Suite de ce RP : Guet-apens pour passer le temps

La petite faille derrière moi laissait entrer tout juste assez de lumière pour me laisser voir mon environnement immédiat, mais au-delà de cela, c’était le noir total. Je pouvais voir la paroi rocheuse accueillant la faille monté encore plus haut, me laissant croire que ce creux dans la montagne se rendait pratiquement jusqu’au sommet. La corniche sur laquelle je me tenais était faite en triangle donc la base devait faire environ cinq mètres alors que sa hauteur était que de trois. Je m’avançais de quelques pas, examinant le noir totale de la caverne. Je fus en peu de temps sur le bord de la corniche puis plongeai mon regard vers le bas, me demandant combien de mètres de profondeur avait cette grotte. Le silence  qui régnait ne me donnait aucun indice  sur la dimension de l’endroit. J’entendis soudainement de petits cailloux dégringoler le long d’un mur puis, tout aussi soudainement, le plancher se mit à fendre, probablement sous mon poids. J’eu tout juste le temps de battre de ailes que la corniche que la corniche au grand complet se mit à dégringoler le long du mur. La chute semblait longue, je remerciai donc mon animal-totem pour mes ailes d’aigles, m’ayant encore une fois sauvé d’une mort certaine. Toujours sous ma forme humaine, je commençai à descendre pour rejoindre le sol. 

Si je me fiais à l’écho de l’éboulement,  la caverne était assez grande, me permettant ainsi de pouvoir voler sous ma forme humaine. J’activai mon œil d’aigle à un certain point, me disant que j’y verrais peut être mieux dans cette noirceur. L’amélioration était moindre, mais c’était toujours mieux que de ne rien voir. Je pus ainsi voir le sol arriver après de longues minutes de descente. Je me posai sur un sol sableux, sans grand étonnement, puis jetai un coup d’œil autour de moi. Pour l’instant, je ne voyais que des pans de mur rocheux et un du sable. Transformant alors ma main en serre, je gravai dans la roche le symbole de la feuille, me fixant ainsi un point de repère advenant le cas où je faisant le tour de la grotte sans rien y trouver. Je longeai alors le côté du symbole, débutant ainsi mon exploration.

Je marchai longtemps sans rien trouver, me poussant  me demander si je ne devais pas tout simplement m’arrêter, me reposer un peu, puis repartir pour Suna ensuite. Jamais ils ne me retrouveraient ici et ils auraient probablement abandonnés les recherches d’ici à ce que je reprenne la route. Je décidai de toute de même continuer, voulant m’assurer qu’on ne me dérangerait pas dans mon sommeil. Comme de fait, je tombai sur une autre faille dans la roche quelques minutes plus tard, me forçant toutefois à cacher mes ailes si je voulais passer dans celle-ci. Je passai plusieurs longues minutes à me faufiler le long de la faille. Je commençais à me demander si elle débouchait quelque part, cette faille. Je vis finalement une lueur orangé apparaître au bout du tunnel, me redonnant finalement espoir. Après quelques minutes plus tard, je débouchai sur une immense pièce éclairée par deux rangées de braseros allumés qui menaient vers une paire de porte assez impressionnante. Marchant dans le chemin créé par les feux, je me dirigeais vers la porte tout en regardant autour de moi. Rien ne semblait avoir été travaillé, seulement la porte vers laquelle je me dirigeais et les feux que je suivais ne semblait pas provenir d’ici. J’arrivai finalement face à la fameuse porte, qui devait facilement faire environ le double de ma taille. Elle était faite de ce qui me paraissait être de l’or, gravé de façon à ce que les motifs prennent un relief sur la porte. Les motifs en questionne me disait absolument rien, même la façon dont ils étaient disposés ne faisait aucun sens.  La curiosité s’empara toutefois de moi et je ne pus m’empêcher de toucher la jonction des deux portes. À peine eu-je toucher la rainure que les deux portes s’ouvrirent devant moi.

- Mais quelle est cet endroit!?, me demandai-je à voix haute.

Je m’étais exprimé voix haute car je n’avais pu retenir mon exclamation. J’étais un peu sous le choc, ne m’attendant jamais à trouver un tel endroit si profondément dans les montagnes.

Si j’avais trouvé les portes impressionnantes, c’était parce que je n’avais pas vu ce qu’elles renfermaient. Un long couloir d’une vingtaine de mètre menait à un immense autel fabriqué lui aussi d’or. Il s’agissait plutôt d’une statue, représentant probablement d’un dieu ancien. Il ressemblait en tout point à un humain, vêtu toutefois d’une impressionnante armure qui ne pourrait effectivement qu’appartenir à un dieu. Il était recouvert de métal de la tête aux pieds, même les mains. En fait du cou au pied, puisque l’on voyait sa tête grâce à son casque qu’il tenait sous son aisselle. Il tenait également un immense bouclier à ce même bras, alors que son bras libre tenait une épée monté bien haute dans les airs. Les murs de l’allée était constitué du même métal que la statue, rendant l’endroit encore plus impressionnant. Pendant quelques instants, je me demandai si je n’empiétais pas sur la propriété de quelqu’un. Je m’en dissuadai, me disant que j’aurais au moins barré la porte si j’en possédais un tel endroit. Je marchai donc vers l’autel, remarquant que des paniers maintenant vides jonchaient le pied des murs de ce qui me semblait ressemblait de plus en plus être un temple. Les paniers étaient sans doute des offrandes laissées à la divinité vénéré en ces lieux pour gagner sa bénédiction, ou alors éviter son courroux. Concentrés dans mes observations, je ne remarquai pas les bestioles qui se faufilèrent à me suite par l’entrée restée grande ouverte.

Ce ne fut qu’une fois passés à l’attaque que je pris connaissance de leur présence. J’avais soudainement senti quelque chose s’emparer de mon poignet, me tirant tout d’abord de mes pensées puis ensuite ce fut vers l’arrière que je fus tiré. Forcé ainsi à me retourner, je fis donc face à mon agresseur mystère. Jamais je n’avais vu une araignée aussi grosse de toute ma vie. Elle était presque aussi grosse qu’un sanglier et elle m’attendait avec un long dard à découvert, prêt à m’empaler. Je transformai ma main en serre puis essayai de trancher la toile de l’araignée, mais le n’y fis qu’une faible entaille. Me voyant faire, elle tira de plus belle sur sa toile, me faisant avancer de quelques centimètres malgré ma résistance. Je transformai alors mes pieds en serres, agrippant alors le sol de celles-ci pour me maintenir en place. Me sentant bien ancré, je travaillai à défaire mes liens. Au final, l’araignée m’aida à me séparer d’elle alors qu’elle tirait sans cesse sur sa toile, me facilitant ainsi la tâche. Une fois libérer, je fis quelques pirouettes vers l’arrière pour me séparer de mon adversaire, qui s’avéra être des adversaires alors qu’une deuxième faisait elle aussi son entré.

* Comme si je n’en avais pas assez d’une…*

Voyant leur nombre ainsi augmenter, j’aurais bien aimé en faire de même mais cela m’était impossible. C’était à peine si je pouvais transformez mes mains et mes pieds en serres, parce qu’il s’agissait presqu’une deuxième nature pour moi maintenant plus qu’une technique. Idéalement je n’aurais à rien utiliser, mais apparemment ce n’était pas ce qui était prévu à mon agenda. J’étais donc placé en position de combat, les genoux et les bras fléchis, n’osant toutefois pas initié d’attaque. Elle ne se gêna donc pas de passer elle à l’attaque en me lançant un long filet de venin d’une couleur jaune verdâtre. J’évitai habilement le jet, l’entendant toucher le mur dans hissement qui ne me rassurait guère. Je me retournai quelques secondes pour voir le venin qui avait grugé un trou dans le métal doré. Alors en plus de la toile ultrarésistante et du dard d’un demi-mètre, elles avaient en plus du venin acide? Ajouter à cela leur taille démesuré, j’vais devant deux prédateur des profondeurs. Pas étonnant que les lieux avaient l’air désert, plus personne n’osait venir ici avec ces bestioles dans les parages. Et moi, je venais de m’en mettre deux à dos.

