N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

Partagez
 

 Prémices de la Purification [Solo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nukenin
Otsutsuki K. Nikkou
Otsutsuki K. Nikkou
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1874
Rang : S

Prémices de la Purification [Solo] Empty
Message(#) Sujet: Prémices de la Purification [Solo] Prémices de la Purification [Solo] EmptyMar 3 Nov 2015 - 23:22

Circulant parmi les tentes, le Shinda se dirigeait vers ses quartiers. Un bien grand mot quand on y pense puisqu’il ne bénéficiait que d’une tente modeste légèrement plus grande que les autres. Assez pour lui permettre d’avoir le minimum syndical en termes de meubles. Il poussa le pan de toile pour arriver face à la table. Dans le coin droit, son lit de camp rudimentaire. Une chaise placée à l’opposé dont l’utilité restait à désirer.

Evoluant dans ce mobilier spartiate, il observa la carte usée par les manipulations incessantes. L’archipel s’étendait devant lui sur le plateau de bois. Plusieurs rapports tenaient en tas dans les coins pour empêcher un coup de vent d’emporter la cartographie des lieux qu’avaient effectué les forces de l’Empire. Un travail de longue haleine qui leur était très utile maintenant. Il leur permettait de gagner un peu de temps dans leur laborieuse tâche de nettoyage de la racaille. Passant une main dans ses cheveux, il soupira à l’idée de cet incessant travail. Cela faisait plusieurs jours que les unités de traque se relayaient pour de simples bandits isolés qu’il fallait intercepter ou éliminer.

Tout ceci ralentissait les débuts des travaux pour reconstruire Kiri. L’Empereur s’était montré clair sur le sujet, et à juste titre. Tant que la situation n’était pas sereine pour l’archipel, les travaux risquaient de mourir dans l’œuf. Tant que cette question ne serait pas réglée, les ruines de Kiri resteraient à leur état d’épave. Ce qui commençait à agacer le nécromancien. Il en venait à haïr ces vagabonds qui sévissaient sur les terres de la Brume. Des Nukenins tout comme lui pourtant. Mais ils n’investissaient pas leurs forces de la même manière. Les mains crispant le bois de la table, il fut interrompu par une entrée dans son quartier privé.

Un homme à lunettes aux cheveux blonds se présenta à lui. Une tenue des plus militaire accompagnée du comportement qui allait avec. Droit comme un piqué, il inclina son buste pour former un angle parfaitement géométrique. Une voix grave et sérieuse accompagna le geste :

- Chuujitsu Gunjin, Gouverneur. Pardonnez-moi de vous déranger.

- Je vous en prie. Qu’est-ce qui vous amène ? demanda-t-il en se retournant vers son invité.

- De bonnes nouvelles Gouverneur. Nous avons repéré des mouvements suspects au Nord de notre position à quelques kilomètres du Temple de l’Eau. Rien n’est confirmé pour l’heure mais nous avons de fortes chances de penser qu’il s’agit du repaire d’un des plus gros groupes de malfrats de l’archipel.

Le regard acéré du Shinda se fixa sur son porteur de nouvelles. Il n’avait pas tort : elles étaient bonnes. Alors qu’il avait laissé la réjouissance de côté au profit de la réflexion, le soldat se permit alors de l’interrompre afin de demander :

- Quels sont les ordres ?

- Montrez-moi…

- Mais enfin Gouverneur c’est de la folie ! Nous devrions au moins nous déplacer avec des troupes pour…

- Je ne vous demande pas de nettoyer ce nid de vermines. Je veux juste constater par moi-même.

Cela faisait trop longtemps que le Shinda se chargeait d’administratif. Il était avant tout un homme de terrain. Et il ne tenait pas à oublier ses instincts guerriers. S’équipant de sa ceinture de parchemins, il sortit de nouveau. Son accompagnateur prit les devants afin de le guider. La motivation et la frénésie du combat poussèrent le nécromancien à avoir un bon rythme de course, ce qui fait qu’ils arrivèrent rapidement à proximité du lieu. Quand ils furent dans un périmètre de sécurité, ils ralentirent. Gunjin atterrit en douceur à l’orée d’une clairière et fut rattrapé par Michiki.

Plus loin devant eux, la brume ne parvenait pas à dissimuler ce qui ressemblait à une banale ferme. Mais aucune ferme n’était surveillée par tant d’hommes. En effet, plusieurs mercenaires arpentaient l’endroit, armes à la main. Du mouvement à la porte de la maisonnée attira le regard du Shinda qui vit certains hommes sortirent du bâtiment. Ils se dirigèrent ensuite à leur opposé et disparurent dans la brume. Très vite, ils furent remplacés par de nouveaux arrivants. Une sorte de ballet sans fin semblait s’opérer. Comme une ronde ou des rendez-vous qui s’enchaînent. Rien qu’en observant, Michiki comprenait les conclusions du Shukajin. D’un simple signe de la main, il l’invita silencieusement à déguerpir de leur position pour prendre du recul.

Revenant sur leurs pas, Michiki s’assura que l’endroit était un peu plus sûr avant de commencer à parler à voix haute :

- On dirait que vous aviez raison soldat. Tout ceci semble suspect mais il faudrait une surveillance bien plus accrue pour s’assurer que ce n’est pas qu’un simple petit repaire de quelques truands.

- Sauf votre respect Gouverneur, c’est déjà fait. J’ai pris la responsabilité de ne vous alerter que si l’information en valait la peine. Nous avons fait surveillé l’endroit pendant quarante-huit heures afin d’étudier les allées-venues. Tout le détail devrait déjà se trouver sur votre bureau.

Toujours aussi droit dans ses bottes et l’air concentré, Michiki ne put s’empêcher de s’attarder finalement sur ce shinobi qu’il avait suivi jusqu’ici. Son visage ne lui disait rien. Il faut dire qu’il y avait beaucoup de recrues dans les rangs de l’Empire. Mais la manière de penser de cet homme intriguait le binoclard qui en oublia un instant la mission improvisée qu’ils menaient ici :

- Comment vous appelez vous rappelez-moi ?

- Gunjin, Gouverneur. Chuujitsu Gunjin.

- Parfait. En temps normal je me serais présenté en retour mais je pense que c’est inutile ?

- En effet Gouverneur, répondit poliment l’homme. Votre identité et votre réputation ne sont plus à faire. Beaucoup parlent de vous dans les rangs.

- Oh ! Un honneur, rétorqua Michiki. Et je suppose qu’il n’y a que des éloges, ironisa-t-il.

- En faible minorité, avoua Gunjin.

- Je vois. Et quand est-il de vous ? Vous pensez comme les autres ? Que je ne suis guères mieux que la vermine qui infeste ces lieux ? Que ma place serait de l’autre côté de l’épée vengeresse tenue par le Shûkai ?

Le soldat, qui jusque-là s’était montré sous le jour d’un homme avec beaucoup de répondant, laisse s’installer un blanc. Malgré son air parfaitement impassible, on pouvait ressentir la gêne dans cette question subite. Et plus ce silence durait, plus sa réponse se faisait évidente et lourde de sens.

- Je ne peux me permettre de juger.

- Et si c’est un ordre ?

- J’obéis aux ordres. C’est ce qui justifie ma présence ici. J’ai était élevé pour servir mon village. Le Shûkai m’a offert éducation et travail. Il est de mon devoir de lui rendre la pareille en le défendant au péril de ma vie. Mais pour être parfaitement honnête : je ne comprends pas la décision de l’Empereur quant à votre sujet. Votre force ne fait aucun doute mais il est vrai que votre condition de Nukenin rend la chose délicate.

Le Fossoyeur ne se montra pas étonné pour un sou. Il avait maintenant l’habitude des regards inquisiteurs à son égard. Ce qui l’avait poussé à poser la question avec cet homme c’était sa manière de ne rendre un regard que par politesse et respect. Il était parfaitement neutre. Impossible de définir son avis par un simple regard en biais. Mais la réponse n’était guères étonnante. Son honnêteté était exemplaire et sa réponse témoignait qu’il réfléchissait malgré tout. Sa loyauté n’était donc pas totalement aveugle. Il le prouva d’ailleurs en reprenant :

- Mais je pars du principe que si le Kamui vous a confié cette tâche, il y a sûrement des raisons qui nous échappent et je tiens aussi à les découvrir.

- Merci de ces aveux, conclut Michiki. C’était une simple curiosité. Mais reprenons.

Se mettant à genoux, il commença à tracer quelques grossiers croquis sur le sol. Gunjin n’était pas idiot et il reconnut rapidement l’endroit qu’ils venaient d’observer à couvert. Ayant terminé son gribouillage terreux, le Shinda reprit alors la parole :

- Bien voici donc comment se présente les choses. J’ai pu sonder un peu la zone lorsque nous étions là-bas. Les effectifs semblent se rassembler ici et là.

Il traça deux croix en même temps qu’il parlait.

- Nous avons ici des rondes qui semblent systématiques mais aléatoires. Ils ont l’air organisés. Bien organisés même. Ça ne va pas être facile de nous infiltrer.

- Comment ? s’étonna Gunjin. Je croyais que nous étions là uniquement pour du repérage.

Michiki se mordit légèrement la lèvre. C’était en effet le plan de base mais sa volonté de faire avancer les choses commençait à le titiller fortement. Il ne se voyait pas repartir pour renvoyer du monde. C’était certes plus prudent mais il tenait à faire le plus gros du travail. Etant donné la réserve de chakra de celui qui l’accompagnait, ils pouvaient s’en sortir à deux. Du moins il l’espérait… Fallait-il encore convaincre le soldat de le suivre dans cette folle entreprise. Il trouva vite une justification à tout cela :

- Certes mais au vu de la situation nous avons besoin d’en savoir plus. On ignore tout de ce qui peut se trouver là-dedans. Et ça nous serait d’une grande aide avant d’envoyer les renforts.

Toujours aussi expressif, le Chuujitsu semblait peser le pour et le contre. Encore une preuve qu’il n’était pas stupide malgré son obéissance. Il finit donc par obtempérer. Le Shinda lui expliqua alors son plan et la démarche à suivre.

Quelques heures plus tard, ils se retrouvèrent en plein territoire ennemi. Le tunnel creusé par Michiki était passé outre les tours de garde pour arriver en pleine base hostile. Surgissant du sol, il ouvrit la voie à Gunjin qui le rejoignit et se planqua à ses côtés. L’endroit était immense. Il y avait plusieurs couloirs et pièces qui s’enchaînaient. La structure avait l’air de s’enfoncer dans la terre sur d’autres étages. Un vrai nid à merdes. S’ils se faisaient repérer, c’était la fin pour eux. Toutes les précautions étaient donc prises.

A chaque pas, Michiki sondait les lieux. L’œil aux aguets, il surveillait à la fois la moindre trace de mouvement et de chakra. Il s’étonna bien vite de réaliser que tout l’étage était désert. Peut-être que le plus gros de leurs troupes se trouvait plus bas. Mais là encore, ils enchaînaient les étages en enchaînant les salles vides. Cela commençait à vraiment devenir bizarre. De pièce en pièce, Michiki s’étonnait. Ça n’avait rien de rassurant. Il allait sonner la retraite lorsqu’il capta une présence. Infime et légère, elle provenait d’une pièce au fond d’un couloir. Isolée de tous, elle ne bougeait pas, immobile. Comme si cette personne était parfaitement sereine. Il ne fallait plus perdre de temps en réflexion. Le Shinda fonça tête baissée vers la pièce en question dont il défonça la porte d’entrée d’un violent coup de pied.

Gunjin avait levé la main trop tard. Une vaine tentative d’arrêter le nécromancien dans son entreprise inconsciente. Leur infiltration tombait à l’eau maintenant. Il pénétra à la suite du Shinda dans la salle vide de tout mobilier. Seul un homme se tenait debout face à eux. Le duo restait sur ses positions et entamait un duel de regards avec celui qui leur rendait non sans un sourire. Une balafre lui tirait la bouche du côté droit et remontait jusqu’au sommet de son crâne chauve. Deux yeux verts qui ne lâchèrent pas le Gouverneur. Il avait vite repéré le supérieur. Il prit donc la peine de le saluer :

- Quel honneur ! Le « Gouverneur » et son laquais ! Vous nous honorez de visiter notre maison de campagne.

Michiki serrait les dents. La tension ambiante n’arrangeait en rien sa rage. Il souhaitait en terminer. Des vermines comme celui se trouvant devant lui l’empêchaient d’accéder à son rêve. Alors qu’il allait violemment répliquer, le Chuujitsu prit les devants :

- Etranger, vos activités ici ont été jugées suspectes par les autorités du Shûkai en poste à Mizu no kuni. Nous avons de fortes chances de penser que cet endroit est le lieu d’activité d’un groupe criminel important. Votre présence ici fait donc de vous, au mieux un témoin, et dans le pire des cas un suspect de premier ordre. Qu’avez-vous à dire pour prouver votre innocence ?

Un rapide regard vers Gunji témoigna tout l’intérêt que le concerné lui portait. Il reporta rapidement ses yeux émeraude sur un Michiki qui contenait tant bien que mal sa colère. Le large sourire de l’inconnu ne faisait qu’accentuer l’envie du nécromancien de l’enrôler dans son armée personnelle.

- Vous êtes naïfs. Vous pénétrez ici la bouche en cœur en espérant pouvoir nous arrêter. Vous ne comprenez rien. Je ne suis qu’un envoyé ici. Mon sort est déjà scellé. Tout comme le vôtre…

A cet instant, Michiki oublia sa haine, percevant une subite information. Son clone à l’extérieur venait de disparaître. Une disparition provoquée volontairement pour transmettre un renseignement capital à l’original : les bandits avaient subitement désertés les lieux. A toute allure même. Comprenant alors ce qui se tramait ici, le Shinda maudit sa soif d’action qui allait les mener à leur perte. Il fit volte-face vers la sortie, entraînant Gunjin. Inutile de beugler un ordre, il avait tout aussi bien compris. Alors qu’ils progressaient le plus vite possible dans le couloir, ils perçurent le rire de dément derrière eux et son cri :

- Votre règne aura été de courte durée Shukajins ! Cet archipel nous appartient ! Et vous ne pourrez jamais rien y changer !

Ne prêtant pas attention à ces vociférations, le duo tâchait de retrouver le chemin de la sortie. Ils avaient quelques étages à gravir. Ils couraient à en perdre haleine. Mais Gunjin prit un tournant trop tôt. Michiki lui hurla qu’il se trompait mais c’était peine perdue. Il rebroussa chemin pour le retrouver. Le blond à lunettes surgit alors d’un bureau, une main tenant un dossier. Face à l’urgence, le Fossoyeur hurla :

- Mais qu’est-ce qui te prend ?! C’est pas le moment de chercher de la paperasse !

- Nous aurons besoin de preuves une fois sortis. Sinon tout cela n’aura servi à rien.

- Pauvre imbécile, la priorité c’est de s’en sortir !

Mais il était déjà trop tard. Un grondement sourd s’éleva des profondeurs du blocus. Puis une âpre odeur de brûlé qui remontait tout aussi rapidement que les flammes dévorantes. Alors que le flot infernal se ruait sur eux, Michiki avait abandonné tout espoir. Le Chuujitsu déposa une main sur son épaule, accompagnant leur dernier souffle d’une simple phrase :

- Ça risque de faire un peu mal.

« Sans déconner. » songea le Shinda. Il ferma les yeux, ressenta sa peau asséchée par la haute température. Puis ce fut le froid, dru et subite. C’était donc ça la Mort ? Cela faisait très bizarre de se retrouver de ce côté-là de la barrière. Pour Michiki qui avait l’habitude de la transgresser, c’était la première fois qu’il franchissait le pas lui-même. Timide, il ouvrit les yeux afin de voir à quoi cela pouvait ressembler. Les arbres l’entouraient. Accompagnés d’une brume dense. Il baissa les yeux pour observer son corps. Quelques cicatrices de part et d’autre jalonnaient bras et jambes. Et face à lui, un brasier. Un bâtiment en flammes. Celui précisément où il se trouvait il y a peu. Et Gunjin ?!

Sa main était toujours présente sur son épaule. Il pria pour ne pas la retrouver seule sans son propriétaire. Ce ne fut pas le cas. Le regard du blond était lui aussi tourné vers l’incendie. Toujours aussi sérieux, ses lèvres dessinant un trait se fendirent pour enfin s’exprimer :

- Je m’étais permis de sécuriser la zone de quelques sceaux. Néanmoins l’Hiraishin est dangereux pour qui n’y est pas habitué. Vous devriez aller consulter les unités médicales en rentrant.

- Ça devrait aller, répondit Michiki en se défaisant de son étreinte à l’épaule.

S’avançant vers le feu, il en profita pour s’allumer une cigarette avant de plonger son regard dans l’enfer de la maisonnée. Ils étaient préparés. Ils les avaient piégés même. En plus d’être étendus, ils avaient un sacré réseau de communication et d’information. Des ennemis dont il serait difficile de se débarrasser. Alors qu’il réfléchissait, sa voix trancha le silence à l’attention du Shukajin :

- Rentrez au camp Gunjin. Vous avez mérité du repos. Vous ferez votre rapport quand vous vous serez remis.

- Il ne serait pas prudent de rester seul ici, contredit l’intéressé.

Michiki se retourna vers son subalterne qu’il gratifia d’un simple signe de tête lui indiquant qu’il le suivait. Ne discutant pas les directives, Gunjin le salua et prit la direction du campement. A peine quelques minutes après, le Fossoyeur en fit de même. Une fois rentré, il convoqua les généraux à un sommet exceptionnel afin de leur faire part de leur découverte. Ce groupe qu’ils avaient approchés semblait plus étendu et plus organisé qu’ils ne le pensaient. Alors que les autorités du Shûkai lui demandaient de plus amples explications, il les informa que le rapport de celui l’ayant épaulé apporterait des réponses. Pour l’heure, il renvoya chacun à ses quartiers afin de s’accorder une nuit de repos méritée.

Mais la nuit fut courte et le réveil brutal. Très brutal. Une agitation à l’extérieur de sa tente l’alerta. Deux gardes firent brusquement leur entrée pour lui annoncer quelque chose. L’un d’eux tenait à la main un épais dossier. Michiki reconnut celui récupéré sur les lieux la veille. Et à travers la lumière du jour sur la toile de la tente, il reconnut une silhouette à la posture particulière. Il se précipita à l’extérieur, suivi par ses gardes. Son visage se renferma lorsqu’il vit ce qui avait attiré autant de monde autour de sa tente. Empalé sur une structure en bois, le corps de Gunjin, ensanglanté, pendait mollement dans une grotesque allure. Les multiples blessures le recouvrant témoignaient de la violence des coups qu’il avait dû recevoir. Ravalant sa rage, il s’adressa au garde à sa droite, dont il récupéra le dossier sans un mot :

- Décrochez ce soldat et renvoyez le à la Capitale. Faites le conduire aux unités médicales d’abord. Qu’ils puissent le rendre présentable pour ses proches.

Fixant une dernière fois le corps qui était en train d’être décroché, Michiki reporta ensuite ses lunettes sur le dossier dans sa main. Il l’ouvrit et tomba sur une première feuille dont le titre lui arracha un triste sourire : « Rapport de mission ». Le Chuujitsu avait même eu le temps de le rédiger. Un soldat à la limite de l’excellence. Et sa loyauté l’avait mené à ce triste sort. Pourquoi pas le Shinda ? La raison semblait simple. Qui qu’ils soient, les enflures ayant commis cet acte de barbarie souhaitait envoyer un message bien précis au Gouverneur. Leur champ d’action était illimité sur ces terres et ils pouvaient frapper n’importe qui, quand ils le voulaient. Un principe que le nécromancien allait s’empresser de leur retirer définitivement.
Revenir en haut Aller en bas
 

Prémices de la Purification [Solo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Les prémices d'une Destinée
» Les prémices... [PV :Yu'wazaki Nagato]
» Les prémices d'un périple ... [MISSION S - PV KAL]
» L'Âme de l'Empire : Mizu - Purification
» Purification annoncée [Ema]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays de l'Eau :: Mizu no Kuni-