L’aube se levait sur le village du sable. Les hommes et les femmes s’activaient chacun pour se rendre à leur travail, leur activité respective. Les enfants partaient pour l’académie alors que la chaleur tapait déjà assez fort sur la nuque des Sunajins. Mais malgré la chaleur, toute la plèbe se levait tranquillement ou sur les chapeaux de roues, afin de faire fonctionner l’économie du pays. C’était la même chose pour le membre du clan Saibogu. Il s’était levé tôt afin de nettoyer ses armes et afin de se rendre, dans son jour de pause, au sein des différents terrains d’entraînement du village afin de parfaire ses techniques de combats. C’était là l’adage d’un shinobis, il fallait qu’il s’entraîne afin de faire croitre sa force, sa rapidité, son endurance, etc. Sur le toit de sa propre maison, il nettoyait alors son Reeza Blaster avec attention, avec une attention méticuleuse sur les petits rouages de l’arme qu’il avait démontée pour l’occasion. Le travail étant terminé, il remontait l’arme en deux temps trois mouvements avant de se lever. Rangeant son arme sur le dispositif de son bras, un simple saut suffit pour partir en direction du terrain.

Il lui fallut une bonne dizaine de minutes pour se rendre sur le terrain d’entraînement habituel. Marchant lentement en direction du centre, il remarquait soudain qu’il y avait déjà une seule personne au son sein. Un jeune homme, cheveux long, avec des vêtements bordeaux. Il semblait vouloir s’entraîner. Zéro ne savait pas exactement à quoi, mais de loin, il le voyait gesticuler, bouger, se déplacer, etc. Il semblait également vouloir malaxer son chakra à l’intérieur de son corps. Du Ninjutsu ? Ayant peut-être trouvé un compagnon d’entraînement, et voulant de plus en plus combattre d’autres shinobis de Suna afin de tester ses capacités de Saibogu, le Machiniste se rapprochait alors lentement du jeune homme afin de l’aborder.

En chemin, il imaginait déjà un beau et fastidieux combat, terminant au crépuscule, dans le sang et la sueur. Du chakra diffusé sur tout le terrain, ce dernier, complètement retourné par les techniques et les explosions, des blessures qui deviendraient des cicatrices d’un long et dangereux combat. Des souvenirs mémorables pour des efforts incommensurables. Ariivant près de son homologue et il l’espérait, adversaire du jour, Zéro posa délicatement sa main sur son épaule afin de lui faire remarquer sa présence sans que celui-ci, par peur ou surprise, ne lance une attaque surprise qui puisse emmener le Saibogu directement dans le cimetière de Suna. Quel triste mort ce serait. En se retournant, l’homme fut visiblement surprit de voir Zéro, et ce dernier fut également assez surpris de voir le visage de son homologue Sunajin. Il avait une peau de bébé, il ressemblait à un enfant. Peu à peu, il voyait ses rêves de combat long et délicat, de sueur et de sang s’évaporer au loin, mort dans l’œuf. Mais il allait tout de même tenter sa chance. SI c’était un petit de l’académie, il l’aiderait bien entendu. Même si ce h’était pas vraiment ce qu’il avait prévu de sa journée, ce serait une bonne action, et une occasion pour lui de se rappeler les bases de tout.

« Bonjour, je suis Zéro. J’ai vu que tu t’entrainais. A quoi exactement ? Ninjutsu ? Taijutsu ? Genjutsu ? »