N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 IV- En quête de soif

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Konoha
Ôzai Akira
Ôzai Akira
Informations
Grade : Genin
Messages : 67
Rang : C

IV- En quête de soif Empty
Message(#) Sujet: IV- En quête de soif IV- En quête de soif EmptyMar 10 Fév 2015 - 14:16


IV- En quête de soif 5o7ngzjh

-Je partirai demain dès l'aube, il s'agit de missionner pour le village à l'extérieur du pays.

Assis face à mes parents, j'étais comme un accusé face à ses juges. La lumière de la bougie scintillait chaudement sur nos visages, ils étaient tous les deux porteurs d'une mine sombre et fermée. Je me sens d'enchaîner dans mes explications farfelues.

-De toute manière, je ne fais que vous prévenir de mon absence pour une durée indéterminée. Je n'ai pas à vous en dire davantage.

Il prit son air sérieux, malgré ses doutes et craintes et posa ses deux paumes sur le bois de la table. Il laissa son regard vivre dans la flamèche de la bougie, puis me fixa droit dans les yeux. Je sentais vaguement un sentiment de culpabilité alors qu'il posait ses yeux sombres sur les miens.

-Je reste ton père, je veux un ordre de mission ou tu ne partiras pas.

Je sentais la tension monter en moi, loin d'un sentiment désagréable, loin de la colère. Admettant que je me sente vivre, je dois pourtant reconnaître qu'il me complique la tâche. La vie d'un shinobi est souvent faite d'embûches, au sein même de sa famille. Je pris l'air déconcertant pour lui rétorquer quelques mots rebelles.

-Avec tout le respect que j'ai pour vous père, je suis un shinobi et je n'ai de compte à rendre qu'à mes supérieurs, ainsi qu'à mon Hokage. Je m'en vais accomplir une tâche qui vous dépasse.

-Ton fils a raison, il maîtrise son sujet Tenke.

Il refusait visiblement, son visage crispé de toute part m'annonçait une nuit plus qu'obscur. J'étais reposé mais j'avais plutôt prévu de quitter le pays aux aurores, pas au crépuscule. Sans même attendre un signe, je me levai et quittai la pièce n'oubliant pas de saluer mes deux donneurs de souffle. Je rejoins ma chambre et m'empare de mes objets de combat, comme traditionnellement, je bande mes chevilles et mes poignets. Il vaut mieux cacher qui je suis au premier abord, j'utiliserai un henge pour dissuader quiconque de m'attaquer en tant que konohajin. En quelques minutes, j'avais réuni mes fers et explosifs, quelques parchemins pliés dans une sacoche aussi, c'était le signal. La nuit tombait, il devait pourtant rester des rues peuplées, je prendrais par les toits en toute discrétion. Conscient de laisser derrière moi ma famille dans la précipitation, je culpabilise quelques minutes... Mais les interdits d'un shinobi sont peuplés du mot "doute". C'est ces codes strictes que je dois perpétuellement suivre qui me poussent à chasser les quelques remords. La nuit tombe, déjà, les portes ne sont plus très loin. Comme un symbole, la même pleine lune qui m'a vu naître sous son éclat pâle me contemple tout en haut. L'obscurité s'éclate en une sphère blanche circulaire, la route sera longue, me dis-je.

Les gardes montaient la défense, pour cette nuit. Je présente mes papiers, la dérogation de Myakudou On', datant déjà de deux jours... Le barbu qui m'avait arrêté la tamponna d'un sceau. Le périple peut commencer, des voix et des chœurs résonnent incessamment dans ma tête. Provoquant un sentiment de lourdeur, ils ne cessent de rugir dans mon esprit... Les hurlements des tourments noirs dont je suis l'horrible piégé. Parmi cette impression de grandeur d'âme, tourmentée toutefois, je vois sans cesse parler Ryuu avec en fond de toile le visage dur de ce shinobi du temps, Teichiro Samidare... Si je le retrouvais, je pourrai alors entreprendre mon ascension, comprendre enfin quel but donner à mon existence. Et si je mourrais? Au diable, la vie est bien trop laide désormais pour me contenter de la vivre ainsi. Hiru s'approcha timidement de moi, cet oisillon avait toujours la bonté de m'accompagner. Même dans l'enfer, je présume. Douceur animale, comme tu es incompréhensible... Je secoue la tête comme un symbole de mes problèmes. Les questions avaient de quoi fuser mais à quoi bon? Si je meurs, je meurs. Et si je m'en sors, je pourrais tout aussi bien échouer lamentablement.


Assez, la route est dure. Des heures passèrent avant que je n'atteigne les symboliques frontières du pays du feu. J'arrivais au pays de la rivière sans aucun souci jusque là. Toujours camouflé sous l'apparence d'un homme dans la vingtaine et typiquement dans l'idée de l'allure d'un forain voyageur. Le pays de la rivière m'alimenta de quelques informations, j'entendis parler de quelques légendes, alors que je croisais des marchands, nomades ou troubadours! La paix me revint vraiment lors de ce trajet sur Kawa, bien qu'il fut court. Je pus me ressourcer l'esprit dans une ambiance moins sordide et pesante que jusqu'alors. Hiru aussi flottait joyeusement dans les airs, je pus en apprendre sur une certaine clinique, aussi. Tenu par Amaterasu, me dit le dernier compagnon éphémère sur ma route. Quelques pluies apparurent parfois, juste ce qu'il fallait pour que je puisse les présenter de douce pluie, agréable même. C'était ça la vie et mon bonheur, la quiétude retrouvée pour certains moments. Et si je n'étais qu'un papillon affamé de quêtes et de voyages? Non, non, mes projets sont bien trop énormes pour prétendre n'être qu'un papillon, aussi pur soit il...

Mais à l’orée des plaines désertiques du pays du vent, j'eus l'affreuse sensation de pénétrer dans un enfer de sable. Et oui, nous étions en approche des contrées sableuses faites de dunes et de chaleur... Des vents nous en offrirent l'amer aperçu. Mon coeur s’agrandit et s’alourdit dans mon corps, j'entre peut être dans le même lieu que ma cible... En sortant définitivement du pays des rivières et ses panoramas de paix et de calmes, je réalisai que le sérieux débutait.

IV- En quête de soif TaUc

Mes pieds foulèrent enfin le sable chaud malgré la nuit et fin malgré l’immensité du territoire après une autre dizaine de kilomètre. D'après ma carte, Suna est à midi. Je dus encore fouler de nombreux paysages. Bien que le désert soit le père de tous, ils avaient des caractéristiques différentes, certaines plaines se dévoilaient alors plus rocheuses ou plus sèche. Par chance, je trouvai quelques points d'eau pour me désaltérer. La route tirait méchamment sur mon corps, je ne pliai pourtant jamais le genoux, jamais je ne le posai sur le sable qui m'entourait.
La fatigue naturelle et physique me fit m'écrouler après un certain temps, j'entrepris de dormir sous un amas de roches formant ce qu'on pourrait nommer une grotte. L'ermitage est difficile, le périple, mon premier aussi dur jusqu'alors, me fit l'effet d'un calvaire. Avant de soupirer une ultime fois pour ce jour, je me convaincs fort justement que le plus long du trajet avait été fait. Mais ma raison au contraire moins rêveuse me rappela que le plus dur était à faire, à parcourir aussi.

Mes pupilles se refermèrent, je crachai encore une dernière fois le sable dans ma bouche. Ou te trouverais-je?
IV- En quête de soif FLD6
Revenir en haut Aller en bas
 

IV- En quête de soif

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» I-En quête de soif
» II-En quête de soif
» III- En quête de soif
» Quête #1
» La quête

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Vent :: Kaze no Kuni-