Ordre de mission ::

J'avais réussi à dépêcher une mission rapide et décisive pour mon nouvel élève. Et très justement choisie. En vérité, cette mission était pour lui seul, accompagné d'un Chûnin, mais vu que je suis désormais son Maître, il est de mon devoir de l'accompagner dans sa première mission...

On aurait pu remplacer l'ordre de mission par : sauver le culte du Renard. Les prêtresses disparaissant mystérieusement dans la nuit, ne laissant aucune trace et affaiblissant toujours plus le principal culte de Konoha. Celui-ci n'avait fait que régresser, ainsi que son influence, d'autant plus après la destruction du Temple de Kyûbi. Néanmoins, le symbole du Renard était étroitement lié au Pays du Feu.... C'était pourquoi on nous envoyait.

J'avais laissé à Matawa un message simple : retrouve-moi au Temple de Kyûbi. Nous nous rencontrerons là-bas et nous discuterons de tout ce qu'il faut une fois sur place. Pour m'a part, je commençais minutieusement ma préparation. Kunaï, Shuriken, éléments de protections. Tout ce qu'il fallait pour avoir à affronter des ennemis avec un maximum de chances de réussite. Néanmoins, pour cette mission, j'avais opté pour un équipement léger. Il fallait mieux pouvoir rester discret, bien que cela s'accompagner de quelques faiblesses dans mon armure, globalement couverte par mes capacités physiques.

Arrivant au petit-matin, j'attendais Matawa. Nous devions enquêter à l'aurore, toute la journée, afin de pouvoir surveiller la chose le soir. Le Temple de Kyûbi était grand, très grand. Et bien que nous avons accès à tout les plans disponibles, il y avait peut-être encore des secrets que nous ne connaissions pas... Mon élève arrivant enfin, je lui disais d'une voix neutre...

« Bien. Cette mission est de Rang B, mais elle semble relativement facile. Ne te fie pas aux apparences. Si nous ne trouvons pas les coupables, cela signerait la fin du culte du Renard. Pour une première mission, cela doit te tenir à cœur. Alors retient toi, et redouble de vigilance. Il faut que tu gardes en tête de ne pas confondre vitesse et précipitation. »

Après ce cours échange, nous nous mettions en route, afin d'inspecter le temple, et cet autel...

Le culte était effectivement très important pour lui, mais il ne laisserait pas ses émotions empiéter sur la suite des évènements. Emboitant le pas derrière Seitô, il se rappela ce que sa cousine lui avait dit. Et ce tout en espérant qu’elle ne se ferait pas prendre cette nuit. De plus elle était totalement digne de confiance et était hors de tout doute exclu des hypothèses.

- Seitô, après avoir inspecté l’autel, il faudrait qu’on aille voir un truc à l’extérieur et il faudrait parler à chaque prêtresse aussi.

Sortant un bout de papier de son calepin personnel, il griffonna quelques lettres d’encre et tendit la feuille à son maitre avant d’allumer son indexe d’une flamme propulser par son chakra. Le tout afin de bruler le papier avant qu’on ne puisse la lire, bien sûr seul Seitô aurait le temps de lire son message secret, et ce dans la plus simple manœuvre.

Sur la feuille on pouvait lire :

Ma cousine et ma famille son étroitement lié à cette affaire et après avoir discuté avec elle hier, elle m’a confié que selon elle se serais l’une des pratiquantes qui enlèverait les autres.

- Je ne sais pas d’où vient cette information, mais ça nous ouvre un peu les yeux sur les possibilités… Il vaudrait mieux garder cela pour nous et continuer, mais malheureusement c’est tout ce que j’ai… sans oublier ceci.

Dans sa main se trouvait une petite clef, dérober à la matriarche de la famille par sa cousine, cette clef leur servirait de passe partout dans le temple, mais pour la suite il devrait se contenter de leur talent d’inspecteur.

- J’aime bien se temple, j’y venais avant, avec ma mère, mais comme je ne suis pas une femme, se lieux n’avait pas la même importance pour mon avenir, tu voies les hommes sont redirigé vers le combat afin de pouvoir défendre le temple et les femmes s’occupent du côté prière et, etc. … c’est probablement de là que me vient mon intérêt pour Kyubi.

Je lisais attentivement le message discret de Matawa, avant que celui-ci ne le brûle avec un petit artifice Katon. Ce serait donc probable qu'une des pratiquantes enlève les autres ? C'est possible. Mais pourquoi et dans quel but ? Mystère. Mais il ne fallait pas faire des conclusions hâtives. Il y avait bien d'autres possibilités, et nous n'avions aucune preuves affirmant les dires de mon élève.

Néanmoins, une chose est sûre, il est plein de ressources. Une piste de recherche, et un passe-partout pour le temple. De quoi pouvoir mener cette mission à bien, rapidement, et efficacement. C'était assez surprenant d'ailleurs d'avoir toutes ces informations... C'est presque comme si on voulait nous mettre sur une piste.

« Mhh... Ne faisons pas de conclusion hâtive sur le sujet. Toutes les pistes doivent être explorées. Mais celle-ci en premier... »

Nous entrons dans le temple, avant de nous diriger directement vers l'autel. Je réfléchissais à la situation. Il y avait trop de... Trop. C'était beaucoup trop facile et guidé pour une mission de rang B, d'autant plus qu'il y avait bien des zones d'ombre et de lumière particulièrement choisie dans cette affaire. Le passe-partout, le fait d'accuser directement une pratiquante, le fait que Matawa fut choisis pour cette mission. En soit, tout convergeait... Je devais donc poser la question à mon Genin afin d'apporter des éléments en plus à cette affaire...

« Quelles places entretiens les membres de ta famille dans le culte du renard ? »

C'était une réponse déterminante pour la suite. Et tandis qu'il m'expliquait le tout, nous commencions à chercher des traces d'infractions dans le temple, ou des choses louches... Cette histoire me semblait d'une importance bien grande, et Matawa y serait, de près ou de loin, fortement lié. C'était inquiétant, mais une possibilité que je ne pouvais pas écarter. Si c'était le cas, alors il fallait qu'il soit fort mentalement...

Sans se douter des pensées de son maitre, le Genin continua de fouiller la pièce en répondant tout bonnement avec la plus pure des vérités. Il était venu ici des centaines de fois et se serait donc très facile pour lui de remarquer un objet qui n’était pas à sa place ou même un meuble endommager et ainsi de suite, il s’appliqua donc à la tâche tout en répondant.

- Les femmes de ma famille sont depuis aussi loin que je sache des prêtresses de ce culte, seule l’une d’entre elles qui comme moi à du sang mêler avec un autre clan n’en est pas devint une, ma mère. On m’a raconté d’elle qu’elle avait développé le côté héréditaire de sa famille se qui l’empêche encore aujourd’hui d’être une prêtresse, donc elle porte le nom Hyô grâce à mon père, mais possède le pouvoir du Kinnegan… En général on ne parle pas beaucoup d’elle de cette manière, elle est comme le mouton noir de la famille et je peux t’assurer que si j’avais reçu ce pouvoir au lieu de l’encre, moi aussi j’aurais passé pour un exclu. De plus une technique spéciale l’empêche d’utiliser ses pupilles et même moi je n’ai jamais pu les voir en vrai. Bref, c’est plus du côté de mon père et même ma cousine est prêtresse c’est elle qui m’a aidé. Le reste je l’ignore… Je ne connais pas leur pratique où, etc. je sais simplement que depuis toujours les femmes viennent ici pour faire leur prière et que les hommes sont en quelque sorte les gardiens. C’est stupide de s’en prendre à eux, elles ne font que prié leur dieu, après tout peut-être qu’une des filles est réellement plus intéresser par se culte ou est sous l’emprise d’un Genjutsu qui la pousserait à agir de la sorte ? Sinon qui veux-tu voir s’en prendre à des femmes sans défense ?

S’était étrange de devoir raconter tout cela à son maitre, mais bon il devait déjà être au courent que sa mère était l’exclu de la famille puis son sang était également celui de sa mère se qui signifiait qu’il était au moins au courent grâce à sa fiche médicale. Peut-être même que s’était elle qu’on visait en s’attaquant à tout ceci, elle avait toujours voulu rejoindre cet ordre dans le but de ne plus être le pariât de la famille… Matawa n’avait plus la moindre idée de ce qui se passait dans ce foutu temple. Puis, il trouva quelque chose d’intéressant.

- Je crois que j’ai mis la main sur un indice, viens voir c’est étrange, j’ai l’impression que ces marques n’étaient pas là, je te jure pourtant je suis venu ici des centaines de fois quand j’étais petit et encore, depuis mon retour on vient une fois par semaine au minimum.

Sur le sol Matawa avait trouvé des traces de rayure à même le parquet de bois, il devait donc y avoir une entrée secrète derrière la bibliothèque qui les mènerait dans un lieu souterrain. Fier d’avoir pu trouver lui-même un indice, il pointa l’étagère avec son pouce.

- On la pousse ? Les marques n’ont pas l’air d’avoir été reproduite des dizaines de fois, peut-être qu’il y a un truc intéressant là-dedans ?

Tant d'informations... Une mère rejeter, un mouton noir et pourtant, prêtresse du culte. Qu'il repère de si petits détails. Avec ces informations en plus, il y avait une forte probabilité de voir la mère de Matawa être impliquée dans l'affaire, chose fâcheuse pour son élève, qui risquerai probablement la mutinerie. En tous les cas, nous allions bientôt en avoir le cœur net.

M'avançant à la demande de Matawa, je regardais le passage qu'il avait trouvé. Un passage secret proche de l'autel ? Il ne figurait sur aucun plan. C'était étrange de voir une salle du temple de Kyubi, fraîchement rénové, non-connu des forces Konohajin... J'observais la chose. En effet, tout cela avait l'air d'être une pièce secrète inconnue de tous... Mais plus pour longtemps. Faisant mine de retourner vers la porte, je la verrouiller à l'aide d'un simple fuînjutsu. Cela ne tiendrait pas des assauts de ninja, mais sans chakra, impossible de l'enlever, donc il était tout à fait adapté à la situation.

Cherchant les minutieux détails de la bibliothèque, je cherchais un bouquin parfaitement ranger, ou un objet classique pour ouvrir une double porte.

« Pousser un meuble aussi massif n'est pas possible pour une femme, hormis si c'est une ninja entraîné dans le domaine du Taïjutsu. De plus, ce doit être rapide, sans laisser de traces. Il y a donc un moyen d'ouvrir la porte de façon manuelle... »

Sans succès évident, je bougeais légèrement la bibliothèque, avant de revenir à ma place. Bingo ! Cette statuette de Kyubi n'a pas bougé d'un pouce. La tâtant, je fis bouger la queue à l'extrême droite, avant que la bibliothèque ne s'ouvre, laissant un air frai sortir...

« Ce n'est pas un souterrain, c'est une sortie menant autre part. L'air n'est pas renfermé. »

Nous descendions ensuite dans les escaliers, menant probablement à une salle secrète. Aucune personne, mais simplement une torche éteinte, que, à ma demande, mon élève alluma. C'était une sorte de base d'opération secrète, construite probablement sans autorisation... Une table dévoilant tous les plans...

« Fais-moi un rapport de ce qu'il ou elle projette, je vais fouiller le reste. »

Continuant mon chemin dans cet étroit couloir... Jusqu'à une salle. Les prêtresses étaient toutes plongées dans un profond sommeil... Je m'approchais vers l'une d'elles en tâtant son pouls... Battement régulier. Étaient-elles endormies ? Le puzzle de l'affaire se mettait en place, tandis que mon élève arrivait pour me faire son rapport, et qu'il allait découvrir ce spectacle effrayant.

Se qui s’était passé dans se sous sol n’était que néant, dès la secondes ou Matawa mis le pied sur la première dalle de la sale commune, tout devint sombre, aqueuse et étrangement relaxant, comme s’il était dans un rêve. Sauf qu’il n’avait pas assez d’expérience pour se rendre compte de la gravité de la situation. Le voilà donc sous l’emprise de son premier Genjutsu à vie. Simple, mais toujours incompréhensible pour le Genin débutant. Son esprit avait été temporairement mis de côté comme s’il ne contrôlait plus son propre corps et lui se mouvait sous les directions d’une tout autre personne.

- Je… Dois… Purifier… Les… Traitresses… Kyubi… Mérite… mieux…


Alors qu’il arrivait devant les prêtresses, un mot constituer de lettre de sang apparut à son esprit absent, TRAITRE. Aussitôt, il poussa légèrement Seitô avec sa main et s’accroupit devant l’une d’elles avec un regard enragé, elles étaient également sous l’emprise d’une sorte de magie noire et selon lui, il n’y avait qu’une option possible pour elle. La mort.

- Je… Dois… Purifier… Les… Traitresses… Kyubi… Mérite… mieux…


Puis usant d’un mantra simple que son maitre allait probablement reconnaitre en moins de temps qu’il ne lui en avait fallu pour le composer, Matawa invoqua ses cinq clones d’encre avant de leur ordonner de tuer toutes ses femmes.

- Je… Dois… Purifier… Les… Traitresses… Kyubi… Mérite… mieux…


Chacun armée d’un Kunai ordinaire s’avança vers une femme avec l’intention de lui passer la lame sous la gorge.

- Je… Dois… Purifier… Les… Traitresses… Kyubi… Mérite… mieux…


À ce moment, un rire cristallin se fit entendre dans la tête du vrai Shinobi, il se rendit compte qu’il n’avait plus la capacité de contrôler ses propres mouvements et si son maitre ne l’arrêtait pas, il tuerait de sang-froid six innocentes.

- Je… Dois… Purifier… Les… Traitresses… Kyubi… Mérite… mieux…

Etat:

Il revenait, mais quelque chose clochait. J'avais beau ne pas connaître Matawa depuis longtemps, je savais qu'il y avait quelque chose de louche depuis notre séparation. Sa posture, ses lèvres murmurantes, sont arrogance naturelle, ses yeux vides... Ce n'était pas lui. J'avais à faire ici à une sorte de pantin mal articulé. Et le fait qu'il me pousse confirma mes dires.

Posant ma main sur lui, j'effectuais un Kai, avant d'envoyer des Shuriken sur les 5 clones... Tombant en poussière, je regardais au loin, tenant dans mes bras mon élève affaibli par ce Genjutsu. En face de moi, une femme, un pinceau, le regard livide. Oui, c'était la mère de Matawa, ses traits de ressemblance avec son fils ne trompaient personne, et moi y compris. Se réveillant peut après, je pris directement la parole.

« Doucement, ce n'est pas elle. Enfin pas vraiment. Un genjutsu du répertoire Yamanaka le contrôle, comme il te contrôlait toi aussi. Il va donc falloir l'interpeller sans la blesser... Ce qui ne sera pas une mince à faire... »

Je réfléchissais. Au fond, ceci était un test parfait pour Matawa, celui qui scellera sa venue dans l'équipe Yose : combattre ce qu'il a de plus cher. La pression, la difficulté, les remords, les regrets. Tout ceci devait être sous son contrôle pour que son potentiel puis ce un jour s'exprimer, et voir naître un puissant Shinobi. Il en avait les capacités, il ne lui manquait plus qu'un mentor avec un entraînement adéquat.

« Occupe-toi d'elle. Utilise tous les moyens nécessaires pour la neutraliser, pas la tuer. »

Ce n'était, bien sûr, pas un réel choix. Il devait la neutralisé, comme la mission l'indiquait.

Malgré la honte qu’il ressenti une fois la victoire du Yamanaka bien établi et vaincu par son sauveur, Matawa se releva encore tout chambouler. Il ne comprit pas tout ce qui se passait devant lui, mais surtout pourquoi son maitre le regardait ainsi. De plus, tout se qu’il avait vue ou lue, fouiller et, etc. s’était évanoui, comme si dès le moment ou il eut poser le pied sur la dalle de l’escalier, il avait perdu le contrôle de son corps.

Reprenant ses esprits, Matawa regarda autour de lui afin de reprendre ses repères. Puis il la vit là debout, devant eux. Sa mère.

Ce que Seitô ne savait pas, c’est que sa relation avec elle était plus qu’étrange. Pour tout avouer il ne l’aimait pas, il ne l’aime pas et ne l’aimerait jamais. Cette traitresse qui pourtant possédait une arme incroyable et qui ne voulait pas l’utiliser.

Heureusement pour lui, elle semblait sous l’emprise de la même personne qui l’avait contrôlé un peu plus tôt, puis Seitô lui dit qu’il devrait s’occuper d’elle. Faisant craquer ses doigts, puis son cou. Matawa s’avança vers elle tout en canalisant son chakra pour savoir ce qu’il lui restait en réserve. Étrangement, il ne semblait pas affecter par les clones que son hôte avait utiliser, peut-être qu’elle devait utiliser sa propre force spirituelle pour faire agir un corps et se même à distance, ce qui voulait soit dire qu’il aurait des surprises contre sa mère, soit qu’elle serait bientôt épuisée. Dans les deux cas, il ne regretterait rien.

- J’espère que tu es prête maman. Seul l’un de nous se relèvera…

Dit-il pour regarder sa réaction, mais elle ne semblait pas vivante, immobile comme une marionnette, seul son rythme de respiration normal se faisait sentir. Sans perdre une seconde, il fonça vers elle et lui donna un coup de pied latéral pour l’expulser de la bâtisse. Honnêtement, il ne comprit pas pourquoi elle n’esquiva pas le coup, elle se mangea tout les dégâts et défonça même le mur au passage pour se retrouver à l’extérieur du temple…

C’est à ce moment qu’il comprit, son adversaire croyait donc qu’il ne l’attaquerait pas… Et bien il se trompait, il était déjà en route pour la suite de cet affrontement.

Usant d’un simple Kunai l’offensive repartie, puis tout d’un coup, le pantin se mit a répondre, son adversaire venait de se rendre compte qu’il ne l’aurait pas sans combattre, se qui donna un petit sourire au jeune Hyô.

Furieux et empli de ressentiment à l’égard de sa mère, Matawa donna son cent-dix pour cent. Il lui offrit un combat mémorable alors qu’elle n’avait aucune expérience de combat. Ayant choisi de renier ses origines, elle était la honte du monde shinobi. Le combat se déroula rapidement et à voir les mouvements qu’elle employait, l’esprit de son réel ennemi étaient à l’origine de ses mouvements, elle n’aurait jamais combattu ainsi, impossible.

Puis au moment où il s’y attendit le moins, sa mère parut moins stable, seulement il était déjà trop tard pour qu’il se rende compte que son emprise s’était éteinte. Son adversaire avait rompu le contact avec but de déstabiliser Matawa, mais celui-ci venait de lui trancher la gorge…

- Euf, eukk… Ahh. Ma … arfff… gorge… Ma…ta…wa…

Rattrapant le corps déjà blanchit de sa mère, Matawa s’agenouilla devant son corps qui l’éclaboussait de se liquide opaque, son sang.

À cet instant, il se promit de la venger, non pas parce qu’elle était sa génitrice, non. Plutôt, car elle était mordre sans savoir pourquoi. Il aurait au moins voulu lui dire merci pour la vie qu’elle lui avait donné, mais au dernier moment, elle agrippa son poignet. Se qui eut pour effet de le tirer de sa rêverie, il essuya le sang sur son propre visage et se penchât vers elle pour écouter ses derniers mots.

- Je.. Te donne. Mon… Pouvoir… Prends… tout…

Il ne comprit pas tout de suite, puis il la vie tirer la langue, ensuite le temps se figea, elle la coupa net avec ses propres dents afin de mettre fin à sa vie dans un ultime sacrifice, il venait d’assister à une forme de force qu’il n’aurait jamais soupçonner chez elle. Puis un sceau était sur sa langue afin de retenir son réel potentiel. Son appartenance au clan Jisetsu.

Ne perdant pas une seconde, Matawa laissa tomber son Kunai et enfoncèrent trois doigts dans chaque orbite, arrachant ainsi les yeux de la défunte avant même qu’il ne disparaisse avec elle. Ils les tenaient là, dans ses mains, puis se releva.

Seitô se tenait droit, ébahi devant lui, devant ce qu’il venait de faire.

- Je dois mettre ses yeux dans un liquide qui les conservera, ils sont mon héritage et ma seule chance d’honorer le sacrifice de ma mère. Seitô… je… Je n’avais pas le choix.

Sur ce dernier mot, une larme tachât sa joue rougie, une seule face à cette perte, il venait d’apprendre se qu’était un Shinobi. Il fallait être prêt à tout, seul l’un d’eux s’était relevé.

Le combat avait commencé. La mère de mon élève n'était pas une Shinobi, mais elle tenait tête à mon élève, probablement la conséquence de l'esprit la contrôlant. Mais Matawa prenait l'avantage, et avant que je ne puis ce intervenir, les mouvements rapide et léger de la Prêtresse devinrent brusquement lourd et maladroit. C'était soudain, confirmant l'hypothèse du Yamanaka. Une rupture à un moment critique, laissant la trace d'une plaie profonde à la gorge.

S'effondrant, Matawa rattrapa le corps de sa mère, avant de s'agenouiller dans une flaque de sang. Cela me rappelait ma personne devant le corps de Saya... Une nuit qui pleurait. Et sous cette pluie se mêlant avec le sang, elle m'a dit au revoir. Mais alors qu'elle était morte en me soufflant un simple "Je t'aimerai et te protègerai toujours", il en fut ici autrement.

Le temps semblait ralentir jusqu'à s'arrêter, où était-ce elle qui était accélérée ? Jamais je n'aurai pu comprendre ce phénomène. Le clan Jisetsu, je n'avais jamais eu l'occasion de combattre un être munis de ces pupilles... Et juste après quoi, Matawa lui retira ses deux yeux avant que le sceau n'est raison d'eux.

Se relevant, il s'avança vers moi. Je connaissais déjà la nature de sa demande, et le pourquoi de ses actes. M'avançant vers lui, je lui mis une main sur l'épaule.

« Dans ce monde, nous avons toujours le choix. Tu as fait le tien, comme j'avais fais le mien. »

Je descellais de mon parchemin contenant mon matériel de nécromancie, un réservoir plein de fluide physiologique. Plaçant les yeux à l'intérieur, je sceller une nouvelle fois le réservoir. Revenant vers mon élève, je lui mis une nouvelle fois la main sur l'épaule.

« Tu apprendras que le monde est basé sur l'échange. Rien ne se perds, rien ne se créer, tout se transforme. Tu as perdu une famille, mais tu en as gagné une autre. Tout comme ce pouvoir héréditaire que tu souhaites acquérir. Si tu le veux, il te faudra en céder un autre de la même nature. Réfléchis-y bien, ainsi que tout ce que cela comporte. »

Je faisais référence au fait de son appartenance à l'équipe Yose, et au pouvoir des Jistesu. S'il le voulait, il fallait qu'il cède son pouvoir des Hyô. Qu'allait-il choisir ? C'était une autre histoire.

« Je vais m'occuper de la suite des opérations. »

Lançant un simple Kunaï dans une direction, on entendit un léger bruit de surprise. Oui, je l'avais repéré, dans l'ombre, et elle n'allait pas se faire la malle. En une fraction de seconde, je surgissais à l'emplacement du Kunaï, libérant des éclairs tout autour de moi. Légèrement paralysé sur le coup, cela m'avait laissé le temps de l'agripper par les cheveux et de lui placer un Kunaï sous la gorge.

« Ne tente rien d'imbécile. Ton niveau peut égaler celui d'un Genin, mais tu es loin de celui d'un Jônin. »

Je regardais Matawa.

« Décide du sort de cette femme. Mais n'oublie pas notre mission. Ta mission. »

Il était temps de s’amuser, de payer, mais surtout de souffrir. Un regard dur et empreint d’une hargne embellissait le vissage du blondinet toujours couvert par le sang de la défunte, son sang.

- J’ai simplement besoin d’une dizaine de minutes avec elle. Immobilise-la, empêche-la d’utiliser son chakra et je m’occupe du reste.

Suivant la volonté de son élève, Seitô n’était pas en mesure de contredire quoi que se soit. Après tout il venait de perdre sa mère et il tenait en joue la responsable.

Utilisant sa main libre, Seitô invoqua un dôme de pierre avec en son centre, une chaise de la même constitution. Ensuite il traina la Yamanaka par les cheveux jusqu’au lieu de son exécution. Utilisant du Fûinjutsu, il l’empêcha de bouger, mais également de pouvoir utiliser son chakra. Une fois assise, quatre bracelets de pierre sortirent de la chaise pour lui bloquer les membres et le Jônin recula de quelques pas pour observer la scène.

- Je tien à assisté à la suite tu n’y voies pas d’inconvénient ?

- Aucun.

Quand à la fille, elle était terrorisée, si effrayer qu’elle n’avait plus envie de parler, son assurance avait laissé place à une crainte pure. Matawa lui, affichait un sourire démoniaque. Dans sa main se tenait un Kunai et tout en tournant autour d’elle, il alluma son autre main d’une flamme noire. Oui, noire. Lui-même n’avait jamais vu ses flammes atteindre une telle teinte, mais sur le coup, il n’y porta aucune attention. C’était simplement qu’une manipulation trop chargée en émotion et il avait sur le coup mélangé ses capacités Hyô avec celle Katon donnant ainsi un brasier horriblement sombre. Tout en s’approchant finalement d’elle, il utilisa la lame de son Kunai pour dégrafer le premier bouton de son chemisier, révélant ainsi un cou et un début de torse frétillant déjà mouillé de larmes.

Pour l’instant il n’avait aucune envie sexuelle, non. Il voulait simplement lui faire vivre le moment le pire de sa vie, lui faire peur et lui montrer la nature horrible d’un homme réduit à l’état d’animal.

- Tu sais, c’est dommage qu’on en soit arrivé là, tu es plutôt jolie.

À ses mots, elle s’étouffa dans un sanglot des plus total, elle essaya même de bredouiller de pathétique excuse, mais il n’en avait rien à faire.

- Tu as fait honte à notre village, si j’étais toi je prierais le culte du renard d’épargner ma hargne à ton égard. Tu sais, ma famille entière est à l’intérieur de cette organisation, de plus tu m’as forcé à tuer ma propre mère. Te rends-tu compte à quel point tu m’as blessé, mais aussi à quel point tu as mis la sureté de ce village en péril ? Des dizaines d’enfants se demandaient si leur mère disparaitrait, s’ils pouvaient revenir prié, mais toi. Égoïste, tu n’as pensé qu’à toi. Je te laisse dix secondes pour m’expliquer pourquoi, mais aussi pour me dire où sont les autres disparu.

Tout en parlant, Matawa avait commencé à chauffer la lame de son Kunai, à un point tel que le métal en était déjà rougi. Comme ses nefs et ses émotions.

Elle ne parla pas.

- En fait, je n’ai que faire des explications.

Sans perdre une seconde, il vérifia que ça lame était assez chaude et arrêta de chauffer sa main pour la propulser à l’intérieur même de la bouche de ça cible. Tirant sa langue, il la coupa avec le métal en fusion se qui eut pour conséquence de lui couper net la langue et de la faire cicatriser annulant ainsi toute chance qu’elle meure au bout de son sang.

Un cri inhumain retentit. Elle faillit perdre connaissance.

- J’ai été esclave, tu sais.

Dit-il en reculant d’un pas. Puis Matawa tira la langue dans un coin avant d’invoquer Kyubi. Le renard apparut, atteignant presque le somment du gigantesque dôme qu’avait fait apparaitre son maitre. Puis il se délecta du morceau encore chaud de sa victime avant de s’écraser comme un bon chien dans son coin, il ne lâcherait pas la fille des yeux durant tout l’entretien afin de la faire flippé à mort.

- Tu as sous-estimé le culte du renard... ÉCOUTE-MOI !

Dit-il en la frappant de toutes ses forces au ventre, lui volant un autre crie suivi de lamentation. Elle n’avait plus de moyen de communiquer, ses précieuses facultés avaient été bloquées et elle subissait peut à peu le début de l’enfer lui-même. Elle leva quand même son regard d’un bleu pénétrant sur l’Hyô en face d’elle implorant sa pitié du mieux qu’elle le pouvait encore.

- Quand j’étais esclave, notre langue était la seule façon de nous évader, bien entendu c’est la mort assurée quand on coupe soie même sa langue, mais tu ne mérites même pas une telle mort, maintenant tu es ma captive, tu subsisteras jusqu’à se que je ne décide de te tuer. Sans ta langue tu n’as plus de moyen de te suicider ma jolie. Tu devras subir tout ce que j’ai en réserve pour toi.

Sur ses mots, il recula de nouveau pour enlever le haut de son uniforme, révélant un corps mince, mais puissant, des muscles saillants et surtout, des dizaines de cicatrices plus creuses et étranges les unes que les autres, sur l’avant de son corps il n’y avait rien, mais dans le dos par contre, s’était une vraie boucherie.

- Moi j’ai survécu à l’enfer et crois moi, à te voir ici, maintenant tu n’es pas prête pour la suite.

Sur cette phrase, il s’avança vers elle, puis ressortit son Kunai. Avant de lui chuchoter à l’oreille « tu m’appartiens ».
La torture prit une tournure étrange, frappant la femme jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse, la découpant par-ci par-là, de temps en temps en s’assurant de refermer le tout avec sa lame brulante, il joua avec elle jusqu’à s’en lasser. Puis vint le moment où il se lassa d’elle.

- Répond avec ta tête, oui ou non c’est simple. Elles sont encore en vie ?

Elle hocha positivement de la tête.

- Elles sont à l’intérieur du village ?

Encore positif.

- Tu veux abréger tes souffrances n’est-ce pas ?

Encore.

- Si tu m’a dit la vérité, je te laisse une chance, alors tu m’as menti ?

Elle hocha une fois de plus. Désormais à sa merci, se raccrochant à l’idée d’une survie, elle venait de craquer.

- Elles sont déjà mortes c’est ça ?

Elle hocha encore une fois positivement. C’était terminé.

- Tu as des collègues ?

Non, elle était seule.

Il lui perça le ventre juste dans le rein gauche et laissa la plaie ouverte tout en s’assurant qu’elle ne le lâche pas des yeux. Il enfonça deux doigts à l’intérieur et lui tira encore une tirade de cris inhumains.

- J’ai décidé de son sort. On l’apporte au refuge sous-terrain, si elle survie à cette blessure, elle deviendra mon jouet, elle à un trop joli visage pour gâcher une telle occasion et puis, elle a trahi Konoha personne ne s’inquiètera d’elle, c’est tout se qu’elle mérite. À partir de maintenant, je la nourrirais de force par intraveineuse, lui ferait vivre l’enfer chaque jour et quand elle n’affectionnera plus ce cadeau, je la libèrerais de ses souffrances. D’ici là, elle vivra de ma misère et de mes coups.

Se qui lui plu le plus dans cette déclaration, s’était qu’elle avait tout entendu, souffrant de l’intérieur comme de l’extérieur la femelle qui était a moitié nue et morte devant lui venait d’entendre son châtiment, elle ne trouverait pas la paix, pas avant longtemps, et s’était la chose la plus horrible qu’il puisse choisir de lui affliger.

- Aller on part Seitô.

Je regardais la torture de mon élève. Je lui avais laissé le champ libre afin de voir ce qu'il avait appris de mes enseignements. Sa torture était imaginative, peut-être autant que celle des geôliers d'Ame. Couper la langue, tout en lacérant cette femme d'un Kunaï chauffé à blanc pour s'assurer d'une horrible douleur ne menant pas à la mort. Cela pouvait être utile en d'autre circonstance, mais ici, ce n'était que de la barbarie.

La suite du programme de Matawa était d'autant plus étonnante quand il annonça qu'il souhaitait faire d'elle son jouet. C'était amplement suffisant pour me donner une raison de reprendre le contrôle de la situation. Il allait trop loin, beaucoup trop loin. Alors qu'il s'avançait vers la sortie, je me déplaçais, avant de l'agripper par le col et de lui foutre une gifle chargée de chakra. Si puissante qu'il s'en souviendrait toute sa vie d'avoir valdinguer quelques mètres plus loin. Toujours d'un pas vif, j'agrippais une bonne partie de sa chevelure blonde, avant de lui relever la tête en direction du dôme de terre et de son "Œuvre".

« Regarde et dis moi ce que tu vois ? »

Je le tenais fermement, et l'air autoritaire, quasi-meurtrier, lui indiquait que le moindre mouvement à mon encontre lui coûterait la vie. J'allais lui expliquer le pourquoi de ma réaction.

« Peut importe ce que tu voies. En toute objectivité, ce n'est pas l'œuvre d'un Shinobi dans le but d'accomplir sa mission, c'est l'œuvre un monstre trop faible pour contenir son propre pouvoir, et ayant donc finis assoiffé de sang. Un monstre dangereux pour le village que je dois éliminer. Tout comme cette traînée. »

Je serrai un peu plus fort, et le levant encore plus haut, afin d'intensifier la douleur.

« Tu as perdu le contrôle Matawa. Manques-tu autant de puissance pour ne pas le comprendre ? Tu n'as pas besoin d'une sale garce comme jouet. Tu n'as pas à te mettre à un niveau plus bas qu'une bête sanguinaire sans cervelle. Tu es un Shinobi de Konoha pas une bête sauvage ! Fais fonctionner la partie de ton corps que l'on nomme cerveau, si tu en as un fonctionnel tout du moins. »

Je changeais de position, le plaquant sur le sol.

« Tu es un Shinobi de Konoha. N'oublie pas les 5 règles de l'équipe Yose. Le deuxième stipule clairement que la fin justifie les moyens. Est-ce que cette fin-là justifiait les moyens que tu as pris ? Non. Au lieu de prendre des moyens adéquats, c'est-à-dire rapide, adapté et efficace, tu as succombé à ton pouvoir. Souviens-toi de mon enseignement. L'équilibre entre le pouvoir et la puissance. L'efficacité. La discipline. La nécessité. Ton objectif final. Tu ne dois pas être distrait par des enfantillages si ce n'est pas strictement nécessaire. »

Je le jetais au sol, avant de repartir vers la petite salle de terre. Récupérant le Kunaï, je tranchais la gorge de cette femme d'un coup nette, avant de défaire ma technique. Après quoi, il ne restait que deux corps de femmes mortes sur le sol, rougeoyant de leurs sangs.

« Notre mission est terminée. Rentre à la maison, et pleurs ta mère si tu le veux. Réfléchis à qui tu es. Je te laisse jusqu'à l'hiver pour me donner une réponse. »

Je regardais la salle. La mission était finie, les prêtresses du culte du Renard n'étaient plus en danger, et ne disparaîtraient plus. La mission était accomplie, mais cela avait montré à Seitô une chose inquiétante. Matawa avait succombé aux démons du pouvoir.

Réfléchir à qui il était ? Il était sérieux, après tout ceci ? Après tout ce qu’il venait de voir, de sentir sur Matawa et son passé ? Cette douleur enfouie qu’il n’avait jamais partagée… Non, cette gifle et cette ultimatum n’avait pas de raison d’être aux yeux du jeune shinobi, déstabilisé par les évènements, il n’avait plus les idées claires et sa seule bride de lucidité lui servit à répondre sa dernière phrase de la journée, car connaissant Seitô, il l’endormirait, le porterait dans son lit et le ligoterait jusqu’à se que la raison reprenne le contrôle.

- Sais-tu ce que ça fait Seitô ?! Je t’apprécie vraiment, tu es comme ma famille, tu es l’une des seules personnes pour laquelle j’aurais sacrifié ma vie sans hésitation depuis mon retour, mais malgré tout c’est ma putain de mère que je viens de tuer, à cause d’elle ! Comment veut tu que j’affronte la situation ! Comment veut tu que j’annonce cette nouvelle à ma famille ! Comment veux-tu que mon clan ne me juge pas ? Là au moins j’ai vengé sa mort, obliger un fils à tuer sa famille c’est plus qu’inhumain ! Elle mérite le châtiment que je souhaitais lui infliger, elle méritait de mourir dans la peur et le doute !

Depuis qu’il avait commencé à parler, une seule larme de souffrance s’était immiscée hors de son globe oculaire gauche, témoignant de la souffrance réelle qu’il éprouvait face à la situation. Tout son être lui disait d’attaquer son maitre, pas parce qu’il venait de tuer la fille non, simplement, car il avait besoin de se défouler, besoin de faire sortir la rage et la culpabilité de son corps. Peu importe les conséquences familiales, il n’avait plus qu’une idée en tête. Là accroupie au sol un Kunai à la main, il décida de le pointer sur le Sabakyô.

- Si je m’étais écouté, j’aurais succombé à la colère j’aurait voulu te tuer, je me sens emprisonner dans une cage de culpabilité, mais je ne souhaite qu’une chose Seitô… Tu n’auras pas besoin d’attendre les premières neiges pour obtenir ta réponse.

Apposant sa main gauche au sol, il la transperça de son arme, aussitôt, un flot de sang rouge s’immisça sur le sol, mais lui ne cria pas, ne broncha pas. Il était déjà mort à l’intérieur. Ravagé par le monde dans lequel il vivait, il se releva et lâchât son arme avant de serrer le poing dégoulinant vers son maitre, son seul et dernier pilier dans sa vie. Il le serra encore un peu plus fort et lui dit simplement.

- J’ai failli à mon serment et je l’admets, c’est pourquoi aujourd’hui je n’ai d’autre option. Je n’étais pas un vrai shinobi sans motivation, désormais j’ai trouvé la mienne. Je ne laisserai plus personne me retirer un être cher, un ami ou un membre de mon village. Un, ma vie et mon sang t’appartienne ainsi qu’au village que je désir protéger, je ne peut mourir que pour les protéger, c’est et se sera toujours mon seul but. Deux, la fin justifie les moyens, pas de remords, pas de désobéissance, si je dois tuer des milliers d’enfants, des femmes et ma famille je le ferai pour le bien de ceux que je protège. Trois, allégeance à mon maitre et Konoha, peut importe le reste du monde si c’est dans l’intérêt de mon village. Corps et âme je suis a vous. Quatre, l’échec ou l’abandon n’est pas une option. Cinq, je n’ai droit qu’a la perfection et j’accepte la punition pour mes actes.

À ses mots, Matawa s’agenouilla devant son maitre, de nouveau libre, libérer de ses tourments, car seules ses cinq règles mèneraient sa vie à partir de ce jour…

Il les avait prononcés dans la hâte, apprise dans l’obligation, mais c’était l’expérience qui lui faisait comprendre tout leur sens et leur importance.

Souriant de joie, il se retenait d’éclater de rire devant le génie de son maitre. Il avait compris l’importance dans ce monde et l’avait transmis à son élève de la plus habile des façons.

Sabakyô Seitô était son phare dans l’obscurité.