[Hrp : Ce rp me permet de rentrer à Kiri mais chronologiquement, il se passe avant l'épisode]

Le voyage fut long mais je voyais enfin le bout du tunnel. Le bateau que nous avions massacré Shin et moi avait été, par je ne savais trop quel miracle, remis à neuf. Je pouvais donc rentrer à Kiri ce que je fis après quelques jours de repos au village des nuages – Oui, ce n'est pas tout les jours qu'on a des vacances gratuites ! Alors autant en profiter –. Bref, après avoir vu et pris tout ce que Kumo pouvait offrir à un visiteur tel que moi, je repris la mer afin de regagner ma patrie.

Le terrain d'entraînement, les gens, les deux sabreurs avec qui je m'étais liée d'amitié, mon équipe, même le temps minable, caractéristique de Kiri, m'avait manqué ! C'était dire si j'avais réellement l'envie de rentrer au pays et revoir toutes les personnes que j'avais laissé là-bas. Toutefois était-ce réciproque ? Leurs avait-je manqué ne serait-ce qu'un instant ? Y avait-il au moins une personne qui, un jour, s' eut dit : « Ah, notre bon vieux Shinichi ! Il n'est plus présent. C'est bien dommage ! ». Quelle question stupide ! Bien sûr que oui ! Encho était un de mes amis de longue date, il avait dû se dire cela au moins une à deux fois par jour. Kiru lui était un de mes partenaires de mission favoris ! Nuls doutes que mon départ avait dû le dépayser ! Quant-à mon équipe...Que ferait-elle sans moi ? Sans son chef ! Sans le grand Kitase Shinichi ! Ah, qu'est-ce que j'étais idiot. Penser que personne ne se soucierait de moi ! Une idée bien loufoque n'est-ce pas ? TOUT le monde DEVAIT se soucier de moi. Et tout le monde ALLAIT se soucier de moi et de mon retour pensai-je. Après tout, j'avais avertis les autorités Kirijin de mon retour. Il était donc évident que plusieurs de mes amis allaient attendre avec impatience mon arrivée dans les grands tunnels de Kiri.

Oui mes voilà, j'étais arrivé depuis plus de vingt minutes et toujours personne. Il devait pourtant être au courant de mon arrivé, non ? ...Quel sacré bande d'enflure ! Ils allaient le payer cher ! Qu'Encho et Kiru ne viennent pas encore, pourquoi pas. Ils étaient en effet chûnin et très occupé par leurs travail. Cependant qu'en était-il de mes élèves ?! Ces sales genins n'avaient rien à faire de leur journée, ils auraient au moins pu prendre la peine de venir m'accueillir. Néanmoins l'avaient-ils fait ? Et bien non ! J'étais resté seul, comme un de ses animaux que l'ont abandonne au coin d'une rue sombre.

Une chose était sûr, j'étais revenu, et mes élèves allaient prendre cher – Oui fallait bien que je me défoule sur quelque chose, ou plutôt quelqu'un –. Enfin, trêve de plaisanteries. Même si personne n'était là pour m'accueillir, j'étais rentré chez moi. J'étais rentré dans la patrie qui m'avait vu naître. C'était ce qui comptait. Après tout, comme on dit : Être né quelques part, c'est partir quand on veux. Revenir quand on part.