Le Kadoria tenait en main la lettre que venait de lui envoyer Munemasa, le shinobi aux yeux blancs avait convenu de prendre Sho en tutelle lors d'un entretien, et voilà que cela devenait officiel, Munemasa avait reçu l'aval de la grande et magnifique Hokage (désolé du retard Val <3 ) ainsi que celui de l'ancien « sensei » de Sho.

Le manipulateur de la gravité intégrait donc la force politique de Hi no Kuni en tant que représentant comme lui faisait soin de lui rappeler le Hyuga, chacun des actes de Sho pouvait dorénavant amener vers la paix, ou bien vers la guerre, ce qui serait considéré comme un échec des plus total.

Cependant l'ordre du jour n'était pas là, le reste de la lettre apprenait à Sho que le Seigneur du Pays, Takesho Imotori, avait été attaqué ainsi que plusieurs autres conseillers dont l'un sur lequel Munemasa avait confié une enquête. Il s'agissait de Itoshigari Kempo, un notable riche qui commençait à avoir de l'influence dans le pays, l'individu était un réformateur pour un monde ou selon-lui les ninjas n'avaient plus leur place et n'étaient qu'une menace dans un monde aux priorités économiques et technologiques.

L'entretien s'annonçait compliqué, l'homme n'avait pas particulièrement l’air de porter les shinobis dans son cœur, mais il avait été attaqué et cela était le travail de comprendre plus en détail ce qui s'était passé, un autre papier présent dans la lettre portait le sceau du daimyo et lui donnait tout les droits afin d'assurer son enquête.

Sho se mit donc rapidement en direction de la capitale de Hi no Kuni ou les notables du pays vivaient pour la plupart et où d'ailleurs, les victimes des différentes attaques avaient été mises en sécurité le temps d'être interroger. L'ancien chef de clan se présenta donc en tenue blanche tout simple devant la maison où était protégé, et peut etre surveillé, Itoshigari Kempo, et un garde se présenta à lui.

- Qui es tu ?

- Kadoria Sho, dit-il en montrant le sceau seigneurial, je suis ici pour m'entretenir à Sir Itoshigari à propos des récents événements.

Le garde regarda le Kadoria de haut en bas d'un air interrogateur, c'est vrai qu'il s'agissait de la première fois pour Sho à la capitale du Pays du Feu, mais cela ne le brusquait pas trop, il avait presque l'habitude des discussions importantes comme souvent cela avait été le cas avec les conseils de minitres.

Un garde le guida donc devant une grande porte coulissante qui donnait sans doute sur la pièce principale de la maison.

- Le Seigneur est derrière cette porte monsieur, il vous attendait.

Dit-il en poussant la porte.

Itoshigari Kempo

Le serviteur reste assez fébrile lorsqu’il tire la porte coulissante pour laisser passer le Ninja. Après tout, il sait plus que quiconque qui est son maître. Il n’y a donc pas de mystère dans la crainte de cette rencontre. D’ailleurs, dès son office accompli, il compte bien évacuer les lieux et aller se réfugier dans la cuisine le plus rapidement possible ! De là, il n’aura ni à craindre les foudres de son Maître, ni un possible affrontement dont les dommages collatéraux sont souvent ceux qui prennent le plus cher … .

Une épaisse fumée s’échappe de la place où le Ninja a audience. De cette salle de réunion, des ombres apparaissent peu à peu. Le Daimyo est là, au centre de l’attention, entouré de conseillers. L’assemblée fumant allègrement du tabac au gré de la discussion en cours. Ils sont visiblement dans une réunion des plus importantes, et les bavardages sont de plus en plus assommants. Mais le regard du Seigneur vassal se relève et note la présence de cet étranger dans ce conseil particulier. Son regard attire l’attention de ses conseillers, qui se taisent un à un, pour faire place à un silence très lourd … .

Laissez-nous.

Ils ne semblent pas volontaires ou enthousiastes, mais ils se plient aux ordres donnés. Apparemment, la présence d’un Ninja dans ces terres n’est guère appréciée. Étrange, quand on sait que le Pays du Feu dispose d’un Village Ninja caché officiellement prévu et accepté par le Daimyo de Hi. Mais les sentiments de chacun ne regarde qu’eux. Et on ne peut pas demander à la terre entière d’apprécier tout le monde. Ca se saurait.

La voix froide du vassal donne le ton de la discussion. A Sho de voir s’il est prêt à garder son calme ou à surenchérir à la mauvaise humeur ambiante.

Que me veut le Village de la Feuille … .

Une épaisse se déversa en dehors de la pièce que venait d'ouvrir le serviteur, on se croirait presque dans un sauna ou en présence de manipulateurs de la fumée tellement elle était intense. Cependant, il ne s'agissait que de la fumée des cigarettes que fumaient les divers hommes présents dans la pièce.
Le seigneur, dont Sho connaissait déjà l'apparence en parcourant les dossiers à sa disposition, était positionné au milieu de la pièce, entouré des autres hommes dont la tenue ne faisait aucun doute, il s'agissait de conseiller.  Les discussions devaient battre leur plein mais le regard du seigneur mit fin aux discussions.

Le silence allait se faire pesant mais le seigneur ordonna à ses conseillers, d'une voix pesante, de sortir de la pièce, ce qu'ils firent sans une certaine hésitation pour quelques uns, d'autres portaient soit un regard méfiant ou un regard interrogateur sur le shinobi. Le ton de la discussion était donnée, le seigneur ne semblait pas apprécier la présence d'un ninja dans sa demeure surtout vu la première phrase qu'il porta en direction du Kadoria.

Que lui voulait le village de la Feuille ? Des réponses sûrement, mais Sho en aurait avant tout bien aimer lui apprendre la politesse, mais bon ce n'était pas la première fois que le manipulateur de la gravité avait affaire à ce genre de personne, des gens dont l'influence grandissante leur brûlait les doigts... Et pourtant, il était le rôle du Kadoria d'agir aujourd'hui en tant que personne responsable, et passé outre le comportement de ce seigneur.

- Seigneur Itoshigari

Dit l'ancien conseiller en s'agenouillant devant le seigneur pour le saluer, avant de reprendre la parole :

- Je suis Kadoria Sho, envoyé de Sir Hyuga Munemasa proche conseiller du Daimyo. Vous avez sûrement été mis au courant des attaques qui ont lieu ces derniers temps dont une sur le Seigneur, mais aussi sur vous.

Une pause.

- Je suis donc venu aujourd’hui afin que vous répondiez à mes questions sur cette attaque.

Bien sur, le droit que lui avait offert le Daimyo du pays d'utiliser toute sorte de moyens pour obtenir des réponses pouvait être utilisé, mais le Kadoria voulait tout d'abord juger cet homme devant lui.

Sho se releva :

- Je vous écoute donc.

L'entretien pouvait commencer, et cela promettait.

Spoiler:

Itoshigari Kempo

Les deux hommes se font face à face. Et bien qu’il ne le fera pas savoir, le Vassal de Hi apprécie que son visiteur fasse preuve d’un peu de respect. Les Ninjas sont avant tout des meurtriers, des pions que l’on déplace sur un échiquier. Plus on veut obtenir de résultats probants, plus la pièce a de la valeur. Mais cet individu, absent de toute liste à la connaissance de Kempo, n’est qu’un bleu. Cela se voit malgré ses bonnes manières.

La raison de cette entrevue est mise au clair. Les Ninjas ont eu vent de la tentative d’assassinat sur la personne du Daimyo, et ils ont été chargés d’enquêter. Quelque chose de raisonnable, sans doute. Même si le Vassal a bien conscience de quoi il retourne, il préfère garder le silence, pour mieux jauger les capacités et l’intellect de ceux qu’il réfute de considérer comme ses égaux.

Formulant ses attentes, le Ninja laisse alors un flou certain dans sa discussion. Et cette fois-ci, Kempo en a la certitude. C’est un crétin. A n’en point douter. Les Ninjas sont donc bien fidèles à leur réputation : des barbares sans cervelles, obéissant à deux lois immuables : le contrat et l’argent. Hé bien, puisqu’il faut le jouer comme ça, autant jouer le jeu ! De toute façon, le petit seigneur féodal – qui n’est pas aussi faible et peu influent que cela – a bien des choses à faire. Le voilà prenant donc un rouleau d’une main pour continuer sa lecture, et prendre de l’autre une tasse de thé qu’il sirote à deux ou trois reprises, en prenant son temps et sans lâcher sa lecture.

Et le temps passe.

Malgré les demandes du Ninja, le Seigneur vassal ne répond pas ! Est-ce pour tester sa patience, ou pour l’évaluer du coin de l’œil ? Parfois les raisons sont bien plus simples, et révèlent une situation plus que ridicule.
Après trois longues minutes, le vassal daigne relever le menton et poser son regard ferme et stoïcien sur son invité obligé.

Pour l’instant, aucune question ne m’a été posée. Si vous trouvez laquelle me poser, faites donc …

Le seigneur écouta attentivement ce qu'avait à lui dire le Kadoria, au sujet de l’enquête en cours et de sa présence en ces lieux. Cependant il ne semblait pas trop prendre le manipulateur de la gravité au sérieux, comme si il le considérait comme un simple bleu voire nuisible (comme tout les shinobis d'ailleurs) et il ne prit donc pas la parole après Sho. Pourtant la question était simple, il s'attendait à ce que l'homme parle de cette attaque, mais la situation portait à croire que le seigneur, tel un oisillon, attendait la nourriture prémâchée dans son bec. Un silence s’installa donc mais pendant que l'homme faisait mine d'analyser un nouveau rouleau en sirotant le contenu d'une tasse sur la table, possiblement du café ou du thé.

Cela ne dérangea en rien le Kadoria, il avait déjà eu affaire à d'autres situations aussi extravagantes, il se contenta donc de remonter sa manche avant d'actionner un des sceaux sur ces bras pour faire apparaître un katana. L'homme que lui avait offert Dento Shiwoon lors de leur dernière rencontre avant que ce dernier disparaisse, une arme d'une qualité exceptionnelle dont la lame resplendissait.

