Alors.. Par où commencer. Vous avais-je di que je détestais le froid, la neige ou tout ce qui se rapporte à cette saison de malheur ? Je ne voyais que cela dans mon horizon de ténèbres. J'avais beau être aveugle mon esprit privé d'un sens ressentait le climat hivernal plus que la plupart des êtres humains normaux. Où pouvais-je bien me trouver selon vous ? Ce n'était point la saison d'hiver, les feuilles se revitalisaient de ce Nouvel An. Les fleurs fleur s'ouvraient après un long sommeillé, mais mes pupilles restèrent, quant à elles, fermées, à l'abri du monde tel un fœtus protégé par le ventre de sa mère ; Il existait un pays où cette saison hivernale avait pris le monopole. Yuki No Kuni. Le pays de la neige. Il portait sacrement bien son nom… Mes frères d'armes et moi-même étions conviés à participer à la conquête d'une terre chère aux yeux d'un des clans majeurs de notre empire. Mizu No kuni., terre natale des Samui. Habiller en conquistador, armée en conquérant, partant du port de ce pays enneigé H24, nous prenions le large en direction de l'archipel du pays de l'eau.





Cette mission aurait pu mieux démarrer. En plus d'avoir traversé les champs enneigés du pays de la neige, nous devions à présent travers la vaste étendue liquide turquoise. Bouleversé par les vagues et remué par mon estomac, il ne me fallu guère longtemps avant de rendre mon déjeuner à mère nature et cela pendant plusieurs heures. Je priais pour le trajet diminué en durée, mais rien à faire, nous ne sommes malheureusement que de simples humains, prisonniers du temps et de l'espace. Je devais donc prendre mon mal en patience et attendre notre arrivée. À la tombée de la nuit, nous fîmes par arriver à bon port. Après avoir foulé la Terre Sainte, deux campements s'installèrent chacune à l'Est à l'Ouest, accompagné par des éclaireurs ainsi qu'une petite surprise. Installant paisiblement notre campement à l'Est, Gogyou Sakura et moi-même, qui faisions équipe pour cette conquête, être interrompu dans nos activités respectivement pour être informé d'une importante nouvelle. Jusque-là tout va bien. Communiquant par la pensée, notre informateur nous révéla que Kumo s'était illégalement invité à notre fête privée. Ce qui allait compliquer la tâche. Arrêtant net la construction de ma tente, à l'écoute de cette nouvelle information, tout seul sur le campement, mon devoir était de protéger le matériel qui m'avait été confié. Tout seul ? Oui oui, les femmes ont leurs besoins et par mesure de pudeur ne peuvent le faire devant un homme, même aveugle. En attendant le retour de ma coéquipière, je devais m'en tenir à garder ces caisses en ma possession. En espérant qu'elle ne soit pas comme toutes les filles, prenant dix mille ans aux toilettes.

Kisen n’avait pas prévu de partir à Mizu no Kuni mais l’arrivée de cette opération particulière l’avait amené à changer ses plans. Il comptait tout d’abord, en tant que responsable temporaire du Kazai, rester au village pour assurer d’une certaine manière sa protection. Mais le Kage en avait décidé autrement, il désirait que le Bannin participe à cette opération. Il avait donc suivi les ordres et le groupe chargé de l’opération nocturne contre les forces du Shukaï. Il ne savait pas grand chose sur les raisons de cet affrontement mais cela ne le dérangeait pas vraiment, il se contentait d’obéir aveuglément aux ordres qu’il recevait.

Courant en direction de son objectif, Kisen n’était pas seul, une escouade de membre du Kazai ainsi que d’autres shinobis motivés du village étaient juste derrière lui. C’était la première fois qu’il participait à une opération de cette importance avec des hommes sous ses ordres. La discrétion n’étant pas sa principale qualité, il ne comptait pas trop sur les masques et les uniformes pour réussir sa mission.

Alors qu’il approchait de plus en plus de l’objectif, le jeune chuunin fut interrompu par un de ses subordonnés. Ce dernier ayant des compétences sensorielles lui indiqua qu’ils étaient proches et que des forces ennemis étaient présentes. D’un signe de la main, Kisen ordonna alors au reste du groupe de s’arrêter. Il se tourna alors vers ses hommes.

- Cette nuit va être difficile pour chacun d’entre vous, n’oubliez surtout pas que cette opération doit rester secrète, personne ne doit savoir d’où nous venons. Nous devrions avoir l’avantage de l’effet de surprise, mais soyez sur vos gardes et ne sous-estimez pas l’ennemi. Restez discret, et soyez efficace !

D’un autre signe de la main, il commanda alors au groupe de se disperser pour attaquer le camp de toutes parts. Seul un genin resta avec lui, Kisen lui fit signe de rester près de lui. Il préférait toujours agir par groupe de deux pour pouvoir combler les lacunes de l’un avec les forces de l’autre et inversement.

Le duo se dirigea alors vers le camp. Dès lors qu’il entendu le premier bruit indiquant le début de l’attaque, il se précipita alors vers la cible. Le duo arrivèrent alors finalement devant l’ennemi, qui semblait bien déterminé à défendre leur camp. Kisen était prêt pour l’affrontement, il savait que les journées qu’il avait passé à s’entraîner allaient payer.

Le campement était maintenant donc installé. Je venais de recevoir l'information que Kumo ainsi que d'autres Shinobis profitaient de la nuit pour pouvoir passer à l'attaque. Je mettais mis en garde, paré à toute éventualité, étant tout seul à protéger le camp. Décidément on ne pouvait vraiment pas compter sur les femmes et leur soudaine envie. Une envie qui risquerait de nous coûter cher, très chère. Tout en restant sur mes gardes, je m'appliquais à monter les tentes. Je prie, la peine d'utiliser des kunais et des cordes pour pouvoir maintenir ces dernières. Je situais judicieusement ma cargaison au milieu du cercle. Étant pour l'instant seul à protéger cette dernière, cela n'allait pas être une partie de plaisir lorsqu'il s'agira de combattre. J'étais une pauvre aveugle largeur sur un champ de bataille, tout seul face à l'ennemie. Enfin bref, cessons de se plaindre et essayons de faire honneur à l'empereur qui m'avait choisi pour cette mission. Soudain, un bruit s'échappa à travers la nuit sombre et glaciale. Attrapant un des kunai qui résidait dans ma poche, je pointai ce dernier vers les sources de ce bruit. J'avais beau être un simple aveugle, j'avais un très bon sens du repérage.





L’ adrénaline parcourait tout mon corps. Mes sens étaient à leur paroxysme. Cependant, je ne suis pas à l'image de ces brutes qui foncent tête baissée dans un combat. Je préfère observer mon adversaire pour mieux le comprendre. Écoutant le vent bercer les arbres, j'attendis la réponse de l'inconnue. Se pourrait-il que ce ne soit autre qu'un Kumojin ? Je n'en pourrais être sûre. Il me faudra me fier à la suite des événements.

Alors que le duo filait vers le camp dans la nuit, Kisen était à la fois excité et concentré. Il savait que toute l’opération pouvait se terminer en quelques secondes s’ils faisaient une grave erreur. Il avait sous sa charge des hommes qui pouvait être mis en difficulté s’il venait à mourir, il ne pouvait donc pas se permettre de se faire avoir n’importe comment. Alors qu’il s’approchait de plus en plus, le jeune Bannin remarqua qu’une ombre lointaine semblait partir du camp. Sans hésiter une seule seconde, il fit un signe de la main pour indiquer au gennin qui le suivait d’aller immédiatement à sa rencontre. Ils n’avaient pas pour mission d’exterminer les troupes ennemis, mais la personne qui s’enfuyait partait peut-être informer l’ennemi de leur présence et il ne pouvait pas accepter qu’une telle chose se produise.

Ce fut désormais seul que Kisen partit à la rencontre de l’ennemi. Lorsque le camp fut véritablement à portée de vue, il aperçut l’ombre d’un shinobi qui semblait garder quelque chose. Malheureusement pour lui, il avait suffit d’un simple bruit de sa part pour que l’ennemi put remarquer sa présence et se mettre en garde. Alors que la distance qui les séparaient diminuait petit à petit, l’ennemi essayait de communiquer avec Kisen, qui ne pouvait pas lui répondre, compte tenu des circonstances de l’opération. S’ils avaient été repéré, ils ne pouvaient pas se permettre de donner la moindre information à leurs adversaires, l’implication de Kumo dans cette attaque devait rester confidentielle.

Ce ne fut donc pas par des douces paroles que Kisen répondit à son adversaire, il n’avait pas non plus le temps de temporiser le combat. Il devait en finir vite, quitte à diminuer ses chances de gagner, s’il voulait accomplir sa mission jusqu’au bout. Il ne pouvait accepter l’idée de prendre son temps lors d’un combat alors que ses hommes étaient entrain de risquer leur vie juste à côté. Alors qu’il courait, Kisen concentra son chakra pour faire apparaitre une couche de chakra métallique autour de lui. Cette couche avait beau ressemblait à une armure, il ne l’avait formée que dans le but de renforcer la technique qui allait suivre. En effet, Kisen ne savait pas si son adversaire maitrisait le combat à distance et il ne voulait pas prendre le risque de se lancer dedans alors qu’il était meilleur au corps à corps. Il concentra donc à nouveau son chakra mais dans ses pieds uniquement cette fois-ci, pour se propulser vers son adversaire. La vitesse de sa course augmenta alors immédiatement et la distance qui le séparait de son adversaire allait très vite être parcourue. Il était également prêt à frapper du pied son adversaire pour le blesser et le mettre au sol.

Spoiler:

Nous somme tous impuissant face à la mort. Un jour on naît et l’autre, on meurt. Si l’on peut savoir quand nous sommes apparues sur terre, nous ne pourrons jamais savoir avec certitude quand nous la quitterons. Nous ne sommes que des êtres de chaires après tout. Pour ‘efforcer de prendre soin d’une enveloppe charnelle qui au bout du compte n’est présente que pour nous empêcher d’évoluer. Évoluer vers une forme plus saine et pure. L’homme est une race fascinante. L'un des seuls qui est doté du Libre arbitre. L’une des seules races qui au choix, entre ses mains. Si nous n’avions point le choix que de venir au monde, nous avons au moins le choix sur la manière que nous désirons mourir. Dignement ou lâchement. Chacun avait son vécu et sa propre opinion, mais moi je savais que la survie passait avant tout. Trêve de bavardage… Mon interlocuteur semblait très impoli pour ne point avoir répondu à mes questions. Cela était très fâcheux ceci dit. En vérité, je m’en contrefichais éperdument. Ce dernier, en guise de réponse, m’avait concocté un cocktail assez spécial. Situé environ, ou plus ou moins, à 50 m de ma position, ce dernier me chargea avec une telle rapidité que je presque le temps de dire ouf.


Ce « ouf » équivaut à peu près à 3 ou quatre secondes, mais en réalité c'est le temps qui me fallu pour lâcher le kunai que je tenais en main pour pouvoir réaliser une mundra. À ce moment précis, le temps se figea, s'écoulant au ralentit. Je sentais la puissance du coup qui allait bientôt s'abattre sur moi, mais je sentais également une explosion me projet en dehors du champ d'action de l'attaque de l'adversaire encore inconnu. Soudain le temps reprit son cours normal, et mon corps parti à la dérive pour être arrêté net par un arbre des environs. Je m'étais volontaire prit ma propre explosion, pour ne point me prendre une plus grande menace. Une seconde de plus et s'en était fini de mes côtes. Heureusement, il n'arracha qu'un simple morceau de tissue. Le souffle de l'explosion avait sans nul doute propulser l'ennemie sur quelques mètres. Guidé par l'adrénaline, utilisant son effet « morphine », je profitai de ce moment pour lancer ma contre-attaque.


D'un geste des doigts, quatre fantômes vinrent danser auprès de l'ennemie, telle des sirènes envoûtant les pécheresses. Chacun des quatre esprits traversa leurs proies tout naturellement, tout en le regardant dans les yeux. Soudain, s'en perdre une seconde avant qu'il ne se remette du choc, formant un cercle autour du ninja, les quatre fantômes rentrèrent en fusion pour dégager une énorme explosion. L'adrénaline descendait petit à petit, persuader que mon attaque avait porté ses fruits, mon corps me rappela douloureusement mon choix. Toute la partie gauche présentait des brûlures assez douloureuses. Je préférais attendre au pied de mon arbre à moitié fini, pour récupérer un peu. En attendant que mon adversaire décide de refaire surface. Ne jamais crié victoire trop top.

Il ne fallut que quelques secondes à Kisen pour atteindre son adversaire avec une rapidité phénoménale, mais ce dernier avait eu le temps de réagir malgré tout. Il y eut alors une explosion qui projeta les deux shinobis dans des directions opposées. Le jeune Bannin n’eut pas vraiment le temps de comprendre ce qu’il se passa mais il savait qu’il n’avait pas touché son adversaire avec son coup. Il était déçu, il avait dépensé pas mal de chakra pour faire cet enchainement. Il ne mit pas longtemps à comprendre que son adversaire avait créé cette explosion volontairement pour échapper à son coup. C’était intelligent et cela demandait beaucoup de courage de s’infliger soi-même des blessures. Kisen lui n’avait pas vraiment souffert de cette explosion puisqu’il n’était pas aussi proche que son adversaire lorsqu’elle arriva. Une partie de son bras gauche dont il s’était servi pour se protéger était un peu brulée, mais cela n’allait pas l’empêcher de continuer son combat normalement.

Face à un adversaire comme celui-là, il devait réfléchir rapidement. Alors qu’il était encore dans la projection de l’explosion, Kisen récupéra ses esprits et fit quelques mundras pour faire apparaître un clone de métal. Avec l’aide de se dernier, il put réussir à se stopper dans sa course pour ne pas percuter un arbre comme son adversaire. Il balança donc son clone vers son adversaire qui semblait s’être déjà remis de sa propre attaque. L’ennemi utilisa ensuite une technique très particulière. Kisen avait déjà vu des choses particulières dans sa vie, mais il n’avait jamais vu quelqu’un utiliser des fantômes pour combattre. Ce fut pourtant un fantôme qui traversa le clone de métal avant d’exploser. L’explosion n’était pas très forte, mais le clone, malgré sa composition métallique, avait été endommagé. Il avait perdu un bras et une partie du visage. Malgré cela, il continua sa course vers l’adversaire. Kisen savait que le clone n’allait pas être une danger pour l’adversaire, surtout dans son état, mais cela pouvait suffisamment le déstabiliser pour qu’il puisse l’atteindre.

Kisen ne souhaitait surtout pas temporiser le combat, il se contenta donc de sauter de quelques mètres en arrière en faisant les mundras nécessaires à la réalisation de sa prochaine technique. Dès qu’il toucha à nouveau le sol, une tête de dragon formée de roche et de boue sortit du sol. La tête ouvrit alors ensuite la bouche pour cracher une dizaine de projectile de boue dans la direction de son adversaire avant de disparaitre dans le sol.

Kisen forma alors un Kunaï de métal qu’il garda fermement dans sa main droite pour se mettre en garde. Il était prêt à combattre jusqu’à la mort !

Spoiler:

La douleur se ressent mais elle se gère. Franchement, où j’i bien put trouver une phrase si nulle. Pour le coup la douleur, je la ressentais à travers tout mon corps. J’étais là appuyé sur le tronc de ce malheureux arbre qui devait souffrir plus que moi en ce moment. Le pauvre petit chat… arbre. Après ma dernière esquivée, les brûlures qui parcouraient mon corps m’immobilisaient. Mon regard plongé dans le noir, le temps semblait s’écouler normalement. Ma dernière attaque n’avait pas eu le résultat escompté. Mon adversaire, beaucoup plus robuste que je ne le pensais avait su esquiver habilement cette dernière. Encore mieux, même un peu handicapé du bras gauche, ce dernier me lança une petite carte de visite. Le clone qu’il avait utilisé pour me leurrer fonçait sur moi. Pour ne point rajouter de poivre à mon plat, un dragon crachant des piques de boue. J’avais gardé, mes mains assez proches l'une de l’autre, pour ne point avoir à bouger mon corps tout entier, sous peine de réveiller des douleurs atroces, pour n’effectuer que des signes incantatoires. Il avait du répondant l’inconnu malpoli.





L’unique détail que je n’avais pas prit en compte était que je me trouvais actuellement dans une position assez désavantageuse réduisant mes possibilité d’esquive. Plongeant ma main dans ma sacoche, je me laissais tomber sur le sol, évitant une grande partie de ces projectiles. Deux vinrent se planter dans mon bras gauche. Dans un mouvement uni, ne me préoccupant guère de ces blessures douloureuses mais futiles, je déroulai un parchemin qui laissa s'échapper une dizaine de kunai. Poussant un énorme crie de douleur lors de ce mouvement, je laissai, faire leur travail au kunai. Trois partirent en direction du clone ennemi, tandis que les sept autres se dirigèrent vers l'adversaire. Le clone étant beaucoup plus proche de moi, l'effet ne se fût pas trop attendu. L'explosion et la poussière en étaient la preuve. Déjà affaiblie par ma précédente attaque, ce ne fut point un problème. Les sept projectiles dédiés à l''ennemie filèrent en sa direction… Une explosion retentie. Avait-il était touchée cette fois ? En attendant une réponse, je pris peine à me remettre sur mes deux pieds, plantant deux Kunai en face de moi. Arrachant les piques de boue, un cri s’echappa.

L’adversaire de Kisen eut la bonne idée de se jeter au sol pour esquiver les projectiles de la technique Doton. Cela lui permit d’en esquiver la plupart d’entre eux, mais il fut quand même touché ce qui ravi le jeune Bannin. Son adversaire réussit néanmoins à se remettre de l’attaque et de contrer avec une dizaine de kunaïs explosifs. Une poignée d’entre eux entrèrent en contact avec le clone métallique dans le but de le détruire définitivement. Il ne fut pas surpris d’ailleurs d’apprendre que cela fonctionna, mais ce qui l’inquiétait plus, c’était le reste des projectiles qui arrivaient dans sa direction. L’explosion simultanée d’autant de projectile sur lui pouvait lui causer des dégâts sévères, il ne pouvait par conséquent pas se le permettre.

Kisen concentra alors son chakra dans son Kunaï et l’envoya sur son adversaire lors de l’explosion de son clone pour profiter de celle-ci pour camoufler son attaque. Il savait que cela ne lui ferait gagner que très peu de temps, mais cela était parfois suffisant pour déterminer le sort d’un combat. Il devait également s’occuper des projectiles qui arrivaient sur lui. Il ne pouvait pas les esquiver simplement sans se faire prendre dans l’une des explosions. Il concentra donc à nouveau son chakra pour former une armure de métal tout autour de lui. Il sentait le poids de son corps augmentait tandis que ces déplacements étaient ralentis.

Kisen s’arrêta alors de bouger et attendit l’explosion. Il avait confiance en ses capacités et il n’avait pas grand chose d’autre à faire dans cette situation. Malgré l’armure, il pouvait quand même apercevoir ceux-ci s’approcher dangereusement. Puis il y eut un grand bruit et Kisen fut projeté quelques mètres en arrière. Il n’avait pas trop apprécié l’explosion, mais même son armure, qui n’était plus intacte malheureusement, avait tenu le choc. Le chuunin avait, quant à lui, les oreilles qui sifflaient mais il n’avait presque rien subi de l’attaque. Son armure pouvait toujours servir et il était prêt à continuer.

Spoiler:

Décidement, mon adversaire ne démordait pas. Il était une nouvelle fois sorti vainqueur de ma dernière attaque. Il fallait que je change de tactique. Vaut mieux observer lorsque nous le pouvons encore et ainsi récolté le maximum d'informations. En même temps, je ne pouvais pas faire grande chose. Les deux kunais que j'avais planté un peu plus tôt devant moi assura ma protection contre son kunai renforcé. Un dôme protecteur encerclait mon être. Mais je n’avais aucune raison de m’en faire car d’autre parchemins éparpillés un peu partout sur le champ de bataille. J'avais bien fait de poser quelque piège autour du camp en l'absence de mon coéquipier. Je pars déjà avec au moins un léger avantage. Mon corps me faisait atrocement souffrir, mais minute après minutes, mon corps finit par s'habituer à cette douleur. Je restais immobile, debout face à mon adversaire, ne sachant quoi faire. C'est alors qu'une apparition inattendue vint bouleverser le court du combat. Booba et Karis apurent au beau milieu du champ de combat et commencèrent à parler et se chamailler comme d'habitude. Ces derniers avaient pris pour cible l'inconnu. Des jurons partirent dans tous les sens. Pour les faire taire, je lançai un kunai en leur direction. Tous mes kunai sont marqués de sceau pouvant m'être utile, mais sur le coup de l'agacement, je ne pris point compte de ce petit détail. Lorsqu'ils disparurent, aussi vite qu'ils étaient venus, je décidai d'en savoir un peu plus sur mon adversaire.





Essayant tout de même de récupérer des informations sur mon assaillant, même si j’avais une idée de quel groupe il faisait parti, je ne pouvais faillir. Cette situation, j’y étais bien préparé. Être attaqué par surprise sans qu’il ait un quelconque signale, Aokiji-sama m’avait bien brancardé sur ce genre de situation. Lors de mon entraînement avec lui, il m’avait appris à être sur mes gardes à n’importe quel moment. J’espère que cela me suffira à survivre.

Comme il s’en doutait un peu, le Kunaï qu’il avait lancé n’avait pas fait mouche, mais cela lui avait néanmoins permis de vider un peu la réserve de chakra de son adversaire, qui après une telle dépense de la part du Bannin, devait être moins atteinte que la sienne. Le chuunin savait qu’il ne faisait pas suffisamment attention à ses réserves d’énergie lorsqu’il combattait, mais il savait également que brider son excitation ne lui aurait été pas bénéfique. De manière plus générale, les Bannin n’étaient pas réputés pour leur sens de la stratégie mais plus sur leur impressionnante force physique. Il y avait très clairement une part de génétique et une part culturelle dans le comportement direct du chuunin lors de ses combats.

Il remarquait surtout que son adversaire voulait connaitre son identité. Il ne semblait pas surpris de la présence d’un intrus, Kisen eut alors un doute sur la discrétion qu’avait eu la mise en place de l’opération. Il se rendait bien compte que les Kumojins étaient presque attendus par le Shukaï mais comment cela pouvait-il être possible. L’opération s’était faite rapidement et le déplacement des troupes s’était effectué dans la plus grande discrétion. L’hypothèse du traitre était difficile à accepter pour le Bannin, mais il devait reconnaître qu’il s’agissait de la possibilité la plus probable.

Mais un doute subsistait pour Kisen, il ne pouvait pas être sûr que l’implication de Kumo était connu de l’ennemi et ne pouvait donc pas par conséquent divulguer sa véritable identité à son adversaire. Il reconnaissait néanmoins qu’une conversation avec lui pouvait lui permettre d’en savoir plus sur la situation. Et cela pouvait lui faire gagner un peu de temps pour se remettre de ses efforts et de préparer une nouvelle attaque.

- Je suis Tago, je suis né, j’ai grandi à Mizu no Kuni et vous venez sur la terre de mes ancêtres pour vous l’approprier, je ne peux pas laisser une telle chose se passer !

Si son adversaire était déjà au courant qu’il était un Kumojin, cette présentation était inutile. Kisen aurait largement préféré donner son vrai nom, il n’aimait pas cacher son identité lors d’un duel. Pendant qu’il disait ses mots, Kisen utilisait son chakra Kinton pour former un Katana de métal. Il n’emportait que très peu d’armes sur lui, puisqu’il préférait créer ce dont il avait besoin lors des combats.

Spoiler:

L’ennemi avait stopper toutes actions en mon égard. Cela ne voulais dire qu’une seul chose. Il commençait terriblement à fatiguer. Un bon point pour moi, certes, mais le léger petit souci était que la fatigue me gagnait également. Je savais dès le départ que le combat n’allait pas être un facile, je ne vais donc sûrement ne pas commencer à me plaindre. Toujours protégée par mon dôme, ma pensée dériva en direction de la jeune femme qui m’accompagnait et qui n’avait toujours pas fait surface. Elle aussi devait être en plein combat. Tout cela ne serait jamais arrivé si elle était restée auprès de moi. On aurait pu faire des enfants en attendant, je n’aurais pas à mourir sans avoir lâché ma progéniture dans la nature… Enfin bref, mon esprit divague légèrement de mon objectif premier. SURVIVRE. Un autre détail très pertinent me fit comprendre que le dénommé Tago cherchait à gagner du temps. Après avoir ignoré jusqu’à présent mes tentatives de prendre contact et de collecter des informations. Ce dernier comme par enchantement décida enfin d’ouvrir la bouche. D’après ses dires, il était originaire de Mizu no Kuni. Il essaya de porter le chapeau du défenseur. Défenseur de ses terres et de sa patrie ancestrale. Des informations qui ne corroboraient point avec celle qui m’avait été fourni plus tôt. Mais allant à penser que ce qu’il me disait était vrai. Il en était de son ressort d’avoir connaissance que la majorité des anciens kirijin fait à présent partie du Shukai. Ce qui légitime notre action sur ces dites terres.




Vallait mieux que je m’en tienne là pour ne point dévoiler trop d’informations. Après tout, c’était moi qui désirais récolter le maximum de mon ennemi. Enfin, j’attendais avec impatience la réponse de ce dernier…

Suite à la réponse de son adversaire, Kisen commença à douter qu’il était au courant pour l’attaque de Kumo. Le secret de son implication restait donc peut-être intact, par conséquent, il ne pouvait pas continuer de discuter avec l’ennemi. Il n’avait rien contre lui en particulier mais s’il continuait dans cette direction, sa fausse identité risquait de ne plus être crédible. Le combat allait donc reprendre.

- Discuter entre nous ne servira à rien, vous obéissez à des ordres qui vous dépassent et l’un d’entre nous deux chutera face à l’autre, c’est inévitable.

Comme pour illustrer ses propos, Kisen reprit le combat. Il se mit à courir en direction de son adversaire. Il avait déjà essayé de se rendre directement sur l’ennemi mais il n’eut pas le résultat escompté, il devait donc changer de technique. Il décida donc de créer deux clones de métal. Le trio ainsi formé fonça directement vers leur adversaire.

Le jeune Bannin n’utilisait pas souvent sa technique de clonage car il savait que sa technique avait des failles mais dans ce genre de situation, elle pouvait lui être utile pour empêcher son adversaire de s’enfuir ou d’esquiver indéfiniment. De plus, avec l’armure de métal qu’il avait toujours, même si ses déplacements étaient plus lents, sa ressemblance avec les clones n’en était que plus grande. Deux clones, plus l’original, étaient bien suffisant pour permettre d’attaquer l’ennemi de toutes parts et c’était bien l’intention qu’avait Kisen. La ressemblance entre les clones et l’original permettait également d’approcher son adversaire tout en diminuant les risques d’une violente attaque directe.

Alors qu’il s’approchait de son adversaire, Kisen utilisa une autre technique Kinton. Il ouvrit alors la bouche d’où furent projeté une dizaine de bille de métal en direction de l’adversaire. Il savait que cette technique n’étaient pas suffisante pour détruire la protection ennemie, mais il profita de la possible distraction qu’elle pouvait entrainer chez l’adversaire pour échanger de place avec l’un de ses clones.

Alors que l’un des clones et Kisen s’étaient écartés pour attaquer sur les côtés, le deuxième clone se contenta de courir droit vers l’ennemi. Le trio tenait fermement leur katana, qu’ils n’hésiteraient à utiliser s’ils en avaient l’occasion.

Spoiler:

La discussion n’avait pas durée très longtemps. J’ose penser que notre cher ami avait pu récupérer ses forces. Apparemment aucune négociation n’était du jour. En même temps, si Kumo désirait négocier, cela se serait fait savoir bien avant cet instant. Le combat avait repris. Si mon adversaire avait eu le temps nécessaire pour se reposer un instant, j’avais eu le temps nécessaire à l’abri dans ma bulle, pour élaborer une stratégie nouvelle. Elle allait être difficile à mettre en place dans la mesure où tous mes pas devront être coordonnés et synchrones. Attendant le moment propice pour mon attaque, je malaxais d'ores et déjà mon chakra. Tago, quant à lui, était toujours recouvert de cette sensation de lourdeur. Je ne savais pas trop ce que c’était étant donné que je ne voyais rien. Cela ressemblait à une armure, si je m’en remettais aux informations données par les esprits, eux aussi prêt au combat. Il créa deux autres entités pour l’assister dans son assaut. Trois masses lourdes se dirigeaient vers moi. Je devais calmer mon excitation pour ne point faire de faux mouvement et ainsi gâcher la seule ouverture que je pourrais avoir. 30m nous séparait l’autre. Concentré et point perturbé par ce que je voyais, j’avais totalement confiance en mes capacités. Si bien que, lorsque Tago m’envoya ses billes d’acier, confiant par la solidité de ma barrière, je ne bronchai point d’un cil.

Au contraire, ce fut la sonnette d’alarme qui retenait dans mon esprit. Soudain, le champ de bataille fut recouvert par une dense brume grisâtre. Un brouillard si épais qu’il était difficile de faire confiance à ses yeux. Toute personne normale ne pourrait point se repérer et se déplacer à travers cette épaisse masse nuageuse. Heureusement pour moi, je n’étais point une personne normale. J’étais aveugle de naissance. Alors, me retrouver, plonger dans le brouillard complet faisait intégralement partie de ma vie depuis ma tendre enfance. J’avais appris à marcher et courir dans les ténèbres. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. En ce moment même mon adversaire ne devait plus voir le bout de son nez. Attention, il ne fallait point que je me laisse distraire par cette petite victoire. Ma barrière, qui avait encaissé la dernière attaque de Tago, se désintégra. Une technique de substitution tout ce qu’il de plus normal et efficace pour se volatiliser. Mais partir ainsi n’était point gentleman de ma part. J’étais maintenant hors de danger.


Je m’étais caché quelque part dans les environs, un clone avait pris ma place sur le champ de bataille, mais je n’avais point fini. Profitant de l’effet de surprise que mon épais brouillard auparavant, sans nul doute, provoqué chez mon adversaire, d’un geste de la main, quatre fantômes apparurent devant. Tago et ses deux clones immobilisés à cause de la visibilité proche de 0. Ne pouvant discernent qu’elle était le vrai du faux, les quatre fantômes attaquèrent chacun un des trois individus. Le quatrième prit pour cible l’un des trois qu’il jugea être le vrai. Les trois fantômes, après avoir traversé de tout par leur assaillant, ces derniers s’accrochèrent à leur cible. Quelques secondes plus tard, une énorme explosion vint ajouter sa fumée à l’épais brouillard. Toujours caché aux yeux de mon adversaire, j’attendis un signe quelconque pour enclencher la deuxième partie de mon plan. Mes Kunai sont déjà correctement placés sur le champ de bataille. Il ne me restait plus qu’à attendre et à souffler. Le moins fort possible pour garder ma position secrète... silencieux comme un chat !

Alors que Kisen et ses clones couraient vers l’ennemi, ils purent tous les trois apercevoir que la protection de ce dernier s’était écroulé sous le coup de son attaque précédente. Cela les rassurait quant au succès de leur assaut, mais à peine avaient ils eu le temps de s’en rendre compte, qu’une brume épaisse recouvrit la zone. La visibilité était presque nulle pour Kisen, mais il ne pouvait pas rester planté sans rien faire, rien ne l’empêchait de continuer son assaut. Le trio continua donc de charger l’ennemi en espérant que celui-ci n’avait pas décidé de s’en aller discrètement.

Après une attaque au sabre, Kisen put se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’un clone. Cela le mettait dans une situation très inconfortable. Il avait perdu son adversaire de vue et la brume qui subsistait dans tout le terrain l’empêchait de le retrouver. Il ne pouvait pas non plus se déplacer aléatoirement dans la zone en espérant tomber sur lui, cela pouvait l’exposer facilement et le faire tomber dans un piège. Il se mit alors en position de garde avec ses clones juste à côté de lui, prêts à le protéger en cas de besoin. Ils restèrent là debout et silencieux, attendant le moindre changement pour réagir.

Comme la brume était très présente, le champ de vision de Kisen était presque nul, il devait donc se contenter de ses autres sens pour continuer le combat. Il était soudain content de s’être entrainé, dans l’arène qu’il construisait, à combattre dans l’obscurité. La différence était que contrairement à ses entrainements, il combattait un adversaire qui avait une façon de se battre bien différente de la sienne.

Soudain, l’un de ses clones se retourna, il avait repéré quelque chose. Tout se passa très vite ensuite, l’autre clone se mit alors entre Kisen et l’ennemi et le Bannin sauta en arrière pour esquiver l’assaut. Malheureusement, une fois en l’air, il ne pouvait plus rien faire pour esquiver l’attaque qui le poursuivait.

Kisen ne comprit pas vraiment ce qu’il se passa à ce moment, il entendit tout d’abord une explosion puis il sentit quelque chose en lui. Il y eut alors une autre explosion qui le projeta à quelques mètres en arrière. Il ne fut pas blessé par l’explosion grâce à son armure mais le chuunin était un peu perdu, il ne savait pas ce qu’il se passait, mais il savait qu’il perdait du chakra sans raison. Il ne voyait plus ses clones et ne repérait leur position qu’au bruit de leur déplacement. Il se rendit alors rapidement vers eux mais il n’en trouva que l’un des deux, endommagé tandis que les restes de l’autre étaient sur le sol. Il fit alors signe à celui qui restait de le suivre. Il ne savait pas où se trouvait son adversaire et il ne voyait plus grand chose, il décida donc de se diriger vers le camp adverse pour continuer sa mission originale. Son adversaire voulait se cacher, grand bien lui fasse, Kisen devait juste détruire ce camp, si l’ennemi ne voulait plus le défendre, cela le regardait.

Spoiler:

Tout se déroulait exactement comme prévu. C’était effrayant à quel point ma stratégie était précise. Comme je l’avais prévu, la ténacité de mon adversaire lui faisait honneur. Ce dernier avait une nouvelle fois réussi à s’en sortir. Mon but premier n’étant point de le tuer, pour l’instant, mais seulement de l’affaiblir assez pour qu’il se retrouve sans défense, J’observais du haut de mon arbre, ce qui allait se passer et ce que Tago allait décider de faire. Riposter ou bien changer complètement de cible ; La réponse ne se fut guère attendu. Ce dernier même à travers ce brouillard avec prit la direction du camp. Que cherchait-il à faire ? Je n’en avais aucune idée, mais ma mission était claire. Je devais protéger le camp contre toute attaque. À n’importe quel prix. La bonne nouvelle étant la visibilité proche de nulle, mon adversaire devrait sûrement mettre plus de temps que prévu pour s’y rendre. Ce qui me laissait beaucoup plus de place pour agir.

En visualisant une nouvelle fois le champ de combat dans mon esprit, je replaçai les choses dans l’ordre. Le camp se situait environ 25 m au nord de notre position. Tago quant à lui se situait à mi-chemin. C'est-à-dire à 15 mettre de ma position. Quatre Kunai bien spéciaux étaient situé de manière stratégique. L’un se trouvait au pied d’où se trouvait mon clone, un autre se trouvait 10 mètres devant Tago. Les deux derniers quant à eux n’était autre que l’un des Kunai que j’avais envoyé sur l’un dès mes démons casse-couilles, un peu plus tôt ainsi qu'un des Kunai placer pour protéger le camp. Ces quatre Kunai formaient une pyramide parfaite enfermant Tago et son clone en son centre. Un pyramide. D’un geste de la main, toujours à travers le brouillard, une pyramide d’un verre translucide extrêmement rare et solide se forma au-dessus de la tête de l’ennemie sans que ce dernier ne puis s’en rende compte de par la visibilité réduite. Quatre petits démon maintenant chaque base de la pyramide, cette pyramide faisait 10 à 15 mètres carré.

Imaginer vous marcher dans le noir et pénétré silencieusement à l’intérieur d’une pièce de verre, d’où vous ne pourriez pas vous échapper. C’était dans l’exacte situation dans laquelle. Tago se trouvait actuellement. Mine de rien, ce dernier continuait à s’avancer. Le brouillard également enfermé dans la fameuse pyramide, je pouvais soulever le reste qui demeurait à l’extérieur, laissant seul mon adversaire marcher dans le noir, jusqu’à ce qu’il se heurte à la paroi de ma prison. Naturellement et décontracter, mais toujours sur mes gardes, je repris gentiment ma place sur le campement. Un kunai est la main, je restais cependant très à l’écoute. On n'est jamais très certain avec ce genre d’individu. Lorsque l’ennemi remarqua finalement qu’il était prit au piège

Kisen courait avec son clone en direction du camp ennemi, ne se fiant qu’à son audition et à ses souvenirs visuels pour se repérer dans la brume épaisse qui recouvrait la zone. Il n’avait pas d’autre choix, son adversaire ayant décidé de ne pas le combattre directement. Mais au bout de quelques mètres seulement, il fut arrêté par une force mystérieuse. Il sentait que ses mouvements n’étaient plus libres. Il pouvait encore bouger, mais c’était difficile pour lui. Il eut alors une idée de la raison de cette paralysie. Il lança donc l’un de ses kunaïs en direction du camp. Kisen ne vit le projectile qu’au début de sa course avant qu’il ne disparaisse dans a brume qui régnait autour de lui. Puis peu de temps après, il entendit un bruit métallique, comme ci son projectile avait heurté un mur.

Ce fut un coup dur pour le jeune Bannin, qui venait de prendre conscience qu’il était enfermé dans une cage incapacitante. Il ne pouvait plus faire grand chose, il n’avait presque plus de chakra et il ne pouvait pas se servir de ses dernières limites pour sortir de cet endroit. Lui et son clone s’assirent donc tranquillement en tailleur sur le sol. Il savait pertinemment que le déroulement du combat allait drastiquement changer avec cette prison. Malgré qu’il avait suffisamment de force pour continuer de combattre et qu’il était encore en parfaite santé, contrairement à son adversaire, il ne pouvait plus rien faire à part attendre.

Était-ce une défaite pour Kisen ? Il ne le savait pas vraiment, sa mission était compromise et son adversaire l’avait capturé. C’était indéniable et cela suffisait au Bannin pour s’en vouloir, mais personne ne pouvait réellement savoir ce qui allait se passer ensuite. Il était enfermé dans une cage, mais cette cage allait bien devoir s’ouvrir un jour. Ce qui comptait réellement, ce n’était ni quand ou comment, mais par qui.

Spoiler:

Le combat semblait aller vers sa fin. Une bonne stratégie valait mieux qu’un haut niveau, bien que je l’avoue cela, m’aurait bien aidé. Trêve de jérémiade, je m’étais bien débrouillé contre un adversaire plus puissant que moi. Ce dernier s’était justement assis, restant immobile. Avait-il déjà abandonné le combat ? Quel déshonneur pour un guerrier … S’avouer aussi facilement vaincu était un crime… À moins qu’il avait quelque chose derrière la tête. Dans tous les cas, je n'en avais rien à nettoyer de ces raisons. Ma mission était claire comme un diamant. Protéger ce campement jusqu’à l’arrivée de notre chef. En attendant que mon adversaire se décide à faire le moindre geste, je pris place près d’une de mes tentes, en scrutant du regard vide dont était le mien, mon adversaire. C‘était sans aucun doute le bon moment pour pouvoir taper la discussion. À vrai dire, je n’étais pas trop convaincu de sa précédente présentation. J’allais donc devoir le cuisiner un peu.



L’empereur avait clairement dit qu’aucun prisonnier devait être fait, mais j’osai espérer que cet individu pouvait nous être d’une grande aide. Je pris une pomme puis commençai à la manger. Mon pauvre Tango devait réellement ces demandes de quelle couleur pouvait-elle bien être cette pomme juteuse. Malheureusement, toujours plongé dans le brouillard, il n’en avait aucune idée. Enfin, bref, ne m avance pas à pas vers la cage, je commençai mon interrogatoire.

Kisen écoutait attentivement les paroles de son adversaire. Il ne comprenait pas pourquoi il tenait absolument à communiquer alors qu’il ne cessait de divulguer des informations essentielles pour le Bannin. Il apprit néanmoins que son adversaire savait qu’il était kumojin. Par conséquent, il avait vu juste, le Shukaï était bien au courant de l’opération. Faire preuve de discrétion devenait totalement inutile. Restant toujours assis au milieu de sa prison remplie de brume, il s’adressa alors à son ennemi sans pouvoir le voir.

- Si vous êtes au courant de l’attaque, je n’ai plus besoin de cacher mon identité. Je m’appelle Kisen, du clan Bannin. Vous comprendrez que je ne peux pas en dire plus, même dans cette situation.

Kisen clarifiait les choses, il ne voulait pas que l’adversaire prenne ces paroles comme une invitation à une discussion poussée sur la vie et les hobbies et deux hommes. Il était de toutes façons persuadé que cela ne servirait pas puisqu’il ne risquait pas de se rencontrer à nouveau. Il ne savait pas encore ce qui allait arriver de lui, mais il allait soit être capturé par l’ennemi soit être secouru par son village. Il était également possible que les deux possibilités arrivent.

Il ne lui restait plus rien d’autre à faire que d’attendre. Il ne bougea donc pas de sa position, se contentant de rester assis en face de son clone. Il portait d’ailleurs toujours les restes de son armure. Le combat était fini mais il savait que ces deux éléments pouvaient peut-être lui être utiles ultérieurement. Ce n’était pas parce qu’il ne pouvait plus rien faire, qu’il allait s’avouer vaincu, les éléments pouvaient très bien évoluer, en bien ou en mal d’ailleurs. Malgré qu’il fut assis pour se remettre un peu de son combat et pour regagner des forces, il restait parfaitement attentif à tous les sons qu’il entendait, puisqu’il s’agissait de son seul sens qui pouvait actuellement l’alerter d’un danger.

Le duel qui m’opposait au Kumojin été bel et bien terminé. Il ne me restait plus qu’à attendre l’arrivée de la cavalerie. Notre objectif était loin d’être atteint. Si j’avais réussi à maîtriser mon adversaire, d'autres n’ont peut-être pas eu ma chance. C’était là la dure réalité d’une guerre. Il y en avait qui gagnait et d’autres qui perdaient, mais en tout et pour tout le Shui était bien parti pour atteindre la base ennemie et de s’en emparer. Qu4alias-je bien pouvoir faire en attendant ? C’est l’effet secondaire de gagner un combat de la sorte… Mon adversaire ne faisait plus aucun geste suspect, abandonnant la partie, de mon côté, les choses s’étaient considérablement ralenties depuis quelques minutes déjà. Mon rythme cardiaque avait baissé pour revenir à la normale, et mes muscles s’étaient refroidis. Plus le temps passait et plus je sentais une fatigue envahir mes paupières. Cela devait sûrement être dû à mes organes internes, pourrissant de jour en jour, jusqu’à devenir poussière et m’emporter avec eux. J’étais maudit et ma mort était proche. Même si j’avais survécu à ce combat, combien de temps encore me restait-il avant de rendre l’âme ? Telle était la question. Mais rien n’était encore perdu pour moi. J’avais encore beaucoup de tour dans mon sac. Mes recherches m’avaient mené à une fabuleuse découverte. Une fabuleuse découverte qui me demandera du temps à déchiffrer pour en utiliser les pleins pouvoirs. Mais bonne trêve de bavardage. Je pouvais d’ores et déjà entendre les renforts arrivés. Allait-il finalement se décider à riposter ?



Le kumojin allait=il enfin décidé de passer à l’attaque pour sauver sa vie? Mystère et boule de gomme.