Mission:

Aujourd'hui, j'étais content. On m'avait confié une mission qui me plaisait, je ne pouvais pas être plus heureux. Ces derniers-temps, la réputation de l'Empire se dégradait de plus en plus et il fallait à tout prix redorer son blason. La mission était donc simple : Un ancien chuunin était à la tete d'une mafia et il fallait éliminer la menace. Ou tout du moins, les stopper dans leurs pratiques. Je ne comprenais pas commet un chuunin pouvait se retrouver à la tete d'un cartel... Je me demandais meme si, moi un simple Heishi, pouvais combattre un chuunin. Mais, je n'étais pas seul. Non, j'étais bien accompagné pour cette mission. Aux portes du Shozaichi, j'attendais mon partenaire avec qui j'avais déjà effectué une petite mission auparavant.

Une fille du clan Suzurane, elle n'était pas très commode mais son caractère trempé et bagarreur allait m’être énormément utile pour la mission. Sana était un peu plus âgée que moi (de quatre ans), et c'était une très jolie femme dont les formes étaient parfaitement mis en valeur. Je ne pouvais pas ne pas la regarder, mais son caractère me faisait peur un peu... Une fille qui aime la souffrance, la qualité propre aux membres du clan Suzurane. Je n'arrivais pas à comprendre tout ça, mais chacun avait sa vision de la vie.

Salut, Sana. Tu vas bien? Je suis content de pouvoir faire cette mission avec toi !

M'exclamais-je, lorsque je la vis arriver. Pour ma part, j'étais habillé comme à mon habitude : de manière plutôt futuriste, je tentais toujours de me démarquer de ce côté là. J'avais ce pantalon dont une jambe s’arrêtait au mollet et l'autre jambe s’arrêtait au genou, mes bottines, mon gilet jaune qui pouvait laisser entrevoir mon torse nu (donc mes abdos) et j'avais ce collier qui appartenait à mon père adoptif.

A l'arrivée de ma partenaire, je passais une main dans mes cheveux blonds après avoir placé ma boucle d'oreille qui commençait à s'enlever tout seul.

Kirito… Un Samui dans toute sa splendeur. Regardez-le, le bide à l’air et la tignasse au vent. Jamais vu un ninja habillé de la sorte. Jamais vu qui que ce soit habillé comme ça d’ailleurs. Franchement, il c’est trompé de carrière, c’est pas possible, il aurait du faire top modèle, chanteur ou un truc du style, mais pas shinobi. Cela faisait un mois que tu l’avais rencontré… Ou peut-être deux, ou bien étais-ce la semaine dernière. Enfin bref, dans tout les cas, c’est avec lui que tu avais exécuté ta première et dernière mission pour le Shukai. Et forcé de constater que cela avait bien marché, l’affaire avait était reconduite. Cette fois ci, c’était un défi plus complexe qui vous attendait à en croire l’ordre de mission qui indiquait en grosses lettres « Mission de rang B ». Ordre de mission que l’imbécilement débile que tu es avait encore oublié de lire en entier ! Vaguement, tu avais retenue une histoire de mafia et d’un ancien Chunin d’un clan complètement inconnue. Tsouchimoto quelque chose du style. Le pire c’est que tu étais contente d’avoir réussi a retenir plus que le nom de ton partenaire cette fois ci. Désespérante.

« Bien et toi blondasse ? »

Oui, tu étais comme ça toi, plutôt cash et taquine. En même temps, ce petit nom lui allait tellement bien. Avec ses boucles d’oreilles et sa chevelure blonde. On aurait vraiment dis un sapin enguirlandé sur lequel aurait un peu trop tapé le soleil de Suna. Du moins, c’est comme ça que tu imaginais les sapins au pays du vent, de toute façon, ils doivent encore plus tarer qu’au Shukai là bas.

Bon trêve de plaisanterie. Il était temps de se mettre en action. Aujourd’hui était un grand jour, tu le sentais depuis des mois, l’appel de la souffrance se faisait de plus en plus présent, cela faisait bien trop longtemps que tu n’avais pas pu gouter à ses plaisirs et cette mission était la parfaite occasion d’une bonne piqure de rappel.

