Kirigaya Asuna a écrit:

Trois jours. Cela fait exactement trois jours que trois petites filles ont disparues. Vous devez immédiatement les retrouver sinon elles pourraient risquer de mourir de faim, étant en pleine croissance. L'unique indice que nous avons est un bout de papier avec écrit : " toboggan ".

Bonne chance.

Au village caché de la feuille, l'automne avait peu à peu laissé sa place à l'hiver, et les températures s'étaient incroyablement rafraichies ces derniers jours. Pourtant au grès des saisons la vie d'un shinobi ne connaissait pas de pause. Que le soleil cogne, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Un ninja devait toujours répondre présent, prêt à accomplir sa mission. Même si cela ne faisait que peu de temps qu'il avait reçu son bandeau, moi, Satochi Rakuzan m'était parfaitement adapté à ce rythme de vie, rythmé par les rencontres, les missions et les entrainements, visant à me faire progresser.
Il y a quelques jours j'avais rempli avec succès ma première mission en compagnie de Matawa et les choses s'enchainaient rapidement, car je venais d'être affecté à une nouvelle mission. Si la mission avec mon ami Mata' dont le but avait été de retrouver le dentier d'un chat avait été limite ennuyeuse, j'avais reçu un ordre de mission de rang C. Cela s'annonçait logiquement plus intéressant, ce qui me réjouissais au plus haut point. Le ninja chargé des ordres de missions m'avait recommandé de me rendre immédiatement près du parc et que c'était la que je rencontrerai le coéquipier qui m'avait été assigné. Accomplir une rang C tout seul aurait peut-être été compliqué, les instances du village ne voulaient pas prendre de risques.

Je marchai alors à une allure rythmée en direction du parc du village. Fixant le morceau de parchemin contenant l'ordre de mission, trois petites filles avaient mystérieusement disparues et le seul indice à disposition dont mon coéquipier et moi même allions bénéficier était le mot "toboggan" ... Ce n'était pas grand chose, mais il allait falloir faire avec.

J'arrivai finalement à l'entrée du parc, où il m'avait été donné de me rendre. Personne n'était encore là, alors je m'appuya le dos contre l'un des tronc d'arbre et patienta. Quelques minutes plus tard, une ombre s'approcha de moi, je releva alors là tête pour découvrir avec stupéfaction et joie, l'identité de la personne avec qui j'allais faire équipe pour cette mission de rang C. Un garçon que j'avais récemment rencontré dans des circonstances plutôt étrange et tristes puisque je l'avais croisé au cimetière.
Un prénommé Arashi, il avait une coiffure bizarre, mais il était sympa, du moins c'était l'idée que je m'étais faite de lui après avoir mangé ce bol de ramen avec lui. J'allais une nouvelle fois pourvoir le côtoyer.

- Alors c'est toi mon équipier ! lui dis-je avec joie. Je ne m'y attendais pas du tout, essayons de faire du bon travail

Je n'avais sans doute pas besoin de lui faire un topo de la situation, il avait surement reçu et lu le même ordre de mission que moi, durant cette courte attente j'avais commencé à réfléchir sur ce mot indice... Quelques idées trottaient dans ma tête, le temps pressait certes, cela faisait trois jours que les fillettes avaient disparues, elles risquaient de mourir de faim... Mais se jeter bêtement dans la gueule de la précipitation ne nous apporterait rien de bon non plus, je pensa qu'il était nécessaire de se poser un instant, manière de réfléchir à un plan.

- Tu as réfléchis à un plan, ou une idée ? Nous n'avons qu'un indice... le mot "toboggan" .

J'attendais de voir la réponse de mon ami et coéquipier avant d'apporter mes propres réflexions à l'édifice, avec un peu de chance nous aurions rapidement un ligne à suivre. Deux cerveaux, c'est après tout, toujours mieux qu'un seul.

Aux côtés de mon coéquipier Arashi, j’attendais que ce dernier me donne ses impressions vis à vis de l’unique indice qui nous avait été donné. Mais ce dernier n’avait pas l’air dans son assiette, il était perdu dans ses pensés sans doute préoccupé par autre chose que sa mission du jour suscitant chez moi une drôle d’appréhension, comptait il vraiment s’investir dans leur tâche du jour ?
Enfin il avoua qu’il n’était pas très bien portant sa main à son ventre, éclatant de rire face à cette nouvelle, je lui certifiai qu’il pouvait aller se soigner et faire ce qu’il avait à faire. J’allais m’occuper de cela sans lui, je ne pouvais pas lui imposer sa présence, étant malade il aurait pu être gênant, alors autant qu’il rentre chez lui et se repose.

J’allais donc devoir me débrouiller seul, mais c’était là une bonne occasion de tester mes compétences. Pour commencer, en faisant les cents pas je répétais l’unique indice que je bénificiais.
Mais plus je réfléchissais , plus je remarquais qu’il n’y avait qu’un seul endroit à Konoha où se trouvait un toboggan. et je me mis immédiatement en route vers cet endroit.
Le parc pour enfant, un endroit de jeu situé au sommet d’une petite colline et entouré d’un grillage de sécurité, c’était le lieu fart des enfants, revenir ici ravivait les souvenirs de ces journées une fois les cours de l’académie terminés. La classe avait pour habitude de venir ici et de jouer au jeu des Grand Ninja en bâtissant les histoires de leurs utopiques aventures.

Je me devais de faire une inspection détaillée de cet endroit, j’y découvrirais peut-être un nouvel indice qui me mettrais sur la voie.
Après des heures à décortiquer chaque parcelle du par, je n’étais pas plus avancé qu’au départ.
J'eus alors totalement par hasard l’idée de m’approcher de la fin du toboggan, vous savez l’endroit où on pose en premier le pied lorsqu’on termine la descente de l’édifice et constata avec intriguassions que mes pas dans une petite zone autour de l’arrivée sonnaient creux.
Les hypothèse d’une éventuelle trappe souterraine commença à germer dans un coin de ma tête mais qui commença à prendre de plus en plus d’importance plus j’y réfléchissais, mais je ne parvenais pas à trouver l’astuce qui permettait de l’ouvrir. Jusqu’au moment où je me plaçai à la place d’un enfant étant en train de jouer, qui soudainement tombait dans une trappe, la solution fut vite trouvé grimpant tel un petit garçon sur le toboggan je me laissai glisser jusqu’au bas de la pente, et lorsque que mes jambes touchèrent le sol, la trappe s’ouvrit aspirant ma personne dans un nouveau toboggan plus sombre qui me fit atterrir dans … les égouts du village.

Se relevant trempé jusqu’à l’os, je pesta contre moi même de cette étrange découverte mais qui me rapprochait néanmoins de mon but. J’allais pour la première fois explorer les égouts du village de la feuille, et je m’en serais bien passé tant les odeurs étaient fortes et dégoûtantes… La pensé d’Arashi et de son état gastrique me vint en tête avant que je ne me refuse une seconde de plus d’imaginer dans quoi j’étais en train de marcher.
Après plusieurs minutes, j’arrivai au bout d’un tunnel et des gémissements enfantins se firent entendre, me précipitant dans cette direction je tomba nez à nez avec cette scène horrible où je vis les trois petites filles attachées en étoiles, vêtements sales et déchirés et visiblement très faibles physiquement. Dans leurs yeux je pensais voir une lueur d’espoir qui changea brutalement en une peur frénétique traduise par des cris aiguës.

- Qui est là ? grogna une voix nasillarde qui terrifia et plongea dans de profond sanglots les trois petites filles.

Un homme petit, moche au plus haut point sortit de l’ombre, en se léchant les babines. il ne me fallait pas plus que quelques instants pour lui coller l’étiquette du fou sur le front, et à en juger par le traitement qu’avait reçu les trois filles, ce dernier était même sacrément timbré, je n’osais même pas imaginer ce qu’il avait bien pu leur faire tant ma colère aurait pu prendre le dessus sur la raison.

- Qui êtes vous ? Et qu’est ce que vous foutez dans les égouts ?

- Je m’appelle Ozo l'infâme, et je règne dans ces égouts d’une main de maître, je vais vous châtier pour avoir osé vous aventurerez ici, jeune homme.

Cette fois c’était certain, il était vraiment malade dans sa tête.

- Pourquoi ces trois filles sont elles attachées ? Pourquoi ! criais je commençant à perdre patience face à ce psychopathe.

- Ce sont mes esclaves, elles sont tombée il y a trois jours dans la trappe que j’ai crée.

- Que vous avez crée ? Comment avez-vous fait ?

Je n’aurais jamais pu imaginer que c’était le créateur d’un tel système mais ce mec d’après ce qu’il me raconta était un vrai génie, qui s’était basé sur des éléments comme le poids et la vitesse à l’instant d’arrivé pour déclencher l’ouverture de la trappe, un moyen grandiose pour éviter que la trappe ne s’ouvre dès qu’un pied était posé dessus ou lorsqu’un adulte s’y aventurait au dessus.

- J’adore, les petites filles, surtout quand elles sont plusieurs, elles m’ont admirablement divertit malgré leurs incessantes jérémiades.

J’en avais suffisamment, entendu, le pourquoi du comment d’un tel acte me préoccupait plus. Faisant apparaître trois clones, j’envoyai l’un sur le fou qui le jeta loin, très loin, hors de la vue des jeunes filles . Je ne souhaitais pas qu’elle voit le châtiment ultime que je réservais à cette vermine. Avec les deux autres clones, défaire les chaînes fut rapide et les trois fille furent reconduit à la surface par ma version original et deux autres clones.

Pendant ce temps, armé d’un kunai raiton, mon dernier clone mettait fin aux jours de ce Ozo, en lui sectionnant la jugulaire et lui arrachant son coeur perfide. Même un animal mourrait avec plus de dignité et d’honneur, lui, pourrirait à jamais dans ces égouts, où les rats gourmands viendraient ronger ses restes putrides .
Informant avec l’un de mes clones le succès de la mission j’attendis que des membres de l’Anbu soient envoyés pour escorter les petites filles jusqu’à l'hôpital du village où elles serraient assurément remisent sur pied physiquement, mais certainement pas moralement.
Quand à moi je me devais de rédiger mon rapport pour mettre un terme définitif à cette mission.

NB: