Tout n'est qu'une question de perfection |PV Dentô Shinwoon / Kumojin|

Les chemins les plus sombres sont souvent les meilleurs...

L'Ombre régnait dans les bois nuageux, comme si les ténèbres en personnes étaient venues couvrir de son manteau brumeux Seitô. Enfin... Ce que l'on pouvait y croire. Ici, il s'agissait simplement d'un cadavre, ayant le même esprit, la même volonté, et le même chakra. Hors, le corps n'était pas vivant. Il dépassait les frontières des mortels... C'était un cadavre animé par le désir de son créateur. Un tour de passe-passe fascinant...

Atterrissant dans un silence morbide, la chose s'avançait, accompagné d'un gigantesque corbeau mort-vivant, dans les bois sombres, malgré le temps clair. C'était un phénomène étrange... La pénombre de la forêt était suffisamment importante pour camoufler Seitô et sa monture... Sans perdre un instant, il s'adossa à un arbre, et se perdit dans le fil de ses pensées...

À quoi donc ? Il réfléchissait. Est-ce que son plan avait bien fonctionné ? Est-ce que tout se passait bien pour le Shôraizen ? Est-ce qu'il réussirait à libérer Kumo à lui seul, quand bien même ayant 4 autres copies de lui ? Aucune réponse ne lui arrivait en tête. Il avait prit des précautions très importantes... Surtout pour son corps original. Il était prêt à discuter, mais au moindre signe d'hostilité... Il disparaîtrait. Et c'était la dernière chance offerte aux Kumojin pour en savoir plus sur ce mystérieux personnage...

Hors, non loin... Quelqu'un approchait. De ses sens aiguisés, le Corbeau s'avança vers la source de bruit... Et quand ce dernier vit un être qui avait tout l'air d'un ninja, il lui hurla dessus, poussant un cri strident, avant de battre des ailes pour le renverser. Menaçante et effrayante, la bête, clairement morte-vivante, était sur le point d'en finir avec tout ce qui semblait être : son petit-déjeuner. Bien vivant, lui par contre.

« Stop. »

La représentation de Seitô avait une voix transformée par le masque à gaz qu'il portait. D'un ton autoritaire et puissant, il avait mis instantanément fin à la colère du monstre, qui recula pour se place à côté de lui... Psycho Mantis fixa d'un regard intense le jeune homme qu'il venait d'apparaître. Un Kumojin ? Probablement. Seitô était d'une neutralité absolue... Il observait le danger que représentait le petit intrus. Pas grand chose, à première vue.

« Tu cherches quelque chose ? »

Sous son masque de fer, la voix résonnait comme un écho de puissance... Et de neutralité absolue, frôlant l'impression de froideur.

Sabakyô Seitô…
Il n’y avait pas de doute sur son identité. Après tout, c’était le seul homme qu’il avait fait surveiller par toutes les autorités compétentes de son village. Dès qu’il avait franchi les frontières, le Yondaime Raïkage avait été mis au courant. Et il avait eu le temps de s’y préparer.

Une désertion causée par le message de Myakudou Onpu à l’égard de tout le village de Konoha. La preuve de la grandeur de ce Hokage, qui avait réussi à éviter une guerre civile tout en faisant disparaître de son village tous les êtres dangereux, liés à celui qui depuis, n’était plus Intendant. Mais qu’était-il devenu alors ?

Un déserteur qui cherchait forcément quelque-chose ici, mais quoi ? Tsumei avait eu le temps de réfléchir aux motivations que pouvait désormais avoir celui qui avait tenté d’empoisonner le village caché de la Feuille. Des bruits couraient qu’il s’était accoutumé à voyager et agir avec d’autres shinobis. Ce n’était en rien une surprise, puisqu’il n’avait pas été le seul à déserter son ancien village. S’il avait un peu plus réfléchi, il se serait douté du plan du Myakudou. Mais il n’en était rien.

Etait-il un Serviteur qui cherchait uniquement à semer la zizanie entre les villages afin de les éloigner de leur objectif premier, les Furyous ? Cherchait-il à rénover le monde en annihilant les villages shinobis et les grandes nations ? Dans ce cas, pourquoi attendre et pourquoi se dupliquer de la sorte ? Car oui, aussitôt qu’il avait été repéré, Seitô l’avait été une deuxième fois, puis une troisième… Cinq anciens Intendants semblant parfaitement identiques avaient pénétré le Pays de la Foudre. Ce n’était pas une attaque. Mais qui pouvait-il espérer rencontrer ? Des shinobis en mission ? Etait-il dans une phase de recrutement ?

Dentô Shiwoon était-il là par hasard ? Le Karasu était apparu derrière lui, sous son large habit blanc qui masquait son bras gauche encore manquant. D’un pas calme et assuré, il écarta son shinobi d’un léger mouvement de bras, lui faisant normalement comprendre qu’il n’avait rien à faire ici. Ni à espérer. Balayant le sol du regard, l’Ombre de la Foudre n’entendait toujours pas Kuchibashi, son épée muette.
Tes cinq corps ont été repérés. Tu as bien fait de venir ici. Cependant…
Relevant doucement la tête, le Raïkage posa un regard glacial sur son interlocuteur. Pourtant, il esquissa un sourire presque naturel. Une contradiction qui prenait tout son sens.
Ici, il n’y a pas de civils innocents que tu pourras sacrifier inutilement, ça ira quand même ?
Avait-il le vrai Sabakyô en face de lui ? Il s’était rendu là où c’était le plus simple pour lui. Et de toute façon, qu’importe. Les dés étaient déjà lancés, et Tsumei savait comment jouer.