J’engageai alors finalement le combat, fonçant sur les bêtes avec mes mains en serres. L’araignée envoya sa toile d’araignée à nouveau, mais je l’évitai elle aussi pour continuer mon chemin vers elle. Je pus lire dans ses mouvements qu’elle cédait la panique, bougeant frénétiquement alors qu’elle ne savait plus quoi faire. Elle reprit toutefois contenance lorsque je fis sur elle et m’envoya ses longues pattes dessus, faisant aller les pinces de sa mâchoire. J’agrippai ses deux pattes de mes serres puis une lutte de force s’engagea entre l’araignée géante et moi. Je pus tout de même voir en arrière-plan la deuxième araignée qui se rapprochait et qui venait porter renfort à sa sœur. J’utilisai toute ma force pour lancer l’araignée sur le côté, l’envoyant se fracasser sur le mur. N’attendant pas une seconde de plus, je fonçai vers la deuxième araignée. Elle m’envoya elle aussi sa toile, que j’évitai cette foi de justesse étant donné la distance qui rétrécissait entre nous. Je m’arrêtai toutefois un peu avant d’être sur elle, sachant qu’elle avait une autre arme en réserve que je préférai la voir gaspiller avant de passer à l’attaque.

Faisant jouer mes griffes, je ne lâchai pas l’araignée du regard. Elle avait encore une dose de venin elle aussi qui pourrait probablement transpercer ma chair si je voyais ce qu’elle avait fait au métal. Je n’eu toutefois pas le temps de rien faire que la première araignée se remettais de son coup puis se remettais sur pattes, me prenant ainsi en tenaille. Ça allait vraiment de pire en pire. Me tournant sur le côté pour ainsi pouvoir voir mes deux adversaires, j’alternai le regard entre les deux araignées, me demandant laquelle frapperait en premier. Ce fut celle derrière-moi qui fonça la première, portant visiblement une rancune envers moi. J’attendis à la dernière seconde pour me transformer, passant habilement entre les pattes de l’araignée. Je ne pus toutefois pas reprendre le contrôle aussi habilement, essayant néanmoins pour finalement aller m’écraser au pied de la statue, reprenant aussitôt ma forme humaine. Sous ma forme d’aigle, je ne pouvais absolument rien faire contre ces monstres mis à part fuir. Me remettant alors de ma chute, je mis alors à chercher quelque chose qui pourrait m’aider. Ce Dieu était définitivement un guerrier, il devait bien y avoir au moins une épée dans les parages, ou quelque chose.

Je fouillai au pied de la statue la recherche de quoi que ce soit, mais en vain. Je grimpai alors la statue puis j’en fis le tour, me rendant derrière elle. J’allais sauter pour descendre, mais je remarquai alors qu’il y avait un trou derrière. Dans le trou, un escalier semblait descendre dans la terre sans laisser voir de porte. Je sautai sans hésiter dans le trou, réceptionnant ma chute par un rouler-bouler avant de descendre l’escalier à grande jambée, m’engouffrant dans le noir. Activant à nouveau mon œil d’aigle, je descendis à peine une minute avant d’être confronter une porte du même métal doré. Je m’approchai aussitôt d’elle et l’inspectai frénétiquement de mes mains humaines, espérant trouver une poignée ou un mécanisme quelconque me permettant d’entrée. Je recherche furent toutefois en vaines et je me trouvais maintenant dans un cul de sac. N’entendant toujours pas de bruits derrière-moi, j’avais probablement encore un peu de temps. Je cherchai maintenant autour de la porte pour le moindre mécanisme. Je trouvai une première chaînette, qui étrangement semblait sortir directement de la roche, du côté gauche de la porte. Je tirai dessus, mais rien ne se produisit. Poursuivant mes recherches je trouvai une chaînette identique du côté droit de la porte. Il ne m’en fallut pas plus pour deviner ce qu’il me restait faire.

Pour pouvoir tirer les deux simultanément, j’allais avoir besoin de mes griffes. Prenant alors mes serres, j’agrippai non pas le gros anneau mais le maillon de la petite chaînette. M’étirant alors de tout mon long, j’essayai d’agripper la chaine de l’autre côté de la porte. Malgré mes efforts et la douleur, je ne pouvais toujours pas rejoindre l’autre chaine. Je lâchai finalement ma prise, fléchissant les bras après l’effort. Des hissements et des cliquetis malheureusement familier vinrent finalement à mes oreilles, portées par l’écho du petit tunnel. N’attendant pas une seconde de plus, j’agrippai l’anneau de ma griffe puis, le retenant du mieux que je le pouvais, j’élançai mon bras vers le deuxième anneau. J’étais sur le point de lâcher l’anneau lorsque j’agrippai finalement le deuxième anneau, revenant aussitôt vers le centre pour reprendre mon emprise sur le premier anneau. Je tirai alors sur les deux chaines en même temps, sentant cette fois une résistance dans la chaine, contrairement à tout à l’heure. Tirant de toute les forces qu’il me restait, je voyais l’immense porte de métal se séparer au fur et à mesure que je tirais. Je tirai comme un forcené jusqu’à ce qu’un petit *clic* se fasse entendre. Derrière la porte se trouvait une deuxième statue de la divinité. Puis, en la regardant plus attentivement, je me rendis compte qu’il ne s’agissait pas d’une statue, mais d’un mannequin. J’avais devant moi une réplique en tous points identique à l’armure de sur la statue. Tout y était : l’armure au grand complet, avec l’épée dans un fourreau et l’immense bouclier. En plein admiration, un jet de venin qui me frôla la tête me ramena bien assez vite à la réalité.

Je saisi aussitôt l’épée, croyant pour l’utiliser à bon escient contre ces monstres. J’avais un entraînement de base à la dague, je devrai faire avec cela. Tirant alors sur l’épée, celle-ci refusa catégoriquement de sortir de son fourreau. Les araignées, quant à elle, n’avait pas arrêtées leur marche. Je jetai l’épée au sol, cherchant ce qui je pouvais bien utiliser d’autre. Mes yeux se posèrent sur le boucler, mais celui-ci était bien trop imposant et pas du tout approprié à mon style de combat. Je posai alors les yeux sur l’armure pour finalement m’arrêter sur les gantelets. Faits toujours du même métal doré, celui-ci semblait finement gravés des symboles qui m’étaient totalement inconnus. N’ayant pas plus le temps d’y réfléchir, je saisi la paire de gantelets de sur le mannequin puis les enfilai sur mes poings. Je fléchissai le doigts à quelques reprises, constatant avec étonnement que les pièces d’armures m’allais… comme des gantsBadoum tssss. Me retournant finalement vers les deux arachnides, je cognai mes deux poings ensemble, prêt à en découdre, puis fit naître à ma grande surprise des petits éclairs au contact. Ils se propagèrent puis parcoururent les gantelets dans tous les sens imaginables. Je regardai avec encore plus d’admiration mes gantelets pendant une fraction de seconde puis reportai aussitôt mon attention sur le combat, ayant deux araignées à faire griller.

Je faisais maintenant face à mes adversaire avec une nouvelle confiance. Avec mes gantelets électriques, j’allais venir à bout de ces saletés. À la vue des petits éclairs qui se formaient sur mes gants, les deux arachnides reculèrent de quelques jambées. Malgré toute la confiance que je dégageais, intérieurement c’était un peu moins beau. Je savais que malgré l’atout que je venais de me faire, ce n’était pas de quoi me donner une victoire assuré. L’environnement n’était pas à mon avantage, voyant un peu mieux grâce à l’électricité. C’était surtout l’espace confiné qui ne m’allait pas du tout. L’une des araignées bondit alors soudainement sur moi, voulant apparemment en finir avant que les choses ne penchent encore plus en ma faveur. Agissant sur ce que je cru être de l’instinct, j’envoyai un jab directement vers l’araignée en l’air. Suivant la motion de mon coup, un éclair jailli de mon poing et frappa de plein fouet l’araignée, qui s’écrasa sur le sol en gémissant, une nuée de fumée émanant d’elle. Je regardai à nouveau mon poing avec émerveillement, ayant maintenant confirmé mon choix de garder ces gantelets. Je portai alors mon attention vers la seconde araignée qui était peut-être la première mais peu importe, qui ne semblait plus aussi confiante tout à coup.

