N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Jeu d'enfants !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Muko
Muko
Informations
Grade : Genin
Messages : 1141
Rang : XXX

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyMar 6 Jan 2015 - 19:48

Contexte:

Aujourd’hui c’était dimanche. Et le dimanche, la famille Sairyo sortait souvent de sa routine pour visiter les villages de la région. En ce jour d’Hiver, elle allait visiter un petit village situé à la frontière du pays du vent. Le jeune Hiko, alors âgé de 5 ans et demi, n’avait jamais été dans cette partie du monde. Il était réellement excité par ce voyage et voulait surtout partir de son village. En effet, de nombreux enfants de son âge n’arrêtaient pas de l’embêter et il n’avait jamais eu de véritable ami. Pourtant ce n’était pas faute d’essayer de s’en faire, seulement l’enfant qui avait la plus grande réputation à la maternelle l’avait dans le nez… Un futur caïd ça !

C’est donc accompagné de ses parents et de son petit frère, que le (très) jeune Hiko prit la route d’un village spécialisé dans le commerce d’œuvres d’art. Non mais sérieusement, vous emmèneriez vous, deux enfants de 5 et 2 ans, dans un tel village ? Ca sentait vraiment les bêtises à plein nez. N’étant pas du genre coquin, Hiko n’allait pas faire de bêtise mais son petit frère de 3 ans était un aimant à ennuis et Hiko l’avait déjà compris.


« Il va encore tout casser… »

Ne cessant de se plaindre alors qu’il se trouvait sur un âne que ses parents avaient loué pour le trajet, le jeune enfant n’était vraiment pas emballé par ce petit trajet. Mais bon, il aimait tellement ses parents qu’il se tiendrait sage, comme toujours.

[…]

Lorsqu’ils arrivèrent dans le village, il était déjà près de midi. La famille décida donc de se poser dans un restaurant traditionnel pour le déjeuner. Hiko commanda la spécialité du coin qui avait vraiment l’air délicieuse. Il en avait déjà l’eau à la bouche alors que le plat n’était même pas arrivé. Il ne tenait plus en place sur sa chaise, la nourriture était une de ses principales préoccupations dans la vie.

Mais un événement attira son attention dans la rue. Une troupe compacte avançait vers eux, dans la rue. De nombreuses personnes arborant les mêmes tuniques encadraient un chariot sur lequel quelques privilégiés avaient pris place. Hiko les regarda d’un air amusé, on aurait dit un roi qui se déplaçait avec tous ses serviteurs et le jeune garçon se demanda alors si la personne sur la charrette porterait une couronne. Cette pensée lui arracha un sourire franc et il porta donc son attention sur le véhicule. À sa grande surprise, les personnes à son bord n’avaient pas plus l’air d’être de famille royale que la mère d’Hiko d’être la reine de Konoha… Il fut donc un peu déçu. Cependant, un détail attira son attention. Ou plutôt une personne.

Jeu d'enfants ! Etonny10

C’était un jeune garçon, il n’avait pas l’air tellement enchanté d’être dans ce village. Tout comme ne l’était pas vraiment Hiko. On aurait même dit qu’on le forçait à venir et à en juger par son aspect physique, il ne devait pas être beaucoup plus vieux que le jeune garçon aux cheveux blancs. Ce dernier était réellement fasciné par ce garçon aux cheveux d’un noir absolu et au regard ennuyé… Il n’avait jamais vu pareille situation et se demandait bien pourquoi il était là, lui. Puis d’un coup, il fut sorti de ses pensées par son petit frère qui avait, avec sa fourchette, malencontreusement piqué les fesses de la serveuse. Ses parents s’étaient ensuite énervés, entrant dans une colère noire contre le plus jeune des Sairyo. C’était l’occasion que n’aurait jamais pu espérer Hiko. Ni une, ni deux, il se faufila rapidement sous la table en évitant soigneusement de ne pas toucher les jambes de ses parents et il sortit dans la rue pour suivre ce convoi. Enfin surtout pour aller observer ce jeune garçon qui avait retenu son attention.


« Je me demande bien ce qu’il fait ici… »

Tout en s’efforçant de grappiller la distance qui le séparait du cortège, Hiko évita de se faire repérer par les « serviteurs » comme il les avait appelé. Lui voulait voir le jeune garçon, et par un concours de circonstances, la charrette s’immobilisa et ceux qui étaient à pied se dispersèrent. Il semblerait qu’ils aient atteint leur but et donc les personnes sur le chariot n’allaient pas tarder à descendre, y compris le petit garçon. Le jeune Hiko s’approcha alors tout en s’efforçant de rester caché, c’est là qu’il le revit. Malheureusement, dans son empressement, il fit tomber un gros carton derrière lequel il s’était caché. Pris de panique, il se dépêcha d’aller dans la ruelle juste à côté, à l’abri des regards. Mais c’était trop tard…
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Chikamatsu Akage
Chikamatsu Akage
Informations
Grade : Genin
Messages : 97
Rang : C+

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyJeu 8 Jan 2015 - 17:39

Jeu d'enfants ! Image_10

L'aridité a toujours été d'une importance désagréable dans le pays du vent. C'était comme si les Dieux en personne avaient maudit cette contrée. Aucune végétation ne poussait. Les habitants devaient avoir recours à des stratagèmes plus brillants les uns que les autres pour se procurer des vivres. Les clans guerriers étaient une nécessité dans cette région aride, car c'est par la guerre que les clans réglaient leurs différends, et ce malgré la naissance particulièrement récente des structures extra-familiales dans les grands pays. Les spectateurs de ces conflits assistaient à un bouleversement géo-politique du monde ninja, jusqu'à représenté par des petits comités. Dans le pays du vent, Kaze no kuni, un de ces comités avait pris le nom de son fondateur, Chikamatsu. Le clan éponyme avait une maîtrise extraordinaire du combat à base de pantin. Il avait, depuis une quinzaine de générations, élu domicile dans le désert aride Sunajin, non loin de la frontière avec le village d'Ame. Ce désert avait une douceur de vivre. C'était une zone morte moins aride, et quelques rares signes de verdures perduraient quand la chaleur n'était pas étouffante.

Parmi les ninjas de ce clan, on retrouvait donc le plus fameux d'entre eux, ou du moins celui qui avait le potentiel pour être le plus fameux d'entre eux : Shimatoki et son fils, Akage. Ce dernier était encore en bas-âge. Il avait à peine sept ans, et il s'illustrait déjà comme une belle perle, une perle qui devait être polie bien soigneusement afin d'être un grand shinobi, fut-il du village caché de Sûnagakure.

C'était un magnifique matin. La zone aride du désert « grand-est » du pays du vent semblait avoir été rafraichie durant la nuit avant de sombrer dans un alcoolisme naturel patent : celui de la chaleur. Il faisait chaud. Très chaud. Akage ramenait les couvertures des manieurs de pantin qui s'était occupé de protéger le village durant la nuit. Le règne de la lune était particulièrement difficile dans cette région sablonneuse. Les nuits étaient particulièrement froides. Comme à son habitude, Akage se leva tôt pour s'acquitter de ses tâches. Ainsi, il pourrait se consacrer à son entrainement très particulier. Hélas, ce jour-ci, un Chikamatsu avait requis la présence du jeune enfant. Cet homme n'était nul autre que Shimatoki, le père de l'enfant. Akage, dès qu'il apprit la nouvelle, se dirigea en courant vers sa maison, une des plus luxueuses du village. Elle disposait même d'un laboratoire où Père & Fils mettaient aux points des marionnettes redoutables.

Akage entra alors dans ce qui était sa maison. Il entendit immédiatement des voix. L'une d'elle était perceptible et identifiable en tout point. Le timbre, l'intonation, l'accent. C'était le vieil Shimatoki. C'était d'une évidence sans commune mesure. La seconde voix était inconnue. Akage, pressé par la demande urgente de son père, s'avança vers la porte où les hommes semblaient parler. À peine Akage entra dans la pièce que les voix qu'ils avaient précédemment entendues se turent. Prêtant l'oreille, le jeune enfant pu entendre des bruits secs de pas sur le parquet en bois de bonne qualité de la dite maison. Sûr de lui, Akage fit glisser la dernière porte afin d'entrer délicatement dans la maison. Ainsi, il se retrouva dans le jardin, un endroit où la seule composante est une terrasse de bois recouvrant le sable et la poussière caractéristique de ce pays.

« Père.. » se contenta de dire le marionnettiste. Devant lui se trouvait un homme qui lui tournait le dos. Il portait un kimono noir assorti d'un haori, une veste traditionnelle, blanche sur laquelle trônait le symbole du clan Chikamatsu. Baissant les yeux devant le patriarche de sa famille, Akage observa timidement un sac de voyage, rectangulaire et rempli. « Vous partez ?»

« Tu nous accompagneras Akage. Avec toi, nous serons sept. » lui répondit immédiatement l'homme. Il attrapa son sac, le mit sur son dos. Le symbole des Chikamatsu fut immédiatement enseveli par ce cuir de faible qualité. Il rajouta divers rouleaux, probablement des marionnettes dans les poches extérieurs de son sac dont l'usage semblait être lié à cette fonction.

« Vous accompagner ? » demanda timidement Akage. Il ne prit pas le temps de poser sa question convenablement, avec toutes les formes de respect qui incombait dans une situation de genre. Toujours-est-il qu'Akage, s'interroger sur cette expédition mystérieuse dans laquelle il était invité. Il n'était pas motivé, lui qui avait songé à s'entraîner durement dans la journée, il n'était pas agréablement touché par l'idée de devoir céder sa journée -et les potentiels progrès qu'il pourrait faire- à son père et à son clan.

« Nous nous rendons à Kogârashï. Hakan, ses deux frères, Nanohana et Sôoka, nous accompagnerons. Tu feras ce que je te dirais, comme je te le dirais. » Le père laissa un silence conséquent. Ce vide vocal se combla lorsque les deux protagonistes se regardèrent directement dans les yeux. « M'as-tu bien compris, Akage ? »

La question nécessitait une réponse immédiate, sans autre forme de procès. C'était, après tout, une question de respect, et pas n'importe quel respect. C'était une question du plus grand respect qui soit, celui qu'on a pour la famille, pour les idoles, pour les légendes.

« Oui.. Père. » Akage s'inclina respectueusement en signe de soumission à la volonté de son idole de père. Le marionnettiste expérimenté s'inclina à son tour et s'éloigna de la pièce centrale. Shimatôki sembla s'approcher d'un vieil homme à l'extérieur. Akage avait des yeux perçants, mais il ne pu identifier précisément cette personne. Il ne pouvait affirmer qu'elle portait le haori traditionnelle du clan Chikamatsu, avec le symbole de l'ancêtre dessus.

Akage ne chercha plus d'information. Il se retira également de la pièce, tout en veillant à saluer ses frères présents dans la salle. Moins respectueux à leur égard, Akage ne songea pas à attendre leurs autorisations pour quitter la maison, fussent-ils plus âgés que lui. De toute manière, en matière de potentiel, Akage écrasait la concurrence familiale. Qui sait.. Peut-être qu'un jour, c'est lui qui porterait l'haori traditionnel des sages du village, de ces Chikamatsu qui était reconnu comme supérieur et qui siégeait au conseil du village à l'image de son père, Shimatôki qui en était le plus jeune représentant.

______________

Le convoi marchait depuis presque deux heures. Le sable aride et granuleux du désert du vent-est semblait bien ralentir une telle expédition. La plupart des hommes avaient fait le choix de quitter la caravane, bâtie en bois, afin de marcher. Marcher dans un sable est un plaisir pour de nombreux ninjas habitant ce pays, mais la plupart des Chikamatsu n'avaient pas la science des déplacements. Sur le mode de transport, seul Akage avait pris place. C'était un ordre du vieux Shimatoki, désirant ne pas perdre de temps avec le déplacement d'un enfant. Parole difficile à entendre, mais le marionnettiste l'avait accepté. La caravane, en bois donc, était de taille moyenne. Deux bêtes tractaient le module. Akage avait pris place, en hauteur donc, derrière les bêtes, sur la partie avancée de la caravane. Derrière lui, une grande bâche recouvrait impitoyablement les diverses marchandises et vivres qui avait été emporté. Akage, qui s'était légèrement endormi durant une partie du périple, leva la tête. La journée était à peine entamée. Le soleil était à son zénith. Il devait être aux alentours de midi.

« Nous nous approchons. » Un ninja du clan venait de rompre la chaîne du silence, long et fastidieux. Akage ne le connaissait point. Il présagea qu'il devait être de la famille à Hakan, qui lui était présent non loin de lui avec son frère. C'est logiquement ce dernier qui répondit alors. « Kogârashi est une ville active. Y serons-nous en sécurité ? » Le silence recouvrit ses derniers mots. Hakan se retourna vers les autres, lui qui avait pris la tête, mais personne ne daigna fournir une réponse. C'était trop tard pour changer le plan de toute manière.

Hakan abandonna toute idée de recevoir une réponse à sa question. Le jeune marionnettiste observa l'attitude d'Hakan. Il estima que c'était celle d'un sous-fifre. Hakan ne fit rien. Hakan ne savait rien. Ses deux frères, qui l'entouraient à l'avant, étaient dans la même situation. À l'arrière, Nanohana et Sôoka fermaient la marche. Elles ne répondirent pas, non plus, à l'interrogation du ninja. Le convoi recouvra rapidement son silence, et avec logique entra dans la ville de Kôgarashi. C'était un petit village. En terme de surface, elle faisait cinq fois la taille du village des Chikamatsu, Chikagakure. Les bâtiments étaient anciens et la ville était un melting-pot architecturel. Les commerces étaient nombreux et différents. Quelques rares combattants, sans signe distinctifs pour la plupart, croisèrent la caravane. Hakan croisa le regard de chacun d'entre eux, comme s'il était défié dans une épreuve de force. Akage suppose que l'homme avait peur, et ne se sentait pas vraiment très à l'aise dans un autre village que Chikagakure. Toujours est-il, qu'Hakan guida la charrette devant un large bâtiment. Hakan s'occupa alors des bêtes. Nanohana s'approcha de Shimatôki, le père de Akage. Cette dernière sembla vouloir soulever quelque chose.

« Silence.» Le père en question coupa immédiatement la parole à Nanohana. Shimatoki marqua un temps d'arrêt. Son regard croisa celui de Nanohana. « Je veux savoir ..» Cette dernière sembla reculer d'un pas, et son regard quitta les yeux du leader incontesté de l'expédition. Elle croisa alors les pupilles de Akage avant de se retourner vers Shimatôki. « Tu es dur avec lui. Il a sept ans. Il ne remarquera rien. Auc.. »

« Que dois-je remarquer ? L'enfant qui nous suit ? » Akage coupa immédiatement la parole, comme son père le fit quelque instant plus tôt. Il avait, en effet, remarqué comme l'ensemble de l'expédition, cet étrange enfant qui semblait avoir pris en filature la caravane de manière plus ou moins discrète.

« Bien. Fils ! » Pour la première depuis bien longtemps, le leader félicita Akage. Il en revint alors immédiatement à son comportement sévère et incommode. C'était comme s'il s'était rendu compte de son attitude joviale, et qu'il en avait été embrassé. « Akage. Nous devons rencontrer des gens importants. Ne fais pas de bêtise.. » Le brave patriarche de la famille marqua, comme à son habitude un temps de pause conséquent. Son regard, bleuté, chercha quelque chose dans la caravane. Soudainement, il posa ses yeux acérés sur un petit lézard du désert, un jouet de toute évidence en bois. Visiblement, l'objet avait été articulé correctement par un artisan de talent. « Entraîne-toi ! » Le ton de Shimatôki ne laissait place à une quelconque liberté créative. Le garçon devait s'y mettre, ou attirer la colère divine de son père.

Akage, sans songer une seule seconde à désobéir à son père -ce vieux, il le respectait trop-, attrapa la marionnette et l'observa sur toutes les coutures. La retournant dans tous les sens, il observa son articulation, cherchant son « esprit ». Alors qu'il bougeait la marionnette -qui était de taille très modeste-, il ne faisait que guère attention à ce petit galopin qui semblait avoir pris la charrette en filature, si on pouvait appeler ceci une filature bien évidemment. Mais, quoi qu'il en soit, la marionnette était bien plus passionnante qu'un enfant de quatre, cinq ans. C'était ainsi qu'était Akage. Le clan Chikamatsu avait beau être spécialisé dans le maniement des pantins depuis environ une trentaine de génération, c'était rester une passion qui se transmettait de père en fils. Shimatôki était un brillant marionnettiste, mais le village confiait souvent que son niveau était ridicule par rapport au potentiel de son fils, Akage. Le vieil homme en était conscient. Et il demandait à son fils un travail à la hauteur de ses espérances, de son potentiel. C'était un homme qui pensait qu'un homme ne se distinguait pas par le talent, mais bien par l'entraînement quotidien, ardu et exigeant. Toujours est-il qu'Akage maniait son art avec une justesse impressionnante pour son âge. Il avait sept ans. Sept longues années de souffrance pour amener le kugutsu sur un terrain unique. Hakan, qui accompagnait donc Shimatôki à sa fameuse réunion mystérieuse, estimait que c'était à cet âge que le vrai potentiel du marionnettiste apparaissait. Il avait probablement raison. Un marionnettiste n'est rien sans son pantin. Mais le pantin n'est rien sans son marionnettiste. Hakan était persuadé que le caractère d'un shinobi-marionnettiste avait son importance. Pour utiliser le kugutsu à son apogée, il fallait du caractère.

Il n'y avait pas d'exception aujourd'hui. Le vieux Shimatôki avait demandé un entraînement. Il s'agissait de lui fournir un exercice à la hauteur de ses espérances. Donc, après avoir bien observé la marionnette du jour, un lézard doté de patte arrière étonnement solidifiés, Akage se lança dans la fameuse technique. Joignant ses bras, il invoqua l'art du kugutsu. C'est à ce moment précis qu'un bruit intense détourna son attention. Il se retourna, et observa une rue vide, avec un carton au sol et quelques marchandises fragiles brisées en morceaux en amont. Il lui paru évidant que c'était la source du bruit. Il lui sembla alors avoir perçu un mouvement, mais il ne pouvait affirmer que ce n'était pas une conséquence d'un mouvement trop précipité de sa part. Quoi qu'il en soit, il ignora cette ruelle. Il fit bouger sa marionnette articulée. Le lézard bougea durant quelques secondes avant de disparaître de la vue des communs en trainant sous la charrette. Puis, la bête réapparue dans la rue. Elle s'approcha des ruelles, et sauta sur elle-même comme le ferait un professionnel des animations. Qui sait. La bête en bois attirerait peut-être des étranges individus.

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Muko
Muko
Informations
Grade : Genin
Messages : 1141
Rang : XXX

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyJeu 8 Jan 2015 - 20:54

Alors que le jeune garçon de 5 ans venait de se cacher dans la ruelle. Il attendit. Son souffle était saccadé et sa poitrine se levait et redescendait brusquement. Mais pourquoi diable était-il sorti du restaurant ? De plus il commençait à avoir faim car avec tout ça, il n’avait pas encore déjeuner. C’était décidé ! Il rentrait au restaurant comme si de rien n’était, ne voulant pas d’ennuis avec les autres grandes personnes.

Sortant tout d’abord la tête brièvement pour vérifier qu’il n’y avait personne pour lui tirer les oreilles à cause du carton qui venait de tomber, il décida de marcher dans le sens inverse de la ruelle pour rejoindre l’allée principale. Bien résolu à retourner manger, il marchait d’un pas rapide et se prenait parfois les pieds manquant de se casser la figure à quelques reprises. Et enfin, il arriva à la fin de la ruelle, la grande artère lui tendait les bras et pourtant… Le jeune enfant était scotché sur place. Pas par peur, ni pas timidité non… Il était tout simplement ébahi devant une petite chose qui gesticulait par terre.


« Wahou… »

Jeu d'enfants ! Captur23

Au départ, il ne vit pas que c’était un faux lézard qui était en train de faire le spectacle. Il ressemblait en tout point à un vrai petit crocodile à la différence qu’il faisait des gestes totalement inouïs. Les étoiles dans les yeux et un sourire à faire réchauffer les cœurs les plus froids, Hiko admirait le spectacle qui s’offrait sous ses yeux. Il n’en croyait pas ses yeux et faisaient les mêmes gestes que la petite créature en bois. Enfin il essayait et avait plus l’air ridicule qu’autre chose mais il s’en fichait, il rigolait même. Il s’amusait vraiment beaucoup jusqu’à un moment où il tomba en essayant d’imiter une figure particulièrement complexe faite par la figurine de bois. Bien que la tête dans la poussière, il continuait de rigoler en se relevant. C’est là qu’il le vit, ce petit espace situé au niveau de chaque articulation de la bête. Le rapprochement fut rapide à faire, Hiko comprit tout de suite que ce qu’il prenait pour un lézard n’en était pas vraiment un.

Le jeune enfant releva alors la tête lorsqu’il appuya une main sur sa cuisse gauche pour se relever et là il vit l’enfant. Il était toujours sur la charrette et regardait dans sa direction. Malgré le fait qu’il soit à près de 10 mètres, le jeune Sairyo remarqua un phénomène étrange. Il bougeait les doigts et semblait relativement concentré. Au début il ne comprit pas puis il baissa les yeux, c’est là qu’il revit le lézard en bois continuer de danser. Le déclic se fit immédiatement et il regarda tour à tour le lézard puis l’enfant, c’était lui qui le faisait bouger comme ça !

Hiko rallongea encore plus le sourire qu’il avait sur le visage, décidément il avait bien fait de fausser compagnie à ses parents ! Cet enfant semblait avoir un pouvoir magique impressionnant et surtout, c’était tip-top !!! C’est pourquoi, sans hésiter une seule seconde, l’enfant de cinq ans couru aussi vite qu’il le put en direction du gamin situé sur la partie avant de la charrette. Il était seul, sa garde rapprochée avait disparue et c’était le moment idéal pour aller lui parler et lui demander son secret. Arrivé au pied du véhicule, Hiko leva ses yeux remplis d’étoiles, et demanda d’une voix surexcitée.


« C’est toi qui fait bouger ce pantin ?! Mais t’es trop fort ! Dis tu veux pas le faire monter sur ce vieil homme à moitié endormi là bas ? J’suis sûr qu’il aura la trouille de sa vie !! »

Le jeune Hiko désigna alors un papi d’une soixante d’année qui était assis sur une chaise à côté de la vitrine d’un magasin poussiéreux. Ce devait sûrement être le propriétaire des lieux qui s’était assoupi car personne ne s’arrêtait dans sa boutique… En même temps ça donnait pas trop envie ! Après l’avoir désigné du doigt, le jeune Hiko reporta toute son attention sur le jeune garçon qui semblait de bonne famille. Il avait un habit semblable à celui de ceux qui l’accompagnaient et semblait être plutôt calme. Hiko, qui était aussi d’ordinaire relativement calme, lui dit avec un grand sourire et une innocence à toute épreuve… Même pour un gamin de 5 ans.

« Moi c’est Hiko et j’habite à Ame no Kuni ! Et toi t’es qui ? T’as pas l’air content, tu veux qu’on aille manger des bonbons, j’en ai quelques uns dans mon sac ! »

Bon ok manger des bonbons c’était bien. Mais il ne fallait pas oublier que son sac était resté au restaurant, avec ses parents. Et que ces derniers devaient déjà être dans un état avancé d’hystérie vue la disparition de leur fils aîné. Ce n’était peut être pas une bonne idée mais le jeune Hiko avait complètement oublié ce détail… Il était vraiment fasciné par les « pouvoirs » de l’autre enfant…
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Chikamatsu Akage
Chikamatsu Akage
Informations
Grade : Genin
Messages : 97
Rang : C+

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptySam 10 Jan 2015 - 21:28

Le bruit assourdissant du carton avait, semble-t-il, réveillé l'ensemble des habitants mystérieux de la ruelle. La plupart avaient constaté l'origine du bruit, puis l'avait ignoré vaquant à leurs occupations extraordinairement plates. D'autres habitants, tout en maugréant, rejetèrent la faute de cette infamie sur des « enfants sans éducation ». Les derniers occupants des zones proches ne se préoccupèrent pas du bruit. Les divers chats de gouttière sursautèrent, changèrent de toit ou allèrent dormir dans un endroit plus silencieux, moins vecteur de remue-ménage. La scène amusa clairement Akage. Les choses ne se passaient que rarement ainsi dans son village. Tout bruit suspect était une potentielle invasion ennemie, et les habitants – qui était tous des guerriers – se préparaient à livrer bataille. Voir une scène de cette nature, quasi-innocente et joviale, amusa au plus haut point Akage. Soudain, un gamin sortit de la dite ruelle. Il s'avança vers le lézard. Il sembla amusé par là cette.

Akage observa doucement la scène, mais il restait concentré sur le maniement de sa marionnette. Si un marionnettiste maniait facilement un pantin, c'était par connaissance.. Connaissance de la marionnette, mais aussi de ses mécanismes internes. Néanmoins, l'enfant qui ne devait dépasser les sept ans -soit l'âge d'Akage- en était éperdument fan. Shimatôki, le père poussif d'Akage, en serait fortement mortifié. Cet homme, aussi joyeux qu'il pu l'être par le passé, ne jurait que par l'art des marionnettes, et pour lui c'était loin d'être un jeu. Pourtant, le fondateur du clan en personne était un histrion jouant de cet art pour amuser les hauts notables des États de l'époque. Ce n'est que tardivement qu'il avait « transformé » son art de la scène en art combatif. Toujours est-il que le petit garçon semblait égayé par le spectacle de rue improvisé. Il n'était pas seul. Derrière lui, à l'étage, une jeune femme venait de stopper ses corvées pour observer à son tour la récréation. Très rapidement, l'enfant imita approximativement les gestes de la créature. Il se dessina alors une impression étrange, vulgaire chez Akage. Il avait l'impression de contrôler un être humain, et il détesta ce ressenti.

C'est alors que le jeune homme tomba par terre. Il essaye de reproduire une figure, complexe et humainement non adaptée, du lézard. Il rigola de la chute, à l'instar de la filette qui avait rejoint la femme au premier étage. Akage se concentra quelques secondes sur le jeune homme qui sembla rire de sa situation. Quelle jovialité ! Akage ne savait pas commet on avait rire de soi-même ainsi, lui qui ne connaissait que le mot entraînement. Toujours est-il qu'Akage stoppa pendant quelques secondes les gestes articulés du lézard. L'enfant, après une poignée de secondes, se rua vers lui. Akage ne bougea point, n'imaginant pas une seconde que le poulbot puisse être une menace. Ce dernier se rua vers lui, et lui demanda diverse chose, dont une qui vexa Akage.

« C'est un art ancestral. Pas une vulgaire technique ninja. » C'était une réponse sèche, digne de la froideur du Akage moderne. Il jeta alors un œil au vieil homme, assis dans son fauteuil. Akage respira un coup. C'était vrai que l'homme semblait bien vieux. Il avait les yeux fermés, et il s'appuyait sur l'accoudoir de son fauteuil en bois. Il avait l'air profondément assoupi. Par moment, il semblait réagir aux diverses personnes qui avancèrent dans la rue par un léger bruit. Akage eu pitié de l'homme. Il était évident qu'il s'ennuyait dans la vie.

La présentation succincte de l'enfant fit également réagir Akage. Difficile de ne pas réagir à quelqu'un se présente devant soit ainsi. Sans guère attendre, l'enfant du clan Chikamatsu laissa son prénom sortir de conversation.

« Akage..»

Laissant son prénom devenir un élément connu, Akage sourit bêtement, sans raison particulière. Il tira sa marionnette reptilienne vers lui, et doucement, il lui fit grimper la charrette puis la posa délicatement sur son épaule. Le lézard s'immobilisa alors face à l'enfant et la marionnette articulée fit ce qui semblait être un salut agréable. Akage avait un contrôle parfait de son pantin, et pourtant, il l'avait découvert quelques minutes plus tôt. Néanmoins, le petit animal en bois avait des mécanismes classiques faciles à comprendre. Il ressemblait aux petits pantins avec lesquels le ninja s'était entraîné à l'art du Kugutsu no jutsu, le fameux art des marionnettistes du sable.

