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 Appât-dance ft. Kadoria Haru

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Konoha
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Message(#) Sujet: Appât-dance ft. Kadoria Haru Appât-dance ft. Kadoria Haru EmptyLun 7 Mar 2016 - 0:16

D’une façon lâche, je feins répondre aux bras de ma génitrice qui m’enserrent au niveau de la taille. Suis-je censée ressentir quelque chose de particulier ? Son corps est chaud contre le miens, mais cette sensation est d’un désagréable frustrant. Je sens son cœur battre contre ma poitrine, comme si elle essayait de réveiller celui qui se trouvait dans la mienne... Au bout de dix minutes de ses sermons, me voilà libre à nouveau, pouvant traverser le village comme bon me semble à la recherche d’une quelconque distraction en ce début de soirée. Ennuyante – c’était la seule chose que je pouvais dire de ma journée jusqu’ici. Aucune mission, seulement un entraînement solitaire ainsi que quelques recherches – heureusement que c’était loin d’être une journée habituelle, sans quoi je serais capable de revoir à la baisse mon enthousiasme à être ninja. Il n’y a rien de pire que l’ennui je trouve. Ca réveil toutes ces choses que j’arrive à effacer en obéissant aveuglement aux ordres – cette envie de me libérer, de détruire tout ce qui se trouve sur mon passage. Père aurait été furieux de savoir que je pensais ainsi, heureusement qu’il n’est plus de ce monde.

Les Kumojins, ces êtres artificiels perdus dans leur propre monde… Je passe entre eux, en bouscule accidentellement certains dans les rues principales bondées à cette heure de la journée – lorsqu’on remarque ma présence, je ne fais qu’adresser un plat sourire, jouant à la fille quelque peu maladroite, l’une de celles que l’on peut qu’apprécier devant sa bonne volonté. De toute façon, ils ne se souviendront pas de moi : dès que mon regard croise celui de quelqu’un d’autre, je le plonge dans une illusion minime, altérant aléatoirement certains traits de mon visage afin de le rendre le plus banal possible. A moins de s’intéresser particulièrement à moi et chercher à me détailler des yeux, ou bien me suivre, il est difficile de se rendre compte de l’existence de mon astuce – pourtant elle fonctionne. La première fois que j’en ai eu l’idée, ce n’était certes pas fameux mais depuis… Je suis capable de percuter « accidentellement » la même personne jusqu’à trois fois sans qu’elle ne soit capable de reconnaître que c’est moi à chaque fois. Un fantôme. C’est un peu ce que je suis au final, courant à travers les rues et tendant mon oreille aux portes, à voir ce que me rapportent les sons environnants. Est-ce malsain ? Peut-être. Amusant ? Certainement plus que des entraînements de merde.

Une demi-heure environ, ça doit être le temps que je mets avant de le trouver, debout devant une vitrine. Kadoria Haru, l’une de mes cibles préférées. Ses réactions sont toujours tellement… Je ne saurais le décrire. Avec Otoke, il doit bien être dans le palmarès des personnes avec lesquelles j’aime m’amuser – bien que ça ne les fasse pas rire m’a-t-on dit - tant mieux qu’il soit là ! Rompant ma technique d’illusion, je m’approche de lui rapidement en enlaçant sa silhouette frêle de mes bras, le serrant comme ma mère l’aurait fait. Le sourire de gentille fille profondément heureuse qu’affiche mon visage ne laisse rien présager, mais j’imagine qu’il sait que s’y fier est une erreur depuis le temps.

« Ha-ru-kun ! Ca fait un bail dis-donc ! Que fais-tu là, à errer comme un chien battu ? »

Il n’y aurait certainement rien de plus amusant à faire ce soir que d’observer et orienter les réactions d’un garçon qui devait avoir… 14 ou 15 ans vu que j’en ai 17 actuellement. Tu parles d’une vie.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Appât-dance ft. Kadoria Haru Appât-dance ft. Kadoria Haru EmptyMer 9 Mar 2016 - 3:51