« Bon, on va où cette fois ? J’espère que t’as prévu de la baston, parce que je me suis ennuyé ferme depuis notre dernière sortie. J’ai appris deux trop nouveau trucs, j’espère que ça va te plaire. »

Sur ces mots, tu attrapais ton sac et le balançais par dessus ton épaule. Tu avais fait plus léger cette fois ci. Histoire de ne pas trop t’encombrer. Tu voulais de la castagne, et rapidement si possible, alors si monsieur le mannequin pouvait se magner le train…

C'était donc ma deuxième mission avec cette fille, et je n'arrivais toujours pas à cerner son caractère. Je comprenais que la politesse ou autre chose de ce genre n'était pas vraiment de son style, cependant elle devait faire attention. Le Shukai était très à cheval sur la hiérarchie, et je ne doutais pas que Sana se ferait taper sur les doigts si elle ne changeait pas son langage. Pour ma part, j'avais appris à respecter cette hiérarchie, malgré mon enthousiaste habituel et je ne voulais pas que la kunoichi se fasse mal-aimé directement après son arrivée ici. Par contre, je n'aimais pas ce surnom qu'elle avait décidé de me donner, et j'avais cette impression qu'elle me prenait pour un faible malgré ma plus grande expérience par rapport à elle. Je soupirais.

Kirito, tu peux aussi m'appeler Kirito.

J'étais déjà exaspéré de faire cette mission avec elle si elle continuait à me surnommer ainsi, mais trêve de plaisanterie maintenant. A nouveau, Sana ne semblait pas avoir fait attention à l'ordre de mission puisqu'elle ne savait pas où on allait se rendre. Un nouveau soupir sortit de mes lèvres, je passais ma main dans ma tignasse blonde avant de commencer à avancer.

Tu n'as pas lu l'ordre ? Nous devons aller au sud d'ici. On doit enquêter sur une mafia là-bas qui fait sa loi, et les arrêter s'ils refusent de suspendre leur business.

Donc oui, il y aura très très certainement de la castagne. De toute façon, j'avais un petit besoin de me défouler aujourd'hui, et j'étais plutôt content de cette mission qui tombait à pic, donc. Je commençais déjà à avancer avant de lui expliquer les attentes de la mission.

Je pense que l'on va devoir faire preuve de diplomatie pour éviter toute violence inutile, par contre s'ils refusent... Fais ce que tu sais faire de mieux, d'accord ?

« Oh putin ! Ça sens vraiment bon la baston ! »

Oui, effectivement, cette histoire de mafia a démanteler, ça sentait vraiment très très bon pour toi. C’était sur, aujourd’hui, tu allais te battre. Bon, Kirikou n’avait pas l’air très chaud, il commençait à parler de diplomatie et autre connerie de politicien.. Toi, tu le savais, une ou deux têtes en moins et la diplomatie devenait beaucoup plus fluide. Mais bin, tu le savais bien, c’est lui qui avait le plus d’expérience en temps que ninja du Shukai, par conséquent, il était naturellement celui qui devait prendre les décisions pour que la mission se déroule sans accro. Cependant, tu imaginais mal qu’une mafia allait se laisser convaincre ce que ce qu’ils faisaient, ba ce n’était vraiment pas cool.

« Pas de souci poupée, c’est toi le chef. »

C’est donc enjoué que tu le suivais, direction le sud ! Encore plus au sud du sud donc, tu espérais sincèrement qu’il n’allait pas faire plus chaud qu’ici. Après un long trajet, vous étiez presque arrivé, peut être était-ce le temps de faire le point sur la stratégie à adopter. Il ne s’agissait pas de se pointer à l’entrée du village et de leur dire « Hello ! On voudrait voir les mafieux sur qui on doit taper pour pouvoir rentrer pépère au Shukai. » Enfin, tu pense que ça ne ce passe pas comme ça, parce que honnêtement, tu n’as jamais vraiment eu à faire à ce genre de situation.

