plus été pareil. Il m’a ouvert les yeux. L’humanité a soulevé sa robe et m’a montré, comme à une adepte digne d’elle, sa monstrueuse nudité. Et la main qui a soulevé une fois le voile de la vérité ne peut plus le laisser retomber. Si tu savais à quel point je suis désolée. Désolée de savoir que malgré toute ta puissance, toute ta hargne, toute ta force et tout ton courage, tu possèdes cette qualité que l’on ne pourra jamais t’enlever : toi, tu aimes ton village. Et je sais plus que quiconque qu’entre détruire la menace qui nous guette, et sauver tes villageois, ton choix sera vite fait.

Je veux te rendre fière, tu le comprends ça ? Non, sans doute pas, et encore moins maintenant que je m’en vais. Et sans doute que tu ne le comprendras jamais. J’ai été ta nièce, j’ai été ton élève, j’ai été ton assistante, j’ai été ton ombre. Je ne serais désormais plus qu’une étrangère. Mon cœur se serra, mais mes pas restèrent résolus. C’était la bonne chose à faire. C’était la seule chose à faire. Dans quelques années, quand nous reviendrons, toi, tu seras encore là, fière, austère, avec ce regard rempli de haine envers tous ces shinobis en qui tu as placé une once de confiance et qui n’ont pas hésité à la piétiner sans vergogne. Pour qui on se prenait, hein ? Tu n’étais pas n’importe qui : tu n’accordais pas ta confiance au premier venu. Et pourtant, tu l’avais fait pour nous.

Oh je sais déjà comment tu vas réagir, maintenant. Je sais comment Konoha va être administré. Seule, dans ce grand bureau, sans personne que des administratifs pour t’épauler. Tes shinobis désormais ne seront que tes employés : plus tes amis. Tu n’auras plus aucun lien avec les gens, encore moins que ce que tu as maintenant. Tu enverras tes éléments nous traquer, et tu le feras sincèrement : c’est à nous de faire en sorte de rester unis et d’échapper à ceux que nous connaissons déjà. Je marchai maintenant dans la grande rue en direction de la grande porte. Certains de ceux qui me rejoignaient dans cette dernière aventure se joignirent à lui, au détour des ruelles. Yusei, Takeo, Hebi, Senwashi et tous les autres : tous rejoignirent Natsuki pour son dernier grand coup d’éclat. Je tournai légèrement la tête : de la lumière émanait de ton bureau. Est-ce que tu nous voyais ? Est-ce que tu comprenais ?

Ne sois pas triste, s’il te plaît. Tu es bien plus forte que ça. Sois en colère, déteste-nous, maudis-nous, insulte-nous : mais je t’en supplie, ne sois pas malheureuse. Pendant toutes ces années, tu as fait en sorte que je m’épanouisse du mieux que je le peux. Mon seul regret sera de ne jamais t’avoir remercié pour tout ça. J’étais arrivée à la grande porte, et je me tournai une dernière fois, les cheveux aux vents. Tu ne sauras jamais à quel point tu as été importante pour moi. Tu ne sauras jamais combien tu comptais. Tu ne sauras jamais jusqu’où je vais pour toi, même maintenant. Tu ne sauras jamais que tu m’as sauvé la vie…

Et tu ne sauras jamais que je pars pour sauver la tienne.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyJeu 31 Mar 2016 - 17:36



Putain

Ce village était une belle merde, les gens sniffaient du pollen en plein milieux de la rue, d'autres s'amusaient à la pédophilie avec leurs chiens dans les bois d’entraînements (les cris étaient horribles sérieusement surtout quand certaines s'amusaient avec leurs chevaux).
Et puis il y avait aussi ceux qui bouffaient des insectes non-stop en les baignant dans une sauce kebab périmée, et à coté de ça il y avait des hommes pigeons qui se posaient sur vos balcons pour chier de grosses crottes ; tandis que d'autres s'amusaient à parler aux plantes afin de « comprendre leurs pensées ». Bullshit de ouf.
Ensuite, il y avait ceux qui profitaient de leur faculté  à  manier l'encre pour utiliser tout le village comme un immense terrain de tags, l'emplacement des anciennes têtes de kages étaient souvent tagués par d'énormes phallus.

Maudit soit le maître de jeu qui avait eut la merveilleuse idée de faire de Konoha le village des bisounours écolos, encore plus que les schtroumpfs dont le village n'était constitué que d'une seule blonde, car oui peut être que Suna est le village de la baise, Konoha est celui de gros boobs (Ok Mizuki tu repasseras mais bon). Voilà pourquoi Konoha avait aussi beaucoup d'amis, un sein par ci et tout s’oublie. Dicton shinobi datant de la grande époque de Yamanaka Meia (Bisou Shuji je te love <3 ).

Et puis, quel était l'image des konohajins, le village qui avait formé les plus grands criminels et qui ne voulaient pas les capturer (Bisous Rin j'taime aussi) tout en formant une affreuse troupe d’incestueux entre teams (coucou Yusei et ta type da bisou). Et encore un tas de choses, genre on arrivent pas à conserver un des nos monumentaux historiques que quelques années ( regarder notre temple de kyubi mdr ) ainsi que la mémoire de nos anciens (lol les visages défoncés).

Enfin bref une belle décisions de merde, il était grand temps de partir de ce village de bouseux, créer par des incompétents, gérés par des drogués aux insectes.

Ah tiens, d'autres se seraient-ils rendus compte de leur erreur ? La Volonté du Feu devenait donc une volonté de fuir...
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Konoha
Hayashi Kihran
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyJeu 31 Mar 2016 - 21:52

Sans un regard en arrière NFnlCVO

Assis dans un arbre situé non-loin du village, le rouquin observait le soleil se coucher sur le village de la feuille. Pensif, ils détaillaient chaque trait comme pour les graver à jamais dans sa mémoire. Vous vous doutez bien désormais de la raison pour laquelle il n’était pas à l’intérieur des remparts, mais bien à l’extérieur. Son unique sac, se trouvait au pied de l’arbre, avec Maoh qui s’amusait à mâchouiller ce qui semblait être un marron. Le village était étrangement calme, paisible même malgré les pertes qu’il venait de subir à l’instant. En effet, Kihran n’avait pas manqué de voir qu’il n’était de loin pas le seul à avoir fait le choix du départ. C’était même cet effet de groupe qui l’avait convaincu.

Sans doute qu’il allait le regretter…. Miko allait même le haïr ainsi qu’une bonne partie de sa famille pour cet abandon aussi soudain que surprenant. Enfin, était-ce réellement si soudain ? Depuis les événements à Suna, l’incertitude n’avait cessé de grandir dans le cœur du jeune Konohajin. Il avait essayé de se convaincre en changeant de voie, en proposant des projets et en regardant dans le futur, mais le malaise ne s’en allait pas… Les doutes hantaient ses nuits, pourrissant son esprit. Et lorsque Natsuki vint à lui, il vit là l’occasion de tout recommencer, tout changer. Pour se faire une réellement vision du monde, il devait quitter les remparts rassurants du village, il devait changer. Et cela allait commencer par son physique. Car oui, il ne comptait plus passer pour la petite minette rousse Hayashi, non ! Il deviendra un homme ! Respecté, il l’espérait… ou alors, il réussira enfin à admettre son attirance pour ses semblables et même peut-être irait-il rejoindre Kira ?!

Non, c’était bien entendu une blague. Il jeta un dernière regard en direction du palais, avant de descendre de son perchoir et de prendre ses affaires. Il était temps. Maoh grimpa sur son épaule et il se mit à avancer. Qui aurait cru que ses jambes étaient si lourdes ? Il avait l’impression d’avancer dans des sables mouvants tant que cela lui paraissait difficile. Son cœur n’était pas intact non plus.. Déchiré par le choix qu’il avait, il n’était toutefois plus question de faire marche en arrière. Petit à petit, dans le silence le plus total, il s’en alla, définitivement.
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyJeu 31 Mar 2016 - 23:39

Assise sur son fauteuil, elle avait laissé ses coudes reposer sur les accoudoirs, joignant les mains en un geste de réflexion qui lui permettait de soutenir son menton. Jambes décroisées, dos droit, enfoncé dans son fauteuil qu’elle avait demandé à Iji de porter jusqu’aux portes de Konoha, elle attendait. Elle avait donné leur nuit aux gardes ce soir-là, préférant éviter tout mort supplémentaire. Le soleil commençait à se coucher, il était temps. Remerciant Iji de l’avoir averti de cette mascarade, elle lui assura qu’il pouvait prendre congé pour ce soir.
Droite alors que le ciel était en feu, elle vit apparaître la première silhouette capuchonnée, puis une autre, et encore une autre. Ils se rapprochaient petit à petit. Les fameux déserteurs. Quand Iji lui avait dit pour Natsuki, elle avait tout d’abord éprouvé une très grande tristesse, qui s’était peu à peu mue en une remise en question de sa personne. Mais elle avait fini par comprendre et même accepter son choix. Mais la liste des prénoms ne s’était pas arrêtée au simple Nara. Takeo, Senwashi, Hebi, Yusei, Mizuki, Sho et Kihran. D’autres encore mais qui n’étaient visiblement pas venus au vu des signatures chakratiques qu’elle détectait. Un profond dégoût l’avait hanté. Un profond mépris. Mais pas pour eux. Pour elle, elle s’en sentait la cause.

Arrivés à sa hauteur, elle resta impassible et attendit qu’ils s’arrêtent tous. Natsuki dévoilant son visage.

    Je ne te laisserai qu’une chance de t’expliquer Natsuki. Vous pensiez réellement pouvoir déserter de la sorte ? Vous vous trompiez lourdement. L’un d’entre vous vous a trahi dès le début de ce projet. Mais tu es au courant. Aussi je vais à tous vous donner une dernière chance. Un choix, qui permettra de déterminer si je vous laisserai vivre ou non malgré votre trahison.


Posant ses deux main sur les accoudoirs du fauteuil, elle n’en resta pas moins droite avant de regarder tour à tour chacun des traîtres.

    Vous pouvez décider de m’ignorer ou de vous opposer à moi, dans ce cas je vous promets une mort, rapide pour les uns ...


Long regard pour Sho et Yusei. Car même si le deuxième pensait avoir enlevé l’insecte, ce n’était pas aussi facile, l’insecte retiré par un médecin peu compétanten avait juste pondu un autre qui pouvait exploser à sa place.

    … et extrêmement lente et douloureuse pour les autres.


Regard pour tous ceux qui l’avaient tenu en haleine pendant plus d’un mois, la laissant croire qu’ils désertaient véritablement. Elle omit bien évidemment de regarder Natsuki et Mizuki qui avaient été plus faibles et plus hantés par leur culpabilité que les autres.

    L’autre solution est très simple : jurez-moi allégeance jusqu’à votre mort ou la mienne, agenouillez-vous devant moi et embrassez mon anneau kagal. Vos pensées impures de trahison seront alors expiées, et nous pourrons tous continuer comme si de rien n’était même si je ne vous cache pas, je garderai une certaine rancune dans mon cœur et vous refuserai des projets que vous auriez pu avoir dans le simple but de vous faire souffrir. Je pense notamment à ton projet lié à l’enseignement Kihran, ou bien au projet de gestion de ton clan, Yusei. Vous serez bridés, c’est un fait. Mais vous serez vivants. Choisissez vite, mais choisissez bien, je n’ai pas toute la soirée et j’apprécierai beaucoup d’aller prendre un bain pour me détendre de cette journée de faux semblants qui m’a toutefois mise sur les nerfs.


Haussant un sourcil, elle avança sa main gauche, la main Saibogu, sur laquelle trônait une magnifique chevalière en argent ornée d’une punaise kikai gravée à même le métal. Elle avait repris l’idée d’un ancien culte religieux et se demandait s’ils comprendraient la référence. Probablement pas. Car ils semblaient suffisamment stupides pour penser qu’un mois après le début des désertions, et alors qu’elle distribuait des projets à chacun, elle y croyait encore. Pauvres fous.


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyJeu 31 Mar 2016 - 23:46

Le cortège défila dans les rues d'un pas feutré, silencieux comme les ombres qu'ils étaient. Il ne cessa de croître au fur et à mesure, chacun se joignant au groupe sans le moindre mot. C'était inutile, tous savaient pourquoi ils étaient ici, pourquoi ils étaient en marche : une même idée les rassemblaient, un même constat les poussait au changement, une même déception les incitait à partir. Ce à quoi ils aspiraient n'était pas ici, ou plutôt, ne l'était plus. Miko avait changé, et l'Ordre avec elle. Cette voie n'était plus la bonne, mais Natsuki savait où il était possible d'agir au cœur même de ce qui devait être fait. Certains l'y suivront, d'autres non, mais l'important était que le message passe auprès du Hokage : elle avait outrepassé à de trop nombreuses reprises ses droits, et les conséquences devaient être assumées. L'aide que le Nara tatoué apportera à Kumo y contribuera grandement. Le coup de poignard dans l'égo de l'Aburame n'était qu'un bonus au passage.

La rue principale s'ouvrait devant eux, déserte à priori, mais de nombreux yeux épiaient toujours. A la tête de la cohorte, Natsuki avança sans appréhension. Ils étaient des centaines – en majorité des PNJ pour donner de la contenance, mais quelques joueurs s'étaient glissés dans le tas -, tous rendu anonyme par leur masque, et avancèrent d'un pas décidé, de celui que personne ne peut arrêter. Ils se répandirent et engloutirent la rue telle une vague, leur cape ondoyant dans les remous.

Spoiler:

Mais au bout du chemin, quelqu'un les attendait. Quelqu'un se dressait sur leur route. Silencieux tout comme eux, des regards se croisèrent. Natsuki leva un bras, et tous s'immobilisèrent. Miko fut la première à ouvrir le dialogue, et leur offrir une opportunité. Natsuki riposta avec une autre alternative.