Les rideaux se tiraient lentement, des sons plutôt désagréables qui signifiaient à la fois qu'Haru devait commencer une nouvelle journée à espérer ce qui était impossible mais aussi affronté le regard de son père qui ne pouvait s'empêcher de le juger chaque minute de chaque heure. C'était méprisable mais finalement le jeune maître en avait bien l'habitude, aussi bien énervant et frustrant que cela pouvait-il paraître. Chacun avait après tout son type de famille, certains étaient des personnes chouchoutés depuis la naissance, d'autres vivaient dans un parfait milieu entre amour parentale et réprimande et puis… il y avait le cas d'Haru où il semblait que lui et son père étaient deux parfaits inconnus qui faisaient tout pour ne pas se croiser dans le manoir familial. De toute façon, le père était parti en mission depuis déjà deux semaines et n'allait rentrer que dans trois, donc pour cette fois le petit Kadoria était immunisé du regard haineux.

Aujourd'hui, il n'avait strictement rien à faire. D'habitude il essayait de tuer le temps en continuant de lire des livres ou en essayant de perfectionner son Fuinjutsu mais aujourd'hui était vraisemblablement son jour de congé « forcé » où il était interdis qu'il fournisse le moindre effort. Certains appelaient ça le « jour du roi ». Tout ce qu'il voulait il pouvait l'obtenir. S'il souhaitait un massage dans la minute on faisait venir une personne spécialisée, s'il voulait un véritable festin on faisait chauffer les fourneaux rien que pour lui. Mais c'était trop ennuyeux et trop simple. Du moins c'est ce qu'Haru en pensait. Pour qu'un plaisir soit un véritable « plaisir » il fallait se démener pour l'obtenir afin d'avoir et la satisfaction d'obtenir ce qu'on souhaite et le bonheur de pouvoir y goûter.

Dans le cas présent une seule chose semblait faire envie Haru : allez acheter de nouveaux ouvrages mais de type romance et des dessins. Ainsi il se prépara le plus vite possible, se lavant son corps avec un shampoing avec une odeur légèrement vanillée afin de se sentir bien. Il prit son kimono de luxe bleu et blanc donc les manches étaient vraiment trop grandes pour un garçon de 14 ans. Le jeune maître n'oublia certainement pas son petit bandeau bleu qui se masquait quasiment sous sa chevelure. C'était un petit accessoire bien inutile mais qui lui permettait de lui donner un côté encore plus « mignon » et « attachant ». Bien sûr il ne pensait pas du tout à ça en le mettant, c'était tout simplement parce qu'il l'aimait bien, ce ruban.

Il n'eut besoin que de très peu de temps afin de se trouver devant la vitrine de la librairie qu'il avait pour habitude de fréquenter. Le garçon préférait pour l'instant observer les articles présentés, après tout il y avait les dernières nouveautés que ce soit pour la cuisine comme pour les revues classées « adultes » dont il s'en fichait éperdument. Il soupira un peu d'avance, sachant exactement ce qui allait arriver dans les quelques secondes qui allaient suivre. Il l'avait vu de loin, en même temps une personne comme elle était bien trop facilement remarquable dans la populace. Même si elle se faufilait comme un fantôme, son attitude la trahissait, du moins pour Haru qui avait pour habitude de la rencontrer.

La Senritsu s'attacha à Haru comme un vulgaire singe pouvait s'attacher à une branche d'arbre afin de récupérer le fruit qu'il avait vu depuis quelques minutes. Le visage du jeune Kadoria resta d'une neutralité effrayante, impassible à toute émotion ou surprise. Il ne prit même pas la peine de regarder Hak pour lui répondre la politesse qui se voulait.

« Bonjour à toi aussi, Hak. »

Il s'approcha de l'entrer du magasin et se retourna pour la regarder froidement. Ce n'était absolument pas méchant mais disons que… c'était l'attitude d'Haru à ne pas trop vouloir se faire remarquer en public.

« Je te ferrais remarquer que tu ressembles bien plus au chien battu que je le suis, à t'accrocher à moi comme si j'étais un bout de viande. »


Les paroles semblaient un peu crues mais encore une fois, il n'y avait aucune volonté de blesser et Hak devait le savoir étant donné qu'elle connaissait déjà depuis un moment le garçon. Il lui ouvrit la porte du magasin en guise d'invitation à le rejoindre dans ses achats.

Il valait mieux être accompagné que de s'ennuyer seul, n'est-ce pas ?

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Appât-dance ft. Kadoria Haru Appât-dance ft. Kadoria Haru EmptyJeu 10 Mar 2016 - 23:57

Cinglant comme toujours – ce garçon ne connaissait pas certains fondement comme le respect de ses aînés, mais j’ai toujours été loin de m’en soucier. Il est l’un de mes souffre-douleurs, alors ce qu’il pense de moi est bien le cadet de mes soucis. Non, plus même – tant qu’il réagit d’une quelconque façon que ce soit, je sais que je peux encore tirer les ficelles de mon amusement. D’un geste brusque, je m’accroche plus à lui jusqu’à positionner mes lèvres contre son oreille avant de susurrer calmement quelques mots.

« Regardez-donc la princesse des glaces vous traiter. Si tu es si optimiste, je devrais peut-être planté mes canines pour en croquer un bout ? »

Sur un rire angélique résonnant lourdement dans la rue, je m’éloigne de lui avant d’attirer trop d’attention. Si les gens me scrutent ils apprendront à me connaître et je n’aurais plus de terrain d’entraînement – Kumo en est pourtant un excellent. Un geste délicat des épaules, comme si je m’excusais de façon naïve et féminine au maximum – c’est suffisant avant de le suivre dans l’enceinte du magasin. Au moins, je peux le taquiner autant que je veux ici, et il s’enferme lui-même dans une folie sans issue réelle, cet idiot – ou l’occasion rêvée de lui donner une petite leçon, après tout. Suis-je puérile ? C’est une question qui peut se poser, mais ma réponse a toujours été négative. J’ai été élevée comme un être dénué d’esprit critique afin de ne pouvoir qu’obéir aux ordres à cause d’un comportement violent – seulement qui que ce soit s’attendait-il réellement à ce que ma personnalité change drastiquement ?

« Que comptes-tu acheter ? »

J’en arrive à me dégoûter parfois, genoux délicatement pliés vers l’intérieur, menton contre épaule comme une petite conne à sourire de façon innocente. Se doute-t-il que tout ceci n’est qu’artifice ? Certainement, mais il ne connaît pas toutes les couleurs de ce spectre, contrairement à Otoke que je connais depuis bien plus longtemps. Trois sens – le toucher, la vue et l’ouïe – c’est plus qu’assez qu’il n’est nécessaire pour lancer une illusion qui le perdrait quelque peu, mais le moment n’est toujours pas propice à l’évènement. Qu’il s’arrête devant un rayon à observer les livres et je le ferai tomber dans notre terrain d’entente traditionnel. Ce Genjutsu, c’est le dernier cadeau de mon père – c’était un con mais son éducation était parfaite, je le hais – dans le but de me former à des choses « utiles » selon lui dans ma spécialité. Un espace vicieux m’immobilisant avec ma cible, nous plongeant dans une vision distordue de la réalité où le temps passe cinq fois plus lentement et aucune douleur physique infligée ne marque le corps. L’endroit parfait pour la torture, et je le sais pour en avoir été également victime. D’un bref mouvement de tête, je me débarrasse des souvenirs qui essayent de remonter malgré ma volonté – si j’essaye si pitoyablement de le reproduire et de le réadapter, c’est pour une autre raison : la logique veut que ce soit une zone excellente pour s’entraîner, imprégnant des mouvements au cerveau et des automatismes nouveaux rendant plus simple la maîtrise de n’importe quel jutsu.

J’appuie ma tête sur son épaule en le suivant dans les rayons, cherchant à vider mes pensées au maximum – seule mes bras agrippés à son corps me permettent de suivre le mouvement. Garder ce genre de phénomène actif est éreintant et demande une concentration à toute épreuve, me laissant rarement le garder actif vingt réelles minutes. Il est encore trop précaire. Tiens ? Nous nous sommes arrêtés, ce qui veut logiquement dire que nous sommes arrivés à destination. Inspirant profondément, je libère la concentration acquise jusqu’à peu d’une seule bouffée, enveloppant les sens du Kadoria. Nous voilà dans mon monde, conforme en tout point à la réalité.

« Tu me montres tes progrès ? »
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