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| | [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ | |
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| (#) Sujet: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Lun 8 Déc 2014 - 19:40 | |
| Tsubaki était, pour le moins qu’il semblait en paraître, relativement détendue. Elle affichait un grand sourire, qui ne pouvait que se comprendre avec sa nouvelle entreprise, qui se trouvait être plutôt rentable. Elle ne doutait pas qu’un peu d’industrialisation permettrait d’étendre encore plus les revenus, et constituer une importante capacité financière pour l’organisation. D’autant que maintenant que leur chef était revenu, il allait falloir se montrer prêt à toute action militaire. Du moins, c’est ce que sa – toujours – charmante invitée lui avait soufflé plus tôt, la veille, en vérité. Pendant le rétablissement de Seitô et de sa compagne (du moins semblait-elle l’être, et Tsubaki ne se lassait jamais de ce commérage avec Rin), qui ne durerai pas plus encore que deux journées, elle s’était permise un peu de pause pour se préparer mentalement à une réunion prochaine. Aussi, la ronde quotidienne se verrai aujourd’hui accompagnée d’une longue promenade, le long des rues de la ville, par lesquelles elle ne manquait jamais de saluer quiconque lui souriait en retour à cette bonne humeur qu’elle affichait. A ses côtés et souvent à son épaule se pavanait tant plus ce cher Kumo, qui prenait souvent malin plaisir à profiter de la curiosité et l’amusement des enfants joueur pour se faire câliner et se voir offrir quelque friandise. Pendant cette petite allée couverte de verdure que la jeune fleur traversait, elle se vit interpelée par la Tsuchi No Serei. « Quand j’y repense, ce n’était pas un peu surfait, le titre de roi, devant Seitô ? - Je n’ai rien inventé, répliqua-t-elle. C’est le rôle que tu lui donnes, alors tu ne vas pas m’embêter si je l’utilise. Et puis, c’est quoi cette manière d’engager la conversation ? »
Car avouons-le, cette introduction n’était que bien piètre, mal construite, quoiqu’interpelant, comme le voulait son objectif, la kunoichi. Elle était médiocre, à revoir, ratée, nulle, pourrie, à chier, donc. Et devant cette réplique plutôt peu respectueuse de sa part et à son parti, l’esprit décida de garder contenance et faire fit de cette légère offense, quoique peut-être, dans les bases même de leur discussion, était-elle méritée. « J’y pensais juste, pas la peine de t’énerver. Sinon, tu comptes faire quoi aujourd’hui, à part te pavaner dans les rues comme ça ? - Je ne me pavane pas, je me promène. Ça fait du bien de temps à autres. Tu devrais peut-être essayer. - Je sais ce que c’est, gamine. Pendant des siècles, je l’ai fait sous une forme désincarnée, alors ne sois pas insolente s’il te plaît. Tu n’as pas des choses à faire ? - Non, j’ai fait une bonne partie de tâches en avance, donc je m’autorise ce laisser-aller. »
Elle n’eut pas plus longtemps l’occasion de continuer cette discussion interne que son petit compagnon à poils se faisait la malle dans un arbre de la ville, considérant sûrement ce lieu comme digne d’intérêt et d’amusement. Mauvais plan, sans doute, car dans son saut pour quitter l’épaule de sa maîtresse, il avait emporté un bout du tissu de ses vêtements, qui, heureusement, ne s’était pas déchiré. Mais cette impulsion avait entraîné une malencontreuse chute de la jeune femme, qui se retrouvait plongeant dans le carré de terre qui ne semblait que vouloir lui partager ses couleurs, vous l’admettrez, peu hygiénique. Rien ne semblait pouvoir les séparer, à présent. Elle vit sa vie défiler devant ses yeux. Elle aperçut son enfance, dans les montagnes reculées de Kaminari No Kuni, où elle appréciait chaque jour, chaque soir les merveilles de la nature avec lesquelles, bientôt, elle allait faire contraste de par sa nouvelle couleur. Elle revécu son adolescence, cette fabuleuse période sur laquelle je ne vais pas revenir, car, à ma connaissance, tous ici vivent ou ont connu cette merveilleuse époque, et, n’ayant pour connaissance qu’un fait bio-hormona-physio-morpho-anatomique, je ne m’attarderai pas sur ce point. Parut par la suite sa majorité, qui la marqua d’une maturité et d’une responsabilisation que tout humain connaît en ce jour nouveau que de se sentir véritablement adulte. Non, je déconne, on sait tous qu’on est content, mais on continue de faire les mêmes conneries que quand on était gosse, et qu’on fait légalement ce qu’on fait depuis nos 13 ans ! Bref, tout déroulait devant ses yeux alors que se rapprochait irrémédiablement la fin, la chute, le sol, la terre, la boue, la tâche, et, comme on s’y attend, cette couleur de merde. Bah ouais, jeu de mot oblige !
Dernière édition par Natsuno Tsubaki le Mer 10 Déc 2014 - 15:07, édité 2 fois |
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Mar 9 Déc 2014 - 11:00 | |
| J’en étais sur ! C’était obligé qu’il y ait quelque chose entre Nozomi et Seito ! Obligé ! Nan mais vous avez vu comment elle le regardait ? Comme elle réagissait lorsqu’une autre fille s’en approchait ? Elle est amoureuse, il n’y a pas d’autres explications. Et puis lui il l’aime certainement aussi. Un beau petit couple, bien que sans doute ils voudraient garder ça pour eux. Héhé, loupé ! Et je ne suis certainement pas la seule à l’avoir compris, enfin pour autant que j’en sache, nous avons beau ne pas être dupe, nous faisons tout de même comme si de rien n’était, pour leur faire plaisir.
Me concernant, j’avais depuis mon arrivée, une toute autre chose en tête. Sachant que notre chef tant aimé de sa belle aura besoin d’au moins deux jours complet de repos, ça me laisse autant de temps pour aller rencontrer les autres. Voilà l’explication au cas où vous vous demandiez pourquoi je longe les murs de la ville voisine du QG, en jetant constamment de rapide et discret regard en direction de la brunette qui avait appeler Seito « Mon Roi » un peu plus tôt. N’ayant d’ailleurs aucune affinité avec la discrétion et l’infiltration, ça m’étonnait qu’elle ne m’ait pas déjà grillée. Ou alors elle fait exprès … impossible de savoir. Je la filai donc pendant plusieurs minutes, m’excusant très souvent auprès des habitants que je dérangeais en me cachant sans leur demander leur avis sous leur fenêtre, ou contre leur volet, ou encore sous leur parvis. Héhé, ça avait un petit côté cache-cache, comme le jeu des gosses, même si je n’ai plus rien d’une gosse. J’apposai mon index droit sur mes lèvres à l’attention d’un passant mécontent, lui demandant de faire silence. Ça aurait été trop facile. Il m’obligea ainsi à perdre de vue ma proie le temps de changer de rue. La brunette était à présent sur un pont, ou quelque chose y ressemblant. On aurait dit qu’elle parlait toute seule, vu que ses lèvres remuaient mais qu’il n’y avait personne à côté d’elle. Ou alors elle parle à sa bestiole de compagnie. C’est courant ce genre de comportement, Nozomi devait certainement le faire aussi.
Le chat de la miss, jusqu’alors posé sur son épaule, voulu soudainement sauter dans la végétation qui lui tendait littéralement les bras. Sauf que ça ne se passa pas comme prévu, car dans son saut il emporta aussi une partie des vêtements de sa maitresse. Pas de déchirure ni de dégât matériel, certes mais un déséquilibre qui projeta la demoiselle dans une chute par-dessus le sol pavé, à destination d’une belle flaque de boue. N’écoutant que mon héroïsme, je sautai à son secours et lui agrippai les mains en faisant contrepoids dans l’autre sens. Sourire aux lèvres, je la fis revenir sur le sol bien dur et sec.