« J'espérai que vous viendriez, Miko. »
annonça Natsuki en retirant son masque. « Cela n'aurait pas eu le même impact, ni la même saveur, si vous étiez restée terrée dans votre bureau pendant que l'orage passe, comme l'avait fait Onpu en son temps avec Seito. Car voyez-vous Miko, en cuisine, le poisson est très vite cuit... » lâcha-t-il en jetant sur le côté la cape dans laquelle il était emmitouflé. « … mais il se prépare à l'avance. »

Accrochés sur deux sangles en bandoulière, quatre poissons frais y étaient accrochés par paire, avec les mentions '' Poisson '' et '' Avril ''. Aussitôt, Natsuki fut imité par les autres, qui révélèrent leur propre arsenal identique.


« Sans rancune. »
souffla simplement Natsuki d'une voix neutre en levant le bras, mais avec un fin sourire amical à l'attention de son Hokage. « Feu. »

Lorsqu'il abaissa sa main, Konoha comme Miko affrontèrent une pluie comme ils n'en avaient encore jamais connu.

Spoiler:


Dernière édition par Nara Natsuki le Ven 1 Avr 2016 - 10:24, édité 1 fois (Raison : Chasse aux fautes, survivantes possible.)
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Message(#) Sujet: Re: Sans un regard en arrière Sans un regard en arrière EmptyVen 1 Avr 2016 - 0:03


Bien, bien, bien.
L’heure était à présent venu d'éclaircir la situation qui perturbait depuis peu l'harmonie du monde shinobi.
En effet, les protagonistes du monde entier étaient particulièrement attentifs au flux de nouveau RP posté affiché dans un petit carré en haut de leur page de navigation Chrome, Explorer (pour les plus maudits) ou bien Firefox. (Ceux qui utilisent Opera, je ne peux plus rien pour vous désolé).
Bref. Revenons à nos poissons.

Une rumeur importante frappa la communauté puisque l’illustre shinobi de Konoha Natsuki du clan Nara avait annoncé son départ du village de la feuille.
Un départ secret auquel de nombreux et puissants shinobis de Konoha décidèrent de se joindre remettant alors en question la suprématie évidente de la feuille sur le reste du monde.
Leurs motivations étaient diverses mais tous avaient toutefois décidé de mettre les voiles afin d’échapper à la montagne d’étron que déchargeaient chaque jour les insectes de la reine cafard.
Satochi de son côté avait simplement placé sa confiance en Natsuki qui pendant plus de deux ans avait été son mentor.
S’il partait, plus rien avait de sens.

Cette rumeur parvint alors aux oreilles de nombreux voyageurs du monde et les discussions allèrent de bon train.
Pour beaucoup, les paroles du Nanadaime Hokage n’avaient été que du vent. En réalité, son village était faible et peuplé de traître en dépit de tous les efforts qu’elle avait réalisé pour redresser le village suite au départ d’Onpu-sama (#HashiramaVersionSnH, #ParceQueC’estLePlusFort).
Tous pensèrent qu’elle était déchue.
Certains pensèrent même pouvoir se retourner contre la feuille.

Sans un regard en arrière Captur10
Sans un regard en arrière Captur11

Mais, en cette belle soirée, tous allaient manger du poisson sauce Konoha. Avec la conquête de Nami terminée et le contrat commercial signé, c’était encore plus facile de faire venir des bons gros poissons à faire gober à plus d’un.
Au final, Konoha restait uni, Konoha restait fort et Konoha était prêt à écraser le monde.

Bon pour l'heure, des pieds puants attendaient les rebelles. Mais bon, il y avait sûrement un moyen de s'arranger.

Mention Spéciale de FIN

@War'Ka Daka > Si tu n’as pas encore comprit tu auras bien droit à ta traque mon ami Smile @Kaguya Milly, Toi aussi on ne t'oublie pas Smile
@Kumo > Nop, on est pas des traîtres chez nous Very Happy ++ CF. Vidéo ci-dessous.
@Shûkai > Nop, Vous aurez pas Natsuki (Un SSS c’est bien assez)
@Suna > Arrêtez les RPQ et bonne chance pour votre reconstruction Smile

Et pour finir

@Aburame Miko > Un petit tag histoire de forcer ton petit cœur déprimé à ramener ta fraise. J’espère que tu sauras apprécier à sa juste valeur ce beau thon que l’on t’a offert. On t’aime <3 et c’est tout ce que tu as besoin de savoir. Même si tu as des insectes qui te sortent par tout les trous quand tu es énervé.

Alors hop hop hop, on se ressaisit et on reprend notre marche vers le contrôle du monde Smile

Amicalement votre,

Les vendeurs de poissons de Konoha,

EDIT Miko : PI retirés
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