Il n’y avait que très peu de personnes qui savaient que j’avais pour passion la cartographie, cela consistait à étudier les lieux que je visitais pour dessiner ce que je voyais et prendre des notes des nombreux passages qui pouvaient faciliter l'introduction en terrain méconnu, une fois chez moi dans mon atelier, je pouvais aisément y dessiner toute sorte de carte, autant d’un lieu que de la nature, une fois que c'était accompli, elle nous permettait d’avoir une position quasi-exacte lors d’infiltration ou d’expédition au sein du pays du feu. Malgré mes obligations au sein du village, je prenais la plupart de mes temps libres pour m’adonner à ma passion, il ne me restait que les régions éloignées de Konoha, le village étant dessiné au complet et détaillé comme jamais.

Être un soldat de Konoha était pour l’honneur suprême et je ne dévierais jamais de cette voie que j’avais choisie depuis ma tendre enfance, mais ma passion pour les cartes égalait mon amour pour mon village caché. Tout mon travail était confiné dans une armoire secrète qui était située dans ma chambre d’ami, personne n’avait l’autorisation d’y mettre son nez, pour prévenir qu’une personne mal intentionnée fouille là-dedans, j’avais posé par sécurité plusieurs parchemins explosifs au cas où quelqu’un tentait de la forcer, chose qui n’arriverait probablement pas. Nous n’étions jamais à l’abri de l’imprévu et ce même si j’étais l’homme le plus prudent du monde.

Une fois que j’aurais récolté toutes les informations sur le pays du feu et ces régions, j’allais pouvoir faire un énorme dossier et le remettre à l’Hokage en main propre, celle-ci serait fière de mon travail et implication au sein du village. Plus les troupes avaient des indications sur l’endroit où aller ou même évité, plus ils étaient à l’abri des incidents. Avec mes travaux, je pouvais sauver énormément de vie ce qui serait un très gros avantage. Bien sûr, mes travaux ne s’arrêteraient pas là, dès que j’aurais l’autorisation requise, je voyagerais dans les autres pays pour cartographier le reste du monde.

Le coût des matériaux nécessaire à la fabrication de carte était réellement élevé et parfois même exagérer, mais étant donné que peu de personnes pratiquaient ce métier, les prix étaient remontés dû à la faible demande. Par chance, j’avais la chance de faire des missions, en plus d’en faire profiter les habitants, je m’y faisais quelque Ryos au passage. Je savais que le village attribuait des sommes plus ou moins importantes pour ceux qui effectuaient ce boulot, mais je voulais garder mes efforts secrets afin d’en faire une surprise, donc pas question de profiter de cet argent facile.