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 Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu]

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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptySam 21 Juin 2014 - 21:21

Je ne crois pas qu’on est jamais crée un homme qui n’avait pas pour but de servir ses propres intérêts. Ah si en fait. Il s’agit de ces hommes là qu’on appelle des héros. Ces hommes qui ont reçu l’honneur d’un nom gravé dans la pierre. Ces hommes qui ont décidé de vivre une vie de souffrance plutôt qu’une vie de plaisir. Ce sont ces individus remarquables qui vous sourient en vous disant qu’ils vont mourir. Car curieusement –et vous remarquerez ainsi que la nature a parfois un humour bien singulier- ils sont heureux de se sacrifier pour votre survie. Dès lors chacun de vos rires, chacune de vos larmes, chacun de vos petits soupirs de fatigue leur appartient. Ils vivent en colocation avec votre esprit mais cela ne les dérange pas. Ils apprécient au contraire cette bienveillante attention que vous avez en repensant à eux de temps en temps. Oui ils sont morts. Oui si vous ne les aviez jamais rencontré cela ne serait peut-être pas le cas. Peut-être même que votre seul but dans la vie aura été de les faire mourir pour vous. Mais à quoi cela sert-il de se poser ces questions ? A quoi cela sert-il de se demander pourquoi ? Inutile de prospecter à la recherche de réponse, il n’y en a pas. Du moins je le pense…

Incapable de trouver des réponses. Cela doit bien faire quelques mois que je me suis remis à me questionner sur la mort de mon bien aimé maitre. Shord est mort pour moi mais je ne parviens toujours pas à comprendre au nom de quoi. Il n’avait pas l’air malheureux au moment de quitter cette terre. Pourtant il me savait torturé et je connaissais sa vie : elle n’avait rien de facile. On ne peut pas dire qu’elle était rose tous les jours. Mais moi qui suis en vie, je me sens presque plus mort que mon maitre qui veille sur moi. Je le sens le soir au-dessus de mon épaule, lorgnant sur mes sabres que je peine à nettoyer. Je peux le percevoir dans le brouillard que je crée pour me déplacer sans être repéré. Même lors d’un combat, lorsque je plante mon sabre dans la chair d’un autre individu, je le sens près de moi. C’est comme si c’était lui que j’empalai avec Aube et Crépuscule. C’est comme si mes lames noires et blanches déchiraient son âme sans arrêt et que chaque tintement d’acier le faisait souffrir à nouveau. Je suis un garçon torturé me direz-vous. Mais vous n’êtes pas dans ma tête. Vous n’avez pas idée de ce que l’on peut imaginer lorsque l’on est jeune et que l’on ne connaît rien à la vie. Car oui je suis jeune. Oui je ne connais rien à la vie. L’homme du Shukai me l’a dit, je manque de maturité. Mais on ne m’a jamais laissé le temps de grandir moi. On ne m’a d’ailleurs jamais permi d’évoluer correctement. Toujours prisonnier dans une espèce de bulle de douceur. Shord, Yuki… Au fond je pense que j’ai plus apprécié les moments de douleurs où je me faisais insulter par mes adversaires que ceux que j’ai pu passer avec mes deux plus proches parents spirituels. Mais encore une fois, je me pose peut-être bien trop de question alors que je ne peux point trouver de réponse.

C’est avec des questions plein la tête que je pénètre dans la région du pays du fer. En fait, c’est le seul moyen pour moi de passer le temps tout en marchant. Je n’ai personne avec qui discuter. En effet la jeune fille sur mon dos ne s’est pas encore réveillée. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Je n’aurai pas pensé que Yuki aurait administré un sédatif si puissant à une si petite créature. Mais apparemment je me suis bien trompé et le sédatif est bel et bien surpuissant. Cela doit faire deux journées et demi que j’ai quitté le Shukai. Je suis épuisé, c’est un constat plus qu’un sentiment. Mes jambes peinent à me trainer vers l’avant et le poids de ma jeune amie sur mon dos n’aide en rien. Je pense que je tiendrais encore quelques minutes tout au plus. Fort heureusement, j’aperçois quelque chose au loin. C’est de la fumée grise qui danse vers le ciel comme une danseuse de ballet effectuant le mouvement particulier consistant à relever la jambe vers le haut et à s’en saisir avec la main. La fumée est pour moi comme un spectacle rafraichissant. Elle inclut un foyer. Je ne peux pas dormir sur le sol au risque de me retrouver égorgé dans mon sommeil par mes traqueurs. Je suis en effet –comme toujours d’ailleurs- recherché par, je pense, un bon nombre de ninjas.

Mes jambes vont chercher dans mon corps des forces insoupçonnées et me pousse moi et ma passagère jusque devant une petite maison de bois. Je m’appui sur la porte… J’ai du mal à rester debout. Avec grande peine je frappe sur le chêne dur. Je crée ainsi un bruit sourd et dur. J’entends une voix à l’intérieur mais ne parvient pas à comprendre les mots. Soudain la porte s’ouvre et je souris de toutes mes dents. Je halète également de fatigue mais c’est un détail comparé à la joie que j’éprouve lorsque je me rends compte que c’est une vieille dame qui m’a ouvert la porte. La vieille à d’ailleurs l’air particulièrement accueillante. Je lui explique difficilement ma situation et celle de ma passagère en omettant bien sûr de faire état de mon statut de fugitif. La vieille femme devient alors mon hôte et me somme de passer la nuit chez elle. Ainsi, après avoir mis la petite fille sur un lit, je me restaure à la table de ma bonne samaritaine qui me nourrit d’une soupe aux poireaux. Je pense que je n’ai jamais aussi bien mangé ! La vieille femme est très gentille et me propose son lit. Malheureusement mon sens de la courtoisie me contraint à refuser. La pauvre n’a que deux chambres. Je pénètre donc dans la chambre de ma petite fille et m’adosse au pied de son lit. Mes pieds allongés sur le bois du plancher et ma tête ballottant dans les airs. Je prends avec plaisir le temps de dormir un peu… beaucoup.

Une journée entière s’écoule. Une journée pendant laquelle Morphée me fait danser un slow endiablé par mille et un baisers langoureux. Je me réveille complètement rechargé. Je sors de la chambre tout en m’assurant que ma colocataire est toujours endormie et je me dirige vers une assiette vide. Je m’en saisis mais c’est à cet instant que je renifle une odeur acre et me rappelant le fer. Aucun doute possible, j’ai beaucoup trop senti cette odeur au cours de ma vie pour m’y méprendre. C’est du sang ! Je pose mon assiette délicatement sur la cuisinière et suis comme je le peux mon odorat. Celui-ci me mène jusqu’à la porte d’entrée de la maison. En l’ouvrant je découvre un tableau macabre. La vieille dame gît sur le sol décapité. Sa tête a été posée sur le sol près de sa carcasse. L’expression sur son visage est une expression de douleur. Je n’ose imaginer les souffrances qu’elles a du endurer.

Soudain une flèche se plante dans mon épaule gauche. Par réflexe je fais un pas en arrière et referme la porte derrière moi. Une dizaine d’autre flèche vient alors se ficher dans la porte. Je le sais grâce au bruit qu’elles émettent en percutant le bois. Une fois la salve passée donc, je recule lentement pour rejoindre ma colocataire dans sa chambre. Je me saisis des sabres que j’ai laissés près du meuble et referme derrière moi, à clé. Mon expression est sérieuse, une nouvelle sensation s’empare de mon corps. La haine ! Mais ce n’est pas la haine des grandes colères dont je vous parle. Bien au contraire, il s’agit de la haine réfléchie. La haine simple et pure. La haine qui remplit votre cœur de manière si concrète que vous vous le figurez en train de virer au noir sous la force d’une vapeur de la même couleur. La haine qui fait que votre bouche se fige et que vos yeux montre la concentration d’un homme déterminé. La haine qui vous rend plus fort, plus performant. La haine qui vous rend indifférent… inhumain.

Je monte à l’étage, au grenier. J’entends alors la porte d’entrée s’ouvrir. Trois personnes pénètrent dans la maison. Je le sais via les bruits de pas. La porte se referme et je prends une profonde inspiration. Je redescends lentement les marches et je peux commencer à apercevoir une veste. Je continue et je vois désormais le dos de trois hommes de couleur noire. Ils ne me voient pas, ils semblent occupés à crocheter la porte de ma colocataire. Tant mieux… Je me glisse lentement juste derrière eux et sors sans un bruit Aube de son fourreau. Je sais déjà alors que sa lame blanche va virer bien vite au rouge. Néanmoins il faut faire ça dans les règles, à la manière d’un véritable assassin. C’est pourquoi je plante mon sabre dans la peau du premier mec juste en face de moi. Les deux autres se tournent instinctivement à l’audition du petit gémissement émis par ma victime. Ils n’ont pas le temps de crier que j’ai pivoté de leur côté et de mon deuxième sabre coupé leurs deux têtes. Les corps sans vie tombent sur le sol et les têtes roulent vers la porte d’entrée restée ouverte. Elles vont jusqu’à l’extérieur. Je les suis et entend une insulte rugir dans ma direction lorsque je mets le nez dehors. Je vois alors deux hommes montrant les dents. Deux noirs encore une fois. L’un est plutôt mince et l’autre plus que costaud. Je descends lentement les marches en bois qui me mène jusque devant eux. Ils semblent pressés de mourir car le plus gringalet fonce sur moi et se prend mon sabre en plein dans la gorge. Il émet un petit son traduisant la présence de sang dans sa gore avant de s’effondrer à son tour. De mon côté pas un bruit et pas un soupir. Je reste de marbre. Je jette mon regard au plus costaud. Il comprend qu’il n’a aucune chance. Il semble être le plus intelligent car il tente de s’enfuir. Malheureusement il ne peut faire que quelques pas avant que ma chaine ne s’enroule autour de son cou. Je tire alors et le fais basculer. Il tombe au sol et je le ramène comme si je l’avais harponné. Il se débat et tente de hurler. Mais j’ai bien décidé de mener cette mise à mort dans le silence. Mon étreinte de fer se resserre sur sa gorge. Lentement, je fais miroiter ma lame devant ses petits yeux de brigand. Je ne sais pas qui il est et ne sais pas quand il est né. Je sais quand il va mourir. Ma lame se fige dans son front d’un coup sec, entre les deux yeux. Il pousse un dernier soupire et cesse de gigoter.