« Hop là ! Bah alors, on tiens plus sur ses jambes ? Héhé. » Je lui tendis ma main droite, toute contente de ma bêtise. « Bonjour, moi c’est Milly. C’est Nozo’ et Kohei qui m’ont recrutés depuis le désert de Suna. Ça fait une trotte pour arriver jusqu’ici … Je t’ai vu hier quand tu as saluer Seito, tu m’a impressionnée en t’inclinant et comment tu l’as appelé. » Je tournas les yeux aux alentours, cherchant une raison sur laquelle me raccrocher, en vain. « Quoi de beau aujourd’hui ? »
Abrutie ! Plus banale et nase comme approche, je suis pas sur que ça se trouve !
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Mar 9 Déc 2014 - 16:26 | |
| Alors que sa figure allait se précipiter dans la boue, qui allait, de même, maculer l'ensemble de la tenue de Tsubaki d'une couleur peu appétissante (je mange des bonbons pendant que j'écris ce truc, je peux vous assurer que ça n'a rien de ragoûtant), elle sentit des mains prendre les siennes et lui permettre d'éviter sa sombre destinée. Elle reprit contenance et se tourna vers la personne qui venait de lui sauver la vie. Oui, bon, c'est peut-être un peu beaucoup, mais bon, qui a envie de ressembler à un porc dans la ville dont il/elle a la gestion ? Toujours est-il que la fameuse personne était une ravissante jeune femme, aux cheveux dignes des plus magnifiques faveurs du crépuscule, lorsque les nuages dansent avec le voile imperméable de l'océan céleste, disparaissant à l'horizon dans un tourbillon de couleurs dorées. La fleur retrouvait ici la même impression de beauté naturelle dans la chevelure de blé de la jeune femme qui lui faisait face. Milly, s'appelait-elle ? Elle avait de magnifiques yeux bleus, ce qui n'était pas du tout pour déplaire à la reine, car cette teinte se mariait de plaisante manière avec le vert, couleur qui lui était propre. Aussi eût-elle plongé son regard dans les tréfonds hypnotiques de celle qui lui faisait face qu'elle semblait avoir perdu une partie de cette contenance qu'elle venait de récupérer. Elle ne put que remarquer de même que son interlocutrice se trouvait être plus grande qu'elle, ce qui, non pas de la gêner réellement, ne rendait pas plus ardue la tâche de baisser les yeux. Néanmoins, à la main tendue de la jeune beauté, elle tendit la sienne en retour, même si elle n'avait pas vraiment telle approche de salutation entre deux dames, par habitude. En effet, il était de coutume que de se faire la bise, mais la situation était trop embarrassante pour tenter de se rattraper maladroitement à quelque convention. A ses dires, il avait été de la présence de Nozomi et de Kôhei que sa présence dans l'organisation. Aussi était-elle nouvelle, chose qu'elle aurait sûrement mise un moment à comprendre au vu de son état actuel. Elle était déboussolée, assez gênée, mais aussi bien ravie de trouver une jeune dame comme celle-ci. Elle releva l'attitude respectueuse de la fleur la veille, ce qui n'en fit qu'ajouter encore à la rougeur de ses joues, qui se faisaient à présent plus abondante et plus flamboyante que celle même des cristaux magmatiques qu'elle affectionnait tant. Effectivement, la Tsuchi No Serei avait raison sur la possible exagération de sa tenue. Mais sur un pas qui semblait maladroit, la fameuse Milly demanda ce qu'il lui arrivait de beau aujourd'hui. Une opportunité de briser cette gêne se présentait, et elle allait la saisir. « Du repos, grâce à la convalescence de Seitô-sama et Nozomi. Et moi, c'est Tsubaki, enchantée. »
Réponse simple, mais qui pouvait possiblement anticiper à une question prochaine quant à la raison de cette pause qu'elle s'octroyait. Non pas qu'elle ne se sente obligée de se justifier, mais elle considérait qu'elle n'avait pas tabou d'en cacher mot, aussi ceux-ci étaient sortis naturellement. Mais autre point restait à discussion et explication : « Pour ce qui est du salut d'hier à Seitô, pour résumer, je dirais que c'est une longue histoire. Oui, bon, je sais, c'est classique. Mais c'est ce qui résume le mieux. Mais si tu as le temps, je pourrai te la racon… Aïe ! »
N'eût-elle pas temps de finir sa phrase qu'un O.V.N.I. effectua un atterrissage d'urgence au sommet de son crâne, interrompant ainsi la jeune femme dans ses propos. Bien entendu, il s'agissait de Kumo, qui, lassé de chercher l'attrape d'un quelque oiseau perché de par de l'arbre, avait décidé d'une petite excursion dans la ville aux confortables loges que la tête de sa maîtresse. Il n'y pas de temps avant que celle-ci ne penche la tête vers le sol, de par l'impact, précipitant ainsi le chaton dans les pattes de son interlocutrice. Oui, j'emploie le mot pattes pour parler des pieds de Milly, et alors ?! Je fais ce que je veux, j'ai des droits, je suis un narrateur libre ! Bref, trêve de conneries, passons à la suite, ou plutôt la fin de ce post. Je vous entends déjà penser « Ouf, il a enfin terminé ses paragraphes à deux balles ! ». Eh ben je vous emmerde ! Vous entendez ? Je vous emmerde !! A vous les studios ! Oui, j'avais promis une suite, mais en fait, ça colle pas, donc je vous emmerde au carré. |
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Mer 10 Déc 2014 - 10:32 | |
| - Spoiler:
Si jamais y a un soucis, n'hésite pas à me prévenir ^^
Cependant la demoiselle ne fit mot, se contenant de répondre qu’elle se nommait Tsubaki. C’est joli comme nom. ça fait un peu penser à une fleur au milieu d’un lac, à moins que mon imagination déborde. Je lui rendis cependant son sourire et écouta la suite de ses explications.
« Pour ce qui est du salut d'hier à Seitô, pour résumer, je dirais que c'est une longue histoire. Oui, bon, je sais, c'est classique. Mais c'est ce qui résume le mieux. Mais si tu as le temps, je pourrai te la racon… Aïe ! »
La raison de cette interruption, c’était le même chat qui l’avait fait trébucher juste avant, manquant à un rien de la projeter dans la boue. Un tout petit chaton complètement blanc pas plus grand que la longueur de mon avant-bras. Je m’écartai quand il tomba ensuite au sol pour me tourner dans les pattes. Pas fière du tout. Je n’aime pas les chats, vraiment pas. Parce qu’étant enfant, chaque fois que je voulais en caresser un, il me griffait. L’enfoiré. Certes c’était un chat sauvage made in Kiri, mais tout de même … Depuis je vous une répulsion toute particulière à ces félins que je considère comme simplement nuisibles. Attention, pas uniquement les chats, bah ouais j’ai grandis depuis, et avec mon aversion a grossit aussi jusqu’à concerner pratiquement tous les animaux de compagnie que l’on peut croiser. A part le petit lézard de Nozomi, lui il était chou.
Enfin quoi qu’il en soit je fis de mon mieux pour ne pas montrer sur mon visage que je n’aimais pas ça. Le sentir se frotter à mes chevilles en ronronnant, je dois bien avouer que j’avais un petit peu peur qu’il me plante ses griffes sans raison, mais je me contentai de l’observer en silence, lui envoyant par message visuel qu’au moindre mouvement agressif il apprendra à voler à travers la ville. Heureusement il n’en fut rien. Je pus enfin souffler et reporter mon regard sur la maitresse de ce démon à poil blanc.
