Préviens-les donc. Qu’ils viennent le plus rapidement possible.

Laissant à Mizuki le temps de sortir, elle tira la porte du petit placard sous son bureau et en sortit une bouteille de krystal (c'est fait exprès) au contenu ambré. La toge et la robe laissées par Onpu ne s’y trouvaient plus, tout comme son nécessaire à thé. Elle était plus café. Mais le placard faisait un très bon rangement pour les spiritueux. Ôtant le bouchon, elle se versa une petite lichée dans le café encore chaud que venait de lui servir son élève. Rebouchant et rangeant le tout, elle touilla avec la cuillère avant de se lever pour savourer le mélange un peu corsé sur le balcon. Il était tôt, peut-être que l’Inuzuka, son chien, et la Yamanaka n’étaient pas encore levés. Bah, elle n’était pas à une heure près. Elle pourrait savourer pendant ce bref laps de temps les joies de faire la paperasse manchote et surtout profiter de ce moment seule.

* * * * *

Entrez.

C’était eux. Assise dans son fauteuil, elle les salua de la tête avant de demander d’un signe de tête à Mizuki de leur remettre l’ordre de mission rédigé à leur intention. Un brin long alors qu’elle comptait donner la mission de vive voix, mais bon, c’était plus histoire d’officialiser la chose auprès de l’administration qu’autre chose. Et aussi d'éviter les pertes de mémoire.

Vous trouverez dans ce document la fiche de l’homme que j’aimerais que vous rameniez à Konoha. Il s’agit d’un dénommé Jisetsu Demon, ancien kirijin désormais nukenin. Ces insectes …

Poussant un bocal contenant une bonne vingtaine de ses punaises sur son bureau en direction du trio, elle continua sur sa lancée.

… Seront en mesure de le retrouver. Je l’ai déjà rencontré, et bien que je pense que si vous vous présentez à lui en donnant mon nom il vous suivra sans faire d’histoire, je suppose que tu pourras t’occuper de le faire changer d’avis Aoi.

Marquant un temps d’arrêt, elle les regarda tous deux. Elle ne connaissait pas la fillette, mais Mizuki l’avait recommandé et le clan Yamanaka n’avait plus que très peu de membres … Takeo en revanche avait pris du galon depuis sa dernière rencontre avec lui. Elle avait feuilleté rapidement leurs deux dossiers et quant à lui, il s’avérait être un très bon pisteur. Parfaitement à même de suivre ses insectes et de saisir la bonne opportunité pour s’entretenir en tête à tête avec Demon.

J’aimerais si possible que l’affaire ne s’ébruite pas, enfin que l’affaire ne sorte pas du village pour le moment. Il se trouve pour l’heure assez loin au nord, mais je n’ai pas plus de précisions, les insectes s’occuperont de le localiser pour vous … Des questions ? Si non, je vous laisse vous préparer pour votre voyage à venir.

Ordre de mission rang B:

Participants présents:

Les affaires avançaient doucement. A vrai dire, je dois avouer que je m’étais attendue à plus de travail, plus de situations compliquées, plus de difficultés dans la tâche. Bien sûr, Miko n’y allait pas de main morte avec moi (et n’y voyez aucun jeu de mot avec sa main morte… Ok bon, il y en a un, mouarf mouarf) : à peine arrivée, ma tenue ne lui allait pas, j’écrivais trop bruyamment, je respirais parfois trop bruyamment, le café était trop chaud, trop tiède… Elle m’avait même sorti une fois : « Mizuki, je t’avais demandé de trier, pas de classer… Recommence ». Je suis restée vingt bonnes minutes devant la pile de dossiers « classés » à ne rien faire avant que, dépitée, elle me donne autre chose à faire. Un ange, cette Tata, je vous jure.

Mais au final, je n’ai pas à me plaindre. Je me sens mieux depuis que je la sais là. Plus en sécurité, plus euphorique, de meilleure humeur. Et puis, je savais que j’allais me taper le sale boulot, du moins au début. Elle me l’avait dit lors de notre sommet sur les montagnes : j’allais être « une assistante, un larbin ». Le choix des deux termes était sans doute voulu, l’Aburame était bien trop intelligente pour laisser passer un tel lapsus. Sous-entendu : coltine toi les tâches chiantes, sois mon larbin, et on en rediscutera pour être assistante. Et puis, qui sait… Sans compter que ce que je fais ici est cent fois plus intéressant que ce que je faisais aux archives. Je vois du monde, je me sens VRAIMENT utile, je participe à certaines « réunions » ou convocations… C’est vraiment très plaisant, en fait.

