Le pénitencier. La taule. La zonzon. Là où se regroupent... Non, là où l'on regroupe les criminels que l'on ne veut plus avoir sur le dos, et pourquoi pas pour les avoir sous la main. Après, c'est comme foutre quatre nymphos dans une pièce fermée pour avoir la paix lors d'une soirée. Forcément ça part en couille.
Mikami n'était arrivé il y a pas si longtemps, après ce qui avait été vu comme une tentative d'évasion désespérée dans les rues du village et qu'on l'ait jeté dans une cellule. Il avait enfin pu aller pisser, c'était pas si mal. M'enfin c'était pas la grande folie dans cette petite cage, l'humidité et la poisse emplissait vos narines au point où l'odeur devenait une habitude et votre quotidien. Le silence était de mise, l'on entendait juste quelques gouttes d'eau suinter du plafond, d'aigres ruminements et le frottement d'une craie contre le mur d'une des autres cellules. La plupart des prisonniers, dont l'amnésique, se trouvaient assis au fond de leur petite pièce étroite, regardant les silhouettes de leurs vis-à-vis visibles et dans la même situation qu'eux. Alors qu'un des vigiles se balançait sur sa chaise en regardant désespérément les aiguilles tourner, coincé dans cet atmosphère qui semblait lui coller à la peau même en dehors de ses heures de services.
- Quelle heure il est ? - C'est à moi que tu parles ? Qu'est-ce que ça peut te foutre. - C'est juste... que votre présence m'apaise en quelques sortes. Tant que vous êtes là, je me dis que Kumo a quand même eu la décence de nous apporter du soutien dans ces moments difficiles... - Qu'est-ce que tu veux dire par là ? T'as un grave problème toi... - Ce que je veux dire ? Vous êtes un peu comme nous, prisonnier de ce lieu. - Répète ? - Vous devez être là tous les matins à l'aube, ne pouvez partir qu'à l'heure du coucher, mangez à une heure bien précise, ne pouvez pas apprécier une sieste à tout moment de la journée ou plutôt ne pouvez pas dormir parce que cette vie vous abruti déjà bien assez. Je suis sûr qu'ils vous ont proposé un logement de fonction quelques part dans l'établissement pour vous "faciliter la tâc..." - La ferme.
Prompt et dur. Le silence se réinstaurait alors que les gouttes d'eau ne cessaient de se fracasser sur le sol à intervalles réguliers.
- Bingo apparemment... - J'ai dit la ferme !! Ou je te bâillonne avec un tissu dans lequel tout le Dee Saigo se sera torché ! - C'est bon c'est bon... je disais juste que ta condition n'était pas des plus enviables... - Ah ouais ?! Tu sais ce qui différencie nos conditions ? Moi, j'ai tous les droits sur vous. - Quel sombre carotte...
Son sang ne fit qu'un tour et le maton se leva comme si une furie avait pris possession de lui.
- Tu vas voir à quel point elle est sombre ma carotte.
Les gars, c'est le moment de prendre le relais là, la situation commençait à avoir besoin d'être temporisé et il y en avait un qui avait besoin de comprendre que sa routine commence à lui faire péter les plombs...
Spoiler:
Voilà les gars, objectif combat de coq et bière sur le toit lancé. Bien sûr on est pas obligés de se limiter à ça. Bonne chance et essayons de faire ça en restant cohérent ! que l'on puisse nous attribuer ce mérite
Si vous voulez faire intervenir le maton, sa couleur c'est #856D4D, la troisième case en partant de la droite sur la deuxième ligne. Amusons-nous bien !
♫ Ouvrez... les portes... du pénitencieeer... ♫♫ [libre prisonniers et matons]