C'est alors que le Seigneur mit fin à son petit jeu, seulement après quelques minutes, il n'était pas patient, possiblement une petite vessie ou une simple manœuvre pour montrer qu'il pouvait contrôler la discussion. IL attendait donc une question ? Fort bien, il allait encore attendre. Sho se leva, l'arme à la main et alla s’asseoir en face de son interlocuteur puis prit la parole :

- Vous ne semblez pas prendre la situation très au sérieux, ainsi que moi même. Cependant je ne suis pas là pour jouer. Le Daimyo a été attaqué, et vous aussi mais rien ne me dit que cela n'était qu'une diversion et que vous êtes réellement le commanditaire.

Il pointa sa lame vers l'homme.

- Cependant, je ne suis pas du genre  à juger les gens comme cela, alors avant que nous ne passions à votre interrogatoire laissez moi vous raconter qui suis-je.  Cette lame est tout ce qu'il me reste de mon ancienne nation : Kumogakure, où j'officiais en tant Chef du Clan fondateur de Kumo, ainsi que Conseiller au village. Mais aussi Chef d'une unité chargé des enquêtes intérieures alors ne vous inquiétez pas mais le commanditaire de ces attaques sera retrouvé coûte que coûte.

La lame disparu dans un petit nuage de fumée, le sceau l'avait rappelé.

- Pouvez donc me détailler absolument tout ce qu'il s'est passé lors de cette attaque, avez vous vu le visage des assaillants ? Les avez vous entendu parler de quelque chose ? Avez-vous été blessé ? Comment cette attaque s'est déroulée ? Et donc cette fois-ci, je vous écoute.

Edit : Désolé d'édit mais j'ai omis de dire que j'utilise mon aptitude Prestance (niveau 3) durant ce post. Voilà voilà.

Itoshigari Kempo

A la minute où la lame apparaît, le Seigneur vassal repose son rouleau, et se saisit d'un éventail qu'il fait claquer à deux reprises. Il ne semble pas intimidé ; et il ne cache pas du tout qu'il porte la main à son petit sabre attaché à ses flancs. Si ce Ninja se décide à l'attaquer, il n'hésitera pas à se défendre et à appeler la garde. Le Kadoria s'avance : l'éventail claque pour la troisième fois. Les portes coulissantes claquent alors qu'une quinzaine d'hommes se jettent dans la pièce, pour garantir la sécurité de leur maître. Le visage hargneux, ils sont prêts à découper au moindre ordre donné ! Cet éventail, aussi beau et petit soit-il, représente une véritable menace … .

Cela n'empêche pas Sho d'avancer et de donner so speech. Lorsque son arme pointe vers son interlocuteur, les gardes gagnent en tension, et deux d'entre eux interposent leurs armes pour éviter toute « bêtise ». Mais le katana disparaît, après un discours sentimental sans réel impact sur le maître des lieux.
Le Ninja de Konoha a enfin formulé ses exigences, et ne semble pas troublé par la présence des gardes, qui ne sont pourtant pas des morceaux de piètre qualité.

Recule, Ninja. Et ne t'avise plus jamais de jouer à ce jeu. Ca ne m'impressionne pas, et le prochain écart de la sorte sera puni de mort. N'oublie pas ta place … .

Ce regard est toujours aussi vivace et sévère. L'homme n'est probablement pas juste un gratte-papiers. Il est habitué à faire face à des situations compliquées, et n'hésite pas à faire usage de la force si c'est nécessaire. Ses protecteurs lui assurent une protection dévouée en rien inférieure à un Ninja.
Un nouveau claquement de l'éventail renvoie une partie des soldats ; mais le vassal n'est pas assez dupe pour rester seul sans protection face à un bourrin de la première espèce. D'ailleurs, le visage en dit long sur le mépris qu'il éprouve envers son visiteur.

Ce doit être une blague d'avoir chargé ce Ninja de l'enquête … . Ton discours n'a fait que me dire que tu n'es pas de Konoha, ce qui me fait d'autant plus douter de la nature. Qui que soit ton supérieur, il ne donne pas l'impression de vouloir mener cette enquête sérieusement. Un Ninja, passe encore ; mais un étranger … .

La dernière phrase était dite à voix basse, certainement pas assez pour ne pas être entendu ; mais au moins les sentiments de notre homme sont clairs. Il fait partie de la branche des  « ultras » prêts à protéger la Nation à tout prix, et sans avoir à reposer sur les basses œuvres de Ninjas ou d'armée de l'Ombre.
L'homme récupère un rouleau, entouré de quelques hommes de confiance, et se lance dans une explication monocorde sans vraiment prêter attention à son invité.

Ils ont frappé dans la véranda. Trois hommes. J'étais avec un serviteur. Il s'est placé comme bouclier et en est mort. J'ai tué un assaillant, les gardes sont arrivés à temps pour se charger des deux autres. L'un d'entre eux a fui. Il n'y avait rien à dire de particulier sur eux.

Spoiler:

Des hommes de la garde du Seigneur étaient rentrés dans la pièce et encadraient le Kadoria qui continuait sa petite mise en scène, cependant l'homme ne semblait pas trop aimer cela et il mit en garde le Kadoria avec quelques menaces, la mort. Cette blague, ce petit vassal faisait penser à un enfant  à qui l'on avait donné un M-16. Malgré les sentiments qu'éprouvait le Kadoria envers son interlocuteur, Sho ne répondit pas et laissa celui-ci faire sortir ses hommes avant de prendre la parole.

Une nouvelle remarque, toujours aussi tranchante,  cependant cette fois ci le seigneur s'attaquait d'abord aux origines du shinobi ainsi qu'à son supérieur.

- Pour répondre à vos interrogations, mon supérieur est actuellement le plus proche conseiller du Daimyo ainsi que le conseiller politique de l'Hokage. Et quant à mes origines, si vous auriez écouté mon nom vous sauriez que je viens mais dorénavant ma nouvelle patrie est celle du Feu.

Voilà quelques points mis aux clairs pour éviter d'autres remarques dans la discussion à venir, il était maintenant temps de faire place à l’enquête et aux réponses d'Itoshigari Kempo. Le Seigneur résuma rapidement, vraiment très rapidement l'attaque qu'il avait subit, comme si il ne subsistait aucune crainte ou qu'il était habitué  à ce genre d’événement. Trois assaillants attaquant de face dont l'un tué par le seigneur lui même. Le schéma de l'attaque ressemblait à celle qu'avait subit le Daimyo sur quelques points cependant il restait de nombreuses interrogations pour le Kadoria :

- « Il n'y avait rien de particulier sur eux » qu'attendez vous par là, vos hommes n'ont relevés aucune preuve particulière permettant de connaître l'origine des assaillants ? Au niveau de la tenue, de la peau tel que des tatouages, des accents ? S'agissait-il de ninjas ou de simples combattants voire assassins ?

Voilà la première série de question, ensuite :

- Vos hommes ont-ils eu le temps de soutirer des informations au deuxième attaquant ? Leurs cadavres sont-ils passés à la morge ? Si oui, quels sont les résultats ?

Voilà pour les questions d'approfondissement.

- Maintenant, pourriez vous m'indiquer qui pourrait vous en vouloir à ce point pour envoyer des assassins dans votre demeure ? Et pouvez vous aussi m'expliquer pourquoi vous ne semblez pas du tout effrayé de cela, comme si il s'agissait d'une habitude ?

Voilà qui était tout pour le moment.

Itoshigari Kempo

Le Ninja est plus insistant. Ce qui ne va pas dans le sens du Vassal. Espérant s’en débarrasser le plus rapidement possible, Kempo s’était limité aux éléments génériques sans trop perdre de temps. Mais il fallait apparemment passer par une enquête minutieuse et détaillée, alors que tous les indices essentiels étaient déjà entre les mains du Conseiller Shiro ; et certainement des fameux supérieurs à qui ces mêmes indices étaient probablement déjà confiés … .

Le Ninja se défend des accusations sur ses origines. Mais qu’est-ce qu’on s’en contre-balance les lasagnes cheval de d’Europe de l’Est ?! L’homme politique a bien plus urgent à faire, alors si le visiteur compte se défendre de tout et de rien pour lui faire perdre du temps, l’éviction sera très rapide … . Malgré les menaces et les prétentions de cet homme, il en faudra peu pour éjecter ce gêneur.

Le plus proche conseiller du Daimyo ?!? Pas de mauvaise blague, le sbire ! Reste à ta place et ne t’estime pas trop, toi ou ton supérieur ! Les plus proches conseillers d’Imotori-Sama … restent ses Conseillers ! Sinon, les Ninjas auraient remplacés les politiques depuis déjà bien longtemps !
Encore des détails ? Tu vas être servi, et ca va être direct et sans détour ! Relâchant un soupir d’ennui – preuve de son affaissement généralisé sur cette question interminable – le reste du discours était plus monocorde sur faciès sévère que révélation et indice nouveau.

Vous avez déjà à disposition toutes les informations nécessaires. Les mêmes tatouages que ceux de chez Ueshiyomi Shiro ont été retrouvés, preuve que les assaillants viennent de Nami no Kuni. Des analyses ont été faites, il y avait du poison sur leurs armes. Ce sont donc des Ninjas du Clan Suihou. Et non, il n’y a pas eu de survivant à l’exception d’un, et nous avons brûlé les cadavres, donc non il n’en reste aucune preuve. Bref, vous avez tous les éléments en main depuis déjà longtemps. En revanche, votre dernière question m’autorise un sourire … .

Ha non, il n’y en a pourtant pas sur son visage. Certainement interne, allez savoir.

Qui pourrait bien nous en vouloir ? C’est … vraiment une question ? Nous sommes les piliers mêmes de la Nation du Feu ! Ceux qui le dirigent, qui prennent les décisions les plus importantes, et qui détermine de la paix ou de la guerre dans cette contrée ! Nous sommes le cœur du Système, quand les Ninjas ne sont que les outils de nos pratiques et de nos choix ! Les ennemis sont légion ! Aussi nombreux qu’il y a d’opposants à Hi no Kuni ! Et quant à mon calme … je suis Conseiller du Pays du Feu. L’un de ses principaux acteurs ! Si je n’ai pas des nerfs d’acier et la Détermination du Feu, je n’ai pas ma place au Conseil du Daimyo. Les choses sont aussi simples que ça ! …

- Hum...

Le Kadoria venait d'écouter les précisions du seigneur et cela prouvait bien quelque chose, l'homme allait vite, beaucoup trop vite en besogne, faisant des conclusions sur tout comme si il avait le savoir universel sur toute cette affaire. Quant à sa deuxième réponse, Sho n'en avait que peut faire de son ego sur sa place dans la politique du pays. Juste un politicard qui voulait se trouver une place au soleil.

- Bon vous permettez que je reprenne ce que vous venez de dire.

Et voilà, c'était encore repartit pour un tour :

- Tout d'abord vous dites que ce sont les mêmes tatouages que chez Ueshiyomi Shiro et que les assaillants viennent de Nami no Kuni. Comment savez vous que ce seigneur a lui aussi été attaqué ? Comment savez vous que ces hommes portaient des tatouages et à ce qu'ils correspondaient ? Comment pouvez vous conclure de cette manière que ces hommes viennent de Nami ?

Voilà pour la première affirmation.

- Ensuite, pouvez vous me donner les résultats d'analyse du poison sur les armes ? Et comment pouvez vous en conclure que ces hommes viennent du clan Suihou ? Puisqu'il n'ai pas rare de voir des ninjas tatoués et ayant des armes empoisonnées ?

Le Kadoria se leva et s'approcha du Seigneur en gardant une certaine distance :

- Et pour finir où se trouve ce survivant ? Et pourquoi avoir brûlés ces cadavres sans avoir envoyé ces corps à la morgue où des analyses auraient pu être effectués qui pourraient permettre de confirmer vos premiers dires ?

Et voilà.

- Je vous demande donc de bien vouloir me répondre de tout cela.

Le Kadoria avait fort à penser que le Seigneur avait fait croire à une attaque sur sa personne pour ne pas porter les accusations sur lui.

- Une victime peut aussi vite devenir un coupable, donc en vertu des pouvoirs qui me sont conférer par le Seigneur je vous arrête, pour faux témoignages et mise en danger de la vie du Daimyo en ayant commanditer ses attaques !

Cependant Sho n'était pas dupe, il était venu seul dans la demeure du Seigneur qui vivait entourés de ses soldats, l'homme allait donc sans doute faire sortir le ninja, avant de quitter le pays le temps que d'autres forces viennent l'arrêter. La scène ne se déroula donc quand quelques secondes, le Seigneur étant juste tout proche du manipulateur de la gravité, celui ci utilisa une charge pour se retrouver en face de l'homme et de lui envoyer sa paume dans le ventre. Un sceau de l'Hiraishin que le Kadoria activa aussitôt.  Le ninja et le Seigneur disparurent au nez de tous.

La balise de retour se trouvait dans des cellules spéciales, une des cellules cachées dans le Palais du Daimyo. Le tout surveillés par plusieurs hommes dont des médecins de garde qui virent arrivé deux hommes en un éclair. Bien sur, Sho avait résisté au choc mais le Seigneur un peu moins les médecins s'activèrent donc autour de lui.

- Comment va-t-il ?

- Bien monsieur, il est dans le coma mais nous allons le réveillé rapidement, il a très peu de lésions c'est un homme robuste.

- Une bonne chose de faite, assurez vous qu'il ne s'échappe et n'essaye de se suicider.

Il fallait bien penser à toutes les éventualités. Mais le Kadoria devait maintenant prévenir le Daimyo actuel et son sensei de la situation et de ses choix dans cette affaire. Ithoshigari Kempo avait bien le bénéfice du doute mais tout cela semblait trop gros, il fallait regrouper les informations que Sho avaient récoltées avec celle de l'autre groupe d’enquête pour savoir si Kempo était bien une victime ou un coupable et si il était bien le seul coupable.

Spoiler:

Itoshigari Kempo

Le Seigneur reste tranquille, encadré par ses hommes. Le Ninja mène son enquête certes, mais pour l’instant, il n’a pas appris grand-chose. En plus, de ce que révèlent ses questions, on ne lui a même pas communiqué tous les détails ! Comment savait-il que l’autre Conseiller avait été attaqué ? Parce qu’ils en ont parlé entre eux, évidemment ! Comment savait-il que les assaillants avaient des tatouages et d’où ils venaient ? Parce qu’on le lui avait dit !! Où se trouve le survivant ?! C’est-un-survivant !! Allez donc lui poser la question d’où il se trouve ! Ce Ninja est un incompétent ! Non content de ne pas avoir toutes les informations de base, il n’écoute même pas celles qu’on lui donne ! Et les ignares, on en fait trois choses : on les fout dehors, on les fout au trou, ou on en fait de la colle !!

La colère saisit tellement le Conseiller sur les agissements puérils et ridicules qu’il ne réalise même pas que le Ninja s’est rapproché. Et lorsque l’accusation – aussi débile que sournoise – lui tombe dessus, il est trop interloqué et sous le choc pour vraiment comprendre ce qui vient d’être prononcé ! Autant vous dire que la situation se passe bien plus rapidement qu’on ne le croit.

Les gardes remarquent enfin la trop grande proximité du Soldat de l’Ombre et commencent à abaisser leurs armes pour bloquer le passage. Mais le mouvement rapide du Ninja, son coup et sa téléportation sont suffisamment bien exécutés pour prendre tout le monde par surprise, le Seigneur féodal en premier ! La finalité de la scène laisse tout le monde dans la stupeur pendant quelques micro-secondes ; avant que l’ensemble du palais seigneurial s’agite et s’embrase de cris et d’alertes.

° ON A ENLEVÉ LE SEIGNEUR KEMPO !! PREVENEZ LE DAIMYO ET LE CONSEIL QU’UN NINJA DE KONOHA NOMMÉ KADORIA SHO A KIDNAPPÉ NOTRE SEIGNEUR ! QU’ON LE RETROUVE ET QU’ON LE METTE A MORT !!!

*
* *

Les cellules du Daimyo de Hi no Kuni ne sont pas particulièrement tout confort. On a quand même droit à une paillasse et à un espace intime pour les nécessités, mais rien qui ne sied vraiment à un homme du rang d’Itoshigari Kempo. L’homme est toujours inconscient ; mais tel un vulgaire criminel, on lui a met les fers sans prendre en compte son statut et son identité ! Il y a fort à croire que le Kadoria ne sait pas ce qu’il fait … .

Était-ce la meilleure solution pour obtenir des réponses ?

En obtiendra-t-il toujours ?

Et ne risque-t-il pas sa propre vie en ayant violé le sacré et le tabou ?

Spoiler:

Spoiler:

- Que vas tu faire maintenant ?

Kaori Hayashi venait d'interpeller le Kadoria à sa sortie de lu couloir qui menait aux cellules dont l'une accueillait actuellement le seigneur.

- Que fais tu ici mon ami ? Mission ?

- Ouai, interrogatoire mais j'ai été interrompu par ton entrée...hm...surprenante.

- Je comprend, désolé du dérangement et pour ce qui est de la suite, je suis pas dupe, cela va être dur.

La nouvelle devait déjà avoir retentit à travers les hautes sphères du pays ainsi qu'une partie du peuple, un ninja qui se permettait d'arrêter un seigneur, cela n'avait sans doute jamais eu lieu.

- Tu te rends compte de ce que tu viens de faire Sho ?

- Oui, j'ai de forts soupçons sur cet homme mais je sais qu'il n'est pas seul.

- C'est un fait, il a de nombreux sympathisants à travers le pays et veut voir la fin de notre village.

- La prochaine bataille sera rude et menée avec les mots, une nouvelle fois.

Le daimyo, ou du moins un de ses représentants allaient sans doute arriver sous peu pour demander des comptes au manipulateur de la gravité mais celui ci n'allait pas se laisser faire. EN attendant il devait prendre ses précautions.

- Bien, Kaori je peux te demander quelque chose ?

- J'ai fini mes affaires donc oui, que puis-je faire pour toi ?

- Peux tu surveiller l'endormi pour moi et t'assurer qu'il ne se fasse rien et que personne ne l'agresse ? Et peux tu prévenir Miko ? Je vais sûrement avoir beaucoup à faire.

- Je comprend mais tu ne crains pas pour ta sécurité ?

Sho ne répondit pas à cette question et fix juste le juunin avec un regard plein de confiance avant de tourner le dos pour remonter vers la partie, plus connue, du palais. L'émissaire n'était toujours pas arriver donc peut-être pourrait-il attendre le daimyo dans une pièce plus éclairée. Le Kadoria allait devoir expliquer pourquoi il venait de faire cela. Même si la situation lui semblait logique, les arguments de Sir Kempo étant particulièrement flous, voire faux. Cependant tout le monde ne serait pas de cet avis, et en premier lieu les partisans de cet homme.

Spoiler:

Shiro Ueshiyomi, Conseiller de Hi no Kuni

L’affaire a fait grand bruit. Il est vrai que l’arrestation n’a eu lieu qu’il y a quelques minutes, mais comme l’information a été reléguée aux officiels, il ne faudra que peu de temps pour qu’un homme des lieux intervienne, au moins pour savoir de quoi il retourne exactement.

Quelle est cette lubie ?! Arrêter un vassal du Seigneur du Feu ?! Est-ce une déclaration de guerre de la part des Ninja de Konoha ? Il y a donc des dissensions entre Nation et Ordre partout ? C’est une véritable insurrection internationale qui se prépare ; et qui bouleversera l’ensemble des Nations, sans exception possible … .

Des pas presque militaires, martelant le sol, se font entendre dans le couloir menant à la Grande Salle où attend le Kadoria. De toute évidence, c’est avec empressement qu’on vient à la rencontre de celui qui a commis l’ultime tabou. De loin, on peut déjà distinguer plusieurs ombres, qui marchent à allure vive. Quelques secondes plus tard, c’est un homme à la silhouette svelte et blanche, au teint pâle et au sourire quasi-sournois qui vient interpeler le Ninja de Konoha. Evidemment, l’homme n’est pas un idiot. Il est encadré d’une bonne troupe de gardes, et même de deux Ninjas venant de Konoha !

国 On m’a informé que vous aviez mis le Seigneur Kempo en état d’arrestation, et qu’il est dans nos geôles. Je vais donc rester courtois et procéder par étape. Je veux votre nom et votre document d’enquêteur vous confiant toute autorité sur l’enquête. Sans quoi vous serez immédiatement mis aux arrêts pour trahison envers les intérêts et les représentants du Conseil du Feu.

On ne peut mieux présenter la situation. C’est déjà une chance que l’individu ne soit pas immédiatement éliminé sur place ! Par ailleurs, la présence de Ninjas de Konoha peut surprendre ; mais elle n’est pas si ridicule. Après la tentative d’assassinat sur la personne du Daimyo, la sécurité a été renforcé, et naturellement des Ninjas prennent part à cette escorte de protection.

L’homme garde toujours son sourire. On pourrait s’attendre à plus d’inquiétude et de colère de la part d’un Conseiller du Daimyo, qui vient de voir un interdit brisé comme si de rien n’était. Mais celui-là semble plus amusé par la situation. Quoi qu’il en soit, il se sent en sécurité contrairement à son infortuné camarade.

国 Une fois que nous nous serons assurés de votre identité et de votre bon droit, nous irons immédiatement libérer le Seigneur Kempô de cette cellule qu’il n’aurait jamais du visiter de la sorte. Vous avez naturellement conscience que vous serez certainement appelés devant le Conseil du Feu pour répondre de vos agissements ?

Sournois, reptilien … ce Conseiller-ci n’inspire pas une grande aisance … .

Kaori était partit rapidement, la lettre cachée dans sa veste, Sho savait que la nouvelle allait donc arrivée dans peu de temps entre les mains de l'Hokage. Mais pour l'instant il lui fallait agir, et réussir à rencontrer le principal concerné dans cette affaire.

Des bruits de pas retentirent alors dans le couloir en face de la salle, enfin, voilà que l’exécutif venait pour lui, sûrement armé jusqu'aux dents pour mettre au clair cette situation. Une petite troupe se présenta donc composée de gardes mais aussi de quelques ninjas de Konoha, logique vu la situation ; et tout ce monde entourait un personnage qui n'était pas inconnu au manipulateur de la gravité.

Shiro Ueshiyomi, un autre conseiller du Daimyo, lui aussi victime d'attaques, selon les indications de la lettre du tuteur de Sho, comme par hasard. Ne devait-il pas être lui aussi en résidence surveillée ou autre dans le cadre de l'enquête ? Là n'était pas la question mais la situation ne plaisait pas trop au Kadoria.

L'homme serpent engagea rapidement la discussion, demandant des comptes au Kadoria, ce qui semblait normal.

Celui-ci s'inclina avant de prendre la parole :

- Sir Ueshiyomi, quelle surprise de vous voir en ces lieux, je pensais qu'en tant que victime des attaques, comme Sir Ithoshigari, vous seriez vous aussi retranché bien à l'abri dan votre demeure avec vos hommes. Quel courage digne d'un …

Sho ne termina pas sa phrase, il n'allait pas se risquer à trop de sarcasmes dans cette situation, et puis on lui avait posé des questions.

- Mais j'oublie de me présenter, Kadoria Sho, ninja de la Feuille, en ce qui concerne mon document d’enquête je ne peux malheureusement pas vous le présenter en main propre. Mais le voici :

La lettre de Munemasa apparu dans sa main depuis un sceau avant de disparaître, ne laissant à ça place que son autorisation d’enquête munie du sceau du Daimyo et la signature de Munemasa.

- Il s'agit d'une lettre de Sir Hyuga Munemasa qui m'a chargé de cette enquête tandis qu'il mène les négociations sur les territoires du pays des Vagues. Votre nom y apparaît en tant que victime de ces attentats, tout comme d'autres seigneurs et le Daimyo lui même. Il s'agit donc d'une lettre concernant un risque national et prioritaire vous le conviendrez, la vie de notre Seigneur a été menacée.

Le Kadoria marqua une pause.

- Et il y a fort à penser que toutes les informations dans cette lettre puisse nuire à mon enquête si elles tombaient entre certaines mains.

Une allusion au fait que certaines des dites « victimes » pouvaient bien sur être des commanditaires, si ce Shiro savait pourquoi Sho avait fait enfermer Kempo il aurait vite compris.

- Je ne m'oppose cependant pas au fait de la libération de Sir Ithoshigari Kempo, qui doit maintenant avoir repris connaissance, mais il serait profitable qu'il reste dans l'enceinte du Palais pour répondre à quelques questions. Et je viendrais volontiers répondre de tout cela devant le Conseil en temps et en heures.

Après tout, qu'avait-il a perdre maintenant ? Plus rien et ce depuis bien longtemps.

- Mais avant tout cela, je dois avertir le Daimyo de mes conclusions à cette enquête, dont vous n'avez pas besoin de connaître la contenance ici. Je n'ai de compte à rendre qu'à Seigneur Takesho Il s'agit encore une fois d'un risque national, et même ici les indiscrets et autres langues de vipères ne sont pas rares.

N'est ce pas ?

Shiro Ueshiyomi, Conseiller de Hi no Kuni

Le Ninja est tel qu’on peut le penser. Arrogant, suffisant, se pensant au dessus de tous – civil, militaire, Conseiller personnel du Daimyo compris. C’est un personnage imbu de lui-même, probablement incapable de considérer les nécessités et les besoins d’une Nation. Il ne voit que son profit personnel ; et lorsqu’il agit pour sauver le petit peuple, le paysan qui a perdu son cochon favori, ce n’est que pour goûter à une micro-seconde de gloire, de célébrité et d’immortalité que sa vie n’est pas sensée lui donner. Un être incapable de suivre son identité et sa morale … .

Malgré certaines insinuations à peine voilà, le Conseiller Shiro reste de marbre. Ce sourire imperturbable, il ne doute pas un instant de sa position. Et bien que le dénommé Sho Kadoria lui fasse comprendre qu’il se pense au dessus de son autorité, il n’en est absolument rien.

国 Je suis amusé que vous me pensiez ailleurs qu’ici. Mon devoir en tant que Membre du Conseil du Feu est d’être auprès de ce même Conseil et de mon Seigneur, qui est au plus mal … . Tout comme votre place n’est pas dans ces murs, il me semble. Mais ce n’est pas vraiment une surprise pour moi …

L’homme effectue une légère ronde autour de l’invité, dédaignant l’ordre de mission et les passe-droits accordés à l’enquêteur par son supérieur. Bien évidemment, sa garde rapprochée ne le quitte pas d’une semelle ; et le tracé d’Ueshiyomi Shiro en vient à tracer un cercle de gardiens autour du visité non-désiré.

国 En vérité, vous n’avez même pas à vous opposer à la libération du Seigneur Kempo. Celle-ci est déjà ordonnée, puisqu’aucune autorité – pas même une enquête – ne vous donnait le droit d’être supérieur à ceux qui vous commandent et vous accréditent de votre statut. Mais je vous rejoins avec plaisir sur un point : vous aurez effectivement à vous expliquer devant le Conseil pour vos agissements.

Le Conseiller ne doute pas une seule seconde de son assurance. Il n’a pas de raison d’être méfiant ; outre la garde qui est présente pour lui, son statut lui donne une autorité et des pouvoirs non négligeables. De plus, depuis la défection de la santé du Seigneur Takesho, il a gagné en influence dans ces murs. Il figure, à l’heure actuelle, comme l’un des principaux décideurs pour le Pays du Feu.

Et pour la même raison, il n’a guère de temps à perdre avec des absurdités. Il était venu pour s’assurer que le vassal du Feu serait libéré, et qu’il connaîtrait l’identité du responsable d’une telle bavure : il détenait les deux, à présent.

国 Gardes, je vous laisse le soin d’aller libérer le Conseiller Kempo, de vous assurer de ses moindre besoins, de lui remettre cette bourse de notre part en guise de dédommagements et de le raccompagner en sa demeure … . Les deux gardes chargés de missions prenaient la bourse et s’orientaient d’ors et déjà au trot vers les cellules au sous-sol. Quant à vous, je ne suis pas intéressé par les propos d’un petit missionné. L’enquête a été confiée à Munemasa Hyûga. Ce sera à lui de faire son rapport. Quant à votre désir de voir Monseigneur Takesho – un gloussement reptilien lui échappa – outre le fait que c’est une absurdité sans nom, sachez que ce dernier a sombré dans le coma depuis hier et que le Conseil est chargé, comme le veut notre système, de prendre les décisions en son nom. Vous pouvez donc disposer, vous serez bientôt convoquer pour vous expliquer de vos actes.

Et sur ce sourire insupportable qui fait son identité, le Conseiller-Serpent tourne le dos, entouré de son escorte, laissant sur place le Kadoria et l’un des deux Ninjas qu’il avait comme gardien. Ce même Ninja attend que le Conseiller se soit éclipsé pour tendre un pli au Genin de Konoha.

Tu es attendu à Nami no Kuni. La situation s’est compliquée. Rends-toi sur place rapidement.

L’homme disparaît rapidement, laissant Sho sur une amère découverte, et une nouvelle destination.

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