Je retire ma lame et la nettoie sur ses vêtements. Mes yeux reprennent une expression de sérénité, la haine est passée. Je fais quelques pas vers l’avant de la maison et me saisis d’une pelle posée là. Je me mets alors à creuser. Je creuse longuement avant d’entendre une voix derrière moi…
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyVen 27 Juin 2014 - 15:10

Ne jamais se lier aux autres, ne jamais éprouver de sentiments envers qui que ce soit. Rester une bête, une machine de guerre, rester un monstre que nul ne contrôle. Ne pas dévoiler les capacités dont la mère patrie nous a dotés. Ne jamais se contenter du minimum, savoir se débrouiller seule. Tant de règles et de serments auquel j'ai juré et promit de ne pas m'en écarter. Chaque jour la tentation est plus forte, chaque jour je tangue un peu plus vers une sociabilité obligatoire. Chaque jour il me faut me souvenir des origines de ma campagne solitaire, chaque jour il me faut me rappeler pourquoi j'en suis amener à errer sur des routes abandonnés, sur des sentiers oubliés dans des lieux reculés. Pourquoi je ne me mêle pas aux peuplades et autres rassemblement de personnes. Pourquoi je déteste et je crache sur ces villageois, immondes cafards et insectes se délectant de la faiblesse des nations. Pourquoi moi une ancienne arme je suis aujourd'hui une arme sans maitre. Pourquoi je ne sert plus personne si ce n'est moi. Il y a quelques temps un Kage avait pour habitude de dire. Mon arme est une extension de mon corps, mon corps est une arme au service de Kiri. Cet homme était sage et cette phrase me sied aujourd'hui à merveille.

Si marcher et se nourrir n'a jamais été un problème pour moi le plus important est de trouver un toit pour la nuit. La nuit tout change, la nuit la nature reprend ses droits et les ombres prennent vies. Les sabreurs, nous étions des ombres. Nous étions une fraction de la puissance dévastatrice de la Mère Patrie. Nous étions si peu nombreux et pourtant le respect nous précédait. Crainte et peur guidaient nos adversaires, la folie les attendait en embuscade. Nos armes étaient une partie intégrante de nos corps. Nous avions un statut à part dans le village. Kiri l'insolente, Kiri la meurtrière, Kiri la sanglante. Kiri la belle! Car maintenant que je erre tel une âme perdue dans un corps en peine je me souviens. Je me souviens du passé, je me souviens des joies et des pleurs. Kiri a imposé beaucoup de choses dans ma vie. Kiri était un monstre grandissant qui enfantait des ninjas sanguins. La patience n'a pas été notre fort pendant un moment. Le gout de la victoire et de la bataille coulait dans nos veines. Samui, Kaguya, clans opposés et pourtant unis sous une même frontière. Car si Kiri devait être personnifiée, si Kiri devait prendre forme humaine elle ne serait pas de ces clans. Kiri est une mère qui a réunit sous son drapeau nombre de clans différents. Des Gekei aux allures d'animaux jusqu'au Kaguya et leurs maitrise de leurs os.

Nous aurions du vaincre, nous aurions du riposter à ces Furyous. Nous aurions du gagner cette bataille. Nous n'étions décidément pas prêt. Nous n'avons rien pu faire, une défaite, pas la première mais la plus amère. Cette défaite nous a conduit pour les survivants à s'enfuir hors des anciennes murailles qui nous protégeaient. Nous avons quitté la sécurité d'un grand village pour découvrir la brutalité d'un monde que certains pensaient dominés.

Nukenins, quelqu'un d'entre nous en étaient devenus. Des rônins sans maitre, des brutes retournant à leurs sale besogne. Tout ceci me dégoutait, peu d'entre nous savaient maitriser leurs pulsions en ces temps de guerre. La tension si présente dans l'air ne demandait qu'une étincelle pour exploser mais aucun ninja ne semblait le voir. Tous optaient pour leurs propres objectifs, chacun avançant à sa manière vers une mort certaine. La mort gagnait toujours et nous ,tels des pions placés sur l'échiquier de la vie, courions à notre perte sans avoir comprit le véritable but de cette guerre.

Retour à la réalité alors que je descend une colline j'observe au loin une chaumière. Mon visage se tord en une grimace de dégout. Même ici des gens vivent, alors que aucun village aux alentours ne relit cette maison isolée à des routes connus. Qu'importe aujourd'hui je passerais encore une fois de plus loin de cette habitation isolée.

Puis un grincement sinistre se fait entendre, plutôt un craquement. Un craquement sourd et lourd, un arbre, plutôt des branches qu'on casse, que l'on brise sans se soucier du bruit qu'on pourrait faire. Aux aguets je trouve une couverture par la présence d'un rocher. Ce que je pense est bien confirmé. Le bruit se répète de plus en plus proche avant de s'éloigner. Je rampe hors de ma cachette et observe la raison de ces bruits. Une troupe, enfin quelques personnes. Moins d'une dizaine sans les compter. Des ninjas? Aucune idée, quoi qu'il en soit ils se dirigent vers la maison.

Irelya dans mon dos s'agite. Je le sens, cette lame parfois je la crois vivante. Ces hommes ne sont pas venus ici pour couper du bois. Ce sont des tueurs, des mercenaires? Aucune idée et au fond cela ne change rien à leurs destin commun. Ils vont tuer ou se faire tuer. Ce ne sont pas mes affaires mais une fois n'est pas coutume la curiosité me pousse à les suivre. Je prend de la distance entre eux mais observe leurs convergence vers la bâtisse solitaire. Dès qu'ils arrivent à proximité de cette dernière le groupe se scinde.

Puis rapidement l'action s'enchaine avec une fois de plus une violence ardente, un hurlement, des pleurs puis le bruit du métal sifflant. Le silence de mort retombe, quelques instants du moins. Visiblement quelque que soit l'habitant de cette chaumière il n'était pas seul. Une porte grinçante s'ouvrant, des flèches sifflants. De l'action, des bruits de métal s'entre choquant et la patience s'évanouissant dans mon esprit. Un combat est visiblement entrain de se dérouler à l'intérieur de la maison et pourtant je reste dehors tel une chienne attendant son os. Je ne dois pas dévier des codes que je me suis imposé. J'attends de nouveau que tout ceci prenne fin. Visiblement les attaquants ont perdus puisque je ne vois ressortir du batiment qu'une seule personne. Un homme et visiblement pas n'importe lequel. En temps normal j'aurais bondit sur ce guerrier mâle pour finir le travail. Mais c'est un combattant connu que je retrouve.

Yusuke sabreur tout comme moi de Kiri il fut un temps. Déserteur? Qu'importe il en avait le droit. Je ne suis pas ici pour juger mais pour l'aider. Le pauvre a l'air mal en point et en tant qu'ancienne collègue il est dans mon devoir de l'aider. Il creuse des tombes, il n'a rien perdu de son envie d'en découdre. Bien j'espère que en revanche sa soif de combat est éteinte parce que je ne souhaite pas d'affrontement avec lui.

-Bonjour Yusuke. Cela fait un moment que je n'ai plus vu ton doux visage. Visiblement le combat viens toujours à toi ancien sabreur. Que diable fais tu donc ici?

Les détails ça sera pour plus tard. Déjà les formalités en espérant qu'il me reconnaisse.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyVen 27 Juin 2014 - 21:13

Je me retourne et constate avec sérénité que la personne qui a osé interrompre mon moment de deuil n’est pas un ennemi. Pour cette raison, je lui pardonne. En fait, il s’agit d’une ancienne collègue. Je ne me rappelle pas de son nom complet mais il me semble qu’elle s’est faite connaître par le nom de « Freya ». Un nom peu commun et qui plus est me faisant atrocement penser au mot « frayeur ». Je ne la connais pas vraiment. Certes j’ai discuté quelques fois avec elle, partagé des faits de mission mais je n’ai jamais eu de véritable conversation avec cette femme. De ce que je sais d’elle, elle est plus vieille que moi. D’après les rumeurs de l’époque, je sais également qu’elle ne fréquente pas le sexe opposé mais est plutôt du genre a préféré le parfum envoutant des jeunes femmes. Ainsi, je n’aurais pas à m’inquiéter quant aux motivations qui peuvent la pousser à m’aborder en ce jour. C’est déjà ça de prit. Je ne saurais dire combien de fois ma belle gueule m’a joué des tours. Je n’ai pas choisis de naitre beau alors c’est toujours un plus lorsqu’une femme ne recherche pas mes faveurs. De mon côté je ne recherche rien. Mon truc, c’est plus l’observation. C’est donc ce que je fais lorsque la jeune Freya m’aborde. Je plante ma pelle au sol et me retourne. Je l’observe.

Elle n’a pas vraiment changé. Ses vêtements ne sont plus les mêmes mais sa tignasse rousse a demeuré. Je me souviens en la regardant qu’elle vient tout comme moi d’un pays qui n’est plus désormais. La seule différence réside dans le fait que j’ai quitté cette nation avant elle. L’a-t-elle fait aussi ou s’est elle retrouvée dans domicile après l’attaque des Furyous ? Nous vivons des temps de tourments et de troubles, toutes les histoires convergent cependant vers les mêmes points. Il se peut fortement qu’elle soit juste dans la même situation que Yuki et qu’elle ai du s’enfuir par simple instinct de préservation. Mais après avoir analysé son corps et sa stature, ses yeux et son visage. Je me reporte sur ce qu’elle vient de me dire. Son ton n’a pas été hostile. Elle ne recherche pas le conflit. Je pense au contraire qu’elle est un peu ravie de voir qu’un allié potentiel se trouve dans le même pays qu’elle. Mais bon, je ne suis pas devin et je ne connais pas suffisamment la jeune femme pour prétendre lire en elle comme dans un livre ouvert. Voilà pourquoi en sortant du trou dans lequel je m’étais enfoncé depuis un moment, je fais un petit signe de tête à l’intention de ma jeune interlocutrice.

Deux choses dans ce qu’elle vient de me dire réveillent en moi mon instinct de préservation naturel. La première étant que j’attire toujours autant le combat. Cette première réflexion m’ayant fait intérieurement sourire. Il est vrai que j’ai toujours su m’attirer les plus gros ennuis. La seconde étant la question : Que fais-tu là ? Une question épineuse. Devais-je lui répondre ? Et si elle travaillait pour le Shukai ? Non… je ne pense pas qu’ils aient pu la recruter aussi rapidement après ma désertion. Je ne crois pas que ce « pseudo-village » soit aussi compétent. Ce que je crois en revanche, c’est que Freya est juste aussi paumée que moi. Elle se retrouve dans un monde inconnu dont elle ne sait rien et cherche désespérément des repaires auxquels s’accrocher. Moi qui suis habitué à changer de patrie, je n’éprouve plus ce besoin. Mais elle… c’est sans doute une autre paire de manche. Cependant, elle doit être bien trop fière pour l’avouer. Je crois que je ferais mieux de rester moi-même dans une telle situation, je ne cherche pas à me faire d’ennemis, ni particulièrement d’alliés.

« Il est vrai que cela fait longtemps Freya… Il est également vrai que le combat me suit comme une bonne vieille maladie. Mais je ne peux pas dire que je ne fais pas tout pour l’attirer. »(léger sourire)

Je prends ma décision. Il n’est pas exclu que Freya soit aujourd’hui mon ennemie mais je tente le coup tout de même. On ne gagne rien à ne pas prendre de risque et je suis assez doué pour me sortir des mauvais pas. Je ne pense pas avoir le moindre problème avec cette kunoichi. De ce que je sais de son niveau, il n’est pas encore comparable au mien. Bien au contraire, je pourrais faire de cette fille une véritable machine à tuer si elle se donnait la peine de me suivre pendant mes voyages. Mais encore une fois, il faudrait pour cela qu’elle ne soit pas un traitre.

« Je suis là pour réapprendre à me connaître. J’ai trop longtemps balancé entre deux mondes. Désormais je ne suis plus qu’une seule route et m’y accroche des deux mains. Je suis également responsable d’une jeune pousse qui dort dans cette petite maison que tu vois là. La jeune fille à besoin d’aide. »

Je fais un pas vers mon interlocutrice mais sans trop me rapprocher. Je dois encore me trouver à une demi-dizaine de mètres. Je ne tiens pas à me rapprocher de trop près, cela serait inconvenant et une invitation à la connivence. Or je ne sais encore rien de cette jeune femme et la connivence n’est donc pas de mise. Parfois j’oubli carrément que je ne suis pas du même âge qu’elle et je me retrouve à penser comme un vieillard. J’espère qu’elle ne prend pas mes mots pour de l’irrespect. J’estime cependant que je suis en mesure de m’exprimer librement même avec une femme étant mon ainée de trois ou deux ans. De toute manière, je suis un renégat, on ne peut plus me traiter d’autre chose. J’ai été traitre à Kiri, criminel à Konoha, allié à Kumo et traitre à nouveau au Shukai. Que dire de ce qu’est réellement Katano. Voilà pourquoi j’ai tant besoin de me retrouver avec moi-même. Voilà pourquoi j’ai la nécessité de retrouver l’homme qui défiait des villages du regard et qui était prêt à se jeter à cœur perdu dans une bataille perdue d’avance.

Je tourne la tête et mon regard se pose sur la carcasse de mon hôte décédée. Je m’approche du corps sans tête et le saisis par les épaules. Je le balance ensuite rapidement dans le trou de la manière la plus respectueuse possible avant de donner un léger coup dans la tête au sol pour qu’elle roule également dans la tombe fraichement creusée. Ce n’est qu’ensuite que je me ressaisis de la pelle et que je recommence à l’utiliser, cette fois-ci pour remplir le trou de terre. Il m’est venu à l’esprit que la pauvre femme avait droit à une sépulture décente et que même si je ne fais d’ordinaire pas de sentiment, une femme qui m’a tendu la main mérite un petit cadeau en retour. Elle est morte en partie à cause de moi alors je ne peux que lui offrir ce dernier hommage. Tout en remplissant le trou, je me remets à parler à ma jeune rouquine qui se trouve toujours derrière moi.

« C’est à cette femme qu’appartenait cet endroit. Désormais morte, je pense que tu peux y élire domicile sans problème. Je vois que tu es loin d’un endroit que tu pourrais appeler « foyer ». Alors je te propose l’hospitalité d’une morte. Je ne pense pas que cela l’aurait dérangé de quelques manières que ce soit. »

« Cependant dit moi, je t’ai dit sans détour ce que je faisais dans un endroit pareil. Mais toi, tu n’en as pas fait autant. Veux-tu donc bien répondre à la même question que tu m’as posée. Que fais-tu ici sabreuse de la Kiri dévastée ? »

Je ne peux tout de même pas créer une conversation complète qui me permettrait de savoir si cette jeune femme est digne de confiance mais je peux tout de même poser des questions basique qui auront le mérite de m’éclairer quelques peu. Au moins, je saurais pourquoi une femme telle qu’elle se présente devant une auberge au milieu de nulle part. De plus il est assez suspect qu’elle arrive directement après mes assaillants. Dans le doute d’une attaque dans le dos préméditée, je suis prêt à dégainer et chacun de mes mouvements avec la pelle sont rapprochés intimement de l’un de mes fourreaux. Je pourrais ainsi aisément lâcher l’outil pour me saisir de mon arme pour contre-attaquer le cas échéant. Pourtant je ne ressens aucune hostilité… Je suis peut-être trop naïf ou alors Freya n’est pas mon ennemie.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyVen 27 Juin 2014 - 22:03

Surprenant cet homme.

Aucun doute je suis bel et bien en face du Yusuke connu par beaucoup d'entre nous. Je n'ai que faire si il a déserté notre mère patrie. Bien au contraire j'aurais du faire comme lui il y a bien longtemps de cela. Malheureusement je n'avais aucune voix d'avenir en dehors du village, je n'avais rien et encore aujourd'hui mes plans de carrières sont limités. Il ne tient qu'à moi de devenir comme mon interlocuteur, un guerrier dont les pas trempent dans le sang des ses ennemis. Il est plus fort que moi, oui sans aucun doute. Cela me tenterait presque de passer une nuit à ses côtés, si bien sur j'étais une catin dévergondée. Mais jamais de la vie je ne deviendrais comme cela. Une exilée, un rônin, une déchue voilà ce que je suis. Et en face de moi fière comme un pan ce jeune blond. Il est plus jeune que moi et à une assurance sans limite, de l'insolence? Je ne suis plus à çà prêt et pour que l'amitié s'installe entre nous il faut mieux oublier les anciens codes. Renaitre de ses cendres visiblement lui a bien réussit à le faire. Pourquoi je n'y arriverais pas?

Qu'importe dans les tous cas j'ai bien le temps de voir ce que le futur me préserve. Pour l'instant je suis avec un ancien camarade, un ancien kirijin. Déserteur ou non il le fut, une ancienne claymore. Une épée liée à Kiri pendant un temps tout comme moi. La différence c'est que l'épée changea de camp, car l'épée que fut Yusuke à ses débuts était semblable à moi. Il était faible et pourtant il a réussit à devenir plus fort que la majorité des nukenins qui pourraient tenter de l'agresser. Il a indéniablement évolué, en bien ou en mal cela ne change que son apparence. Sa force elle reste croissante et il n'est pas encore à son apogée. Je lui souhaite, pour l'heure, de devenir plus puissant que certains autres nukenins qui n'ont aucun objectif. D'ailleurs quels sont ceux du blondinet?

Se connaitre de nouveau? Qui sur cette terre se connait vraiment? Devant chaque situation difficile l'Homme se redécouvre. Autant de possibilités de changements que de possibilités de regression. Certains avec la peur deviennent des véritables fous que l'adrénaline aide à surmonter cette peur qui tétanise un autre qui rampe et qui implore pour sa vie. Un grand musclé peut pleurer comme une enfant de deux ans alors qu'un chétif garçon peut mettre à terre la moitié de ses adversaires. Personne ne se connait vraiment, mais pour en arriver à se remettre en cause Yusuke a du traverser bien des moments difficiles. J'espère qu'il ira mieux rapidement avant que d'autres troupes ne le chassent mais avec plus de force cette fois ci.

Une jeune pousse? Je ne me souviens pas d'avoir connu Yusuke avec des élèves? Que diable a-t-il encore fait pour en arriver là? Est ce la raison des hommes de tout à l'heure? Tant de sang versé uniquement pour une enfant? Il faut que je la vois, qui plus est si elle est endormit il ne vaut mieux pas qu'elle traine avec lui. Visiblement nombre de fans lui demandent un autographe de manière pressante et en l'emmenant elle risque le même avenir que lui:La mort.

Enfin ce dernier me propose l'habitation de la mort comme nouvelle demeure. Il est vraiment attentionné ce garçon. Mais non seulement j'aime pas habité dans une maison d'une morte mais de surcroit il ne sait pas que je suis une nomade. Je bouge constamment et visiblement à sa manière. Sauf que lui a des guerriers à ses trousses et pas moi. Des opportunités surgissent dans mon esprit. Il se pourrait bien que finalement cette rencontre m'ammène à une avance considérable pour lui et moi. Un poids en moins sur ses épaules au sens propre du terme et pour moi de la compagnie en plus. Non que Irelya ne me dérange mais elle n'est pas très bavarde en ce moment. La solitude me ronge et je ne veux finalement pas finir comme lui. Seul et avec uniquement la mort comme compagne. Yusuke puisses tu un jour résoudre tes problèmes.

-Ah! Ta gentillesse n'est pas aussi connu que ta maitrise de tes armes. Fort dommage j'irais surement prêcher que Yusuke le déserteur est en réalité une personne fort aimable et généreuse!