Un brin de silence, de paix et surtout de tranquillité. C’était cela qu’il recherchait en cette journée. Rien de plus qu’un endroit où aller s’isoler, pour y réfléchir tranquillement à ce qu’il devait faire. Ses deux demeures étant devenue comme qui dirait un lieu public, du fait que tout le monde les trouvait facilement, va savoir pourquoi d’ailleurs, il n’avait plus vraiment un endroit rien qu’à lui où se retirer quand tout n’allait pas comme il voulait. Il ne lui restait plus que sa forteresse de solitude immense que formait le bois nuageux.

Il s’était levé assez tôt pour partir incognito parce qu’il avait comme l’impression qu’on l’observait durant la journée,
bien qu’il ne sache d’où cela pouvait bien venir. Beaucoup d’hypothèses possibles, mais peu de réactions envisageables sans preuves tangibles. Il avait marché un long moment, sans destination réelle, si ce n’est l’ombre de cette forêt. Son lieu de recueil, un lieu où il était certain de ne croiser aucune tête connue, pour ne pas dire ne croiser personne. Enfin, ne croiser personne était vite dis, si on considère les bêtes sauvages comme des rencontres.

Vous l’aurez deviné, il se dirigeait vers cet énorme terrier qu’il avait découvert un soir de camping afin d’y rejoindre ce qui était sans nul doute la seule et unique créature qui n’avait à l’heure actuelle aucune chose à reprocher au Shinobi. L’idée de cette rencontre apaisait quelque peu son ressentiment qui se voulait maintenant omniprésent, à tel point qu’il finit par baisser sa garde. Se sentant loin du tumulte de la citadelle kumojin, il finit par se laisser aller, au point où il ne sentit pas les deux présences du coin, jusqu’à ce e que l’une d’elle le plaque au sol et tente de le happer, tel une poule en face d’un ver de terre. Si son maitre n’avait point été là, cela aurait pu mal tourner cette histoire.

Un volatile noir énorme, une sorte de corbeau de films d’horreur, et un homme masqué rouge…Un duo bien étrange, surtout que les sens du garçon ne détectait en eux aucune présence véritable. Sans la présence de chakra, on aurait pu croire qu’il s’agisse de cadavres… En d’autres temps le garçon aurait bondit, mais aujourd’hui les choses étaient bien différentes, un combat inutile ne l’intéressait point. Se relevant lentement, il choisit de répondre de manière désinvolte à cet inconnu qui se dressait en face de lui.

T’es de la police ou du service des douanes ?? Si, oui, j’ai rien à dire de plus à dire si ce n’est hors de mon chemin l’homme masqué, t’as fait assez de dégâts dans les récits du passé!!

Une réponse des plus plates qui signifiait simplement et on ne plus clairement que sans présentation des plus claires, il n’en valait pas la peine de poursuivre une conversation dans ces circonstances. Comportement qui fut très vite appuyé par un nouvel arrivant qui se dressait maintenant entre le jeune ninja et l’inconnu. Karasu Tsumei, Raikage en fonction, là devant Shiwoon, lui signifiant de s’en aller devant Sabakyô Seitô ??… Qui étais-ce pour que le kage de Kumo s’en soucie au point d’être autant sur la défensive… En plus, que faisait-il ici celui-là ? Alors ces regards c’était donc lui ??

Non content de m’avoir jeté en prison, vous me surveillez votre altesse ?

Des choses à éclaircir, il y en avait bon nombre, et en ce lieu, loin des gardes et de tout le tralala, un face à face entre deux hommes allait peut être avoir lieu.

Je ne le suis pas, je vais juste dans la même direction... Ce n'est pas totalement vrai, mais pas entièrement faux au fond. Je sais bien que je n'ai aucune raison de le pister ainsi, on sait tous les deux pourquoi, mais quitte à devoir quitter Kumo moi aussi pour un simple aller-retour sans importance je me suis dit que je pourrai lui faire la surprise de le voir plus vite qu'il ne le pensait. Enfin, cela était-ce qui était prévu à la base, mais rien n'est jamais simple. Pourquoi ? Une apparition des plus étranges sur un chemin dans le bois nuageux, je ne l'ai pas vu venir celle-ci, en fait même sans être une spécialiste de la sensorialité j'ai la vague impression que cette personne est étrange... Peut-être à cause de son compagnon ?

Ainsi j'observe en silence au loin, il est bien assez grand pour se défendre tout seul et il m'en voudrait d'intervenir là ou il n'a visiblement pas besoin d'assistance. Une discussion ? Un combat ? Je ne sais pas trop, mais en tout cas Shiwoon lui est bien lui-même au vu de la remarque qu'il a lancée suite au blocage de l'homme au masque. D'ailleurs, je n'ai pas la moindre idée de qui cela peut bien être, peut-être un criminel connu ? À moins que cela soit un shinobi d'une autre nation, à cette distance je n'arrive pas à voir s'il a un quelconque signe montrant son appartenance à un village ou une organisation particulière.

D'ailleurs, je crois bien ne pas être la seule à le suivre et peux importe qui fait la même chose, il m'aura certainement remarquée depuis longtemps je ne suis pas une spécialiste du camouflage loin de là, si Shiwoon ne m'a pas déjà remarqué c'est simplement parce qu'il... Regarde ailleurs on va dire, je vais éviter de le décrier il a ses propres qualités... Enfin soit, moi par contre je n'ai pas le talent nécessaire pour savoir qui il est s'il est bien là, ou elle d'ailleurs.

Par contre ce que je n'avais absolument pas prévu ou même pu imaginer, confirmé en m'étant pincé à deux reprises c'est que le Raikage lui-même s'invite, décidément on est combien derrière lui ? C'est à se demander s'il n'y a pas un ninja derrière chaque arbre en ce moment. Tous les cinq ? Ils sont plusieurs en plus, enfin il est cinq ? Je ne cherche pas à comprendre, pour le moment je ne sors pas mon no-dashi pour autant, je ne serais qu'une gêne de toute manière. De civils à sacrifier inutilement ? Plus important, qui est-il pour que Karasu Tsumei se déplace lui-même et semble ainsi sur la défensive ? Je me contente de rester pour le moment embusqué, cacher au loin et à porter de voix pour ne pas être repérer, enfin je l'espère. Je prends des sceaux en mains, je ne pense pas combattre, mais une femme avertie en vaut deux n'est-ce pas ? La suite des évènements me dira si je sortirai ou non de ma cachette, si cela ne peut pas avoir une fin pacifique pour une fois.

*Shiwoon… Quel imbécile tu fais*

Depuis sa sortie de prison, jusqu’à ce moment fatidique où il avait quitté Kumo, Zennosuke s’était arrangé pour avoir trace des allées et venues de ce Genin, ancien élève à lui. A tour de rôle son acolyte, Seki Aya et lui s’était relayés sur leur cible qui, jusqu’à un passé proche, était un brave Genin totalement au service du village des nuages. En Jonin expérimentée, membre du Satoru et du conseil du clan Seki, Aya avait mené une filature en bonne et due forme sur le Dentô. Même si elle considérait cette mission comme une mission mineure, la jeune femme avait tout de même accepté la tâche qui lui incombait. Et jusqu’ici, elle avait rempli son rôle à merveille. C’est elle qui avait signalé la sortie de Shiwoon hors de prison. C’était encore elle qui été de surveillance lorsque le Genin avait quitté les portes de Kumo.

Rien dans le comportement de Shiwoon ne laissait à penser qu’il avait franchi dans son esprit la ligne rouge menant à l’acte de désertion. Rien, quand bien même il était sorti de Kumo de la manière la plus informelle possible. Il devait en être au stade de la réflexion. Au stade où l’on pèse le pour et le contre, les risques liés à un acte que l’on souhaiterait poser, acte dont on mesure les dramatiques conséquences. La perspective d’un futur nouveau peu faire peur, même pour les fortes têtes du style Shiwoon…

Comme si son intuition lui avait dicté de garder Aya avec lui, Zennosuke prit le parti de rejoindre son acolyte avant de continuer à suivre discrètement la cible. Au bout de quelques heures de filature, la Jonin décela la présence d’un chakra se déplaçant à grande vitesse vers eux. La signature chakratique ne pouvait faire de doute pour elle, experte en sensorialité. Il s’agissait du Raikage qui filait ventre à terre vers les bois nuageux, lieux où tous deux se trouvaient déjà, en compagnie du Shiwoon loin devant eux. Une nouvelle découverte, une autre signature chakratique. Aya était formelle, la Genin Koémi était dans les parages. Que faisait-elle là ? Au même moment, un message téléphatique leur parvint. C’était Atsuryoku… Le spécialiste en Genjutsu du Satoru. Celui chargé de distiller les informations au plus vite. Aya et Zennosuke avaient été informés en même temps. Plusieurs Sabakyô Seito venaient s’étaient introduits dans Kaminari no Kuni visiblement en même temps…

« Le Sabakyô ? Chez nous ? Quel culot ! Kso !!! » Un juron, quasi inaudible. Aya l’avait regardé avant de se concentrer sur quelque chose, probablement de nouvelles sources de chakra. Elle venait de percevoir le Sabakyô. Il était devant à quelques mètres. Tout près de Shiwoon.

« Finalement, il a donc choisi son destin… Aya, on va rester à distance. A partir de maintenant, ton rôle est de protéger le Raikage. Je m’occupe du Sabakyô, qu’il soit un faux ou le vrai Seito. Peux-tu me dire s’il s’agit d’un bunshin ? » Un regard vers Aya. Elle secoua la tête pour exprimer la négation. Ce n’était pas un bunshin… Posant la main sur sa tempe, Zennosuke tenta une connexion mentale avec Atsuryoku… Il fallait espérer qu’il soit toujours « en ligne ». A peine une seconde, la voix tremblante du Jonin s’emplifia dans l’esprit du Seki. Il attendait. Très bien !

« Atsu, restes à Kumo établir les liens entre les membres de l’unité. Le Raikage est avec nous aux bois nuageux. Envoie Shin, Tai, Yui et Kouga vers les quatre autres sources. Qu’ils observent avant de passer à l’action. Il nous faut d’abord savoir ce que cherche Seito. Reste en contact avec nous. »

Message terminé. Un regard vers Aya, ils s’étaient compris. La jeune femme s’avançait vers le trio Seito, Tsumei et Shiwoon, masquant son chakra et évitant la position de la Genin. Celle-ci ne devait rien savoir. Elle n'en saurait probablement rien d'ailleurs car Aya ne pouvait être repérée du moins si ce n’est par la recherche de présence chakratique. Puis, féline dans son attitude, la Seki pouvait se rendre très discrète. Cependant, nul n'est à l'abri d'une mauvaise surprise. Au besoin, Zennosuke interviendrait pour l'aider. Ce dernier, quant à lui, restait à une longue distance du trio et à distance raisonnable d'Aya. Il était en outre caché de la vision de Koémi, même s'il jetait de temps à autre un oeil vers elle. Que diable foutait-elle ici ? Elle aussi serait indigne de confiance ? En tout état de cause, l'attention devait être portée sur le Raikage, le Sabakyo et Shiwoon en premier. Zennosuke userait de ses pouvoirs naturels pour capter la conversation. A distance. La suite des événements pourrait s’avérer très enrichissante.

Pour éclaircir un ou deux points:

Mon regard se détacha de ce qui semblait être un Ninja de Kumo. Le Raikage lui fit signe de reculer, tandis qu'il l'appelait "Altesse". Il était en colère... Une colère justifier. Il n'avait même pas besoin qu'on lui ouvre les yeux, les Kumojin avaient fait ça tout seul. D'une voix neutre, je le regardais. Si l'on ne me connaissait pas, on pouvait croire que je le toisais. Mais en me connaissant un peu mieux, tout ceci n'était que le fait qu'il ne m'impressionnait guère.

« Karasu Tsumei... Je n'en attendais pas moins pour des Ninja de repérer 5 fois la même emprunte chakratique... Rien d'exceptionnel en soit... J'espère que tu ne penses pas que ce n'était pas intentionnel de ma part. Quant à l'incident du temple, ce fut un énorme gâchis. L'Hokage n'a même pas était foutu de prendre son indépendance que je lui ai offerte sur un plateau d'argent. Après tout, l'amnésie ne fait de bien à personne, n'est-ce pas ? Mais trêve de bavardage sur le piteux dirigeant de la Feuille qui trompe ses ninjas en mentant sur sa condition. Je viens sur vos terres pour une bonne raison... »

Il avait fait une remarque pertinente. Si cela me gênait qu'il n'y est pas de civil ici ? Oh non... Ce n'était pas un problème. Chose intéressante en soit, il savait qu'il y avait 5 corps... Parfait. Il me prenait enfin au sérieux... Je le fixais, intensément, avant de continuer.

« Premièrement, rassure-toi, Tsumei. Je ne te veux aucun mal, pour l'instant, je suis même venu te remercier ! Sans toi, et tes précieux Seki, j'aurai pris plus de temps à ouvrir les yeux. Et celui-là aussi semble avoir compris qu'être à la botte d'un village... Non, d'un Kage, ne rapporte rien d'autre que la soumission d'après son vocabulaire. Très belle et réaliste métaphore d'ailleurs. »

Je parlais bien sûr du Shinobi l'accompagnant...

« Mais avant de continuer, sache une chose. À la moindre attaque d'un de mes 5 corps par un seul des acolytes sous votre botte, je t'infligerai une blessure difficile à refermer. Tu sais, au combien, un seul et unique Sabakyô peut être destructeur pour une population. »

Je le défiais du regard...

« Je ne laisse rien au hasard, tu devrais le savoir. Y comprit l'emplacement de mes 4 autres corps... Actuellement, j'ai en otage la bonne santé de tes deux lacs principaux, d'une ville portuaire importante, des marécages, en plus de cette forêt. Et tu me connais, je n'hésiterai pas à commettre ce génocide national qui perdura pendant de longues années... Surtout grâce au marécage, en fait. Ce sera un parfait nid à maladie, et virus en tout genre. Garde donc bien tes petits chiens en laisse. »

Une prévision du scénario si un seul des corps subissait une attaque. Quoi qu'il arrive, je mène la danse !

« Tout dépend de vous. Un seul de vos ninja attaque, et Kumo sera plongé dans la maladie, affaiblis alors que les Furyou sont en pleine puissance. C'est dommageable d'avoir tout ça sur la conscience. Pour toi, bien sûr. Et tu me connais assez aujourd'hui, tu sais que je n'hésiterai pas une seconde. »

Je laissais un silence. Le temps pour lui de prendre en considération toutes les conséquences d'un acte insensé...

« Bien, maintenant que tu es tout ouïe, discutons un peu. Vu que tu as ouvert le bal aux questions, c'est à mon tour. Que connais-tu de plus au sujet des Furyou ? »

Puis je regardais le Ninja de Kumo, avant d'ajouter...

« Oh, et cette règle vaut pour tout le monde ici, le petit espion derrière l'arbre y comprit... »

Ce détail ne m'avait point échappé..

Hey:

Tsukiyo Koémi arriva, rapidement suivie de deux autres shinobis. Seki Zennosuke et sans doute un membre du Satoru qui restait caché. Les ordres avaient donc été appliqués comme il le fallait. Tsumei y voyait même un signe du destin : deux des shinobis qu’il avait envoyé à Konoha pour résoudre l’affaire Seitô l’avaient rejoint. L’arrivée du Shinobi de l’Ombre était un bon présage. Les autres membres du Satoru allaient prendre position. Et encore, ce ne serait pas tout… Dès ce moment-là, le Yondaime enclencha un décompte silencieux dans sa tête.

Légèrement tournée vers son bras-droit, Tsumei ne lâcha cependant pas le Nukenin du regard. Il fallait juste s’assurer d’une chose. Et c’était inutile de ne pas parler devant l’ennemi. De toute façon, lui aussi devait avoir prévu quelque-chose. Dans ces conditions-là, il n’y avait plus rien à faire excepté suivre ce que chaque parti avait imaginé.
Si tu es là Zennosuke, c’est qu’ils sont en route, n’est-ce pas ?
Sur quoi il attendit une négation qui ne vint jamais. Le Satoru était en route, les alliés étaient eux-aussi préparés. Chaque corps allait recevoir de la visite. Mais il était impossible que le Sabakyô soit venu ainsi sans avoir mis au point une astuce plus poussée qu’une simple duplication de son corps. Ce n’étaient pas des clones, alors qu’est-ce que ça pouvait être ? Une chose semblait sûre : l’un des cinq était le vrai. Il ne pourrait pas manipuler tant de corps de par un autre pays. Il était forcément ici.

Sans surprise, Seitô dévoila ce qu’il appellerait sûrement un « plan ingénieux ». A vrai dire, il semblait en position de force qu’importe ce qu’il pouvait se passer. Le choix de localisation de chacun de ses corps n’était pas le fruit du hasard, et il promettait d’agir si un seul de ses corps était attaqué. Une situation des plus délicates. Surtout que, comme il l’avait dit avec tant de légèreté, les Furyous étaient la priorité et une grande nation comme celle de la Foudre ne pouvait se laisser affaiblir de la sorte.
Tu as donc tout prévu ? Au moins, il semble que tu aies compris à quel point la menace des Furyous est importante. Tu en auras mis du temps.
Cinq corps pour cinq équipes différentes. Mais une seule attaque pourrait mettre en péril la sécurité de tout le pays. Sabakyô Seitô bluffait-il ? C’était possible, mais il était loin d’être idiot et faible. C’était une menace importante, mais il avait fait le nécessaire pour obtenir ce qu’il voulait : l’immobilité des Kumojins. Qu’importe ce qu’il désirait au fond, il avait fait en sorte d’être « intouchable » aussi bien lui que ses quatre autres corps.

***

Un jour, sous l’ère de Kadoria Uriô…
Qu’y a-t-il, maître ? Usagi votre fille adoptive a pourtant été sauvée. Vous, l’avez sauvée.
Pourtant, le Shodaime Raïkage avait la tête des soirs tristes. La fermeté qui se lisait dans ses yeux l’avait transformé en un homme accablé de remords. Mais quels remords pouvait-il avoir, lui qui avait sauvé sa fille adoptive en acceptant de parlementer avec les Nukenins qui l’avaient capturée ?
J’ai failli commettre une erreur, Tsumei.
C’était incompréhensible. Quelle erreur aurait-il pu faire ? Le Shodaime avait parfaitement agi. Aucune victime à déplorer, la vie d’une kunoïchi sauvée et l’avenir d’un beau projet porté par le Kakumeigun et Kumo…
Je ne comprends pas…
Ils avaient Usagi en otage. S’ils avaient voulu la tuer, ils auraient pu le faire à n’importe quel moment. Parce que c’est ma fille adoptive, j’ai enfreint à deux des règles les plus importantes d’un shinobi : ne jamais laisser faire intervenir ses sentiments…
Et la seconde ?
Ne jamais laisser l’ennemi avoir le dessus.
Le Kadoria poussa du pied et fit pivoter son fauteuil. La nuit était tombée sur le village.
Ces Nukenins étaient faibles, c’est pour ça que j’ai accepté de parlementer avec eux. J’ai pris un risque que je n’aurais pas du prendre. Un grand shinobi ne gâche jamais l’avantage qu’il a sur son adversaire. Et rien ne peut te garantir qu’une fois que tu feras ce qu’il souhaite, lui aussi tiendra sa parole. Les shinobis ne sont pas tous des hommes de parole.
Tsumei semblait avoir compris. Mais Usagi avait été libérée, c’était le plus important. Pourtant…
Un jour Tsumei, surtout en ta qualité de shinobi de l’Ombre, tu devras faire face à une des situations les plus délicates de la vie d’un shinobi. Tu affronteras quelqu’un qui possèdera un avantage, une menace qui te fera hésiter : faudra-t-il l’attaquer et prendre le risque qu’il mette sa menace à exécution ou faudra-t-il jouer son jeu et prendre le risque qu’il ne tienne pas parole ?
Le fauteuil du Shodaime avait beau faire dos au Karasu, ce dernier n’avait pas de mal à imaginer l’expression du visage que son maître devait avoir en ce moment.
Je n’ai pas de réponse définitive à te donner. Mais je sais une chose : que tu attaques cette personne ou que tu te soumettes à ses désirs, elle aura toujours cet avantage.

***

Cela faisait bien quatre, presque cinq minutes que Zennosuke était arrivé. Les yeux du Yondaime se plissèrent légèrement. Il aurait aimé ressentir Kuchibashi, comme à chaque moment important de sa vie. Mais elle était toujours aussi silencieuse.
Zennosuke, contacte les autres unités et donne-leur l’ordre suivant…
Kadoria Uriô… Le moment était venu.
Sabakyô Seitô doit être neutralisé.
Sur quoi il dégaina son arme sans la moindre hésitation.

On dit que l’ignorance est parfois la chose qui protège le mieux les idiots. Un fait très vrai dans certaines situations, et aussi très faux dans d’autres. Ignorer l’ordre d’un supérieur direct, grossièrement demander des noises en fait, une corroboration parfaite de l’antithèse. Tandis qu’ici être ignoré aurait été la plus belle couverture qu’il aurait, ce jeune enfant allait faire une bêtise, une énorme bêtise.

L’inconnu masqué avait été identifié sous le nom de Sabakyô Seitô, un nom encore inconnu pour le jeune ninja. Un inconnu sur qui il faudrait se renseigner et surtout qu’il faudrait surveiller de près au vu de ce qu’il disait. Il était quitté de la neutralité à la menace, proférant une atrocité sur la population kumojin en cas d’attaques, à croire que la vue du Raikage lui soufflait "problèmes". Cela sous-entendait que les deux se connaissaient très bien et ne devaient pas s’apprécier pour qu’il réagisse de manière si extrême, pour ne pas dire qu’il savait qu’il avait fait une chose impardonnable par l’ombre jaune, et qu’il savait qu’il devait payer.

Repensant à son Kage, Shiwoon se dit instantanément que cela ne devait pas être bien grave car il prenait assez vite la mouche. Alors le Dentô choisit de ne rien dire et de reprendre sa route, sans chercher à savoir comment les choses allaient évoluer, vu qu’aucun des deux protagonistes ne semblait maintenant se soucier de lui. Avec les menaces que le type avait sorti il était plus que sur qu’il s’était arrangé une conversation sans effusion de sang avec le Kage, très judicieuse action. Enfin, c’est ce qu’aurait aimé dire Shiwoon.

Il entendit le Kage dire Zennosuke, et parler de l’arrivée d’un autre groupe. Il n’était donc pas le seul à avoir suivi Shiwoon, qui se concentra et détecta en plus des trois de la conversation. Zennosuke, une signature inconnue et KOEMI ??? Il réitéra l’exercice pour s’assurer de ne pas rêver mais c’était bel et bien elle. Spéculer sur les possibles raisons d’une telle chaine à sa suite n’était cependant point de mise car voilà que le Kage criait son ordre. Il allait attaquer, malgré les propos qu’avait tenus l’homme masqué ?? Les yeux ronds ? Non, cela était minime comparé à ce qui se passait dans la tête du jeune ninja qui ne comprenait encore une fois rien à la décision de l’homme.

Consterné il revint sur ses pas jusqu’à hauteur de l’homme qui avait à présent son épée complètement hors de son fourreau, prêt à faire face à son adversaire. Essayant de saisir l’homme par la main gauche avec sa légendaire impudence, il n’y trouva que du vent et du tissu sous ces longs habits. Il avait perdu son bras gauche ? Ce fut comme un tic chez le Dentô qui ne se souvenait pas avoir entendu parler d’une telle blessure chez cet homme. Et il voulait combattre dans cet état ? Non, non non, ce n’était nullement sage pensa le Genin. Il ne disait pas que le Kage était faible, bien au contraire, lui qui au fil du temps avait finir par apprendre la dure valeur de la force ne savait que trop bien maintenant ce que représentait ce titre. Néanmoins, avec une blessure aussi récente, il avait des doutes sur l’efficacité du maitre de la foudre et surtout des inquiétudes pour le devenir des populations du village. Aussi choisissait-il l’approche lente.

Ne trouvant nulle autre option il se dressa devant le dirigeant de la foudre, déposant sa main sur l’arrière de la lame en exerçant une légère pression, afin d’abaisser cette dernière. C’était le comble de l’insubordination en effet, mais il ne pouvait s’empêcher de ne pas prendre à la légère les menaces du mec masqué. Prenant sur lui à cause du grand risque que représentait l’homme masqué il choisit de faire une approche passive, qui lui donner des nausées, rien qu’à l’idée de ce qu’il faisait.

Maitre Raikage… Loin de moi l’idée de vous contredire, mais, revenez sur votre parole s’il vous plait, il en va de l’avenir du village là… Annulez cet ordre s’il vous plait!

Il faisait dans la politesse cette fois, bien que son point droit se resserrait à chaque nouvelle parole. Il baissait encore une fois l’échine devant cet homme pour le bien de sa patrie…Néanmoins, bornés comme ils étaient dans cette même patrie, le pire était à craindre.

Hé bien, ce n'est pas comme si je me cachais réellement, mais de là à être découverte aussi vite c'est légèrement vexant dans un sens. Néanmoins, je me doute que la suite ne soit pas aussi simple et puisque je suis à peu près sûr puisque son nom est évoqué, qu'il est présent je vais en profiter. Ainsi à voix basse, sachant pertinemment qu'il m'entend dans ce cas.

"N'oublie pas de prendre nos quatre amis au pied de cet arbre, je suis sûre que ça pourra servir cette fois-ci."

Personne ne pouvait l'entendre n'est-ce pas ? Enfin, pas sans facultés particulières comme l'a une certaine personne en tout cas. Quatre petits sceaux, une dose minime de chakra, qui irait les soupçonner d'être dangereux ? Surtout, qu'ils ne le sont pas, c'est l'appui, la base d'une toute autre technique qui pourrait bien avoir lieu s'il pense à l'utiliser. Je ne suis pas encore assez sûr de mes dernières techniques, de mon entrainement avec ce monstrueux morceau de métal pour le sortir dans une situation pareille. Pire que tout, il nous a dit de ne pas faire les malins sous peine de faire très mal à Kumo, je ne pense pas qu'il bluff et ce n'est pas le moment de tester ces dires en prenant un no-dachi à la main. Ainsi, je m'approche d'eux sans arme aux mains, même pas des sceaux d'ailleurs.

"Ce n'est pas comme si j'étais réellement cachée au final."

Shira Kosaku restera donc bien au chaud pour le moment, j'approche jusqu'à être au même niveau que les autres et écoutes maintenant sans difficulté la suite de la discutions qui je l'imagine va être animé. Mais en fait aussitôt arrivée la discussion tourna cours alors que Tsumei donne l'ordre de neutraliser la personne qui tient en otage tout Kumo. J'imagine que le fait de ne pas agir selon ses ordres ne changera pas le fait qu'il va forcement être attaqué de toute manière et que nous serons tous atteints pas ses... Maladies et autres dangers ? Même si je ne pense pas m'en servir, il vaut mieux l'avoir et ne pas en user que l'inverse non ? Ainsi je tends la main droite sur le côté, sur celle-ci dans la paume est dessiner le sceau d'invocation de mon arme *Shirai Kozaru*

"Shirai Kozaru, j'espérai ne pas avoir à te sortir aussi tôt tout de même."

Mon cœur bat vite, mes poings se serre et j'avoue j'ai quelques sueurs froides. Je n'aime pas particulièrement la violence, mais face à un homme qui se donne le droit de prendre en otage tout Kumo, qui veut tuer le peut d'être cher qu'il me reste je ne peux pas rester les bras croisés. J'ai une arme de deux bons mètres en main, je suis persuadé qu'il s'attend à une charge sur lui et il va être déçu, j'attends sagement le bon moment pour faire tout autre chose, il sera temps a un moment donné où un autre de l'isoler un peu pour qu'il réfléchisse.

"A vos ordres Raikage-sama."

Je suis maintenant en garde, ma main droite tenant l'imposant instrument de mort, la seconde sur sa garde qui n'en est pas moins grande... Une arme qui n'a rien à faire dans les mains d'une adolescente, mais qui la tient comme une bretteuse affirmée. Mais surtout qui guette la réaction de Zennosuke, s'il place les marqueurs alors j'userai immédiatement de cette technique.

HRP:

Calme, tranquille, particulièrement occupé à écouter ce qui se disait là-bas au loin, le Jonin ne prêtait qu’une légère attention aux autres acteurs de cette scène en dehors du trio qui parlementait. L’ex intendant commençait par des fausses félicitations. S’en suivirent presque aussitôt des paroles mielleuses destinées de manière détournée à Shiwoon. Au-delà d’une quelconque perspective paranoïaque, cette idée transpirait dans les propos du Sabakyô. Il cherchait à dresser les gens les uns contre les autres. Diviser pour mieux régner. L’idée de base développée par le nukenin n’était pas loin d’être similaire au tissu d’incohérences que Shiwoon avait laissé entendre lors de leur dernier entretien dans la prison de Kumo. L’idée de soumission à une hiérarchie semblait lui être tout aussi détestable que ce qu’avait laissé entendre le Dentô. Pourtant, à bien chercher, le Sabakyô disposait certainement d’hommes prêts à mourir pour lui au plus petit de ses petits ordres. N’est-ce pas paradoxal ? Allez comprendre !

Lorsque le nukenin exposa son plan machiavélique, au cas où son intégrité physique serait menacée, le sang du Seki ne fit qu’un tour. Quel culot ! Venir sur les terres ennemies, menacer de prendre en otage la vie d’innocents civils pour un risque parfaitement inutile qu’il avait pris sciemment ? Pour qui prenait-il les kumojins ? Comment pouvait-il penser une seconde qu’il serait envisageable de céder à ses petites menaces ? Zennosuke posait ses doigts du sa tempe, tentant de joindre le membre du Satoru spécialisé en genjutsu : Atsuryoku. Ce dernier était toujours connecté. Parfait.

*Atsu ! Le Sabakyô que nous avons en visuel menace de polluer de ses techniques héréditaires les principaux lacs ainsi qu’une de nos villes portuaires, les marécages en plus des bois nuageux… Certainement les cinq emplacements où il se trouve…*

Zennosuke allait terminer en ordonnant que le Sabakyô soit intercepté lorsqu’il entendit le Raikage citer son nom. Agir de la sorte venait d’anéantir sa possibilité d’attaquer par surprise le nukenin, façon entrée en matière en mode ninja. Mais bon, la situation avait poussé le Kage à agir de la sorte et son ordre final permit au Seki de comprendre pourquoi il avait enfreint une des règles basiques d’engagement d’un combat. Une décision lourde de conséquences, surtout si le Sabakyo s’exécutait et trouvait un moyen d’agir avec réussite. Neutraliser le Sabakyô… Le Jonin hocha de la tête. Il était parfaitement en phase avec cet ordre et même s’il ne l’était pas, l’heure n’était pas à la tergiversation.

*Atsu, ordonne à toutes les unités en mouvements d’engager le combat face au Sabakyo sans attendre. Dis leur le risque que ce nukenin fait peser sur Kaminari no Kuni. Quiconque enfreindra cet ordre du Raikage en assumeras les conséquences… * Une courte pause *Prends le relais. Demande à Aya de localiser le chakra des 4 autres Sabakyo. Peut-être même sont-ils plus nombreux… Je te fais confiance.*

A peine avait-il terminé qu’il voyait le cadeau que Koémi lui laissait. Un regard, un souvenir d’une mission passée en commun. Koémi est un kunoichi pleine d’avenir. Cet acte qu’elle venait de poser montrait qu’elle était pleinement disposée à agir conformément aux ordres du Raikage. Deux nouveaux points en plus dans l’estime du Seki. A peine avait-elle quitté sa cachette que Zennosuke prenait sa place prenant le soin de rester hors de vue. Il était découvert, mais ses actes, eux, ne l’étaient pas. Ses mains se fourrèrent dans ses poches tandis que Shiwoon se donnait en spectacle s’interposant entre le Raikage et le nukenin. Les sceaux collés sur les kunais via parchemins explosifs, Zennosuke porta un regard vers le Sabakyô. Il devait être occupé par l’intervention du Dentô et par l’apparition de Koémi. Il fallait l’espérer, une possibilité d’ouverture ? Allez savoir.

La terre sous les pieds du Seito se changea immédiatement adoptant des propriétés adhésives. A peine ce jutsu lancé que Zennosuke sortait de sa cachette survolant d’un salto, la position de Koémi, tout en lançant aussi vite, qu’il lui était donné, les kunais comportant les sceaux de la Genin. Deux d’entre eux sifflèrent à plusieurs mètres du nukenin sur sa droite et sur sa gauche, tandis que les deux autres allaient sur la droite et sur la gauche du Seki. Tous les quatre kunais fichés dans des troncs d’arbres laissant un rectangle de taille appréciable sur une zone où se trouvaient uniquement Zennosuke et le Sabakyô.

« Maintenant !!! » Un ordre à destination de Koémi. Le Seki venait de poser pied à terre.

Les yeux bleus du Seki emplis de pitié envers cet homme qui se croyait si… supérieur, tentaient de trouver ceux de son adversaire du jour. Zennosuke voulait s’assurer d’abord que ce salaud ne pourrait pas fuir. Ensuite il allait lui faire regretter d’être venu ici, même si de tous les adversaires qu’il avait eu à combattre, le Sabakyô disposait naturellement d’atouts contre lesquels il était très mal préparé. Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire n’est-ce pas ?

Une fine pluie commençait à tomber. Aya en était l’auteur. Une tentative de repérer les corps du nukenin. Elle coordonnerait avec Atsu pour orienter les unités vers l’endroit où se trouvaient les Sabakyô restants. Cel Seito en face de lui était foutu de toutes façons.

Spoiler:

Je regardais le Raikage. Il avait fait son choix : celui du sacrifice de milliers de personnes pour avoir une chance de me capturer. C'était un choix pitoyable... Mais me forçant a quitter au plus vite le pays de la Foudre. Étais-ce ça, son but ? Je l'ignorai. En tous les cas, le combat allait commencer dès qu'il recula en dégainant sa lame.

Zennosuke était aussi de la partie ? Cela compliquait les choses pour moi. Vaincre Tsumeï n'était pas chose aisée, mais si l'on ajoute à cela ce Kumojin, la tâche était beaucoup trop ardue. Il ne restait donc plus qu'à neutralisé une seule personne... Et la cible était déjà toute faites. Je regardais la petite fille sortir de derrière l'arbre avec son Katana. Sans perdre un instant, mon chakra brisa le sceau... Et la vraie nature de ce corps se révéla, tandis que je lançais un Kunaï dans les airs.

« Shinin - Kagamine no Tahou... »

Une explosion de force, ce vit ressentir. Mon corps se chargea entièrement d'un puissant chakra destructeur, aux limites du corps humain. La chose était semblable aux portes célestes... Il était intéressant de ressentir une si grande puissance à l'intérieur de mon corps. La chose était difficilement imitable sans les portes célestes... Et à peine avais-je fais ça, que le parchemin relié au Kunai explosa, faisant une déferlante sur tout le terrain. En quelques minutes, une cinquantaine de Kunai tombèrent sur le sol...

Hors, je m'enfonçais, moi et mon oiseau, soudainement dans le sol. Que se passait-il ? Je l'ignorai. En tous les cas, je savais que cette chose avait à voir avec l'invité mystère du nom de Zennosuke. Personne d'autre ici n'avait composé de Mundra, et j'avais clairement à faire à du Ninjutsu. En parlant de lui, il arriva en jetant 4 Kunai et scellant la zone autour de nous. C'était déjà trop tard. Peine perdue pour le groupe de Kumojin... À l'état actuel, je n'avais plus rien à voir avec un Humain lambda.

« Votre orgueil et votre obstination vous mèneront à votre perte ! »

Je regardais Zennosuke, avec une certaine pitié. Il avait confiné cet endroit à son plus grand malheur. Désormais, toute cette jolie barrière nous isolant du reste du monde sera son cercueil du désespoir. J'aurai pu lui envoyer un gaz, mais vu son intervention au temple, cela serait probablement inutile. Et mon chakra était précieuxCette technique devait forcément consommer du chakra dans le temps. Sans perdre un instant, je sentais le pouvoir du Hiraishin s'activer. Le Raikage n'était même pas à une dizaine de mètres, tout ceci serait très facile...

En un clin d'œil, je me retrouvais derrière le Raikage. Et sans perdre un instant, je courrais en sa direction. En moins d'un dixième de seconde, j'arrivais à son niveau. La suite fut massacrante... Sans perdre un instant, je le frappais à lui briser les os, d'un mouvement tout aussi rapide. Ma main touchant son corps, j'apposais un sceau bien plus virulent et puissant qu'il ne pouvait l'imaginer.

Mais la contrepartie était grande... Je sentais mon chakra dépérir à une vitesse grand V. Ce combat ne doit pas s'éterniser. Tout ce que j'espérais, c'était de voir Tsumei mourir par ma main.

Etat:

Le combat s'engage et le Raïkage réussit malgré son bras manquant et sa précision moins fiable qu'avant avec son épée à diriger les offensives avec l'aide de ses shinobis - et surtout de Zennosuke - pour faire disparaître le corps de Seitô. Etait-ce prémédité de sa part ou est-ce que le corps avait été vaincu ? Dans tous les cas, ce combat est une victoire rapide pour les Kumojins, qui n'ont pas pu s'empêcher de remarquer des lacunes dans le jeu de mouvement de leur chef, restant bien entendu puissant... mais bien moins qu'avant, pour ceux qui l'auraient déjà vu à l'oeuvre.

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Tout n'est qu'une question de perfection |PV Dentô Shinwoon / Kumojin|

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