« Kirito, je pense que l’on est bientôt arrivé, regarde, on peu voir le village au loin. On devrait peut-être prendre cinq minutes pour réfléchir à la manière de procéder. Comment vois-tu la chose ? On essaye de s’infiltrer doucement sous Henge, ou on choisi une approche plus directe ? »

Le Henge, c’était une sacré idée ça Sana. Intercepter un civil ou un mafieux isolé dans la foret alentour, le tuer, prendre son apparence et s’infiltrer dans le village. Bon, le tuer n’était peut-être pas obligatoire, mais c’était ta petite touche personnelle, le must have d’une stratégie bien ficelé. Tu attendais les consignes.

De toute façon, après une première fois, j'avais compris que Sana n'était pas du genre à lire l'ordre de mission mais c'était quelque chose qui pouvait lui porter préjudice à l'avenir, elle devait faire attention. Cependant, je n'était pas encore assez proche d'elle ou gradé pour lui faire ce genre de remarque. Un supérieur s'en occuperait tôt ou tard, cela allait de soi. Je lui expliquai un peu ce qu'il était attendu de la mission, selon moi, et il fallait donc éviter le conflit direct le plus possible... Dans tout les cas, la mafia n'allait pas écouter deux stupides gamins envoyés pour le Shukai. Il y aurait donc de la baston, c'était évident !

La route ne fut pas très longue jusqu'au sud, nous avions mis qu'une demi-journée à peine pour arriver au lieu où se trouver le fief de la mafia. Pendant la trajet, j'avais pu faire connaissance un peu plus avec ma partenaire et j'avais évidemment posé quelques questions sur son clan qui m'intriguait assez. La douleur et basé ses techniques sur cela, c'était quelque chose d’assez morbide pour moi. L'entrée du village se faisait voir, et Sana m’arrêta pour discuter d'un plan.

Ton idée est bonne, tu sais. Cependant, notre mission n'est pas de nous infiltrer si ça aurait été le cas, pourquoi pas. Je pense que l'approche directe est la mieux. Trouvons un membre de la mafia et faisons en sorte qu'il nous ramène à son chef. Ça ne va pas être difficile ici.

Je lui faisais un petit sourire, et j'étais content qu'elle propose ses idées. Nous marchâmes jusqu'au village, et je pouvais lire sur les visages des villageois la crainte. Le bandeau du Shukai sur mon bras allait montrer un peu d'ordre ici, et également la présence de l'empire sur ses terres. Du bout du doigt, je montrais un bar malfamé à ma collègue.

Là. C'est le parfait endroit pour les malfrats !

M'exclamais-je avant de me diriger jusqu'au bar, à l'entrée, un type nous bloquait le passage.

Bonjour monsieur, nous souhaiterions rentrer.
- Impossible, on accepte pô les n'veaux et surtout des morveux ici !
Sachee que nous représentons le Shukai, et donc vous êtes priés de nous laisser entrer.

Mon regard se fit plus froid et glacial envers l'homme, mais il ne semblait pas avoir peur du soldat que j'étais. La carrure du gars était plus... musclé que je ne l'étais, mais ça n'allait pas me stopper. Sa main se posait sur mon épaule pour me repousser, j'attrapais celle-ci avant de la replier vers son poignet.

Appelle ton boss. Me tournant vers Sana. Je t'offre un verre ?

Je lui fis un petit sourire avant de pénétrer dans le bar...

Ok, donc le plan c’est : se pointer là bas, dire « coucou on est du Shukai et notre boss nous à dire de dire à votre boss d’arrêter de faire des trucs pas gentils parce que c’est méchant et pas bien du tout, merci bonne journée les gueux ». Simple ? Non ? Bon, je pense que tu aurais du lui dire que son truc sa puait l’embuscade à plein pif et que sans être une grande stratège, tu le sentais moyen moyen ce coup la. Mais bon, toi, tout se qui foire et qui se fini en grande patate dans ta gueule, ça te plait.

« Si tu paye, ça me va ! »

Ahah, il est plutôt cool le blondinet, même s’il c’est fringué comme un pré pubère fan de K-Pop (Oui je fais de gros paradoxe temporel sans aucune pression), mais tordre le bras du civil, le plaqué au sol et lui demander d’aller chercher son patron, c’était digne des meilleurs film d’action (Oups, encore un).