« Bien, et bah … heu … Dans le cas où tu n’aurais rien à faire aujourd’hui, ça te dirait qu’on aille boire un coup ? Il doit bien y avoir un bar quelque part, voir même manger un peu, j’ai un petit creux. »
J’hésitai à lui tendre la main, mais non, jugeant qu’aller trop vite ruinerait toutes mes chances je ne fis qu’un mouvement de tête pour lui indiquer de me suivre. Après quoi il nous fallait trouver un établissement qui permettrait de se sustenter. Je fis donc le tour des rues et ruelles, sans succès jusqu’à finalement demander mon chemin à l’un des passants, qui nous guida devant le bâtiment du frère du cousin de la mère de l’oncle de son neveux par alliance. Les histoires de famille sont toujours étonnantes. Je poussai la porte en jetant un coup d’œil sur l’écriteau qui pendait au-dessus :
« Au hale rouge … On a trouvé mieux comme nom d’accroche. » Soufflai-je à Tsubaki avant de le barman.
Un serveur qui ne devait pas plus de quinze ans, avec tablier blanc sur les cuisses et costumes gris-rouge délavé. Quelques minutes plus tard nous étions assises à une petite table contre l’une des fenêtres de l’établissement, avec une bougie au milieu de la table et des cartes du menu dans les mains.
« Heu … on peut repartir si jamais tu préfères. On s’arrêtera à un marchant itinérant lui prendre un sandwich … Comme tu préfères. » Je remarquai maintenant la bague qu’elle avait au doigt. « Oh, tu es une Aizuyake ? Quel honneur que de discuter avec une des chefs, tu l’as eu comment ? »
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Mer 10 Déc 2014 - 16:27 | |
| Le « Hâle Rouge », un charmant petit endroit que Tsubaki avait personnellement aidé à mettre sur pied. Certes, il fallait bien l’avouer, le nom manquait, peut-être, d’originalité dans son pléonasme fonctionnel. Néanmoins, il fallait reconnaître que ce qu’on y servait était pour le moins très appétissant. L’enseigne lui était encore familière, pareille aux premiers jours, dans les débuts de la remise en état de la caverne. Que de nostalgie, en ces lieux, que le souvenir encore frais d’un passé proche et envoûtant. A peine entrées apercevait-elle, dans l’entrebâillement de la porte des cuisines, active à sa tâche quotidienne, Ran, l’une des fondatrices de ce restaurant, elle et son mari. Leur petit dernier, un adorable jeune homme du haut de ses quatorze ans, nommé Yuki, vint les placer à une petite table proche de la fenêtre, qui donnait vue sur le petit parc face au bâtiment. Devant la timidité du jeune garçon et sa formalité, elle lui adressa un petit clin d’œil avant de revenir à sa charmante nouvelle amie. Assises, elles se retrouvèrent, telles deux membres d’un couple, à observer les menus, que connaissait assez la fleur, attablée, seule une bougie les séparant. Alors que Tsubaki se demandait quel plat pourrait-elle donc bien prendre cette fois-ci, Milly s’en vint par questions à son attention. De manière plutôt soutenue par le rythme, ce qui laissa la jeune femme avec un sourire aux lèvres : cela devait déstabiliser certains. Non pas qu’elle ne le fut, mais plutôt qu’elle eut été agréablement surprise. Elle répondit néanmoins aux questions sans prêter remarque à ce qu’elle venait de relever, armée de son sourire : « Personnellement, j’aime bien cet endroit, mais si tu veux manger dehors, on peut toujours sortir. Et oui, je suis une Aizuyake, mais je reste quand même une personne comme les autres. »
Elle rougit légèrement à ces dires, comme gênée par la possibilité qu’on la considère plus qu’autrui. Certes, elle avait des responsabilités « supérieures » à celles des autres membres, mais cela n’en faisait pas d’elle quelqu’un de si important qu’un chef, non ? Elle se voyait plus comme une gestionnaire, même si ce n’était pas l’avis propre de la Tsuchi No Serei qui résidait dans son esprit. « Pour ce qui est de ce que j’ai fait… »
Elle leva les bras dans un mouvement circulaire, ce qui sembla laisser Milly dans une certaine incompréhension. C’est toujours avec le sourire que la Buta continua son explication : « Cette ville est en quelque sorte mon œuvre. Avant de rencontrer Seitô, j’étais une simple Nukenin médecin traversant le monde. Un jour, je suis tombée sur cette grotte, et, plus tard, quand j’ai finalement fait connaissance avec Seitô, je lui ai proposé de s’établir ici. Il m’a donné pour mission de transformer cette merveille en endroit habitable, en échange de mon poste de Buta. Je suis donc gestionnaire de nos finances et de cette base. »
Aurait-elle dû s’arrêter par cela ? Peut-être. Toujours est-il qu’elle continua sur sa lancée pour ensuite énoncer des points qui ne figuraient possiblement pas sur sa liste des choses à dire à ses nouvelles amies. « Sinon, mon nom complet, c’est Natsuno Tsubaki, je suis célibataire, j’ai vingt ans, et je vis seule accompagnée de Kumo, mon petit chaton un peu turbulent que tu as pu voir. »
Elle ne put que rougir à ce qu’elle venait de laisser échapper. C’était sorti si naturellement qu’elle n’avait pas vraiment eu à réfléchir. Et cela se sentait bien. Elle enchaîna, pour briser un petit moment de silence. « Bon, sinon, toi ? D’où tu viens et qu’est-ce qui t’amène dans l’organisation ? Raconte-moi un peu. »
Père Castor, raconte-nous une histoire. Père Castor... ♫ Oups. Pardon. A vous les studios ! |
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Jeu 11 Déc 2014 - 14:08 | |
| La demoiselle répondit que non, elle aimait bien les lieux et le fait qu’elle fasse partie des douze Signes de Désespoirs ne changeait pas le fait qu’elle était avant tout comme tout le monde. Une façon de pensée qui m fit sourire, au moins elle ne prenait pas la grosse tête, c’est bien ça. Très bien même. Ses pommettes rougir légèrement quand elle se tue, de quoi en rajouter à son charme. Cependant je ne l’interrompis pas. Elle reprit peu après en faisant un large cercle de la main, avant d’expliquer ce que ça signifiait.
« Cette ville est en quelque sorte mon œuvre. Avant de rencontrer Seitô, j’étais une simple Nukenin médecin traversant le monde. Un jour, je suis tombée sur cette grotte, et, plus tard, quand j’ai finalement fait connaissance avec Seitô, je lui ai proposé de s’établir ici. Il m’a donné pour mission de transformer cette merveille en endroit habitable, en échange de mon poste de Buta. Je suis donc gestionnaire de nos finances et de cette base. »
Mes sourcils montèrent d’un cran face à la révélation, je laissai mon regard naviguer à travers la fenêtre et la rue de l’autre côté. C’est … dingue quand même. J’aimerais bien moi aussi pouvoir faire un truc aussi important pour l’organisation. J’aurais un peu moins l’impression d’être là en touriste, ou en gamine perdue abandonnée par son passé. Elle continua en précisant que son nom complet était Natsuno Tsubaki. J’en déduisis sans trop risquer de me tromper qu’elle ne faisait partit d’aucun clan. Pas comme moi quoi. Elle rajouta qu’elle était célibataire, la vingtaine et vivait seule, si on ne compte pas son chat.
Je fus plutôt surprise par tant de description. C’était comme si elle me tendait une perche, ou alors je me fais des idées. Ça court pas les rues, les filles du même bord que moi, il y avait donc très peu de chance que ce soit le cas de cette miss. Cependant j’avais envie d’essayer, de vérifier s’il n’y avait réellement aucune chance. De toute manière je risque quoi ? A part me taper la honte et être cataloguée comme différente. Ce ne serait pas nouveau … Insultée et montrée du doigt sans doute aussi … Si ça arrive vraiment, je n’aurais qu’à partir. Nozomi m’avait assurée qu’on était libre de quitter la troupe quand on le désire.
