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 Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi]

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Suna
Kaguya Milly
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Message(#) Sujet: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyLun 9 Fév 2015 - 20:45

Quête rang A:

On aura beau dire ce qu’on veut, Seito il a quand même un certain charisme. Autant y a des chefs, des dirigeants et autres qui ressemblent à rien, qui ont le pouvoir juste parce qu’ils ont de quoi foutre des tartes au premier qui bronche. Autant lui nan. Bon y a tout de même un peu de retouche à faire, des expressions à dire autrement, mais c’est vraiment du chipotage. Nan c’est bon chouette chef. Terriblement occupé, mais chouette. Tellement occupé en fait qu’il n’a même pas eu de temps pour me voir. Et pourtant ça va faire quelques mois déjà que je suis là. Vous imaginez, vous ? Y a de quoi être tout de même un peu déçue. Enfin bon, un jour prochain, j’espère.
Nous étions ainsi tous rassembler devant l’entrée du QG, tous silencieux et je vous assure que pour réussir à faire taire plus d’une centaine de personne, il faut avoir de la prestance. Le chef nous présenta ainsi le problème. Une histoire d’invasion sur nos propres terres, des problèmes dans le nord comme dans le sud de Yu no Kuni. Des sortes de mercenaires, ou plutôt des petites milices bien organisées d’après ce qu’on pouvait comprendre. En gros, quelque chose qui crains bien.
Une fois terminé, les équipes pour éliminer le problème furent donné, et devinez quoi, je suis avec Nozomi ! C’est trop génial ! Depuis notre entretien à Suna, on a plus eu franchement le temps de se voir, à part lors de la visite médicale bien sur. Je me redressai sur la pointe des pieds pour chercher des yeux la demoiselle, mais c’était pas franchement simple avec tous les grands qu’on a dans le Shoraizen maintenant. Il fallut plusieurs minutes pour enfin mettre la main dessus, littéralement parlant.

« Nozo’ ! Te voilà, punaise on est trop nombreux ici … T’as entendu, on est ensemble pour la mission. C’est bien nan ? Je te laisse te préparer et te retrouve sur la place en ville, à côté du marchant de nouille. J’ai besoin de rien moi de toute manière. Viva Kaguya ! Héhé. »

Je lui fis un clin d’œil et entrepris de traverser à nouveau la foule, demandant à chaque fois de se pousser. Tss, vivement que j’ai une bague. J’aurais sans doute droit à un peu plus d’importance, ils s’écarteront alors d’eux-mêmes ! Ce serait bien … enfin il n’est pas interdit de rêver. La populace enfin traversée sans n’avoir cogner personne - un exploit cela dit - je continuai en longeant les champs, jetant par moment des regards au plafond à plus d’une centaine de mètre de haut. C’était une sacrée caverne. Avec cette paroi quelque peut transparente au sommet qui donne une vue sous-marine improbable à qui souhait simplement lever les yeux. Superbe.
Puis ensuite le tunnel, long et sinueux tunnel à travers la roche jusqu’à arriver à la seconde caverne. Plus grande que la notre mais en même temps elle abritait une cité complète donc forcement, ça demande de la place. D’ailleurs je n’y avais penser, mais le toit en voute c’est pas bête du tout, ça offre une bien meilleure solidité sans avoir forcement recours à des pilonnes. Bien entendu ça nécessite plus de précaution mais au finale c’est mieux.

La suite de la balade fut pour aller au lieu de rendez-vous. Rien de bien difficile, c’était là où j’allais manger le plus souvent. Une fois sur place donc je m’adossai contre le mur, et en attendant la miss j’observai en silence les civils. Deux d’entre eux en particulier. Le premier plutôt enrobé et bon vivant, le second musclé et peu sociable. Oui je sais, ça se fait pas d’écouter la conversation des autres mais de toute manière je n’ai que ça a faire alors bon.

« Salut, je m’appelle Haki je viens de Konoha ! » Lança le premier. Un nouveau donc, tout content et fier de lui.

« M’en fou … » Répondit le second. Hey je vous l’avais dis qu’il avait pas l’air accueillant. Cependant ça ne suffit pas à l’autre, qui revint à la charge, toujours aussi heureux. A croire que vivre sous terre ça l’éclate.

« J’ai connu un Kumojin qui venait de Suna un jour.

- Bah s’il venait de Suna il était sunajin connard, pas kumojin.

- Si si, il s’appelait Sabaku. » Précisa le bon vivant en acquiesçant de la tête.

« Et bah bah y a des gens de Kumo qui s’appellent Sabaku … »

Du coin de l’œil je vis Nozomi arriver. Je lui fis signe d’approcher mais de faire silence, mon index droit sur mes lèvres, et une fois qu’elle fut assez proche, je lui montrai du regard les deux compères. Ces derniers ne s’arrêtaient pas pour autant.

« … tu t’appelles comment toi ? » Demanda le nouveau.

« Sabaku … » Soupira l’autre.

« Ah bah t’es de Suna alors !

- Nan de Kumo connard !

- Bah c’est ça, comme l’autre, il s’appelait Sabaku il était kumojin de Suna. »

Et moi j’explosai de rire sur place. Ahah, magique ! Je m’en tenais le ventre tellement, et puis les voir se taper dessus ensuite rendait la chose encore plus hilarante.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyLun 23 Fév 2015 - 15:44

Dans la clinique, Nozomi recevait une nouvelle fois un patient. Il 'agissait cette fois-ci d'un Akimichi. Celui-ci désirait plaire à une ex Konohajin qui lui avait tapé dans l’œil. Ils ne s'étaient jamais croisés auparavant car à Konoha les gens étaient « triés » par clans, et ne voyaient que peu les autres. Si ce n'était lors de missions ou bien par hasard. Vivre au même endroit leur avait permis de se connaître et s'apprécier. Mais voilà, l'Akimichi, avant de faire le moindre premier pas, désirait perdre du poids. Il s'était donc tournée vers Nozomi. Qui s'était changée en nutritionniste pour l'occasion. Il fallait avouer que depuis qu'elle avait terminé l'examen, son emploi du temps s'était considérablement allégé. La présence accrue de Sabakyô offrant une protection aux maladies au sein de la base, elle n'avait quasiment plus que des blessures dues à des accident domestiques ou d’entraînements à soigner. Elle pouvait donc se permettre quelques écarts.

- « Shinachiku, c'est d'abord ta personnalité qui doit lui plaire. L'apparence physique n'est qu'une enveloppe. »
- « Facile de dire ça quand on est gaulée comme toi ! »


Il l'observa avec un regard appuyé. Sa robe habituelle ne lui permettait pas vraiment de cacher ses formes. Gênée, elle tenta de reprendre :

- « Euh... Hum... Donc si tu veux perdre du poids, il va falloir respecter quelques règles. La première est bien évidemment de consommer moins de calories que ce que tu n'en dépenses. Ce qui va te permettre dans un premier temps d'éviter d'en prendre d'avantage. Ensuite, la seconde chose importante à savoir est que les cellules se nourrissent de gras et de sucre, mais favorisent le sucre. Et vont donc stocker le gras. Pour éviter ça, il faut consommer le moins de sucre possible ! Sans nouvel apport de sucre ou de gras, elles vont venir puiser dans les réserves présentes dans ton corps et c'est ainsi que tu pourras maigrir. »

Il fit la moue, mais elle poursuivit :

- « Le matin, il vaut donc mieux favoriser le beurre et les biscottes à toutes les choses sucrées que sont les viennoiseries et la confiture. De plus les sucres lents sont à favoriser aux sucres rapides car ils mettent plus de temps à être absorbés et distribués dans ton corps. Tu auras donc faim moins tôt. Ce qui permet de tenir plus longtemps sans manger de nouveau. »

Nouvelle moue. Allait-il devoir renoncer à son en cas du matin ?

- « La viande rouge apporte beaucoup de protéines, il faut lui préférer la viande blanche ainsi que le poisson. Pour le soir, je te recommande de manger léger : et sans viandes. Ou, le moins possible. Oh et aussi, plus de sucre à partir de dix sept heures.»
- « Quoi ? Mais quand est-ce qu'on prend du plaisir à manger, alors ? »


Cette fois, il ne s'était pas contenté de faire la moue et n'avait pas pu s'empêcher d'intervenir, légèrement irrité. Nozomi lui adressa un sourire :

- « Fruits et légumes à volonté ! »
- « Ha non, moi je veux du gras ! Le gras, c'est la vie ! »


Il prit ses affaires et sortit précipitamment du cabinet. La femme médecin soupira. A ses yeux c'était plutôt l'eau la vie, mais elle n'avait pas vraiment eu le temps d'ajouter quoi que ce soit. Quand il sortit, quelqu'un entra. C’était un messager lui indiquant qu'une réunion allait avoir lieu devant le palais. Elle le remercia et sortit de son cabinet. La réunion était trente minutes plus tard, elle avait donc encore un peu de temps devant elle. Elle se dirigea donc vers les boutiques afin de commander une nouvelle tenue. Sa robe faisait partie du passé, tout comme ses tatouages. Elle s'étaient débarrassée de ceux ci, il était temps qu'elle se débarrasse du reste.

Quand elle en eut terminé, elle se dirigea vers le lieu dit. Une foule de shinobis s'était amassée et attendait le Tsugurike. Il avait visiblement une annonce à faire. Elle n'eut pas beaucoup à attendre avant qu'il n'arrive et... Fasse hurler des femmes ?! Elle se tourna brusquement vers les cris pour observer les « fans » en question. Elles possédaient des pancartes avec son nom et l'acclamaient... Un peu irritée, elle se contenta de leur lancer un regard noir. Qu'elles ne virent bien évidemment pas, bien trop occupées à observer leur idole. Jalouse ? Oui, c'était certain. Un sentiment bien nouveau pour elle. L'espace d'un instant, elle espéra qu'il annonce officiellement le couple qu'ils formaient ensemble, et qu'ils gardaient secret. Ou bien qu'il lui souhaite son anniversaire. Après tout, elle venait d'avoir vingt ans, le premier jour du printemps.

Mais il prit la parole et il était question de tout autre chose. Bien évidemment. Un groupuscule du nom de « l'épée du dragon » semait la terreur dans le pays de Yu no Kuni. Le Shoraizen ne pouvait se permettre de laisser passer ça, et devait donc agir. Voilà qui était plaisait. Ils allaient se battre pour protéger les civils du seul pays où elle s'était établie. La tournure que prenait cette organisation lui plaisait grandement. De plus ils allaient enfin pouvoir faire parler d'eux. De nouveaux cris lui firent de nouveau tourner la tête vers les fangirls. Puis les groupes furent annoncés par Hiriko et Azumi. Un fin sourire se dessina sur le visage de Nozomi : ces deux filles avaient beau être tombées dans le même groupe que son petit ami, elle restait la seule personne au monde à pouvoir le voir sans masque et le toucher sans risquer de mourir...

Elle était tout de même déçue de ne pas être avec lui. Ils ne se voyaient que très peu. Mais il en était ainsi. Après tut, ils avaient décidé de garder cachée leur relation et devaient donc faire avec. Elle adressa un sourire à l'Akimichi vu plus tôt, qui lui pour sa part se retrouvait avec la femme dont il lui avait parlé. Pour sa part, elle était avec Milly. La Kaguya recrutée dans le désert avec Kôhei. Elles n'avaient guère eu l'occasion de se revoir non plus. Et c'était là l'occasion de voir ses talents en action. Celle ci perça la foule pour venir vers elle et la saluer. Elle lui donna rendez vous un peu plus tard à côté d'un restaurant.


- « Oui, je suis contente d'être avec toi. J'arrive, je n'en ai pas pour longtemps. »

La Sabakyô se dirigea de nouveau vers les boutiques parcourues auparavant. La couturière avait pu terminer les ajustements lors de la réunion. Nozomi s'empara donc de ses nouveaux vêtements et se dirigea vers une cabine. Là, elle enleva sa ceinture. Puis dé-clipsa ses bijoux et ôta sa robe qui y était liée. Puis elle enfila la tenue commandée lors de son premier passage. Celle ci se composait d'un justaucorps clair épousant parfaitement ses formes, complété de résille. Il allait de son buste jusqu'à ses genoux. Il lui permettait d'être à l'aise dans ses mouvements. Par dessus le justaucorps, elle enfila un kimono violet aux motifs fleuris. Celui ci étai court, dans le but de ne pas se prendre dedans en courant. Par souci esthétique, il ne disposait que d'une seule manche. Ne pouvant se résoudre à ne plus porter de ceinture, Nozomi avait insisté pour qu'une large retienne l'ensemble et empêche le kimono de s'ouvrir en pleine action. Des bas assortis couvraient ses jambes jusqu'aux cuisses. En chaussures, elle portait de simples sandales. Ses éternels bijoux lui créant un manque au niveau des bras et du cou, elle les remplaça par des bandages. Ce qui lui permettait tout bêtement d'en avoir à portée de main. Elle noua également ses longs cheveux en une queue haute.

Lorsqu'elle sortit de la cabine, la couturière la gratifia d'un « magnifique ! », suivit d'un « tu vas faire tomber tous les hommes dans cette tenue ! ». Gênée, Nozomi la paya avant de sortir chercher des affaires et ranger celles qu'elle venait d'enlever. Puis elle entrepris de rejoindre Milly qui l'attendait. Elle était désormais vêtue de façon un peu plus pratique et guerrière. La Kaguya fut rapidement en vue. Elle lui fit signe d'approcher en silence et l'Uma s’exécuta. Deux compères discutaient. L'Aizuyake ne comprit pas vraiment ce qu'il s'y disait, ni pourquoi Milly éclata de rire. Mais il lui suffit de s'approcher d'un air menaçant pour qu'ils arrêtent de se battre et se dispersent. Puis elle adressa un sourire à sa coéquipière, lui signifiant qu'elle était prête à y aller.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyVen 6 Mar 2015 - 1:14

[Je pars en rp blabla, parce que je trouvais rien de mieux à mettre ^^ en espérant que ça te plaise !]


Mais hélas, j’étais la seule à m’avoir mise dans cet état. Nozomi, elle, leur gueula dessus pour qui arrête leurs chamailleries. Tss, pas drôle … Je repris donc le plus rapidement possible mon calme, et un comportement plus sociable, même si j’avais du mal à cacher ma déception. Tiens, elle s’est changée. Plus le moindre bijou. Maintenant c’était une tenue bien plus guerrière, proche du corps afin de permettre d’amples mouvements. Un kimono plutôt court pour ne pas se prendre les pieds dedans mais rester élégante, même si ce dernier ne possédait qu’une seule manche. Des sandales aux pieds, les cheveux en queue de cheval, des bandages aux poignets.
Je ne pus éviter un nouveau soupire s’échapper de mes lèvres. Elle est trop belle, c’est injuste ! Sérieux, je ressemble à rien moi à côté ! Absolument pas féminine pour un sous. Rah ! Comment vous voulez que je plaise à Tsubaki comme ça hein ? Pas possible, juste pas possible !

Sur le chemin qui nous faisait traverser la ville, direction la sortie, je lorgnais la moindre vitrine qui présenterait une tenue plus semblable à celle de mon équipière que ce que je portais en ce moment. Mais rien du tout, que des trucs moches ou trop cher. J’attendis alors qu’on soit seule et à une petite distance de toute population pour me tourner soudainement vers Nozomi et lui tenir les mains dans les miennes :

« Nozo’ ! Faut que tu me brief ! Je sais que c’est pas franchement le moment, mais est-ce que après tout ça, tu accepterais de m’aider à me rendre plus … heu … belle, désirable, tout ça. » Les yeux dans les yeux. « C’est pas pour moi hein, je te rassure. Enfin si un petit peu aussi mais c’est surtout pour Tsubaki. T’es au courant qu’on est ensemble ? Attend nan, je m’égare. »

Je relâchai ses mains et lui tourna le dos, je cherchai mes mots. Il ne fallait pas que ça fasse déplacer mais pas non plus trop révélateur. Si ça se trouve elle ne savait même pas avant, que j’aimais les femmes. Merde elle pourrait prendre peur ! Comme toutes les autres sitôt qu’elles apprennent ce genre de détail. Pourvu que ce ne soit pas le cas.
Lui refaisant face, l’air à la fois inquiète et perdue.

« Oublie ça, je voudrais juste être belle. Regardes-toi. T’es splendide comme ça, moi j’ai tout d’un garçon manqué, avec plus de courbes … Comment tu fais avec Seito ? »

C’était sortit tout seul. Au risque d’avoir dit une connerie, je continua comme si de rien n’était, tout en marchant vers le lieu de notre mission.

« Enfin, il s’est passé un truc entre vous depuis l’autre fois ? Vous aviez l’air proche, je veux dire que vous iriez bien ensemble … Cela dit je peux totalement me planter aussi, j’ai encore jamais pu vraiment l’approcher donc c’est tout à fait possible que je dises des conneries … »
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyVen 6 Mar 2015 - 12:03

Les deux chamailleurs partis, Milly reprit son calme. Un simple regard avait suffit. Ils devaient avoir compris qu'ils n'avaient pas adopté une bonne attitude. En tous cas, pas devant elle. Les deux jeunes femmes entreprirent donc de prendre le chemin de la sortie afin d'aller effectuer la mission qu'on leur avait confiée. Mais soudainement alors qu'elles n'étaient quasiment plus que toutes les deux, à l'écart des autres, la Kaguya prit les mains de la Myouga dans les siennes. Et plongea son regard dans le sien, afin de lui demander de la rendre plus... Désirable ? Légèrement déstabilisée par la question, Nozomi ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. La suite de la conversation lui fit perdre encore d'avantage ses moyens.

Milly lui tourna alors le dos, et Nozomi tenta de reprendre son calme. Elle aimait donc les femmes ? Mais... Que penser de ce moment où elles s'étaient enlacées, à Kaze no kuni ? La Kaguya était alors complètement nue, et elle-même ne portait que de simple sous-vêtements... Quant à Tsubaki, elle n'avait pas remarqué le moindre indice lui permettant de la savoir dans cette... Voie. Au contraire, elle qui la trouvait un peu trop proche de Seitô, voilà qu'elle était rassurée. Les deux jeunes femmes étaient donc ensemble. Hé bien, que leur mission soit un succès ou non, elle aurait au moins été bénéfique : elle avait apprit quelque chose sur les personnes l'entourant.

La blonde se tourna de nouveau vers elle, lui faisant des compliments. Et faisant également allusion à Seitô. Oh non, comment l'avait-elle apprit ? Ils étaient pourtant restés discrets. Tellement qu'elle ne le voyait pas beaucoup en dehors du travail. Elle se remit en route et il fallut quelques secondes à Nozomi pour se reprendre et en faire de même. Le reste des paroles termina de lui faire perdre complètement ses moyens. Elle avait soudainement chaud avec tout ça, et elle devait certainement être tellement gênée que ça se voyait sur son visage. Elle prit une grande inspiration et tenta de reprendre son calme. Quelques mudras discrets et son corps revint à une température normale. L'air frais de l'extérieur l'y aida aussi.


- « Hum, hé bien... Oui bien sûr, je peux t'aider à trouver de nouveaux vêtements. Si tu le souhaites, nous pourrons faire les boutiques à notre retour de mission. Mais le principal est que tu te sentes à l'aise dans tes vêtements, Milly. »

Elle laissa planer quelques secondes. Le temps qu'elle adoptent un rythme correct, qui allait les mener à la ville portuaire désirée.

- « Je ne savais pas pour Tsubaki et toi. Je suis heureuse pour vous. Oh et, merci pour les compliments. »

Et elle se tourna vers elle pour lui adresser un sourire sincère. Il était toujours agréable de voir que l'amour planait dans l'air, et prenait le dessus sur les différences ainsi que sur les conflits. Un nouveau silence s'installa. Elle se demanda ce qu'elle devait lui répondre concernant sa relation avec Seitô. Ils s'étaient promis de ne rien dire. Pouvait-elle tout de même en parler à Milly ? Devait-elle toujours tout cacher ? D'autant plus que...

- « C'est vrai, tu trouves que Seitô et moi irions bien ensemble ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? »

Elle la regarda alors furtivement pour observer sa réaction. Ils étaient pourtant si différents. Qu'est-ce qui l'avait menée à cette conclusion ? Quant à savoir s'il s'était passé un truc... Oui, il avait fait d'elle une Sabakyô. Ils avaient passé quelques jours de vacances tous les deux. Loin de tout. Ils avaient profité l'un de l'autre. Ils avaient goûté à de nouveaux plaisirs. Ils s'étaient avoué leur amour. Et puis quelques semaines plus tard, il avait essayé de la tuer. Un détail. Oui, c'était juste un mince détail. Qui avait commencé à instaurer le doute chez elle. Mais tout cela, elle n'en parlerait pas devant Milly. Et garderait tout cela pour elle. Du moins pour l'instant.
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyLun 9 Mar 2015 - 16:17

Oh ? Attendez, est-ce que j’aurais touchée juste ? La voir rougir, hésiter. Ça y ressemble bien. Elle répondit dans un premier temps qu’elle acceptait de m’aider à être plus sexy, tout en précisant bien que l’important restait avant tout d’être bien dans ses propres vêtements. Puis avoua être heureuse pour ma relation avec Tsubaki, même si elle ne s’y attendait pas du tout.
Le dernier temps fut le plus intéressant, celui où on voyait clairement qu’il y avait quelque chose qui la triturait, qui occupait son esprit. Sa phrase donnait également quelques indices croustillants.

« C'est vrai, tu trouves que Seitô et moi irions bien ensemble ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? »

Si ça c’est pas un oui inavoué ? Ahah ! On s’échangea un regard, de quoi me faire d’autant plus sourire. J’acquiesçai de la tête, les yeux à présent posé sur un caillou au milieu de la route. Il ne fallait pas trop l’accabler non plus, faut que ça reste une discussion, pas un interrogatoire.

« Je trouve oui. La dernière fois que je vous ai vu ensemble, et ça remonte à plusieurs semaines, vous aviez l’air d’avoir un bon feeling. C’est sur que Tsubaki aussi quand elle l’a appeler mon roi, mais bon … » Je donnai un coup de pied dans le petit bloc de roche une fois arrivée à sa hauteur, l’envoyant voler à travers le paysage. « Et ta réaction me fait penser que j’ai raison, héhé. Ne t’en fait pas, je sais tenir ma langue. C’est le seul sujet de discussion que j’ai trouvée, et du coup maintenant je veux savoir. »

La ville de Chiheisen, destination de la mission, commençait à apparaitre entre les vallons. Il ne faudrait plus beaucoup de temps pour arriver sur place. Déjà d’ici on pouvait voir de la fumée s’élever d’un petit peu partout. Et pas ce qui sort d’un feu de bois sous une cheminée hein. Non un vrai brasier, tout ce qu’il y a de pas naturel. Ça promet quand on arrivera. Je reportai mon attention sur Nozomi, tout en commençant à m’échauffer les épaules.

« Alors ? Je t’assure, je ne dirais rien à personne. Même pas à Tsubaki ! Mais oui, vous iriez bien ensemble. Je ne saurais pas trop l’expliquer en fait, c’est une intuition. Une impression … ça ne t’as jamais traversé l’esprit toi, d’être avec lui ? »

Je me demande d’ailleurs comment il est sous son masque. On ne l’a encore jamais vu sans. Si ça se trouve il a une sale balafre dont il a honte, ou un gros champion pleins de pustules ! Le genre de truc qui transforme un chouette type en monstre hideux. Han vous croyez que c’est ça ? Ça expliquerait aussi pourquoi il n’est jamais dispo, pourquoi il ne sort jamais à visage totalement découvert ! En fait il doit ressembler à rien en-dessous !

« Dit donc, tu l’as déjà vu sans son masque ? Il a quoi en-dessous ? Pourquoi il se balade toujours avec ? C’est louche quand même. Si ça se trouve en fait il planque un truc bien glauque ! »

Observons bien les réactions maintenant. Elles donneront certainement plus de réponse que Nozomi.
Les premières maisons en périphérie de la ville se présentèrent petit à petit sur les côtés de la route. Des bâtisses de pécheurs, majoritairement constituées de bois et donc très facilement inflammable. Des toits en ardoise disposant un fort degré d’inclinaison. Des fenêtres parfois semblables à des hublots. On voit bien que la mer c’est toute leur vie. Oula, ils ont même l’odeur … Vous savez, cette odeur caractéristique des ports, ceux où les poissons fraichement sortit de l’eau sont préparer et mit à la vente sans attendre. Bah là c’est pareil, mais sans la marchandise. Sans le moindre villageois non plus. Quelques bateaux amarrés sur la plage ou un peu plus loin au large, mais pas une âme qui vive.
Chiheisen n’était plus très loin, peut-être qu’ils sont tous partit là-bas. Il faut espérer parce qu’on viens en secours nous, s’il n’y a déjà plus personne …
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyMar 10 Mar 2015 - 18:56

Milly répondit à ses questions. Mais malheureusement pour Nozomi, elle n'en resta pas là. Et continua à en poser des nouvelles. De nouveau troublée, la jeune femme tenta de garder son calme et de ne rien laisser paraître. Mais cela semblait compromis car sa coéquipière avait l'air d'avoir deviné ce qu'il y avait entre les deux Sabakyô. Il fallait dire que la médecine n'était pas très douée dans l'art de mentir, et avait du mal à cacher quelque chose qui lui tenait à cœur. Alors elle ne répondit pas par l'affirmative à Milly qui désirait savoir s'ils étaient ensemble. Mais répondit tout de même à ses autres questions.

- « Hé bien, si, ça m'a déjà traversé l'esprit... »

Et voilà que son teint changeait de nouveau. Elle observait le sol, esquivant le regard inquisiteur de l'autre jeune femme. Pourtant quand celle ci parla de ce qu'il y avait sous le masque, insinuant qu'il cachait quelque chose, elle ne put s'empêcher de réagir plutôt vivement :

- « Ho non, rien de ce genre ! Il est tout à fait normal ! Au contraire, il est même plutôt... Enfin bref... C'est juste que, il ne peut pas l'enlever sans que son pouvoir ne tue les autres. »

Elle se rendit compte qu'elle allait devoir parler du pourquoi du comment elle avait pu le voir sans, sans mourir elle-même. Chose que seuls Seitô et elle savaient.

- « Sauf s'ils portent eux-même un masque. »

Ce qui clôturait ainsi la discussion. Car ils ne pourraient pas être ensemble sans que l'un ou l'autre ne cache son visage. Le reste du voyage se passa sans encombre. Nozomi resta pensive. Elle aussi avait envie de poser des questions à Milly, sur sa relation avec Tsubaki. Mais la curiosité était un vilain défaut, disait-on. Et ce n'était surtout pas le bon moment. Peut-être que sur le chemin du retour elles auraient d'avantage de temps. La ville portuaire fut bientôt en vue. Ainsi que de la fumée, signifiant du feu. Un frisson passa dans le dos de la phobique de cet élément, mais elle tenta également de le cacher et de ne rien laisser paraître.

- « Nous sommes arrivées. »

Les premières maisons semblaient désertes. Peut-être que les habitants avaient quitté la ville afin d'aller se mettre à l'abri. Ou alors ils étaient partis travailler, à la pêche. Nozomi fit signe à Milly de s'arrêter. Puis elle fit quelques signes et sonda les environs à la recherche d'éventuels survivants. Au bout de quelques secondes, elle pointa du doigt en direction de la fumée. Elle hâta le pas et elles arrivèrent bientôt sur le lieu. Là, l'odeur dégagée était différente. Il ne s'agissait plus des embruns de la mer, mais bien de chair brûlée. Les premières personnes en vie depuis leur arrivée étaient là également. Occupées avec le feu, qui nettoyait la moindre contamination possible avec les morts. La jeune femme s'avança, les mains en l'air pour montrer qu'elle venait en paix.

- « Bonjour ! Ma camarade et moi venons vous aider. Nous avons apprit pour la contamination. Je suis médecin. Puis-je voir votre puits ainsi que vos malades afin de les soigner ? »

L'un des marins les observa longuement. D'autres leur lancèrent des coups d’œil, avec suspicion. Puis finalement celui qui les observait prit la parole à son tour.

- « Vous croyez vraiment qu'on va vous montrer nos blessés comme ça ? Qu'est-ce qui nous prouve que vous ne venez pas les achever ? »

La médecin lança un regard vers Milly, puis prit un kunai dans son sac. L'homme se prépara à combattre mais elle leva de nouveau les mains.

- « Je vous l'ai dit, nous sommes ici pour vous aider. Je suis médecin, mon seul but est de sauver des vies. »

Elle se tourna vers Milly et lui prit le bras, de sa main libre. La jeune femme lui faisait-elle assez confiance pour ça ? Elle aurait pu le faire sur elle-même. Mais elle était désormais une Sabakyô... Et il était dangereux pour les autres de faire couler son propre sang. Elle entailla alors le bras de la Kaguya à l'aide du kunai, en s’excusant. Puis elle le nettoya et le rangea. Avant d'apposer ses mains au dessus de la blessure. Une lueur verte caractéristique aux soins prouva alors ses dires. Puis elle fit de nouveau des mudras, et de l'eau vint nettoyer le sang qui avait coulé. Elle se tourna alors de nouveau vers l'homme, attendant son verdict.
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyMer 11 Mar 2015 - 17:37

Parmi les réponses de la demoiselle, l’une d’elles fut très intéressante. Ça lui avait effectivement traverser l’esprit, d’être avec Seito. C’est trop mignon ! Sa façon d’esquiver les regard et de rougir, ahah !
Pour le masque par contre, j’appris que ce n’était pas juste un effet de mode pour se rendre plus mystérieux. En fait d’après elle, s’il ne le porte pas, son pouvoir tuerait tout son entourage. Mince alors, c’est quoi cette capacité de fou ? On serait obligé de porter un masque pour voir sa tête sans protection ? C’est emmerdant ça … surtout pour un couple. Est-ce que j’aurais eu faux sur toute la ligne finalement ? C’est sur que s’ils ne peuvent même pas se voir mutuellement sans le moindre masque à gaz, on ne peut certainement pas parler de couple.

La médecin me sortit de mes pensées quand nous passions les premières maisons de la ville. Toutes désertes, elle fit quelques mudrâs d’une technique inconnue puis pointai du doigt l’une des fumées qui s’élevait du centre-ville. Ne comprenant pas grand-chose, je la suivis sans un mot, le regard balayant les lieux. Nous arrivâmes ainsi face à une foule de villageois occupés à … heu … brûler des corps humains ! Oh bordel mais c’est dégueulasse !! C’est pour ça que ça sentait les saucisses au barbecue sur le chemin ? Merde alors … punaise j’ai la nausée.
Nozomi fit preuve d’un grand professionnalisme en allant à leur rencontre, les mains en l’air, sans la moindre agressivité face à des gens qui semblaient pas franchement fréquentable. Ils voulaient qu’elle leur prouve que nous venions pour les aider, et pas pour les achever. Elle sortit alors un kunaï et se tourna vers moi, prit mon bras droit et fit sa démonstration aux civils.

« Att-attend Nozo’ tu vas faire quoi-aaaiiie ! Mais ça fait mal oh ! » Grognai-je alors qu’elle m’entaillait le bras.

Tss, voilà que je sers de cobaye maintenant, la honte. Le sang se mit rapidement à couler à flot pendant qu’elle nettoyait son poignard ninja. T’as raison, c’est pas comme si je me vidai hein ! Banane ! J’observai la réaction de chacune des personnes ici présentes, certains avaient l’air surpris, d’autres encore plus méfiants, et les derniers semblaient inquiets. Ça va, je vais pas mourir pour si peu non. Regardez, on a une super toubib avec nous. Un peu asociale mais pleinement compétente. La jeune fille démontra ses talents de guérison sur ma plaie, et fit même disparaitre les quelques gouttes qui avaient coulés au sol.
Il y eu quelques furtifs applaudissements, rapidement remplacés par divers murmures et des regards suspicieux à notre attention. L’homme qui avait rembarré Nozomi à l’instant ne nous lâchaient pas un instant, les yeux plissés comme s’il cherchait à détecter quelque chose de louche. Je contentai de croiser les bras, puis à me gratter le nez. Les secondes passèrent, et n’étant pas remarquée pour ma patience je fini pas lever les bras en l’air :

« Ça va ! On est pas les méchantes oh ! Si on avait voulu vous tuer, vous croyez franchement qu’on serait venu se présenter ? Nan vous seriez tous par terre avant d’avoir eu le temps de comprendre ! Alors faites pas chier ! On est là pour vous aider alors soit vous nous laissez faire et on fera de notre mieux, soit on vous laisser crever là sans un mot. »

Diplomatie ? C’est quoi ce mot ? Ahah, nan mais c’est vrai qu’ils abusent quand même. D’accord ils ont déjà perdu pas mal de gens, et ils sont sur les nerfs parce qu’ils ont peur mais justement ! Ils ont besoin d’aide, c’est évident.
Voyant aucune réaction en face, peut-être l’état de choc, je m’avançai, écartai le marin du chemin en le poussant par une épaule. Pas de violence, juste ce qu’il faut pour qu’il comprenne que nous ne sommes pas n’importe qui. Puis j’allai me placer devant le brasier. C’est dingue, on dirait vraiment un barbecue. Je ne savais pas que la chair humaine, une fois cuite, avait cette odeur.

Le temps de faire quelques mouvements des mains, je fis un violent coup de pied circulaire face aux flammes. Un vent puissant naquit par la suite, projeté sur le brasier, l’éteignant du même coup. D’accord on dit que le vent attise le feu en général, mais s’il est trop fort et soudain, non. C’est pour ça aussi qu’on peut souffler nos bougies lors de notre anniversaire. On a donc là un gros gâteau d’anniversaire, sauf que lui il put et il ne se mange pas.

« Voilà Nozo’ je te laisse faire tes analyses, quel genre poison a été utilisé, tout ça. Moi je vais scruter les environs. »

En espérant qu’elle comprenne. Je ne vais tout de même pas dire que les coupables sont certainement encore dans les parages. Ça pourrait provoquer la panique, voir des désirs de vengeance, et il n’y a rien de mieux pour tomber dans un piège.
Je revins ainsi sur nos pas et tournai à un angle de rue. Si cette ville était comme les autres, il devait y avoir d’autres places comme celle-ci, donc d’autres puits susceptibles d’être empoisonnés. Mmh, en fait si, vous savez ce qui manque à cet endroit ? Un plan. Un putain de plan pour les touristes ! Je fais comment pour mener ma recherche si je me perd dès le début ?
Et merde encore un cul-de-sac … Bon, changement de plan. Une petite partie d’escalade et je me retrouvai rapidement sur les toits.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyJeu 12 Mar 2015 - 13:45

Le verdict tarda à arriver. Et ce fut alors Milly qui prit la parole à son tour. Certainement légèrement énervée d'avoir servit de cobaye. Elle leur expliqua alors avec calme et diplomatie, ainsi que beaucoup de tact, que les deux jeunes femmes venaient effectivement les aider. Nozomi ne put s'empêcher d’esquisser un sourire en coin en voyant cela. Et en voyant surtout le manque de réaction de la part des habitants, sans doute choqués du comportement de la Kaguya. Jamais encore la femme médecin n'avait agressé les gens afin de leur venir en aide. Elle essayait toujours d'obtenir leur confiance, par un moyen ou un autre. Mais là, ça avait été tout autre. Et ça marchait quand même, malgré tout. Ce qui lui fit se demander pourquoi elle se donnait tant de mal, parfois. Alors que le résultat serait le même. Ou presque...

Milly se créa un passage et éteignit les flammes du brasier. Demandant à sa camarade d'analyser les corps à moitié brûlés. Allait-elle réussir à un quelconque résultat avec ça ? Elle en doutait, mais pouvait toujours essayer. Nozomi remercia sa coéquipière. Sous les regards inquisiteur, elle s'approcha alors des cadavres. Puis entreprit d'y faire parcourir son chakra afin de les analyser. Mais elle n’obtint rien de bien concluant. Les flammes avaient commencé à faire leur œuvre. Elle soupira alors, et se redressa. Avant de s’écarter du brasier. Puis elle ferma les yeux, et se concentra de nouveau. Elle laissa son chakra vagabonder dans les rues de la ville. A la recherche de quelque chose de bien spécifique. Et quand elle l'eut trouvé, elle rouvrit les yeux. Et se dirigea dans la direction souhaitée. Elle avait à peine fait quelques mètres, qu'elle fut interrompue :


- « Hey, vous allez où comme ça ? »

Elle se retourna alors vers celui qui s'était adressée à elle. Le même que tout à l'heure. Il était certainement le chef de cette ville.

- « Voir vos malades. »

Il parut un peu surpris, puis reprit :

- « Vous... Comment vous savez qu'ils sont par là ? Qui vous l'a dit ? »
- « Je vous l'ai dit. Je suis médecin. Mon rôle est de détecter les blessés et de les soigner afin de préserver des vies. Rien de plus. »


Elle lui laissa quelques secondes, avant de continuer :

- « Alors laissez moi vous aider. »

Ou sinon elle le ferait quand même, mais sans son aval. Tout comme l'avait déjà démontré Milly. C'est également ce que dû penser l'homme, puisqu'il prit de nouveau la parole :

- « Bien, je vous crois. Moi c'est Aiji, et je gouverne ce village. Je vais vous accompagner aux blessés. »
- « Merci. Je suis Myouga Nozomi. Vous ne le regretterez pas. »
- « Je l'espère. »


Il pointa un des autres habitants du doigt.

- « Etsurô, cherche l'autre demoiselle et montre lui ce qu'elle veut voir. Répond aussi à ses questions. J’emmène celle ci voir ceux qui sont empoisonnés. »

Le désigné hocha la tête et s'en fut en courant. Il était zélé, peut-être un peu trop. Quant à eux, ils prirent la direction qu'avait prise la jeune femme un peu plus tôt. Nozomi espérait que Milly n'en ait pas pour trop longtemps. Elle n'aimait pas l'idée d'être séparée de sa coéquipière, dans un lieu inconnu. Même si les deux sauraient se débrouiller chacune de leur côté, elle seraient certainement plus efficaces ensemble. Mais pour le moment, Milly ne serait pas d'un grand secours dans le milieu médical. Car elle arrivait devant un bâtiment, que lui montrait Aiji. Sans même y entrer, elle pouvait savoir que les personnes qu'elle cherchait étaient là. L'homme lui ouvrit la porte, la laissant entrer en première. Ainsi elle allait pouvoir en savoir un peu plus sur cette étrange épidémie. Et Milly, avait-elle trouvé quelque chose de louche de son côté ?
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyVen 13 Mar 2015 - 14:41

Voyons voir, en observant les toits, on peut remarquer des écarts par endroit. Quelques sauts et effectivement c’était bien une place. Enfin non, des places parce qu’il y a plusieurs coins dans cette ville où les bâtisses sont installées de sorte à laisser un espace vide au milieu. Toutes ne possédaient pas un puits, la mission parlait d’eau contaminée donc sauf s’ils ont tous une nappe phréatique commune, il faut continuer à chercher.

En contrebas, un petit groupe de villageois couraient en regardant dans tous les sens. A croire qu’ils cherchaient quelque chose, ou quelqu’un. Instinctivement je me cachai derrière une cheminée quand leur attention tourna vers ma position. Qui est-ce ? Des alliés ou des ennemis ? En tout cas ils mettaient du cœur à l’ouvrage. Ils appelaient quelqu’un sans connaitre son nom d’ailleurs. Il fallut attendre que l’un d’eux décrive mes cheveux blonds pour que je comprenne qu’il s’agissait de moi.
Un saut et je retombai derrière eux, demandant le pourquoi de leur venue. Ils sursautèrent tous en même temps, s’ils avaient été armé ça aurait été certainement moins marrant. Quoi qu’il en soit, ils n’eurent pas le temps de s’expliquer, parce qu’entre les soupires, les hésitations pour savoir qui prend la parole, et enfin les courtes secondes nécessaires pour rassembler le minimum de courage nécessaire à un dialogue, le boucan avait rameuter autre chose.
Les attrapant tous les deux par le col, le troisième eut droit à un fauchage de jambe. Heureusement qu’ils ne sont pas plus nombreux ! Une volée de kunaï nous passa à quelques centimètres de la tête, pour se planter dans le mur juste derrière. Merde ça venait d’où ? Un type masqué aux airs de clown triste attira mon regard sitôt redressée sur les genoux. Il était à une bonne trentaine de mètre, à un angle de rue et faisait des mudrâ à une vitesse folle. Au même instant, le villageois que j’avais fauchée pour le mettre à terre demanda dans une voix secouée :

« C’est … c’est quoi ces bouts de papier ? »

Non ! Ce qu’il désignait, c’était des sceaux accrochés aux poignards volant ! La seconde suivante, l’explosion retentit à travers toute la ville. J’avais eu tout juste le temps de sortir mon bouclier d’os pour nous protéger. La maison qui avait subit le coup de plein fouet avait vu une partie de sa structure disparaitre dans un amas de décombre. Preuve que ce n’était pas de la rigolade. Bien sur le temps que la fumée soulevée retombe, l’inconnu avait disparu. C’était couru d’avance. Un regard sur les villageois, ils avaient tous l’air d’aller bien. Un détail me fit soudain tilt. Et Nozomi ? Elle n’est sans doute pas au courant, merde. Je détachai le surplus osseux de mon bras pour le balancer derrière.

« Vous pouvez tous marcher ? » Un regard sur chacun pour avoir leur réponse. « Ok, alors grouillez-vous, on retourne voir ma coéquipière. »

Ils avaient tous compris l’urgence, nous filâmes donc à toute vitesse sur la place où ils brûlaient les corps. Pas de trace de la ninja. L’un des habitants m’indiqua qu’elle était dans un des bâtiments un petit peu à l’écart du brasier. Ma course se poursuivit jusqu’à une dizaine de mètres de la porte, là où je vis d’autres kunaïs disposant de sceaux explosifs plantés dans la porte et sur le mur adjacent.

« Nozo’ !! Couches-toi !! »

L’explosion retentit avant que je n’arrive sur place, et me souffla en arrière comme un vulgaire jouet. Des dommages mineurs, une roulade pour retomber sur mes pieds, en position semi-assise. J’avais juste un sérieux mal de tête, un peu le vertige et les oreilles qui sifflent, mais rien de grave.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyDim 15 Mar 2015 - 17:03

Sur ses gardes, elle entra dans le bâtiment. Elle s'était attendue à ce qu'il l'enferme dedans avec les blessés. Mais non, il n'y avait apparemment pas lieu de se méfier de lui. Il la suivit à l’intérieur et referma la porte derrière eux. Il y avait là une bonne dizaine de blessés, allongés sur des lits de fortune. Certains semblaient en de meilleurs états que d'autres. Sans doute dû au temps d'incubation ou d'exposition. Elle parcourut la pièce du regard, puis se dirigea vers celui qui lui semblait être au plus mal parmi tous. Un jeune garçon. Mais elle s'arrêta soudainement, regarda de nouveau les blessés. Puis s'adressa à celui qui l'avait menée ici :

- « Il n'y a que des femmes, des enfants et des vieillards. Où sont les hommes ? »
- « Nous n'avons pas eu le temps de les mettre à l'abri. Quand c'est arrivé, tous tombaient malades les uns après les autres. Mais seuls ceux capables de se battre sont mystérieusement... Morts. »
- « Je vois. »


Ainsi ce n'était pas l'empoisonnement qui était mortel. Mais quelqu'un achevait les malades par la suite. Les malades les plus dangereux pour eux... Elle s'accroupit aux côtés d'un enfant, puis apposa ses mains au dessus de lui afin de le « scanner ». Un corps étranger était effectivement à l'intérieur de lui. Alors cette fois ci elle le toucha, et son chakra le parcourut de nouveau. Ainsi que d'infimes ondes électriques, qui désagrégeaient toute trace de poison. Puis elle caressa doucement la tête de l'enfant, en lui souriant afin de le rassurer.

- « Et voilà. Quelques jours de repos et tu te sentiras beaucoup mieux. »

Il répondit faiblement à son sourire mais n'était pas rassuré pour autant. Et c'était compréhensible. Elle n'était qu'une étrangère dans cette partie du pays. Ça aurait été différent si elle avait été envoyée vers la ville où elle avait résidé durant six ans. Elle s'apprêta à passer à un autre enfant, quand la voix de Milly se fit entendre. Se coucher ? Ça ne présageait rien de bon ! Elle regarda par la fenêtre, mais elle n'aurait jamais le temps d'y passer. Elle suivit alors le conseil de sa coéquipière. Et se coucha sur l'enfant qu'elle venait de soigner. Quelques mudras et un bouclier aqueux les protégea tous les deux. Si l'on pouvait dire cela. Car l'eau amortit effectivement l'explosion. Mais fut rapidement percée par les débris qui leur tombaient dessus.

Quand tout se calma, ils étaient recouverts d'un mélange de poussière, d'eau ainsi que de différents morceaux non identifiables de bâtiments et de... Restes humains. La Sabakyô se releva difficilement, et la première chose qu'elle fit fut de vérifier comment allait le jeune garçon. Malgré le choc psychologique, physiquement il se portait plutôt bien. Elle se releva alors et c'est là qu'elle sentit une vive douleur dans le flanc. Elle porta sa main dessus, et arracha d'un coup sec le morceau de bois planté dans la chair. Le sang se mit à couler à flots. Une aura verte le fit coaguler, et refermer la plaie. Une fois rétablie, elle tendit la main à l'enfant.


- « Ne regarde pas. »

Il prit sa main et pour sa part elle souleva l'enfant pour le prendre contre elle. Avant de sortir des ruines de ce qui fut une infirmerie de fortune. Au vu de ce qui restait des personnes s'y étant abrité, il était certain que personne d'autre n'avait survécu à l'explosion et à l'écroulement. Pas même celui qui servait de maire. Elle marcha alors vers Milly, qui s'était relevée entre temps. D'une voix qui laissait pointer un peu de colère, elle s'adressa à elle :

- « Il y avait des enfants là dedans ! »

Elle tendit celui qu'elle portait à l'un des accompagnateurs de la blonde. Il refusa dans un premier temps de la lâcher. Mais elle lui fit de nouveau un sourire.

- « Je dois trouver celui qui a fait ça, d'accord ? »

Il hocha la tête et se laissa finalement prendre. Puis elle prit Milly à l'écart.

- « Celui qui a empoisonné les puits n'est pas très doué dans cet art. Il doit achever les blessés, et surtout les hommes capables de protéger la ville. »

Il devait certainement s'agir de celui qui venait de faire exploser le bâtiment. Ou bien au contraire, il avait savamment dosé son poison... Elle ferma les yeux et fit quelques mudras. De nouveau, son chakra parcourait la ville. A ce rythme, elle allait s'épuiser avant même le début d'un combat... Mais le fauteur de trouble ne fut pas bien difficile à trouver. Il s'agissait d'une ville de pêcheurs ici, de simples civils. Et les personnes dégageant du chakra, beaucoup de chakra, étaient peu nombreuses. Elle rouvrit brusquement les yeux, et pointa une direction :

- « Il est par là ! »

Elle s'y dirigea en courant, peu importe que Milly la suive ou non. Elle était bien déterminée à lui faire payer son geste.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyMar 17 Mar 2015 - 18:49

Ce n’était pas la même histoire avec la maison où se trouvait la médecin ninja. La déflagration avait fait s’écrouler la maison sur tous ceux qui se trouvaient encore à l’intérieur. L’inquiétude me prit à la gorge, le nuage de poussière que cela avait soulevé se dissipa petit à petit mais aucune trace de ma coéquipière. J’eus beau l’appeler, on ne sais jamais, en vain. Jusqu’à ce que finalement, dans un profond soupire de soulagement, elle apparut de sous les gravats. Un bouclier d’eau l’avait protéger en grande partie mais pas entièrement. Bah ouais ça reste de l’eau. Elle avait avec elle un gamin qui ne devait pas avoir beaucoup plus de dix ans, visiblement pas bien en forme, juste ce qu’il faut pour se faire porter.
J’accourus pour apporter mon aide mais eus droit en premier lieu à un coup de gueule, comme quoi il y avait d’autres enfants à l’intérieur.

« Certainement, mais qu’est-ce j’aurais pu faire ? J’étais partie en reconnaissance et on s’est fait attaquer la même manière … Je suis revenue aussi vite que possible ça. »

Elle laissa l’enfant à l’un des villageois qui n’était pas encore partit essayer de déblayer les décombres. C’était d’ailleurs mignon de voir ce petit haut comme trois pommes refuser un moment de la lâcher. Nozomi dû lui expliquer, le réconforter, pour qu’il accepte d’aller se mettre à l’abri.

« Celui qui a empoisonné les puits » me lança ensuite la médecin « n'est pas très doué dans cet art. Il doit achever les blessés, et surtout les hommes capables de protéger la ville.

- Il porte un masque semblable aux ninjas de Kiri, mais en ayant rajouter à la peinture dessus des airs de clown. Et une cape avec capuche sur le dos. »

Il valait mieux partager les informations si on voulait avancer. Je la vis ensuite invoquer à nouveau cette technique inconnue, qui devait sans doute être une sorte de radar puisque peu après elle pointa dans une direction, annonçant que les cibles étaient par là.
Au pas de course nous partîmes à l’assaut, elle devant et moi sur ses talons puisque je n’ai pas ce talent de détection. Notre poursuite nous mena devant la porte d’un bâtiment aux airs d’hôtel de passage, dos à l’océan. Quatre étages, pas une âme qui vive. Silence de mort. Je demandai à mon amie, à travers un regard, si elle était bien sur que ce soit là. Il semble que oui. Je pris donc les devant, m’accolant au bois de l’entrée afin de chercher à entendre quelque chose à l’intérieur. Rien. Une petite pression sur la poignée, c’était déjà ouvert. J’aime pas ça. Pas du tout. Instinctivement je fis sortir des longues griffes d’entre mes phalanges, de façon à être parée à toute éventualité. Un pouce en l’air à l’attention de Nozomi puis je pénétrai dans la bâtisse. Le plus silencieusement possible, jusqu’à ce que la porte se mette à grincer sur ses gonds. Saloperie !

Et pourtant, toujours pas le moindre mouvement à l’intérieur. A croire que c’est vraiment inhabité. Bon, continuons de progresser. L’établissement a été bâtit de sorte à avoir deux grandes salles de chaque côté et un couloir avec réception au milieu, avec au fond un escalier qui monte à l’étage. Personne au rez-de-chaussée. Tout avait été installé comme s’ils attendaient des clients et que d’un coup tout le monde ait déserté, laissant même pour certains leur assiette de spaghetti sur place, le journal et le café froid pour d’autres. Pas de corps non plus. La seule chose que je trouvais étrange, c’est ce dessin sur le mur. Sur chaque mur en fait. On dirait un sceau, mais n’y connaissant absolument rien, je fis signe à la miss aux cheveux blancs écarlates de venir jeter un coup d’œil. Pas un mot bien entendu, faudrait pas que, s’il y a quelqu’un ici il nous entendes et nous les fasse péter au nez.

Soudainement, trois frappes distinctes retentirent à l’étage. Comme si quelqu’un appelait en martelant le sol. Un regard sur la médecin, savoir ce que l’on ferait. En remuant les doigts, je lui fis comprendre que j’allais monter voir et qu’il valait mieux qu’on reste soudée, puis tout aussi silencieusement je gravis les marches. Là on avait maintenant un couloir sur toute la longueur, perpendiculairement à celui d’en-dessous. Quatre portes ouvrant certainement à des chambre devant et deux autres de part et d’autres de l’escalier. Ça faisait peut-être beaucoup à visiter, nan ? D’ailleurs il y a le même dessin qu’en bas sur les portes. Je fermai les yeux et écoutai. Une technique vieille comme le monde pour trouver quelque chose ou quelqu’un, écouter.
La première à droite, il y avait un souffle, comme si le vent faisait courant d’air. C’est par celle-ci que je commençai ma recherche, puisque de toute manière ça faisait trop de bruit pour entendre. Une petite pression sur la poignée, ah elle est fermée celle-ci. Bon bah tant pis pour le silence. Un bon gros coup de pied fit voler la serrure et ouvrir d’un seul coup la pièce. C’était bien une chambre, avec la fenêtre au fond qui claquait à cause du vent. Merde c’était juste ça alors ce bruit … Attendez, c’est quoi ce truc au sol.

« Nozomi ! Tu t’y connais en fuinjustu nan ? C’est quoi ce truc ? »

Il y avait un dessin semblable lui aussi à un sceau, au centre de la pièce, qui devait facilement faire deux mètres d’envergure.

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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyLun 6 Avr 2015 - 12:17

Milly rajouta une information sur comment le retrouver. Ainsi donc il portait un masque. Désirait-il cacher son visage afin de ne pas se faire reconnaître ? Ou bien était-ce un signe distinctif, comme eux avaient leurs bagues ainsi que leurs tatouages ? Un clown, ce n'était pas quelque chose de commun. Et il avait de plus par dessus ça une capuche. Étrange. Mais elles n'avaient pas le temps de réfléchir à la signification de tout ceci pour le moment. Il fallait d'abord le retrouver.

Courant à travers la ville, les deux jeunes femmes entrèrent bientôt dans un bâtiment qui semblait à première vue, abandonné. La Kaguya semblait douter de l'endroit, mais la Sabakyô était sûre d'elle : il était entré ici. La blonde prit alors les devants, et l'errante la suivit. L'endroit avait dû être abandonné dans l’urgence. Pourquoi ? La jeune femme n'avait pour l'instant pas les réponses. Elle aperçurent un sceau sur le mur, et Nozomi l'observa durant quelques secondes. Le temps d'entendre du bruit, qui les attira toutes les deux à l'étage supérieur. Là, quatre pièces s'offrirent à elles.

Milly ouvrit de nouveau la marche, en écoutant aux portes. Nozomi aurait pu le faire grâce à ses sens développés et son chakra, mais il valait mieux l'économiser. Elles entrèrent dans une pièce où se situait un énorme fuinjutsu au milieu. La médecin ne ressentait plus aucun signe de présence. Etait-il parti ? Le fuinjutsu était complexe. Et ses propres connaissances étaient limitées. Elle s'approcha cependant pour l'observer de plus près.


- « Je vais essayer de découvrir ça. »

Mais à peine avait-elle prononcé ces mots qu'elle sentit qu'on la poussait dans le dos. Elle avança de quelques pas, posant les pieds sur le sceau, qui s'activa. Elle fit la grimace et se tourna vers Milly. L'avait-elle poussée ? Non, ce n'était pas elle. Alors qui ? Celui qu'elle pistait et qu'elle n'avait plus ressentit devait également être un senseur, comme elle.

- « Milly ! N'avance pas dans le sceau ! On nous a volontairement amenées dans cette pièce ! »

Et elles étaient tombées bêtement dans le piège.

- « Je ne peux pas sortir, tu dois vaincre celui qui m'a piégée. Il est dans la... »

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la Kaguya se reçut un coup au ventre. Dans la pièce, c'était cela la suite de sa phrase. Elle-même était piégée et ne pouvait pas beaucoup aider la jeune femme, qui se faisait attaquer par un ennemi invisible. Et elle n'avait aucun moyen de voir venir les coups, pour sa part. Tandis qu'un autre lui était donné, Nozomi réfléchissait à un moyen de l'aider. Elle ne pouvait pas sortir. Mais après tout, elle n'avait pas besoin d'être au contact. Elle ferma de nouveau les yeux, et se concentra. En espérant que Milly s'en sorte en attendant. Le principal étant qu'elle ne se fasse pas piéger à son tour, et ne se fasse pas acculer là où l'homme le désirait. Car si le sceau au sol était un moyen de les bloquer, ceux aux murs permettaient de faire exploser le bâtiment. Et vu la taille de celui-ci, ce n'était pas certain qu'elles s'en sortent.

Mais elle n'avait pas besoin d'inquiéter Milly, qui devait certainement avoir autre chose à penser pour le moment. Comme sa propre survie, par exemple. Activant un sceau, la jeune femme aux yeux fermés sortit plusieurs kunais. Elle s'en arma et en lança un vers la direction des combattants. L'homme esquiva le premier. Raté. Une anticipation ? Et il ne s'agissait pas de blesser Milly. Elle en lança un autre, suivit de près par un second. Il ne pourrait pas esquiver les deux. Elle ouvrit de nouveau les yeux, le temps de voir le kunai se planter dans la cuisse de l'homme masqué :


- « Maintenant ! »

Elle lui avait débusqué. A elle de jouer, désormais. Avec cette blessure, même minime, il perdait du sang et serait donc plus facile à repérer.

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Message(#) Sujet: Re: Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] Soigner, protéger et botter des culs [pv: Nozomi] EmptyMar 7 Avr 2015 - 17:29

La demoiselle aux cheveux blancs écarlates s’avança afin d’en savoir un peu plus. Moi je voulu aller scruter par la fenêtre, histoire de voir si un éventuel fuyard souhaitait disparaitre le plus tôt possible, mais la soudaine précipitation des évènements coupa net toute possibilité. En effet Nozomi venait d’être poussée au milieu du sceau au sol, activant celui-ci et lui empêchant du même coup d’en sortir. Une prison. Merde, on est tombée dans un piège ! Et terriblement enfantin le piège en plus ! Quelle honte !
Je cherchai des yeux un moyen de la libérer, car même si je n’y connais rien de fuinjutsu, c’est qu’un dessin sur le sol, donc si on l’efface ça devrait pouvoir l’annuler non ?

« Heurf ! » Fis-je quand un coup brutal percuta mon ventre, me faisant plier le dos face à la soudaineté de l’attaque.

Ça venait d’où ? Il n’y avait personne d’autres que nous dans la pièce. La solidité d’un poing qui imprimait pendant quelques instants ses phalanges sur ma joue gauche, me projetai contre le mur sans que je n’eus le temps de comprendre ce qui se passait. Quelques gouttes de sang s’échappèrent pour éclabousser les alentours. Il a la main lourde le con. Heureusement que prendre des beignes c’est une seconde nature chez moi. Je me redressai tant bien que mal, cherchant à savoir où se trouvait l’ennemi. Un fantôme, ou un homme invisible, il n’y a que ces deux possibilités. Et dans les deux cas c’est emmerdant ! C’est comme ça, quasiment, qu’il m’a eut Setsuna avec son camouflage et ensuite son attaque dans le dos.
Un genou dans les cotes me fit à nouveau serrer les dents, suivit d’un pied derrière la nuque me projeta en partie à l’intérieur du sceau. Cet enfoiré essaye donc de nous y jeter toutes les deux. Hors de question ! Une roulade en arrière me permit à la fois de me relever, mais aussi de m’éloigner de cette prison d’encre.

Des kunais lancés par Nozomi filèrent à travers la pièce alors qu’elle avait les yeux fermés. Est-ce qu’elle peut le voir ainsi ? Probablement que oui, puisque l’un de ses tirs atteignit sa cible.

« Maintenant ! » Cria-t-elle.

Pas besoin de le dire une seconde fois. Un sourire carnassier sur mes lèvres alors que je mis à courir vers l’ennemi. Il ne fallait surtout pas qu’il s’enfuit maintenant qu’il est visible. Même si ce n’est qu’une petite partie de sa cuisse. Je lui projetai mes dix phalanges afin d’avoir une meilleure vision de son corps. Il en esquiva certaines, en para d’autres mais au final il put toutes les éviter. Épaule droite, torse, cou et main gauche. Ça suffira. Ma course effrénée pour ne pas lui laisser le moindre répit se termina avec ce qu’on appelle dans le jargon du combat de rue, un pied-bouche. Pas difficile de deviner à quoi ça correspond. Sauter à pied joints dans le visage de l’adversaire. Ce dernier étant momentanément occupé par la douleur et le soudain retournement de situation, ne put que subir de plein fouet et s’écrouler au sol.

« Tiens ! Connard ! Sale lâche ! Se battre planqué, c’est pour les faibles ! Viens te battre maintenant ! Porte tes couilles ! »

L’homme désactiva son invisibilité tout en grognant de douleur, encore couché sur le ventre. Tiens, ce n’était pas du tout le clown de tout à l’heure. Lui il était presque normal. Blond, peau clair, une tenue vestimentaire tout ce qu’il y a de plus banal. Ça aurait parfaitement pu être un villageois en fait puisqu’ils étaient tous ainsi. Il tourna ensuite la tête vers moi, me provoquant haut-le-cœur devant cette nouvelle révélation. Il n’avait pas d’yeux ! Comme s’ils avaient été arrachés récemment, deux trous béants prônait à place. Quelle horreur … ah punaise c’est dégueulasse …
Il s’essuya la flopée de sang qui s’échappait de son nez d’un revers de manche. J’en eu un horrible frisson. Même sans ses yeux j’avais l’impression qu’il me voyait. Pire, qu’il lisait en moi. Je le vis arracher son haut, puis son bas. Totalement à poil le mec ! Sans la moindre once de pudeur. Son corps tout entier, à l’exception de ses mains et de sa tête, était couvert de dessins. De tatouages plutôt, ressemblant énormément aux sceaux qui trainaient sur les murs à l’étage d’en-dessous.

« Vous n’auriez jamais dû venir ici … Vous n’en ressortirez pas. On ne s’oppose pas au maître … » Nous lança-t-il d’une voix sifflante, perçante, avant de rajouter comme un murmure : « Le Maître est grand. »

De sa main indemne, il vint passer les doigts sur les traits qui ornaient ses pectoraux.
Ne me demandez pas pourquoi j’agis ensuite ainsi, disons que ce n’est que l’instinct du danger. De toute manière je n’aurais pas eu le temps de faire autre chose.
Chacun de mes bras fit naitre un bouclier osseux, comme une extension pur et simple de mon squelette, puis je sautai sur Nozomi. La serrer contre moi à la manière d’un gros câlin pendant que mon armure recouvrait mon corps. Avec le poids je ne lui laissai pas d’autres choix que de s’accroupir, et peu importe ses plaintes ou ses avis. La seconde suivante, la totalité du bâtiment explosa. Cela résonna à travers toute la ville. La pyramide d’os formée à la va-vite avec trois pans - deux boucliers, une armure et la médecin au milieu - ne fut pas de trop pour encaisser le choc. Je vous épargne les détails, le sol qui s’effondre, la prison de fuinjutsu qui disparait, le plafond et tous les étages qui nous tombe dessus.

Retenez juste qu’après ces péripéties, au milieu des décombres, nous étions en vie. Le poids de la tache, les dégâts qui en résultaient, m’avait fait tomber dans les pommes mais tel que j’étais positionnée, je n’avais pas bougée. C’est seulement quand tout se calma que je m’écroulai sur ma coéquipière. Mes plaques protectrices se détachèrent de mes bras dans un désagréable bruit de cassure. Peu de dégâts, mon armure avait quasiment tout prit. Mais c’est justement « quasiment » qui coince. Les fissures qui étaient apparues pendant que tout s’effondrait avaient permit à des morceaux de verre et quelques copeaux de bois d’entailler mon dos. Il me fallait des soins, de façon urgente, mais je ne pouvais pas retirer ma défense non plus puisque j’étais mentalement absente.

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