Le brave petit Hiko mentionna alors le fait de manger, une perspective que rejeta immédiatement. Il était hors de question de manger avec un inconnu, surtout si ça impliquait de grignoter les bonbons d'un autre. Son père lui avait toujours dit de donner à hauteur qu'il recevait. Jamais plus. Jamais moins. Néanmoins, il avait faim, très faim. Et cette inanition s'illustra dans un bruit, un bruit très peu agréable à l'oreille. Akage sourit alors encore plus, forçant sur son sourire au point que ça en était ridicule. Il descendit alors du chariot -faisait fi de l'interdiction paternel-. Il regarda l'enfant, et eu envie de passer du temps avec ce freluquet qui lui paraissait étrange.

« Viens.. Allons-nous trouver à manger ! Un vrai repas, je veux dire ! »

Et sur ces paroles sages, Akage s'enfonça dans la ruelle bruyante. Il semblait, au vu du bruit qui s'en dégageait, qu'un véritable marché se trouvait de l'autre côté. Sans regarder derrière, il espérait que son « nouvel ami » le suivait. La journée serait nettement plus intéressante à deux !

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Muko
Muko
Informations
Grade : Genin
Messages : 1141
Rang : XXX

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyDim 11 Jan 2015 - 14:58

Alors que le jeune Hiko s’était rué dans la direction du manipulateur de pantin, ce dernier ne parut pas surpris et continua la danse du pantin. Puis vint le moment où le garçon de 5 ans posa une question qu’il n’aurait peut être pas du poser. En effet, son interlocuteur sembla agacé et il répliqua d’une manière plutôt sèche pour un gamin de son âge. Selon lui, ce qu’il était en train de faire n’était pas une technique mais plutôt un art ancestral. Bien que beaucoup auraient pu se vexer pour un tel manque de sympathie dans la voix, le jeune Hiko n’y prêta pas vraiment attention. Il était passionné par ce que faisait l’autre et même si ce dernier n’était pas très gentil ce n’était pas grave… Il voulait en savoir plus !

Alors que le jeune Hiko s’était présenté en donnant simplement son prénom… Après tout quel intérêt de donner son nom de famille ? L’autre répondit du tac au tac, il s’appelait donc Akage. Puis il joua une nouvelle fois avec sa marionnette. Et là c’en était vraiment trop ! Cet art était décidément dément ! La marionnette monta jusqu’à l’épaule d’Akage, et puis elle fit une sorte de salut au jeune Hiko qui ne put s’empêcher de rigoler. Il inclina légèrement la tête à son tour avec un certain amusement et reporta son regard vers le marionnettiste.

Ce dernier n’avait pas encore répondu à l’invitation du jeune Hiko pour aller manger des bonbons, cependant son estomac semblait s’en être chargé à sa place. Un grondement monstrueux se fit entendre, cela arracha un sourire au jeune Akage. Hiko, quant à lui, ne put s’empêcher de sourire à son tour ! Ainsi donc, chacun d’entre eux avaient faim. Cependant, après avoir sauté de la charrette pour se retrouver près d’Hiko, l’autre enfant proposa plutôt d’aller manger quelque chose de plus consistant que des bonbons… Un vrai repas.


« Ca me va ! J’te suis l’ami ! »

Le jeune Hiko était tout content d’avoir trouvé quelqu’un qui semblait vraiment sympathique. A l’école il n’avait pas beaucoup d’ami et il espérait vraiment qu’Akage et lui allaient bien s’entendre. C’est donc tout naturellement qu’il le suivit dans la rue bondée de monde. Il avait complètement oublié qu’il avait faussé compagnie à ses parents et son petit frère, pour le moment il ne pensait qu’à Akage. Il était un petit peu plus grand que lui au niveau de la taille, mais cependant Hiko ne semblait pas beaucoup plus jeune. L’un avait les cheveux d’un noir d’encre tandis que l’autre arborait une chevelure grisâtre. C’était assez peu commun et aucune personne de sa famille n’avait les mêmes cheveux que lui, cependant Hiko ne s’en était jamais inquiété.

Déambulant dans les rues, Hiko s’émerveillait à chaque stand. Il s’y arrêtait quasiment tout le temps et faisait donc perdre un temps considérable à l’autre garçon. Puis enfin, ils décidèrent de s’arrêter à un stand de nouilles où ils avaient trouvé deux places assises. Prenant place, Hiko avait complètement oublié qu’il n’avait pas un sou sur lui. Mais bon, à cet âge là on n’y pense pas vraiment et c’est pourquoi il s’installa comme si de rien n’était.

Jeu d'enfants ! Captur30

Commandant des nouilles au thon, c’était la première fois qu’il allait goûter ce plat, il se mit alors à regarder Akage. Ce dernier ne semblait pas aussi joyeux que le jeune Sairyo mais en tout cas, il avait l’air beaucoup moins sur la défensive que lorsque le garçon de 5 ans était venu le voir sur sa charrette. Hiko l’examina, il ne savait pas trop quoi dire, était-ce impoli de lui demander d’où il venait directement… ? Enfin sérieusement, un gamin de 5 ans il s’en fiche d’être poli. C’est pourquoi il dit avec un grand sourire et une voix transpirant l’innocence enfantine…


« Alors tu viens d’où Akage ? T’es avec tes parents ? Moi j’viens d’un village au nord d’Ame… On est là pour la journée mais bon j’en ai marre de visiter, je préférerai observer des gens qui sortent de l’ordinaire… Moi j’aime vraiment beaucoup regarder comment les gens se comportent. Pas toi ?! »

Bon c’était pas la meilleure approche possible mais au moins, le jeune Hiko avait pris la parole en premier avec une personne qui ne semblait pas très bavarde. Alors qu’il venait de finir de parler, un serveur leur apporta deux bol de nouilles bouillantes… Une légère fumée s’en détachait et amenait de délicates odeurs jusqu’aux narines du jeune Sairyo. Comme pour lui souhaiter un bon repas et lui prouver qu’il était content d’être ici, Hiko tapa doucement une des baguettes d’Akage avec une des siennes. Il commença alors à manger en attendant la réponse du marionnettiste…
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Chikamatsu Akage
Chikamatsu Akage
Informations
Grade : Genin
Messages : 97
Rang : C+

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyLun 12 Jan 2015 - 17:52

Sous l'impulsion de l'estomac d'Akage, les deux enfants courraient dans les rues de la ville de Kogârashi. Déambulant dans les grandes artères de la rue, les deux enfants se guidèrent l'un l'autre de manière hasardeuse. Il faut dire que si Akage semblait avoir faim, ce n'était pas vraiment le cas d'Hiko. Ce dernier s'arrêtait dès qu'il le pouvait devant les boutiques, une attitude qui déplaisait à Akage. L'enfant semblait nerveux, imaginant chaque seconde que son père apparaisse devant lui. Il savait que si son ancêtre apprenait qu'il avait désobéi à son ordre, il aurait droit à une bonne punition. Les punitions de Shimatôki étaient rarement agréables à faire. C'était, après tout, un ninja qui croyait à la force et à la puissance. Il rêvait de façonner son fils selon ses idéaux. Puissance. Seulement, Akage était quelqu'un d'indépendant par nature. Il avait tendance à en faire qu'à sa tête. Et aujourd'hui ne serait pas une exception.

Finalement, Hiko et Akage s'arrêtèrent dans ce qui semblait être un stand de ramen. Ils en avaient croisé au moins trois, mais celui-ci semblait plus accueillant que les précédents. À la différence des premières, le serveur semblait plus accueillant, plus gentil. Sans place disponible, les cuisiniers se permettaient de rejeter des clients avec une audace digne des plus grands clans guerriers mondiaux. Hiko et Akage furent donc accueillis dans une boutique, la quatrième de la sorte dans la rue. À la différence des premières, le serveur semblait plus accueillant, plus gentil. Ces derniers avaient tendance à être remplis. La faim d'Akage était de plus en plus intense, et il ne trouvait guère mieux. En entrant, Akage observa le symbole du clan Kogâ, les maîtres de la ville. Ils étaient des commerçants avec qui le clan Chikamatsu avait l'habitude de traiter, leur fournissant une protection en cas de conflit ouvert. En échange, le clan Kogâ fournissait des vivres et du matériel aux Chikamatsu. C'était un accord agréable pour les deux parties, et de temps en temps, cette alliance impliquait quelques réunions littéralement ennuyeuse.

Pénétrant dans le restaurant du clan Kogâ, Akage observa les clients. Peu nombreux au regard du nombre de place, les clients paraissaient être principalement des vagabonds ainsi que quelques mercenaires. Il y avait une seule et unique femme dans le restaurant, mise à part les serveuses, et elle semblait plus dangereuse que tous les hommes présents dans la salle. Akage en vint immédiatement à la conclusion que cet établissement avait un but humanitaire, et qu'il ne devait pas faire payer les repas, d'où sa faible fréquentation par la population. C'était une façon intelligente de mettre en place la bonne ambiance de la ville.

Alors qu'il était dans le restaurant, Akage observait la scène. Lorsqu'il eut terminé, il jeta un regard à son comparse du moment, le brave petit Hiko. Ce dernier s'était déjà installé à une table commune entièrement vide. C'était également une sorte de longue table où le chef cuisinier -ou quelqu'un y ressemblant étrangement- avait pris place. Ainsi, Hiko prit place devant lui, et commanda des nouilles. Il paraissait gentillet, aimable et à défaut d'être charmant, doux. C'était des qualités bien rares pour un restaurant à but social comme celui-ci. Ainsi, Hiko prit place devant lui, et commanda des nouilles. Il n'y avait guère beaucoup de choix. Il observait toujours ce qu'il se passait derrière lui. Le cuisinier, en servant Hiko, demanda à Akage s'il désirait quelque chose. Le jeune enfant du clan Chikamatsu lui fit signe qu'il prendrait la même chose que son comparse. L'aimable professionnel disparu alors dans la foulée. Dans un mouvement bref, Akage fit sauter sa marionnette sur le comptoir, et annula sa technique de Kugutsu, inanimant par la même occasion le bibelot en bois.

Hiko, alors qu'il venait de recevoir son bol, se retourna vers lui et l'interrogea avant de parler de lui-même dans la même phrase. C'était une attitude avait tendance à énerver Akage, qui sentait qu'il ne pouvait intervenir ne serait-ce que pour répondre aux questions. Akage profita de ce temps mort, vocalement actif, pour observer le bol remis à Hiko. Le bol, en lui-même, avait une apparence ancienne, usée par le temps. C'était probablement un ustensile récupéré. Le repas à l'intérieur avait une mine glorieuse, majestueuse. La cuisine de cet établissement était somptueuse, à l'œil tout du moins.

« Visiter ? »

Akage s'arrêta sur un mot de Hiko. Ce dernier mentionna -parce que oui, Akage écoutait- qu'il était là pour visiter. C'était la raison de sa venue. Akage s'étonna d'une telle raison. Kogârashi était une ville commerciale de prime abord, mais il avait également son propre vécu culturel. Néanmoins, il n'imaginait pas qu'il y avait vraiment des gens, dans cette ère guerrière, qui prenait le temps de voyager, de mettre leur vie en péril, sur les routes pour visiter des patrimoines culturels. Akage s'arrêta alors de nouveau sur ce que disait Hiko, se permettant de commenter son débit hallucinant de parole.

« Tu es du genre bavard.. »

Il avait raison. Le jeune marionnettiste trouvait l'enfant jovial et bavard. Il était difficile de pouvoir répliquer quoi que ce soit tant que l'enfant parlait. Difficile. C'était néanmoins très agréable d'avoir quelqu'un de si jovial durant une ère si meurtrie. Toujours est-il que Akage se présenta réellement, tentant de répondre aux questions du jeune garçonnet.

« Je suis un jeune marionnettiste. Observer les gens tient de l'obligation pour moi. Je me dois de comprendre comment s'articule un être vivant afin de pouvoir reproduire un mécanisme semblable sur une marionnette. »

Il parlait vrai. Akage avait cette obligation de construire sa première marionnette pour être considéré comme « une âme du clan Chikamatsu ». Il était loin son chevalier blanc. Observer les gens était là toujours une nécessité. Akage posa à son tour une question, sentant avoir posé un léger froid sur la question.

« Tu viens de Ame no kuni ? Comment est-ce ? Je n'y suis jamais allé.. »

Akage s'interrogea réellement sur cette contrée dont il avait entendu quelques rumeurs. Il éprouvait des difficultés à bâtir des ensembles de mécanismes allant ensemble, et restant maniable. Toujours est-il qu'il aimerait en savoir plus. Akage était curieux.

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Muko
Muko
Informations
Grade : Genin
Messages : 1141
Rang : XXX

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyMar 13 Jan 2015 - 16:59

Les deux enfants étaient maintenant posés dans le restaurant. Autour d’eux, une ambiance relativement bizarre était installée. Peu de personnes de la gente féminine étaient représentées… En fait il n’y en avait qu’une et elle avait l’air vraiment effrayante. Portant un capuchon, on pouvait seulement deviner son sexe à l’intonation de sa voix lorsqu’elle demandait un nouveau verre. Ce qui était déjà arrivé trois fois depuis que les gamins avaient décidé de prendre place dans le restaurant.

Ayant asséné de questions l’inconnu, le jeune Hiko ne fut pas surpris d’entendre que l’autre le prenait pour quelqu’un de bavard. Dans un sens il n’avait pas tort. Même si le garçon de cinq ans ne se livrait jamais, il adorait poser des questions aux autres. En fait, il adorait comprendre comment fonctionnaient les autres mais n’aimait pas beaucoup parler de lui. Il savait qu’il n’y avait pas énormément de choses à dire à son sujet, il en était conscient. Mais alors qu’il en était presque à la moitié de son plat, il entendit la réponse du jeune Akage. Elle était sèche et peu amicale ce qui surprit un peu le jeune garçon. Ses questions n’avaient pas pour but de troubler l’intimité de son interlocuteur ni de lui faire parler de choses dont il préférait garder le secret, il voulait juste faire connaissance.

Il se présenta à nouveau comme étant un marionnettiste et que dans cette voie, il fallait être capable d’observer des individus pour ensuite être en mesure d’insuffler des mouvements à ses marionnettes. C’était un aspect auquel le jeune Sairyo n’avait jamais pensé. Enfin pour dire la vérité, il n’avait jamais cru qu’il existait des personnes capables de faire mouvoir des objets inanimés juste en bougeant les doigts. Puis Akage lui posa une question sur Ame no kuni, comment c’était et tout le tralala.

Le jeune garçon le regarda alors avec des yeux ronds. Il ne connaissait pas beaucoup son pays. Il ne sortait en balade le weekend que très rarement avec ses parents et n’avait pas encore atteint l’âge pour pouvoir donner une description précise qui serait représentative du pays dans lequel se trouvait son village. Il se contenta donc de répondre entre deux grosses bouchées de nouilles au thon…


Jeu d'enfants ! 54610

« Bah en fait, j’sais pas trop. Je sors pas souvent de mon village. Mais nous, avec mon frère et mes parents on vit dans un petit village calme au nord d’Ame. Les gens y sont vraiment sympas et mon père est le deuxième plus fort du village. Tu sais pourquoi ?? Il est le conseiller du Maire et ma maman dit toujours qu’à part le Maire, il est celui qui a le plus d’importance tu te rends compte ! »

Hiko était fier de pouvoir raconter cela à un inconnu. Il était fier de ses parents et de sa famille. Et bien que cette place occupée par le père de Hiko pouvait paraître dérisoire aux yeux du jeune Akage, il n’en était rien aux yeux du jeune Sairyo. Avalant alors une autre bouchée de pâtes, il pointa Akage avec sa fourchette un grand sourire se dessina sur son visage. Il lui dit alors simplement.

« Et toi Akage, ils font quoi tes parents ? Mais tu viens d’où exactement si t’es pas d’Ame ? »

Puis, il finit son plat en silence attendant la réponse du principal intéressé.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Chikamatsu Akage
Chikamatsu Akage
Informations
Grade : Genin
Messages : 97
Rang : C+

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyJeu 15 Jan 2015 - 13:21

Et c'est ainsi que la femme recommanda pour la troisième fois une boisson. Si sa voix était typiquement féminine, il n'en était guère de même pour ses autres attributs. Le capuchon qu'elle portait cachait sa chevelure et sa posture ne lui permettait point de montrer son visage à Akage. Néanmoins, au regard de ses manières, Akage s'imagina le parfait garçon manqué. Son imaginaire lui dessina une forme très représentative de ce que devait être la femme. Elle aurait des cheveux courts, probablement rouge-sang, puis une cicatrice profonde qui défigurerait son visage sérieux. Sa musculature, alors cachée par une épaisse cape, serait d'un niveau défiant les athlètes ninjas. Cette pensée -ou cette représentation- fit sourire Akage. La femme était néanmoins accompagnée par deux hommes. L'un, qui lorgnait toujours vers la porte, semblait avoir la trentaine révolu. Ses vêtements n'avaient rien d'exceptionnel, si ce n'est d'être en mauvais états. Ils étaient à l'image de son arme, un sabre classique. Les tissus fixés à la garde et à la poignée étaient en si mauvais état qu'ils étaient plus que lambeau. On ne pouvait guère se faire d'illusion sur l'état de la lame qui ne devait rien trancher de plus consistant que du beurre. La seconde personne était son opposé. Jeune et plutôt mignon, ses vêtements respiraient la joie de vivre. Sans être luxueux, ils étaient dans un excellent état à l'instar de ses affaires.

Après ce rapide, mais intéressant, coup d'œil, Akage vit ses nouilles arriver. Le chef était toujours aussi imposant. Il posa le repas avec une délicatesse à laquelle le marionnettiste ne s'attendait pas. Le bol était similaire à celui qu'avait reçu Hiko. L'extérieur paraissait de seconde main tandis que l'intérieur passait pour être d'une qualité à toute épreuve. Akage, qui mourrait de faim littéralement, pouvait s'apprêter à manger à un repas délicieux. Nouilles. Thon. Il avait envie de se jeter sur cet ensemble miraculeux. Il se demanda alors comment un village de la nature de Kogârashi pouvait se permettre de manger du thon. C'était un poisson qui, dans un désert, devait être particulièrement rare. C'est à ce moment-là que son estomac, dans une bruissement silencieux, lui rappela qu'il avait faim. Cherchant les couverts, il fit chou blanc. C'est alors qu'une jeune serveur, d'une quinzaine d'années, arriva en courant. Trémoussant ses attributs forts agréables, elle essayait de se débrouiller avec une jupe trop serrée et des talons trop hauts. Lorsqu'elle arriva à hauteur d'Akage, qui la regardait avec des grands yeux, elle s'excusa à de nombreuses reprises et lui donna ses précieux couverts, sésame de son estomac. Elle repartit alors comme elle vînt, avec le chef imposant à ses côtés.

C'est à ce moment qu'Hiko parla de ses parents. Conversation étrange. Il vanta les mérites de son père qui était le second du maire dans un village au nord de la province de Ame. Akage le regarda alors avec un regard classique, sans émotion particulière, mais sans froideur nécessaire. Hiko sembla particulièrement fier de la position de son père. Second du maire dans un village. Akage imagina le bougre. Il devait approximativement avoir la quarantaine, avoir une tête similaire à celle de Hiko. La représentation n'était pas fameuse. Il lui imagina également le même caractère jovial, à la limite de la naïveté. Le tout n'était pas terrible pour un second. Malgré lui, le marionnettiste imagina alors que le village de Hiko devait avoir une nature civile. Cela était assez différent de son propre village, qui lui regroupait uniquement des Chikamatsu. Cette perspective lui fit mettre en chose en relief, et il considéra que sa représentation pitoyable n'était probablement pas d'actualité.

Toujours est-il que le brave Hiko interrogea alors Akage sur ces propres origines. Les questions avaient une nature classique : d'où tu viens, qui est ta famille.. C'était typiquement le genre de question auquel Akage n'aimait pas répondre. Mais Hiko n'était pas de la région, et il ne devait pas connaître la réputation locale des Chikamatsu.

« Du Grand Désert. »

Pour une fois, Akage ne fut pas froid. C'était une réponse chaleureuse dans son ton, froide dans sa forme. Néanmoins, c'était la vérité sous sa forme la plus pure possible. Le clan d'Akage, celui qui l'avait vu naître et qui l'avait qualifié de talent, était originaire du grand désert du pays du vent. Situé à l'extrémité est, près de la frontière, ce désert n'avait qu'une particularité : il bénéficiait du climat agréable des régions frontalières. C'était un désert bien évidemment. Il était aride, mais pas aussi aride que ceux de l'ouest ou du centre du pays. Akage enchaîna alors sur la meilleure qualification qu'il pouvait donner de son clan.

« Nous sommes des guerriers.. des mercenaires.. des soldats.. Nous sommes des ninjas ! »

Akage avait toujours eu du mal à appréhender cette notion. Si un des sages -ou même son père- l'entendait penser ainsi, tout génie qu'il soit, Akage aurait le droit à une bonne correction. Il en résultait que le clan Chikamatsu se battait pour une raison. C'était un clan guerrier où le maniement de marionnette était amené au stade d'art. Ils se battaient avec n'importe quel clan qui déniait accepter la force de Monzaemon le premier. Les raisons étaient multiples. Fierté. Honneur. Respect. Il ne restait qu'à choisir la raison, et les marionnettistes étaient en seconde ligne, la première étant réservée à leurs puissantes marionnettes. Le clan, en lui-même, avait une tendance plus réservée désormais à se jeter tête baissée sur une bataille. Les puissants marionnettistes, digne d'égaler le légendaire Araki, étaient plus rares de nos jours. La conséquence était à la fois évidente et logique, le clan n'avait plus l'importance qu'il avait avant. Son influence ne cessait de diminuer, ce qui menait les dirigeants à prendre des mesures qu'ils n'auraient jamais envisagé par le passé.

« Mes parents n'ont pas une importance capitale dans mon clan.. » Akage avala alors un peu son repas avant de continuer. « Personne n'en a. Nous avons un conseil où mon père siège. C'est tout. »

Il n'avait pas tord. Loin de là. Le clan Chikamatsu avait été victime de cette baisse drastique de shinobi talentueux. Ces derniers, jouissant d'une bonne réputation, étaient systématiquement ciblés sur un champ de bataille. Leurs assassins visaient l'influence, la réputation. Cette déchéance de talent avait contraint, voilà plusieurs générations, le clan à choisir un conseil de sage menant le clan. Le père de Akage en faisait parti, mais son rôle était probablement mineur. Ce qu'il se passait au sein du conseil restait au sein du conseil.

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Muko
Muko
Informations
Grade : Genin
Messages : 1141
Rang : XXX

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! EmptyJeu 15 Jan 2015 - 15:23

Tandis qu’il finissait son bol jusqu’à la moindre miette, le jeune Sairyo écouta Akage parler. Il n’était pas très bavard apparemment mais semblait toutefois prendre un certain plaisir dans cette discussion. Hiko ayant noté son manque d’engouement pour raconter sa vie, il décida alors de ne plus trop lui poser de questions trop personnes afin de ne pas le froisser. Il venait du désert semble-t-il, du Grand désert plus précisément. Y avait-il une différence notable ? L’enfant de cinq ans n’en savait absolument rien. Mais il se tint à sa résolution et ne posa pas plus de question.

Alors qu’il venait de décrire la situation de ses parents et, de manière très succincte, le village où il habitait ; le jeune garçon fut interloqué par les paroles de son interlocuteur. Il était un combattant… Un guerrier… Un ninja. Lorsque le jeune Hiko entendit le dernier mot de son interlocuteur il sourit. En effet, ne connaissant pas les shinobis et n’ayant pas appris leur histoire à l’école maternelle, il ne pouvait pas se douter qu’un ninja n’était pas une tortue avec des armes aiguisées et un bandeau sur les yeux comme on pouvait le lire dans des bandes dessinées. Et il était loin de se douter qu’il serait un jour, lui aussi, un shinobi à part entière. Cependant cette idée d’imaginer Akage avec une carapace et un bandeau au niveau des yeux le fit sourire, innocemment bien sûr. Cela pouvait sûrement être mal interprété par son interlocuteur mais Hiko n’avait aucune intention de se moquer, il trouvait juste la scène plutôt amusante et dans sa tête, il se questionnait sur la couleur que pourrait voir le bandeau d’Akage.


« Ah ah ah… »

Jeu d'enfants ! Captur31

Puis il reprit son soi-disant sérieux lorsqu’Akage lui parla de sa famille. Apparemment son père avait un siège au conseil du village, ce qui n’était pas rien. Cependant, le jeune garçon du désert ne présenta pas sa famille comme ayant une grande importance dans son village. Le jeune Sairyo eut alors l’impression qu’Akage n’était pas très heureux dans la vie. Il semblait avoir une vie relativement difficile. Cependant, il ne put s’empêcher de repenser aux moments où Akage faisait danser sa marionnette et il se rappela à quel point il avait de la chance de pouvoir faire ça. Hiko aurait beaucoup aimé avoir les qualités pour animer des objets quelconques, cela était un pouvoir vraiment trop cool à ses yeux.

Alors qu’Akage finit son bol à son tour, Hiko se rendit compte qu’il n’avait pas de monnaie sur lui. Il se sentit un peu honteux d’avoir omis ce détail. Il fallait dire qu’en général, à cinq ans, on n’avait pas vraiment l’habitude d’aller tout seul dans un restaurant. Cependant, ce restaurant les avait acceptés, ce qui était d’ailleurs déjà un exploit. Il dit alors au chef avec sa bouille d’ange et un sourire triste qu’il n’avait pas d’argent pour le payer. Ce dernier le regarda avec un grand sourire. Il était amusé de la situation et ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la sympathie envers le jeune Hiko. Il lui dit alors que dans son restaurant on ne payait pas, qu’il offrait un repas à toute personne voulant manger et ce, sans contrepartie d’argent. Hiko le regarda alors avec un visage interrogateur… Puis, après s’être assuré que ceci n’était pas une blague, il lui fit son plus grand sourire avant de quitter l’établissement. Vraiment chouette ce cuistot !

Une fois dehors, le jeune Hiko s’apprêta à reprendre une conversation avec Akage qui le talonnait de près, mais une chose inattendue arriva. Les pieds du jeune Hiko décollèrent alors du sol, il était maintenant en l’air par le col de son blouson. Ne comprenant pas ce qui se passait, il se retourna alors lentement et là il vit quelque chose qui resterait sûrement gravé dans sa mémoire un bon bout de temps. Il vit alors son père, un homme grand et fort qui le tenait d’une main. Il ne l’avait jamais vu aussi énervé. Une veine était dessinée sur sa tempe et la couleur de son teint avait viré au rouge, sûrement du à la colère. Il regarda alors Hiko, on aurait dit qu’il allait l’étriper sur place. Dans un accès de colère il hurla alors d’une voix forte.


« NAN MAIS TU ETAIS PASSE OU ?! ON RENTRE, ILLICO ! TU VAS PASSER UN SALE QUART D’HEURE MON BONHOMME FAIS MOI CONFIANCE !! »

Et sur ce, il mit le jeune Hiko sur son épaule et partit d’un pas déterminé pour rejoindre sa femme et son autre fils. Sur l’épaule de son père, Hiko était terrorisé. En croisant le regard du jeune Akage, il lui fit un sourire beaucoup plus crispé cette fois ci comme pour lui dire au revoir et désolé. Cependant, il savait qu’il allait passer un moment relativement douloureux et le jeune Sairyo se promit qu’il essaierait de bien se comporter durant le mois suivant pour apaiser un peu les tensions… Il repensa aussi à Akage, allaient-ils se revoir un jour ? Seul l’avenir le savait…

Hrp:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Jeu d'enfants ! Empty
Message(#) Sujet: Re: Jeu d'enfants ! Jeu d'enfants ! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Jeu d'enfants !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-