Une longue partie du voyage de Takeshi commençait. Ca y est. Après quelques mois d’attente, il avait reçu la réponse qu’il attendait depuis longtemps. De manière austère, en réalité. Un Shinobi, venu chez lui, lui adresse seulement une phrase et lui donna un rendez-vous : là-bas, il devait retrouver un Chunin nommé Kibô. Son futur Sensei. Très bien. Cela allait vite… Il ne s’attendait pas à déjà avoir un supérieur, mais il était assez impatient. Qu’allait-il lui apprendre ? Takeshi était un Shinobi plutôt décalé, pour le village Suna. Il ne touchait pas au Futon, et il était un Eiseinin. Le seul du village, quasiment. Etait-il pour autant une denrée rare ? Pas vraiment… Il avait toujours su à quel point il était normal et basique. Quelqu’un de commun. Et comment allait être son Sensei ? Exceptionnel, lui ? Et ses coéquipiers ? En tout cas, il partait confiant : s’il ne connaissait pas qui allait composer son équipe, il savait que, comme d’habitude, il allait être souriant avec eux, et que tout allait bien se passer. Enfin… Il ‘’savait’’ ? Non, pas vraiment, en fait. Il espérait, plutôt. Il savait certaines choses, oui, et ce qu’il savait, c’était que ses compagnons allaient être des Shinobis, des personnes prêtes à tuer, alors même que lui était une personne qui se battait pour prolonger la vie. Il se demandait, là, à l’instant, avant de quitter sa maison. Etait-il une personne faite pour être Shinobi ? Il l’ignorait. Au final, lui, il n’était qu’un homme. C’était ce qu’il se disait le plus souvent. Alors, comment cela allait-il se passer aujourd’hui ? Son Sensei allait-il réussir à lui faire prendre confiance en lui ? Bonne chance à lui…

C’était avec quelques questions qu’il quitta son appartement. Sa sœur n’était pas là, sûrement à l’académie. Lui, pendant ce temps, rencontrerait son Sensei. Il n’avait jamais eu de souci à ce niveau là, avec ses instructeurs à l’académie : mais, là, ce n’était pas pareil. Entre un instructeur pour une trentaine d’élèves, et un instructeur pour trois élèves, quelqu’un qui, en dehors d’un Sensei, sera aussi un ami, un proche, une personne que tu côtoieras chaque jour, il y avait une grosse différence. Et cela l’inquiétait. Oui, c’est vrai, le vaillant Takeshi avait peur. Et si le premier feeling se passait mal ? Et si son futur Sensei, Kibô, ne l’aimait pas ? Et s’il était condamné à se faire entrainer durant des années par une personne pour qui il n’avait aucune affection ? Enfin, l’inverse pouvait tout aussi bien arriver. Oui, il fallait d’ailleurs plutôt prier que l’inverse se produise : que son Sensei soit quelqu’un de souriant. Quelqu’un qui le comprenne, qui ait des choses à lui apprendre. C’était ce qu’il souhaitait le plus, que son Sensei soit quelqu’un de compréhensif. Difficile de réagir aux frasques de Takeshi. Difficile de les comprendre ; difficile de savoir pourquoi il agissait ainsi.

Il était arrivé au point de rendez-vous. Et… rien. Il dut attendre quelques minutes. Il se rendit compte qu’il était parti en avance. Oui. Tellement stressé qu’il n’avait pas regardé l’heure. Ca lui importait peu. Il voulait décompresser un peu en attendant, alors il commença à réarranger son épée. Il lavait le fourreau, et refit le sceau, lentement, précautionneusement, comme si cela était grave. A vrai dire, s’il dégainait son épée, ça ne changerait rien. Il savait à peine s’en servir. D’ailleurs, il espérait que ce Kibô, lui, sache manier les armes, et qu’il puisse lui apprendre. Puis, il vit quelqu’un arriver. Une personne bien banale, physiquement. Tout-à-fait comme lui. Tout-à-fait différent. Les deux en même temps. Plus petit que Kibô, peut-être même plus jeune que lui. Cela lui paraissait étrange, mais, au final, il comprit rapidement : si à son âge, il était chef d’équipe, c’est qu’il était infiniment plus puissant que Takeshi. Au final, s’il lui ressemblait beaucoup en terme de corpulence – quelqu’un de pas forcément taillé pour le combat –, il était différent de faciès. Il était plus… Unique. Difficile à oublier. Une bouille d’ange. On lui donnait le bon dieu sans confession. Des cheveux blancs, ça, aussi, c’était très rare. Il se rappellerait de lui, il en était sûr.