- Préviens-les donc. Qu’ils viennent le plus rapidement possible.
- J'ai tout un tas de trucs à faire. Je suis pas factrice en plus de tout ça, hein.

Je fis mine… Quoi… ? Dix secondes ? Onze ? Je finis par soupirer, je posai le dossier que j’avais dans les mains et pris une plume et du parchemin. Je notai les adresses de Takeo et de Aoi, deux personnes que je connaissais pour les avoir déjà croisés auparavant, que ce soit dans le village ou lors de la mission Shoraizen. Deux personnes adorables, et qui semblent pour le moins compétentes. En tout cas, je l’espérais, puisque la Yamanaka avait été conseillée par mes soins. En regardant les ordres de mission, je remarquai qu’elle n’avait jamais vraiment eu sa chance. Autant lui donner une première fois. Puis, elle ne serait pas lâchée dans la nature seule. Takeo et Akamori veilleront sur elle. Je ne me fais pas de soucis. D’autant que ce n’est qu’un homme, même pas spécialement dangereux, qu’ils doivent ramener à Konoha. Un jeune ninja, qui plus est.

Takeo et Aoi se présentèrent assez rapidement au palais de l'Hokage. Un exploit de mon point de vue. Personnellement, on vient me prévenir à l’improviste que je dois me rendre dans le bureau de l’Hokage, je prends une heure pour me préparer au minimum, et ce si j'étais déjà réveillée et que je suis de bonne humeur. Je connaissais dans les largeurs la mission qu’ils allaient devoir accomplir. Miko les briefa sur leur mission de "traque", me chargeant de leur donner les ordres qui avaient été rédigés le matin même pendant qu'elle discourait. Le sceau de l’Hokage directement dessus : une mission de prestige, à coup sûr…

Le sommeil. Un art sacré de la vie. Ancré dans un monde de rêveries, le cerveau fonctionne à toute allure, diamétralement opposé au reste du corps qui prend du repos pour pouvoir fonctionner normalement lors du réveil, l’énergie vitale renouvelée. C’est lors de cet écart de temps quotidien que le commun des mortels apprécie de ne pas être dérangé, voulant profiter pleinement de ces quelques heures sans interruption. Il est nécessaire de respecter ce moment, brusquer le réveil d’un Homme uniquement lorsqu’il y a un danger quelconque dans les parages. Autrement, le réveil forcé peut avoir des répercussions sur la personnalité du concerné. Le stéréotype de l’individu grognon lorsqu’on lui coupe ses précieuses heures de sieste n’est pas tant exagéré que cela.

Hélas, en cette matinée estivale, alors que l’étoile de ce vaste système solaire n’a pas encore remplacé le satellite lunaire, un retentissement distinctif et répété à quatre reprises ébruita dans le minuscule appartement de la blondinette. Lors des premiers coups à la porte, elle ne put s’empêcher que de grogner nonchalamment une plainte incompréhensible et de s’enfouir le plus profondément possible dans ses couettes. Malheureusement, l’importun ne lâche pas l’affaire aussi facilement et poursuis le dérangement tout en criant qu’il est un émissaire de la nouvelle Hokage, Aburame Miko. Certes, ces propos n’atteignirent point le cortex de la jouvencelle, naviguant encore entre le monde réel et le monde imaginaire. Grâce à un effort draconien, ses membres réussirent à soulever son faible poids et à ramper jusqu’à la porte et la déverrouiller.

Un homme, se présentant comme Chûnin accompagné d’un nom auquel elle ne fit guère attention. Il prononçait des syllabes, des mots. Pour qu’il soit ici à une heure pareille, alors il doit d’agir d’une affaire de la plus haute importance. Néanmoins, le cerveau de la Yamanaka n’assimilait pas toutes les informations reçues. La plupart des mots de l’envoyé pénétraient une oreille avant de ressortir aussitôt par l’autre. Les paupières lourdes et un bâillement à une fréquence exacte de toutes les quinze secondes, elle comprit néanmoins quelques mots dans le monologue du délégué : la nouvelle dirigeante de la cité du Feu la convoque à son bureau. Elle ne réagit point lorsque l’homme finit de parler, poussant simplement un grommellement avant de refermer gentiment la porte et d’aller se réfugier dans son plumard. Ce n’est qu’après cinq minutes de forte hésitation qu’elle se leva de nouveau grâce à un effort herculéen et prit la route du palais, heureusement à proximité de son logement.

• Onee-saaaaaaan…

Une fois dans le bureau, elle réussit à percevoir sous son air endormi Mizuki. Trop fatigué pour comprendre pourquoi elle est là ou faire quoi que ce soit, elle ne fit qu’accoter brièvement son front sur le bras de la rouquine en guise de salutation et de câlin. Un autre homme l’accompagnait, mais une nouvelle fois, trop assoupie pour y prêter attention. L’on peut considérer que son arrivée au palais fut rapide, sans prendre en compte la proximité de son foyer. En vérité, Aoi ne s’est pas préparé. Elle est toujours en chemise de nuit et pyjama. Elle ne chausse pas des souliers, mais bien des pantoufles. Sa crinière dorée coupée il y a peu est en bataille, martyr infligé par le combat du sommeil.

Toujours sous l’influence de la somnolence, elle s’efforçait toutefois d’éveiller son esprit et d’écouter attentivement sa supérieure. D’ailleurs, si elle est ici, ce n’est pas pour une promenade santé. Enfin, si, une promenade hors du pays comme l’expliquait Miko, afin de retrouver un certain quidam. L’assistance passa un document aux Shinobis, expliquant l’ordre de missive. Elle ouvrit le parchemin, faisant mine de lire le contenu avant de le refermer. Son regard d’émeraude mi-clos se porta ensuite sur l’homme à ses côtés. Elle ne connaît point son identité et son visage ne lui rappelle rien de particulier. Si l’on compare les deux protagonistes, la blonde est une naine et le roux est un colosse. L’extrême opposé de chacun. Son minois se positionna de nouveau sur l’Ombre du Feu alors que cette dernière demande s’ils ont des questions. Elle ouvrit un œil à cette interrogation. Des questions pour quoi, au fait ? Elle se retint évidemment de dire cela, sachant qu’elle risquait la fessée.

Pour le moment, son état ne lui permet pas de suivre avec précision tout ce qui se passe. Elle sait tout de moins qu’elle s’en va à mission nul ne sait où. C’est un bon début !

Le souffle haletant, deux doigts posés sur ma gorge, je comptai les battements de mon pouls pendant ce qui me sembla une dizaine de secondes. C’était un petit rituel que j’avais adopté à la fin de mon jogging matinal afin de garder un œil sur ma progression. Dans les dernières semaines depuis que j’avais commencé cette petite habitude, j’avais remarqué une amélioration – pas rocambolesque, mais un avancement tout de même – qui montrait que cela me devenait moins difficile de courir et surtout que je pouvais courir sur de plus longues distances sans m’essouffler. C’était toujours une bonne nouvelle quand mon métier me demandait souvent de courir le plus vite que je pouvais. On pouvait penser qu’à ma mission avec Senwashi-san ou, plus récemment, à ma péripétie avec le Shôraizen – du moins ce qu’il en restait – et on pouvait voir pourquoi ce genre d’entraînement pouvait m’être bénéfique. Mon petit rituel terminé, je continuai de reprendre mon souffle tandis que je montais les escaliers vers mon appartement.

C’est quand je levai les yeux vers ledit appartement que je le vis. Un shinobi attendait sur la rambarde devant mon appartement, visiblement pressé de me rencontrer. J’ignorais quel grade il était, en général cela indiquait l’importance de la mission, mais cela devait faire quelques minutes qu’il m’attendait puisqu’il sembla plus que content de me voir. Bondissant sur le plancher, nous nous saluâmes rapidement et m’enquis aussitôt de la raison de sa venue. Ce dernier me tendit alors un petit morceau de papier, sur lequel je reconnus d’entre tous le sceau de l’Hokage elle-même. Ne remarquant même pas que le konohajin, sa tâche accomplie, avait disparue de devant moi, je m’empressai d’ouvrir la missive et de lire le contenu, signé de Mizuki-chan. Alors elle était la secrétaire de Miko-dono? Dans les grandes lignes, j’étais attendu dans les plus brefs délais à une rencontre avec la Nanadaime pour des raisons qui me seraient dévoilées sur place. Je devais me dépêcher, qui sait depuis combien de temps je les faisais attendre.

Un tour express dans la douche, j’enfilai des vêtements simples et trainai avec moi quelques outils ninjas ainsi que quelques rations par précaution. Je ne pouvais pas être certain à cent pourcent, mais si l’Hokage me demandait personnellement ce n’était sûrement pas pour prendre un café. Attrapant un fruit au passage, Aka et moi prîmes sans plus attendre la direction du Palais. Une fois sur les lieux, au lieu de tourner vers les salles de briefing comme à chaque fois que je venais ici, je continuai et montai les marches vers l’étage le plus haut, où se trouvait le bureau de l’Hokage. Je cognai une fois à la porte et un simple "Entrez" me parvint. J’entrai et vit Miko-dono assise à la grande chaise puis fus aussitôt assailli par une odeur qui me titilla instantanément les narines. Si je ne savais pas l’origine de cette odeur, j’allais bientôt le savoir. C’était la première fois que j’entrai dans ce bureau reconnu de tout Konoha, mais je n’avais pas le temps de m’attarder à la déco. Je vins m’asseoir à l’une des deux chaises devant elle, mon ninken s’installant à mes pieds, tandis que l’autre était déjà occupée par une petite blondinette que je n’avais jamais vue auparavant.

Ce n’était toutefois pas le temps des présentations, car la Nanadaime s’empressa de commencer la petite réunion. Recevant ce que je reconnus comme un ordre de mission de la part de Mizuki-chan – que je saluai d’un petit clin d’œil amical – et passai brièvement dessus. La première chose que je vis fut une copie du Databook, plus exactement une copie du profil d’un dénommé Jisetsu Demon. Je passai les yeux rapidement sur les informations que l’on avait réussi à ramasser sur lui, concentrant mon attention sur les paroles de l’Aburame. Quand je posai mes yeux sur les insectes, je devinai tout de suite qu’ils étaient à l’origine de cette démangeaison dans mon nez. Au moins, cela sera facile de suivre leur trace, car c’était bien ce que nous devions faire. Selon Miko-dono, le tout devrait se passer de façon pacifique, mais s’il était réticent une remarque énigmatique de la chef de Konoha me laissa croire que celle qui était à côté de moi, appelée Aoi-chan, pourrait s’occuper de cela. J’essaierai de m’informer là-dessus en cours de route. Après tout, il fallait bien que je connaisse un tant soit peu ma coéquipière si nous étions pour nous embarquer dans une telle situation.

Ce n’était pas indiqué dans l’ordre de mission, mais l’Hokage nous suggéra d’ébruiter l’affaire le moins possible. Je réalisai alors qu’elle nous envoyait en mission secrète, le genre d’opération essentielle mais que personne ne connait l’existence. J’hochai la tête, comprenant que la subtilité était de mise, puis continuai d’écouter la Nanadaime qui nous indiqua de commencer nos recherches vers le Nord. Ses insectes nous donneraient plus de précision une fois là-bas, mais au moins nous savions où nous diriger dans nos recherches. Étrangement, le Nord me fit penser au Shukai, l’Alliance des Pays Neutres, où plusieurs Kirijins s’étaient établis après la destruction de leur village. Même s’il était Nukenin, s’était-il trouvé un petit point d’ancrage au sein de ses anciens frères d’armes? Je n’allais pas poser cette question à l’Hokage car elle ne devait sans aucun doute ignorer autant que moi la réponse à cette question; je la gardai donc pour notre enquête une fois commencée. Avais-je d’autres questions pour Miko-dono, méritant d’être posée? Pour moi, tout était clair : on le cherche, on le trouve, on le convainc de gré ou de force – grâce à Aoi-chan – et on le ramène à Konoha. Je secouai la tête pour lui montrer que je n’avais rien à rajouter puis me levai.

- Vous pouvez compter sur nous, nous le ramènerons le plus rapidement et le plus discrètement possible. Sur ce, bonne journée è vous. Miko-dono, Mizuki-chan, terminai-je en m’inclinant légèrement vers chacune d’elle.

Je ramassai d’une main le bocal d’insectes, qui nous permettraient de localiser notre cible, et de l’autre, d’un geste doux, j’invitai ma coéquipière encore à moitié endormie vers l’extérieur du Palais. Elle avait été ainsi tout le long de la rencontre, je me demandai si elle avait retenu quoi que ce soit de la rencontre. Si non, nous avions tout le trajet pour la mettre au courant. Je la regardai à la dérobée et remarquai qu’elle avait l’air plutôt jeune. Loin de moi l’idée de remettre en question les décisions de l’Aburame à la tête de Konoha, mais était-elle vraiment la meilleure personne pour m’accompagner dans cette mission? Une seule façon de le savoir et c’est d’apprendre à la connaître.

- Alors, Aoi-chan, peut-être devrions-nous passer chez vous avant de partir? De mon côté, je suis prêt à y aller!

Je le lui demandais, mais je ne lui laisserais pas vraiment le choix d’aller au moins se changer avant de partir. À moins que ça soit la nouvelle mode, on ne se promenait pas en pyjamas; encore moins lors d’une mission aussi discrète que la nôtre. J’étais également impatient de partir, après tout le plus vite nous étions partis le plus vite nous étions revenus et la mission que nous avions était celles que l’on voulait se débarrasser le plus rapidement qu’on le pouvait. Qui plus est, nous n’avions aucune idée jusqu’où les insectes de l’Hokage nous amènerait, si on ne voulait pas être éternellement sur sa trace nous devions nous dépêcher à le rattraper. Me frottant le nez dû au picotement provoqué par les insectes, j’attendis qu’elle me guide jusqu’à chez elle. Ensuite, c’était direction le Nord.

Approuvant du chef, l’Aburame sourit légèrement à leur attention. Ils étaient donc partis. Takeo n’avait pas changé, toujours aussi dynamique. La gamine n’avait rien dit. Plus discrète que grande gueule peut-être … Une bonne chose pour la mission qui s’annonçait. Demon … Accepterait-il vraiment de se faire convoqué de la sorte depuis qu’elle l’avait laissé de manière si brutale ? Il n’avait pas dû être des plus ravis à son réveil. Mais après tout … Elle avait été obligée de faire la kunoichi fragile et sentimentale pour qu’il s’ouvre de la sorte. Son paiement final était donc parfaitement justifié.

Restait à assigner quelques duos de Konohajins à l’exploration de Nami. Il était impératif de vérifier la véracité des propos du Jisetsu. Elle n’avait pas besoin d’en rajouter à son instabilité politique actuelle. Elle le savait, elle ne faisait pas l’unanimité. Et c’était donc pour cette raison qu’elle n’avait pas le droit à l’échec. Ou du moins que les personnes qu’elle enverrait n’avaient pas le droit à l’échec.

Mizuki apportant la pile de dossiers qu’elle avait demandé, elle se mit à ouvrir les dossiers des principaux concernés.Certains étaient plus aguerris que d’autre par rapport à leur contribution au village ou à leurs résultats à l’examen Jonin. Ils seraient donc privilégiés. D’autres en revanche étaient plus des nouveaux talents qu’autre chose mais à vrai dire chacun avait du potentiel et il fallait bien un jour ou l’autre faire ses preuves sur le terrain. Un pari peut-être risqué qu’elle vérifierait en temps et en heure.

Mizuki , je vais avoir besoin de toi, apporte-moi 4 rouleaux vierges, un pinceau et de l’encre … Enfin c’est toi qui écrira les ordres de mission. ?

Des missions basés sur des on-dits … Quel sérieux. Mais ils n’auraient qu’à constater sur place. Et l’endroit n’étant pas une place forte non plus, ils ne devraient pas avoir trop de mal non plus en tant que ninjas …

Spoiler: