Avant son départ pour l'examen ninja à Suna, mon maître m'avait remit un petit scorpion qui m'avait été présenté comme Sieben, l'un des kuchyoses de Van. Il m'avait confié une mission spéciale et l'invocation était chargée de me guider pendant cette mission qui m'était confiée. A dire vrai, mon professeur m'avait confié qu'il avait par le passé rencontrer un Jisetsu puissant qui était mort dorénavant. Mon maître avait crû bon de m'envoyer à la recherches des secrets de la puissance de cet homme. Le voyage de Taki jusqu'à mon petit chez-moi au Schozaichi avait prit quelques jours. Je m'étais lié avec ce petit scorpion pendant mon voyage. Il s’avérait être un compagnon de voyage plaisant : discret et intelligent. C'était d’ailleurs à partir du moment ou j'avais voyager avec le petit scorpion que je m'étais intéressé à l'art du kuchyose.

Après quelques journée tranquilles de voyage, j'arrivais enfin devant les portes de la cité la plus importe du Shûkai. Ce fut avec Sieben sur mon épaule gauche que j'entrais dans l'imposant Schozaichi. La seule piste que je possédais était une adresse gribouillée sur un bout de papier. Je trouvais ça assez léger comme piste pour des recherches mais n'avait pas d'autres solutions que de l'accepter et de découvrir par moi-même ce qui se cachait sous cette adresse. Je repassais rapidement chez moi afin de boire un coup et de me changer. Seiben m'informa que Van lui avait indiqué que l'homme qu'il connaissait aurait été le second de l'archiviste et que l'adresse menait aux quartiers des Jisetsus, dans les archives. Je souriais : c'était prêt d'ici. Je vivais dans une petite maison seul grâce à mon choix mais je résidais tout de même dans mon quartier clanique.

• Bien. Allons interroger cet homme alors.

Se faisant, je me déplaçais jusqu'aux archives. J'étais dorénavant intrigué et voulais en savoir le plus possible. Le cœur battant, j'entrais dans les archives des Jisetsu.

Spoiler:

J'ouvris donc rapidement les portes de la salle des archives de mon clan. A peine jetais-je un coup d’œil à l'intérieur que je fus impressionné par le vaste contenu de la salle : Cartes, rapports de missions, biographies, contes, légendes, schéma, analyses psychologiques et moult autres documents encore. Même la grande bibliothèque du temple d'Ao' était bien plus petite que la salle des archives de mon clan. Cette pièce me faisait éprouver un sentiment développé d'honneur. Effectivement, beaucoup préféraient vivre dans le futur sans se soucier du passé, mais ces personnes là étaient définitivement des sots : pour réussir son futur, il faut savoir le plus de chose possible du passé. Je ne pouvais donc m'empêcher d'être fier lorsque je savais que mon clan possédait un tel endroit, une abîme de savoir. Je trouvais un homme occupé à ranger l'une des nombreuses étagères. Il semblait veiller à classer tout les documents en fonction de leur chronologie, de s'assurer que tout était à sa place.

* Avoir de la rigueur, c'est bien, mais là, c'est peut-être trop...*

Le petit scorpion m'informa que l'homme en face de moi était Akimi, que je devais y aller et que je ne devais pas oublier de lui parler de son ancien second, Arekushi. J'hésitais grandement sur ce que je devais faire. Devais-je chercher d'abord les informations par moi-même ou m’adresser directement à lui ? Je ne savais pas ce qui était le plus sage. Seulement, nombres de mystères entouraient Arekushi et je doutais que les importants documents soient exposés à la vue de tous aussi facilement. D'après-moi, il devait y avoir une salle réservée au personnel. Je décidais donc d'écouter la voie de la sagesse -appellée Sieben- et de me diriger vers l'homme qui rangeait des livres.

• Bonjour monsieur. Je suis Detsuo et je suis un membre de la famille d'Arekushi. J'aurais aimé en savoir plus sur le grand homme qu'il était et mon maître m'a conseillé de venir vous voir. Il m'a dit qu'Arekushi avait été votre second. Pourriez-vous, je vous en prie, partager vos connaissances avec moi ?

Ce n'était pas l'entière vérité : je ne connaissais que peu Akerushi et il n'était pas de ma famille proche ; il n'était que l'un de mes très lointains cousins comme la quasi-totalité des membres de mon clan. Cependant, embellir la vérité ne faisait de mal à personne et augmenterait mes chances de voir les connaissances de l'homme partagées avec moi.

Akimi s'interrompit dans ses rangements lorsque je m'étais adressé à lui. Il me lança un regard noir qui me fit frissonner de mal-être qui rangea un dernier livre avant de se retourner vers moi. Je craignais que Sieben ne m'ait poussé dans la mauvaise direction ; peut-être aurais-je dû commencer par enquêter de mon côté. Quoi qu'il en soit, ce qui était fait était fait et il n'était plus temps de revenir en arrière. L'archiviste, saavnt, trouva rapidement ma faille et me dit que tout les Jisetsu étaient membres de la famille d'Arekushi. Il me dit ensuite que quoi que m'ait dit mon maître, Arekushi n'était pas un homme tel que je le pensais.Décidément, de nombreux mystères tournaient autour de ce jeune Akerushi. Était-il vraiment quelqu'un de bien comme je le croyais ? Il m'aiderait dans tout les cas à la recherche de ma puissance. La question n'était même pas là : Van m'avait confié pour mission d'enquêter sur un Jisetsu disparut et je me devais de mener ma mission à bien.

L'archiviste me demanda pourquoi souhaitais-je réelement savoir qui était Arekushi. Il m'informa que j'étais le premier à le questionner sur ce sujet. Ainsi, forcément serait-il méfiant. Suite à la question qu'il m'avait posé, Akimi descendit de la grande échelle pour enfin arriver à mon niveau. Une fois en face de moi, l'homme me fixais quelques instants, confirmant mes doutes : il doutait de moi, mettait en doute les éléments que je lui apportais. Je savais ce qu'il me restait à faire : faire jouer le fait que je suis nouveau au Shûkai et que je tentais d'en savoir plus sur ça. Akimi confirma mes doutes en me confiant qu'en fonction de mes mots, il pourrait se renfermer et ne pas m'apporter son aide.

• Et bien, à vrai dire… Je suis perdu. Je suis nouveau au Shukai et ne connais personne, Jisetsu ou non. J'avais entendu que Arekushi avait fait beaucoup pour le Shûkai et je me suis donc dis qu'en savoir plus sur lui pourrait m'aider à m'intégrer au sein du Shûkai. Je suis désolé de vous avoir importuné avec ça.

Il n'y avait plus qu'à espérer que j'avais été assez convainquant.

Spoiler:

Akimi se décrispa complètement d'un coup et avait dorénavant un sourire en coin. Il accepta de me dire ce que je voulais savoir. J'avais gagné. Au final, ce que j'avais dit n'était pas un mensonge. Je voulais réellement en savoir plus sur ce qu'avait fait Arekushi, sur ce qu'était cet homme – qu'il soit bon ou malveillant – bref, je voulais connaître l'histoire du Shûkai. Le passé était important pour moi : on devait connaître le passé afin d'avancer sans se retourner. Akimi continua son explication, m'apprenant qu'Arekushi était un Nukenin avant d'arriver au Shûkai et n'avait pu rejoindre les forces du Shûkai qu'après un long séjour en prison. Il précisa qu'à l'époque, les valeurs Jisetsu qu'il défendait étaient honorables comme tout ce qu'il aura fait pour notre clan. J'appris aussi que nous lui devions le quartier ainsi que nos privilèges. Quelque chose me gênait déjà dans le récit. À l'époque ? Etait-ce juste une forme pour dire qu'il était décédé ou bien avait-il changé ? Je méditaits quelques instants sur ces paroles tandis qu'Akimi rangeait l'échelle et me demandait de le suivre : après tout, le travail d'archiviste ne s'arrêtait jamais.

Il me précisa qu'il connaissait personnellement Arekushi – ce que je savais déjà, jamais mon maître ne m'enverrait sur une fausse piste – et qu'il était d'un tempérament fougueux, colèrique, explosif et il n'aimait pas attendre. Il soupira, indiquant que la maison qu'il avait connu était vide à présent. Seulement, je refusais de le croire. Un homme aussi important n'aurait jamais quitté ce monde sans laisser des objets importants derrière lui, une trace de son héritage. L'archiviste termina en me disant que son corps serait apparemment enterré à Mizu. Il ne savait rien d'autre mais me disait que peut-être trouverais-je quelque chose chez lui, à l'endroit dans lequel il s’entraînait seul ou avec sa sœur. Ainsi donc le grand Arekushi avait une sœur. Et elle, était-elle encore en vie ? Ignorant cette question, je ne désirais pas importuné plus longtemps l'archiviste de mon clan.

