Ils étaient en simple promenade, du moins, ils le pensaient.

Ce jour là notre homme n'était pas vraiment seul, accompagné de sa compagne, ces derniers avaient quitté le Shûkaï un peu plus tôt. Sahori semblait comme à son habitude la tête en l'air, ou surtout bien trop occupé à jouer avec son poisson. Cela faisait rire notre protagoniste, pour une fois qu'elle n'avait pas à se cacher. Et oui, la jungle de Kusa no Kuni leur permettaient de ne pas être suivi par de troubles fêtes. Suoh s'en était assuré un peu plus tôt, grâce à ses capacités sensoriels.
Pourquoi étaient-ils sortis ? Une simple envie de partir, de voir autre chose, de profiter un peu plus de la vie que dans une capitale, enfermés dans des quartiers. C'était aussi l'occasion pour eux de se retrouver un peu tout les deux, depuis le temps qu'ils attendaient ça. Seizo ? Ils l'avaient laissé à Shin, histoire de ne pas trop s'encombrer pendant le voyage, tiens cela fit sourire notre homme qui pensait à son fils en train de faire la misère à son serviteur. Rien de plus drôle.
Le couple arriva alors dans une sorte d'oasis dans la foret, le décor était splendide. Des arbres à fleur de toute part, un sol d'un vert pur et cette petite étendue d'eau écarlate qui venait émerveiller le tout. On pouvait dire que l'endroit était parfait pour faire un second bambin, mais ce n'était pas vraiment à l'ordre du jour. Et puis, deux feraient surement trop, oh et puis ils verraient bien hein.

Le soleil avait un peu de mal à percer les branches, néanmoins quelques reflets arrivaient tant bien que mal à se faufiler pour venir chuter sur l'eau. Le lieu était vraiment reculé du monde et cette beauté qui se trouvait devant leur yeux était peut-être éphémère.
Suoh s'alluma alors une clope, il était toujours le même, il n'avait pas changé à ce sujet là, toujours sa cigarette à la bouche, son air de je m'en fou et son regard un peu rêveur. Ils faisaient bien la pair ces deux là, il n'y avait rien à dire à ce sujet. Complètement absorbé par le paysage, il en avait presque oublié sa compagne. S'approchant d'elle avec un petit regard, vous savez celui qui veut dire "Bon, qu'est-ce qu'on pourrait faire maintenant". Vous savez, on le connait tous celui là, il précède souvent une pulsion, un désir. Il sourit, sa femme est magnifique et cela fait bien longtemps qu'il ne lui a pas prouvé, qu'il ne l'a pas senti contre lui. Il jette alors sa clope dans les buissons, il s'en contre fou, plus rien ne l'intéresse sauf Sahori, il a une folle envie de la dévorer toute crue. Espérons pour lui qu'elle ai bon goût.

-On pourrait peut-être se détendre un peu hein ?

Il rigola et glissa sa bouche contre la sienne. Elle avait un léger goût sucré, il se délectait de ce moment. Doucement ses mains glissèrent le long de son corps, c'était leur moment de tendresse, comme si une petite bulle venait d'apparaître autour d'eux. Personne ne pouvait les déranger, enfin ils le pensaient.
Soudain, alors que Suoh s'apprêtait à rentrer en action, il sentit quelque chose l'entourer, c'était rose, gluant et long. UNE LANGUE ! Il fut emporté d'un seul coup par l'arrière, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, jusqu'à arriver devant une tête plutôt étrange, il n'y avait rien d'humain là dedans.
Il s'agissait d'un caméléon très très imposant. Cinq mètres environ, de quoi faire fuir de nombreux guerriers. Il ne semblait pas content et la brûlure sur son front signifiait surement que la cigarette avait atteint cet espace. Bon après tout ce n'était vraiment pas de chance. L'animal prit alors la parole :

- Tu peux pas faire attention ! Tu m'as brûlé le front foutu humain !

