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 Le chant des sirènes

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Yuuryo Fuusho
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Message(#) Sujet: Le chant des sirènes Le chant des sirènes EmptyMar 7 Avr 2015 - 21:00

Spoiler:

Balloté à travers les remous d'une mer agitée, Fuusho s'agrippe entre deux nœuds d'agui, et fixe, une cigarette au bec, les marins progressant sur l'une des vergues du mât principal. Admiratif de l'adresse avec laquelle ces hommes bravent la force du vent et l'agitation du bateau, le trentenaire laisse son esprit voguer à l'image du navire louvoyant au large des côtes du Pays de la Neige après l'avoir quitté quelques heures plus tôt.

À son bord, principalement des marchands -avec qui le fumeur doit faire affaire-, des civils, quelques gardes et une enfant, assise sur un cabestan, qui joue du kokyū et chantonne d'un air nostalgique ses voyages passés. Malgré les calfatages du pont, les embruns de l'océan traversent les jointures des planches et gouttent jusque dans la cale, d'un rythme régulier, cadençant le tempo à suivre pour la voix de la jeune fille. Le timbre des marins portent également mais seul l'appel cristallin de l'adolescente, accompagnée de la complainte de son instrument, accapare son attention.

Si l'écume colore ses cheveux, c'est la clarté d'une eau pure qui porte sa parole. Ainsi Fuusho entend plus qu'il ne voie, et de son écoute émerge la possibilité de payer sa dette envers le Kunimasu. La coque battant les lames d'eau, le flottement des voiles, la mousse d'une vague qui se meure sur le pont ; et cette voix. Un orchestre maritime percutant, splendide. Les sons se font notes tandis que la houle lui donne cette sensation magique d'apesanteur. Une légèreté à entendre. Une légèreté à vivre.

Lorsque l'inconnue achève sa ballade onirique, le trentenaire s'en approche et se présente. "Il est assez rare d'entendre quelqu'un jouer du kokyū... . Fuusho, enchanté. Puis-je me permettre une question ? Quel est ce voyage dont tu faisais référence dans ta chanson ?"

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Oge Gin
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Message(#) Sujet: Re: Le chant des sirènes Le chant des sirènes EmptyJeu 9 Avr 2015 - 0:31

Le voyage avec sa famille, soit ses parents et ses trois frères aînés, avait été long et rude. Entre les nombreuses visites dans les fermes de Kumo afin d’obtenir des accords commerciaux cruciaux pour Yuki no Kuni – pays qui manquait incroyablement de ressources agricoles en raison du climat rude -, dans les demeures de quelques Daimios pour présenter respectivement les héritiers pour de futurs épousailles ou encore les accidents de « route », Gin était tout simplement épuisée. Et Nostalgique. Plus que jamais, elle avait le mal du pays et n’aspirait plus qu’à remettre pied sur les terres glacées de son pays natal.

Et sa grand-mère la manquait.

« J’arrive grand-mère » promit la petite, fredonnant au passage quelques chants de voyage qu’elle avait appris ou qu’elle avait elle-même composée. Déjà une petite foule s’était assemblée autour, écoutant respectueusement la voix cristalline de la demoiselle. Que ce soit sa voix, ses cheveux argentés, sa peau de porcelaine ou cette allure fragile … Elle inspirait sérénité et paix. Et amour.

Cependant, si elle était infatigable quand il était question de chanson, la foule ne partageait guère la même passion. Elle se dispersa. A nouveau seule, elle se permit de se taire pour réaccorder paisiblement son instrument, racler la gorge et réfléchir sur son prochain chant. C’était encore un autre chant de voyage, où il était question d’une très longue balade dans un blizzard de neige, aux abords d’une mer de glace.

Et elle continuait à décrire les eaux profondes non explorées où vivaient de mystérieuses créatures, mi-déesses, mi-poissons, se rassasiant tous les jours de musique, de chant et d’amour. Certains prétendaient que les Sirènes aspiraient l’âme d’autrui, d’autres aimaient dire que ce n’était que des âmes en peine. Pour Gin, c’était avant tout les incarnations même de l’art et de la musique, la perfection même du chant en travers de leur divine voix.

Une chanson banale en somme pour autrui, mais magique pour la demoiselle.

Elle arrêta son chant, et s’apprêta à recommencer une autre, dans les mêmes tons, mais fut interrompue par un homme. Il semblait étonné qu’on puisse encore jouer à Kokyu et elle ne pouvait que le comprendre, et s’enquérit sur le lieu décrit – sûrement le début.

- Je suis ravie que ma balade vous ait plu Fuusho-San. Je suis Oge Gin, enchanté, dit-elle respectueusement, avec un ton tout de même un tantinet intimidé.

Les gestes peu sûrs et mal maîtrisés – dès qu’elle ne jouait plus, elle n’était plus que l’adolescente maladroite - , elle posa l’instrument à ses pieds pour se lever et s’incliner en signe de respect devant cet homme.

- La balade est une vieille histoire propre à mon Pays. On raconte qu’au Nord de notre Pays, là où la région est extrêmement froide et glaciale, vit des créatures fabuleuses mais meurtrières, prisonnières des centenaires par la glace qui recouvre sans cesse cette partie même de la mer.


Plusieurs jeunes et enfants ou adultes têtus s’étaient rendus dans ce pays, mais ils revenaient toujours bredouilles et totalement malades. Certains ne revenaient pas tout simplement, et c’était un corps totalement gelé que les équipes de recherches retrouvées.

- Le vent qui hurle serait seulement l’écho de leur merveilleux et puissant chant. Les éclats que l’on peut apercevoir sous cette épaisse couche de glace seraient l’éclat de leur écaille. Les Sirènes, voilà les créatures dont je parlais … Dont je chantais l’hymne.


Elle se tut, repensant soudainement aux « on-dit ».

- Je … Je veux dire … pas une ode à celles qui dévorent les âmes. Non, à celles qui chantent, à celles qui produisent de fabuleux chants … dit-elle, perdue dans des rêveries soudaines. Elle revint bien vite « sur terre » cependant, se rendant compte de la stupidité de ses paroles. Je veux dire … c’est inutile d’en parler. Ce n’est pas réel, après tout … n’est-ce pas ?

Dans le fond, la petite Gin croyait fermement en l’existence des Sirènes, et rêvait secrètement d’en devenir un, un jour.
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Yuuryo Fuusho
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Message(#) Sujet: Re: Le chant des sirènes Le chant des sirènes EmptyVen 10 Avr 2015 - 22:59

Hésitante et timide, l'enfant est bien différente de l'artiste assurée qui chante. Pourtant il l'écoute, sans la couper, amusé par cette gène qui saccade son discours.

-"Je n'en ai jamais vu, et je trouve ces créatures bien mystèrieuses. Pour autant, l'absence d'une garantie sur leur existence ne veut pas dire qu'elles n'existent pas. Est-ce la créature que l'on cherche à trouver ou l'immortalité qu'elle représente ?" Toute légende est une leçon, tout mythe est un enseignement, et si la lecture diffère d'une personne à une autre, que les croyances divergent, toutes se rassemblent dans le fait d'être matière à réflexion. La pédagogie par l'inconnu est le plus sain des apprentissages.

-"Et puis la musique est un art de liberté. Alors tu sais... s'il te prend l'envie de chanter une ode aux mange-âmes..." Fuusho ne garde jamais trop longtemps son sérieux, prétextant que c'est mauvais pour la santé. "...ne te fixe comme seul interdit celui de chanter faux." Conclut-il, sourire aux lèvres. Mais une vague un peu plus haute que les précédentes le lui transforme en hoquet craintif, tandis qu'il sent son corps happer vers le haut.

-"Merde.." Laisse-t-il échapper en même temps que sa cigarette s'envolant au loin. Avant de porter de nouveau son attention su Gin. "Tu as déjà voyagé en dehors de ton pays ?" Finit-il par demander à l'enfant, après avoir attrapé des deux mains un cordage tendu sur l'avant-pont.

L'injure d'une tempête sifflant au loin et le gréement qui s'active sous l'agitation grandissante des flots ne rassurent pas le trentenaire. "Nous ferions mieux de descendre sur le pont inférieur." À l'abris, manque-t-il de rajouter, mais n'en pense pas moins. "Je serai curieux d'entendre une autre chanson, si tu es d'accord."

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Oge Gin
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Message(#) Sujet: Re: Le chant des sirènes Le chant des sirènes EmptySam 11 Avr 2015 - 20:46

Elle voulut bien répondre aux diverses questions du trentenaire mais fut interrompue par la volonté de ce dernier à vouloir descendre sur le pont inférieur afin d’être à l’abri d’un vent de plus en plus violent. Gin acquiesça naïvement, suivant docilement cet inconnu jusqu’à un lieu bien plus calme, dépourvu d’un vent qui hulule sans pitié, empoignant tous les accessoires volants et volatiles de ses différentes victimes.

- Ceux qui travaillent à bord ont vraiment du courage ! dit-elle, émerveillée de voir des hommes courir sans cesse, s’acharnant que davantage lorsque le vent enflait et s’attaquait impitoyablement sur leur visage rougi par l’effort et le froid.

Elle toussota soudainement, consciente soudainement à quel point elle n’était guère « couverte » au vu du temps. En effet, elle portait cette tenue en toile de Kumo no Kuni, avec un simple haut à manche courte, le tout dans des tons bleutés et gris – seuls couleurs qui semblaient lui allaient à ravir. A « chaud », elle frissonnait que très légèrement et déjà son nez commença à couler.

- Je vous propose plutôt de nous rendre dans l’un des salons. Ma famille et moi-même détenons des cabinets extrêmement confortables.

La famille Oge n’aurait pas pris un bateau sans confort pour leur long voyage. En effet de Yuki no Kuni, elle s’était rendue dans différents villes et villages du Pays de la Foudre afin de remplir – à nouveau – les réserves d’un rude hiver à venir, tant en nourriture qu’en tenue qu’en énergie. Il fallait, sans cesse et chaque année, ne pas hésiter à faire des haltes pour vérifier l’état des cultures et des accords. Normalement, la petite Gin n’était jamais « invité » à ces voyages, restant sagement auprès de sa Grand-mère, mais elle fut cette année. L’approche de ses seize ans n’en fut que des plus visibles suite à une présentation avec l’un des membres éminents de la famille du Seigneur du pays de la Foudre ou avec d’autres membres tout aussi importants de ce Pays.

- C’est mon premier voyage, finit-elle par dire tout en le dirigeant vers ses quartiers. Chacun avait droit à une chambre composée d’un lit plus ou moins douillet, un petit coin d’eau avec miroir et – évidemment – une pièce supplémentaire pour les besoins … naturels. C’était décidément la pièce la plus « luxueuse » du bâtiment, quoique encore primaire et rustique. Cependant, ils étaient en bateau … normal !


Sans tarder, elle récupéra une veste posée sur une chaise, invita cet homme à s’asseoir sur ladite chaise, et se posa sur son lit pour sa part. Craignait-elle un tantinet un inconnu dans son espace intime ? Pas vraiment. Ses parents, son frère aîné et leur garde du corps Samui étaient au même niveau, chacun dans leur quartier. Il suffisait de « crier » pour alerter. Et si elle n’hurlait pas, le garde du corps n’hésitait pas à faire une ou deux rondes régulières.

ET déjà il toquait à la porte, ayant sûrement pressenti la présence d’un étranger.

- Est-ce que tout va bien Oge-san ? demanda-t-il respectueusement en lançant un regard soupçonneux à l’égard du Shukajin. Cependant les traits du garde se détendirent lorsqu’il vit le bandeau du Shukai sur l’inconnu.

Le « oui » de Gin suffit pour qu’il s’en aille.

- Je suis en voyage avec mes parents et mon frère aîné. Et lui, c’était notre … médecin.

Dit-elle, évitant de nommer le garde du corps "garde du corps" car cela semblerait définitivement étrange. Or, pour la première fois depuis le début du voyage, elle souhaiterait bien ne pas se présenter comme la petite fille du Daimio de Yuki. Certes, Oge, pour ceux vivants à Yuki no Kuni, n'était guère inconnu ... Mais toute la planète ne vivait pas là-bas, n'est-ce pas ?

Silencieuse, elle empoigna son Kokyu pour en composer un ou deux sons.

- Je ... La musique me calme. Désirez-vous quelque chose ? Un récit en particulier ... ? J'ai ... Beaucoup étudié sur cet art. Je connais ... beaucoup.
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Message(#) Sujet: Re: Le chant des sirènes Le chant des sirènes EmptyMer 15 Avr 2015 - 23:31

-"Du courage, oui." Approuve-t-il, avant que son regard ne croise la folie de l'un des marins, accrochés en haut du mat, accueillant les bourrasques à grands cris. "Ou de l'inconscience... ."

Acquiesçant à la proposition de l'adolescente, il la suit jusqu'à ses cabines privées. Toute une partie du bateau bénéficie ainsi du cachet des Oge, un nom de Daimyo parmi ceux de l'Alliance. Mais Fuusho n'en a que faire, car ce n'est pas le blason de sa famille qui a piqué sa curiosité, mais bien le timbre de sa voix.

L'hésitation sur l'appellation de "médecin" le conforte dans l'idée de feindre l'ignorance sur ce point. Ou à défaut, d'afficher une méconnaissance de la scène politique des Pays Neutres. Et c'est en toute transparence qu'il tend le bras pour garder la porte de la cabine entrebâillée. "Pour me permettre une fuite rapide si tes cordes venaient à sonner faux." Derrière la plaisanterie, le désir étant, bien évidemment, d'éviter à la jeune fille comme à ses parents le risque des ragots.

-"Je ne sais pas trop." Indécis face à la proposition de Gin, le trentenaire ne tarde pas à trouver une façon de jauger le potentiel de l'enfant. "Aurais-tu, parmi toutes ces connaissances, une chanson de ta propre composition ?"

* * * *
* * *

De nouveau une musique envoutante qui s'achève. Et par deux fois, le talent se vérifie. L'idée se fait de plus en plus claire dans l'esprit de Fuusho, et nulle doute que Yukiko serait ravie d'avoir pareille chanteuse dans son établissement. "Tu es douée. Vraiment. N'as-tu jamais pensé à en faire ton métier ? Je connais certaine personne qui paieraient cher pour avoir une artiste de ton calibre dans leurs établissements."

Alors seulement il comprend le double sens de sa proposition, et tente de rattraper le coup. "Des établissements tout à fait recommandable où seules ta musique et ta voix seraient requises."

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Message(#) Sujet: Re: Le chant des sirènes Le chant des sirènes EmptySam 2 Mai 2015 - 0:41

Il lui proposait de chanter une chanson de son propre cru. Elle réfléchit longuement et finalement se décida à opter pour un rythme extrêmement lent et lancinant, dont les paroles étaient celles d’une jeune fille naïve rêvant de l’été dans un monde glacial couvert toute l’année de neige. Les paroles pouvaient paraître niaises – et l’étaient-elles peut-être – mais la voix plein d’espérance ou plein de désespoir de Gin transformait le tout en une mélodie réussissant à éveiller dans chaque cœur la nostalgie de l’été, de ses fleurs multicolores, de son doux et chaleureux soleil. Et la chanson s’arrêta sur une demoiselle qui ne verra jamais l’été et qui continuera à fixer un éternel manteau blanc où aucune vie ne pouvait survivre sans une épaisse peau ou couverture.
 
Elle attendit, avec impatiente, la critique de cet homme. Il lui proposa quelque chose « d’inédits » : devenir une musicienne professionnelle. A sa question, elle acquiesça rapidement. Oui, elle avait déjà rêvé de chanter et jouer dans les plus grandes salles de cet univers et être acclamé par mille et une personnes. Malheureusement, à chaque fois qu’elle exprimait un tel souhait, on l’obligeait à se taire, et on lui serinait la phrase suivante : ta place est ici, à Yuki no Kuni, jusqu’à ton mariage. Après le mariage ? Elle ne serait qu’une demoiselle au foyer, satisfaisant le mari et lui apportant pleins de bambins aux joues joufflues.
 
C’était ainsi.
 
- Je ne peux pas , finit-elle par dire. Mes parents veulent que j’épouse un bon parti, et ils ne veulent pas que je sois une vulgaire musicienne. Peut-être qu’une fois mariée, j’aurais le droit …exprimait-elle d’un air perdu.
 
Elle était perdue car que pouvait bien savoir une enfant de quinze ans. On pourrait imaginer l’art de la rébellion mais c’était un autre temps et une autre époque. Aujourd’hui, elle n’était qu’une civile sous le joug de l’autorité paternelle, au sein d’un pays entièrement recouvert par la neige, où la communication entre village était extrêmement ardu et compliqué.
 
- J’ai trois grands frères, tous vont avoir leur rôle. Le mien, c’est … d’écouter ma famille, pour assurer leur avenir, et le mien, répéta-t-elle telle une automate. Dans le fond, elle ne voulait pas mais elle ne pouvait guère l’exprimer. Autour d’elle, c’était ainsi que tout se passait. Pourquoi serait-ce différente pour elle ?
 
Elle se tut, ne sachant que faire ou quoi dire. Elle n’eut guère à réfléchir longtemps car les choses s’accéléraient soudainement. Une tempête faisait rage et ne cessait de malmener le bateau depuis le début du voyage. Malheureusement, au lieu de se calmer, elle continuait davantage à gronder et à déchaîner sa fureur … au point où le bateau un brin trop dangereusement, tellement que petit à petit tout tombait à même le sol. Une petite fenêtre dans ses quartiers – plus une lucarne, à bien y réfléchir – montra le temps d’une ou deux secondes une masse tomber au sol. A nouveau, les choses s’accéléraient. On hurlait, on criait, on appelait …
 
Gin regarda son invité, interdit. Que devait-elle faire … ? Attendre ici ? Une réponse qui fut occulté bien vite car sa bougie et ses huiles étaient tombées sur le sol, commençant à brûler pour aussitôt s’amouracher des pans de rideaux. A peine avait-elle vu ces flammes, qu’elle courut derrière le trentenaire, totalement effrayée. Y avait-il de l’eau ? Une demi-cruche seulement, sur la table, le dit table qui prenait petit à petit feu sous les flammes gourmandes.
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