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Mamoru Azuni
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Message(#) Sujet: Ton nom Ton nom EmptySam 6 Fév 2016 - 16:35

« Un shinobi doit rester maître de ses émotions. »
Art. I-V
    « Mais pourquoi ?! »
Le maître Dishuun avait posé son regard implacable sur l’homme qui le dépassait pourtant d’une tête et demie. Son élève était allé trop loin, et il en avait pleinement conscience. Le Patriarche avait de toute façon rendu son verdict. Et ce dernier était sans appel.
    « Tu as tué un homme, Aomine. C’est un péché.
    J’ai tué quelqu’un qui voulait s’en prendre à un innocent ! Est-ce que laisser une personne sans défense se faire lâchement assassiner n’est pas justement un vrai péché ?!
    Nous, moines de Maskine, utilisons la lumière pour protéger, pas pour tuer. Tu t’es toi-même éloigné de l’apprentissage de notre Patriarche. »
Ces paroles sonnèrent comme celles de trop aux oreilles d’Aomine. Jamais il n’avait pu encadrer celui qui dirigeait avec autant de sagesse que de fourberie les moines de Ta no Kuni. Et se dire qu’il était exclu de l’ordre sur décision de ce fumier…

Dishuun se retournait. Voilà, c’était tout ? Le Bakushô serra les poings, plia ses genoux, et sur une impulsion des plus soudaines il fonça vers son maître. Le poing droit comme préparé à être asséné, il hurla de rage.
    « Et combien de vies le Patriarche a-t-il volées durant la Grande Guerre ?! »
Dishuun se retourna. Sa main attrapa le poignet droit du Bakushô. Sa paume gauche se faufila sous le visage de son élève, et vint frapper l’abdomen de ce dernier. Mais au lieu d’être repoussé à des dizaines de mètres, le corps d’Aomine se transforma aussitôt en argile explosive.

Pendant que son maître s’était retourné, le Bakushô s’était cloné avant de foncer tête baissée. Profitant de l’explosion créée par son clone, l’original réapparut sur le côté, paume droite prête à frapper le moine au cas où ce dernier se serait échappé de l’attaque. Mais c’était en réalité bien pire.

Aomine vit sa main être attrapée encore une fois par le poignet – comme plus tôt avec son clone – puis le reste de son corps fut immobilisé par les prises de son maître. Dishuun n’avait pas reçu la moindre égratignure, s’étant protégé avec la lumière de Maskine. Son regard froid s’était posé une dernière fois sur celui de celui qui fut son élève.
    « Tu es exclu de l’ordre des moines de Maskine. J’étais persuadé qu’un jour tu deviendrais un grand Maître, mais je m’étais trompé. La vulgaire rage du ninja habite non seulement ton sang mais également ton esprit. Ne remets plus jamais les pieds ici. »
Aussitôt le maître lâcha son élève qu’il lui asséna la technique de paume la plus puissante qu’il avait apprise. Touché en plein ventre, Aomine connut sa plus forte douleur et également la plus grande des distances en combat. Il fut repoussé à presque un kilomètre du temple. Arbres et rochers avaient eu raison de quelques côtes supplémentaires.

Dans l’incapacité totale de se relever, le Bakushô resta au sol. En plein milieu d’une route du Pays des Rizières. Il tenta de bouger, mais il ne pouvait rien faire d’autre que d’incliner la tête. C’est là qu’il vit une silhouette au loin. Luttant contre la douleur pour ne pas s’évanouir avant que l’inconnu ne le remarque et arrive à sa hauteur, Aomine ne se faisait guère d’illusions. Jamais dans toute sa vie il n’avait senti son corps aussi proche de la mort.

Les blessures étaient trop lourdes, toutes comme ses pupilles qui finalement se fermèrent…
    « Quel est votre nom ? »
Comme si cette voix l’empêchait d’embrasser la mort, Aomine reprit un minimum conscience. Il pouvait encore parler.
    « Ba-bakushô Aomine…
    Bakushô Aomine, vous êtes grièvement blessé.
    Sans… sans déconner ! T’es plutôt perspicace… T’es avoc… avocat ou quoi pour parler comme ça ? »
Il grimaça de douleur : l’inconnu tentait de le relever pour le porter.
    « Je connais un médecin très qualifié dans l’Alliance.
    L’Alliance, t’es du Shûkai ? C’est qu-quoi ton nom à toi ? »
Il réussit à ouvrir les yeux. L’homme avait des longs cheveux blonds. Et il avait ce côté « neutre et implacable » que son maître Dishuun avait. Mais, sans savoir pourquoi, Aomine lui faisait déjà confiance.
    « Mon nom est Hôritsu. »
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Samui Yuki
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Message(#) Sujet: Re: Ton nom Ton nom EmptySam 6 Fév 2016 - 22:37

Seize ans déjà et pourtant énormément de responsabilité pesée sur mes épaules. Je n'avais pas pris de repos depuis un moment déjà chargée plus que de raison par les diverses responsabilités qui m'incombaient et qui devenaient de plus en plus nombreuses au fils des jours qui passaient.

Enfermée dans mon bureau depuis déjà une dizaine d'heures, je ne cessais de passer en revue des rapports, des plans, des demandes de missions ou encore des demandes pour la formation d'équipe. J'avais comme l'impression que l'on me refilait toute la paperasse concernant les petits tracas quotidiens du Shukaï dont personne ne voulait vraiment s'occuper, cela commençait d'ailleurs à devenir une plaie. Au bout de la onzième heure, je tombais finalement endormi sur le bureau, pour n'être réveillé que quelques heures plus tard par une secrétaire qui me secoua gentiment l'épaule avant de m'apporter une boisson chaude pour me permettre de me réveiller.
J'avais un réel besoin de me changer les idées et de faire autres choses que signer des papiers à présent et c'est donc après avoir gentiment salué la jeune femme que je prenais la direction de l'hôpital afin de prêter assistance aux médecins des urgences. Cela me ferait voir d'autres choses en plus de me permettre de peaufiner mon apprentissage de la médecine que je trouvais passablement ralenti par la prise de mes nouvelles fonctions.
Sans rien dire, je rentrais dans l'hôpital et saluais plusieurs personnes avant de me diriger vers les vestiaires et de me déshabiller entièrement pour revêtir une tenue de travail plus conforme et surtout plus pratique pour la suite des opérations.

Être médecin pour moi était plus qu'une vocation, c'était devenue une philosophie et un art de vivre avec le temps. Recoudre un patient qui s'est ouvert la main en essayant d'ouvrir des huîtres, aider un petit garçon à régurgiter un jouet qu'il a malheureusement avalé ou encore aidé un vieux papi à évacuer un calcul rénal avec le moins de douleur possible. Toutes ses choses là pouvaient paraître visible aux yeux du communs des mortels, mais s'était pour moi un art dont je ne saurais me passer désormais.

Les mains penchées sur une énorme loupe en dessous de laquelle se trouvait la main de mon patient ouvreur d'huîtres sauvages, je maniais avec dextérité l'aiguille et la pince pour refermer la plaie tout en lui faisant la conversation pour le détendre. Minutieuse dans mes gestes, j'essayais de faire en sorte, et en suivant les conseils d'un chirurgien esthétique qui avait accepté de me coaché, de réaliser une cicatrice parfaitement invisible pour le patient. Les points devaient être réalisés avec une régularité parfaite tout en étant pratiquement invisible, ce qui m'obligeait à serrer fortement mon fil avec la peau. Le patient lui, anesthésié de sa dextre pour l'opération, observait d'ailleurs mon travail avec une certaine fascination :


"Votre main risque d'être un peu raide le temps que la peau se détende. Il faudra penser à bien la désinfectée, mais aussi à bien l'hydratée pour détendre l'épiderme, on vous retirera les points d'ici deux semaines d'accord ?"


Je venais de finir mon travail et j'écoutais à présent les conseils du spécialiste concernant ce que je venais de faire. Dans l'ensemble, c'était plutôt pas mal, mais il y avait toujours des petites améliorations à faire. C'est ça que j'appréciais particulièrement aussi dans la médecine. Rien n'était jamais parfait, car nous pouvions toujours pousser plus loin encore ce que nous faisions.

Par la suite de cette petite aventure, j'accueillais une maman paniqué par le fait que son enfant est ingurgité l'un de ses jouets un peu plus tôt dans la journée. J'observais alors l'enfant, qui hormis le fait qu'il me semblait parfaitement satisfait de sa bêtise, ne semblait pas ressentir de troubles ou de gênes particuliers avant de m'adresser à la maman :


"On va aller examiner tout ça d'accord !"


J'emmenais les deux personnes dans une salle d'examen avant de faire s'installer le petit patient sur une table pour pouvoir lui faire une échographie :


"Voyons donc ou est passé ton petit soldat !"


L'examen fut rapide et je parvenais très rapidement à localisé le petit bout de plastique dans l'intestin du jeune homme, ce qui me permit de rassurer la maman par la même occasion :


"Le jouet ne s'est pas coincé dans sa trachée et n'a pas emprunté d'autre voie que la normale ! Ne vous inquiétez pas ! Il l'évacuera normalement lors de ses selles. Ça sera peut-être un peu douloureux du coup, je vais vous prescrire de l'huile de paraffine. Une cuillère par heure jusqu'à ce qu'il ait réussi a évacué l'objet ! Ça facilitera le passage !"


Un agréable moment à passé pour le jeune garçon pensais-je avec ironie avant de remettre à la maman l'ordonnance. Rien de grâce en soit.

Par la suite, j'allais aider donc un vieillard qui venait pour une consultation de routine concernant l'évacuation particulièrement douloureuse d'un calcul rénal. L'objet du délit était parfaitement volumineux et la personne âgée avait le plus grand mal à se débarrasser de son petit problème. Je lui proposais donc une petite intervention que je pouvais réaliser de façon rapide grâce à mes jutsu médicaux, ce qui serait beaucoup plus rapide, beaucoup moins couteux, mais aussi beaucoup plus bénéfique pour le vieil homme. Une demi-heure plus tard, j'avais extrait la petite concrétisation du corps du patient qui restait malgré tout sous-surveillance pour la nuit. J'étais loin de me douter cependant, que j'allais bientôt accueillir une personnalité du Shukaï à l'hôpital.
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