Suoh était complètement perdu, il avait envie d'éclater de rire. Ce qu'il fit au bout de quelques secondes, la discussion s'annonçait longue. Sahori allait-elle percutée. D'ailleurs ce foutu caméléon avait interrompu leur petit moment, ils ne pourront jamais être tranquille décidément.

Il choppait son homme avec sa langue à sa place ? Qu’à cela ne tienne, la fille débarquait lui mettre un coup de fouet sur le bobo de son front par le biais de sa tignasse liquifiée… Un partout. Ou pas. Elle lança un regard mauvais à la bête, genre, non, mais tu te croi où toi ? Chez elle Saho’ non ? Fallait pas se risquait à lui répondre ça.

-Bah, ça te fait rire à toi ! Ecoute moi Monsieur le lézard !

Oui c’était un caméléon, je sais, mais c’est pas comme si Saho’ savait faire ce genre de différence là…

-Pour le cas ou, tu ne l’aurais pas remarqué, on était quand même un poil occupés ! C’est pas genre ton bobo qui fait même pas mon petit doigt qui te fait souffrir le martyre hein !

Le poisson dressait toutes ses nageoires, comme pour imiter son aquarium vivant dans sa frustration, parce que bon, ça commençait à bien faire, seulement vingt-huit fois qu’il lui faisait le coup ! Oui elle avait compté. Le premier soir, Seizo trop habitué à dormir avec maman depuis l’absence de papa. BIM, un intrus au milieu du lit… une semaine durant, jusqu’à ce que le roux percute, parce que pour une fois il n’avait pas ronflé avant son fils, qu’il pouvait aussi bien le ramener dans son lit hein…

Le sourcil de la fille se releva et en fait, elle ne se priva de faire part de sa vie conjugale avec l’écailleux, bon maintenant il savait qu’ils avaient un fils, mais elle n’en avait pas fini pour autant… Sa main, après le petit un relevait un petit deux. Cette andouille de Shin ! Le même qui avait la fâcheuse manie de débarquer dans le/la bureau/chambre quand il ne fallait pas et toujours dans l’idée de récupérer son patron tout de suite coute que coute, ça commençait par lui sortir par les oreilles cette histoire de grade ! Le caméléon le savait maintenant Capitaine du Buki…

-… Alors hein ! Ça commence à bien faire, si tu crois que je vais me laisser emmerder par un lézard douillette ! Bah…

Elle en était vers le neuvième avortement de leur nuit d’amour quand la bête prenait son courage à deux mains pour la faire taire, fini le doux contact des lèvres amoureuses, s’était visqueux gluant et ça englobait toute sa tête avant de se retirer en laissant un film compact qui lui coupait le siffler le temps qu’elle s’en débarrasse. Mais dans quelle planète on se retrouvait quand on était avec ces deux-là !

Niveau bête de foire, il était servi le capitaine du Shukai, peu de chance que le caméléon géant le dépayse… Aucune que sa femme rentre sans cette chose en brochette dans son estomac !

-Suoh ! Arrête de rire BAKA ! Fais en plutot des brochettes !!!

Elle était comme une enfant, les fesses au sol, qui faisait un caprice parce qu'on lui avait arraché sa sucette de la bouche... Voilà, le second enfant, c’était mal barré… Plus franchement d’actualité, heureusement que la Gogyou était aquatique, presque on aurait pu voir la fumée sortir de ses oreilles… Malgré le refroidisseur intégré…

Il ne s'arrêtait plus de rire !

C'est vrai que la scène était plutôt drôle. La jeune femme qui ne cessait de brailler venait de se faire engloutir par la bête, qui l'avait surtout recraché comme une malpropre. Rien de mieux pour faire rire notre protagoniste, c'était parfait pour se détendre, néanmoins il commençait à en avoir marre d'être trempé de partout. Suoh fronça alors les sourcils comprenant que sa compagne exigeait une vengeance. Ah je vous jure, ce que les hommes sont prêt à faire pour les beaux yeux des dames.
Le corps de notre homme devient alors bouillant d'un seul coup, le caméléon lâche son étreinte et le capitaine retombe doucement sur le sol.
Se retournant vers la bête, il la regarde de la tête au pied, pas très sympathique au premier abord. Un petit coup d’œil à sa dame qui elle faisait la tête aussi, il suffisait de voir son poisson en plein milieu de ses cheveux, il semblait complètement âgité. L'homme souffla alors, complètement dépassé par les évènements et décida de prendre la parole tout de même :

- Tu vois tu me l'a mise en colère maintenant ! Je ne t'avais pas vus moi ! Tu pouvais pas être d'une autre couleur ?

Il rigola un instant puis observa sa compagne avec un grand sourire niais, du genre : Tu vois je l'ai calmé à l'aise. Quant d'un seul coup il se prit un énorme coup de queue qui l'envoya valser très loin contre un arbre. Le choc était rude et on pouvait dire qu'il l'avait senti passé. Complètement abattu sur l'arbre, il était comme out l'espace de quelques instants. Reprenant conscience, il prit une bouffée d'oxygène.
Se relever d'un tel coup demandait énormément de résistance, comment pouvait-il tenir debout ? Le capitaine se relève toujours, même si l'opposant est dix fois plus gros, l'abandon n'est pas permit. Il se mit à courir d'un seul coup vers son adversaire, très rapidement une brume accompagna sa course folle. S'arrêtant net, il bascula les bras de l'arrière vers l'avant et toute cette vapeur ne forma qu'un amas qui se dirigeait vers le caméléon. Ce qu'il ne savait pas ? C'est que tout cela était brûlant, la température avoisinait l'enfer, c'était le retour.

- Pauvre humain, vous êtes tous pareil, à vous croire supérieur. Tu n'es qu'un homme.

Mais, il avait sous estimé la technique, un cri s'en suivit, cela devait lui brûler de toute part, bientôt des cloques allaient recouvrir tout son corps. Dommage pour lui qu'il est négligé les pouvoirs du Capitaine de l'armée. Néanmoins, ce n'était pas fini, Suoh chargea une fois de plus. Quelques sceaux furent formés et le ciel s'assombrit d'un seul coup, tout ne devient qu'orage et désastre, le décor changea subitement. Il voulait montrer sa colère et sa puissance surement, il n'allait pas se laisser sous estimer de la sorte.
De toute façon il ne faisait jamais dans la dentelle, ce n'était pas de son genre. Ainsi, le vent s'engouffrait sur la scène, les nuages étaient d'un noir profond et d'un seul coup le ciel gronda ! Un énorme éclair fila droit sur le caméléon, il eut à peine le temps de l'éviter qu'un autre le remplaça aussitôt et ainsi de suite. C'était la colère des dieux qui avaient prit place, Suoh était en train de se défouler tout simplement ...

- Malheureusement, nous ne sommes pas tous pareil. Nous ne sommes pas tous faibles.

La seconde d'après, un choc vint le percuter de plein fouet. Une queue, encore ? Non, elle provenait d'un autre caméléon, les renforts étaient arrivés. Ils étaient trois grands monstres verts désormais, comment la suite allait-elle se passée ? Bonne question, car sa femme allait être elle aussi en danger ...

En colère ? Et le reste. On était à la limite de l’avis de divorce ouais si elle n’avait pas son quart d’heure conjugal ! Ce n’était quand même, pas trop demandé !

-Arrête de parler, viens !

Aucune chance, ils auraient pu partir aussi simplement, histoire d’aller jouer ailleurs, mais la Gogyou savait que ça allait être plus compliqué que ça maintenant de le faire décrocher de là. Les hommes et leurs priorités… Il faisait le malin… Mais ça ne dura pas longtemps, la Gogyou regardait sa moitié volait et pas de plein grès… Le tout par une bestiole. A cet instant, elle se jura que ce truc finirait en brochette ! D’ailleurs, Suoh se portait vite volontaire pour la cuisine, à la bonne heure. La fille guetta avant que l’ombre de soulagement ne se fasse quand il se relevait, bien sûr, pas une bête qui le mettrait à terre hein, bon le voir se bagarrait avec l’animal n’était pas le plan initial et sa femme arqua un sourcil en y repensant. Au palais, il y avait des gardes partout, dans leur chambre, quand ce n’était pas Seizo, c’était Shin qui se sentait obliger de débarquer au mauvais moment et quand elle rentrait il dormait, pas le cœur de le réveiller et quand il rentrait, le même dilemme qui devait se faire alors là que ! Merde quoi !

Sans compter que carrément écartée de la scène, elle ne pouvait que constater que le tête à tête se ferait avec le lézard. Un comble, d’autant qu’il semblait coriace vu comment il mettait en galère le capitaine en plus d’échapper au jugement divin, il invitait ses copains. Saho’ lança un regard tout autour d’elle, une constatation…

-Ils sont encore plus laids les uns que les autres…

Merci Saho’ pour ton intervention utile. Oui je sais ! Elle n’avait pas fini, quand le lézard répliqua, elle en fit autant juste après Suoh, fallait dire que jusqu’à lors, pas le temps d’en placer une qui serait perçu…

-Et les caméléons combien même ils peuvent se camoufler, que des lézards !

Un coup de queue à l’arrière de son crâne, rien de violent cependant, ça ressemblait aux réprimandes faites aux enfants. En fait, c’était plutôt un coup de langue pour l’attraper, mais sa texture peu ordinaire en avait décidé autrement. N’empêche que la fille lâchait un grand « aie » en frottant cette dernière qui avait pour le coup « splaffer » ce qui intrigua la bête coupable de l’action… Son museau curieux et immense… ça faisait peur… la frôla pour mettre à la bonne place son œil qui scruta sa chevelure, la fille elle le fixait au moins aussi curieuse que lui pendant que ses écailles changeaient…

-C’est humain ça grand frère ?...

Marmonnait le lézard en remettant un coup de langue pour gouter à nouveau la texture liquide…

-Hey ! Arrête ça toi, je touche tes écailles moi pour voir si elles changent de couleurs ?
-C’est dégelasse en tout cas…. Trop sucrée, faut la mettre à la diète.
-Quoi ?!!

S’offusqua la kunoichi avant de se retourner vers son dulcinée furax, une mine boudeuse…

-Suoh !

Il rigolait moins maintenant.

Le Capitaine rouvrit les yeux et se releva tant bien que mal. Son regard était sombre, ses pupilles rouges flamboyantes. Il n'avait qu'une seule envie, en faire de la bouillie. De la chaleur s'échappa alors directement de son corps, ça ne s'arrêtait pas plus. La vapeur avait une couleur rouge et semblait destructrice, elle ne tardait pas à voler autour de lui, comme une sorte de bouclier. Ses oreilles bouchées ne lui permirent pas d'entendre le dialogue entre sa femme et les caméléons. Il entendu seulement son prénom et encore la voix résonnait faiblement. Mais, c'était un appel à l'aide et réagir se faisait primordial. Courant alors à toute allure, il fonçait dans le tas, des sceaux furent exécutés, instantanément une énorme boule Katon sortit de sa bouche. Elle devait bien faire la taille de l'un de ses caméléons. Cette dernière filait donc droit vers l'un des ennemis et le percuta de pleins fouets en quelques instants.

Les autres ne tardèrent pas à répliquer, une technique Suiton, comme c'était drôle. Un énorme filet d'eau ou de bave filait droit sous ses pieds, ils voulaient l'empêcher d'avancée. Il connaissait cette technique, se concentrant un chakra parcouru ses pieds, il pouvait désormais se mouvoir dessus à sa guise. Très vite il fait développer sous ses pieds des flammes ardentes, celles-ci vinrent encercler les caméléons, ils étaient désormais sous son piège. Avançant toujours, il fit une nouvelle série de sceaux, pourquoi ? Il allait les paralyser. Une cage électrique se forme alors sur l'un des reptiles, elle semble sortir de nulle part et l'oppresse totalement. Le voilà maintenant arrivé autour des trois caméléons, proche de Sahori, il l'attrape alors et la colle contre lui. Elle serait plus en sécurité. En quelques instants, le ciel s'obscurcit, c'est encore lui. Il s'agit de l'assaut final. Le Capitaine semble totalement obnubilé de son combat, c'est la haine qui le dirige et cela se voit dans ses yeux.

- KAMISAMA !!!!

La scène change alors changer totalement, le ciel se déchaîne, il est trop tard pour eux. La foudre s'abat alors comme un bâtiment tombe, détruisant tout sur son passage dans un fracas énorme. C'est surtout de la haine sous forme Raïton, il n'aurait jamais du s'en prendre à un de ses êtres cher. Les caméléons sont alors frappés de point fouet, la douleur se lit dans leur visages et tandis qu'ils tombent sous les coups le capitaine jubile de les voir tomber. Et lorsqu'il pensait tout cela finit une autre bête apparaît alors, plus imposante que les autres. Elle est géante et le général comprend bien qu'il s'agit surement de leur chef. Il fait une drôle de tête, comme énerver, mais sans pouvoir réellement réagir, peut-être avait-il peur de l'homme qui se trouvait à ses pieds. Et pourtant il les avait prévenu, nous ne sommes pas tous faible et il suffit parfois de tomber sur la mauvaise personne :

- C'est toi qui a fait ça Homme ?

- Oui ! Et je pourrai recommencer !

- Oh ... Moi je ne te veux aucun mal, je suis juste surpris de les voir terrassé de la sorte, il s'agit de mes meilleurs éléments. Qui es-tu ?

- Suoh Capitaine de l'armée du Shûkaï. J'ai connu des Hommes bien plus redoutables.

- Sho.. zai...chi. Nous avons toujours entretenu de bonnes relations avec les humains, nous les avons même servis déjà par le passé. Veuillez pardonner cet affront, mes compères ne vous embêteront plus je pense désormais.

- Servir ? Kuchyose ?

- Exactement, un shinobi de Kumo, un bon combattant, au vus de tes capacités, nous pourrions devenir tes compagnons d'armes. Cela nous permettrait d'en apprendre plus des hommes et de ne pas commettre les mêmes fautes, comme ils l'ont fait.

- Seront-ils obéissants après la défaite qu'il vienne de subir ?

- Oui, car cela s'appelle le respect. Crois-moi nous recherchions un maître depuis bien longtemps, je suis Yombaï, enchanté.

Suoh salut alors en se baissant, comme par signe de respect. Le caméléon immense sort un long parchemin de sa bouche et le lui tend. Il s'agit d'un contrat, le capitaine semble surprit, mais se réjouit d'avance d'avoir de nouveaux compagnons, même si pour cela il a du se battre au péril de sa vie et surtout celle de sa femme. Apposant alors sa main sur l'emplacement indiqué, il sentit comme une vague en lui, c'était étrange et le caméléon lui expliqua simplement qu'il s'agissait de leur lien désormais. Notre héros ne comprenait pas vraiment, mais acquiesça seulement de la tête, ce à quoi le caméléon reprit la parole de son ton grave :

- Nous allons nous revoir Suoh, mais laisse leur le temps de se reposer avant. La défaite qu'il vienne de prendre leur demandera du temps ... Beaucoup de temps ...

L'homme sourit avant de faire faire demi-tour à sa femme, il était temps de rentrer et se reposer. Dans le fond il n'avait plus aucune force, c'était moins une. Si le dernier géant aurait voulu se battre, Suoh aurait battu. Mais, la chance semblait avoir croisé son chemin aujourd'hui, pendant encore combien de temps ?