« Bonjour… Vous êtes Kibô-sensei, c’est cela ? Je me nomme Yamamoto Takeshi. Et… Je serai un de vos Genins. »

Il l’aimait bien. Ce n’était que la première impression, c’est vrai. Mais il se sentait avec lui comme avec un ami plutôt qu’avec un enseignant. Il était plus jeune que lui, déjà, cela renforçait cette impression de proximité. Et… Il avait expressément demander à Takeshi de le tutoyer. Et de ne pas l’appeler Sensei. Il faudra qu’il s’y fasse. Oui, il était poli et respectueux de la hiérarchie. Oui, ça lui prendrait quelques jours pour qu’il prenne l’habitude de ne pas être – trop – poli. Enfin, il resterait respectueux, toujours. Il y aurait toujours cette déférence lorsqu’il lui adresserait la parole. Il enchaîna les répliques assez rapidement… Et sa façon de parler plaisait à Takeshi. Déjà, il devait le tutoyer. Mais il s’était aussi présenté comme quelqu’un qui ne souhaitait que le faire progresser, réussir à lui faire réaliser son rêve. Cela serait plutôt… compliqué. Mais cela, il le comprendrait bien assez tôt. Takeshi devait-il tout lui dire ? Son Nindô, son rêve secret – celui de la destruction de ce système Shinobi qu’il considérait corrompu – et même ce qu’il serait prêt à faire pour cela ? Devait-il lui dire comment il se considérait ? ‘Normal’, oui. Peut-être que Kibô serait capable de l’aider à surpasser ce ‘petit’ – qui le suivait au quotidien, alors on ne pouvait pas vraiment considérer cela comme petit – problème de confiance en soi. Ou peut-être pas. Tout cela dépendra de qui se cachait vraiment derrière ces paroles et ce visage angélique. Il décida alors, que, contre toute attente de sa part, il lui dirait tout. C’était son Sensei, un Shinobi. Il était sûrement déjà passé par là. Et il en profiterait aussi pour faire autre chose : lui retourner ses questions. Il voulait savoir, lui aussi, ce que son Sensei était. Quel était son rêve ? Quel était son Nindô ? Qui était-il ? Qu’était-il ? C’était aussi ce qui intéressait le Yamamoto. Après tout, si lui devait se confier au Chunin, l’inverse pouvait aussi être vrai. De plus, au vu de la psychologie de ce Kibô, il avait l’intuition que cela ne le dérangerait pas de répondre aux questions que Takeshi allait lui poser. Mais plus tard. Pour l’instant, il le suivait dans ce petit café. Takeshi le connaissait, il venait souvent ici. Aussi, il savait déjà ce qu’il allait commander. Stupeur incroyable quand il vit que Kibô commanda exactement les mêmes choses que lui allait commander. Ils avaient au moins les mêmes goûts culinaires. « Pas les mêmes capacités j’espère », ajouta l’Enfant de la Pluie, mais pour lui-même. Oui, il n’était pas doué pour la cuisine, cerrrrtes. Mais il espérait qu’une rencontre faite récemment allait l’aider à s’améliorer…

« Je commanderais exactement la même chose que d’habitude Chef : en fait, la même commande que… mon ami. »

Il ne savait pas trop s’il pouvait le qualifier comme cela. Au pire, Kibô tiquera, et lui dira que non, il ne devait pas l’appeler ainsi. Mais il ne voulait pas l’appeler « mon Sensei ». Après tout, c’était lui qui avait proposé de ne pas l’appeler ainsi. Et puis, comment l’aurait-il appelé, autrement ? Il prit une petite gorgée, et ferma les yeux. Il réfléchit alors très précisément à ce qu’il allait dire. Il les ouvrit alors, et se mit à sourire. Toujours le même sourire que d’habitude. Il fixa Kibô dans les yeux, et commença alors à répondre à ses questions. Oui, c’était la meilleure façon de faire. L’honnêteté. Il devait lui dire ce qu’il pensait vraiment, sur tout.

« Pourquoi j’ai voulu devenir Shinobi ? C’est une longue histoire de famille ennuyante, on pourrait dire… Mes parents était tous deux Shinobis, et ils se sont installés à Suna. Je n’ai pas vraiment d’attache particulière envers le monde Shinobi, on pourrait même dire que je le hais. En fait… Si je voulais être Ninja, c’était simplement pour protéger les faibles. Je me suis toujours considéré comme un faiblard qui était protégé par les autres, par mes parents. Mais ils ont été tué par Makka. Alors, depuis… Il fallait bien que quelqu’un se dresse pour l’arrêter. Enfin, je sais que je ne peux rien faire, et que je ne pourrai rien faire pour l’arrêter, même lorsque mon entraînement sera terminé. Si mes parents, qui étaient si puissants, ou encore des Kages, n’ont rien pu faire, alors je ne pourrais rien faire non plus… Je ne suis qu’un homme, après tout. Je suis devenu Eiseinin, comme ma mère en son temps, afin au moins d’être capable de protéger et aider ceux qui ont une chance de changer le monde Shinobi. C’est ce que je souhaite, au fond de mon cœur. Que le monde Shinobi, si corrompu, change. Je ne suis pas celui qui en est capable, c’est évident. Mais si j’arrive à porter, et à être un des piliers de quelqu’un de fort, capable de mener mon rêve, alors… Je serai heureux. Mais, au-delà de ceux qui sont capable à s’opposer au courant, les forts, ceux qui souhaitent changer le monde, je veux aider les faibles. Les personnes comme moi. Je suis lâche, alors, je les comprends. Pourquoi je suis devenu Shinobi ? Quelles sont mes motivations ? Je voudrais simplement que le faible, emporté par le flot des hommes, soit regardé tel l'un d'entre eux. »

Il avait dit la vérité, du début à la fin. Il n’avait rien gardé pour lui. A quoi bon, de toute façon ? Ce n’est pas comme si Kibô allait refuser de le prendre sous son aile pour autant.

« Je me demande souvent si devenir Shinobi était la bonne chose à faire. Je n’aime pas combattre. C’est pour cela que mon Katana, Archenemy, est scellé en permanence. En fait, je me bats sans le tranchant. Plus comme une sorte… de bâton ? Simplement pour assommer, ou dissuader. Je suis un Eiseinin. Je sauve les gens, je ne les tue pas. En fait, je n’ai pas encore pris une seule vie, durant les quelques missions que j’ai pu effectuer… Je… Je n’ai pas vraiment envie de dégainer ce Katana, ou de l’utiliser, de façon sérieuse. Il appartenait à ma mère, auparavant. Elle était Eiseinin, mais elle, elle n’hésitait pas à l’utiliser, à pleine puissance. Comme quoi… Comparé à eux, hein, je ne suis vraiment rien… »

Il ferma le yeux, et reprit une gorgée. Puis, il fixa Kibô, à nouveau.

« Et vo- toi ? Pourquoi être devenu Ninja ? Quel est ton rêve ? Si je peux me permettre de te renvoyer ces questions… »

Il espérait avoir une réponse, positive, bien sûr.

Il avait bien fait de l’appeler « ami », semblerait-il. Celui d’en face ne réagit pas, signe qu’il devait effectivement continuer à le nommer ainsi. En cela, pas de souci particulier. Il préférait d’ailleurs avoir ce genre de relation avec lui plutôt qu’une relation plus classique et au final moins enrichissante, moins épanouissante. Après, il devait tout de même faire attention : il restait tout de même son Sensei, et il se devait de lui montrer un certain respect. Il aurait sûrement du mal à faire la part des choses. Bah. Il s’y fera avec le temps. Toute chose en son temps. Pour l’instant, il devait surtout répondre à ce que l’argenté lui assénait. Enfin, même si ses répliques pouvaient être considérées comme un désaveu – très clairement, il n’était parfois pas d’accord avec Takeshi –, il les disait toujours du même ton, doux, calme. Et cela, le brun appréciait. Il osa à peine manger ou toucher à tous ces mets délicieux pendant que l’autre parlait, et lui expliquait ce qui n’allait pas. Irrespect ? Oui, il avait peur de l’être, d’avoir l’air de ne pas l’écouter, alors que c’était faux. Il but une gorgée minimaliste et écouta le rêveur en face de lui. Décidément, ils faisaient la paire… Hm ? Il pensait que Takeshi pouvait atteindre la puissance nécessaire à son objectif, celui de détruire le monde, pour en recréer un nouveau ? Peut-être. Takeshi restait et campait sur ses positions, il ne pensait pas cela possible. Pour lui, oui, c’est vrai, le travail pouvait donner des résultats incroyables. Mais il y avait bien une chose qui dépassait et donner de meilleurs résultats que l’entraînement. Le talent. Oui. Le monde était cruel, et il l’était aussi sur ce point là : les hommes ne naissent pas égaux. La nature se moquait bien de l’équilibre. Certains naissent beaux, grands, forts, intelligents. Certains étaient des génies, destinés à de grandes choses. Destinés à devenir des Kages. Des Sennins. A changer radicalement la face du monde. Takeshi, lui, n’appartenait pas à ce monde. Il n’était pas un génie. Se lever et partir ?

« Il y a une différence… Je ne compte pas rester les bras croisés alors que mon rêve s’éloigne de moi. Je me battrais toujours pour essayer de l’atteindre. Même dans cinquante ans. A ce moment là, lorsque les enfants du village me verront et m’appelleront ‘vieille peau’, je leur répondrai ‘’On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.’’. Je ne compte pas abandonner mon idéal. Je ne pourrais plus me regarder en face, sinon. Je ne suis pas un génie. Je n’ai rien d’inné. Mais… »

Il posa le verre qu’il tenait dans sa main. L’impact fit un certain bruit – il avait manqué de délicatesse.

« Je ne compte pas me lever et partir. Car même si je ne suis pas un prodige, je ne me suis jamais défilé. Et c’est ça qui, peut-être, me permettra d’atteindre mon rêve. Les génies auront abandonné à la première défaite, eux, qui sont habitués à la réussite. Moi, je ne suis habitué qu’à l’échec. Alors je travaillerai jusqu’à ce que cet échec cuisant devienne une victoire retentissante. »

Elle était là, sa motivation. Son Sensei enchaîna. A deux, l’équipe Midorhato, ils allaient travailler. Il lui expliqua l’origine du nom de cette dernière. Takeshi avait compris, évidemment. Maintenant qu’il y réfléchissait, oui, ce nom allait bien aux deux jeunes hommes. C’était parfait. Ainsi, cette équipe sera la colombe amenant la paix et l’espoir dans le monde Shinobi entier. Oui. Qu’il en soit ainsi.

« Midorhato… Nous deviendrons les messagers de la paix à travers le monde, hein… Oui. Cela me convient parfaitement, Kibô. »

Il sourit.

L’autre enchaîna. Tuer les personnes… Takeshi ne s’y faisait toujours pas. Son Sensei lui expliqua que même lui, alors qu’il était expérimenté et qu’il détestait le combat, la mort, il n’avait pu faire autrement. Même lui, hein… Cependant, le Yamamoto le savait. Il comprit, à ce moment là. Il regarda Kibô, et répondit. « Moi, je n’ai pas réussi. »… Il ne voulait pas le rassurer, ou le consoler. Non, il répondit simplement ce qui lui était venu à l’esprit à ce moment.

« Je n’ai peut-être pas beaucoup vécu… Mais je crois fermement en une chose. Ceux qui ont la force pour changer le monde, tous, sans aucune exception, ont le cran d’abandonner quelque chose d’important si elles doivent le faire. Les personnes qui ne peuvent se résoudre à abandonner quelque chose d’important ne pourront jamais changer quoi que ce soit. Alors… Si pour devenir fort… Je dois abandonner mon innocence, ma naïveté, mon humanité… Je me résoudrais à cela. »

Ce qu’il disait, à ce moment, était la vérité. Le moment venu, pour devenir fort, il abandonnerait son humanité : il tuera. Il tuera pour s’opposer à ceux qui s’opposent à lui. C’était aussi simple que cela. Il aura du mal à le faire, il le savait. Mais il le fera.
Car il le devait. Car c’était le propre de l’homme. Car il était humain.

Il suivit le discours de Kibô sur son histoire. Il nota bien tout cela dans sa tête. L’idée de visiter le pays du Bois lui semblait prometteuse. La description qu’il en faisait lui semblait plaisante, paisible. Oui, il aurait aimé vivre dans ce genre d’endroit. La paix… Ah, son style de combat. Ma foi, cela l’étonnait que Kibô ne se soit pas renseigné. Mais il allait lui répondre, le plus honnêtement possible.

« Eh bien, j’ai déjà commencé à en parler tout à l’heure, mais je vais être plus précis cette fois-ci ! »

Il finit son verre.

« Je suis surtout spécialisé en Ninjutsu, notamment médical. Je suis capable de soigner une personne, tant que la plaie n’est pas encore trop grande. De plus, je peux retirer le poison du corps d’une personne. Enfin, je dois être couvert pendant l’opération. Autrement, cela peut mal se passer. De plus, je possède quelques techniques défensives couplé à mon affinité Suiton. Cependant, je peux aussi combattre à distance avec mon affinité Suiton, en utilisant quelques Jutsus offensifs. Pour finir… Eh bien, voilà Archenemy… »

Il prit l’épée et la montra bien à Kibô.

« Comme je le disais, moi, je m’en sers plus comme d’un… bâton, en gros, que d’une épée. Je n’ai dégainé qu’une fois. Depuis, j’ai scellé la lame, afin de ne me forcer à l’utiliser qu’en dernier recours. Ma mère, elle, était capable d’insuffler son chakra dedans. Elle s’en servait merveilleusement bien… Il paraît que cette épée a des capacités spéciales. Je… Je voulais essayer de m’entraîner avec. Cette fois-ci, en la dégainant, en me battant sérieusement, afin de voir si je suis capable d’éveiller ce pouvoir-là, moi aussi. Autrement, je connais les enchaînements de base de Taijutsu, et je peux manier l’arme sans trop de souci… Donc, euh, en gros, je peux combattre, défendre, et soigner. Enfin, je suis moins doué pour le combat direct que mes camarades qui, eux, ne peuvent pas guérir et panser les plaies. Et toi ? Comment te bas-tu ? »

Histoire d'en prendre plein la vue... Haha.

Spoiler:

C’est peut-être un peu trop tôt… Non ? En tout cas, c’est ce que se disait Takeshi. Dire que son premier combat en tant que Genin l’opposerait à son Sensei, et aussi l’un des plus puissants Shinobi de Suna. Au moins, il aurait tout le loisir de se battre à son maximum. Enfin, d’un côté, il vaudrait mieux pour lui qu’il se batte au maximum : autrement, il se ferait écraser. C’était un peu angoissant, d’ailleurs. De se dire qu’il avait en face de lui une personne si importante, et si puissante… Peu de Shinobis de Suna étaient plus puissant que Kibô. Et, pourtant, celui-ci était plus jeune que Takeshi. Ce n’était pas de la honte qui se dégageait de Takeshi à ce moment-là. Non, du tout, bien au contraire. Il avait comme Sensei l’un des Sunajins les plus exceptionnels. Il allait se donner à fond. Il sourit. Dans son regard se lisait désormais la motivation, le feu. Il était prêt, là, à en découdre. Il n’avait que peu de chances de gagner – il ne souhait pas gagner, juste montrer ce qu’il savait faire, pour que l’autre puisse lui apprendre.

Il se mit en position. Il retira l’épée de son dos, lentement, précautionneusement, comme s’il tenait un bijou. Il murmura « Allons-y, maman. ». Là, il fit un geste qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Une seule fois, il y a plusieurs années… Oui, vraiment longtemps. Il tendit son bras gauche pour éloigner le Katana, puis il mit son bras droit sur le sceau. Il saisit la garde et de sa main gauche retira à la fois le sceau et le fourreau. Là, une lumière blanche, signe que le sceau était brisé, se mit à briller, légèrement. Puis, elle s’éteint. L’épée était dans un très bon état : on pouvait presque avoir l’impression qu’elle n’avait jamais servie au combat. Pourtant, sa mère l’avait utilisé dans le passé… Il allait trouver. Il allait comprendre le pouvoir de celle-ci, ce qui faisait de sa mère une si redoutable Kunoichi. Le combat allait commencer. Mais il devait trouver une stratégie de combat avant cela. S’élancer tête baissée face à une personne capable de l’annihiler en une attaque était une très mauvaise tactique… Il se mit à réfléchir à toute vitesse. Il était surtout une personne pouvant soigner et retirer des blessures, mais son élément Suiton lui permettait d’être encore plus polyvalent. Il allait devoir essayer de toucher Kibô avec sa technique la plus puissante, celle qu’il devait garder secrète jusqu’à la fin, lorsqu’il serait sûr qu’il ne pouvait plus esquiver. Mais comment l’empêcher d’esquiver ? Il ne pouvait pas immobiliser… Ou alors, il devait créer une ouverture… Cela pourrait fonctionner, peut-être.

« Te battre comme si tu étais en face d’un Furyou ? Ah… Mais je ne suis pas un d’entre eux, tu sais. Sois gentil avec moi, haha… » dit-il, tout en souriant, montrant bien qu’il plaisantait et ne souhaitait que narguer son Sensei.

Il doutait que l’homme aux cheveux blancs soit celui qui engage le combat. Alors… Cela serait à lui d’attaquer en premier. Il était rare, pourtant, qu’il engage le combat, pour le peu qu’il combatte. Bon. Qu’allait-il faire ? Il ne disposait que de peu de techniques offensives capable de toucher efficacement son Sensei. Alors… Oui, il devait véritablement faire tourner toute sa stratégie autour d’une seule et même technique.

Très bien.

Il jeta, aussi rapidement qu’il put – ce qui devait être insignifiant pour Kibô – des Shurikens en direction du jeune homme. A peine les eut-il lancé qu’il se mit à courir vers la droite, définissant un cercle autour de Kibô. Ainsi, la distance l’éloignant lui et le jeune homme n’avait pas changée. Là, il effectua quelques signes et cracha un jet d’eau. Là, Takeshi fit alors une chose étrange : alors que l’assaut partait en direction du Chûnin, il reprit le fourreau, toujours attaché à son dos, et le mit en contact avec son propre Jutsu, juste un peu. L’arme de fortune était mouillée. L’attaque partait toujours en direction de Kibô. Evidemment, il savait que l’autre n’allait rien recevoir, et qu’il allait bloquer la technique avec une certaine aisance. Cependant, il ne cherchait pas à le toucher avec cette technique, juste à en apprendre plus sur le style de combat de son adversaire. Quelle affinité ? Quelle maîtrise ? Ninjutsu ? Taijutsu ? Genjutsu ? Rapide ? Agile ? Vivace ? Lent ? Difficile à dire. Il n’avait jamais entendu parler de lui auparavant. Une fois son attaque finie, il planta le fourreau dans le sol sableux, mou, et regarda en face de lui. Avec un peu de chance, son Sensei n’allait pas évaporer l’eau de Takeshi, ou, mieux encore : si Kibô était Suiton, le Genin avait une petite chance de l’emporter. S’il était Doton, il partait désavantagé, et, surtout, ne pourrait pas utiliser la stratégie qu’il venait de trouver au même moment. Il retira le fourreau. Parfait. Il s’était assuré de la dureté de celui-ci. Il allait pouvoir la jouer très… Lâche. Il reprit l’objet et le tint fermement avec son bras gauche.

C’était une tactique des plus stupides, voire même inconsciente. Mais… ça valait le coup d’essayer. Si Kibô venait au corps-à-corps… La victoire pouvait être sienne. Il fallait surtout qu’il ne se fasse pas remarquer, que l’homme aux cheveux blancs ne remarque pas le petit manège de Takeshi. Qu’il ne remarque pas que le sable s’accrochait peu à peu à l’objet humide. Une réaction chimique des plus basiques. Et pourtant…

Ce geste anodin allait déterminer l’issue du combat.

° Si ma chance légendaire ne m’abandonne pas, alors… Il viendra au corps-à-corps avant dix secondes. °

Spoiler:

Rah, mince. Le style de combat un peu décalé du Yamamoto ne passait pas avec le Sensei. Il s’en souviendra : les blagues pendant un combat, c’est niet. Bon, tant pis. Le ton de Kibô ne rigolait pas : d’accord, d’accord, désolé. Enfin, Takeshi venait d’attaquer, sérieusement – le plus qu’il pouvait, en tout cas –, afin de ne pas mettre le Sensei en colère. Pourtant, toutes ses attaques avaient été contré avec une aisance déconcertante. Pour le membre du Kabumeigun, ce qu’avait fait Takeshi n’était rien. Et, surtout, Takeshi eut la confirmation que son Sensei pouvait au moindre instant l’écraser. Il était d’affinité Doton. Le Jutsu du brun s’était simplement fait absorbé… Mince. La stratégie à laquelle il avait pensé plus tôt allait échouer. Impossible d’utiliser le sol dans ces conditions. Et puis, il avait aussi utilisé un manteau Raiton. Pour repousser les quelques Kunais de Takeshi.

Il réfléchissait activement, jusqu’à ce qu’il entende la voix de son Sensei derrière lui. Impossible. Il ne l’avait pas lâché du regard. Il l’aurait vu venir derrière lui, si… A moins qu’il eut été trop occupé à essayer de berner son Sensei et de l’aveugler ? Non, impossible. Il l’aurait remarqué. Pourtant, la voix venait bien de derrière lui. Il désirait agir, là, à l’instant. Il devait se retourner. Là. Vite. Le frapper, avec son épée. Et pourtant, il ne se retourna pas. Son désir n’allait pas être réaliser. Il n’agit pas de sa propre volonté. En réalité, rien ne lui passa par la tête à ce moment-là. Son corps bougea seul. Ce ne fut ni son désir ni sa volonté qui le guidait, mais simplement son instinct. Il donna un coup d’épée, derrière lui, s’attendant à rentrer en contact avec son Sensei, ou l’entendre esquiver, ou sentir quelque chose bloquer sa lame. Mais rien. Impossible ? Comment ? Devait-il se retourner, et ne plus regarder son Sensei, juste devant lui ? Non. Il faisait confiance à son instinct, il n’allait pas se retourner. La voix s’était faite entendre juste derrière lui, il en était sûr. Il devait être collé à lui. S’il ne l’avait pas touché, sans avoir senti l’air ou un mouvement derrière lui, cela voulait dire que… Attendez… ?!

[2 : 25 du thème]

« Un Genjutsu ?! »

Il percuta rapidement, tout en écarquillant les yeux. Là, il vit son maître créer un clone, qui fonça sur lui. Aie. Clone de quoi, Raiton, Doton ? Ca, Takeshi ne le savait pas, et n’avait absolument aucune idée de celui qui se retrouvait juste devant lui. Cependant, il était sûr d’une chose. Il pouvait reculer sans que cela ne lui soit préjudiciable. Il fit un, puis deux pas en arrière. Et ne rencontra aucun obstacle. Kibô l’avait vraiment berné, et il comptait sûrement sur le fait que Takeshi se retournait pour l’attaquer. Mais l’instinct de survie avait primé. Il n’avait pas encore perdu le combat. Cependant, il allait devoir combattre un clone, qui certes, disparaîtrait au moindre coup, mais était tout aussi expérimenté que son Sensei. C’était le principal souci. Certes. L’ennemi perdrait en un coup. Mais encore fallait-il pouvoir le toucher. De plus, si Takeshi le touchait, il pourrait être blessé par celui-ci s’il était Raiton, ou piégé s’il était Doton. L’épéiste n’avait aucun moyen de déterminer la nature du Chakra du deuxième adversaire… Et aucun moyen de le vaincre un en contre un normal. En plus, son Sensei, toujours en hauteur, pouvait lui aussi rejoindre le combat. Il devait donc gagner en un contre deux, face à deux personnes bien plus puissantes que lui. Bien. Challenge accepté. Il se mit en garde et se prépara à attaquer.

***

« Tu es prêt, mon ange ? »

Il acquiesça. Devant lui se tenait sa mère, prête à attaquer. L’enfant ne tenait qu’une épée en bois, pas très forte, mais sa mère faisait de même. Ce n’était qu’un combat d’entraînement, pour le rendre plus fort à l’épée. Il se jeta sur sa mère, et enchaîna les coups. Elle les paraît tous, évidemment. Puis, elle recula d’un bond. De là, à peine ses pieds touchèrent le sol à nouveau, qu’elle y insuffla du chakra, bondit à nouveau en ligne droite, et frappa son fils. Lourdement, il tombait lourdement au sol.

« Tsubame Gaeshi. » dit-elle, d’une voix neutre.

L’envol de l’hirondelle, hein… Il devait faire pareil. Il avait imprégné les mouvements. Il s’en souviendrait toujours…

***

Un bond en arrière, comme pour imiter sa mère. Il malaxa son chakra et essaya d’attaquer Kibô. Du moins, le clone. Cependant, lui, n’arriva pas jusqu’à son adversaire. Etrangement, il n’avait pas réussi à imiter sa mère. Il était bien moins rapide, et son coup fut bien moins puissant, alors même que lui avait dégainé l’épée. Son coup allait sûrement être paré. Echec. Et, cette fois-ci, il ne pourrait pas reculer, il n’en n’aurait pas le temps. Le clone était au corps-à-corps. C’en était fini, sûrement, sur une tentative qui était vouée à l’échec, de toute évidence. Sauf si…

Sa stratégie initiale. Son fourreau, qu’il tenait toujours dans l’autre main, imbibé de sable. Il le planta dans le sol sableux, et tira vers le haut, pour propulser du sable dans les yeux du clone, celui du sol, mais aussi celui sur le fourreau. Cependant, il savait qu’il ne pouvait pas le détruire au corps-à-corps, même si l’autre était aveuglé : clone élémentaire. Il s’écarta et déclencha un autre Jutsu.

« Suiton – Suiyari ! »

Une lance d’eau pressurisée apparut, et fonça en plein sur le clone. Apparemment, Takeshi venait d’éviter le premier écueil. Ne restait ‘’que’’ Kibô.

Spoiler:

Takeshi était tout de même heureux. Il avait tenu plutôt longtemps face à son adversaire, qui lui était bien supérieur dans tous les domaines. Son Sensei venait de descendre du mur, il avait sûrement pensé toucher le Genin avec le clone, et l’immobiliser à ce moment-là. C’était bien joué de la part du garçon aux cheveux blancs. Cela aurait sûrement fonctionné si Takeshi n’avait pas compris que le bruit derrière lui venait d’une illusion. Enfin, il ne l’avait pas compris : il n’avait pas eu le temps de se retourner, et avait frappé derrière lui. Il aurait pu toucher le Sensei s’il se trouvait là, mais d’un côté, il aurait aussi pu être tué si l’autre était là. Il avait réussi à détruire l’écueil du clone, c’était déjà ça. Ne restait plus que son Sensei à affronter. Takeshi n’avait aucun doute quand à l’issue du combat. Kibô avait déjà gagné. Mais il lui montrerait ce qu’il valait, et lui montrerait pourquoi il devait rester membre de l’équipe Midorhato. Lorsque le Chunin lança un cri surpuissant, Takeshi ne put bouger. Il se laissa dérober son épée. Il tremblait énormément, presque tétanisé. C’est vrai, c’était sûrement une technique surpuissante. Mais ce n’était ni le plus surprenant ni le plus effrayant : le cri lui-même l’avait gelé sur place. Kibô dégageait une force sans pareille. Rien que par un cri. C’en était… Effroyable.

Une petite pichenette sur le front. Ah, Si Takeshi savait… S’il savait qu’il venait de perdre à ce moment bien précis. Lui qui pensait encore avoir une chance… Perdu. Il allait néanmoins utiliser sa plus puissante technique, non pas pour vaincre Kibô, mais comme simple réaction d’orgueil. Il lui avait volé son épée. Il allait lui montrer ce qu’elle représentait pour lui. Pour cela, il était prêt à jouer sa dernière carte. Venir au corps-à-corps était suicidaire, pas vrai. Mais pourtant… Takeshi s’avançait, peu à peu. Tanguant, manquant de tomber à chaque pas. Il joint ses mains, formant un unique signe. Il murmura quelque chose. « Mezamashi. »… Réveil. Oui, c’était une technique qui, normalement, lui aurait permis d’annuler la technique de son adversaire. Mais c’était bien différent, cette fois-ci : la puissance du Jutsu de Kibô était bien supérieure à la sienne. Cela n’avait pas fonctionné. En le voyant, il se mit à sourire. Tant pis. Il allait continuer son plan. Bientôt, il tomba au sol, à genoux. Pas moyen de faire autrement, au vu de la pression qui l’écrasait. Mais il n’avait pas dit son dernier mot.

« Tu m’as pris mon épée… »

Ce n’était que son orgueil qui parlait. Il était bien différent de juste avant. Son sourire s’était fait troquer pour un regard haineux. Très vite, il cracha de l’eau, et la modela. C’était certainement sa technique la plus puissante à l’heure actuelle. Il n’avait qu’une envie : reprendre son épée. Il savait très bien qu’en agissant ainsi, il n’aurait aucune chance de toucher Kibô, puisqu’il venait de détruire tout l’effet de surprise concernant sa technique. Droit, là, juste devant lui. Son Sensei avait certainement eu l’occasion de l’analyser. Mais cela lui importait peu.

« Suiton – Suitora ! »

Ce tigre apparut juste entre les deux. Son visage aqueux était déformé par la colère. Il était comme une manifestation de la furie de Takeshi. L’invocation se jeta alors sur le bras de Kibô portant l’épée. C’était sa cible. L’épée. Si le porteur n’était pas capable de la porter à cause de son état, ce serait cette invocation qui la récupérerait. Il comptait sur elle. Elle attaquait le bras de Kibô, le mordit, s’attacha à lui, puis, elle explosa. Takeshi savait très bien que si l’invocation restait seule à affronter l’homme aux cheveux blancs, elle allait vite être défaite. Il devait intervenir lui aussi. Alors, il avait utilisé cette technique comme un leurre. Sa plus puissante technique n’était qu’un simple leurre. Pendant que le tigre attaquait, il s'était reculé un peu, et, toujours pris de tremblements, tenta de bondir en direction de son Sensei.

Mais, là, sans même s’en rendre compte, il avait perdu.

Immobilisé. Sans comprendre comment, ni pourquoi.

Tout alla très vite, et, là, il sentit la source de son mal. Son front. Il écarquilla les yeux. Il comprenait, désormais. Ce qui l'avait fait perdre.

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Le calme le plus total, la fin. La lame devant lui s’était arrêtée. Takeshi comprenait bien ce que cela signifiait. Le combat touchait à son terme. Il s’attendait à recevoir des paroles plus que dures venant de son maître, mais il n’en n’était rien. Au contraire, celui-ci avait simplement clôt le test. ‘’Tu es admis’’, pensa-t-il. C’était stupide. Il venait d’être battu, à plates coutures. Alors pourquoi ? Pourquoi ? S’il n’avait pas combattu, s’il n’avait pas ressenti l’ivresse du combat pendant quelques minutes, il aurait pourtant évidemment compris. Il était sûr qu’il perde : jamais il n’aurait pu vaincre Kibô. Mais maintenant qu’il avait essayé, qu’il avait affronté plus fort que lui, il était déçu de ne pas avoir gagné, de ne même pas avoir effleuré son adversaire. Il l’avait épargné, comme s’il était un simple enfant. Il lui avait même rendu son épée, celle pour laquelle il avait eu un soubresaut d’orgueil, avant de mordre la poussière. Le sceau l’avait touché, et avait eu raison de lui. Et là encore, Kibô avait contré la technique la plus puissante de Takeshi, avec une technique qui n’était certainement pas très forte. Il était déçu. Sa conscience lui revint peu à peu, et il entendit Kibô lui dire de le suivre. Ils allaient travailler.

Tout en se levant, Takeshi se mit à sourire. Les dernières paroles de Kibô lui avaient plu. Au plus haut point. S’entraîner. Oui, Takeshi avait un bel avenir devant lui. Il savait désormais ce dont Kibô était capable, et il était titanesque, sans aucun doute possible. Parfait. Il allait apprendre de lui, devenir plus fort, et s’améliorer. Le petit docteur d’aujourd’hui deviendrait le plus grand des Eiseinin, c’était décidé. Il allait devenir quelqu’un de connu dans le monde entier, quelqu’un qui allait grandit, mûrir, et se faire connaître des autres : ils auraient peur de lui, et, là, enfin, il pourra défendre les autres, les plus faibles, les plus démunis.

« Allons-y, Kibô. J’ai hâte. Je dois devenir plus fort. A charge de revanche. » conclut-il, dans un sourire.

Il leva sa tête dans le ciel. Il allait monter haut, là, tout là-haut. Il en était sûr. Il ne pouvait pas abandonner maintenant ; il était destiné à de grandes choses. Il n’aurait plus jamais à dépendre des autres. Et il n’échouera plus en utilisant ce sabre. Archenemy allait devenir aussi connue que lui… Il avait hâte de concrétiser cet entraînement. Peu importe ce qui lui arriverait, il en était sûr. Il se battrait jusqu’au bout : un ninja médecin doit être le dernier à tomber ; il est celui qui doit ranimer la flamme de la vie, à la fois de ses amis, de ses alliés, mais aussi du monde Shinobi.

« La prochaine fois, je serai celui qui pointera l’épée devant mon adversaire… » dit-il, très bas, à lui-même.

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