Tu le suivais dans le bar, espérant pouvoir que les gus d’en face allez vite rappliqué. Non pas qu’un face à face gênant autour d’un verre de saké te face peur, mais tu étais venu pour te battre à la base, et regarder un gamin prendre la première cuite de ta vie n’était pas vraiment dans tes projet. L’endroit en lui même était plutôt sympa, de grandes poutre en bois venait soutenir un plafond haut d’au moins 6 mètres. De petites lampes à pétroles et des murs peints d’un rouge sombre donnait une atmosphère très lounge et détendu. Bizarre qu’un lieu si particulier soit perdu dans une telle cambrousse.

« Chef ! Un saké pour ici ! Et.. Euh.. Un jus de fruit ? »

Tu regardais Kirito en lui souriant, tu le taquinais un peu sur son âge, s’était de bonne guerre. Allez, lâche toi princesse, montre moi combien de temps un Samui peut tenir face à une Suzurane. Jouer au jeu du « premier qui roule sous la table à perdu », c’était un peu ton passe temps favoris ces derniers temps. En même temps, que faire d’autre au Shozaichi ?

« T’imagine la gueule du patron quand son bar sera a moitié démoli ? »

Oui parce que bon, les « vas chercher ton boss », c’était bien sympa, mais je pense que c’est surtout une belle petite cavalerie qui allait débarquer ici, prêt à nous découper en morceau. Alors tu avais anticipé l’affaire, j’étais fier de toi, finalement l’entrainement avec Setsuko t’aura beaucoup appris. Discrètement, tu avais placé deux sceaux explosifs à l’entrée. Tu ne sais pas si Kirito les avait vu, et tu ne pensais pas plus utile que ça de l’en informer. Dès que les gars se pointeraient, tu ferais tout péter !

La question me trottait : quel âge me donnait les inconnus en me voyant ? Je n'étais pas plus jeune que Sana pourtant, j'avais vingt ans et malgré mon visage enfantin, mon corps montrait que j'étais un jeune adulte. C'était plutôt désagréable d’être pris pour un môme, et j'avais toujours du mal à m'y faire. Du coup, le pseudo vigile m'avait légèrement fané et je lui avais montré à ma façon mon mécontentement. Nous étions entrés dans le bar, et je proposais à Sana de prendre un verre en attendant que la cavalerie n'arrive. Je n'étais pas idiot, et je savais très bien qu'il n'appellerait pas son patron comme je le lui avais demandé. Il était surement parti chercher quelques gars pour nous refaire le portrait, mais c'était un bon moyen pour que son boss se pointe également.

Au bar, Sana demandait un saké, et elle proposait un jus de fruit pour moi. Mon regard se posait sur la jeune femme, et je n'appréciais pas qu'elle croit également que je n'étais qu'un enfant. De toute façon, je ne buvais pas d'alcool et le jus de fruit m'allait très bien, pour l'instant. Les boissons arrivèrent très vite face aux deux shinobis, et la déclaration de Sana m'intrigua. Le bar à moitié démoli ?

Qu'est ce que tu veux dire par là ? Je fis une pause, l'interrogeant du regard avant de continuer. Le bar n'appartient pas à la mafia, Sana. Le bar appartient à ce pauvre homme, il est terrifié, regarde.

Le barman servait les verres aux mafieux avec une terreur dans les yeux, et je pouvais voir qu'il n'avait pas vraiment le choix. Je n'avais pas vu ce qu'avait fait ta partenaire, mais six hommes arrivèrent par une porte derrière le bar, prêt à vous sauter dessus.

Yo ! On peut enfin voir votre chef ?

Avais-je demandé en souriant avant de me prendre un coup de poing en pleine poire.

Pas très sympa tout ça !

« Franchement avec ta provocation de tout à l’heure, les copains du gars à qui tu a presque pété le bras vont pas tarder à débarquer, et à ton avis, tu pense que la discussion ne vas pas amocher le jolie bar du monsieur ? »

C’est vrai quoi, il jouait les preux chevalier, en mode « oui le pauvre barman, il n’a rien demandé à personne ». Bah ouai mon pote, mais en tapant sur les méchants avant de t’installer à sa table, tu a clairement signé son arrêt de mort ! Enfin bon, toi, la destiné d’un mec qui sers des verres à des mafieux, ça ne t’importe pas. On pourra toujours te dire ceux qu’on veut sur les opprimés, les personnes qui collabore car ils n’ont pas le choix.. Tous ça restera toujours des conneries a tes yeux. Personnes n’est forcé de faire quoi que ce soit ici, suffit d’avoir les couilles adéquat pour refuser. S’il ne les a pas, tempi pour lui.

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« PERSONNE TOUCHE À MA BLONDE ! »

D’un coup, tu envoyais d’un puissant chassé le fils de pute qui avait osé touché à Kirito s’écraser contre le bar, renversant au passage la table sur laquelle était posé les verres. Sans prendre le temps de réfléchir, tu frappais violement au visage un de ses potes qui essayais de t’attaquer par ta droite. Ils sont tarés ces mafieux ou quoi ? S’attaquer à vous comme ça, à seulement six contres deux ? Peut-être n’avait-il jamais gouté aux coups d’un ninja.. . Tu allais te faire un plaisir de leur montrer de quel bois le Shukaï se chauffait.

« Kirito attention ! »

A la droite de ton camarade, un des hommes encore debout eu la bonne idée de dégainé un Katana pour fondre sur Kirito. Ni une ni deux, tu lui envoya un Kunai qui vint agrafé son bras contre le mur en bois qui se trouvait derrière lui. Il fallait agir vite, cependant, tu ne savais si tu pouvais complètement te lâcher et préférais attendre les ordres de ton collègue.

« Qu’es qu’on fait Kiri ? »

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La partie avait été déclenchée sans le moindre préambule. Ces enfoirés de mafieux avaient complètement ruiné ton plan en s’introduisant dans le bar par la porte de derrière. T’es vraiment trop conne Sana, il y a toujours une porte de derriere ! Tu devrais vraiment sortir plus souvent… Sans prévenir, alors que Kirito leur avait réitéré le souhait de voir leur chef, l’un deux la frapper en plein visage. Lui, tu vas te le faire, personne ne touche à ton collègue, il doit vraiment pas tenir à la vie, le con.

HRP:

L'avis de la Suzurane m'importait peu, j'étais déjà dans mon optique de défendre le barman qui était l'opprimé dans cette situation. Je préférais casser quelques tables plutôt que de démolir la moitié du lieu. Des parchemins explosifs, franchement il fallait le faire et nous n'étions pas du tout des bourrins. Du moins, je n'en étais pas un ! Sana devait revoir ses cours d'académie, ce n'était pas des choses à faire inutilement. Je ne répondais pas à sa remarque, et c'est là que des hommes apparurent par la porte de derrière. Les voyant arriver, je m'étais approché d'eux, leur demandant s'il était possible de voir leur chef. Pas de réponses, si ce n'est un pin dans ma poire.

La suite ? Sana s'en était occupée bien rapidement. Un chassé par là, un autre par ici, et un mec qui se retrouve cloué au mur à l'aide d'un kunai. J'avais l'impression de voir un combat de rue entre des bouchers plutôt qu'une kunoichi. Je me posais la question s'il s'agissait réellement d'un homme, d'ailleurs. Il ne restait que trois hommes, mais j'en voyais un repartir par la porte. Il était certainement aller chercher le boss ! Nous savions qu'il était un chuunin auparavant, il fallait donc faire attention. Je ne doutais pas qu'il nous observait, et donc je préférais cacher mes capacités pour l'instant, ne souhaitant pas qu'il observe mes forces et mes faiblesses.

Les deux hommes s'approchèrent pour nous attaquer, j'en évitais un sur le côté avant de lui faire le coup du lapin. Pour l'autre ? Je tournais sur moi-meme pour lui donner un coup de pied rotatif qui le fit tomber instantanément au sol.

Oh, il va arriver là. On va commencer par parler doucement, et on verra s'il accepte de se rendre. Sinon... On élimine cette organisation de pourri.

Comme cela, c'était on ne peut plus clair. Je n'étais pas encore énervé, et je restais donc lucide. La diplomatie avant le conflit.

Spoiler: