Groupe #5

(#) Sujet: Groupe #5 Sam 31 Oct 2015 - 23:02

CONTEXTE

Kibo et Mizuki travaillaient d’arrache-pied depuis plusieurs jours désormais. Petit à petit, Suna se remplissait d’une ferveur assez rare dans le monde shinobi, ferveur qui liait le monde entier de façon unanime. L’examen était tout proche. Les délégations terminaient d’arriver : des plus grandes nations aux villages plus isolés, tous venaient montrer de quoi la jeune génération était capable. La première épreuve n’allait pas tarder à débuter, mettant tout le village du Sable en émoi. A quelques mètres de là, une immense tente avait été montée, autour de laquelle des ninjas de hauts rangs étaient aux aguets et prêts à intervenir. La sécurité était irréprochable en cette période d’affluence au pays du vent.

Neuf heures du matin venait de sonner. Sous la tente, des centaines de Genins, venus des quatre coins du monde, faisaient face à une grande estrade, vide pour le moment. Le léger brouhaha inhérent à l’attente impatiente des jeunes têtes blondes cessa d’une seconde à l’autre quand l’estrade se remplit : d’abord les chefs de villages et de pays présents, puis, plus en avant, Kibo et Mizuki. Ce fut la jeune Konohajin qui prit la parole.

- Je vous souhaite à tous la bienvenue pour la première épreuve de votre examen Chûnin, qui va mettre à l'épreuve vos capacités à survivre dans un milieu hostile, avec des personnes que vous ne connaissez pas. Par groupe, vous allez être envoyés dans le désert dans un seul but : rallier la tour des mirages, à quelques kilomètres au Nord. Mais ne croyez pas que la traversée et les conditions désertiques seront les seuls dangers qui vous attendent.

Elle se tourna vers Kibo, qui frappa deux fois des mains. Un frisson parcourut la salle quand, furtivement, sur l'estrade, des hommes en noir firent leur apparition, et disparurent presqu'aussi vite qu'ils étaient venus.

Les Hommes en Noir:

- Ces mercenaires vont vous poursuivre. A vous de rallier la tour par groupe, peu importe le moyen. Mais n'oubliez pas : ces hommes en noir ne sont pas à prendre à la légère.

Petit sourire des deux organisateurs, les Ombres et les Seigneurs derrière eux restant stoïques, les regards des Genins se croisant, une pointe d'inquiétude dans leurs yeux.

- Une fois l'équipe parvenue à la tour, les directives de la deuxième épreuve vous seront communiquées. Vous partirez de cette tente avec vos compagnons d’aventure dès qu’on vous appellera. Ça peut être dès maintenant comme dans plusieurs heures. Soyez attentifs et prêts : nous ne vous appellerons qu’une seule fois.

L’estrade se vida alors, laissant la place à un seul homme, grand et massif, qui tenait un long rouleau de papier entre les mains.

L'après-midi avait débuté, et les candidats étaient ici depuis plusieurs heures. Le stress ne faisait que monter au sein de la grande tente sous laquelle il y avait de moins en moins de monde. La voix du grand homme retentit de nouveau, sonnant le départ de trois nouveaux genins.

- Shirudo, Ketsueki Kazushi et Hachido no Mu sont attendus à la sortie de la tente pour le début de leur épreuve !

RÈGLES
Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
Ø Si combat il y a, résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide.
Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, vous aurez une seule et unique fois 12h supplémentaires (le Maître du Jeu ne viendra pas poster cela dit). Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe (et perdrez donc les points accumulés).
Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il poste dans le bureau de SNH.
Ø N'hésitez pas à utiliser les Principes de combat, le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.
Ø Le premier poste ne décrit que le début de votre épreuve et vos premiers pas dans le désert : considérez que vous avancez sans qu'il ne se passe rien au début.

PARTICIPANTS ET ORDRE
Shirudo
Ketsueki Kazushi
Hachido no Mu
?

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Dim 1 Nov 2015 - 4:21

Me voilà en attente dans cette tente tandis que retentissait un léger brouhaha. Des gardes, des Genin... la tente était noire de monde. Il y avait de nombreux Shinobi issus des quatre coins du monde, mais nous pouvions voir une prédominance de Sunajin. Normal, en somme, ce sont eux les organisateurs, après tout. Certains tentaient du mieux qu'ils pouvaient de se détendre, en discutant, en rigolant ou par d'autres moyens. Tandis que moi, j'étais concentré, focalisé sur ce que j'avais à faire, repensant mes stratégies, examinant les comportements de chacun.

Plus j'étais discret et mieux ce serait ; j'en étais conscient. Il me fallait garder certaines choses secrètes et observait les quelques idiots qui tentaient de se faire remarquer en se démarquant des autres. Je n'ai qu'une chose à dire dans ce cas-là : "Fais tes projets en silence, ta réussite se chargera du bruit." Dicton que je suivais à la lettre et qui prenait tout son sens dans ce genre de circonstance. Une konohajin vint prendre la parole pour nous souhaiter la bienvenue, dès qu'elle eut ouvert la bouche, nous pûmes entendre un silence de cathédrale, tous les yeux anxieux étaient rivés sur elle.

D'un tour de passe-passe de l'homme aux cheveux poivre et sel, plusieurs zombies noires surgirent armés de deux épées. Je n'étais pas inquiet, à vrai dire, j'étais impatient de me mesurer à eux pour connaître l'étendue de la puissance de mon tranchant. Ils possédaient deux Katana et j'en possédais deux également, il n'y a donc aucun handicap, c'est un combat à la loyal. La suite s'annonçait intéressante puisque j'allais faire partie d'une équipe alors que je ne connaissais même pas le nom de mes équipiers. J'eus espéré tomber sur des équipiers aussi forts que moi, si ce n'est plus fort.

Dès lors que les présentations furent terminées, nous pûmes ressentir une vague d'inquiétude chez les participants. Le ton, l'humeur avait changé. J'observais tout autour de moi : certaines personnes parvenaient à garder la tête froide, d'autres paniquaient avant même d'être sorti de cette tente. D'ailleurs, j'y repensais... dehors, il y a un immense désert, cela signifie que nous serions au milieu d'une immense étendue de sable. En d'autre terme, je devrais affronter des pièges naturels en tous genre : sable mouvant, crevasse, tempête, mirage seraient dans la partie. A cela s'ajoute, les pièges posées par les concurrents, par les mercenaires sombres ou par les examinateurs ; il fallait donc être extrêmement vigilant.

De plus, il est facile de se perdre ; j'espérais tout de même tomber avec au moins un Sunajin pour qu'il puisse me guider vers la tour et m'aider à traverser le désert. Le problème qui se posait maintenant était de savoir si mes coéquipiers étaient dignes de confiance. Si, à la première occasion, ils n'allaient pas tenter de me la faire à l'envers, ça leur ferait un concurrent en moins pour la seconde épreuve et qui plus est, un Kumojin en moins. Il fallait donc redoubler de prudence, mais inutile de se prendre la tête. Pour le moment, je me contentais d'attendre patiemment. J'étais pressé de connaître le nom de mes équipiers et de sortir de cette tente.

Vint mon tour, j'entendis distinctement mon nom prononcé en premier. Je me levais pour me diriger vers la sortie tandis que certains Shinobi m'observaient. J'eus ensuite pénétré dehors puis vis donc mes deux coéquipiers. Après les avoir observés, je pus prendre la parole en premier.

"Je suis Shirudo pour vous servir. Il est vrai que les relations entre nos deux villages n'a pas toujours été excellente..." - Ironisais-je en montrant le bandeau que j'avais attaché à ma ceinture.

"... Mais je pense qu'il est aujourd'hui temps d'oublier tout cela, c'est une page qui se tourne. Je suis prêt à oublier nos différents et à offrir mes services en coopérant avec vous, car, après tout, nous avons les mêmes objectifs."

C'est un des symboles fort de cet examen, nous pûmes voir plusieurs Shinobi issus de villages autrefois ennemis coopérer. Ils pouvaient avoir confiance en moi, car je n'avais aucune arrière-pensée, mais était-ce seulement réciproque ? Je fis le premier pas vers eux pour montrer ma sincérité. Ils avaient raison de me craindre au vu de l'histoire sanglante qui liait nos villages respectifs ; c'était légitime. Or, il se trouve que je n'ai absolument rien contre eux et il est important de le savoir.

"Je combats au corps-à-corps et je n'ai aucun don en particulier. Et vous ?"

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Lun 2 Nov 2015 - 13:59

C’est le grand jour, aujourd’hui est le jour des examens pour devenir chunins. Cela ne change pas mon rituel, sauf peut-être pour l’heure du réveil car il faut absolument être au lieu de rendez-vous avant neuf heures. Cette fois-ci j’ai mis mon réveil à sept heures zéro minute zéro secondes. Le soleil vient à peine de se lever mais il chauffe déjà ce magnifique pays, qui est déjà éveillé tant l’effervescence pour les examens est grande. Ma mère n’est pas levée donc c’est à moi de me préparer mon petit déjeuner. Un bout de pain avec du beurre et de la viande. Je mange rapidement et je vais me doucher. Mon kimono que j’ai lavé la veille est propre et sent la lessive. Je le saisi le mets, prends mes sacoches, kunais ? Ok, shurikens ? Ok, bombes explosives, parchemins ? Tout est ok. Manque plus que mon sabre et mon bandeau de Suna et je suis prêt à partir.

Sur le chemin je rencontre plein de monde, tellement de monde que je ne sais pas si j’ai vu, durant mes vingt ans d’existence la moitié de la populace ici présente. Le lieu de rendez-vous se trouve sous une grosse tente, protégée par de nombreux soldats d’élite. Les délégations étrangères sont là, en grand nombre elles aussi. J’entre dans la tente et, devant tant de monde je suis obligé de stopper ma démarche, tant cela est impressionnant. Après quatre secondes d’immobilisation je me ressaisi et vais m’asseoir à côté d’un groupe du Shûkai. Il est huit heures trente minutes et vingt-sept secondes, il me reste encore vingt-neuf minutes et trente-trois secondes à patienter avant le début des explications de cette première épreuve. Soudain, le brouhaha de la foule se calme peu à peu car les chefs de village viennent d'apparaître sur l’estrade, suivis d’une Konohajin et d’un Sunajin du nom de Kibo. C’est la Konohajin qui prend la parole en premier pour nous expliquer le but de la première épreuve. Une épreuve de survie par équipe dont le but est de rallier une tour au milieu du désert. Il y aura sûrement des pièges posés par les organisateurs ainsi que par les autres concurrents. Nous ne connaissons pas nos coéquipiers, ceci pour pimenter l’épreuve. Nous devrons découvrir nos équipiers, leurs pouvoirs, leurs points faibles, forts etc. Kibo, d’un claquement de main fait apparaître des hommes tout de noir vêtus. C’est nos ennemis pour cette épreuve.

Une fois les explications terminées les hommes présents sur l’estrade ont laissé place à un homme pour appeler les concurrents. C’est seulement après plusieurs groupes que j’ai entendu mon nom ainsi que celui de Shirudo et Hachido no Mu. Je me dirige donc vers la porte de la tente où se trouve un des deux genins, un Kumojin. Le jeune ninja de Kumo se présente tout en nous disant que malgré les antécédents entre nos deux pays il oublierait ceux-ci pour le bien de l’épreuve. A mon tour de me présenter.

"Moi c’est Ketsueki Kazushi, Sunajin depuis toujours. Je n’ai aucun problème à passer par-dessus les antécédents entre nos deux pays, car c’est un travail d’équipe et si l’on veut y arriver nous devons être les trois à la tour. Je me bats moi aussi, de préférence au corps à corps."

Le dernier genin était une Sunajin, elle devait donc connaître mon clan et ses pouvoirs. La première épreuve est sur le point de commencer ! Est-ce qu’une nouvelle épreuve attendra nos genins à la tour des Mirages ?

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Lun 2 Nov 2015 - 20:52

L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur.

De Friedrich Nietzsche

Comme à mon habitude, je me levais à l’aube juste avant les premiers rayons du soleil, pour pouvoir méditer tranquillement tout ne profitant de l’agréable lever de soleil. Cela était un point fixe dans mes journées, un point de référence ou mon corps et mon esprit sont en parfaite harmonie et parfaite quiétude. Toutes mes réactions de la journée se retrouvaient donc à calculer par rapport à ce moment de sérénité, c’était ainsi que je maitrisais ma rage intérieure, mes coups de sang ou mes joies intense. Équanimité en toute situation, tel était la discipline de vie que je m’étais imposé, mais si je ne la respectais pas encore à la lettre. Mais ce matin-là, n’était pas un matin comme les autres, ce matin-là annonçait le début du tant attendu examen chuunin international et il me fallait l’avouer, j’étais anxieuse. L’examen en lui-même ne me causait pas vraiment de soucier, je prenais dû recul sur ce que mon échec ou ma réussite pouvait m’apporter. Beaucoup de Génin attendait bien plus longtemps que moi pour pouvoir participer à ce genre d’événement, c’était une opportunité et je tentais ma chance. Je n’avais donc pas grand-chose à perdre, mais bien des choses à gagner. Je ne me m’étais pas la pression, je savais que le calme était bien meilleur allier que toute nervosité. De plus, j’avais confiance en moi et en mes compétences, je savais que j’avais mes chances dans ses épreuves. Non mon anxiété ne venait pas de là.

D’un naturel organisé, j’avais préparé en avance mes affaires, je pus donc prendre le temps de me rendre au bain thermo de Suna. Si les cultures du désert on bien un point commun, c’est celle des bains thermaux. Le sable, les irritations, la transpiration est le lot quotidien de tout habitant du désert, qu’il soit nomade ou sédentaire, nul n’y échappe. Il n’est donc pas étonnant que les premiers bains dans les déserts son apparurent en même temps que les villages sédentaires, déjà les carrefours, ceux se trouvant proche de cavité rocheuse, offrent un service de bain que tous passant utilisent au moins une fois. Ce n’était donc pas étonnant que les bains ouvraient si tôt à l’aube. Ayant trois bonnes heures devant moi avant le début de l’examen, j’avais le temps de profiter du calme, le calme avant la tempête. Je pliais soigneusement mes affaires dans l’un des vestiaires, ma discipline moniale me donnant des réflexe très carré dans ce genre de situation et totalement nue, je ressortis du vestiaire côté bain où une vague de vapeur me mis rapidement le joue au rouge. Il n’y avait pas foule à ces heures matinales, surtout du côté femme. Je savais que chez les hommes les marchands étaient friands de bain juste avant leur départ dans le désert pour se détendre avant une longue marche. Chez les femmes les clientes étaient plus rares en mâtiner, mais là aussi on trouvait des travailleuses qui n’avaient sans aucun doute pas le temps de venir en après-midi ou en soirée comme la majorité de la population.

Je pris une rapide douche pour me nettoyer dans l’une des cabines prêtes des bains avant de me plonger avec un certain délice dans l’eau chaude du bassin dont la vapeur limitais la visibilité en cette heure matinale. D’un hochement de tête et d’un sourire je saluais les autres occupantes du bassin. Le lieu était, comme le veut la tradition, clame et silencieux. Il ne s’échangeait ici que des messes basses, le calme était de rigueur et je trouvais cela des plus agréables. Trouvant une place dans un coin je m’allongeais doucement laissant mon corps se détendre sous les biens faits de l’eau thermale. Si j’étais anxieuse en ce jour ce n’étais pas à cause de l’examen, celui-ci gardait une position plutôt abstraite dans mon esprit, il n’était que l’un des chemins à emprunter. Non ce qui me causait une certaine tension était la foule réunie à Suna. L’examen avait attiré sur place énormément de visiteur par rapport à d’habitude, des Shinobi de tout le Yukkan était rassemblé ici, des hauts fonctionnaires de partout, des curieux, des représentants de pays et d’autres encore. Cela causait agitation tension et brouhaha dans les rues du village cacher, qui ne l’était plus vraiment en cette occasion. Je pouvais ressentir, dès que je sortais de chez moi, une tension presque palpable, un genre de grésillement permanent dans mon oreille. Je n’aimais pas cela, je me sentais tendue et nerveuse depuis que tout ce monde avait envahi Suna. J’avais hâte que cela prenne fin, mais en attendant, il fallait me maitriser et accepter.

Je profitais de mon heure de baignade, puis quittais les lieux pour retourner chez moi. Déjà les rues c’était éveiller d’une tension euphorique, les gens aimaient les examens de ce genre. Cela leur permettait d’observer les arts Shinobi sans risquer de devenir un dommage collatéral. Les exhibitions de ce genre attiraient toujours foule, les gens étaient fascinés par nos capacités, mais tous ne les comprenaient pas vraiment. Il y avait l’attrait du pouvoir et de la puissance, plus rare était les personnes à observer l’art que décelait de tel technique et leur complicité dans leur dépouillement. Me retrouvant à nouveau chez moi je pris un bon petit déjeuner pour garder la forme, mis ma tenue habituelle, choisissant comme quelque chose de pratique et me protégeant du soleil. J’accrochais sur moi les différentes poches de matériel et terminais pas de harnacher Amanosagume dans mon dos. J’étais sur le départ quand l’une des recommandations de Kanpeki me revint en tête. Il me fallait mon bandeau Shinobi placé de manière visible. Je ne portais jamais mon bandeau, il restait au fond de mes affaires, toujours sur moi mais jamais visible. Je n’appréciais que peu d’afficher si ostentatoirement ma patrie d’allégeance et préférais laisser le doute. Mais pour l’examen je me devais de le porter. Je l’accrochai donc à ma ceinture, laissant la petite plaque de métal pendre contre ma cuisse. Ressortant, je pris un bon bol d’air puis pris la direction ou l’événement n’allait plus tarder à battre son plein.

Au lieu de rendez-vous, une foule était déjà assemblée, j’avais devant moi un incroyable mélange de toutes les différents pays, clans, ethnies que recelait le Yukkan. Les gens étaient à la fois pareils et différents. Le génome type était apparent presque partout, à quelque exception près. Ils étaient presque tout d’origine du Yukkan et leur différence physique était plutôt infime, mais chacun avait ramené avec lui sa culture, son folklore et son caractère. Tout cela offrait un étonnant mélange de diversités à là quelle Suna n’était pas habitué et comme peu de villes le son. Certaines tensions étaient palpables, certain pays était des ennemis de longue date et une génération entière se trouvait présente ici de chaque camp, certain était regroupée entre eux dans un coin d'autres disperser, les Sunajins étaient particulièrement éparpillés dans la masse, mais c’était chose de naturel, nous étions chez nous, les autres non. C’était un moyen inconscient de marquer un territoire, nul invité ne pouvait se tourner sans apercevoir un Sunajins à un moment ou à un autre. Ce genre de petit réflexe instinctif était tout à fait amusant à observer. Si l’individu est réfléchi et se maitrise par rapport à ses propres règles de discipline, un groupe est bien plus instinctif et qu’on le veuille ou non, on appartient toujours à un groupe. Si Les habitants de Suna étaient dispersés on pouvait observer les Shinobi de Kumo, qui eux était, dans leur généralité, bien regrouper, très proche des uns des autres. Ils étaient en terre ennemie ici, la tension entre nos deux pays n’était pas faible et datait. Par instinct, les Kumo c’était donc resserrer pour se protéger les uns les autres sur cette terre hostile. Mais ce genre de réaction fut d’un seul coup effacer quand un homme canalisa l’intention de toutes les Génin rassemblé ici. L’examen débutait, les esprits se bandaient et les réactions instinctives étaient étouffées sous des objectifs et une volonté commune.

Alors que tous les esprits étaient dirigés vers l’estrade, on nous révéla les objectifs de notre première épreuve. Par groupes, nous devions traverser le désert pour nous rendre à la tour des mirages qui se trouvait à quelques kilomètres au Nord de notre position. L’objectif semblait plutôt facile, mais les difficultés furent vite évidentes. Lâcher à nos trousses, des hommes au visage voilé vêtus de noir. Nous devions atteindre la tour malgré leur présence qui tenterait de nous en empêcher. Cela ne me semblait pas être une épreuve très difficile. Mais cela dépendait aussi du groupe dans là qu’elle je me retrouverais. Leur épreuve de survie était une épreuve de cohésion du groupe et plusieurs indices dans l’énonciation de l’exercice me laissaient penser qu’a un contre ses hommes en noir, nous n’avions pas vraiment de chance de Victoire, seul un esprit de cohésion pouvait nous permettre de réussir cette épreuve. Chaque groupe était envoyer les uns après les autres, laissant un certain temps entre chaque départ. Cela était une autre donnée à prendre en compte, si on avançait trop vite, on pouvait tomber sur le groupe avant le nôtre et nous comme eux, avions tout intérêt à ce que l’un des groupes ne puisse pas atteindre la tour. Pareil si nous avancions trop lentement, un groupe pouvait nous rattraper et se dire que nous mettre KO ici était une bonne solution pour éliminer des futurs concurrents. Déjà mon esprit travaillait à la meilleure approche possible.

La tension était quelque peu retombée alors que plusieurs groupes étaient déjà partis. Les gens s’impatientaient et recommençaient à discuter entre eux pour tuer le temps. Moi-même, j’observais les Génin présent, observant les individus qui ressortaient du lot par leurs physiques, leurs caractères ou leur apparence. Il était amusant d’observer une telle variété d’individu et cela me permettait de ne pas faire attention au bruit qui m’entourait et m’agaçait. Je fus alors coupé de ma pensée à l’appel de mon nom. J’étais assigné à un groupe et je devais partir. Je préférais cela à cette longue attente. Me regroupant avec les autres appelés, je pue enfin connaitre l’apparence de mes coéquipiers. L’un était un Sunajins que je ne connaissais pas, un Génin avec qui je n’avais pas eu de contact ni en mission ni à l’académie. Plutôt grand, il dépassait en taille autant le Kumojin que moi-même. À son corps on pouvait deviner un combattant au corps-à-corps, sa musculature était bien dessinée sans être exagéré. Il portait sur le visage une pâle cicatrice partant d’une joue à l’autre en passant sur l’arcade du nez. Cela lui donnait un petit air charmant qui n’était sans doute pas pour déplaire à la gent féminine. Le second coéquipier était un Kumojin, un peu plus grand que moi, mais se peut, je vis à lui un physique qui m’était très familier, par le simple fait que je le voyais souvent dans le miroir. Le Shinobi de Kumo était taillé exactement comme moi, je pouvais voir sa musculature entrainer et bien développer et particulièrement aux cuisses et au niveau des jambes. Je mettais ma main à bruler que comme moi, il était un combattant au corps à corps basée sur la vitesse et non la puissance brute.

-         Je suis la Genin Mu, ravi de connaitre enfin les visages de ceux avec qui je devrais coopérer pour cette épreuve et peut être la suivante.

Les salutations était des plus sobre, mais mes deux coéquipier soulignèrent leurs désire de coopérer, malgré les tensions évidente qu’il y avait entre nos pays respectif. Le kumojin, se présentant sous le nom de Shirudo, était plutôt jeune, j’avais espoir qu’il n’était pas naïf pour autant, tout comme Kazushi qui lui était plus de mon âge. Je me demandais si je pouvais utiliser cette assurance de loyauté à mon avantage sans mettre ne péril le niveau de l’équipe. Car si j’étais tout à fait capable de coopérer, je n’oubliais pas que chacun d’entre eux était un adversaire potentiel plus tard et cela ne devait pas être oublié. Je n’avais naturellement rien contre Kumo, je les savais représenter comme l’ennemis de Suna mais sans plus, ils ne m’avaient rien fait et je ne leurs avait rien fait jusque-là. Je n’étais pas assez naïve pour détester un ennemi juste par le fait qu’on me le présente comme étant un ennemi.

-         Que l’on puisse passée en dessus des tensions entre nos village ou non n’est pas la question. Notre objectif est d’arriver ensemble à la tour des mirages en passant l’épreuve qui se trouve sur le chemin. Nous n’avons donc pas le choix de coopérer que l’on s’accepte comme individu avant tout ou qu’on se voie comme des ennemis potentiel. La coopération est le centre de cette épreuve.

Je me tapais mentalement sur les doigts, une fois de plus je partais dans mes observations pompeuses qui avaient plus le don d’agacer mes interlocuteurs que de vraiment les informer sur ma manière de pensée. Mais c’était un fait, ennemi ou pas, nous devions coopérer sans retenue sous peine de faire prendre un risque réel à l’équipe et donc de se disqualifier par sa propre bêtise. J’espérais que mes deux compagnons avait bien cela en tête, cela aurait été stupide de faire cavalier seul ou de tenter de mettre hors cours l’un des membres de l’équipe. Laissant les salutations se terminer, je finis par observer le désert qui s’étendait au Nord, cacher derrière l’horizon de dune, notre objectif, la tour des mirages.

-         Bon, pendant notre attente, j’ai médité, sans aucun doute comme vous, sur cette épreuve. Je me permets donc d’exposer mes réflexions sur ce qui nous attend. D’une chose, Shirudo, vous étes de Kumo, connaissez vous le désert, savez vous vous y déplacer ? Il serait des plus ridicules pour notre équipe qu’on doivent de trainer derrière nous à cause d’une insolation. J’ai avec moi de l’eau en certain quantité, sans aucun doute Kazushi en a assez avec lui aussi. Si vous en avez trop peu n’hésite surtout pas à demander, l’eau est vital dans le désert, même pour une petite marche comme cela. De plus protégez votre peau contre le soleil. De toute manière vous aurez chaud avec ou sans vêtements, mais avec vous serez protéger des brulures du soleil.

Ce point n’était pas à prendre à la légère, il était vite arrivé, par fierté par exemple, qu’on se taise sur la difficulté de marcher dans le désert. Quelqu’un qui n’y est pas habituer peine plus que les autres. Au final se retrouver avec un poids mort ne me tentais aucunement, je préférais donc énoncer les deux point important de la survie dans le désert.

-         Pour ce qui est de la mission, j’ai relevé un point important. Nous n’avons pas de limite de temps, ni de classement par ordre d’arriver. Le seul objectif est d’atteindre la tour des mirages. Ce n’est donc pas une épreuve de rapidité mais bien de survie en territoire hostile. Il nous faut prendre garde au danger du désert, nous défendre contre les hommes en noir et les pièges qu’ils ont peut être mis le long de la route et aussi prendre garde a toute autre équipe que nous pourrions croiser. Il pourrait bien nous pensée plus faible qu’eux et tenter de nous disqualifier eux même. J’ai donc une idée à proposer. On ne part pas au Nord vers la tour mais Ouest Nord-Ouest sur quelque kilomètre pour revenir doucement vers la tour. Cela nous prendra un peu plus de temps mais nous n’avons pas de limite. Cela nous donne certain avantage, nous n’avons quasiment plus de risque de croiser une autre équipe désireuse de nous mettre KO et donc une dépense d’énergie qui pourrait être précieuse pour la seconde épreuve. Nous amenuisons de manière significative le risque de tomber dans un piège pré installé par les organisateurs le long de la route qui va direct au nord. Cela ne nous laisse que les hommes en noir et eux, je doute qu’aucune tactique puisse nous permettre de les esquiver. Je ne sais pas ce que vous pensée de cela ?

Je savais que par mon initiative à attaquer ce sujet, je me plaçais comme leadeurs du groupe. J’étais l’ainé de mes deux coéquipiers et Shirudo avait clairement énoncé dans ses salutations qu’il n’était pas là pour mener l’équipe et si sa connaissance du désert était limitée, cela aurait été stupide. Il avait tout avantagé en croire en notre expérience du désert. Mais si je semblais vouloir prendre la place de cheffe du groupe, c’était bien contre mon gré. J’avais pour habitude d’agir seul et donc de faire confiance en ma manière de pensée. Je n’avais donc aucune crainte à exposer mon avis et tenter de les faire valoir. Ma réflexion était tout à fait sensée et réfléchie, même s’ils ne me désiraient pas comme cheffe du groupe, ils ne pouvaient pas cracher sur ma tactique exposée. J’avais donc bon espoir que notre route nous éloigne du tracer direct vers le Nord et nous mette dans une sécurité partielle. Je n’avais aucune appréhension sur nos capacités à survivre au piège naturel du désert, j’y vivais depuis assez longtemps pour me considérer chez moi entre n’importe quelle dune.

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Mar 3 Nov 2015 - 1:11

Une tente avait vu se réunir la plupart des accompagnateurs de chaque village, très peu de temps avant l'ouverture de la première épreuve de l'examen chûnin. Mikami y avait reconnu quelques têtes familières, rencontrés dans un contexte amical comme en pleine bataille. Telle était la particularité des évènements internationaux, tous types de relations étaient mis en commun et tensions comme affections se voyaient décuplées et frustrées. De même et de surcroît pour les genins mis à l'épreuve. Survie, cohésion, et attention ne seraient pas les seules aptitudes à mettre en valeur lors de cette phase sur fond de pression mentale à leur soumettre.

Les candidats ne seraient pas les seuls non plus à avoir à faire face aux ressentiments, ce car les mercenaires ne seraient pas forcément des mercenaires lambda. Équipé de deux lames noires éclatantes qui lui rappelaient ses senbon, Mikami conserva tout de même sur son dos son propre katana après avoir enfilé cette tenue dont seuls ses yeux permettraient de l'identifier pour qui aurait déjà eu affaire à lui. Mais si la tenue et l'équipement avaient été les seules différences avec le shûkaijin habituel… Tous se virent apposer un sceau qui augmenterait leur réserve de chakra à leur paroxysme, le toit de la tente se soulevait et des verres se renversaient à chaque fois que l'un d'eux était activé.

Le Yorurai sentit son sabre frémir comme si l'objet lui-même retrouvait des sensations oubliées depuis bien longtemps, même des siècles avant que Mikami ne devienne amnésique. Ce dernier le sentit, son raiton ne serait pas soit blanc, soit noir. Mais bel et bien noir à chaque fois. Ce qui confirma son hypothèse : ce genre d'éclair était lié à la puissance de l'électricité. De plus, il communiait très bien avec ses deux nouveaux camarades de combats : deux sabres lourds mais aisément maniable dont le fil plus fin que le plus petit et invisible des grains de sable semblait guider le reste de la lame dans chaque sens imaginable.

Le plus dur fut de se modérer, surtout après avoir jauger la vitesse avec laquelle il pouvait se déplacer. La consigne principale avait été de ne tuer personne, mais aucune limite n'avait été fixée quant à l'étreinte à appliquer aux trois esprits sous pression. Concernant l'amnésique, le déferlement était tel qu'il savait que les rêves de la prochaines nuits seraient gorgés de souvenirs oubliés. Il devrait sûrement s'isoler… Mais le signal mit un terme à ses pensées et en une demi-seconde il fut sur l'estrade face aux genins, le temps qu'une brise ne fasse flotter leur tunique spécialement adaptée aux conditions, puis il bondirent en direction du désert.

Des entrées différentes, une chaleur accablante et des reliefs en tout genre. Il s'engouffra dans un canyon dont le passage était obligatoire et l'ombre des murs à la fois rafraîchissantes et oppressantes. Profitant de son avance, il entrechoquait régulièrement ses deux sabres, depuis le sol comme chacune des parois jusqu'à trouver l'endroit parfait : une cavité creusée par le temps, bien en hauteur, d'où le tintement du métal faisait écho dans tout le couloir de roche d'une façon si multiple que la propagation était lointaine et rendait impossible la localisation exacte de la source du bruit.

L'emplacement fur marqué d'un kunai auquel furent attachés cinq fils métalliques rendus invisibles par leur élévation. Cinq fils pour cinq points de tirs différents. Au bout de chacun d'eux furent attachés des poches de senbon au mécanisme artisanal et facilement déclenchable d'un simple courant électrique.

Dans la pénombre, Mikami se rassit en tailleur et l'oreille tendue sur le seul sifflement du vent, dont le souffle apporterait les premiers bruits de pas. Pour le plaisir il réessaya : Ting… tin-ting… Et ce son se répercuta dans le canyon plusieurs secondes. Ces lames noires avaient aussi une résonance angoissante sur laquelle il ne manquerait pas de jouer. Au moment où ils arriveraient, pas avant. Il était important qu'il sache que ce serait leur présence qui déclencherait les hostilités. Alors avant ceci…

Il composa un mudra, deux clones apparurent. L'original et une copie prirent de l'avance, le dernier composa un autre mudra et profita de la vue, l'oreille et l'odorat toujours autant attentifs à l'arrivée de ses candidats. De son perchoir un chat de foudre descendit dans le couloir, et ce félin raiton était tout aussi noir que leur tunique. Ce jutsu apparemment inoffensifs sortait directement de son répertoire. Et, allant aléatoirement dans le canyon, se léchant de temps en temps ses petites mimines électriques, Kurorai Neko serait le premier à accueillir l'équipe de genins, leurs espoirs, ainsi que leurs peurs.

Spoiler:

**Chroniqueur** Informations **Messages** : 1508

@Shirudo a 12H pour poster sans quoi il sera exclu du groupe et de l'examen !

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Mer 4 Nov 2015 - 16:37

Lorsque les intérêts coïncident, il faut enterrer la hache de guerre. Je fis le premier pas dans cette démarche pacifiste afin de m'intégrer plus facilement à cette équipe, étant donné que je faisais partie d'une minorité. Le premier Sunajin pourvu d'une corpulence athlétique vint faire le premier pas vers moi. Il se présenta et comme je l'eus deviné à sa stature, il était un expert en Taijutsu ; assurément, au vu de sa carrure, il devait plutôt miser à la fois sur la force brute et sur la vitesse de déplacement, il semblait mélanger ses deux qualités tandis que moi, je misais tout sur l'agilité, la fluidité et la vivacité de mes mouvements.

Assurément, au vu de sa carrure, il devait plutôt miser à la fois sur la force brute et sur la vitesse de déplacement, il semblait mélanger ses deux qualités tandis que moi, je misais tout sur l'agilité, la fluidité et la vivacité de mes mouvements. Etant un expert du Taijutsu, je dus me confronter à des épéistes pourvues d'une stature et d'un style différent et variable d'un individu à un autre. Je pus juger que l'homme que j'avais en face de moi s'était parfaitement bien affuté conciliant ainsi vitesse et force brute.

Sa réponse fut positive, il affirma n'avoir aucun problème à se battre à mes côtés malgré les relations houleuses entre nos deux nations et par extension, entre nos deux villages. Il expliqua cela au motif que la mission d'aujourd'hui était un travail d'équipe, je trouvais cela acceptable, mais encore insuffisant pour que je puisse lui faire entièrement confiance.

La Kunoichi, Sunajin elle aussi, réagissait avec plus de méfiance. Je pus voir dès le début qu'elle me ressemblait par son imperturbabilité et par son professionnalisme clairement remarquable dès lors qu'elle aborda ce sujet délicat. Elle n'avait pas tort. En fait, je pus déceler une certaine intelligence en elle. Elle était évasive, sans doute volontairement, elle ne m'affirmait pas son hostilité et ne le contestait pas non plus, autrement dit, elle préférait laisser planer le doute plutôt que de tenter de me rassurer.

"Tu n'as pas tort, j'aime beaucoup ta façon de penser." - Lui disais-je en souriant.

Elle semblait éprouver de la haine à l'égard de ma patrie, mais cette rancœur était sous contrôle ; visiblement domptée et étouffée par l'objectif qu'elle disait avoir. Elle ne m'inspirait pas confiance, je ne connaissais pas ses réelles intentions, son histoire et l'ampleur de sa haine à l'égard des miens. Je ne suis aucunement responsable de ce que Kumo a fait, des crimes qu'ils ont commis et je ne sais pas non plus si les miens lui avaient causé du tort.

Je devais faire attention à éviter les pièges naturels ou tendus par nos ennemis ou par les examinateurs sans compter que ces deux-là ne m'inspiraient pas confiance et pouvaient me tuer à tout moment. En plus de cela, je devais déceler et éviter les pièges de nos ennemis. Comme si ça ne suffisait pas, en raison des conflits géopolitique, je devais, en plus de ça, veiller à ce que mes coéquipiers ne me la fassent pas à l'envers sans pour autant agir en solitaire.

Sans compter que, même pendant l'examen, le village de Suna et ses élites pourraient avoir organisé et prévu l'assassinat de l'ensemble des Kumojin présents lors de l'épreuve et les deux Sunajin pourraient peut-être avoir reçu pour mission de m'éliminer ou de m'entraîner dans la mort. Autrement dit, je ne pouvais faire confiance à personne, même à mes propres coéquipiers, mais je ne devais pas le montrer.

Cette épreuve s'annonçait compliquée tant mentalement que physiquement. Le fait que je sois incessamment sur le qui-vive en territoire ennemi avec des coéquipiers qui pouvaient me trahir à n'importe quel moment et en plus de ça, il faisait extrêmement chaud... en bref, parti comme cela, je risquerais de m'épuiser très rapidement.

Il fallait donc être intelligent. Je devais baisser légèrement ma garde par rapport à mes coéquipiers et me focaliser sur l'épreuve. Nous avions le même objectif, autrement dit, s'ils venaient à m'éliminer, ce serait sûrement vers la fin de l'épreuve, je devais me montrer indispensable dès le début. Ils ont besoin de moi autant que j'avais besoin d'eux, ce serait idiot de leur part de m'éliminer maintenant, cela pourrait mettre en péril leur chance de réussite. Excepté s'ils ont pour seule mission d'éliminer le plus de Kumojin sans pour autant se préoccuper de la mission. J'étais peut-être trop paranoïaque, mais on n'est jamais trop prudent.

La kunoichi me proposa de quoi boire si jamais je n'avais pas prévu assez d'eau. A vrai dire, je ne connaissais pas la difficulté de la traversée du désert, donc j'avais prévu de l'eau en forte quantité étant donné que je savais qu'il n'y allait avoir que très peu d'eau et que mon corps allait en dépenser énormément en raison des fortes chaleurs.

"J'ai prévu beaucoup d'eau, peut-être trop. Je n'ai pas prévu beaucoup à manger puisque je peux tenir longtemps sans manger. Je suis habitué aux conditions extrêmes tant mentalement que physiquement, je m'entraîne régulièrement avec une force intensité... donc ça n'est pas un souci pour moi." - Disais-je pour la rassurer.

"Et je n'ai jamais mis les pieds dans un désert ensablé et je n'ai jamais été confronté à une chaleur aussi intense. Je prends tes conseils très à coeur et je t'en remercie."

Présentation terminée, place à la planification de notre stratégie. Il fallait décider de la direction à prendre et la Sunajin exposa bien les contraintes et les possibilités qui s'offrent à nous. Suivant son raisonnement, je pus facilement trouver une réponse à cela, il y avait une faille, elle sous-estime définitivement les examinateurs.

"C'est logique ce que tu dis, mais tu n'as pas pensé au fait que les examinateurs savent pertinemment que certaines personnes suivraient cette logique, donc ils ont forcément dû disposer des pièges partout, autrement dit, on ne doit pas chercher la facilité. D'un côté, ils savent aussi que certains d'entre nous se précipiteront pour y arriver, mais ils savent également que certains sont suffisamment lucides pour avoir remarqué que ce n'est pas une épreuve de rapidité. De plus, ce que tu proposes nous incite à passer plus de temps ici, ce qui signifie que nous dépenserions trop d'énergie pour celle-ci et que nous aurions moins de temps pour nous reposer pour la prochaine épreuve."

"Je propose donc de continuer tout droit puisqu'il y aura des pièges partout à l'ouest comme à l'est et si obstacle il y a, de les contourner."

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Jeu 5 Nov 2015 - 22:22

Les présentations sont terminées, Shirudo n'a pas l'air très rassuré d'être entouré de deux shinobis de Suna. Mu est, quant à elle, presque froide et ne montre aucun signe rassurant pour notre ami d'un jour kumojin. Shirudo nous dit qu'il a beaucoup d'eau, c'est très bien. Mais une remarque de sa part attire mon attention, il nous dit s'entraîner difficilement et dans des conditions extrêmes, certes, ça peut aider, mais il ne connait pas le désert, et le désert est une condition extrême à part entière.

"Shirudo, n'oublie pas que le désert peut être fatal au plus entraîné des sunajins. L'entraînement mental est bon dans beaucoup de situation, mais les conditions du désert sont autre chose.", lui ai-je dis en souriant.

Nous sommes là, tous les trois prêts à partir, a régler les derniers détails avant de partir. Comme par exemple, où allons-nous passer ? A quelle vitesse est-ce que l'on va se déplacer ? Rapidement ? Lentement ? Et combien de temps cela va nous prendre ? Ne pas savoir combien de temps, précisément, le parcours va durer me rend nerveux. Nous sommes tous les trois plutôt axés taïjutsu, cela peut nous affaiblir si notre ennemi maîtrise les attaques à distance. Shirudo et Mu ont expliqué leur point de vue, à mon tour d'en faire de même.

"Il ne faut pas se fier aux apparences, même la plus facile des marches peut s'avérer fatale, comme je l'ai dit plus tôt, aux plus forts des shinobis. Un manque d'hydratation du corps ou une nuit passée sans se couvrir, car ne l'oublions pas que les températures peuvent être très basses, pour un désert, la nuit. La journée il peut faire jusqu'à 50°C à l'ombre et y avoir des gelées la nuit. Il existe donc un réel risque d’hypothermie pour une personne qui ne connait pas bien le désert. Il faut énormément d'eau en journée et bien se protéger la nuit. Les risques de se faire prendre dans une tempête de sable ou de tomber dans un ravin sont aussi bien réels, le désert est un gigantesque cimetière tant il peut être dangereux. Voilà pour les conditions du désert, nous sommes tous les trois d'accord sur ces faits."

J'explique mes connaissances sur le désert à mes coéquipiers, peut-être cela peut s'avérer utile plus tard dans la mission. Heureusement que Shirudo à l'air prêt pour cette marche et de prendre nos conseils de sunajins à coeur. Sa mentalité me plait bien, il n'a pas l'air méchant et est de bon conseil, mais surtout, sait écouter lorsqu'on lui en donne. Il ne connait certainement pas la réputation de mon clan. S'il la connait cela risque de le faire encore plus flipper, déjà qu'il n'est pas rassuré...

"Je comprends vos deux points de vue pour la route à prendre, mais je pense qu'il est plus sûr de suivre le chemin "le plus direct", sans toute fois aller tout droit. Perdre des forces trop longtemps dans une directions ouest-nord-ouest peut nous être fatale. Si l'ont peut être à la tour avant la nuit cela peut être un avantage. Je serais plutôt d'avis de partir à onze heure, presque droit au nord. Tous les chemins seront dangereux et ont leurs moult pièges, alors autant y aller plus au moins directement."

Chaque groupe est parti en différé, cela pour éviter que les rencontres entre les groupes soient trop fréquentes. Il faut maintenant se mettre d'accord pour le chemin à suivre. Si on se la joue "démocratie", le chemin pas tout à fait droit au nord que j'ai proposé doit être choisi.

HRP:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Ven 6 Nov 2015 - 19:34

Visiblement mes camarades avaient une vision plutôt différente de la mienne sur ce qui nous attendait en chemin. Je ne décrochais pas du fait que le détoure était le chemin le plus sûr et celui où on dépenserait le moins d’énergie au final. Le fait de vouloir partir en droite ligne était pour moi une bêtise. Le Ketsueki avait au moins le bon sens de ne pas vouloir suivre la ligne la plus directe mais de faire un léger détour. J’ignorais s’il disait ça pour ne froisser personne ce qui faisait de sa tactique d’approche un moyen de pas prendre parti ou s’il préférait vraiment cette solution. Je pense que le kumojin n’avait pas une vision d’ensemble, piéger toute une zone dans le désert était impensable. Il aurait fallu miner une mer de dune et cela, même ne temps de guerre est très couteux et interdit par le plus par des gouvernements. De plus nous étions ne plein désert, les nomades n’avaient que faire des voies officielles, n’importe qui pouvait arriver dans cette zone et déclencher l’un des pièges dissimuler où Suna aurait bouclé sérieusement la zone et cela aurait demandé un déploiement colossal qui ne serait pas passé inaperçu. Non, il n’y avait pas de piège prêt installer dans la mer de dune j’en étais persuadé. Mais mes deux compagnons ne semblaient pas du tout sensibles à ce genre de logique. Je n’avais aucune envie de me battre contre eux pour choisir par où nous passerons. Ils voulaient la droite ligne alors qu’ils la prennent et qu’ils passent devant pour déclencher les pièges. Je m’en lavais les mains.

Le désert s’étendait devant nous, la première épreuve se déroulait hors de Suna, dans la mer de dune, vers la tour des mirages. Il nous fallait commencer par traverser une plaine de sable et de dune, pour arriver à une zone plus rocheuse avec une barrière naturelle de petit pic déchiqueter par le vent et quelque passage à travers qui nous conduirait au-delà vers la fameuse tour. Le mieux était donc de rester le plus à l'écart possible de tout passage « facile », il ne nous était pas très couteux d’utiliser un peu de chakra pour de l’escalade où quelque chose dans ce genre-là, significativement moins que pour parer des pièges au cas où les hommes en noir en installeraient. Le soleil était haut dans le ciel, l’épreuve avait débuté vers neuf heures quinze et il avait fallu un peu plus d’une demi-heure pour que mon groupe soit appelé. Il devait donc être dix heures, mais nous étions en plein hiver, la température ne monterait sans doute pas au-delà des trente degrés ce qui était tout à fait supportable, malgré la réverbération du sable. Je ne me faisais pas trop de soucis pour le Kumojin, comme tout Shinobi il avait suivi un dur entrainement pour survivre à des climats difficiles et même si le désert est un terrain traitre, la tour n’était pas assez loin pour que nous subissions les conséquences d’un manque de vigueur. Temps qu’il s’hydratait bien on n’avait que peu de risques de problème.

- Bon et bien suivons le Ketsueki vue que sa tactique coupe la poire en deux. On avance en restant bien en parallèle du chemin le plus direct. Par contre, on reste au maximum à découvert. On avance en comptant sur le fait que les hommes en noirs savent où nous sommes, donc se faufiler ne serre a rien. Rester à découvert permet d’éviter les pièges. Il est presque impossible de piéger le sommet d’une dune ou un plateau rocheux a découvert. De plus on aura une bonne vision pour voir approcher une menace. Autant faire cela vue que vous désirez rester sur une voie plus directe et donc plus risquer. De plus ne restons pas trop grouper, pour éviter que l’on tombe tous dans un seul piège. Ketsueki vue que c’est votre plan ouvre la marche, Shirudo au centre et je ferme la marche, je garderais un œil sur vous, Shirudo au cas où le désert soit plus difficile que l’on ne pensait.

Vu que nous n’allions pas rester encore vingt minutes à palabrer, le petit groupe parti en avant en file indienne chacun séparer des autres de quelque mètre pour éviter de tous tomber dans le même piège. C’était une manière d’avancer des plus académiques. L’avancer en formation triangle aurait augmenté le risque que l’un de nous tombe dans un piège et aurait été pénible à maintenir en longeant les dunes. Mieux valait donc la file indienne bien ordonner. Je savais que je ne m’étais pas faite des amis dans ce groupe, mon air distant et souvent froid avais de quoi tenir éloigné les gens. Mais je ne les connaissais pas, ni l’un, ni l’autre. J’ignorais tout de leur parcoure de leur capacité et de leurs morals. Il n’y avait donc aucune confiance possible pour le moment. De plus, le Kumojin avait plus de chance de se retrouver dans un camp ennemi durant une guerre que comme compagnon d’armes. Mais là n’étais pas la question, la confiance était un luxe des plus superflues pour un Shinobi, l’important était de se couvrir les uns et les autres au mieux pour évaluer la situation. Le fait que je n’ai pas confiance en eux et qu’ils ne devaient pas me faire confiance ne signifiait pas que je n’étais pas là pour couvrir leur arrière. Tant que j’appartenais à ce groupe, notre force était celle que chacun d’entre nous pouvait y mettre, donc si l’un d’entre nous jouait un double jeu, c’était tout le groupe qui en pâtirait. Mais je gardais ce genre de réflexion pour moi. Le kumojin se sentait clairement menacer et restait sur le qui-vive, cela était tendu mieux et le Ketsueki… c’était un Ketsueki, tout était dit.

La marche eut tout de même raison de ma sombre humeur et de ma frustration de ne pas avoir contourné la zone pour atteindre la tour. Si devant nous, nous pouvions apercevoir des zones rocheuses qui jaillissaient du sol formant des crocs au pic déchiqueté tel une gigantesque mâchoire inférieure qui découpait l’horizon, autour de nous s’étendions le désert et sa mère de dune sans fin comme un océan dont les dunes seraient les vague figé dans le temps ou plutôt ralentie car le désert bougeait, les dunes se déplaçaient petit à petit sous l’effort du vent, mais cela était imperceptible. Ce genre de paysage avait le don de me calmer et de me rassurer, je me sentais bien dans le désert. Cela faisait remonter en moi des sensations d'une passée oublier dont je ne gardais presque aucun souvenir à pars des détaille futiles mais agréables. Le sable chaud sous mes pieds me faisait me rappeler de petite baie rouge au gout acide que je mangeais enfant, je ne me souvenais que de l’amertume du gout j’ignorais qu'elle était ses baies et où nous les trouvions, je ne savais même pas si j’appréciais cela, l’amertume que ma papille croyait ressentir avait juste le gout agréable de mon enfance. J’étais né dans un désert, mais ce n’étais pas celui-ci, mon désert natal se trouvait très loin à l’ouest, une distance presque impensable aujourd’hui.

- Shirudo, vous avez parlez de différent entre nos deux villages que vous étiez prêt a laisser derrière vous, à tourner une page, comme vous l’avez dit. Avez-vous subit une blessure, physique ou mental, de ces affrontements que vous ne parliez directement dans vos salutation et que vous avez choisi l’allusion d’une page qui se tourne pour nous présenter la chose ? Pardonnez mon indiscrétion, mais je préfère savoir s’il y a quelque chose en vous qui pourrait mal prendre certain de nos actions dans l’activité d’un combat.

Ma question n’était pas innocente et ne servais pas qu’a brisé la glace. J’avais déjà quelque petite idée en tête en cas de problème avec les hommes en noir, il me fallait savoir s’il le kumojin serait prêt à supporter certaines menaces de notre par en cas de besoin. Cela pouvait être tourné à notre avantage, mais il ne fallait pas que le jeune homme se sente véritablement agresser et décide de défendre sa vie plutôt que d’essayer de comprendre ce qui est entré de ce passée. Peut-être se cachait-il en lui une bête prête à mordre si certaines blessures était éveillée. Rare était les Shinobi qui le devenait par idéalisme ou altruisme, certains le faisaient croire, mais presque tous avaient des blessures que cette recherche de puissance qu’est la formation Shinobi nourrissait. Moi-même j’étais ici car j’avais tué une gamine, à l’époque j’étais moi aussi une gamine mais cela ne changeait rien. J’avais vu dans ses yeux l’absurdité de l’existence et je l’avais tué pour ça, je l’avais humilié et tuer et je ne m’étais jamais sentie aussi libre qu’alors que mes mains se resserraient sur son cou fragile et offert à mes doigts sans pitié. Ce simple souvenir éveilla en moi une chaleur familière dans mon bas-ventre, mais je coupais court à ce genre de pensée, ce n’était ni le lieu ni le moment.

Quelques heures de marche plus tard, nous nous trouvions devant la mâchoire rocheuse. Les pics déchiquetées n’étaient pas bien hauts, mais assez pour servir de barrière naturel à tout ce qui ne sait pas grimper sur des rochers. Nous avions parcouru la mer de dune sans rencontrer la moindre forme de résistance. Aucun piège, ni d’hommes en noir, juste le chant du vent à nos oreilles. Mais cela n’avait rien de surprenant, s’approcher d’un groupe ne plein désert en voulant rester discret était compliqué. Observer notre approche depuis ses rochers était nettement plus facile et on pouvait tranquillement nous attendre quelques pars par ici et surgir de derrière une grosse pierre à tout moment. De plus si des pièges étaient posés c’était l’endroit idéal. Connaissant le terrain, je savais qu’il y avait un petit canyon qui traversait ce barrage rocheux, les nomades l’utilisaient avec leur caravane, mais je n’avais aucune envie de m’y engouffrer. La possibilité d’embuscade et de piège étaient réelles. Je préférais utiliser un peu de chakra pour passer entre deux pics déchiqueter. Cela nous ferait perdre un peu de temps, mais comme je l’avais déjà fait remarquer, nous n’avions pas de limite de temps. De plus rejoindre le canyon nous replacerait sur la voie directe vers la tour ce qui ne me plaisait pas du tout non plus.

- Je suis toujours d’avis de rester à découvert et de ne pas utiliser les chemins directs. Avec une technique d’adhésion il nous sera facile de passé ces pics. De plus, vu que nous arrivons au hasard de notre chemin parallèle, les chances de tomber sur un piège par la haut est quasiment nul.

Joignant le geste à la parole, je chargeais l’extrémité de mes membres de chakra, de quoi adhérer au rocher. Je ne parlai pas du canyon qui se trouvait à une centaine de mètres plus à l’Est, sur la voie directe, je n’avais pas envie que Shirudo insiste pour passé par ce passage et espérant que le Ketsueki n’en parlerait pas non plus ou que le Kumojin n’en dirait rien. Je débutais donc mon escalade, motivant les autres à me suivre sans autre forme de question. La mobilité restait notre meilleure défense. Ce genre de pic rocheux n’était pas difficile à escalader, lécher de manière continue par le vent et poncer par le sable, les parois étaient lisses et compacts. Le risque d’éboulement était presque nul, le désert avait nettoyé la roche qui prenait l’apparence d’une ossature à moitié ensevelie dans le sable. De l’autre côté de cette denture se trouvaient sans aucun doute des plateaux rocheux ressemblants à d’énorme cheminer surgissant du désert, tout ce qui dépassait de la barrière de pic déchiqueter se faisant balayer par le vent et le sable. Notre avancer serait plus lente à cause du déniveler, mais plus sur sans aucun doute.

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Sam 7 Nov 2015 - 12:12

- Toi aussi tu as le sentiment qu'on perd notre temps ?

Mikami n'eut qu'un vrombissement comme réponse. Il parlait à un chat, fait d'électricité qui plus est. Ancré dans la caverne comme un oisillon au creux d'une main, innombrables avaient été les minutes à fantasmer sur les évènements qui avaient formé cet endroit et à se réjouir de la fraîcheur que lui procurait la tenue spéciale des hommes en noir et ce malgré la couleur, à l'ombre du canyon. Avaient-ils vraiment fait un détour ? Certes, cet épreuve n'était pas chronométré... à quoi bon, le désert jouait en leur défaveur bien plus sournoisement que les aiguilles d'une montre. Ce serait sa chaleur et non la course de ces dernières qui finirait par les obliger à se dépêcher. Où qu'ils aillent... il serait là pour les cueillir. Rallonger la route ne ferait que réduire leur chance de survie, et il fallait se rendre à l'évidence : tout le désert était piégé. Piégé par ces Kurojin enchaperonnés, débordant bien assez de chakra pour les rattraper peu importe la voie qu'ils emprunteraient.

Apparemment, ils ne viendraient pas ici. Pourtant cette voie aurait eu l'avantage de leur faire économiser de l'énergie en thermorégulation. Soit... Une première décision déterminante avait été prise. Et ils avaient déjà fait une erreur. Le Yorurai tira sur ces filins métalliques pour récupérer son matériel et s'adressa à son jutsu qui persistait à déambuler allégrement dans le couloir des forces de la nature, à frapper de ses pattes foudroyantes et géantes les scorpions trop aventureux. Trois d'entre eux gisaient dans le sable. L'amnésique descendit de son perchoir, et sans y prêter attention piétina l'un d'eux.

- Va te balader plus loin, ils te croiseront à un moment ou un autre.

Ce qu'il fit, à s'en demander si ces oreilles étincelantes percevaient réellement quelque chose. Et comme un éclair se dissipant à l'horizon, Mikami disparut. Plusieurs fois il réapparut et redisparaissait, d'un point à l'autre de la zone d'examen, effectuant de ses yeux jaunes un tour d'horizon et jouant parfois avec le sable, s'amusant de sa récente acquisition de l'affinité du vent. Il ne lui manquait plus qu'à mettre quelques techniques au point, mais ceci était une toute autre bataille. Et vint enfin le moment où ces pics rocheux se dressèrent à l'horizon. En une demi seconde il s'en rapprocha de plusieurs mètres pour mieux discerner ces trois points qui escaladaient cette zone géographique bien moins avantageuse. À ce moment là ils en étaient à peu près au tiers. Un sourire en coin exempt de toute joie se dessina derrière le masque du shûkaijin qui disparut dans le néant. Il les laisserait grimper jusqu'en haut avant de les accueillir ; s'ils avaient décider de gaspiller leur énergie...

Le sommet semblait enfin à porter de semelles pour les trois genin, qu'au moment où ils crurent être sortis de cette marche à la verticale un éclair noir frappa le pic le plus à l'aplomb pour que leur prédateur ne se présente enfin à eux. Une seule seconde de battement, le temps qu'ils réalisent qu'ils ne pourraient éviter nulle part la menace qui planait sur eux, le temps que le Yorurai ne reconnaisse l'un d'entre eux. Et quelques mots, tels un coup de marteau, d'un froid accusateur à frissonner en plein désert...

- Comment pouvez-vous prétendre au rang supérieur si vous fuyez les obstacles qui s'offrent à vous ?

... avant de réapparaître en plein milieu de leur formation, nez à nez avec ce Shirudo, transperçant impunément de ses katanas les gourdes qu'il avait apporté. L'eau jaillit et chuta le long de la falaise, impuissante face aux fracas de la roche et éclatant au contact de l'air. Et il avait à nouveau disparu, ne laissant aucune possibilité de réaction à ses proies. Il ne se chargerait pas d'eux directement. Surmontant pas à pas le porte à faux au-dessus de leur tête, trois loups de foudre se montrèrent progressivement, les crocs au vent. D'abord les pattes, ensuite les têtes, enfin les corps, frémissant au rythme des sursauts d'une foudre plus sombre que la pire des nuits qu'ils passeraient dans le désert. Hors de portée, le Yorurai profitait du spectacle l'index pointé vers le bas, tournoyant autour d'un noyau invisible et soufflant un peu de futon pour créer de mini-tornades de sables qui avaient aussi le don de le divertir. Alors que les trois loups lorgnaient sauvagement sur le trinôme, grognant comme par coups de tonnerre, la tête bien plus basse que le reste du corps, prêts à bondir à la verticale... Mikami enchaina quelques mudras et une nuée de sphères d'électricité apparut au-dessus de la falaise.

* Il est temps pour vous d'assumer vos choix et ce dans quoi vous vous êtes engagés. *

Dernier mudra.

* ...Raiton, Ballet des coups de foudre. *

Les loups fendirent sur les trois brebis randonneuses au moment où une véritable pluie de foudre noire s'abattit au sommet des pics rocheux.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Dim 8 Nov 2015 - 22:01

Nombreuses furent les mises en garde de Kazushi, il semblait véritablement se soucier de moi, mais j'avais confiance en moi. Je savais pertinemment que je ne connaissais rien du désert et que cela représentait une expérience inédite pour moi. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Il me sous-estimait peut-être ou bien, il se pourrait que ce soit moi qui sous-estimais la difficulté que représentait la traversée de ce désert ? Quoi qu'il en soit, peu m'importait, car je me sentais prêt à le traverser.

Après avoir achevé les mises en gardes tout en expliquant brièvement les difficultés du désert, il vint nous faire part de sa proposition quant à l'itinéraire et à la stratégie que nous devrions adopter pour parvenir à nos fins sans déplorer trop de dommages. Le Sunajin partageait mon avis, mais proposait tout de même d'effectuer un léger détour, ce qui représentait une dépense en énergie supplémentaire tout en ayant un risque amoindri de tomber sur des ennemis. J'eus approuvé sa proposition, elle ne me dérangeait pas ; contrairement à celle de cette Sunajin qui souhaitait effectuer un immense détour.

A ce propos, la Sunajin vint à son tour prendre la parole, elle approuva, elle-aussi, la proposition de son compatriote. A présent, nous avions trouvé quelle stratégie adoptée. C'est alors que la Kunoichi vint tout de même prendre les règnes en nous incitant à opter pour une formation qu'elle avait recommandé : la fil indienne. Je ne dis pas que ce fut illogique, j'eus même pensé qu'elle avait bien fait ; néanmoins, je savais que dans cette situation, le mieux pour moi était de rester à l'écart d'eux et comme s'il ne suffisait pas, je devais me trouver en centre.

En général, c'était une position qui me plaisait puisqu'elle nécessitait de la mobilité et de la complémentarité afin de pouvoir apporter du soutien au deux extrémités, mais pas dans cette situation, car je me trouvais pris en sandwich par deux potentiels ennemis. Comme je m'y attendais, c'est elle qui se trouverait en dernière position. Par lâcheté ? Ou bien était-ce pour m'avoir à l'oeil ? J'eus pensé que si cette dernière souhaitait ma mort, elle m'aurait demandé d'aller devant. Il n'est pas impossible non plus qu'elle m'eut demandé de me positionner au centre pour éviter d'éveiller les soupçons. Elle ne cachait pas le fait qu'elle souhaitait garder un œil sur moi en prétextant qu'elle voulait me surveiller au cas où je serais dans l'incapacité de traverser ce désert. J'eus doucement souris.

Nous partîmes alors aussitôt. Tout au long du trajet, je multipliais les regards sur les côtés. Droite, gauche, il n'y avait rien à voir à part d'immenses dunes qui s’étendaient à perte de vue, mais je souhaitais surtout surveiller la Sunajin dans mon dos. Sens en éveil, concentration maximale, au moindre petit changement brusque du vent, j'eus pris ça comme une tentative d'assassinat contre ma personne.

Le vent était léger, le désert était silencieux, je pouvais distinguer aisément le moindre bruit de mouvement brusque et agir en conséquence. Courir sur ce désert n'était pas chose aisée, j'avais l'impression de marcher sur un sol fébrile sur laquelle je m'enfonçais à chaque pas ce qui me ralentissait et augmentait donc la quantité d'énergie nécessaire à mes déplacements.

Pendant le trajet, Mu vint m'adresser la parole. Comme je le pensais, même tout ce temps après notre départ, elle continuait toujours à penser à mes premiers mots. Comme le témoigne son discours, elle a analysé et sur-interprété mes propos que je pensais pourtant claire. Bien qu'au fond de moi, je comprenais sa méfiance et ses questions. C'était légitime, j'aurais fait de même si j'étais à sa place.

"Je suis originaire du pays du fer et j'ai rejoins les rang de Kumo après son annexion. J'y suis allé seul sans me lier à qui que ce soit, donc je n'ai perdu aucun proche sur le front et Suna ne m'a jamais rien fait. Le seul Sunajin que j'ai croisé durant ma vie était un messager envoyé par votre Kazekage et je l'ai plutôt apprécié. En revanche, je ne sais pas si mes frères de Kumo vous ont un jour causé du tord et là je m'adresse à vous deux, amis de Suna."

J'eus espéré que leur réaction sera positive et que tout soit enfin clarifié. J'eus espéré qu'il croyait en moi et en ma sincérité, car après tout, je l'étais. Bien que, s'il subsistait encore des doutes, je pourrais le concevoir et le comprendre ; c'était normal.

La stratégie de Mu consistait à rester à découvert. En optant pour cela, nous courrions un très grand risque, mais nous évitions supposément des pièges. D'ailleurs, je ne comprenais pas du tout sa logique et je savais qu'elle ne nous permettrait pas d'atteindre notre objectif en y subissant les dommages les plus moindres. Mais j'étais pris au piège, car je n'avais aucune raison de m'imposer en tant que leader, je n'en avais pas la légitimité, étant donné que je ne connaissais rien du désert et que je n'étais pas du coin ; contrairement à eux.

Mais d'un côté, je ne pouvais continuer à lui obéir, car cela allait à l'encontre de mon instinct et je suis le genre de personne qui accorde beaucoup de crédit à son instinct. Je ne pouvais pas non plus désobéir et agir en solitaire, car c'était un travail d'équipe et cela n'arrangerait pas mon intégration. Autrement dit, je me contentais de la suivre pour le moment.

Elle commença à escalader la paroi, tandis que moi et le Sunajin, nous étions derrière elle. J'eus décidé de grimper la paroi en profitant des imperfections de celle-ci, c'est-à-dire en sautant sur les élévations rocheuses et les morceaux de roches qui sortaient de celle-ci. Je ne comptais pas grimper en ayant recours à mes mains afin d'y préserver ma mobilité. J'eus profité de mes mains pour y tapoter un rocher. A cette hauteur, nous pouvions apercevoir une grande étendue de paysage, nous étions à découvert. Sa stratégie était idiote, mais je décidais de la suivre pour le moment jusqu'au moment où nous serions heurtés à un obstacle que je pressentais.

Car celui-ci arriva très vite, et oui, un mercenaire noir vint nous barrer la route. Il était en hauteur et avait donc un avantage certain. J'avais la chance quant à moi de me trouver sur un rocher, j'étais donc mobile et je pouvais donc réagir en cas d'attaque. Qui plus est, dans cette situation, rien ne nous indiquait que nous devions nous battre contre lui, car notre objectif était d'atteindre la tour. Il se trouve que je pouvais fuir à tous moment si je le souhaitais, car j'en étais un expert.

Notre ennemi m'attaqua, moi en premier, pour une raison qui m'en échappait. Il vint me charger pour s'attaquer à mes poches. J'utilisais un Aikido dans les règles de l'art pour l'attaquer au niveau de sa jambe gauche et j'en profitais pour le pousser à l'aide de ma main gauche. Sa vitesse était telle que je n'eus pas le temps de dégainer mon Katana, mais grâce à mes réflexes, je ne pus seulement esquiver son attaque et le pousser. L'Aikido était bien exécuté, ce qui m'a, par ailleurs, permis de pouvoir esquiver son coup et l'attaquer au même moment.

Il est très risque de m'approcher au corps-à-corps et il allait l'apprendre à ses dépens. Visiblement, le mercenaire a tenté de s'attaquer à mes gourdes. C'était très intelligent et bien joué de sa part, mais ce fut un échec. Il vint ensuite battre en retraite pour nous balancer une série de Jutsu Raiton. Les éclairs étaient étrangement noirs, ce qui indiquait une grande puissance et une maîtrise avancée de cette affinité.

*Que... Je pensais que le Kuroraiton n'était qu'une légende.* - Pensais-je avec étonnement et incompréhension.

J'eus dégainé les deux Kunai qui se trouvaient sur mes poches avant. Ni une ni deux, tel un éclair, je me retrouvais en l'espace d'une seule seconde devant mon adversaire lui assignant dans la même seconde un coup de Kunai au niveau de son visage dans le but de trancher son masque. Je n'eus pas recours au katana, étant donné que nous n'étions pas en guerre et que je n'avais aucune raison de le tuer. Je savais qu'il était rapide lui aussi, j'étais donc prêt à danser avec lui.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Lun 9 Nov 2015 - 23:58

Et ça recommence, elle reprend ses airs supérieurs et nous dicte quoi faire, elle accepte quand même que l'on suive mon chemin. Mais on voit pertinemment qu'elle n’apprécie guère que Shirudo, ou moi, moi en ce qui concerne ceci, lui dise quelque chose. Mais c'est un travail d'équipe je vais essayer de ne pas trop froisser les gens. Apparemment je coupe la poire en deux, mais mon chemin, qui est plus direct, DONC, plus dangereux ne lui convient pas. Elle veut absolument diriger le groupe, alors essayons. Elle veut qu'on se déplace en file indienne, idée que je ne trouve pas bête pour le fait que nous couvrons une plus petite partie sur les côtés, mais une attaque frontale et puissante de type "Les Dragons Aqueux" peut nous embourber tous les trois. Apparemment, c'est mon idée, donc je dois marcher en premier, Shirudo en deuxième et elle en dernière position. A-t-elle peur ? Enfin voilà, je lance un soupir plein de sens.

On commence enfin notre marche dans le désert, j'ouvre le chemin et on peut distinguer, à quelques kilomètres d'ici de grosses falaise, on se dirige droit dessus. Après vingt-quatre minutes et trente-trois secondes de marche, Mu en rajoute encore sur la guerre passée entre Kumo et Suna. Je sais que quelques tensions sont encore vives entre certaines personnes, mais on a déjà tous dis que cela ne nous dérangeait pas pour cette mission, alors ainsi soit-il ! Demander si Shirudo a quelque chose, ou eu affaire à des Sunajins, certes je veux bien, mais à mon avis on a déjà assez parlé de ça. Je pousse un nouveau soupir désapprobateur, en espérant qu'ils soient compris et entendu. Shirudo n'a rien contre les Sunajins et lui aussi continue de parler de ça en demandant si, contrairement à lui, nous avions eu affaire à des Kumojins par le passé. Ce n'est pas mon cas, par chance peut être.

"Je n'ai jamais rencontré de Kumojins par le passé ne t'inquiète pas, je ne nourris aucune rancœur personnelle contre Kumo."

J'ai répondu rapidement et sans réfléchir, déjà, car il n'y a pas de précédent entre Kumo et moi et parce que je ne veux pas lui faire encore plus peur, déjà qu'il n'est pas tranquille et enfermé entre deux Sunajins... Les pics rocheux se font de plus en plus présent, ils ne sont plus qu'à une quinzaine de mètres de nous. Mu ne veut toujours pas prendre le chemin le plus facile, mais préfère escalader la paroi rocheuse à l'aide d'une technique d'adhésion. Je ne trouve pas cette façon de faire très bien, étant donné qu'on va se trouver à portée de toute attaque venue du ciel. Avant que Shirudo ou moi puissions dire quelque chose, Mu s'est élancé le long de la paroi. On l'a suivie, je n'utilise pas tout le temps mon chakra, dès que je le peux je grimpe à la force de mes membres. Heureusement pour nous la montée s'est réalisée sans encombres, pas comme l'arrivée sur le plateau... À peine j'ai posé mon pied sur le sol, un éclair noir tombe sur un pic et une voix se fait entendre :

"Comment pouvez-vous prétendre au rang supérieur si vous fuyez les obstacles qui s'offrent à vous ?" Phrase qui n'est pas dénuée de sens.

L'Homme en noir nous attends ici depuis un bout de temps, il a dû nous voir venir. Ni une ni deux, il attaque Shirudo, sans que celui ne puisse rien faire et transperce ses gourdes, ou du moins il me semble que ses gourdes ont été transpercées. Nos réserves d'eau réduites du tiers, cela va s'avérer compliqué pour la suite, s'il y en a une... Sur un porte-à-faux en dessus de nous, trois Loups formés de foudre noire sont en train de se créer. Une fois arrivée à terme, une pluie de foudre, noire elle aussi, s'abat sur nous.

*Cet homme, il doit avoir une maîtrise du raïton parfaite.*

Avant qu'on puisse faire quoi que se soit, Shirudo se retrouve à côté de l'Homme et tente de le blesser, nous laissant, Mu et moi seuls face aux trois loups. La pluie de foudre couvre une zone énorme, il est impossible pour nous de tous les éviter, il faut se couvrir et vite si on ne veut pas mourir sous sa première attaque. Je me précipite sous le porte-à-faux où se trouve les loups, c'est la protection la plus proche qu'il y a à disposition. J'espère que Shirudo ne s'est pas fait massacrer, à mon avis il faut rester ici et se proteger de la pluie de foudre et se défendre face aux trois loups. Quelle idée de s'attaquer directement à lui ! Il n'aura jamais le niveau et on se trouve en infériorité numérique face à ces Loups ! Cela ne va pas être une mince affaire.

"Mu, il faut rester ici, on ne peut se permettre de se retrouver encore plus séparé ! On est tous les trois des experts en taïjutsu, on ne peut donc pas se permettre de les laisser à distance trop longtemps, ils frappent eux aussi en corps-à-corps, c'est peut-être une chance pour nous !"

J'espère qu'elle a pu m'entendre. Durant ma course j'ai été touché par une goutte de foudre, mon pied droit est paralysé et j'ai beaucoup de mal à le mouvoir. Je dégaine mon sabre et m'apprête à me défendre face au premier Loup qui s'approche dangereusement de moi. Il me charge et je contre sa première attaque avec mon épée, il a juste effleuré la garde de mon sabre et blessé légèrement ma main lors de cette attaque, il repasse à l'attaque mais j'ai eu le temps de le voir venir, j'ai pu lui assener un coup d'épée ! Mais je n'ai rien senti, est-ce que j'ai pu le toucher ? Le deuxième loup s'en prends à Mu pendant que le troisième observe et tourne, attendant que l'un de nous faiblisse pour en faire son repas. Mon Loup me regarde, prêt à une nouvelle attaque !

HRP:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Mer 11 Nov 2015 - 18:37

La cohésion du groupe n’allait pas sans problème, nous n’avions pas la même vision de ce qui nous attendaient en chemin. Mon point e vu était basé sur ma propre expérience et sur une logique par rapport au peu d’informations que nous possédions pour le moment. Je trouvais Shirudo des plus incohérents, il désirait tracer en droite ligne, là où on nous attendait le plus, mais le fait de marcher à découvert le dérangeait alors que nous faisions un petit détour suivant le plus du Ketsueki. Qu’espérait-il vraiment, passé par la grande porte tout en restant incognito. S’il avait une technique nous permettant un tel miracle, il n’avait pas pensé à partager se fait avec nous. Mais, même s’il n’était pas en accord avec l’approche utilisée, il l’acceptait sur la base de son manque de connaissances sur le terrain et vue qu’aucun avis ne prenait le dessus, il fallait bien que quelqu’un prenne les commandes et le Ketsueki ne semblait pas du tout apte à ce genre de chose. Nous n’allions pas rester trente minutes à papoter sur le trajet à suivre, et aucun de mes deux compagnons n’avait pris l’initiative, j’avais donc pris sur moi de nous faire avancer au grand drame de mes compagnons.

Mais si le Kumojin avait des réticences envers ma prise d'initiative en cause nos points de vue divergeant sur la marche à suivre, mon compatriote, lui, me tapa rapidement sur les nerfs. Il prit visiblement le parti de Shirudo., mais ne proposait rien et ne faisait rien pour faire valoir son point de vue. De notre trajet jusqu’au pic rocheux nous l’entendions soupirer clairement à trois reprises, sans qu’il explique la teneur de sa déconvenue. Il n'acceptait pas ma prise de position, mais ne proposait pas d’alternative, cela avait le don de m’agacer. Ce que je voyais, moi, c’était un Kumojin qui ne connaissait pas le désert et un Ketsueki qui ne donnait son avis qu’en soupirant bruillamment, bien content de suivre mes directives sans en prendre une responsabilité tout en suivant l’inertie que je produisais et cela avec la totale liberté me rejetait à tout moment. Mes deux compagnons avaient pris la confortable position de suiveur tout en critiquant mon initiative de prendre le commandement. Cela avait de quoi me dépité, surtout que je n’avais aucun plaisir à faire cela, mais il fallait que quelqu’un le fasse et mes deux compagnons avaient passé leur tour. L’inertie mise en place, un équilibre allait être trouvé et adopté, mais en attendant je devais résister en l’envie de crier sur le Sunajins, qu’il arrête ses insupportables soupire et place en avant sa volonté et l’assume par-dessus le marché.

Mais le fait est que je pris parti a l’approche du Ketsueki et que nous suivions ce trajet, que nous étions resté en file indienne et a découvert pour ne pas nous retrouver dans un piège. Même arriver à la zone rocheuse, ils me suivirent sans discuter lors de mon ascension. Il avait beau se donner des airs et critiquer le statut que j’avais dû prendre, ils suivaient mes directives et il ne m’en fallait pas plus pour le moment. Si l’un des deux se trouvait subitement une âme de meneur je lui laisserais volontiers se pseudo commandement et s’ils finissaient par accepter ma position, alors je m’y résoudrais et tenterais d’en être digne. Mais en attendant, une chose me faisait soucier, le kumojin. Même si l’un des soupire du Ketsueki disait bien ce qu’il pensait à parler des tensions entre Suna et Kumo, Je voyais bien, étant placé derrière Shirudo, que ce dernier était tendu comme la corde d’un arc et je doutais que l’épreuve soit seule en cause. Il nous craignait en tant qu’ennemis potentiels, si rester sur le qui-vive était un plus, son attention resterait vivace, mais se sentir acculé au milieu d’ennemis pouvait le pousser à des actes irréfléchis et même s’il affirmait ne rien avoir contre les Sunajins tout son corps était prêt à l’action en cas d’assaut de notre par et cela était une barrière à la cohésion du groupe.

- Si cela peut vous calmer, vous rassurer, sache que vous êtes le premier Kumojin que je rencontre et que je ne suis même pas originaire de Kaze no kuni. Je ne suis à Suna que depuis quelque année. Je n’ai donc rien contre vous et les vôtres, même pas un peu de racisme patriotique. Comme je l’ai déjà dit, cette épreuve doit être terminée en groupe. Je ne vous demande pas de nous faire confiance, mais d’arrêter de bander tous vos muscles chaque fois que je fais un faux pas derrière vous.

Il suffit que je pense que l’avancer se passait sans problème pour l’instant pour que tout bascule. La foudre venant de nul par décapita l’un des pics déchiqueter qui s’effondra près du petit groupe en pleine ascension. Nous étions quasiment arrivé au sommet de notre petite escalade, l’homme ne noir qui apparut alors nous avait observés monter, attendant ce moment précis pour attaquer. Si la foudre me surpris, sa présence ne le fit pas. Nous étions, ou plutôt j’étais parti dans l’idée que peu importe le chemin que nous empruntions, l’un des hommes en noir nous tomberais dessus. Mais le terrain pouvait être utilisé à notre avantage, malgré la position dominante de la menace. L’homme qui se trouvait sous le masque avait à cœur de soigner sont entrés, dommage que ce fut pour nous lancer une phrase creuse qui se voulait à tort provocant. Insinuer que nous fuyons pouvait faire réagir certain faible d’esprit, mais pas des Shinobi entrainer. Nous étions l’ombre et le secret, la concrétisation des poignards dans les sourires. Nous étions attachées à un système de valeurs et d’honneur très différent de la plus pars des guerriers, tout du moins pour moi. J’ignorais si mes compagnons avaient des idées infantiles et idéalistes sur le rôle de Shinobi, mais l’heure n’était plus à ce genre de pensée.

La menace se matérialisa pour commencer au milieu de notre formation, attaquant Shirudo qui agit avec une vivacité forçant le respect. Mais l’attaque effectué, l’homme disparut à nouveau. Je m’attendais à le voir réapparaitre près de l’un d’entre nous, mais il n'en fit rien. Notre adversaire avait une affinité raiton d’après sa technique de déplacement. Il semblait donc bien maitriser le ninjutsu, mais peut-être n’était-il pas bretteur, Shirudo avait pu l’esquiver ou il n’avait pas voulu vraiment blessée. Difficile encore de juger le niveau et les forces de l’adversaire, de plus ce dernier repassa a l’attaque, préférant rester à distance cette fois. Il fit apparaitre un prédateur raiton, un loup fait d’énergie électrique, loup qui ne tarda pas à se diviser en trois, chacune des têtes grognant vers un Génin du groupe. Je n’aimais pas l’allure de ses bêtes, leur agissement était beaucoup trop naturel. C’était une technique de création, il formait avec sa raiton des loups capables d’attaquer par eux-mêmes un adversaire. Pas de doute, notre homme en noir était un spécialiste dans le domaine du Ninjutsu. Alors qu’une seconde technique semblait prendre son essor, le Kumojin chargea en avant à grande vitesse passant outre aux loups ration pour s’attaquer directement à la menace. J’avais bon espoir que son assaut est au moins l’effet d’annuler la tempête de foudre qui se formait sur nos têtes.

La première menace se présentait à moi, l’un des loups, peut déranger par ce qui se passait autour de nous, fendis sur moi, dévalant la roche, prenant de la vitesse pour bondir sur moi. Ma réaction fut rapide, j’étais prête à l’assaut et vue que Shirudo avait prise l'initiative de s’attaquer directement à l’homme, je préférai donc garder mes distances pour étudier la situation. Laissant mon chakra se répandre ne moi, je bondis en arrière, pour me donner une seconde de plus que j’allais mettre à mon profit. Alors que je sentais en moi l’énergie de mon hachimon ouvrant la première porte, le Kai mon, je rassemblais mes deux mains devant moi, formant un mudra de base. En une fraction de seconde, deux autres Mu firent leur apparition. Le Loup qui m’avait pris pour cible se retrouvait alors en infériorité numérique, mais il n’hésita pas continuant sa course pour bondir sur la première des Kunoichi qu’il pouvait. J’avais naturellement prit position rapidement pour que le loup attaque l’un de mes clones et ses crocs claquèrent sur une gorge illusoire, l’animal passant à travers sans aucune résistance. Je ne lui laissai pas le temps de retomber sur ses pattes pour qu’il retrouve son équilibre. Alors que la bête bondissait sur mon clone, j’avais plongé ma main à ma ceinture attrapant mon bandeau frontal qui s’y trouvait et l’un de mes shurikens fuma dont j’appréciais la polyvalence. Utilisant le tissu de mon bandeau pour attraper l’anneau central du shuriken toujours replier sur lui-même, je m’en servis comme d’une épée frappant de bas vers le haut, de manière légèrement diagonale pour utiliser le propre poids de l’animal pour le découper. Je préférais utiliser mon bandeau pour protéger ma main, au cas où l'animal pouvait répandre son essence ration au contact de ma lame.

Alors que je terminais mon attaque, je visualisai mon compatriote qui se déplaçait pour se protéger de la foudre qui tombait du ciel sous un piton rocheux surgissant de la zone pentu comme l’empan d’une flèche gigantesque qui se serait planté la avant de se brisée. Je tentais donc de faire pareil que lui, tout en espérant que l’attaque de zone demande une certaine concentration a l’homme en noir et que l’attaque de Shirudo ai suffi à la brisée, ne nous laissant que les loups raiton comme menace direct. Car en me repliant sous le couvert, je perdais de vue le Kumojin et l’homme ne noir ne pouvant pas évaluer ses capacité et sa puissance lors des échange qu’il aurait avec son adversaire. J’espérais aussi que Shirudo était capable de résister, mais en vue de la première attaque et que notre adversaire n’était peut-être pas un corps à corps, son initiative était peut-être la meilleurs chose à faire. Je voulais être prête à le rejoindre au moindre signe de faiblesse. Si nous étions capables de mettre en déroute l’homme en noir alors c’était un gros avantage.

hrp:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Mer 11 Nov 2015 - 23:36

Il avait réussi à sauver ses gourdes ? Belle démonstration du sens des priorités, du moins si ce n'avait pas été pour se séparer du reste de son équipe. Au moins, il obligeait le mercenaire à la solde de l'examen de se défaire de l'attention qu'il portait aux deux autres participants. Néanmoins, quel dommage de dépenser autant d'énergie à préserver ce peu de confort pendant à sa ceinture, il y avait tant de choses à apprendre dans le manque, la débrouille et le partage... Ce kumojin semblait en tout cas avoir gagné en confiance depuis la dernière fois ou ces mêmes sphères - différentes dans leur couleur, certes - s'étaient dressées face à lui. Ou peut-être la puissance accumulée entre temps l'avait submergé d'assurance. Une fois il était resté en retrait, cette fois il fonçait... presque tête baissée. Même inconsciemment, tous trois savaient sûrement que les hommes en noirs ne pourraient attenter à la vie des candidats. Ceci dit, Mikami dérogerait vite à cette règle pour que le trinôme ne finissent par prendre cette épreuve au sérieux et qu'ils se recentrent les uns sur les autres, qu'ils se rendent compte du peu d'importance des querelles passées, présentes, et de leurs différences, face à la possibilité de voir arriver la mort de l'un d'entre eux.

- Tu vas bien vite en besogne...

Le kunai qu'il tendit à son masque glissa dans le vent, pensait-il vraiment que le Yorurai allait lui offrir une vue sur son visage aussi vite ? Dans son esquive, ce dernier vit tout le flan de son assaillant s'offrir à lui, ouvert par sa première attaque. Lui aussi maîtrisait l'art ~~de noircir les feuilles~~ d'utiliser l'énergie des mouvements de son adversaire et sans qu'il n'ait à forcer, le dos de sa main vint s'enfoncer dans ses côtes. La remise d'attaque fut anticipée et le shûkaijin le contra de son deuxième sabre. Ainsi qu'il soit attaqué du poing ou du deuxième kunai... Sa parade lui permit de faire swinguer le jeune homme sur un terrain moins glissant, acceptant la danse aiguisée à laquelle il l'invitait. Les premiers éclairs s'abattaient n'importe où, proche comme loin d'eux, jouant une musique électrique et percutant les flans de la montagnes comme un tambour au grondement endiablé, suivi des éboulements qui forçaient leurs pieds à un rythme soutenu. Dans cet orchestre se joua un échange de coups, de contres et d'esquives entre les deux shinobi, pris au ventre et vibrant au chant des hurlements des loups et des cris de combats du binôme de Sunajin. Non mécontent de retrouver un partenaire qu'il ne manquerait de corriger le moment venu, Mikami adaptait son niveau aux progrès de son adversaire, évaluant le chemin parcouru depuis le pays de l'eau.

Enfin vint le moment de lui rappeler qu'attaquer était synonyme de douleur. Entre deux coups de sabres et tintements métalliques, alors que la pluie d'éclair les forçait à rester en perpétuel mouvement, il y eut cette valse où l'homme en noir se vit submergé, dans l'impossibilité de riposter, forcé d'offrir une de ses joues au poing de Shirudo. Était-ce réel ? Le mudra formé quelques secondes plus tôt dans la plus grande discrétion témoignait en faveur du piège qui se refermait sur le garçon. Dès que sa main entra en contact avec l'épiderme du Kurojin, de la foudre noire s'échappa de tous les pores de sa peau pour frapper aussi celui qui avait déjà eu à faire face à ce jutsu. Mais on ne lui laissa pas le temps de fouiller dans sa mémoire, un uppercut sévère vint s'attaquer à sa cage thoracique et sa respiration, un salto en arrière permit de lui asséner un coup de pied qui le propulsa dans un rocher. Quand il put s'en défaire, le kumojin pourrait constater la disparition de ses précieuses gourdes pour les retrouver quelques mètres plus loin, ballant comme deux valeureuses clochettes au bout du bras du Yorurai qui s'en servait pour le narguer, l'invitant sournoisement à revenir se frotter à lui.

* * *

Les loups glissaient entre les éclairs qui n'avaient pu être enraillés comme s'ils savaient à l'avance où ceux-ci allaient tomber. Cependant ceci ne permit pas au premier canidé d'attraper Kazushi avant qu'il ne se mette à l'abri, même si une de ses chevilles fut touchée par une branche s'étant extirpé d'un des coups de foudre. Sous ce porte à faux mine de rien bien assez profond, vite rejoint par la rousse et les deux autres bêtes, la première d'entre elle se vit arrêtée d'un coup de sabre qui la pourfendit pour la ramener à l'état d'électricité qui irait foudroyer son destructeur. L'électricité courut le long de la lame mais s'arrêta à la garde de celle-ci... Un élément devait sûrement octroyer une résistance et venait de sauver l'intégrité physique du Ketsueki. La kunoichi ne manqua pas d'ingéniosité pour parer à ce problème en usant de son bandeau frontal : la foudre remonta les branches du shuriken et brûla le tissu, détruisant tout pont pouvant lui permettre d'électrocuter la jeune femme.

Ne restait qu'un loup, à l'entrée de cette petite caverne, maintenant ses adversaires à distance en allant de droite à gauche, faisant reluire les éclairs qui le formaient, les obligeant à rester contre la roche...

* * *

À chaque fois que Shirudo tentait d'attraper ne serait-ce qu'une des gourdes, le premier katana bloquait son attaque tandis que le deuxième menaçait directement de trancher le membre servant à récupérer son bien, balayant tout espoir de les récupérer dans la possibilité d'avoir un bras ou une jambe coupée. Et Mikami sentit que deux de ses loups venaient d'être défaits, sonnant alors le temps de corser leur affaire. De deux sabres et plusieurs rotations accélérées par la foudre, une véritable tornade repoussa le kumojin qui vit les katana noirs finir par fuser tout à tour sur lui tels deux javelots lancés par un diable de Tasmanie. De retour en garde le Yorurai avait dégainé le sabre gardé dans son dos. Le pointant vers le ciel en dessinant un cercle complet, il rassembla les sphères restantes en une galaxie d'étoiles noires qui tourbillonnaient les unes autour des autres. D'une tranche sèche et verticale il découpa le vent pour que ce qu'il restait de son Kuroraiton en suspension n'aille frapper le loup de foudre.

* * *

Un battement avait été laissé aux deux genins pour qu'ils ne s'accordent au moins sur un plan d'action pour se débarrasser du dernier et rejoindre leur co-équipier. Mais ç'aurait été trop facile, et attendu... Depuis l'espace entre la roche en porte-à-faux et le ciel put s'observer une pluie de sphères électriques noires qui s’abattirent sur le prédateur fait de la même matière. Chacune provoqua une excroissance dans son corps et ses muscles de foudre, le forçant à prendre du recul... et par dessus tout beaucoup de puissance, à l'échelle de sa taille qui avait bien plus que décuplée. Sa corpulence déjà au-dessus de l'échelle naturelle n'avait d'égale plus que la plus innocente de ses pattes qui peinait alors à entrer entièrement dans cette pseudo caverne. Une démesure évidemment insurmontable pour seulement deux shinobi qui voyaient ses griffes géantes se rapprocher à chaque fois que ses pattes creusait un peu plus dans la roche. Quelques fois, il y allait de ses dents en espérant que l'espace soit assez grand pour y passer toutes la mâchoire. Si rien n'était fait... celle-ci finirait par s'avérer réellement mortelle.

* * *

Toute cette agitation n'avait pu échapper à l'attention du kumojin. S'il se retournait, il pouvait voir le bout de l'énorme queue du canidé se tordre et se distordre comme un éclair frappant sans cesse au moindre endroit, ou comme le signe de la réjouissance d'un chien qui n'est plus qu'à deux doigts d'occire ces vulgaires souris. Les gourdes pendaient toujours à la ceinture de l'homme en noir... mais dès lors, qu'est-ce qui était le plus important ? Il pouvait encore faire son choix.

Petite musique d'ambiance pour la fin Smile

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Sam 14 Nov 2015 - 14:13

Il est vrai que j'avais pris un gros risque, mais ce n'était pas important. Je ne savais pas ce dont il était capable, mais j'étais suffisamment rapide pour pouvoir éviter ses attaques peu importe leur niveau. J'avais déjà par ailleurs préparé mon coup en apposant déjà ma marque sur la paroi quelques mètres plus bas au cas où je serais amené à battre en retraite rapidement.

Comme je m'y attendais, il put esquiver mon coup laissant mon flanc droit à découvert. Il en profita pour m'attaquer à cet endroit-là, mais bien sûr, je n'étais pas né de la dernière pluie. Un expert au corps-à-corps est capable de manipuler son adversaire pour qu'il fasse exactement ce qu'il souhaite. Je voulais l'empêcher de prendre de la distance, c'est pourquoi je dus lui laisser des ouvertures et des opportunités pour l'inciter à rester au corps-à-corps. J'avais pris un gros risque en faisant ça, il est vrai que j'avais peut-être pris beaucoup d'assurance.

Il en profita alors pour s'attaquer à moi. C'est bien risqué de s'en prendre à moi au corps-à-corps avec de vulgaires coups banals et il allait l'apprendre à ses dépens. De nouveau, je répliquais avec un Aikido, pour esquiver et contre-attaquer simultanément avec le coup kunai que j'avais au niveau de ma poche avant gauche. J'eus esquivé son attaque et contre-attaquer simultanément, il ne pouvait pas l'esquiver aussi facilement que le premier coup, à vrai dire, cette technique est quasiment impossible à esquiver si bien utiliser. Le coup que je lui avais assigné n'était pas mortel, loin de là.

Armé de simples Kunai, je pus rivaliser avec lui alors qu'il possédait des Katana. J'enchaînais esquive, parade et contre-attaque, tandis que lui faisait de même. Nous étions synchronisés, nous pûmes entendre le bruit des collisions métalliques et de nos mouvements, nous étions tout deux dans le tempo. Saut, pas arrière, avant, sur les côtés, nous dansions tout simplement.

Il vint tenter de saisir mes gourdes de nouveau, mais j'étais bien supérieur à lui au corps-à-corps. Il m'attaquait avec de vulgaires coups banals, j'avais pris le dessus sur le combat, donc peu importe ce qu'il tentait, c'était en vain. De nouveau, j'eus paré ses attaques et contre-attaquer avec un Iaigiri qui allait créer une entaille au niveau de la poitrine.

Je le savais acculé, il était en position de faiblesse. J'avais pris le dessus à un tel point qu'il tenta de me foudroyer sur place avec une attaque Raiton. Je me pris partiellement son attaque avant de me téléporter de nouveau là où j'avais apposé ma marque quelques mètres plus bas. Je me retrouvais donc quelques mètres derrière mes coéquipiers qui faisaient face à une série d'attaques. Je m'étais téléporté à temps pour me permettre de subir son attaque partiellement.

Un loup de foudre vint les charger. J'arrivais ensuite à la hauteur de mes deux coéquipiers, leur tapotant le dos pour y apposer mon sceau de téléportation et j'eus ensuite exécuté un Raikiri. J'eus poussé ma maîtrise du Keitai Henka à son paroxysme pour créer une véritable lance de foudre pour charger le loup sans me risquer à l'approcher de trop près et donc éviter de subir une décharge électrique.

Il avait auparavant divisé son attaque en trois, chaque loup avait donc une puissance amoindrie, or il vint augmenter la puissance de celui-ci, le rendant aussi puissant qu'une technique mono-cible, si ce n'est plus. J'espérais pouvoir en finir à bout avec ma seule attaque. Ma lance de foudre vint entrer en collision avec le loup. Nous pûmes entendre un très gros bruit suivi d'une forte onde de choc. Après tout, nous assistions à la collision de deux attaques très puissantes. Je persistais à serrer les dents et à y mettre toute ma force pour tenter de neutraliser le danger.

Je pus éradiquer la totalité du danger qu'il représentait, bien qu'il n'avait pas encore disparu ; néanmoins, il serait facile pour nous de nous en débarrasser, vu ce qu'il en restait. J'attendais patiemment la suite tout en essayant d'éviter cette pluie de foudre et de limiter les dégâts du mieux que je puisse, mais je ne pouvais éviter l'intégralité de la technique. J'étais prêt à me téléporter sur lui de nouveau, puisque je l'avais marqué de mon sceau de téléportation. J'attendais simplement le moment opportun.

"Nous ne sommes pas obligées de l'affronter..." - J'eus marqué une courte pause pour pouvoir reprendre ma respiration.

"Partez de votre côté, je peux me charger de lui et le semer tout seul." - Disais-je avec assurance.

J'étais fatigué, j'avais utilisé une très grande quantité de Chakra en peu de temps et j'avais subi des attaques puissantes, même si je n'avais pas subi l'intégralité des dommages de chacune de ses attaques, cela faisait tout de même mal. Au corps-à-corps, j'étais bien meilleur que lui, même s'il pouvait me foudroyer, j'avais moyen d'esquiver ou de contrer son attaque, donc cela ne me posait guère de problèmes. Peu importe son attaque, j'avais une parade, ce qui n'était pas le cas de mes coéquipiers. Il était donc plus sage pour eux de partir pendant que je faisais diversion.

"Faites-moi confiance." - Disais-je en leur esquissant un large sourire tandis que je m'appuyais sur mes genoux pour me maintenir debout et reprendre mon souffle.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Dim 15 Nov 2015 - 21:39

Mon coup avait touché ! Le loup était mort. Je ne voit pas bien ce qu'il se passe autour de moi, mais je vois, au loin, Shirudo se battre au corps à corps avec l'Homme en Noir. Plus près de moi, Mu vient d'abattre son loup elle aussi. Il n'en reste plus qu'un. Le combat entre Shirudo et notre adversaire fait rage, qu'est-ce qu'on doit faire ? On doit l'aider ? Rester ici et tuer ce troisième loup avant de le rejoindre ? Le tintement des kunais de Shirudo avec les sabres de l'ennemi se font de plus en plus rapprochés, comme si le combat s'intensifiait de coup en coup. Soudain, les dernières boules de foudre qui flottent dans l'air, prête à s'abattre sur nous, se regroupent vers notre ennemi, pour former un océan de billes noires, qu'il contrôle, elles tournent et tournent sur elles-même, pour ensuite prendre notre direction, ou plutôt celle du loup. Elles entrent, une par une, dans le loup. Celui-ci grandit et devient plus puissant à chaque bille. Après quelques secondes, toutes les boules de foudre noire avaient disparues, il ne reste plus que cet énorme loup, Mu et moi. Enfin c'était ce que je croyais, avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, Shirudo est apparu derrière nous en mode "je suis le sauveur du monde". Enfin bref, il s'approche du loup tout en apposant une main sur mon épaule et sur celle de Mu. Bizarre. Il se téléporte. Et si c'était du fuinjutsu et qu'il pouvait se téléporter à l'aide de sceau ? Je n'ai pas le temps de lui demander car le combat doit reprendre.

Arrivé tel un sauveur, Shirudo s'avance vers notre ennemi à quatre pattes à l'aide d'une épée affutée par son chakra. Son épée ressemble plus à une lance qu'une épée maintenant. Soudain il charge le loup, le laissant pratiquement pour mort. Il doit avoir consommé énormément de chakra pour réaliser une attaque si puissante à son niveau. Il ne reste pratiquement plus rien du loup, j'en profite pour l'attaquer et lui donner le coup de grâce. Mes mains protégées par mes gants. D'un coup venant d'en haut, je pourfends les restes du loup gravement endommagé par Shirudo. Mon coup ne suffit pas à l'exterminer. Il riposte, un coup de patte, puissant, trop puissant pour que je me permette de me faire toucher. Je mets mon sabre en opposition à sa patte et donne une légère pression lorsque celle-ci arrive sur mon épée, espérant l'affaiblir encore plus. Je me retrouve face au loup et lui donne un dernier coup. Le canidé porte toute son attention sur moi, c'est le moment pour Mu de l'attaquer et de le tuer.

Une fois le loup disparu, Shirudo se retourne vers Mu et moi et nous dis que l'on devrait s'en aller, qu'il allait s'occuper de l'Homme en Noir seul. Qu'il faut lui faire confiance. Je lui fais confiance, mais est-ce vraiment raisonnable de s'attaquer seul à lui ? S'il peut fuir à la vitesse qu'il l'a attaqué et qu'il nous a rejoint il n'y a aucun problème, mais peut-il le faire combien des fois il veut et n'importe où ? Et comment va-t-il nous retrouver ?

"Mais... comment tu vas nous retrouver ? Tu peux fuir ? Ce n'est pas très raisonnable, mais je te fais confiance, à bientôt Shirudo ! Ne soit pas trop blessé quand tu nous reviendras !"

Il faut lui faire confiance, je dis ses mots en m'en allant, le plus vite possible, sur ma droite. Est-ce que Mu va me suivre ? C'est un travail d'équipe certes, mais la coopération veut aussi dire confiance. Me retrouver seul avec Mu ne m'enchante guère, j'espère qu'il ne sera pas trop long.

HRP:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Lun 16 Nov 2015 - 19:10

Le loup bondit sur mon clone, passant à travers sans la moindre résistance pour venir à la rencontre de ma lame. D’un large mouvement je fis chanter la quadruple lame affutée vers l’animal qui fondait sur elle. Je ne ressentis que peu de résistance alors que la bête se retrouvait couper en deux dans l’air. Le loup alors subit une modification perdant tout apparence pour que son énergie raiton se propage de tous côtés. Ma lame, conductrice, fit un passage sur là qu’elle l’énergie électrique remonta cherchant désespérément le sol pour retrouver sa charge neutre. Le tissu de mon bandeau était naturellement résistant ce qui demanda une bonne dépense ‘d’énergie pour rejoindre ma paume. Je sentis les petites décharges d’énergie nombreuse bondir de mon shuriken fuma à ma main traversant le tissu comme du beurre et me brulant la paume au passage pour traverser mon corps, le long de mon bras de mon torse est de finir dans mes jambes. Mes soulier aussi faisait isolation, n’étant pas entré en contact direct avec l’animal la technique perdit de son efficacité, mais la douleur me traversa de pars en pars engourdissant mon bras qui resta crisper sur l’anneau central de mon shuriken. Ce fut surtout au niveau de ma main que la douleur perdura, l’énergie raiton, traversant la tissue, me brula en de multiples endroits la paume de ma main, mais ce n’était pas le moment de panser mes blessures. L’un des loups était toujours un danger.

Alors que je me repliais vers Ketsueki, la pluie de foudres sembla se concentrer pour tomber tel des sphères du ciel, mais ça ne fut ni Ketsueki ni moi sa cible, mais le loup toujours charger prêt à l’attaque. Ce dernier reçu les charge de plein fouet et se met à grossir proportionnellement à la quantité de charge qu’il accumulait. Visiblement ce type n’était pas là pour plaisanter, mais nous laissait prendre de véritable risque. Mais ce n’était pas un problème pour moi, mon esprit ne s’arrêtait pas à ce genre de détail, j’étais prête à me donner pour parvenir à la fin de cette épreuve qui était bien différente de ce qu’on aurait pu s’y attendre. Rejoignant Ketsueki je remarquai qu’il semblait légèrement blessé, heureusement rien de grave. Je restai tout de même à certaines distances de lui, pour qu'une attaque ne puisse pas nous atteindre tous deux. Alors que nous nous tournions vers la bête raiton Shirudo fit irruption entre nous. Voilà qui tombait à pique pour supprimer cet animal d’énergie destructrice. Alors qu’il s’avançait, je le sentis me donner une petite tape dans le dos, cela aurait pu être interprété par un geste d’encouragement, mais je trouvais ce mouvement des plus louches, qu’es ce qu’il venait de faire. Mais mes doutes devaient attendre, une menace plus directe nous faisait face.

Shirudo attaque en premier l’animal, utilisant un genre de lance de foudre pourfendant l’animal. Je craignis un instant que l’attaque renforce le loup, comme la pluie de foudres venait de le renforcer. Mais ça ne fut pas le cas, une bonne partie de son énergie se dissipa sous l’assaut. Le ketsueki soutenu Shirudo d’une attaque direct avec son épée, visiblement confiant de l’isolation que lui procuraient la poignée de son épée et ses gants. Il attaqua de front puis utilisa la force de la bête contre elle-même. Je ne restai pas sans rien faire, d’un mouvement expert du pouce je déployai mon shuriken fuma, impressionnant avec ces quatre lames noires et affûtées. Je pris de l’élan en pivotant sur moi-même et lançais l’arme vers l'animal qui était trop gros pour que je rate mon coup. L’efficacité d’une arme conductrice avait déjà montré son effet sur le premier loup et comme l’épée du Ketsueki le shuriken traversa l’animal se chargeant d’électricité réduisant à néant les dernières charges de l’animal qui se volatilisa. Ma lame continua sa route jusqu’à se planter dans le sol non loin de là, formant une croix menaçante au milieu de nul par. Nous n’étions toujours pas hors de danger, mais au moins nous étions capables de nous battre en équipe et ce n’était pas rien.

Alors que nous avions gagné un instant de répit, Shirudo exposa sont idée pour la suite des événements. Tout de suite je compris que jamais lui et moi serions sur la même longueur d’onde, peu importe la situation donner. Son plan n’était pas dénuder de sens, surtout en vue des techniques qu’il avait démontré un peu plus tôt. Il était capable de se déplacer rapidement. Mais, de mon point de vue il oubliait plusieurs détaille des plus important qui rendait sa tactique si ce n’est risquée, très dangereuse pour la réussite de l’épreuve. L’homme en noir était puissant et même si Shirudo, par quelque mouvement, nous avait bien montré sa maitrise du corps à corps, je craignais que l’affrontement soit d’un équilibre trop juste. De plus même s’il pouvait tenir son adversaire un moment, rien ne disait que nous n’allions pas tomber sur d’autre homme en noir ou sur des piège préparer à l’avances ou encore tout autre chose qui ne nous permettrais pas à Kazushi et à moi de partir bien loin. De plus, l’homme en noir avait démontré avec son arriver qu’il était capable de déplacement très rapide lui aussi voir instantané. Donc même si Shirudo le retenait, il n’aurait aucune peine à nous rattraper. Sur un combat l’homme en noir avait l’avantage sur la durée, mais nous avions l’avantage du nombre et du potentiel, surtout que Shirudo semblait avoir un niveau assez proche de notre ennemi. Alors que je réfléchissais aux possibilités, Kazushi fit un vote de confiance des plus expéditifs envers Shirudo, adoptant la tactique du repli avec facilité.

- Attendez Ketsueki, je crains que ce plan ait une faille. Notre adversaire nous a montré, par son arriver, sa capacité à se déplacer très rapidement, voire de manière instantané. Même si vous le retenez, il sera lui aussi capable de nous rattraper rapidement. Nous serons alors dans la même situation que maintenant, mais vous, Shirudo, serez épuiser et peut être blessée. De plus, rien ne nous dit que Ketsueki et moi ne tombions pas dans un piège plus loin ou sur un autre homme en noir, dans les instructions rien ne laisse a pensé que chaque groupe n’ai qu’un seule homme en noir à ses trousses.

Je savais que je ne m’étais pas fait des amis dans ce groupe. Même mon confrère de Suna semblait avoir plus de foi en le Kumojin. Une fois encore nos avis divergeaient, chacun aillant un point de vu plutôt différent sur la situation. Je n’aimais pas cette tension latente entre nous, un genre de lutte de pouvoir. Mais la tension était là et la situation ne se prêtait pas pour régler ce genre de problème. Je n’allais pas me taire pour le bon fonctionnement de l’équipe alors que les faiblesses de cette tactique me sautaient aux yeux.

- Il va falloir se faire à l’idée que nous nous sommes fait tromper. Cette épreuve n’a rien d’une épreuve de survie en lieux hostile, ce type n’est pas là pour nous compliquer l’avancer. Il nous barre la route et nous attaque de manière très agressive. C’est une épreuve de combat par équipe et c’est là nôtre plus grand avantage sur lui. Il faut l’obliger à se replier en profitant que chacun d’entre nous ne sommes pas encore épuisé. Sur la longueur, il a clairement l’avantage, il nous faut attaquer de manière rapide et efficace pour l’obliger à se replier. Une fois cela fait on pourra repartir le plus rapidement possible vers la tour en aillant l’avantage. Mais si on doit adopter cette tactique, il nous faut une bonne coordination de groupe, je ne peux donc pas vous forcer à adopter mon point de vue. J’ai exprimé ce qui me semble être des fait important et une tactique viable alors à vous de choisir, c’est la tactique du repli ou celui de l’attaque.

Je n’avais pas le choix, les décisions par votation en plein combat n’était que rarement une bonne idée, c’était surtout pour cela qu’il fallait un meneur. Une autorité pour mener le groupe même durant les périodes de stresse en plein combat. Une décision devait être prise rapidement, chacun n’avait pas le temps de réfléchir au pour et au contre. Cette attitude allait à l’encontre des performances de l’équipe et une certaine rivalité involontaire c’était placer entre Shirudo et moi et ce genre de problème m’ennuyait. Il fallait donc savoir se qui allait se passer maintenant, je laissais a Shirudo le contrôle du groupe, il était le plus fort d’entre nous, normal que si on devait se battre il dirige le groupe et si c’était son plan qui était adopté alors Kazushi et moi serions réduit a la position de coureur de fond en espérant que rien ne nous tombe dessus plus loin. Kazushi avait choisi son camp, alors je suivais le mouvement, leur laissant le lead du groupe et me pliant à leur décision.

hrp:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Jeu 19 Nov 2015 - 23:08

Il y avait beaucoup de volonté dans le regard de ce jeune kumojin. Une grande détermination portée par une témérité qui semblait sans borne, induite par une assurance ferme et aveugle, une confiance bien trop grande en lui comme en ceux qui l'avaient envoyé sur l'archipel du pays de l'eau, l'avaient utilisé et s'étaient raillés de son humanité, usant de lui, usant de grands discours pour n'obtenir que des Hommes prêts à mourir. Quelle différence avec l'empereur ? Aucune à ce niveau là, ils étaient chacun le jumeau diabolique de l'autre, frères et prêts à s’entre-tuer. Tant d'erreurs flottaient dans l'air comme les fantômes d'un passé aux braises encore chaudes, hantant les esprits d'une génération à l'autre en se dissimulant sous ce voile de mensonges, la plupart du temps adressés à soi-même.

Comme : "je peux soulever n'importe quelle montagne". Tant de critères faisant qu'un fort peut être plus faible face à un deuxième adversaire pourtant du même niveau que le précédent. La vérité est que l'on peut toujours tomber sur plus fort que soit, et les Hommes en Noir semblaient illustrer cette réalité que chacun cache dans l'ombre de son héroïsme. Ils étaient ces fantômes qui vous pourchassaient même la nuit, empêchant de profiter d'un sommeil tranquille, qui pénétraient vos idées par la porte que la peur laissait grande ouverte et ce à n'importe quel moment de la journée. Ils cristallisaient ces craintes que l'on cherche à enfouir et oublier en espérant atteindre l'objectif. Comme cette solitude qui pend au nez de chaque shinobi ; une vie de conflit entrainant des relations humaines naturellement conflictuelles, kidnappant cette confiance à placer en l'autre pour l'entasser en soi.

Leur milieu était hostile, mais ils se devaient d'aller jusqu'au bout sans perdre de vue leur objectif. Rallier une tour au nom à la connotation sûrement volontairement incertaine. La réussite de la mission ? La fin d'une vie ? Une simple destination ? Ils devaient y arriver ensemble malgré une menace perpétuelle. La première épreuve était belle et bien une épreuve de survie. Leurs principaux obstacles : le doute, la pression mentale, le bon placement de la confiance.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi... Ce Shirudo s'était-il encore esseulé ? Pourquoi ses deux camarades ne l'avaient-ils pas retenu ? C'était encore possible, mais alors que Mikami inspectait ses habits au niveau d'une frappe reçue jugée suspecte à cause d'une étrange libération de chakra, il entendait s'éloigner les bruits de pas... de seulement deux personnes. Non, ce devait être sa faute... Leur consigne avait été de ne pas tuer les participants, sûrement l'avait-elle rendu trop mou. Pourtant il n'avait pas lésiné sur les moyens pour leur faire comprendre la position de supériorité inébranlable dans laquelle les organisateurs avaient placés les hommes en noir. Ils étaient un obstacle à surmonter par une élévation de la réflexion, pas un mur dans lequel foncer. Pour l'occasion, leur réserve de chakra égalait celle des exceptions parmi les plus grands noms de la sombre histoire des shinobis.

Vulnérable, imbattable... là n'était pas la question. La route était encore longue jusqu'à la tour des mirages et le shukaijin espérait voir bien mieux de la part de ces candidats. Identifier la menace était une étape incontournable ; le message, à travers son agressivité, était censé être « Bien trop puissant. » et pousser au repli. Maintenant qu'ils savaient à qui ils avaient affaire ils devaient montrer leurs capacités à gérer cette menace, ensemble et jusqu'au bout, jusqu'au moment où ils seraient entrés dans cette tour. Et il attendait encore beaucoup d'eux. S'étaient-ils rendus compte que le moindre des éclairs ou chacun des loups, si jamais ils en avaient encaissé un seul de plein fouet, auraient pu provoquer une blessure assez sérieuse pour les empêcher de continuer ?

* Grrr, je te tiens... *

De la pointe de son sabre il déchira un lambeau de la surcouche de son habit. C'était difficile à voir mais il y avait bien une nuance entre les deux types de noirs. On lui avait apposé un sceau, et à en juger par la façon dont il s'était débarrassé de sa décharge électrique, le kumojin usait de ses sceaux pour se déplacer. Jusqu'ici le Yorurai avait tenu ses attaques tranchantes à distance de sa chaire par des répulsions dosées et ciblées de coups de tonnerre, appréciant à chaque fois d'observer comment cet afflux d'énergie libérait son potentiel. En revanche, qui sait ce qui aurait pu arriver si Shirudo s'était téléporté directement sur lui... Hum oui, il se serait fait foudroyé par l'électricité formant le clone qu'il combattait depuis le début. Et s'il gardait ce lambeau marqué du fuin empalé sur la pointe de son sabre, que ce passerait-il ?

Bien en amont, dissimulé par l'aplomb de la roche formant le plateau sur lequel il s'était reculé, Mikami laissa tomber le tissu scellé à ses pieds quand il arriva au porte-à-faux qui dévoilait sa silhouette aux shinobis en contre-bas. D'où ils étaient, il était impossible de voir qu'un morceau du vêtement avait été déchiré, et de surcroît déposé juste devant lui. Lui, en revanche, pouvait voir les deux sunajins adopter le seul comportement logique dans cette situation... poursuivre leur route en pensant au meilleur moyen de se prévenir de cette menace qu'il représentait. Quant au troisième... pour s'être enfoncé dans le conflits, dans sa témérité et cette assurance qui l'embourbait dans l'erreur, il devait mourir.

Ce, symboliquement. L'amnésique savait déjà quel sort lui réserver, et contrairement à cette histoire de gourde, il ne lui laisserait pas le choix, ni la moindre possibilité de mouvement. De la distance qui les séparait ils s'échangeaient un regard, un échange silencieux suspendu dans l'air comme ce vent de répression qui soufflait progressivement pour finalement retomber comme un coup de marteau. Haletant, les mains sur les genoux, sentait-il cette eau qui dégoulinait de son pantalon ? Non, il ne s'était pas pissé dessus ; mais il aurait du, le problème aurait été abordé différemment, sans le moindre doute. L'eau de ses gourdes tranchées avait fini de se vider sur ses vêtements. N'ayant pu les saisir, l'homme en noir les avait déchirées... le kumojin n'était pas le seul à avoir pousser l'art du maniement des armes et du combat rapproché à son paroxysme, et il allait payer le prix de ses certitudes. Shirudo se retrouvait seul, sans eau, et il ne restait plus qu'à lui empêcher d'utiliser son sort de téléportation pour qu'enfin... le jeune homme ne se retrouve véritablement livré au désert, désarmé et amputé de ses facultés habituelles. Qu'il se retrouve dans ses retranchements, pour pouvoir enfin montrer le meilleur de lui-même... par des actes accomplis dans la difficulté et loin des habitudes, qu'il montre ses capacités d'adaptation et de discernement ! De leur côté, les deux autres devraient en faire de même.

Bon... Pas le temps d'attendre qu'il se téléporte, de toute façon, ça reviendrait au même. Fini la modération du niveau de puissance et de vitesse, Mikami n'allait lui laisser aucune chance, et loin de toute forme de ressentiment pour ce qu'il s'était passé au pays de l'eau. En un éclair il fut face à lui, prêt à réengager le combat. Instinctivement les poings se levèrent dans le retour en position de garde. L'homme en noir se saisit de ceux de son adversaire et resserra son emprise dessus au point d'entendre craquer et se fendre les phalanges et articulations. Il les sentait céder sous sa poigne, et quel besoin de technique pour un mouvement des plus simples ? Depuis le début il ajustait la puissance et la rapidité de ses coups en adaptant la quantité de chakra utilisée selon la situation. Cette fois, celle-ci disait d'y aller à fond, sans laisser la moindre chance.

Il l'électrocuta. Tout son corps, déjà usé par un affrontement sans issue. Mais sa véritable cible était ses mains. Ses gants se désintégrèrent comme sa peau qui n'eut même pas le temps de passer par l'état de cloque. La chaire mise à vif se déchirait tout en brûlant, mettant ainsi à nu la plupart des terminaisons sanguines qui finiraient par faire comprendre le piteux état de ses outils les plus indispensable, en les saisissant d'une douleur atroce à chaque goutte de sang qui coulerait sur cette surface ravagée. Il était inimaginable qu'il puisse refaire des signes incantatoires avec un tel supplice... Et puis il faudrait les maintenir, malaxer du chakra dans le même temps, les bouger correctement sans parler du mouvement des doigts...

Mikami finit par le relâcher, reculant d'un pas en retirant son regard impassible du sien après lui avoir offert cette brève opportunité de reconnaître ses yeux. Les avant-bras aussi avaient morflés, le reste était superficiel tant que ça ne s'installait pas sur le long terme. Un eisei-nin l'attendrait à la tour... si il y parvenait. Il allait devoir faire autrement que selon ses habitudes de combattant de front, et tel était le but de cette épreuve, l'étape franchie par cette potentielle promotion, d'un pion envoyé au casse-pipe se muant en cavalier habile d'esprit qui devra apprendre à passer derrière les lignes.

- Il faut que tu comprennes qu'accepter cette sanction t'offre une dernière chance de réussir cet examen...

Sur quoi le clone disparut en un éclair noir, laissant Shirudo pour compte, seul, désormais loin de ses co-équipiers, les seuls à bien connaître ce territoire, sans eau, sans la possibilité d'utiliser ses mains, sans le moindre soutien immédiat. Privé de ses principaux outils, pouvait-il encore être considéré comme un ninja ? De toutes manières ils devaient dépasser cette condition pour réussir. Les sunajin, eux, auraient un peu de répit et n'aurait pas affaire à l'homme en noir ni à son chat noir qui rodait encore, pouvant enfin avancer drastiquement vers la tour des mirages qui, depuis la hauteur de la crête sur laquelle ils se trouvaient, pointait à peine le bout de son nez à l'horizon. Et peut-être avec cette question en tête : que l'on fasse confiance ou non à notre équipier... peut-on vraiment se permettre de le laisser derrière soi ?

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Sam 21 Nov 2015 - 16:58

La Kazushi vint tenter à l'aide d'un sabre d'éliminer le loup avec un simple coup de Katana. Je me demandais ce qu'il avait dans le crâne. Je trouvais ça stupide et irréfléchi. C'est une initiative idiote et vaine dont la raison m'en échappait. J'avais éliminé la quasi-totalité du loup, j'avais fait pratiquement tout le travail et il n'était pas capable de l'achever. Il n'était visiblement pas disposé à puiser dans ses réserves de Chakra. Mu aussi agissait de la même façon, ce que je pouvais comprendre, ils semblaient tout deux penser au futur.

Sauf qu'il n'y aurait peut-être pas de futur si jamais nous n'arrivions pas à le terrasser, tâchons déjà de vivre le présent avant de penser au futur. Face à ma requête, le Sunajin accepta de me laisser seul, car je me sentais en mesure de terrasser notre adversaire ; visiblement, il n'essaya même pas de me dissuader et n'essayait même pas de trouver une alternative. Ce fut si rapide que j'eus supposé qu'il avait déjà envisagé cette possibilité. En fait, il ne se préoccupait pas de mon sort, il en avait probablement rien à faire de ce qui pouvait m'arriver ; il semblait égoïste.

Mu vint achever le loup à l'aide d'un simple Shuriken fuma, tandis qu'elle vint nous faire part de son raisonnement. Elle avait absolument raison. Elle me ressemblait beaucoup par ses raisonnements pessimistes, parce qu'elle envisageait toujours le pire. Or, j'avais pour idée de me sacrifier pour eux, car après tout, mon objectif, dans cet examen est de me tester moi-même, de savoir quel est mon niveau. Mu avait à moitié lorsqu'elle affirmait que le mercenaire pouvait les rattraper même si j'arrivais à le retenir. Je n'arriverais jamais à le retenir assez longtemps pour qu'il puisse arriver à la tour, car cela prendrait plusieurs jours.

"Sauf qu'il ne saura pas où vous êtes. Si vous vous cachez au lieu de vous exposer comme vous l'avez fait tout à l'heure, il a beau être super rapide, il ne saura pas où vous êtes, car il ne peut pas couvrir l'intégralité du désert aussi rapide soit-il. Si je veux, je peux lui échapper, ce n'est pas un problème."

"Quand bien même, on arrivait à l'obliger à se replier, il est si rapide qu'il peut nous attaquer instantanément et nous causer des dommages lourds. Je le sais, parce que c'est moi qui me mange toutes ses attaques depuis tout à l'heure. On n'arrivera jamais à le battre comme ça. Il faut que vous vous donniez à fond vous aussi."

"C'est vous qui voyez." - Disais-je en sortant mes deux Katana de leur fourreau.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Dim 22 Nov 2015 - 21:49

Je suis en train de partir lorsque Mu me coupe dans mon élan me disant que le plan comporte une faille, pas des moindres. La capacité de déplacement de l'Homme en noir lui permet de nous retrouver facilement, certes, mais Shirudo nous a expressément demandé de nous enfuir et de le laisser seul. Je suppose qu'il peut se déplacer à l'aide de sceau, sceau qu'il a déjà placé sur nous quelques instants plus tôt, qu'il peut retenir l'Homme en noir juste quelques minutes et nous rejoindre pour continuer cette épreuve. Cela nous laisserait le temps de nous préparer à vraiment coopérer et de pouvoir rejoindre La Tour des Mirages, non sans difficultés. Il faut choisir entre l'attaque et le repli d'après Mu. Je suis d'avis de laisser Shirudo se débrouiller, il est fort certes, mais n'a pas non plus des capacités infinies et il ne va pas pouvoir tenir plus que quelques minutes face à son adversaire. On peut en profiter pour s'en aller, pas très loin, pour que Shirudo n'ai pas trop de chemin à accomplir pour nous retrouver. Il en profite pour rajouter que l'on doit se cacher et ne pas se déplacer à découvert comme on l'a fait jusqu'à maintenant, je trouve cette idée très bonne. Il nous dit aussi qu'il peut y échapper sans problème, qu'il est rapide et puissant, que c'est lui qui se prend tous les coups depuis le début et qu'on devrait se donner à fond nous aussi. Nan, mais pour qui il se prend ?

J'ai une petite idée, je prends un parchemin et griffonne, très rapidement un message à l'attention de Shirudo dessus.

*Suis les traces de sang par terre, nous nous cacherons, pas bien loin d'ici dans une cavité des montagnes, pas forcément sur la crête.*

"Personne ne t'as demandé de l'attaquer seul et de front, il y avait trois loups et on est trois, ce n'est peut-être pas pour rien. T'as voulu te la jouer solo jusqu'à maintenant, tu nous assures pouvoir nous rejoindre alors fais-le. Mu tu as totalement raison, mais comme il vient de nous le dire, il peut lui échapper sans problème. Alors, moi, j'y vais. C'est un travail d'équipe oui, tu nous dis que tu peux assurer nos arrières, alors on t'attendra, dans trente minutes exactement, si tu ne nous a pas rejoint, on commencera à te chercher. Et attention à l'explosion !" Leur disais-je en tapotant Shirudo dans le dos et en lui transmettant mon message.

Ma dernière phrase ne veut pas dire grand chose si on ne voit pas que j'ai transmis quelque chose à Shirudo, c'est un parchemin explosif, il ne lui reste plus qu'à l'activer pour ne pas divulguer d'informations à notre ennemi, si jamais il doit tomber entre ses mains. Mu décide de me suivre.

Nous sommes maintenant hors de portée de voix de Shirudo et de l'Homme en noir. Je décide donc de révéler ma petite supercherie à Mu, lui expliquant comment j'ai pu transmettre des informations à Shirudo et pourquoi. Elle n'est pas très réceptive à ma petite tactique, mais elle me laisse le bénéfice du doute. Cela fait exactement dix minutes que l'on court, environ mille huit cents pas. J'ai laissé des traces de mon sang environ tous les trente pas, lui indiquant vaguement la direction à suivre. J'ai calculé que s'il ne peut pas nous rejoindre à l'aide de son sort de téléportation et qu'il est blessé, il lui faudrait les vingt minutes restantes pour nous rejoindre. Sans quoi nous repartirons en arrière pour le retrouver et lui porter notre aide. J'espère ne pas me fourvoyer dans ce raisonnement. Je demande à Mu de s'arrêter et de chercher rapidement une cachette temporaire, sous un rocher, dans une grotte, dans une imperfection de la roche, n'importe où.

"Est-ce que tu maîtrises des techniques pour te faire disparaître ? Moi pas je dois donc me cacher. On doit rester vingt minutes ici, si tout se passe bien Shirudo doit être là avant, si tout ne se passe pas comme prévu, il doit prendre vingt minutes et si après ces vingts minutes il n'est pas là, nous partirons à sa recherche."

Je trouve, le long de la falaise une grotte, accessible uniquement par les airs, en rappel ou par adhésion. Je m'enfonce assez pour ne pas être visible de l'exterieur afin d'éviter de me retrouver fait comme un rats au fond de cette grotte. Il faut que je mette en place une tactique pour la suite. On ne pourra pas fuir à chaque fois et Shirudo sera affaibli, ça va être à nous de nous montrer sur le devant de la scène.

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Lun 23 Nov 2015 - 19:03

Et voilà que nous nous retrouvions planqués Kazuchi et moi, tant bien que mal dans ce désert à attendre. Attendre quoi, qu’il se passe quelque chose, ou qu’il ne se passe rien. Je n’aimais pas ce plan, il nous mettait en état d’incertitude et de potentielle faiblesse envers notre adversaire. Mais notre marge de manœuvre était plutôt maigre, notre examinateur ne semblait pas vraiment se soucier de l’épreuve pour nous sauter directement à la gorge. Quoiqu'il ait attaqué à plusieurs reprises essayant de neutraliser les réserves d’eau de Shirudo. Il tentait de nous occuper de notre ravitaillement, ce qui était potentiellement très efficace. Mais j’ignorais son but réel face à ses agissements, pourquoi nous avait-il attaqués aussi violemment si c’était pour nous voir décamper et Kazuchi et moi avions nos propre réserve d’eau, il n’avait visé que Shirudo. Cette attente me pesait et mon esprit essayait de démêler le nœud que formait cette épreuve, soi-disant de survie. Se replie stratégique ne me plaisait pas et maintenant nous ne savions même pas ce que Shirudo faisait ou même s’il n’était pas blessé. Nous nous retrouverions bien avancés si nous devions récupérer notre compagnon a l’homme en noir et cela plus qu’à deux. Même si Kazuchi n’avait pas montré son potentiel jusqu’ici, il n’était pas au niveau de Shirudo et nous étions tous deux limité pour combattre ce type.

Et Shirudo, se foutu enfoiré, a se la jouer solo et à avoir l’audace de nous critiquer par la suite. Ce petit con allait faire foirer l’épreuve avec ses plans de génie. Il nous avait clairement accusé de le laisser faire sans prendre le moindre risque alors que le premier échange avait été très rapide et que nous n'avions pas, comme lui, le moyen de dépasser les charge ration sans s’en débarrasser au préalable. Je sentais même une claire critique sur ma suggestion de rester à découvert, comme si son plan de tracer droit au nord nous aurait évité cette situation. Nous avions pourtant convenu tous trois que cela ne servait à rien de se cacher des hommes en noir, qu’il nous trouverait quoi qu’on fasse, qu’il fallait donc éviter les pièges prévisibles. Mais bon, les informations avaient maintenant changé, nous savions qui nous avions à nos trousses et vue l’agressivité du type je doutais qu’on risque d’en rencontrer plusieurs ou cette épreuve se trouverait d’un bien plus haut niveau que pour des Génin comme nous. Mais cela importait peu maintenant, Shirudo était seul avec ce type et on était incapable de savoir s’il allait être dans la possibilité de nous rejoindre. En risquant de me répéter, je n’aimais pas ce plan. On aurait dû attaquer, voir le vrai potentiel de notre adversaire, préparer une vraie diversion et prendre un maximum d’avance. Mais non, l’un d’entre nous était resté en arrière et on ne pouvait pas terminer l'épreuve sans lui, sinon quoi je ne me serais pas arrêté pour l’attendre. Tout ce qu’on gagnait était un petit temps de répit et sans doute que Shirudo reviendrais blessée.

Il fallait que je calme mon esprit, je savais que de devoir coopérer avec des inconnues me stresserait, mais là je perdais pied. Mes deux compagnons semblaient bien en accord pour ne pas faire cas de mes critiques. Si nous avions suivi la courbe que je proposais peut-être que… Bordel, je devenais stupide avec ce genre de réflexion creuse. Si on avait suivi mon chemin rien ne disent que l’homme en noir ne nous serait pas tombé dessus tout aussi violemment. Il fallait que je respire, que je me concentre sur le moment présent, pas sur ce qui aurait pu être le moment présent. Kazuchi avait disparu dans les rochers, se glissant dans un genre de cavité, je ne connaissais sa position que pars ce que je l’avais vue y plonger, il était invisible. J’avais adopté pour ma part une méthode plus habituelle du camouflage en désert, sortant de mes affaires une couverture je me couchais sur la pente douce d’une dune et me couvrir du tissu. En quelques minutes j’avais disparu, la couverture tapissée de sable faisait corps avec la dune. Ce genre de méthode était utilisé par les brigands du désert, leur permettant de prendre en embuscade des marchants. Très pratique pour des attaque-éclairs et dans ce genre de région très facile à mettre en place, cela ne demandait qu’une couverture. Bien sûr, si l’homme en noir était un sensoriel, il me trouverait sans soucie, mais que je me cache dans une cavité rocheuse comme kazuchi ou pas, un sensoriel nous délogerait. Cela me laissait aussi tout l’espace que je voulais en cas d’alerte et une bonne visibilité du terrain environnant à travers le tissu de la couverture. Une méthode aussi simple qu’efficace.

J’entendis alors un petit glissement de sable le long de la dune où je me trouvais, des pas, un simple coup de vent, impossible à dire. Shirudo aurait dû arriver de manière plus bruyante s’il avait utilisé sa technique de déplacement rapide, ou du sud s’il nous rejoignait à pied. Mais quelque chose se déplaçait au sommet de la dune contre l’a qu’elle je me cachais. Des petits pas légers qui ne faisaient presque aucun bruit à pars celui du sable qui glisse. Je refermais solidement ma main gauche sur le manche d’Amanosagume enterré dans le sable le long de mon corps, prête à l’action s’il fallait agir. Mais, durant la fuite, J’avais laissé mon Hachimon se refermer, je ne pouvais pas utiliser ma lame avec toute l’efficacité qu’elle pouvait avoir, elle était trop lourde. Mais en venant d’en dessus, ce qui longeait la dune n’avait aucun moyen de me voir camoufler comme je l’étais. J’arrêtais de respirer alors que quelque chose semblait longer ma position coucher et j’aperçus alors un fennec, ce petit renard du sable, sans aucun doute attiré par mon odeur son odorat étant très développé. Il avait dû espérer de la nourriture, car il reniflait ma position mais sans vraiment remarquer ma présence. Il était hésitant, craintif même. Je savais ses animaux très peureux. Il se dégageait de l’animal une forte odeur, la sale bête puait terriblement alors qu’elle passait juste devant moi, levant son museau pour renifler ce qui l’avait attiré ici. Je restais immobile, laissant faire l’animal. Je savais qu’il ne trahirait pas ma position, la petite bête n’oserait pas se mettre sur la couverture, réagissant avec peur de tout ce qui n’était, pour son petit esprit, normal. De plus l’animal avait une ouïe très développée et s’enfuirait au moindre bruit suspect. Il allait finir par jouer la carte de la sécurité et retourner dans son terrier ne préférant rien risquer pour une odeur qui n’est peut-être même pas de la nourriture.

Observer l’animal me permit de me calmer et d’occuper mon esprit alors que je régulais ma respiration pour ne pas effrayer le fennec qui continuait à me tourner autour ne comprenant pas ce qui avait cette odeur et qui était pourtant invisible. Il finit par se détourner et partir au petit trop vers un autre endroit. Le désert regorgeait de ses petits animaux qui survivaient de manière parieuse au milieu des dunes. La majorité de la faune du désert était de taille petite, pour la simple et bonne raison que les ressource était faible donc un petit corps avait moins besoin de nourriture. Les créatures de grande taille, comme le célèbrent scorpion géant ou le vers des sables étaient des raretés dans le désert ou l’évolution avait préféré des formes plus réduites, qui demande moins de ressources et peuvent se cacher facilement. Le désert grouillait de vie, il suffisait d’avoir l’œil pour les voir ou l’oreille pour les entendre. Cela n'avait quelque chose de rassurant que de savoir que même ici, dans ce désert inhospitalier, nombre de créatures survivaient, certain avec une incroyable efficacité. La vie n’avait pas de limite, elle pouvait se répandre partout et s’adapter. C’était ce que nous devions faire nous aussi, nous adapter à la menace présente. Il fallait récupérer Shirudo et forcer notre avance. Sinon quoi nous ne parviendrons pas à la tour des mirages et notre examen se terminerait prématurément.

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Sam 28 Nov 2015 - 13:23

Quand Mu et Kazushi prirent la décision de reprendre la route de l'examen, Mikami se rendit compte à la longueur de leur ombre que tous les quatre avaient stagné ici bien trop longtemps. S'ils traînaient encore ils risquaient de se retrouver avec un autre groupe dans les pattes ainsi que de les retarder et décaler tout le programme. Effectivement, ils étaient restés bien assez de temps mais trop avait été dépensé dans cet affrontement qui a aucun moment n'avait pu être prolifique. Le battre ? Inenvisageable ; jamais ils n'auraient eu assez de force pour finir leur route et le soleil aurait achevé le travail. Le mettre en difficulté pour s'offrir une marge de manœuvre et prendre la poudre d'escampette ? Largement faisable avec un peu de recul. Dès lors où ils connaissaient ses capacités, bien que les leurs ne les avantagent pas lors de cette épreuve, le trinôme aurait pu se dégager une voie de sortie en agissant de concert. Forts de leurs observations et de leurs réflexions, ils auraient pu tracer une route vers la réussite tout en ramant sous l'orage.

Ce n'était pas leur force qui était évaluée, mais leur comportement. L'homme en noir se repassait les images de chaque genin depuis qu'ils étaient arrivés. Deux avaient su rester ensemble, s'était mis à l'abri et débarrassé des loups avec leurs faibles moyens. L'autre s'était détaché du groupe, évaluant seul une force adverse qui leur était inconnue. Démarche bien trop précipitée si effectuée en solitaire. Puis il avait dépensé bien plus d'énergie à préserver ses réserves d'eau que ce que ces dernières auraient pu lui faire économiser, mais ceci était négligeable à côté des capacités de survie qu'il aurait pu mettre en avant grâce à ces bâtons dans les roues. De plus, ç'aurait permis à ses co-équipiers de lui tendre la main et de resserrer mutuellement leurs liens. Et maintenant, il était encore là ? Sens du sacrifice peut-être ? Dur de définir la place que prenait celui-ci entre l'excès de confiance et le manque d'humilité. Mais ce genre d'acte était des plus admirés chez les ninjas et l'absence de celui resté au combat était mise en valeur sur un piédestal. Mais ici ils devaient survivre et non pas y rester... Le clone du Yorurai avait perdu assez de temps et avait un dernier test sous le coude pour que chacun puisse trancher entre sa réussite, ou son échec.

L'homme en noir se mit un peu plus en porte-à-faux, quelques mètres au-dessus un Shirudo déjà haletant. De la distance qui les séparait ils s'échangeaient un regard, un échange silencieux suspendu dans l'air comme ce vent de répression qui soufflait progressivement pour finalement retomber comme un coup de marteau. Il ne restait plus qu'à lui empêcher d'utiliser son sort de téléportation pour qu'enfin... le jeune homme ne se retrouve véritablement livré au désert, désarmé et amputé de ses facultés habituelles. Mikami n'allait lui laisser aucune chance, en un éclair il fut face à lui et se saisit des poignets de son adversaire. Sans laisser la moindre chance il l'électrocuta. La véritable cible était ses mains et le temps d'un coup de foudre suffit pour que ses gants ne se désintégrèrent comme sa peau qui n'eut même pas le temps de passer par l'état de cloque. Terminant ainsi le travail le raikage bunshin explosa en libérant un dernier coup de tonnerre qui ferait jaillir le sang de ses pattes déchirées après lui avoir laisser ces quelques mots :

- Il faut que tu comprennes qu'accepter cette sanction t'offre une dernière chance de réussir cet examen...

* * *

- Chi ! Fu ! Mi ! Eh, tu pourrais faire un effort quand même. Allez on recommence. Chi ! Fu ! M... Oh ?

Les informations accumulées par le clones arrivèrent subitement à l'original comme s'il avait été à deux endroits en même temps, les réflexions de l'autre faisant désormais partie intégrante de l'un tout comme les solutions qui s'offraient à lui. À l'ombre d'un mur de roche, s'entêtant à se faire comprendre par un chat de foudre, proche d'un trou au pied de ce même mur dans lequel il était allé puiser l'eau accumulée par le ruissellement et stockée sous terre. Alors il devrait déjà lui aussi se diriger vers la tour des mirages... Ce n'était pas faute d'avoir proposé des exercices de survie. Le dernier, enfin pourrait s'adresser aux deux autres. Voire aux trois. Peu importe, le pas emboîté par Kuroraineko il rejoint l'objectif en se demandant si les candidats finiraient par relâcher leur attention.

- Toi, tu te positionnes là. Nickel, et t'attend mon signal.

Après quoi il grimpa au sommet en ignorant ce qui se trouvait à l'intérieur mais, bien visible de tous, attendait de voir arriver ce qu'il resterait de ce groupe.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Dim 29 Nov 2015 - 21:05

Le manque de communication dans cette équipe était flagrant ; notamment par le fait, que se sentant pourvu de la science infuse, Mu agissait d'elle-même en n'écoutant qu'elle-même. Cet excès de confiance nous a entrautre mené à cette impasse tandis que le second coéquipier se contentait d'agir en second plan. Il est vrai que j'aurais espéré avoir une équipe différente avec des membres plus impliqués, mais je devais faire avec ce qu'on m'avait donné.

Etant donné qu'il n'était d'aucune utilité puisqu'il se comptait d'observer et de se défendre plutôt que d'attaquer, j'eus pris l'initiative de leur demander de partir pour que je puisse me charger du zombie noir tout seul pour leur permettre de gagner du temps en sachant pertinemment que je ne pourrais le défaire à moi tout seul. C'est aussi ça le rôle d'un Shinobi, il doit savoir se sacrifier pour le bien de l'équipe et de la mission.

Fatalement, nous ne pouvions vaincre ce monstre, il fallait être réaliste. La meilleure chose à faire est de limiter la casse, il fallait que l'un de nous se sacrifie plutôt que ce soit toute l'équipe, car notre mission est d'atteindre la tour. J'eus pensé que la mission passait en premier et j'eus donc pris le risque de me battre avec un monstre clairement plus fort que moi en sachant pertinemment que je perdrais.

Il fallait être lucide, je suis le seul à avoir pris des initiatives. Personne n'a tenté de s'attaquer à lui jusque-là, j'étais le seul puisqu'ils se contentaient de se défendre et de garder leur force. Je pus voir en chacun d'eux, aucun réel esprit d'équipe, tous agissaient pour leur compte en solitaire, par préoccupation de leur propre sort sans penser à l'intérêt de l'équipe.

Quant à moi, je ne lésinais pas sur les moyens et j'étais prêt à jouer avec ma vie pour permettre à l'équipe de réussir sa mission. Face à manque clair d'implication, il ne servait visiblement pas à grand chose excepté faire de la figuration. Il fallait penser dans l'intérêt de l'équipe, même si, visiblement, j'étais le seul à m'en soucier.

Le zombie se teleporta sans que je ne puisse rien faire et m'attrappa mes deux bras. Sans effectuer un seul signe, il s'explosa de lui-même en m'envoyant une décharge électrique de très forte intensité ; c'était un véritable kamikaze. Je trouvais cela très étrange, étant donné que j'eus ressenti une présence. L'ayant déjà touché, j'eus pensé que son corps était consistant et bel et bien existant, c'était sûrement une illusion.

Ces mercenaires noires semblaient ne pas exister en réalité et pouvait disparaître et réapparaître à tous moment. Il se pourrait d'ailleurs que le zombie se soit teleporté à un autre endroit, mais, si tel était le cas, je n'aurai pas subis de tels dégâts. Mon corps était lourd, très lourd, je sentais que mes muscles étaient engourdis.

Par cette décharge, il s'était attaqué à mon système nerveux, je le sentais puisque je peinais à bouger. Mon corps ne m'obéissait plus vraiment, je m'écroulais sur le ventre, toujours conscient tandis que je n'avais aucune force. Je contemplais mes réserves d'eau imprégner le sable aride qui vira au marron. Il y avait des bouts de caoutchouc un peu partout sur le sol ; il venait de déchirer mes vêtements et de détruire mes réserves d'eau.

Ma conscience s'éteignait peu à peu. Je sentais que j'étais à bout de forces. J'allais m'évanouir, mais je devais m'accrocher, car je leur avais promis que je réussirais à les rejoindre ; je ne pouvais pas échouer. D'un côté, je me sentais heureux de leur avoir permis de s'enfuir.

Il est vrai que je ne comprenais pas la raison pour laquelle le zombie s'était explosé lui-même alors qu'il pouvait me terrasser sans avoir recours à de telles extrémités. J'étais mal au point ; trop pour pouvoir réfléchir. Je tentais de m'accrocher, mais je sentais que je perdais lentement conscience. Encore un peu... il me fallait tenir encore un peu.

Une force inconnue m'envahit. Il s'agissait d'une sorte de second souffle qui me permit de me relever. Tremblant des bras et des jambes, j'eus poussé de toutes mes forces sur mes membres pour me relever. Le coup de jus m'avait causé de sérieux dégâts. Un filet de sang dégoulinait le long de mes bras légèrement brûlés. Mon corps était engourdi, je peinais à me déplacer.

Je parvenais tout de même à me redresser et à marcher lentement, mais je m'écroulais de nouveau puis me relevais. J'étais tellement mal en point que je ne marchais même plus droit. Je voulais rejoindre mes coéquipiers coûte que coûte, espérant que ceux-ci viendront m'aider ; néanmoins, je savais que tout ceci n'était que passager et que je reprendrais très vite mes forces.

(#) Sujet: Re: Groupe #5 Lun 30 Nov 2015 - 22:20

Nous sommes maintenant cachés depuis une demi-heure exactement et toujours aucun signe de Shirudo. Il faut donc que je sorte de ma cachette pour aller voir ce qu'il se passe là-haut. L'ombre que fait la falaise sur les dunes me donne une information sur la période de la journée que nous traversons. Il doit être aux alentours de dix-neuf heures. Le soleil tombe rarement avant vingt-deux heures sur nos contrées. Il faut donc faire le chemin inverse que nous venons de faire. J'espère que Shirudo n'est pas trop touché. Je sors de ma grotte pour rejoindre le haut de la falaise, je ne vois Mu nulle part. Je l'appelle une fois et je perçois un léger bruit ainsi qu'un léger mouvement juste en face de moi, elle s'est cachée sous une couverture de sable. Très pratique et invisible pour le commun des mortels.

"T'as certainement compris, cela fait plus d'une demi-heure que Shirudo n'est pas revenu ! Il faut qu'on aille à sa recherche, tout de suite." Lui ai-je lancé en commençant de courir en direction de Shirudo.

Je suis les traces de sang que j'ai laissées sur mon chemin pour me retrouver, je reste bien sûr sur le qui-vive, car ne nous sommes pas à l'abri d'une nouvelle attaque de l'Homme en Noir. Le chemin est très rapide et nous retrouvons Shirudo, très affaibli, qui marche deux mètres, qui s'écroule, se relève, deux mètres, etc. Il n'a plus ses gourdes, plus de gants et est brûlé assez sévèrement aux bras. Je m'approche de lui et le fait s'asseoir.

"Tiens bois, c'est important. Mu verse un peu d'eau sur ses brûlures ça va calmer la douleur. Pose toi deux minutes. Reprends tes esprits et on va s'en aller vers la Tour. On peut la voir depuis la falaise pas loin d'ici. Il nous faudra moins d'une heure pour l'atteindre si tout se passe bien. L'Homme en Noir ?"

Shirudo me répondait que ce n'était qu'un clone et qu'il avait disparu. Nous pouvons donc relâcher quelque peu notre vigilance. Le soleil tombait gentiment. Rien d'alarmant, mais il faut être prêt. Shirudo reprend lentement mais sûrement ses esprits. Toujours pas au meilleur niveau physiquement, il a dû prendre une énorme décharge électrique pour que ses bras soient dans cet état. Il faut s'en aller, le chemin n'est plus très loin, mais il faut s'en aller.

"Bien on y va, Shirudo je vais te soutenir jusqu'à ce qu'à ce que nous serons arrivés. Il faut repartir d'ici et redescendre cette falaise. Mu, place toi où tu veux, devant derrière, je ne veux pas que tu le prennes mal si je te dis de passer devant alors je te laisse le choix. Allez ! On va y arriver et tous ensemble !"

Ce n'est peut être rien, mais d'entendre ces mots peut redonner un peu d'espoir à Shirudo. Je papote de tout et de rien avec lui pour le garder conscient. Nous ne sommes pas aussi rapides que si nous pouvions tous les trois marcher. On a tout de même un bon rythme. Je n'hésite pas à encourager Shirudo, lui donner de l'eau, beaucoup d'eau. Il est affaibli, l'eau lui est encore plus importante. Plus nous marchons, plus la tour s'approche, nos ombres se font de plus en plus longues et la tour de plus en plus grande. Mes réserves d'eau sont presque vides. Il doit me rester moins de deux cents millilitres. Un petit verre.

"Je n'ai bientôt plus d'eau. Mais tiens, prends le reste, il ne nous reste plus que cinq minutes de marche et je vais m'en sortir. Tu en as plus besoin que moi."

Plus on s'approche, plus les détails de la Tour se font propres et détaillés. Les fenêtres, les portes, les décorations, mais surtout, cette silhouette, avec une cape noire. L'Homme en Noir, il nous attend. Cela ne m'étonne pas, le fait que l'on ai pas eu affaire à lui jusqu'ici me paraissait bizarre. Mais on ne doit s'arrêter maintenant, il faut continuer jusqu'à lui, jusqu'à cette tour. Peut-être qu'il nous attend juste pour nous dire, tout sourire, que l'on a réussi cette épreuve. Je rêve un peu me semble-t-il. Leurs capacités de déplacement sont irréelles.

"Je suppose que vous l'avez repéré, nous sommes attendus. Préparez-vous à toutes éventualités. S'il doit y avoir un combat Mu et moi seront devant. Ne fais pas de bêtises Shirudo, tu n'as plus les capacités."

Je me prépare à une attaque. Kunaï explosif dans une main, l'autre sur la garde de mon épée. Il ne nous reste vraiment plus rien avant d'arriver à cette maudite tour.

HRP:

Nous nous retrouvions pile dans la situation que je craignais, après un long moment d’attente. Kazuchi et moi, avions finit par retourner sur nos pas pour trouver Shirudo. Ce dernier était en train de nous rejoindre tant bien que mal à travers le désert. Il montrait de sérieuse brulure au niveau des mains, un état de fatigue et d’épuisement face au désert. De plus ses nouvelles ne nous réjouissaient guère, l’homme en noir c’était replier et c’était un clone qui lui avait fait cela. Nous nous retrouvions donc au point de départ, notre groupe face à une menace peu connue qui pouvait nous attendre n’importe où entre ici et là tour. À la différence que nous n’étions plus trois mais deux en état de se battre. De toute manière, le Kumojin, par arrogance ou par méfiance, ne semblait pas du tout capable de se battre en équipe. Il l’avait bien prouvé lors du petite escarmouche se jetant à corps perdu dans un combat sans se soucier de nous pour revenir après cela et nous accuser de manière à peine voilée qu’on ne se donnait pas assez pour cet affrontement. Blessée ou pas, je doutais qu’on puisse compter sur lui. Au moins maintenant l’information était claire, Kazuchi et moi allions devoir calculer sans lui.

Les mains de Shirudo faisaient peine à voir, l’homme en noir avait bien agi pour l’empêcher d’utiliser sa technique de déplacement rapide. J’espérais pour lui que les médecins sauraient efficacement soignée cela, il risquait sinon de ne pas pouvoir poursuivre les épreuves. Mais nous n’étions même pas sur de terminer la première épreuve alors de l'a pensé aux suivantes on avait de la marge. J’attrapais l’une de mes gourdes souples, la glissant hors de mon vêtement et demandant à Shirudo de tendre ses mains devant lui pour y verser de l’eau un peu tiède sur ses brulures de quoi soulager cela. Il avait marché un moment les bras brulés, sans autre forme de protection, il fallait nettoyer cela avant que le sable et le soleil compliqué l’affaire. Je n’eus pas d’hésitation à vider ma gourde sur sa brulure pour bien rafraichir la blessure et la nettoyer du sable qui s’y était incrusté. Attrapant ma sacoche de premier secoure j’en sorti un bandage de gaz léger, de quoi protéger la blessure sans l’étouffer ce qui aurait et une erreur, je pris aussi dans une autre sacoche la petite bouteille d’huile naturelle. L’huile me servait surtout pour la cuisine, je gardais toujours sur moi quelque produit difficile à trouver dans la nature pour me permettre de cuisiner. L’huile allait protéger ses bras évitant que des croutes sèches se forment. Attrapant ses mains, je lui badigeonnais les brulures d’huile, faisant au plus rapide pour ne pas lui faire trop mal puis finirent par bander légèrement les mains et les avant-bras. C’était basique, mais suffisant pour nous permettre de rejoindre la tour sans que ça s’aggrave.

Je ne fis pas la moindre remarque sur le déroulement du plan en cours, la tactique du repli stratégique et du combattant seul avait assez clairement échoué sans que je sente le besoin de le souligner. La tension dans le groupe était déjà assez palpable sans qu’on commence à désigner des coupables pour tel ou tel parti du plan, surtout que je les sentais tout à fait capable l’un comme l’autre de m’accuser de la situation. J’avais accepté, devant la majorité, de suivre leur directive et nous en étions maintenant là, il fallait continuez-nous n’avions pas le choix. Mon silence sur le sujet fut certes une bonne idée ne vue de la remarque désobligeante de Kazuchi. Il me provoqua de sa petit remarque creuse, voulait-il vraiment qu’on se dispute ici et maintenant. Cela avait de quoi me déprimer. La situation de groupe n’avait donc pas évolué d’un iota. Si je proposais une tactique mes deux compagnons allaient freiner des quatre fers et chercher une demi-mesure à appliquer comme cela se passait depuis le début de cette épreuve. Mon silence n’aidait pas à l’accomplissement de l’épreuve mais au moins évitait qu’on se dispute comme des chartiers. Kazuchi aidant Shirudo, je passais donc devant pour ouvrir la marche, cherchant toute zone pouvant nous camoufler et toute trace d’une potentielle menace.

Il ne fallut pas très long pour que la tour finisse par s’élever à l’horizon, mais l’absence de toute nouvelle attaque ne fit qu’accroitre mon appréhension. Restant camoufler entre les dunes, l’homme en noir avait sans doute préférer l’un des passages obligés de notre groupe, la tour. Il devait en être proche, sur que nous allions passée prêt de lui. Il pourrait donc se dresser entre nous et notre objectif comme un ultime barrage. Mais cette fois nous avions un avantage, notre objectif était presque à porter, la tactique de forcer le passage devenait viable. Plus nous serions proche de la fin de la route et plus cela serais a notre avantage. J’espérais que Shirudo ai encore quelque ressource à démontrer, sinon quoi son arrogance serait le meilleur des boulets en cette occasion. Kazuchi remarqua le même détaille que je fixais alors. Plus nous nous approchions de la tour et plus ses forme ce précisait. Une tour, d’une base assez large mais pas très haute, elle avait du être fabriquer pour l’épreuve. Au sommet de cette tour une silhouette semblait attendre. J’avais d’abord pensée à une décoration, mais le vent faisait onduler ce qui devait être du tissu. L’homme ne noir nous attendait sur notre objectif. Nous aurions le droit à un dernier galop avant de finaliser cette épreuve.

- Bon, je sais que vous allez vous plaindre mais j’ai une idée pour terminer cette épreuve. Je ne sais pas pour vous, Ketsueki, mais je pense être capable d’occuper un moment l’homme en noir s’il le faut. Je sais que vous êtes fatigué Shirudo, mais je vous demanderais un dernier effort. Nous savons tous ici produire des clones illusoires, la technique du bunshin étant l’une des techniques enseigner à l’académie et éliminatoire pour l’examen final. Ce que je propose, c’est dans créer autant que faire se peut et de charger le plus vite possible en éparpillant les clones. On trace pour rejoindre la ligne, car l’épreuve s’arrête avec notre arriver à la tour, une fois sur place nous avons réussie, il nous faut donc forcer le passage et vue nos capacités, nos états et ce que l’on sait sur l’homme en noir, un affrontement direct serait un échec. Shirudo, si vous vous sentez trop faible pour sa alors utiliser un Henge no Jutsu pour que l’on puisse vous transporter plus facilement vers la tour, une apparence de shuriken fuma serait tout indiquer. Je sais que depuis le début de cette épreuve vous ne désirez pas écouter ce que je dis, chacun présumant de sa force personnelle, je sais que je ne suis pas la meilleure en communication et que j’ai plus l’habitude de travailler seule, sans compter que j’ai une mauvaise tendance à vouloir diriger pour maitriser la situation. Mais nous arrivons au terme de cette épreuve et qu’un ultime barrage va se dresser contre nous, il nous faut passée en force et pour cela nous devons agir rapidement et efficacement. Tout ce que je demande c’est une cohésion de groupe, que l’on sache exactement ce que l’on va tenter et pas juste sauter dans le tas et voir ce qui va se produire.

Tout en parlant on continuait à avancer, mieux valait-il que l’homme en noir se sente confiant et nous attende plutôt qu’il se décide à venir à notre rencontre. Plus la distance entre nous et la tour était faible et plus cela serait un avantage pour nous. Je me savais capable d’effacer cette distance plus rapidement que ce que Shirudo nous avait montré jusque-là. Mais ma technique était couteuse sur plusieurs plans, je ne pouvais pas juste me lancer en avant et voir ce qui allait se produire. Maintenant que nous savions à quoi nous attendre nous allions pouvoir agir au mieux des possibilités. Mais il fallait que chacun d’entre nous agisse de même, en faisant cavalier seul et cela avec l’appui de Kazuchi, Shirudo avait terminé blessée, les mains bruler. Il était temps que le groupe se décide à travailler en équipe au lieu de tous faire à sa petite sauce en ne se souciant pas de savoir si les autres suivent ou non. Ce genre de gaminerie nous conduirait droit à l’échec. Je malaxais alors mon chakra, prête à agir pour commencer à charger vers la tour quand le point de rupture serait atteint.

Avec un certain étonnement, nul ne retrouva à redire sur ma tactique d’approche. Malmené par sa blessure, Shirudo ne contesta en rien mon idée. Ce plan était de ceux que j’aimais, simple et efficace, plus un plan est simple, plus il est malléable et peut-être modifié, ce qui le rend redoutablement efficace. Un plan trop compliquer, si un problème survenait, pouvait vite tourner court et la complexité des actions empêchait toute adaptation de la situation. Nous ne devions pas être les prédateurs suivant avec assurance l’odeur de sa proie, mais le fennec du désert, sur ses gardes, toujours mobile et prêt à tout. Se croire en position de force serait notre faiblesse. S’adapter, toujours s’adapter, tel était le secret de la réussite. Fort d’une résolution commune, notre groupe continua à s’avancer vers notre adversaire et notre objectif. Quand un mur ne peut être abattu, il faut le contourner.

L’homme en noir nous attendais, patient et sûr de lui. Il était l’ultime barrage à notre réussite. Il désirait sans doute en finir maintenant, soit nous passions, soit il nous arrêtait et l’examen serait terminé pour nous. Il ne fallait pas faire d’erreur. Le temps de l’observation était terminé, il nous fallait avancer et agir. Notre chemin entre les dunes, au milieu du couvert, nous fit plonger entre deux dunes, l’homme en noir disparut une seconde derrière le sable de Kaze no kuni, c’était le moment ou jamais d’agir. On ne le voyait plus et il ne nous voyait plus. L’instant était parfait, il ne restait qu’une maigre distance entre nous et notre objectif. Je concentrais mon chakra, rouvrant mon Hachimon. Je ne comptais pas l’utiliser, mais si l’homme ne noir devait être repoussé, j’en serais capable, un instant tout du moins. Je fis un signe à mes compagnons, le montrant que c’était maintenant qu’il fallait agir.

-[size=9] C’est le moment d’agir, on passe en force. Ketsueki, consentez du chakra dans vos pieds, comme pour marcher sur l’eau. Cela permettra à vos pieds de ne pas s’enfoncer dans le sable et de ne pas être facilement reconnaissable au milieu des clones qui, eux, ne laisse aucune trace. Allons-y.[/size]

Concentrant mon chakra, je rejoignis mes mains devant moi et fis apparaitre des clones inconsistants tout autour de moi, imité par mes deux compagnons. Trop blessée pour avancer avec efficacité en cas de problème, Shirudo adopta mon idée du henge no Jutsu et pris la forme défini. Possédant un autre shuriken Fuma, on ne verrait pas l’anomalie sur moi, de plus je pouvais le lancer à l’abri en cas de problème ou à l’assaut en cas de besoin. Mais notre approche devait être directe et rapide et aucune véritable attaque n’allait être donnée. Prenant un bon bol d’air, et suivie par Ketsueki et des dizaines de clones, on se mit à courir vers notre objectif. Les clones s’éparpillant un peu sur la largeur du terrain, pour qu’on ne puisse pas les faire tous disparaitre avec une seule attaque. Je pris la décision d’avancer presque droit sur l’homme en noir, car c’était ce qui avait le plus de chance de surprendre. On avait adopté un itinéraire détourné pour avancer, tout laissait à supposer que nous allions faire pareil. L’homme en noir allait sans doute se concentrer sur les clones contournant sa position, plutôt que ceux allant en droite ligne vers lui. Les dés étaient lancés, cela risquait d’être notre dernière action, la victoire ou la défaite nous attendait.

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