Une boutade pour répondre à sa courtoisie naturel. Et dire que j'aurais pu passer mon chemin sans le rencontrer, finalement la curiosité n'est pas un grand défaut.

-Je ne souhaite pas vivre ici, je ne vis nul part sabreur fantôme. Je suis une nomade et visiblement tu ferais mieux d'en faire autant. Voilà pourquoi je suis venu ici, ce n'était rassure toi pas prévu. La compagnie des autres me déplait, je suis restée dans l'optique d'être une arme. Une épée au service d'un bras. Seulement qui serais assez fort pour me manier? Pas la force physique mais de la prestance du charisme enfin tu vois le genre.

Je sors une cigarette, depuis quelque temps je fume, pour me détendre mais aussi pour essayer. Après tout je découvre chaque jour de nouvelles choses. Et cette rencontre en fait partit.

-J'ai simplement vu les hommes foncer sur la maison et une fois n'est pas coutume j'ai décidé de regarder visiblement tu t'en es, une fois de plus, débrouiller. Mais revenons à un autre sujet, ton 'colis' te pèse bien lourd à ce que je vois et je doute que tu veuilles que cette jeune pouce subisse des dégâts collatéraux. Je veux dire, on te traque et visiblement c'est pas prêt de cesser. Alors autant t'aider comme je peux, ma force n'est pas suffisante pour l'heure néanmoins je peux prendre ton paquet. Je m'en occuperais fort bien te t'inquiète pas et une fois tes problèmes réglés si tu le souhaites je te la rendrais. A vrai dire mon idée ressemble plutôt à un enlèvement mais ce n'est pas le but je te rassure. Disons que la solitude me ronge et je pense que tu connais ce sentiment.

Une idée lancée au hasard d'une rencontre. Un avenir se traçant et des relations se forgeant. Cet endroit inhabité recèle bien des surprises.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyVen 27 Juin 2014 - 23:32

Qu’est ce qui pousse les gens à faire des choses gentilles ? Franchement, je ne sais pas vraiment. Je sais que les hommes ne sont pas hostiles les uns envers les autres par instinct de préservation : tu es méchant avec moi, je serai méchant avec toi, destruction mutuelle assurée. Cependant il arrive dans ce monde de brute que certaines personnes fassent ce que l’on appelle communément «des bonnes actions ». Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi. Personne n’oblige personne et pourtant ces personnes sont généreuses et attentionnées et elles se donnent la peine de s’intéresser à vos petits soucis au détriment des leurs. Je ne comprends pas, alors pourquoi m’arrive-t-il également d’être aimable et bienveillant. A cette question je n’ai point de réponse et je me contenterais de dire que je fais uniquement ce qui me passe par la tête et ce que je considère comme étant la meilleure chose à faire. Mais il est vrai que dans mon comportement comme dans celui de tous les êtres humains, il y a des incohérences, des schémas inattendus. Celui qui se donnera la peine de tout recenser afin de relier les différents points d’incohérences ensemble dans le but de créer un plan aura bien du mal car, à mon humble avis, il ne faut pas chercher de logique dans le raisonnement humain. Tout simplement parce que la complexité des émotions est trop importante pour qu’on la répertorie mathématiquement. Mais je vois bien que vous vous enfoncez dans les limbes de la théorie psychologique et je ne voudrais pas vous perdre, voilà pourquoi je reviens de suite à mon récit et quitte ainsi notre étude sur le comportement humain ne relevant pas de la seule analyse d’une situation et sur l’action que l’on qualifie de « gentille ».

Ma jeune interlocutrice me traite de personne « fort aimable et généreuse ». Je ne sais pas trop comment je dois le prendre alors je me contente de continuer à remplir mon trou tout en lui présentant mon dos. Je marque cependant un léger temps d’arrêt lorsque la jeune femme fait mention du fait qu’elle ira « prêcher ». Je comprends ainsi qu’elle n’a aucune intention de rester ici avec moi quelques temps. Dommage, je suis sûr qu’elle aurait fait une excellente partenaire, ou un excellent bouclier humain. Après tout c’est une sabreuse que j’ai dans mon dos. Nous sommes réputés pour être plus coriaces que la moyennes des ninjas et puis surtout, nous, nous ne sommes pas arrivés près des sommets grâce à un quelconque pouvoir héréditaire. Ce ne sont pas nos gènes qui font le travail à notre place mais bien nos bras. La sueur coule de notre front et c’est à la force de notre volonté que nous avons transformé un simple outil magique en machine à tuer et en artefact de légende. Je pense aux Samui et aux Kaguya de notre ancienne patrie… Toujours sur le devant de la scène et toujours en train de se quereller. Toujours sur le devant de la scène… Nous agissions dans l’ombre, nous les sabreurs. Pas du même sang, pas de la même lignés mais toujours plus liés que ces soi-disant « clans ». On disait des Samui qu’ils glaçaient d’effroi leurs adversaires et que les Kaguya leur fracassaient les os pour s’en faire des armes. Mais on ne disait jamais rien sur les sabreurs. Et ce n’est pas pour rien. Nous n’avions pas besoin d’être sur le devant de la scène nous ! Tous les témoins potentiels de nos exploits finissaient généralement au fond d’un trou, rongés par les verres. Non… nous n’étions pas un clan mais nous étions une idée. Mais je m’égare dans l’idéalisme et l’introspection. Or le temps n’est pas à l’explicitation de la condition de sabreur mais bien à l’analyse logique de la situation. Je continue d’écouter mon interlocutrice.

Les mots que j’entends sortir de la bouche de la jeune Freya ne me plaisent pas. Tout d’abord elle se vante d’être une nomade. Sur ce point je ne trouve rien de négatif. Chacun à sa manière de vivre et je serais grossier de la sermonner sur un mode de vie que je trouve personnellement très enrichissant. Cependant ses phrases s’allongent et elle en vient à parler d’elle. Une arme… n’a-t-elle pas une autre idée d’elle même ? Il est triste de penser qu’une jeune femme si belle, si compétente quoi plus est ne soit dévouée qu’à la pratique d’un nindô si peu ambitieux. Comment peut-on désirer devenir l’arme d’un tiers. Je ne comprends vraiment pas et sur le moment, j’ai bien envie de reposer ma pelle et de me retourner. Mais le trou est presque totalement rempli de sable et je n’en ai plus que pour quelques coups. La patience est une vertu et je crois bien que je commence à l’apprendre. Voilà pourquoi je continue d’écouter ma jeune rouquine. Ses phrases s’enfilent et alors qu’elle me conte comment elle est arrivée jusqu’ici, je sens que le ton de sa voix change petit à petit. Elle s’apprête à dire quelque chose qu’elle ne dirait pas d’ordinaire, je peux presque le sentir. C’est inné chez moi, je recèle des éléments dans la voix des gens qui me parlent honnêtement.

Et voilà, on en vient à mentionner mon colis. A peine en ais-je parler que déjà la jeune femme veut me le prendre. Je ne comprends pas ce qui la motive, mais il est vrai que cela me retirerait une épine du pied. Cependant, il y a quelques soucis dans ce plan foireux et je ne sais pas si je peux autant me fier à une vieille connaissance. Après tout ce ne sont que vos amis et collègues qui peuvent vous trahir, sinon cela ne s’appellerait pas comme ça. Je suis perplexe. Pour la première fois de ma vie, je sens que j’ai besoin d’un second avis. Après tout, je ne suis pas Dieu non plus. Je ne peux pas tout savoir sur tout et ne pas douter de temps en temps. Malheureusement, je sens bien que la rouquine veut une réponse vite fait et le trou est enfin fini. Je plante donc ma pelle dans le sol et me retourne. J’ai un peu de terre sur mes vêtements mais ce genre de saleté se retirer en quelques coups de mains sur le tissu. Mon regard se fait oppressant sur Freya. Je la scrute, l’observe et l’analyse du regard. Elle paraît forte, prête à affronter ce monde. Mais sait-elle vraiment ce qu’elle vient de me proposer. Je crois que je ne peux pas lui laisser mon colis sans la prévenir.

« C’est en partie à cause de ce « colis » comme tu dis que l’on me traque. La jeune fille était présente lors du petit cinéma des nukenin au shukai. Elle s’est faite capturé et je l’ai libéré pour l’emmener en sécurité. Pour moi elle n’a pas vraiment de valeur mais elle en a pour d’autres individus. Je peux te la céder, cela ne serait pas réellement un problème. Cependant je voudrais que tu fasses autre chose pour moi… »

Mon ton baisse, mes yeux pénètrent ceux de la personne en face de moi. Nous ne sommes pas rapprochés mais une proximité s’installe instinctivement entre nous. Je peux presque la toucher du regard, lui serrer la main fort, trop fort. Je veux lui faire comprendre qu’avec moi, on ne plaisante pas. Je peux me montrer gentil et courtois mais je suis avant tout connu pour me montrer sans pitié avec ceux qui pensent êtres mes alliés. Je suis un traitre et c’est tout ce que je suis cependant depuis que je suis devenu nukenin je prête une allégeance totale à mon organisation déchue. Je pense que je peux faire un geste en sa faveur pour une fois. Ce n’est pas tous les jours que je retrouve des individus qui peuvent m’aider.

« Je voudrais que tu parcoure le monde shinobi à la recherche de Kyu Goren. C’est un allié. Il ne te fera pas de mal mais ne te cherchera pas que du bien. Bien sûr pour éviter qu’il ne se montre hostile il faut préciser que c’est moi qui t’envoi. Ce Goren m’a demandé de libérer les prisonniers du Shukai. Je n’ai pas pu en sauver d’autres que cette fille. Voilà pourquoi elle est importante. Goren sait former les talents et elle peut nous être utile. Voilà donc tout ce que je te demande vu que tu semble intéressée par le sort de cette jeune créature. Je te la cède si tu acceptes de la mener à Goren. »

Je ne sais pas si sa proposition tiendra toujours après cette condition. Après tout il est malpoli et inconvenant de poser des conditions lorsque quelqu’un nous propose un service. Je ne sais pas pourquoi je me lance dans ce genre de conversation foireuse mais il est vrai que si Freya peut me débarrasser de ce poids qu’est cette petite fille, j’aurais plus de temps à consacrer à mes autres buts principaux. C’est sans doute pour le mieux… Mais es-tu prête pour une telle tâche jeune Freya ?!

Soudain la pluie commence à tomber. Je ne saisis pas pourquoi le seigneur nous impose cela. D’habitude au printemps, on ne voit pas une goutte de pluie. Pourtant le ciel pleure. Je fais signe à mon interlocutrice de me suivre à l’intérieur de la maison. Au sec, nous serons plus à l’aise pour finir cette conversation et j’ai le sentiment que cette pluie ne voudra pas s’arrêter de si tôt. C’est donc avec un peu de honte que j’entre dans la salle principale de la chaumière, enjambant quelques cadavres pour m’asseoir sur une chaise de la table en milieu de pièce. Mes jambes me font souffrir et ma blessure à l’épaule aussi. J’ai hâte d’aller me coucher. Mais le travail et les responsabilités passent avant tout le reste.

"Assieds-toi et parle désormais, nous sommes en sécurité entre ces murs."


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptySam 28 Juin 2014 - 0:21

Des paroles et des actes.

Visiblement lorsque le blondinet a une idée en tête il ne la lache pas si facilement. Il continue d'enterrer ce corps d'une inconnue. Une de plus en ce monde. La mort visiblement ne le choque pas, ou plus, c'est triste car il a fait de cet acte, de cet finalité humaine une banalisation. Il ne sait plus pourquoi il tue. Il tue pour se défendre mais aussi pour le plaisir. J'ose espérer que non, j'ai vu beaucoup d'hommes se satisfaire dans la mort des autres. Le frère contre le frère, le père contre le fils et une veuve pleurant son mari ou une soeur pleurant un frère disparut trop tôt. Hélas ce monde n'est régit que par la violence et le sang. Je ne peut dire que je suis pacifiste car c'est faux. Oui j'aime le combat, et oui le fait de tuer ne m'est pas étranger. Pour autant je ne banalise par cet acte. Outre le fait qu'ôter la vie de quelqu'un quelque soit ces actes est digne d'un Dieu mortel, je trouve que la mort ne doit arriver que lorsque la personne en face de vous, votre adversaire est perdant. Certains diront qu'on peut apprendre de ces défaites, certes je ne doute pas que c'est le cas. Mais combien d'Hommes vous prendrons pour un être odieux, combien une fois à terre et humilié ne chercheront pas un moyen de se venger? De vous tuer par un coup de poignard dans le dos ou dans une embuscade? Le code des samourais est bien expliqué dans ce cas. Le Bushido! Ah ces samourais et leurs grands discours, ils forcent des gens aux suicides afin d'être sur de la victoire. Le déshonneur est quelque chose de sérieux chez eux.

Il en est de même pour moi, je ne souhaite pas être assassiner par la famille du défunt. Alors je tue, je tue dans le cercle proche de ma victime. Car je fais les choses proprement et avec un sang froid qui caractérise les ninjas de Kiri. Le sang qui tache ne nous choque plus depuis un moment, nous sommes nés ninja sur le sang de nos frères. Nous avons grandis avec des ossements blanchis par le temps. Nous ne sommes rien de plus que des bourreaux dont l'art s'affine au fil du temps. Nous affutons nos sens et nos armes, et c'est surtout ressentit chez les sabreurs. Il est vrai que n'avons pas de pouvoirs héréditaires. Il est vrai que nous n'avons rien à enviés aux autres dans la maitrise de ces arts ancestraux et transmis par les liens du sang. Mais nous avons autre chose, nous sommes devenus des armes. Nos épées, nos sabres et katanas sont plus dangereux que n'importe quel autre armes tranchantes. Nos épées sont 'vivantes' nos épées ont des dons. Nos armes nous les avons mérités, nous les avons affutés et maitrisés pendant de long moment pendant que d'autres paradaient pour leurs guerres internes, pendant ce temps nous restions dans l'ombre.

Nous étions peu et c'était mieux, nos armes valaient dix hommes et nous étions craint et respectés. Aujourd'hui nous les bribes d'un passé partant en poussière. Personne ne retiendra nos noms, personne ne retiendra nos faits d'armes. Alors nous devons le montrer, nous devons sortir de cette pénombre oppressante. Je suis libre comme Yusuke, il accomplit ces objectifs avec plus de rapidité que moi. Il connait aussi mieux ce monde que moi. Lorsque j'aurais apprit la manière de donner la mort de façon ultime, une mort digne d'un guerrier honorable. Une mort digne des plus grands combats alors j'irais le revoir pour un duel. Pour tester nos méthodes d'approche et nos techniques. Lui si fort en cet instant et si fragile pourtant intérieurement. Lui qui s'attire des ennuis plus vite qu'il ne créer des alliances. Lui qui aurait pu être mon maitre. L'affronter et le vaincre serait une de mes plus belles victoires.

Pour l'heure j'ai suffisamment rêver, il me pose des conditions visiblement auquel il tient. Je grimace, mon chère blondinet ne commence pas à m'embobiner. Je ne suis pas débile, je vois bien que tu veux te servir de moi comme messager, comme pigeon voyageur. Malheureusement cela ne marche pas comme ça. Tu tentes de m'impressionner en me regardant en me dévisageant? Tu n’impressionnes personne, enfin pas moi en tout cas. Tes conditions ne sont pas négociable visiblement. Bien mais qui te dit que je croiserais ce Goren? Vu comment tu me le décris crois tu vraiment que je vais lui livrer une enfant? Alors qu'il est violent et qu'il risquerait de me sauter dessus? Aurais tu perdu la raison? J'esquisse un sourire, après tout le mensonge n'est pas interdit dans mes codes et si il l'était, désormais il est rayé de la liste.

Alors que la pluie tombe et que tu sembles t'écrouler de fatigue je reste stoique et droite comme une statue. Je n'aime pas cet endroit, personne ne dit que les cadavres gisant au sol n'avaient pas de copains. Et si les copains décidaient de passer à l'attaque maintenant je ne pourrais rien faire. Je dois récupérer cette enfant au plus vite et filer d'ici. Je suis déjà rester trop longtemps au même endroit. Parler en marchant m'aurait plus mais pas en se tournant les pouces entre quatre murs. Yusuke nos chemins vont se séparer dans peu de temps, le temps pour moi de finir ma pensée et de tirer ma révérence.

-Visiblement je n'ai pas le choix, j'accepte donc de l'emmener à ce Goren mais je lui laisserais le choix une fois qu'elle sera éveillée. Je ne peut l'obliger à accomplir un acte qu'elle ne voudrait pas. Je ne veux pas lui imposer plus d'horreurs qu'elle n'a déjà connue. Quand à moi je vais partir Yusuke, je n'aime pas cet endroit, il empeste la mort et la tristesse si tu te complais dans ça je ne peux pas l'accepter. Je suis une arme qui donne la mort de façon froide pour autant chaque mort de plus est un fardeau. Kiri nous a fait monstres, je l'assume pleinement pour autant être un monstre et affronter le regard des autres est compliqués. Je suis une machine de mort tout comme toi, tu l'es plus que moi. Derrière ce visage angélique combien de cadavres te tourmentent? Combien de démons te harcèlent? Repose toi mais je te conseil de ne pas t'attarder ici si les morts avaient des complices ils pourraient venir rapidement.

Une dernière latte sur ma cigarette et un silence pesant. Pauvre Yusuke je le plains, il fait le dur devant moi mais je sens qu'il est à bout. J'espère le revoir en de meilleur forme.

-La sécurité est relative, Kiri se targuait d'être un village sur et regarde. Alors crois tu que ces murs retiendront tes assaillants? Tu cours Yusuke mais tu t'essoufles. Combien de temps tes jambes te porteront elles? Combien de temps iras-tu vers l'avant? Je ne te connais pas, mais je sais que tu as déserté. J'admire ce geste que j'aurais du accomplir. Kiri nous a changés, elle a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui, qu'on le veuille ou non. Désormais la sanglante git au sol dans son propre sang. Les autres villages tremblent. Une menace arrive comme jamais vu et nous pauvres mortels courrons vers des objectifs ridicules. Tu disais vouloir réapprendre à te connaitre mais as tu une seul fois ressentit le sentiment de réellement te connaitre?

Je rentre dans la chambre et prend la petite sur mes épaules. Si frêle et si jolie, beaucoup d'épreuves l'attendent elle aussi. Je reviens une dernière fois vers Yusuke. Un dernier mot.

-Trouve ces réponses à mes questions, trouve des réponses à tes questions. Tu es fort Yusuke et je suis heureuse de te savoir vivant. Du moins physiquement. Nous nous reverrons, aujourd'hui j'ai revu un frère. J'ai revu un être abimé mais vivant. Tu vaincras blondinet comme tu as vaincu le coeur des femmes. Lorsque nos destins se croiseront de nouveau je serais plus forte et peut être apte à te combattre. Au revoir mon frère.

Et avec la fille sur mes épaules je part, la pluie effacera mes pas. Je le laisse seul avec mes questions, il a plus besoin de solitude que moi. Yusuke j'attend notre prochaine rencontre avec impatience.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyLun 30 Juin 2014 - 4:38

Les temps sont longs et maintenant me voilà de nouveau dans ses petits pays. Je regarde autour de moi et je vois que ces lieux ont bien changé et les raisons sont simples. Ici est maintenant un des territoires du Shukai maintenant. L'emblème flottant sur des lieux comme si cela leur appartient. Peux m'importe, je n'ai que faire de ce genre de chose. Cependant ce fléau n'est qu'un germe engrainant mes idées, rendant mes actes un peu plus difficiles. C'est évidant que cette organisation sera une gène dans nos plants et cela malgré le faux voile qu'ils mettent sur leurs petites intentions. Enfin peut m'importe, là j'avais une autre idée en tête, retrouver Katano pour enfin après un long moment faire un brun de route avec lui. Pourquoi? Je m'ennuyais un peu tout seul surement. Ou qui sais peut-être pour une autre raison aussi, mais cela importait peu se qui est sur c'est que c'est se que j'ai envie et donc si c'est se que j'ai envie, c'est se que je vais faire. La sont les idées que j'ai du chemin que je prends. Après une longue marche et les idées de ce que je ferais à ça place, je tombe sur une maison. L'épuisement et la fatigue me feraient prendre comme cible une des fenêtres et éliminer l'habitant à l'intérieur pour ensuite me reposer et manger pour reprendre des forces affins de reprendre ma route le plus rapidement possible. Je fais le tour de la baraque et je vois aucune trace d'infraction cependant plusieurs traces de sang sont là. Ma main commençant a montrer des signes de pourriture ce qui montre que j'étais prés à liquider le premier se montrant devant moi.

Au loin je vois une femme partir dans la direction opposée de la maison, une personne dont la description n'est pas celle de Katano pour une raison simple plus petite et les cheveux noirs, la personne la portant n'a pas non plus la description de notre sabreur, car elle a une silhouette féminine et des cheveux roux, là un choix vient à moi. Soit celui de prendre en chemin nos deux chers camarades et tenter une liquidation de groupe ou me hâter dans ce lieu qui semble imprégner de mort et de voir ce qu'est devenu notre cher Katano. Le choix d'un combat à mort ou celui de vérifier la survie d'un compatriote, personnellement je serais dans l'optique de prendre le combat, mais je ne sais quelle raison obscure me pousse à entrer dans la maison. Je m'approche de la porte, puis tourne la poignée. La porte assez vieillottes se met à grincer. S'il y a des Ninja je suis surement déja démasqué. Ma vigilance en devient encore plus accrue, les traces de sang, le couteau planté dans un mur, je vois que la scène est belle et bien celle d'un combat. Pas un bruit, dans la baraque. Gardant un œil autour de moi, je me mets à enlever la cagoule de ça tête sans corps. Je ne reconnais pas l'homme. Peut m'importe, cela montre bien qu'il ne faut pas vraiment rester là se sont surement des hommes du Shukai qui chasse maintenant Katano. Il est donc bien ici. Je lâche ma vigilance, puis me redresse pour me remettre droit:

Katano, j'ai donc bien réussi à te retrouver. Tu as donc bien réussi à quitter les lieux en un morceau. Tu m'épates sur le coup.

Je suis bien content de l'avoir dans mon équipe nous formons belle et bien un Duo du tonner.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyLun 30 Juin 2014 - 9:30

Je ne sais pas trop quoi penser. Je monte lentement les escaliers de la petite chaumière pour me retrouver au premier étage. Il y a là une fenêtre, ou plutôt une lucarne. Je m’en approche et balaye d’un mouvement de la main la poussière s’étant accumulée sur la vitre. Un nuage se crée dans les airs et je peux maintenant voir la petite allée à l’avant de la maison. Je vois Freya qui prend la fuite avec son nouveau fardeau. Malheureusement, ce n’est pas l’esprit tranquille que je me débarrasse de cette petite fille. J’ai l’affreux sentiment que ma collègue ne va en rien respecter les conditions que j’ai imposées et qu’elle va plutôt faire de cette jeune pousse une arme pour son usage personnel. Je ne sais pas si c’est mieux ou non mais une chose est sûr, ce n’est pas ce qui était prévu. Et je me languis de voir comment vont bien pouvoir tourner les choses. Il est d’ailleurs toujours intéressant d’observer la finalité d’un événement. Si bien que l’on ne se rend même plus compte que c’est bien le début qui est vraiment palpitant et non la fin.

Mais mon esprit tente de s’égarer pour ne pas repenser aux mots pleins de sens de mon ancienne interlocutrice. Cette même interlocutrice qui s’avance sur l’allée de mon défunt hôte. Elle est belle c’est vrai mais elle n’est pas que cela. Ses paroles ont su me toucher alors que je ne peux même pas sentir mon cœur battre ces temps-ci. Je suis assez perdu mais il est vrai que ma pensée se concentre exclusivement sur ses dernières paroles. Mon regard est perdu à travers la lucarne mais mon cerveau tourne à plein régime. « Combien de démon te harcèlent ? ». Mes démons, ils sont morts il y a bien longtemps. Il ne reste plus rien d’eux. Plus rien qu’un pâle souvenir. Il ne reste rien de mes amis oubliés par le monde. Il ne reste rien de mes amours ensevelis sous la haine des hommes. Il ne reste rien de mon bien aimé maitre. Pauvre homme qu’il était, j’aurais toujours cru en lui comme il a toujours cru en moi. Etrange tout de même… je pense à Shord au moins une fois par jour mais c’est la première fois que j’ai si fortement le sentiment que lui pense à moi.

« Il n’y a pas que toi dans ce monde Yusuke. Tu n’es pas seul… »

Je me retourne brusquement. Ce n’est pas un corps qu’il y a derrière moi, c’est plutôt une sorte d’ombre, un ectoplasme. Néanmoins l’entité n’est pas blanche comme dans les histoires de fantôme, elle est rouge vive, presque orange. Elle semble d’ailleurs scintiller d’un feu réel mais je ne ressens aucune chaleur. Je reste longtemps sans voix devant un tel spectacle mais c’est bien mon maitre qui lévite au dessus du sol tel un phénix de flamme. Son regard n’a pas l’air ordinaire, ses yeux sont tous blancs. Non en fait, ce n’est pas du blanc, c’est une étoile d’or ! Soudain mon intérêt et relancé et ma surprise atténuée. Je me ressaisis et me redresse sur mes deux jambes. Je fais face à l’entité qui n’a toujours pas dit un mot de plus.

« Maitre, est-ce bien toi ? »

« C’est moi, sans être moi… »

« Je ne comprends pas. Tu es une invocation Mamoru ? »

« Allons gamin, tu sais bien que les fantôme, ça n’existe pas ! Quand on meurt on meurt un point c’est tout. Non… je suis autre chose. Je suis une création de ta psyché en fait. A partir des souvenirs que tu as de moi et de la personnalité que tu crois que je possédais, tu m’as reconstitué psychologiquement. »

« Et pourquoi ferais-je ça ? Si je comprends bien, il n’y a que moi qui puisse te voir et tu n’es même pas une vraie entité. Pourquoi devrais-je supporter ta présence si tu n’es qu’un mensonge et une illusion de mon propre cerveau ? »

« Pour la simple et bonne raison que je suis le seul à pouvoir te fournir les réponses dont tu as tant besoin. De plus tu ne peux te débarrasser de moi avec des méthodes conventionnelles de ninjutsu. Mais ne me vois pas comme une malédiction, vois moi plutôt comme un allié et un compagnon de discussion. »

« Va te faire foutre. »

Oui, je dois l’avouer, je ne suis pas emballé par l’idée de me faire suivre partout par un ectoplasme ayant prit la forme de mon maitre. Cela tout particulièrement après avoir appris que cet ectoplasme est uniquement sorti de ma psyché et n’a rien de réel. Mais bon sang qu’est ce qui déconne chez moi pour que mon cerveau se mette à m’envoyer des images comme ça ? En plus celle-là ne semble pas vouloir partir. Je descends les escaliers un à un en prenant soin de ne pas jeter un regard de plus à mon flamboyant fardeau et je me rends compte en arrivant au rez de chausser qu’un individu se dresse dans le salon. Une chevelure argentée et imposante, un corps de titan. Je n’ose en croire mes yeux. L’homme est de dos mais je peux aisément reconnaître mon bon ami Goren. Dommage, Freya venant de partir, ils se sont ratés de peu même si je ne pense pas qu’elle lui aurait cédé l’enfant si facilement. Mais mon golem de pierre a senti ma présence et me gratifie à présent d’une phrase de revoyure.

« Je n’ai pas eu beaucoup de résistance de la part du Shukaï, on ne peut pas dire que garder leurs soldats déserteur et traitre de la nation entre leurs murs soit l’une de leurs priorités en ce moment. J’ai donc eu de la chance. Mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à voir tant de déserteur dans le camp adverse. Te serais-tu fait des alliés que je ne connais pas encore ? »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’une flèche passe à travers la porte pour se planter juste devant moi contre le mur. Je fais d’instinct un petit bond en arrière puis me précipite sur la porte pour la fermer. Je lance un petit regard à mon allié pour bien lui faire comprendre que la situation telle qu’elle est n’était pas prévue.

« Je crois que c’est la seconde salve, occupons en nous de manière simple. J’aimerais bien ne pas avoir à combattre pour une fois, la flèche que je me suis pris tout à l’heure m’a un peu fait mal et je n’aime pas vraiment ça. Et si tu me montrais si tu sais toujours te battre aussi bien ? »
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyMar 1 Juil 2014 - 13:15

Hé ben voilà, je savais bien que j'ai bien fait de prendre la direction de la maison. Rien qu'à voir cette flèche se planter sur le mur, je peux frissonner d'envie d'en découdre. Cependant la situation est loin d'être à la rigolade. Katano me regardant, après un bon produit par le réflexe de survie il en continue en fermant la porte. Je peux comprendre la surprise de cet évènement. Cependant à en voir les premiers corps que Katano c'est occupé à rendre inerte. Cela n'en est pas étonnant. La priorité en devient de se débarrasser des ennemies et la seconde chose la plus importante, c'est de réussir à faire perdre nos traces. En gros quitter ses lieux et faire en sorte de faire tourner en bourrique nos poursuivants. Après avoir discuté j'ai bien compris que c'est à moi de m'occuper de ses hommes. À en voir son état cela ne m'étonne pas, moi-même j'aurais évité de combattre à ça place. Une chose qui tombe plus ou moins bien. Plusieurs choses avaient changé pendant mon enfermement et mon style de combat en fait partit. Je ne sais même pas. Je me demande si cela ne va pas le faire douter de ma véritable identité. C'est vrai, voir un homme habituer à utiliser le Kinton ne plus l'utiliser et à la place prendre la voie du nécromancie en est plutôt suspicieux et cela même si cet ars correspond bien mieux à mon caractère. Je le regarde puis dis:

Si je suis venu, c'est en partit pour ne pas te laisser aux mains des prisons ou d'autre enfermement que ce genre de type te réserve. Enfin, pour avoir perdu niveau combativité, tu ne penses pas si bien dire. La prison m'a changé même dans ce genre de chose. Cela me rendant plus ou moins fort, je ne sais pas, mais je dois recommencer tout à zéro sur un point. Enfin trop compliqué à expliquer et on n'a pas le temps maintenant. Autant que tu t'en rends compte de tes yeux vus.

M'approchant calmement de la porte on peut voir plusieurs salves d'arme simple traverser les carreaux et autres lieux plus fragiles. Pour le moment ça va, mais ces actions vont rapidement être suivies de l'embasement de la maison quand ils vont comprendre qu'il n'y a aucun civile à l'intérieur. Enfin, sauf si c'est pour nous tester. J'ouvre la porte et les lancés s'arrêtent comme si nos adversaires regardent ce qui se passe. Un lancé sur moi que j'esquive avec une arme que j'ai récupéré dans les projectiles lancés sur nous. Lâchant mon arme, je me mets à dire:

N'agie sous aucun prétexte Katano.

Pui je me mets à refermer la porte. Avançant calmement sans écouter les dires de mes adversaires me sommant de stopper ma progression, plusieurs lancés se fait sur moi. trois armes venant en direction de mon corps pour se planter dans ma chaire. Sans réaction, je continuais d'avancer sans même tenter de parade. Un sourire carnassier ma main gauche se met à pourrir. Une impression terrifiante se mettant à encercler la zone de combat je me mets à courir. Aucune esquive de ses petites armes je me mets à attraper un a uns chacun d'entre eux. Ils étaient au nombre de cinq. Le premier fut surement le plus à plaindre pour une raison simple. Je lui ai ouvert le ventre, lui laissant aucune possibilité de bouger, mais cela sans pour autant le tuer, le laissant gémir au sol pour perturber mes autres adversaires qui ne savent plus quoi faire. Je n'étais déjà avant plus humain, mais maintenant même mon corps n'est plus vraiment humain. J'ai réussi à quitter la seule chose qui peut être comparable à cette sous-race. Cependant j'avais bien payé le prix. Celui de ne plus utiliser le Kinton, mais cet ars m'est bien plus dans mon caractère et donc familier. J'ais tout encore à apprendre, mais je me demande jusqu'ou cela peut aller. Deux autres passeront sous mes mains, une mort douloureuse mais rapide. Je ne peux perdre de temps dans une diversité d'amusement sadique, le temps nous ai compter et pour arriver à semer nos poursuivants, il nous faut nous dépêcher. Les deux derniers prirent la fuite. Une chose qui n'est pas non plus acceptable. Un nouveau élément et de notre côté et leur donner ce savoir serait une mauvaise chose. C'est donc rapidement et avec leur propre projectile que je les arrête plusieurs mètres plus loin. Revenant sur mes pas, je me mets à voir Katano:

Je dois aussi te parler d'une connaissance en prison, mais en chemin. Ne perdons pas de temps je vais te porter.

N'en rajoute pas petit sois déjà content que je serve de poney pour un blessé et tu le sais toi-même que ce genre de chose n'est pas mon genre, mais malheureusement la situation ne porte pas au choix pouvant me ravir. Il faut prendre le large, car quels que soient nos poursuivants ils ne vont pas s'arrêter là et avoir un poids ralentissant le pas ne va pas nous aider à nous en sortir:

Bon tu te décides, car je vais te laisser ici moi.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyDim 6 Juil 2014 - 19:29

Un nouveau pouvoir ? Je suis tout d’un coup intrigué. Il faut dire que ce n’est pas tout les jours que le vieux Goren se renouvelle et d’une façon générale, tout ce qui le touche lui me touche moi également. Mais il aussi toujours intéressant d’en apprendre plus sur les autres. Aussi je me demande bien de quel pouvoir il peut bien s’agir car le golem de pierre a éveillé ma curiosité et j’en oubli presque la douleur tant l’envie de connaître ce fameux pouvoir prend une place importante dans mon esprit. Il n’y a donc rien d’anormal à ce que je me jette sur la fenêtre dès lors que mon compagnon se soit isolé à l’extérieur. Je peux alors contempler de mes propres yeux l’étendu du pouvoir de mon acolyte et allié. En effet des centaines de flèches viennent se ficher dans sa peau mais il ne semble pas s’en soucier. Serait-il devenu invulnérable aux attaques ? Non, je ne le pense pas. Au contraire, sa peau semble avoir changé, s’être dégradée. Alors je comprends de quoi il s’agit. Je comprend de quel pouvoir le vieux Goren m’a fait miroiter l’existence : la nécromancie. Ainsi le golem de pierre serait devenu une sorte de fossoyeur des tombes aux pouvoirs occultes. J’avoue que la perspective d’un allié pouvant prendre contrôle des morts est assez jouissive mais je reste cependant perplexe. Sur le plan défensif il n’y a rien de réellement changé par rapport au Kinton. Mais j’attend pour faire cette remarque le retour de mon héro. Celui-ci d’ailleurs se débrouille à merveille avec les petits gars d’en face de la maison. Je crois bien qu’il ne reste plus âme qui vive autour de la demeure. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un léger sourire en coin s’imprime sur mon visage lorsque le golem me rejoint.

Je suis assis sur ma chaise, les pieds allongés sur la table. Nous discutons quelques secondes avec le golem. Mais il y a urgence. Nous n’avons plus le choix de rester ou de partir. A présent il ne reste plus qu’une option : la fuite. Je suis blessé et mon partenaire à tout de même utiliser pas mal de chakra. Je ne pense pas que nous puissions survivre à beaucoup d’autres salves ennemies. Voilà pourquoi nous arrivons bien vite à la conclusion que nous devons décamper. Cependant mon partenaire me fait une proposition qui me laisse sans voix et qui me fait descendre mes pieds de la table. Il me propose de le porter. Ainsi, le grand et sauvage homme des cavernes se propose de m’aider. Nous avons décidément passé un cap dans notre relation professionnelle. Je le regarde quelques instants incrédule avant de me lever et de tenter de marcher comme je le peux. Après le voyage que j’ai effectué je suis exténué et incapable de marcher normalement. Je comprends pourquoi il tient tant à me porter sur son dos. Je suis clairement un poids pour le moment. Je monte donc sur son dos et nous sortons de la chaumière.

Très vite, Goren se lance dans la flore locale, la chaumière n’est bientôt qu’un petit point noir dans l’horizon. Je souris, peut-être que je pourrais me débarrasser de ce passage de ma vie plus rapidement que prévu. J’espère bien que les choses vont changer dans l’avenir, je ne suis plus exactement le même homme mais je dis ça à peu près tous les six mois. Je passe mon temps à changer en ce moment et le pire, c’est que je ne me rends même pas compte de mon impuissance face à ce phénomène. Suis-je si influençable que cela ? Suis-je si faible ? Non… je ne le pense pas. Mais il est vrai que mon mental n’est pas aussi dur que de l’acier. Voilà donc ce que je m’emploierai à développer dans les prochains jours ! Il n’est plus question de laisser la moindre lacune dans ma vie. A la fin de ce nouveau voyage, je serais un homme nouveau et parfaitement complet. C’est une promesse que je me fais à moi-même. Il n’est plus question de laisser le faussé s’agrandir d’avantage entre mes objectifs et moi !

Nous avons grandement avancé par rapport à notre emplacement initial mais je perçois soudain une présence. Mes capacités sensorielles s’activent alors et il n’y plus de doute possible, nous sommes suivis. Je perçois plusieurs individus, je ne peux cependant savoir s’il s’agit d’ennemis ou d’alliés. Cependant je ne me fais pas trop d’illusion, je n’ai plus beaucoup d’alliés dans ce monde perdu. Je demande donc à Goren de s’arrêter. Je lui demande et non lui ordonne car je sais qu’il est plus que possible qu’il s’énerve contre moi pour un simple ordre. Mais mon acolyte n’est pas ronchon aujourd’hui et me laisse descendre de son honorable dos. Mes jambes touchent le sol avec douleur mais je parviens tout de même à tenir sur mes deux cuisses. J’émets une petite plainte en tentant de mettre l’un de mes souliers devant l’autre mais je garde mon allié dans le regard.

« Tu pourrais très bien t’occuper d’eux toi-même si tu le voulais mais je tiens à ce que tu garde une bonne partie de ton chakra. On ne sait jamais si des ennemis plus puissants… Enfin tu vois ce que je veux dire. Je ne suis peut-être pas au mieux de ma forme mais je peux me concentrer quelques minutes pour nous débarrasser de ces gêneurs. »

Ainsi, tout en alliant le geste à la parole, je me déplace devant l’imposante stature de Goren et place une main sur le fourreau de Crépuscule. Ce sera cette lame noire, et uniquement elle qui me servira d’arme aujourd’hui. Quelques secondes passent et des ombres sortent des buissons pour nous faire face. Je compte cinq différents ennemis. Chacun possède une arme particulière. Il est difficile de choisir qui sera la première victime mais ils semblent tous plus ou moins dangereux. Cependant ils n’attaquent pas, ils restent là, à me fixer. Ils ne font pas attention à mon partenaire, ils ne sont pas là pour lui. Mais ils doivent surement attendre que je lance la première offensive. Ils ne seront pas déçus.

« Messieurs, je suis désolé »

Je suis concentré et fonce sur mon premier adversaire, ma vitesse est incroyable. Je dégaine et un premier adversaire tombe. Je passe derrière un autre de ces bâtards et lui plante mon sabre dans le ventre. Mes adversaires ont cependant compris à quel genre de client ils ont affaire et l’un d’eux me balance son nunchaku dans ma direction. Je l’esquive de justesse et lui lance Crépuscule comme une lance athénienne. Les deux derniers sont armés de kunai et de couteau. Je fonce sur l’un et passe une main sur son épaule tout en enroulant ma chaine autour de son cou. Je balance je saute ensuite vers le second et fais de même. Il n’est pas aisé de s’imaginer la scène mais toujours est-il qu’en tirant ma chaine avec mon chakra, les deux pauvres victimes entrent tellement fortement en collision que leurs têtes s’explosent.

Je récupère mon sabre du corps de mon adversaire… je souffre. Le contre-coup de cet effort est plus puissant que ce que j’en aurai pensé. J’ai du mal à tenir sur mes jambes. Je regarde Goren qui n’a pas bougé.

« Bon, je pense qu’on peut dire que le problème est réglé pour le moment. On doit faire vite. »
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyLun 7 Juil 2014 - 14:26

Semer nos ennemies en devient primordiale. Mon amie semble plutôt mal en point et moi je ne suis pas inépuisable. notre course ou du moins ma course avec mon sac vivant sur le dos se fait sur un rythme que je pouce grandement. après un certain temps de course en silence, voilà maintenant qu'un autre groupe arrive. Encore cinq hommes qui sort de leur cachette pour venir gentiment mourir sur nos armes. Je commence à poser Katano à ça demande et à m'avancer. Je vais vous dire, combattre avec un homme sur le dos, ne m'est pas agréable et risque de ne pas l'être pour celui que je porte non plus. Commençant à m'avancer je voit Katano venir me dire qu'il serait moins dangereux de me faire garder de l'énergie pour un potentiel combat plus rude. Pas faut je dirais surtout que j'aurais bien déjà vue ce genre de pratique. Envoyer des homme en salve pour les épuiser affin d'envoyer à la fin une troupe d'élite pour finir le travail. Se genre de pratique étant le plus souvent employé par des mercenaires se foutant complètement de leur troupe, mais qui cependant est une tactique des plus intéressantes, que se soit sur la force d'attaque physique que mental, car voir des troupes venir et être de plus en plus puissante sans savoir quand ses assauts vont s'arrêter en est plutôt fatigant mentalement. C'est donc après ses dire et donc son approche vers ses adversaires que je lui répond:

Ca me gave ce genre de subtilité, mais faut dire que je ne peut me permettre d'en faire qu'à ma tête. Je te demanderais seulement de faire vite avant que mes poings ne me démangent.

Puis aussi, car nous avons peut de temps à perdre contre des hommes. Cependant là et une chose, mais maintenant que nous sommes loin fuir et t'il vraiment une bonne chose? Nous n'avons pas derrière nous toute une armés et cela quelque soit le chef de nos poursuivant, surtout qu'il pensent avoir seulement Katano à nos trousse, courir nous fait perdre de l'énergie, une énergie qui peut être mis à profit sur un combat, cependant le problème c'est le facteur de l'ignorance du nombre de personne qu'il y a derrière nous. Pendant le combat au lieu de me concentrer sur les prouesses que je regarde d'un seul œil affin d'éviter de me donner envie de m'y mêler. Je réfléchissait sur la manière de procéder et surtout des avantages que j'ai sur certain lieu quand d'un coup une chose me reviens. Un sourira sur mes lèvres, je vois le combat de Katano fini. Un combat qui comme dans son habitude en est toujours aussi minutieux ne laissant pas une seul chance à ses adversaires, un peu comme moi mais sans le côté sadique que j'y mêle dedans. Revenant vers, moi je me mets à lui dire:

Que de souvenir ses traques, ça me rappel mon enfance tien.

Hé oui car la moities de mon enfance c'est dérouler sur ce genre de petit plaisir. Un passage ou les jours ce suivait et dont la traque de nos vies se faisais à chaque instant, cette exaltation de la survie et cette sensation de vie quand l'on sens la mort à toutes instant. Des moments ou notre monde se sent perturber, c'est dans ce genre de moment ou l'on se sent le plus vivant:

Repartons, nous devons faire une dizaine de kilomètre dans cette direction. Si l'on y arrive nous gagnerons un avantage certain, crois moi.

Montrant de nouveau mon dos à Katano, je savais qu'au lieu ou je pensais un groupe de mes mercenaires ont posés un camp dans ses lieux, je ne sais plus vraiment les raisons, mais en y allant nous aurons plus de soldat et donc nous ferons grandir nos chances:

J'ai bien fait une rencontre Katano pendant mon enfermement. Du moins une rencontre bien plus intéressantes que d'autre.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyVen 11 Juil 2014 - 14:11

Comme vous l’aurez compris il ne fut pas bien difficile de se débarrasser de nos opposant. Pour ma part cependant, je suis épuisé. Je regarde Goren avec un air incrédule, je sens qu’il ne me laissera pas remonter sur son dos. Je me trompe évidemment. Apparemment l’homme de pierre a bien changé depuis son séjour en prison. Peut-être que chacun d’entre nous devrait passer par la case prison de temps en temps pour voir quel genre d’homme ressort de ce trou sans lumière. Il faut dire que ne pas voir le soleil pendant un temps est quelque chose d’assez cruel et que tous les hommes ne réagissent pas de la même manière à ce supplice que l’on s’inflige. Certains deviennent pareils à des vampires, ne pouvant plus que vivre la nuit. D’autres au contraire s’abreuve constamment une fois libérés de chaque rayon de soleil qui effleure leur peau encore crasseuse de leur séjour au trou. Ah… que de tergiversation !

Je remonte donc sur le dos de Goren et nous reprenons la route. Je sens bien qu’il a envie de me faire part de quelque chose. Il semble pourtant vouloir attendre notre retour au campement pour me dévoiler de quoi il s’agit. C’est son droit après tout mais n’empêche que je sens bien vite le vice de la curiosité remonter en moi telle la sève dans un arbre. Cependant nous arrivons vite au campement et je n’ai pas vraiment à attendre trop longtemps. Encore heureux ! Une fois que nous sommes au milieu de nos chers ninjas mercenaires, Goren me repose à terre et je jette un petit regard à mon golem de pierre.

« Alors, tu disais vouloir me parler de l’une de tes nouvelles connaissances… de qui s’agit-il exactement et en quoi devrais-je connaître son identité ? »

Je regarde avec attention le golem de pierre, je ne sais pas de qui il s’apprête à me parler mais une chose est sûr, c’est que nous ne sommes plus que nous deux dans l’équation, nous avons perdus tous nos alliés et je sens bien que nous allons avoir du mal nous démarquer si nous n’apprenons pas à faire preuve d’un peu de créativité criminelle… De toute manière, je sens que ce nouvel allié dont veut me parler mon partenaire pourrait bien changer la donne dans ce que nous appelons avec tant de dédain : monde criminel. Mais qui est-il ce fameux inconnu ?

Citation :
Desolé pour la réponse aussi courte, pas de fenêtre narrative pour écrire plus, j'ai eu du mal à atteindre les 1800 caractères. Je ne voulais pas faire intervenir une troisième attaque vu que nous atteignons le campement et que je suis HS.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] EmptyMer 16 Juil 2014 - 14:46

Nous étions donc maintenant en position avec des alliés. S'il y a une attaque, nous ne pourront pas être en meilleur position et cela même en courant des lunes de plus. Mes hommes de l'ombre maintenant prévenus plusieurs tiennent la garde pendant que nous prenons un repos qui est plutôt bien mérité. Il me reste donc plus qu'a lui parler de cette nouvelle connaissance de cet homme m'ayant montré l'ars de la nécromancie. Je ne sais guère si cela lui est indifférent ou s'il sera intéressé de connaitre la présence d'un tel individu dans ce monde. Regardant d'un coup le sabreur, ce dernier se mets à me poser lui même la question de se que je voulais lui dire:

Celui dont je veut te parler je n'en connais pas son nom de famille. Son prenons est Tenshi, ce type maitrise la nécromancie et ma inculqué oralement la maitrise du nécromant pour que je puisse m'entrainer hors des prisons de Suna, mais cela ne fut pas un simple enseignement, car c'était aussi un échange. Pendant qu'il m'apprenait l'un des ars de la guerre, moi je lui apprenais à maitriser ça noirceur pour qu'il s'en fasse une arme. Une réussit à se que l'on peut voir de mon côté mais du sien s'en est une aussi, je peut même dire qu'il était plutôt réceptif. Pendant cette période d'enfermement, nous avons discuté et s'entraider et nous avons appris à nous connaitre. Ses six mois furent plutôt très instructif et je peut même te dire que ce mec est plutôt exceptionnel dans son genre. Malgré le caractère différent du mien, si je vien à tomber au combat tu pourras te fier à cet homme. Je lui concéderais ma place et il pourra marcher avec toi. Du moins se sera bien entendue à toi de choisir, mais sache que cet homme est une bénédiction de la nature. Malgré le sceau qu'il nous mettent en prison je pouvais sentir qu'il était un homme bien à part des autres et cela est plutôt rare.

Rare sont les fois ou je donne une telle confiance à un homme, encore moins sans garanti ou sécurité derrière pour me rattraper. A vrais dire dans ce monde il y avait seulement deux hommes qui peuvent se venter de cela. L'un étant mon interlocuteur et cet homme. Je ne faisait même pas confiance à mon propre père vous avez qu'à voir. Encore que j'avais plutôt une bonne raison de ne pas lui faire confiance surtout que maintenant il fait partit des hommes que je compte bien liquider. Donner une assurance même derrière ma propre vie. Faire en sorte que Katano puisse poursuivre avec un allier, son chemin ou plutôt notre chemin était la preuve même de la confiance que je lui apportait, la part de mon côté qui semble être resté humain, ou du moin compatissent, une part dont je ne pensais pas vraiment encore existant en moi, mais qui pourtant semble bien être là. Cela étant l'une des raisons qui me fait vouloir voir ses Furiou. L'inhumanité, un cadeau que je veut leur prendre que se soit par leur bon vouloir ou par vole. Mais se n'est pas tout, je voulais aussi connaitre le secret de leur force. Je regarde, mes ninjas, puis je dis:

Cependant si tu compte ne pas suivre notre voit sache que tu peut comme Demon quitter le bateau à tout moment.
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Message(#) Sujet: Re: Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Parce que c'est ma faute [feat Tohatsu] Empty

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