Elle ne perdait toutefois rien en agressivité, hissant pendant de longues secondes pour m’intimider. C’était malheureusement loin d’être suffisent pour me faire peur. Cognant à nouveau mes poings, de nouveaux éclairs jaillirent du choc et longèrent les gantelets qui montaient tout deux jusque sous l’articulation du coude. Cette fois, je pris l’initiative et fonçai sur la dernière araignée. M’imitant aussitôt, nous fûmes l’un sur l’autre en peu de temps. Je fonçai sur elle sans montrer le moindre signe d’attaque, espérant qu’elle ne soit pas assez intelligente pour voir la ruse venir. Dans ses yeux, elle ne serait supposée voir qu’une proie lui fonçant directement dessus sans le moindre signe de résistance. Mordant comme de fait à l’appât, elle fondit sur moi avec tout ce qu’elle avait. Ayant prévu cela depuis le début, j’esquivai rapidement l’araignée, lui passant juste à côté, et je lui envoyai tout ce qu’il me restait. Mes poings frappèrent à une vitesse supérieure à celle dont j’étais capable, même en pleine forme. Avec la vitesse dont me dotais les gantelets, je frappai une bonne trentaine de coups en quelques instants à peine. L’araignée fut projetée avec force sur le mur du tunnel, s’écrasant à son tour au sol avec quelques derniers spasmes de vie. Je tombai aussitôt à genou, puis ensuite sur mon ventre alors que je réalisais à quel point j’étais vidé. Je tombai dans les secondes qui suivirent dans le sommeil, à même le sol de cette caverne ancienne.

Lorsque je me réveillai, il faisait toujours aussi noir. Une odeur immonde m’empesta aussitôt les narines et me força aussitôt à tousser. Je me couvris la bouche de ma main, mais celle-ci portait toujours les gantelets ce qui rendait la manœuvre bien moins efficace. Cachant alors mon nez dans mon coude, je me dépêchai à sortir d’ici sans. Je me rendis enfin au trou dans lequel je m’étais jeté, respirant enfin un air plus respirable. L’échelle, taillée à même le roc, manquait plusieurs barreaux et rendrait l’ascension plus difficile, mais pas impossible. Transformant alors mes pieds en serres, je progressai le haut de l’échelle. Une fois en haut, je ne m’attardai pas plus longtemps dans ces lieux. J’avais une de ces faims, je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir supporter ainsi. Je sortis de la pièce qui, je ne le remarquais que maintenant, était illuminer grâce à l’électricité puis je longeai les braseros toujours allumés pour finalement atteindre la faille qui m’avait menée ici. Je m’y faufilai avec autant de justesse puis je commençai mon long chemin vers la cave principale. Le chemin était encore plus long que la première fois, avec la faim qui me tenaillait en plus du fait que j’avais une destination à atteindre. Les minutes avaient été encore plus longues, mais j’atteignis enfin la grande caverne du départ. Ne pensant même pas à mes nouveaux gants, je me transformai aussitôt en aigle pour enfin sortir d’ici.

Une fois sous ma forme animale, je senti aussitôt que quelque chose était différent. À mes pieds, les gantelets recouvraient maintenant mes serres. Qu’il se soit adapté à ma forme animale était tout à fait stupéfiant, me convainquant finalement qu’il ne s’agissait pas de gantelets ordinaire. J’ignorais qui était cette personne sur la statue, mais elle détenait indéniablement une grande importance de son vivant. Je m’envolai donc vers le sommet de la grotte, faisant le tour jusqu’à ce que je trouve la fissure qui m’avait, elle, mener dans cette caverne. Je vis le petit filet de lumière blanche puis je m’y jetai sans la moindre hésitation, atteignant enfin l’air libre. Les grottes et cavernes avait occupaient toutes deux le troisième rang de ma liste de choses que je détestais. Pouvant enfin voler à l’air libre, je ne perdis pas plus de temps et me dirigeais vers l’Est. En quelques heures je fus enfin arrivé au village du Sable, reprenant ma forme humaine pour pouvoir passer l’inspection. J’avais eu l’autorisation du Bras Droit de voler à ma guise, mais je devais prendre ma forme humaine lorsque j’entrais ou quittais le village. Je pus donc me rendre directement chez moi sans attendre une quelconque autorisation. Me posant sur le balcon personnel de mon appartement, la première chose que je fis une fois à l’intérieur fut de me préparer à manger. Après mon bol de nouilles instantanées, je pris une longue douche puis je me mis aussitôt au lit, brûlés pas les événements des derniers jours. La dernière chose que je vis avant de m’endormir fut les gantelets, posés sur la table de chevet.