« Bon, sinon, toi ? » Me lança-t-elle à la suite comme pour briser le silence. « D’où tu viens et qu’est-ce qui t’amène dans l’organisation ? Raconte-moi un peu.
- Hum, alors moi c’est moins impressionnant que toi. Tout ce que tu as fais pour le Shoraizen, cette ville et tout. C’est fantastique, vraiment. J’en aurais été totalement incapable moi, parce que je complètement allergique aux chiffres, héhé. »
Le serveur revint pour nous en nous demandant qu’on avait choisit. Je lui montrai tour à tour chacune des lignes référençant un plat et une boisson sur la carte, et attendit qu’il reparte pour continuer.
« Je fais partie du clan Kaguya, mais je ne les ai jamais rencontrer avant il y a quelques jours. J’ai un tour à Mizu no Kuni avec un certain Goren, pour demander gentiment aux gens du Shikai de quitter le pays. Héhé, c’était cool. » Je lui tirai la langue avant de continuer. « J’ai vécue toute ma vie planquée dans la forêt de Kiri parce que mes parents étaient des exilés. Cela dit j’ai ainsi évitée de me faire buter quand le village s’est fait détruire par trois types inconnus. » J’haussai les épaules, preuve que tout n’est pas toujours tout noir. « Après … heu … bah j’en ai eu marre et je suis partie en voyage, en commençant par Suna. C’est là-bas que j’ai rencontrer Nozomi et Kohei du coup. Et une sunajin très sympa du nom d’Oniri … Puis je suis arrivée là ! »
Large sourire aux lèvres, les yeux dans les siens et le silence qui revient s’installer. Vous savez, ce silence pesant, bien chiant et embarrassant. Il fallait que je trouve un truc à dire. Je me raccrochai donc à la première chose qui me venait à l’esprit :
« Sinon, je suis aussi célibataire, je vis nulle part, j’ai très peu d’argent, je n’ai pas la moindre compagnie ni plus la moindre famille. C’est pour ça aussi que j’ai accepter de venir ici, dans cette grande famille qu’est le Shoraizen. La solitude ça crains un max … Mais bon ! Je compte bien changer ce détail en me trouvant quelqu’un avec qui trainer pour les prochains jours, mois, voir peut-être années, héhé. »
Une phrase lourde de sous-entendu, très lourde même, mais ça permettrait de savoir si elle pense à la même chose que moi, ou pas du tout. Donc de savoir si j’ai une petite chance ou pas. Le serveur revint peu après avec les boissons et un petit bol remplit de truc d’apéro pour nous faire patienter.
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| | | Informations Grade : Aizuyake / Nukenin de rang A Messages : 693 Rang : A+
| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Jeu 11 Déc 2014 - 18:00 | |
| Kaguya, hein ? Milly venait donc d’un clan assez réputé dans le monde Shinobi. Et visiblement, elle avait une aversion pour le Shûkai. Tsubaki nota que la Serei avait quelque peu réagi à cette remarque. « Eh bien, eh bien. Tu t’agites ? - Je ne tiens pas forcément cette union dans mon cœur, mais j’ai mes raisons. - J’imagine que tu n’as pas spécialement envie d’en parler. - Tout à fait. Maintenant, t’occupe, et retourne à ton rendez-vous galant ! »
Sur cette remarque, l’esprit balaya les voies mentales qui permettaient Tsubaki l’accès à ses états et pensées, la laissant de nouveau pleinement attentive à ce qui se passait devant ses yeux, songeant que son amie n’avait peut-être pas forcément tort sur sa terminologie. A entendre la jeune blonde, elle avait voyagé bien plus que Tsubaki pouvait le revendiquer, ce qui, au fond de son cœur, lui laissa un petit pincement, lui rappelant la raison de son départ originel. Mais au fond, elle ne regrettait pas. Elle avait un second foyer, ici, et elle savait qu’on avait et aurait besoin d’aide. Mais elle se promit de passer le plus tôt possible à son foyer. Puis son interlocutrice évoqua la disparition de Kiri par les trois Furyou, ce qui rappela à la fleur la menace qui planait sur le monde Shinobi. Elle-même ne savait pas quoi penser de cela. Elle n’avait pas réellement porté pleine attention à une opinion sur le sujet, mais elle savait que cela finirait par arriver. La kunoichi évoqua sa rencontre avec Nozomi et Kôhei, puis s’installa un silence plutôt gênant, que cette première prit soin de briser, d’une manière qui faillit laisser la reine sans voix. Elle aussi était célibataire ? Cela semblait aiguiser l’intérêt de Tsubaki. La jeune femme, qui ne s’était jusque-là pas encore intéressée aux partis amoureux, semblait avoir remarqué, en sa personne, une certaine attirance pour la gente féminine. Elle vivait seule, peut-être encore mieux, quoique sa chambre, assez spéciale fut-elle aménagée d’une ancienne bibliothèque, ne semblait pas le meilleur endroit pour venir à une colocation future. N’eût-elle pas de suite cette idée en tête qu’elle se rendit compte de sa précipitation. Elle allait donc bien vite en besogne, la jeune fleur, devant la beauté blonde qui lui faisait face. L’argent, qui semblait causer quelques soucis à la Kaguya, en revanche, n’avait pas nature pareille à Tsubaki, aussi se saurait-elle ravie de dépanner sa nouvelle amie. Et la famille. Cette famille que les membres formaient. Une famille qui avait fait céder les barrières des nations en acceptant un cosmopolitisme impressionnant. Oui, c’était une grande famille. Immense, même, sans doute à quelques petits problèmes ici-là, mais une entité rassemblée dans un but et un avenir commun, un rêve commun. La dernière phrase de Milly sonnait comme une invitation, mais la Buta se décida tout de même à ne pas se précipiter et à être sûre de ce qu’elle supposait. Puis revint Yuki, deux verres à la main et des petits gâteaux de riz fourrés au bœuf, sur lesquels la jeune femme ne put se retenir de sauter. Après en avoir englouti une demi-dizaine, elle reprit contenance et lucidité, s’excusant auprès de son amie : « Pardon, ils sont juste tellement bons que je saute dessus à chaque fois qu’on m’en sert. Tu devrais goûter, ils sont excellents.» Puis elle haussa le ton pour se faire entendre : « Yuki, tu les as super bien réussis, ils sont mortels ! »
La kunoichi reprit une position plus respectable pour une jeune femme, et reprit sa discussion avec la magnifique dame qui lui faisait face. « Pour ce qui est de ta situation amoureuse, commença la jeune femme en rougissant. Ça ne tient qu’à toi d’en changer. »
Pour un peu, elle avait le rouge aux joues. Mais quelle gamine, celle-ci ! Tsubaki, reprends-toi, connasse ! Allez, aligne plus de mots que ça ! Ah, oui, c’est vrai, c’est moi qui ai la plume. « Pour ce qui est d’une habitation, le palais est ouvert à tous ceux qui en ont besoin, le temps que tu te trouves un petit coin à toi, que tu aimes bien, dans le coin. Au niveau de l’argent, je peux te dépanner, et tu n’auras pas de mal à trouver des boulots sympa en ville ou des missions à faire à l’extérieur. On a beaucoup de Shinobi ici, donc on est équipés pour leurs activités. On a même un terrain d’entraînement si tu veux te défouler. Je pense que tu n’auras pas de mal à t’intégrer. Ici, tout le monde fait confiance à tout le monde, et il y a une bonne ambiance, malgré le nombre. »
Elle avait des étoiles dans les yeux en énonçant ça, en repensant au début d’utopie qu’elle tentait de recréer, et qu’elle avait en partie accomplie ici. Mais il manquait un détail qui avait son importance. « Ah, tiens, et s’il te faut un seul motif de plus pour rester, goûte à ça ! »
Elle lui tendit une petite boule de chocolat au lait, dont les parois étaient recouvertes de lait solidifié et sucré. La petite merveille qu’elle avait mise sur le marché et qui était distribuée dans la ville depuis peu : une Cocoball. « Trouve une seule raison meilleure que mes Cocoballs pour rester ici. »
Cette phrase, sans ambigüité, rappelons-le pour ceux qui auraient l’esprit aussi mal tourné que peut être le mien ou celui de… une… deux… trois… bon, beaucoup de personne ici, avait été prononcée avec un sourire enfantin par cette jeune adulte qui retombait encore dans le plaisir de l’âge bête par ces conneries de parodies de Kinder Surprise sans surprise. |
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Ven 12 Déc 2014 - 13:14 | |
| Seulement le contenu ne dura pas longtemps, j’en fus sacrément étonnée d’ailleurs que de voir Tsubaki se jeter dessus – littéralement parlant hein – et revenir à un comportement plus convenable après en avoir engloutit six à la suite. C’était des petits gâteaux de riz comme m’en avait fait gouté Yusei il y a un bon moment de ça. Comment il avait dit que ça s’appelait d’ailleurs ? Ah oui, des onigiris. Sur les conseils de la belle j’y goutai aussi, du moins les derniers qui restaient héhé. C’est qu’ils sont bon. La comparaison avec ceux de Konoha est trop difficile, ça datait trop, mais pas de doute que les deux versions étaient succulentes.
« Pour ce qui est de ta situation amoureuse, ça ne tient qu’à toi d’en changer. » Me lança-t-elle ensuite.
Etant plutôt impulsive comme nana, il me fallut une bonne dose de retenu pour ne pas l’embrasser de suite. Bah quoi ? Elle dit que ça ne tient qu’à moi de changer, bah faisons ça ! Non, non … Non je dis ! Les yeux plantés dans les siens, la bouche pleine de riz, j’écoutai la suite. Le problème de l’hébergement était réglé grâce au QG de l’organisation, et pour les sous elle acceptait volontiers de m’avancer ce dont j’avais besoin. Je terminai mon grignotage avec la dernière boulette de riz du plat et lui souris.
« Non, j’aime pas avoir de dettes, surtout envers les personnes que j’apprécie donc merci, c’est très gentil à toi, mais je vais me débrouiller. Comme j’ai toujours fais. »
Sans vouloir ternir son image si idyllique du Shoraizen, je préférai être apte à me subvenir toute seule à mes propres besoins, plutôt que réclamer et quémander. Même si elle est tout à fait d’accord pour. Elle me tendis soudainement ce qui ressemblait à une sorte de petite boulette de chocolat, pas plus grosse qu’une balle de golf, recouverte de lait solide et de sucre. Une texture plutôt douce, ça avait l’air d’être croquant quand je le pris dans mes doigts.
« Trouve une seule raison meilleure que mes Cocoballs pour rester ici. » Fit-elle.
Sans trop comprendre, je mordis dedans et fus particulièrement surprise de la chose. C’était super bon ! Effectivement légèrement croquant, mais mou aussi. Tendre sous la dent, un bon mélange de cacao et de lait.
« Hey mais c’est délicieux ça ! C’est toi qui les a fais ? Chapeau, ils sont franchement bon. » Je terminai la petite sphère de gourmandise avec délice. « Mais t’en fait pas, je ne compte pas partir. Je viens juste d’arriver, et puis jusqu’à maintenant je n’ai rencontrer que des gens biens. Kohei, Nozomi, et à présent toi. Ce serait stupide de retourner à la solitude … »
Je me tue à nouveau, cherchant mes mots pendant que je détaillais son visage du regard. Comment dire ? Je n’aime franchement tourner en rond, ça ne me correspond pas. Je suis franche, droite, directe et bien souvent trop. Cependant ce que je fais depuis tout à l’heure, c’est réellement tourner en rond. A hésiter, à laisser le silence s’installer, tout ça … Mon poing se resserra tout seul sur la table, machinalement comme quand on se jette dans l’inconnu. Mais le jeune serveur m’interrompit avant, avec un plat dans chaque bras. Il est étonnamment adroit pour son âge d’ailleurs, moi on me donne ça à porter au milieu d’une foule, vous pouvez être sûr qu’aucune des assiettes n’arrivera intact à destination.
« Le warp saisonnier et côte de bœuf c’était qui déjà ? » Demanda-t-il.
Je levai la main, lui permettant ainsi de disposer le repas suivant le choix de chacune de nous avant de repartir en nous souhaitant bon appétit. Ça sentait rudement bon, la viande semblait cuite juste à point, les légumes frais. Finalement il est pas trop mal ce resto, un peu bruyant mais bien.
« Bon appétit Tsubaki. » Lançai-je à la demoiselle en piquant dans mon steak, mais finalement je laissai la fourchette plantée ainsi. « Non je voulais te demander un truc, ça me brule les lèvres depuis tout à l’heure … » Je reposai mon poing au milieu sur le côté droit de la table, toujours serré en me demandant si je faisais pas une connerie. « J’aimerais savoir, parce que dans tes mots et ton comportement j’ai un petit doute … Tu as dis que tu étais célibataire, bien. Mais … heu … ne prend pas peur hein, mais est-ce que tu préfères les garçons ou les filles ? Simple question comme ça … je t’oblige pas à répondre si c’est trop embarrassant hein. Je veux pas poser problème … tout ça … »
Mais ferme-la Milly ! Ferme-la ! Bordel tu grilles toutes tes chances là !
« Non, non j’ai rien dis, excuse-moi. Et bon appétit. »
Et merde … putain de tract à la noix … Je reportai mon regard sur mon assiette, sans bouger d’un pouce, les neurones en plein conflit émotionnel avec le cœur qui bat la chamade comme un bruit de fond.
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Sam 13 Déc 2014 - 17:34 | |
| La remarque de la jeune Kaguya avait fait pour le moins plaisir à Tsubaki, malgré le fait qu’elle n’ait pas été la seule à mettre au point cette recette. C’était toujours un petit compliment qui allait droit au cœur de celui ou celle qui le recevait. Elle perçu une certaine tension interne chez Milly alors qu’un silence s’était installé. Elle non plus ne savait pas quoi dire à cet instant, et elle fut quoique plutôt soulagée que Rin revienne avec leur plat respectif. Son amie avec commandé un warp de légumes avec une côte de bœuf, ce qui semblait une association plutôt originale, que la fleur n’avait pas encore tentée. Pour sa part, elle s’était reposée sur une salade agrémentée de bœuf sauté au gingembre, qui était une des spécialités de Ran. Elle allait attaquer son plat lorsque Milly entama la conversation sur un nouveau sujet. Elle était hésitante, rougissait, alors que son point se serrait, sur la table, sous tension, comme si elle avait peur, honte. Elle agissait comme si elle avait terriblement peur des conséquences. Comme un enfant qui a fait une bêtise, et qui s’apprêterait à l’avouer. Lorsque la question fut posée et suivie d’une réaction qui ne supposait que de la gêne, le sang du camélia ne fit qu’un tour, unique, alors qu’elle sentait l’effet sur sa peau de son unique battement de cœur. Ce n’était même plus un indice, à présent, c’était comme un nez au milieu d’une figure. Et dieu sait que je déteste le mien, de nez. Mais bon, ça, on s’en fiche un peu. Pour en revenir à l’affaire, la kunoichi sentait bien, à présent, que cette question n’était pas posée innocemment. Mais n’avait-elle pas eu le temps même de bafouiller que la nouvelle recrue du Shôraizen balaya ses propos. La jeune fleur décida qu’à présent, c’était peut-être à elle d’aller droit au but. Elle avait dû laisser son amie dans la gêne et le rôle de celle qui fait le pas de premier fait. A présent, elle allait se laisser aller, elle allait prendre part à cette espèce de jeu qui s’était installé. A savoir qui finirait par avouer son attirance pour la gente féminine de tout abord. Elle répondit par un rapide « Ce n’est rien. », à la dernière phrase de son amie, la laissant dans une délicieuse et tortionnaire attente d’une dizaine de secondes, avant de lui répondre, d’un clin d’œil gêné : « Je t’avoue que les deux partis m’attirent autant l’un que l’autre. »
Puis elle s’attaqua au repas, sentant une certaine gêne, durant son long, alors que venait la fin d’une dégustation qui se fit dans un certain silence, bien qu’eurent lieu plusieurs regards furtifs échangés. Tsubaki prit soin de ne pas engager la conversation, afin de pouvoir vérifier par la suite son hypothèse. Peut-être était-ce beaucoup pour une première rencontre, mais elle était, par moments, aussi impulsive que semblait l’être la Kaguya. Alors que Rin venait, après un silence réglementé durant le reste du repas, déposer les cartes de dessert, la Buta refusa poliment et paya rapidement l’addition. Après quoi elle invita une Milly interrogative à sortir avec elle du restaurant. Alors qu’elles se tenaient devant le pas de la porte, toutes deux face à face, la manieuse d’os toujours un air incompréhensif affiché sur son magnifique visage, Tsubaki approcha sa bouche de l’oreille de la jeune femme qui lui faisait face, et lui chuchota des mots, qui à leur conception, lui avaient sonné comme une invitation claire et précise à ce à quoi elle s’attendait, sentant qu’il fallait être directe, à présent, et parler sans trop de détours. A substituer le charme d’une attente allongée, on vit le plaisir d’un contrôle impartial de la fleur qui révélait à présent les épines qui cachaient le cœur de son être. « Si tu arrives à me rattraper, je pense qu’on pourra passer à un dessert plus détendu. »
Sur ces mots quelque peu mystérieux, elle joignit un clin d’œil furtif, et prit son courage de ses deux mains pour accoler à ses paroles les gestes et actions qui leur étaient de rigueur. Dans un élan qui semblait ne pas lui appartenir, alors qu’elle agissait de sa pleine volonté, elle apposa ses lèvres sur celles de Milly. Elle les découvrit douces et délicieuses, et, pendant un moment qui ne se révéla que d’une seule seconde, elle sentit tout un siècle s’écouler par le rythme de son cœur qui reprenait d’une force insoupçonnée. Profitant de la surprise de la jeune femme, elle s’esquiva, entrant dans une course en direction de la place centrale, empruntant des ruelles sans jamais se retourner, pour découvrir, à la fin de sa course, si son audace était fondée, et qu’elle verrait derrière elle celle qui s’était à présent approprié son esprit. Alors que la tension exquise qui s’exerçait sur son cœur lui faisait ressentir une certaine nostalgie inconnue quant à l’aspect romantique de la scène, la camélia, dans sa course, ne put se retenir d’un souvenir de soulagement, assumant pleinement le geste qui lui apparaissait, bien que d’initiative folle, plus qu’approprié. La réponse, à présent, ne tenait que plus de l’autre parti. - Spoiler:
Je te laisse une initiative pour la suite, étant donné que j'ai fait se dérouler le repas de la manière qui me convenait. :p
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Lun 15 Déc 2014 - 15:33 | |
| Le « ce n’est rien » qu’elle me renvoya sonna longuement dans mes tympans, comme un écho désagréable, sans que rien ne vienne le stopper. On aurait dit qu’elle faisait exprès de ne rien rajouter de plus, et s’en était particulièrement désagréable. Chaque seconde qui passaient, j’avais plus encore l’impression d’avoir fait une connerie. Au finalement elle répondit que les deux bords l’attiraient tout autant. D’accord donc finalement, elle ne semble pas contre une éventuelle possibilité de relation un peu plus poussée qu’une simple amitié. Ou alors je fais complètement fausse route, c’est tout à fait possible aussi, ce ne serait pas la première fois. Restons prudentes. Nous terminâmes notre repas sans rien rajouter de plus, c’était très bon, mais je ne pouvais pas raccrocher mon regard d’elle. A part quand c’est justement elle qui me regarde, là je changeais immédiatement de sujet d’observation. Tsubaki insista pour payer l’addition ensuite, puis nous sortîmes.
Qu’est-ce que vous allions faire maintenant ? Peut-être qu’il est préférable de rentrer, ça pourrait faire un peu trop pour une seule fois. Oui je reviendrais la voir demain, le temps de réfléchir à tout ça. Je me figeai cependant en la voyant approcher et me chuchoter à l’oreille :
« Si tu arrives à me rattraper, je pense qu’on pourra passer à un dessert plus détendu. »
Je ne vous décris pas combien mon cœur battait la chamade en cet instant. Immobile, mon état statique n’en fut que prolongé quand elle m’embrassa. Si si ! Je vous jure ! Ses douces lèvres sur les miennes. Fines, tendres, délicates, très légèrement humide. Le baisé ne dura qu’une seconde, mais j’eus l’impression qu’il n’en fit même pas la moitié. C’est comme tout, quand on aime ça passe toujours trop vite. L’instant d’après elle avait filée dans les rues de la ville. Il me fallut un petit temps pour remettre mes idées en ordre. Le temps pour la miss de disparaitre de mon champ de vision, hélas. Non il y a d’autres moyens pour retrouver quelqu’un dans une ville.
J’aime cette nouvelle activité, ça change vraiment et au moins ça va nous changer les idées. Un sourire s’étira sur mes lèvres. Je couru sauter sur le toit du bâtiment le plus proche, pour monter ensuite sur le plus haut du coin. Il s’agissait écouter le bruit de la population, d’écouter les plaintes de certains au passage de la fulgurante demoiselle. Il y aura bien quelqu’un qui dira quelque chose si elle court aussi vite qu’elle est partie. A moins qu’elle se cache, et là ce sera plus compliqué. Mais non, un « Oooh, doucement ! » s’éleva d’une des rues en contrebas. Je ne me fis pas attendre plus longtemps, et redescendit sur le toit le plus bas. En dessous, la belle brunette courait vite, mais pas autant qu’une spécialiste du taïjutsu comme moi. Ça explique pourquoi je la devançai et sautai pour retomber dans la rue, à quelques mètres devant elle :
« Trouvée ! » Lui lançai-je d’une voix forte en ouvrant grand les bras comme pour réclamer un câlin.
[on peut couper là si tu préfères rallonger la course]
Je la recueillis contre moi, non pas sans une certaine brutalité due à sa vitesse. Ce qui d’ailleurs nous firent tomber au sol, mais rien de grave. Prendre des coups c’est presque une vocation chez moi alors bon. Je restai ainsi à la blottir contre moi juste le temps de lui demander plusieurs fois si elle allait bien. Pas une seconde de plus, ce serait trop gênant. Une fois à nouveau debout et les vêtements époussetés. Je lui souris et lui demandai d’une voix d’abord hésitante puis rapidement assurée :
« Hum, bon bah voilà. J’ai gagnée, héhé. Une suggestion du coup pour le dessert ? Enfin, hum … tu sais Tsubaki, je ne veux surtout pas te forcer la main hein. Je sais que ça va terriblement vite là. On peut tout à fait prendre un peu de temps avant. Pour réfléchir, pour apprendre à se connaître mieux. Et puis je ne sais pas du tout comment les autres réagiraient face à ce genre de relation, je ne voudrais pas tout foutre en l’air à peine arrivée … »
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| | | Informations Grade : Aizuyake / Nukenin de rang A Messages : 693 Rang : A+
| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Mar 16 Déc 2014 - 17:47 | |
| Tsubaki fut quoiqu’un peu surprise lorsque la jeune blonde apparut devant elle, les bras ouverts comme pour la réceptionner dans sa course. Elle dut se faire violence pour ne pas y sauter, eu-t-il été indécente une telle action. Mais elle n’eut pas vraiment l’occasion de résister, par l’énergie cinétique qu’elle avait accumulée dans sa course, ce qui les renversa toutes deux. La fleur fut traversée par un sentiment de bien-être et de chaleur, repensant par la suite que son amie ne devait pas ressentir que de l’agréable, collée de dos au sol, précipitée par la chute. Celle-ci la garda tout de même dans ses bras quelques instants, quelques courts qu’ils furent. Elles se relevèrent et époussetèrent leurs vêtements, un peu gênées de la situation. Après quoi la Kaguya lui déclara qu’elle avait le temps, le temps de se connaître, de voir comment les autres réagiraient. Tant de mots qui sonnaient dans l’esprit de Tsubaki comme, certes, des attentions, de la protection, mais elle n’en avait que faire, et ne se priva pas pour l’interrompre, lui chuchotant à l’oreille. « Oh, tais-toi. »
De cette remarque, qui n’était à son esprit pas hostile, elle changea de cible que l’ouïe de son amie pour s’attaquer de nouveau à ses lèvres, délaissant cette fois le temps derrière elle. Milly avait peut-être peur du regard des autres, mais elle n’en avait pas le forfait pour un sujet pareil, surtout pas ici, au Shôraizen. Elle laissa un ballet maladroit se former alors qu’elle goûtait à des plaisirs amoureux qui lui étaient encore peu connus. L’espace lui semblait exploser en un éclair de mille feux d’artifice, colorant le petit monde qu’elles formaient d’un océan de couleurs aux infinités de formes, peignant sur les armées de tableaux la passion qu’elle ressentait alors, composant les notes des centaines de symphonies éblouissantes, à la fois fortes et reposantes. Le plus exquis des mets était sans nul doute la bouche de cette jeune femme dont elle venait de se révéler amoureuse. Lorsqu’enfin leurs lèvres rompirent le sceau qui les avait rassemblées, la Buta plongea son regard dans les yeux de Milly. « Tu ne me forces absolument pas la main. Je n’ai pas vraiment à réfléchir, une fois que j’ai compris que je suis amoureuse. »
La kunoichi rougit de cet aveu évident après son comportement, et continua ses propos en ces termes : « Déjà, le regard des autres, ici, ce n’est pas le même. Et encore, je m’en fiche, où qu’on soit. Je comprends que tu aies pu avoir des problèmes à cause de ça, mais ici, c’est fini. »
La fleur ouvrit les bras pour désigner, comme elle l’avait fait auparavant, l’ensemble de la cité qui s’étendait de part et d’autre. Tout ici était un lieu de partage, d’horizons, cosmopolite et libre. Le but du Shôraizen n’étant pas la liberté ? « Pour ce qui est de se connaître, je sais déjà ce que j’ai besoin de savoir sur ce que je ressens pour toi, et on aura tout le temps d’apprendre à mieux se connaître au fil de notre relation, si tu l’acceptes. D’autant que… »
Ne pouvant s’empêcher, elle lui vola de nouveau un baiser, apposant ses lèvres sur celles de la femme qui faisait paraître le ciel comme le dernier enfer par rapport à ce que représentait la vie sur terre à ses côtés. Celui-ci ne fut que court, comme un complément de ce qui allait suivre : « Tu es à moi. »
Elle n’allait pas prendre le risque qu’on la lui vole, elle n’aurait jamais accepté que quelqu’un d’autre s’empare de cette délicieuse jeune femme. Il en serait hors de question. Aussi n’hésitait-elle pas lorsque de sa bouche sortir les trois mots qui peuvent guérir de son chagrin n’importe quel être humain : « Je t’aime. »
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| | | Informations Grade : Genin Messages : 1600 Rang : A+
| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Mer 17 Déc 2014 - 12:16 | |
| - Oh, tais-toi. » Me fit-elle en me chuchotant à l’oreille.
Puis je sentis ses lèvres glisser sur ma joue jusqu’à se déposer à nouveau sur les miennes. Un véritable baisé. Doux, sensuel, plein de chaleur, et même un peu d’humidité. C’était réellement formidable. J’adorais ça, depuis combien de temps d’ailleurs je n’avais plus embrasser personne ? Pas la peine de compter, ça ferait trop de toute manière. Mes mains vinrent lentement se déposer sur les hanches de la miss, comme pour la garder coller serrer contre moi. Notre légère différence de taille faisait que je devais baisser un peu la tête pour continuer de l’embrasser, mais rien de négatif. Au contraire presque, j’avais l’impression de pouvoir être son bouclier, de pouvoir la protéger contre tout et n’importe quoi. Notre échange de salive, si on peut appeler ça comme ça, dura ainsi plusieurs secondes, en plein milieu de la rue et peut importe qui pourrait nous voir ou nous critiquer. Je dois bien avouer que j’avais toujours peur d’être pointée du doigt, de passer pour la nuisible, celle qui ne colle pas avec le reste du tableau, l’étrangère quoi. Mais les dires de Tsubaki, guidés par tant de tendresse, m’avaient convaincues. Peu à peu, la rougeur de mes joues s’en alla. Les yeux clos, je savourai ce contact plein d’amour, jusqu’à ce que la miss le stoppe et me regarde les yeux dans les yeux.
Elle assura ne pas être forcée du tout, qu’elle n’avait pas à l’être surtout après avoir compris qu’elle était amoureuse. D’un coup, je me remis à rougir comme une pivoine. Elle aussi d’ailleurs virait au rouge vif, c’était trop mignon. Elle continua pendant que je lui caressai une mèche de cheveux, que le regard des autres ici n’est pas le même qu’ailleurs, qu’on est libre, que c’est un lieu de partage. Sans doute oui, j’avais encore du mal à imaginer ça comme ainsi. Cela demandera certainement encore pas mal de temps.
« Pour ce qui est de se connaître, je sais déjà ce que j’ai besoin de savoir sur ce que je ressens pour toi. Et on aura tout le temps d’apprendre à mieux se connaître au fil de notre relation, si tu l’acceptes. D’autant que … » Elle s’interrompit pour m’embrasser à nouveau, rapidement cette fois. C’est fou comme j’aime ces petits contacts. « Tu es à moi. »
Je lui souris, toujours aussi rouge. Décidément j’avais bien fais en me rapprochant d’elle. Mais jamais je n’aurais crue que ça irait aussi vite. C’est peut-être ce qu’on appelle le coup de foudre, oui c’est certainement ça.
« Oui je suis à toi, et tu es à moi aussi. Rien qu’à moi. »
Je lui déposai un bisou à mou tour sur ses petites lèvres, suivit d’un sourire. Et quand elle me dit qu’elle m’aimait, ce sourire grandit d’autant plus.
« Je t’aime aussi. Je … » Je rigolai un instant, comme pour évacuer le stress et réduire le rythme effréné de mon cœur. « C’est jamais facile à dire … mais je t’aime aussi Tsubaki. Donnons-nous le temps de se connaitre mieux, pour voir si ça va durer. Si on va trop vite, on risque de tout gâcher. »
Je collai mon front au sien, silencieuse, les bras autour de sa taille. A rester comme ça, j’étais réellement heureuse, car enfin je n’étais plus seule. J’avais maintenant une famille avec le Shoraizen, une petite amie avec elle, et des amis sur qui compter. Finalement, c’est vrai que tout est bien dans le meilleur des mondes. Je me décollai enfin d’elle, toujours le sourire aux lèvres, et lui tendis une main.
« Allons faire un tour, je n’ai rien à faire, et puis j’ai bien envie de connaitre ce dessert dont tu parlais, dans le cas où j’arriverais à te rattraper. Héhé. » Je me tue une seconde, revenant presque à la raison. « Enfin je dis ça, mais c’est pas bien de quémander. Racontes-moi plutôt tes goûts ma belle. Nous sommes tout de même dans un monde militaire, quel est ton style ? De toute façon, je te protègerais quoi qu’il arrive. »
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| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Ven 19 Déc 2014 - 17:19 | |
| Rien ne pouvait faire plus plaisir à Tsubaki que ce qu’elle venait d’entendre. Selon ce qu’elle avait pensé, et qui se révélait assurément correct, les sentiments de la jeune femme étaient partagés. Elle put donc entendre de la bouche de sa conquête que ce battement de cœur qui réchauffait son corps depuis sa chute dans les tréfonds d’un maelstrom de sentiments était réciproque. Aussi rouge que pouvait l’être la fusion des trésors de la Terre, la jeune femme n’aurait jamais pu cacher son contentement alors qu’elle restait alerte de chaque mot que prononçait la Kaguya. Oui, chaque phrase, chaque mot, chaque syllabe, chaque lettre, elle l’attendait en priant que se révèlent ces si beaux sons que ce qu’elle pouvait entendre. Chacun était plus précieux que tout ce qu’elle pouvait obtenir. La première émotion, celle que l’on vit pleinement pour début, celle qui arrive d’avance sur l’avenir, celle qui promet un futur. Rien ne peut remplacer un premier sentiment dans sa nouveauté, son inconnu et sa splendeur. L’enthousiasme est inégalé par la première fois, unique, quoique chacune l’est à sa manière, il n’y a pas de plus belle chose que de se sentir aimée de la sorte pour la première fois. Et Tsubaki elle-même ne pouvait pas lutter contre ces émotions qui se bousculaient dans son corps, dans son cœur et dans son esprit. Même un baiser exquis ne peut se substituer à la douceur divine d’un mot d’amour énoncé et entendu pour la première fois. Milly évoqua la patience, la capacité à se limiter pour ne pas gâcher ce bonheur en voulant tout découvrir de coup seul et lancé. Elle acquiesça d’un signe de tête à la proposition de sa nouvelle petite amie quant au temps qu’elles prendraient pour avancer sans impatience dans leur relation. Elles restèrent alors collées pendant un petit moment, profitant de cette joie qui les unissait. Puis la Kaguya proposa d’aller prendre le fameux dessert, enchaînant un couple de questions. Oui, parce que les couples, on aime ça. En même temps, si on n’aimait pas ça, ce RP n’aurait aucun sens. Mais bon, on s’en fiche. Toujours est-il que Tsubaki lui répondit avec enthousiasme : « Tu passes souvent du coq à l’âne, toi, mais ça a son charme. »
Ajoutant un clin d’œil, elle continua : « Premièrement, je te propose d’aller manger… Une glace ! »
Les yeux de la jeune femme brillaient alors qu’elle prononçait ces mots. Certes, une glace en Automne, ce n’était pas le plus raisonnable, mais vu la température printanière qu’elle pouvait maintenir dans la ville, elle pouvait bien se laisser aller à ça. « Ensuite, mes goûts, on va pouvoir en parler longtemps, et je vais déjà évoquer la glace à la mangue ! Mon style, je n’en ai pas vraiment pour le combat, je suis médecin, de base. Donc je compte sur toi pour me protéger. »
Un clin d’œil s’ajouta à cette déclaration, dans la complicité et l’amusement de ce jeune couple. « Sinon, pour ce qui est de mon style vestimentaire… »
A ce moment, le regard de la jeune femme brillait d’un nouvel éclat, qui n’eut rien de semblable à celui que cette fleur amoureuse jetait quelques secondes auparavant. Il avait pris un éclat dangereux, un éclat que l’on retrouve pareil à notre monde, à certaines époques de l’année, alors que se lèvent les barrières de la finance, laissant vagabonder les furies de l’enfer, lâchées par les sols refoulant les rejets du Tartare. Oui, c’était le regard d’un prédateur, celui qui semblait percevoir sa proie et la savourer à l’avance. « Tu auras l’occasion de voir ça quand on fera du shopping ! »
Sur ces mots, elle emporta avec elle la beauté blonde avec qui elle avait décidé de partager son amour. Allait-ce durer ? Seules deux personnes le savent, et non, on ne vous le dira pas, parce qu’on est des égoïstes sadiques ! Mouahahah ! Bref, le monde était à elle, pour le moment. Leur monde, leur vie, leur amour. Et on ne pouvait que leur souhaiter le début d’une belle histoire. |
| | | Informations Grade : Genin Messages : 1600 Rang : A+
| (#) Sujet: Re: [PV - Kaguya Milly] Do you want some cocoballs ? ♫ Lun 22 Déc 2014 - 13:55 | |
| Je lui souris quand elle me lança qu’effectivement je changeais vite de sujet mais que ça faisait partie de mon charme. Héhé, on peut dire ça oui, dans un certain sens, selon le point de vue, tout ça tout ça. Après quoi la demoiselle proposa d’aller manger une glace. Sur le coup je ne la compris pas, pourquoi une glace alors qu’il fait déjà pas énormément chaud et que l’hiver approche ? Ça ne tient pas tellement la route … M’enfin bon, pourquoi pas. D’ailleurs ce qu’elle préférait c’était la glace à la mangue.
« Mon style, » continua-t-elle. « je n’en ai pas vraiment pour le combat, je suis médecin, de base. Donc je compte sur toi pour me protéger. »
Elle me lança un clin d’œil qui me fit sourire de plus belle. C’était chouette comme info, a nous deux nous étions pratiquement imbattable. A part de se faire détruire une seule frappe hein. Puis Tsubaki termina avec la question du style vestimentaire, sans donner de réelle réponse puisque je devais attendre qu’on se fasse une partie shopping pour le savoir. Allons bon, du shopping, c’est vraiment un truc que je n’aime pas ça … pourquoi forcement si on est une gonzesse on devrait aimer dépenser son argent dans des centaines de fringues inutiles ? En plus j’ai pas d’argent, comme ça la question est réglée.
« J’aime pas franchement tout ce qui boutique, commerce, shopping … ça doit se voir à ma tenue hein ? Mais bon, pour toi je ferais un effort. »
Nous filâmes main dans la main à la recherche d’un marchant de glace. Sur le chemin j’en profitai pour lui donner également quelques détails sur ma personne.
« Par contre la baston, ça j’aime. Une Kaguya, de base ça nait avec l’envie de taper ! Du coup forcement, j’aime le combat, mais pas le meurtre. Nan ça c’est pas bien, je préfère nettement chopper le type d’en-face, l’immobiliser et le laisser à qui en voudra. En plus c’est chouette, ça sert de monnaie d’échange, un bon moyen pour se faire un max de pognon sur le dos des autres, dans tous les sens du terme, héhé. »
J’haussai les épaules et souris au marchant quand on arriva devant lui.
« Une mangue pour mademoiselle et une chocolat pour moi. Merci monsieur. »
Une fois avoir payer, j’offris le cornet à la splendide brunette qui partageait à présent mon cœur et lécha ma propre glace.
« Hum, du coup pour en revenir à ce qu’on disait, je te protègerais quoi qu’il arrive. Je suis bien assez solide pour ça et puis je préfère souffrir plutôt que voir les personnes que j’aime en partir. Ça me donne l’impression d’être utile. »
Je lui volai un rapide bisou au coin des lèvres, profitant du même coup pour récupérer un petit morceau de mangue qui restait fixé sur place.
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