• Merci encore pour toutes ces précieuses informations. Je saurais m'en montrer digne. Je ne vous importunerais pas plus longtemps. Au revoir honorable archiviste !

Dorénavant, je savais que faire. Je sortis rapidement de la salle des archives et partis en direction de la maison d'Arekushi. Elle était spacieuse et d'une taille moyenne mais désespérément vide. Je cherchais dans toutes les pièces, en vain. Rien, aucun objet, aucune commode. Uniquement des pièces vides. Puis je me rappellais du discours d'Akimi qui me disait qu'il s'entraînait souvent ici et partis en direction de la salla d'entraînement : désespérément vide elle aussi. Je m'appuyais contre le mur, me laissait tomber au sol en tailleur, fatigué par les recherches. Je sentis mon dos appuyer sur une brique qui s'enfonça jusqu'au fond du mur dans un *clic significatif. C'est sous mes yeux ébahis qu'une trappe en plein milieu de la salle s'ouvrit.

• Oh… J'aurais dû m'en douter. Une salle secrète.

Sans attendre plus longtemps, je pénétrais au sein de la pièce secrète. Et en revanche, elle, elle était bien remplis. Plusieurs rouleaux étaient posés sur une commode. J'ouvris les rouleau afin d'en découvrir le contenu : des parchemins sur le Kinnengan. Mon cœur battait à cent à l'heure : les informations que j'avais dans les mains valaient de l'or et me permettrais d'accéder à la puissance la plus élevée de mon clan : je pourrais enfin maîtriser toutes les techniques du clan Jisetsu.

• Je ne pense pas que quelqu'un ici puisse en avoir plus besoin que moi. Ah, normal, il n'y a personne. Qu'est-ce que je suis drôle !

Je me saisis des rares parchemins que je rangeais dans l'une de mes pochettes d'outils ninjas à côté de mes parchemins explosifs. Un peu plus loin, un coffre. Mystérieux, fait tout en vois. La serrure possédait une forme de bague.

• Sieben… Penses-tu qu'une bague soit vraiment la clé ? Il tenait beaucoup à sa sœur visiblement, peut-être possède-t-elle la clé ? Ou bien avait-il une fiancée ?

Trop de questions demeuraient en moi. Je devais savoir. Je devais connaître la vérité, accéder à ce qui était dans ce coffre. A n'mporte quel prix.

Spoiler:

J'étais réellement heureux d'avoir mis la main sur ses parchemins. Visiblement, Arekushi avait énormément travaillé sur la puissance de notre Dojutsu au point d'en avoir découvert de nombreux secrets et d'avoir améliorer sa maîtrise de notre œil. Mais j'étais encore plus heureux d'avoir découvert le petit coffret. Verrouillé par ce qui semblait être l'emplacement d'une bague. L'objet ou les informations enfermés à l'intérieur devaient être très importants et il était presque sûr que je touchais au but. Le plus grand secret de mon prédécesseur devait se trouver à l'intérieur du coffret. Lorsque je demandais à mon petit scorpion si il avait une idée de ce qui pourrait bien ouvrir le coffre, il me répondit qu'il n'en savait pas beaucoup à ce sujet mais qu'il faudrait certainement creuser la question en allant à Mizu, là ou le corps d'Arekushi était enterré. Peut-être sa sœur ou la bague était enterrée avec son corps.

• Tu as bien raison Sieben. Allons-y !

Sauf qu'avant même que je ne fasse un demi-tour, un homme apparut devant moi. Il était musclé et grand, calfeutré dans une tenue entièrement noire. Un kunai à la main, sa voix rauque me demandait de lui remettre le coffret. De par son visage et sa voix rauque, je devinais qu'il avait entre 30 et 50 ans. Un ninja dans la fleur de l'âge quoi ! Cependant, à part son visage dénudé au traits durs et aux yeux verts, aucun détail n'était visible et encore mois de quoi l'identifier. Je réfléchis rapidement à comment faire pour conserver le coffret. Et oui, ma décision était prise dès que l'homme avait formulé sa requête : plutôt mourir que de lui donner le secret de mon clan !

• Très bien. Voici le coffret… Viens le chercher !

Je joignis la gestuelle à la parole et lançait le coffre dans les airs. J'exécutais très rapidement les symboles d'une faible technique exécutable assez vite et déroulai mon imposant parchemin dorsal lorsque le coffret retombait dans les airs. Il fut aspiré par mon parchemin et scellé en son sein, me permettant de le transporter plus facilement – et surtout empêchant mon adversaire de sans saisir ! J'activais simultanément mon Kinnengan puis je lançais cette fois-ci mon rouleau entier dans les airs, effectuant une nouvelle poignée de mudras, plus longues cette fois-ci – tout en ne dépassant pas les quelques secondes – et qui fit partir ma technique la plus puissante. À vrai dire, je misais ma victoire sur ce premier assaut. Je profitais de mon avantage – le fait que j'attaque en premier et rapidement – pour prendre l'avantage. Je ne risquais pas de battre mon adversaire dès le premier tour mais si mon attaque marchait, elle me permettrait sûrement de prendre l'avantage sur le reste du combat. Une importante valve de shurikens sortaient de mon rouleau. Mais ce que mon adversaire ignorait, c'est qu'ils étaient imbibés de mon chakra de Jisetsu. Cette attaque m'avait vidé de déjà presque ma moitié de mon chrakra, me fatiguant énormément. J'étais perdu si jamais ma stratégie ne marchait pas.

Combat:

Spoiler:

Alors que mes shurikens enchantés volaient en direction de l'homme, j'espérais que quelqu'un au moins le toucherais pour le ralentir et lui infliger quelques dégâts mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Le regard de l'homme en tunique noir changea radicalement lui aussi afin de devenir comme les miens, et je compris à ce moment que gagner serait plus difficile que prévu : mon adversaire était également un manipulateur du temps. Il réussit à ralentir la zone autour de lui, lui permettant d'esquiver mes attaques, se faufilant entre les trajectoires de chacune tel un félin. Seulement, au bout d'un moment, mon parchemin ne possédait plus de shurikens enchanté et la pluie d'armes cessa. Je compris que par son agilité et sa manière de se servir du temps, mon adversaire était un utilisateur de Taijutsu. Mon impression se confirma lorsqu'il me chargea à toute vitesse et me décocha une droite rapide que je ne pus esquiver.

La rage montait en moi, non seulement car je m'étais pris un coup sans que je ne puisse l'esquiver mais également à cause du petit commentaire de mon adversaire, comme quoi mon coup était bien tenté mais que ça ne marcherais pas sur lui. Il me demanda une seconde fois de lui donner le coffret et me fixais, me demandant d'arrêter de jouer au héros. Je me relevais et le fixais d'un regard haineux. Je me tus dorénavant, réfléchissant. Je pensais que la fuite serait un bon moyen mais au final, le taijutsiste me rattraperait plus facilement que si je le vainquais. Il n'était pas question de fuir mais de se battre.

- Je ne joue pas au héros. Une mission m'a été confiée et mon but est de l'accomplir, c'est tout.

J'effectuais de longs mudras afin d'effectuer ma plus puissante technique : la zone de limitation. Elle ralentissait toute personne au sein d'une zone de plusieurs dizaines de mètres excépté moi. L'homme était déjà au sein du périmètre et il n'avait donc aucun moyen de l'esquiver. Qui plus est, il n'existait pas de techniques temporelles permettant d'annhiler une technique. Ainsi, mon adversaire utilisateur de taijutsu était piégé. Histoire d'être sûr qu'il soit trop faible pour se battre, j'exécutais l'une de mes techniques favorites : il suffisait de prendre un bout de parchemin et d'apposer un sceau dessus et boum, un parchemin explosif ! Je lançais le parchemin en direction de mon adversaire qui aurait du mal à se sortir de cette situation. En revanche, si il y réussissait, je serais dans le beau draps, mes tchniques rang A m'aillant vider d'énormément de chakra.

Combat: