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Nukenin
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Message(#) Sujet: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptyVen 2 Mai 2014 - 16:00

ACTE 1
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Scène 1 : Meurtre

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La pièce dans le château était sombre. La bougie ne suffisait encore à en extirper toutes les ombres. Cinq hommes s'y tenaient patiemment. Collés les uns aux autres en murmurant bien des choses. Tous possédant la tenue traditionnelle et des visages marqués par le poids de l'indifférence. L'ambiance n'était pas à la joie dans cette pièce vide. Quelques jours plutôt la tête de l'un des leurs fut trouvée exposée sur un pont. La marque d'une tranche au milieu de celle-ci. Juste après la mort d'Iwamamoto Kögan. Il y'avait de quoi se montrer suspect. Mugen en était resté de marbre. Son ordre fut simple. La Kögan Ryuu ne devait passer pour faible. Cet affront devait être lavé le plus rapidement possible. D'autant que les Kögan et les hommes recrutés devaient bientôt quitter le domaine. Le Shogun avait refusé la requête d’honorer les épousailles de Mugen et de Mie sans l'accord écrit d'Iwamamoto. En somme l'école était dépossédée de son fief. Sans doute pour cette raison qu'un malin s'était décidé à tuer l'un des leurs. Le plus jeune qui plus est. Comme preuve de leur défaillance sans leur sensei pour les protéger. Cette nuit était donc une nuit de réflexion. Les cinq samouraïs tentaient de trouver une solution. La voix basse, neutre, sans ordre, comme des chiens qui chercheraient à satisfaire leur maître. Immobile en seizan au sol.

-Trouver le coupable pourrait nous prendre des mois.
-Et Fujiki ne tolérera pas autant de temps.
-Il nous faut un coupable à punir. Pas nécessairement le vrai. Tant qu'il parait plausible aux yeux des gens.
-Et le vrai coupable ? Qu'en fait-on ?
-Nous aurons tout le temps de nous occuper quand il sera découvert. Pour le moment les gens jasent. A ce rythme la Kögan Ryuu sombrera dans la honte.
-Ce qui est honteux c’est de laisser le vrai coupable s’en tirer à bon compte.
-Nous devons protéger notre réputation à tout prix. Le code l’exige.

La colère chez ces hommes ne se traduit pas. Aucun visage ne changea. Froid et polis. L’un d'eux se leva tout de même. Calmement prenant le chemin de la porte coulissante il sortit sans un mot… Ce jeune homme… Celui dont la tête fut dérobé du corps. Il était son amant… La porte coulissante claqua donc. Refermant l’image de départ dans l’ombre d’une bougie. Les autres ne levèrent même pas le regard vers lui. Il devait se calmer ailleurs. Ne pas montrer sa faiblesse. C’était ainsi.

-Nous n’avons pas le choix.


Scène 2 : Décision

Journée de beau temps. Un soleil si glorieux qu’il en blanchissait les couleurs. Mugen au bord de l’eau nourrissait les poissons ? Non… Il les regardait. Patiemment. Les nuances de l’eau, reflet d’arbres et d’insectes qui jouaient à titiller leur appétit. Ce lieu était celui des six plus proches. Le Sensei et ces cinq élèves primordiaux. Mais ils n’étaient plus que cinq. Le chant des cigales en devenait pesant pour les oreilles qui n’étaient pas habitués. Mugen ne semblait pourtant avoir de problèmes avec elles. Le visage livide il attendait patiemment que Gonza, son maître d’arme lui adresse la parole. Non loin de là une abeille butinait. Attirant le regard du samouraï tandis que son vassal lui tenait le discours qu’il attendait. Tous deux glacial. Immobile. Donnant le ton d’une estampe à la scène si simple de deux hommes en plein complot. Mais seul Gonza parlait. Immense homme à la carrure d’une montagne. Car Mugen ne disait rien. Son aura suffisait pour réponse.

-Fujiki. Il y’a quelques hommes qui ont ouvertement critiqués le clan Kögan. Nous pensons qu’ils pourraient faire l’affaire avant notre départ. Si tu y consens.

Un poisson dévora une libellule rouge d'un bondissement assuré hors de l'eau. Mugen redressa légèrement la tête vers le haut en même temps que ses épaules. Puis l’abeille cessa de butiner la fleur. Il se retourna alors lentement sur Gonza. Qui, en cet instant se trouvait déjà agenouillé devant lui la tête basse. Si basse que le front en touchait le sol. Cela ne l’empêcha pas de parler avec une déférence dont bien des subordonnés manquaient aujourd’hui. Mugen abaissa un regard sur lui. Mais Gonza ne lui présenta pas ses yeux. Soudain un merle s’envola. Criant sa joie au rythme du battement de ses ailes. Mugen se tint fixement à observer Gonza d’un faciès glacial. Cela suffit à se faire entendre.

-Entendu. Shigurui-Sama.

Scène 3 : Punition

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À l’abord du village dont le nom est inutile. Deux samouraïs se présentaient aux passants sous la blancheur du soleil. Son entrée de pont où fut découvert la tête d’un jeune homme était maintenant investit par une dizaine d’homme. Deux seulement étaient statuaire. Inerte. l'un sur le pont et l'autre en contre bas prêt de la rivière. Ils paraissaient faire partis des décors et leur visage se cachaient à l’ombre de leur chapeau. Les autres avançaient lentement et subtilement vers le centre du village. Prenant la voie d’une maison de passe. Maison de passe où il était aussi possible de simplement manger et boire sans avoir consommer d’autres « vertus ». Très proche de l’entrée. À une table étroite et longue. Deux hommes conversaient. Bol de riz et baguettes en mains. Ils paraissaient aussi pauvre que stupide et surtout ne connaissaient semblaient-ils pas le sens du mot raffinement. Vu les grains de riz aux commissures de leurs lèvres. Agitant leurs baguettes et parlant sans se soucier de que pouvait entendre dans la salle, Ils assumaient ainsi leur défiance de la Kögan Ryuu. Quelque peu narquois et assurés de leur dire à n’en pas douter.

-Il parait que leur instructeur est muet. Et que le château va leur être confisqué.
-Haaaaa La Kögan Ryuu. A force de tourner avec ce malade qui leur servait de maître. Ils en auront perdu la tête !

Derrière lui, l’un des cinq principaux de Mugen. Qui redressait lentement le bras. Droit, calme et tempéré. Il dressait ce bras avec une main inerte semblable à une patte de chat. Puis silencieusement, sans changer de regard il frappa la mâchoire de l’homme. Celui de face lui avait fait un signe de tête pour lui montrer que le samouraï allait frapper l'avait pourtant prévenu. Mais à peine eu-t-il croisé le regard après que son ami l'est avertit, que sa tête faisait littéralement trois tours sur elle-même. La peau de la nuque tordue dans un son de craquement d’os. Chacun doutait qu’il n’ait ne serait-ce que souffert sur le coup. Preuve en était que même la tête renversée. Le corps demeurait droit. Ses mains n’avaient lâché ni le bol de riz ni les baguettes. Il était mort comme ça. Bêtement… Le samouraï aux yeux globuleux qui venait de frapper prit calmement le temps de retirer les dents plantés dans son poignet en observant celui qu’il restait de l’autre côté de la table. le pauvre homme fut choqué au point que ses cheveux s’étaient dressés sur sa tête et qu’il était tétanisé. Là –dessus le samouraï ajouta d’un timbre extrêmement condescendant quand il finit de jeter les dents au sol.

-La bouche est décidément une source d’ennuie.

Nul n’osait pour le moment dire quoi que ce soit. Même quand il redressa la main à nouveau pour viser le dernier conversant. Qui bégaya comme il pouvait pour retenir la frappe. Ou du moins pour l’en dissuader. Personne n’osa encore se relever. Puis le bruit de la porte coulissante retentit. Le Samouraï aux yeux globuleux retourna la tête sans baisser le bras. Il découvrir Mugen accompagné de Gonza. Le baissant tranquillement il fit enfin un pas latéral pour laisser passer Mugen. Quelque chose d’étrange advint tandis qu’il s’avançait. Derrière lui Gonza. Mais aussi Mie. Vêtu d’une robe de mariée. Mugen semblait épouser le rythme de la journée. Le rythme du temps. Ces mouvements d’une grâce et d’une précision sans équivoque. Mais aussi d’un laisser-aller lent et perçant. Droit et fier dissociant avec un visage vide pour ne pas dire aussi livide que celui d’un cadavre. Il saisit en passant un grain de riz resté dans le bol de l’homme qui venait d’être tué et le mangea en le posant sur le bout de la langue. Il fixa pour terminer l’homme qui avait pour le moment la vie sauve. Il le fixa sans haine. Sans amour ou sans pitié. Sans rien. Et ce très longuement. Son timbre qui suivit, accompagnait cette fois parfaitement le visage tandis qu’une mouche vint s’écraser sur l’épaule de l’homme assis alors qu’elle venait de perdre une aile on ne sait comment. Quoi qu’un petit sifflement étrange se fit pourtant entendre.

-Ce n’est pas ce que vous croyez hein !
-Je ne crois ni ne sais rien. Je suis.

L’homme ne put s’empêcher d’observer la femme derrière Mugen même si tout le long de cette terrible minute il avait tout fait pour l’éviter. Cela lui fut fatal. A peine posa-t-il le regard dessus que le sabre de Mugen frappa si vite le crane qu’il ne tomba pas, le sabre coincé entre deux doigts telle une griffe. Trop rapide pour être décelé par l’œil des non expert… L’homme assis devenait immobile au point que l’on douta un instant que le coup eu atteint sa cible. Puis lentement, une couronne de sang apparu autour de sa tête. Le haut glissa du bas, déversant le contenu du crane sur le sol en entraînant le corps qui s’avachit contre le rebord de la table avant de s’écraser par terre. Mugen rengaina tranquillement son sabre sans même prendre la peine de le nettoyer. C’est alors que Gonza s’adressa à l’assemblée de la maison de passe.

-Le clan Kögan recrute des mercenaires. Vous serez payés et équipés. Bien traité et bien nourrit. Venez au château dès ce soit si cela vous convient après il sera trop tard.

Le silence complet dans la salle. Même les insectes se taisaient. Hormis le son d’une horloge. Chaque seconde s’annonçant gravement. Mugen tourna le regard vers cette horloge. Aimantant son regard à celle-ci il n’arriva pas à s’empêcher de dire…

-Le rythme de la vie n’est pas cadré sur une horloge.

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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptyVen 2 Mai 2014 - 17:13

« Les vents soufflent les prémices d'une ère nouvelle ...»


Voilà quelques jours que nous marchions. Cela faisait un petit bout de temps que nous avions quitté la capitale pour des contrées plus hostiles. Notre première destination fut Tetsu no Kuni, cette terre abritait des êtres que je respectais. Les samouraïs, des hommes se battant avec leur rage et leur courage, dans le fond nous n'étions pas si différents. Néanmoins leur credo ne correspondait pas totalement à ma personnalité, je le trouvais parfois bien trop sévère et reflétant une image bien trop saine de la vie. Cependant je rejoignais leur idée sur le sens du devoir et la protection d'autrui. Toutes ses raisons m'avaient donc consolé dans mon choix, Tetsu serait surement un bon lieu pour recruter de nouveaux hommes. Mais ... Il ne fallait pas oublier leur loyauté envers leur famille, qui osera quitter la sienne pour une alliance fraîchement crée ?

Je n'avais pas fais part de mes inquiétudes au Bakusho, bien que désormais nous nous battions sous une même bannière, il m'était encore difficile de me confier à un ancien ennemi. Néanmoins je n'éprouvai aucune haine envers sa personne, bien que mon silence pouvait parfois laisser penser le contraire, il ne s'agissait là que d'une fâcheuse habitude. Parfois, mon village me manquait, son odeur, sa foule, ses règles. Et je ne pouvais rien y faire, j'étais contrains d'avancer, de ne jamais baisser les bras, j'avais juré de devenir plus fort et de me venger, il n'y avait pas de marche arrière possible. J'avais vus tout ses cadavres sur le sol, ces flammes qui avaient détruit tout ce que j'avais toujours cherché à protéger. Ma haine qui n'avait cessé de grandir n'était plus que motivation désormais et l'ennemi s'en mordra les doigts le jour venu.
Un sourire léger apparaît sur le coin de mon visage.

Voilà quelques heures que nous n'étions plus très loin de notre destination, mais une fois dans le pays où allez ? Peu importe, même si cela signifie frapper à chaque porte. Je me dois de remplir ma mission, mon honneur est en jeu et je ne supporte pas qu'on doute de ma personne. J'ai toujours fais en sorte de les rendre fier, cette fois-ci passée, il n'y aurait plus de mystères autour de ma personne. Kal suivait le rythme à ma droite, peu bavard tout comme moi. Nous étions là sur ce sentier, comme un long corridor entour d'arbres et de roches, s'offrant à nous. Pour le moment il ne semblait rien y avoir de si intéressant que cela. Mon faciès ne laissait rien paraître, mon esprit était ailleurs, mais mes sens toujours en éveil, question de survie. Surtout dans une jungle telle que le monde.

Nous n'étions plus très loin d'une première tentative. En effet, une sorte de bar étrange se dessinait au loin. Il n'avait rien d'accueillant, néanmoins on ne sait jamais ce que l'on peut trouver derrière une porte. La vie m'avait réservé bien des surprises et j'étais sur qu'elle en m'en gardait encore quelques uns sous le coude. Regardant Kal tout en me tournant vers lui, je lui fis signe de regarder la demeure. Son hochement de tête me fit comprendre que nous pouvions continuer. Encore peu de mètres, cependant nous n'avions pas prévus ce qu'il se tramait à l'intérieur. Un homme se tenait debout, dissimulée derrière lui, une femme dont la beauté aurait même pu me troubler. Néanmoins ce ne me fit rien. La suite était plus sanglante, un homme gisait au sol, tandis qu'un autre ne savait plus où donner de la tête, toujours assis. Spectacle plutôt morbide, cependant j'avais vu pire.
Jolie technique, propre, net et précis. Samouraïs ?
J'avançais alors en direction du bar, d'un pas plutôt sur, bien que mes sens m'annonçaient une grande force chez cet homme. Je devais tout de même me méfier. M'installant alors sur une chaise qui se trouvait non loin, j'observais. Des femmes nues plutôt terrifiées, du sang par terre et les deux toujours debout. Il devait bien se demander qui j'étais, autant le rassurer tout de suite, un combat ici ne servirait à rien, à part nous épuiser. Une perte de temps.
Pardonne mon interruption brusque, sache que je viens en paix. Nous sommes du Shukai, l'alliance des pays neutres. Tout comme toi nous savons nous battre. J'ai eu ouïe dire d'un sens de l'honneur dans ce pays, alors à quoi bon un tel spectacle sanglant ?
Ma tête se releva, mon oeil gauche ne cessait d'observer l'homme, la femme m'importait peu. En un instant tout peu déraper, sous une telle tension seuls les vrais soldats savent garder leur sang froid ...
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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptySam 3 Mai 2014 - 12:21

Scène 4 : Shinobi


Le samouraï aux yeux globuleux, puis Gonza, puis Mie et enfin Mugen fixèrent le Shinobi intervenant. Tableau informe, malsain et oppressant ou la sensualité d'une femme s'accouplait au vide de deux samouraïs, ainsi qu'au sourire édenté d'un dernier. Celui de Gonza. Mais pas un des protagonistes ne se permit de bouger. La question de savoir s'ils étaient samouraï leur semblaient stupide. Au point qu'ils n'y répondirent même pas. C'est celui aux yeux globuleux qui répondit le premier. Portant ses énormes yeux vers l'homme qui s'accoudait au bar un peu plus loin dans la salle. Le mutisme de la salle était affligeant et amusant à la fois. Les gens voulaient sortir, mais l'entrée était bloqué par Mugen et ses hommes. Et il fallait en plus marcher sur les restes de la tête tranchée plus tôt. Mais de la fausse question du samouraï globuleux ne naquit aucune réponse. Car ce n'était pas une vraie question. Il affirmait ce qu'ils savaient déjà. Tous, les bras ballant le long du corps. Calmes et tempérés. Mugen porta enfin son regard plus en profondeur. Comme si il tenta d'étudier l'homme qui se présentait grossièrement à lui.

-Shinobi dess ka ?

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Mie derrière lui se mit à le fixer aussi. Tous silencieusement. Un regard sensuel et érotique qui ne se voulait pas volontaire. Puis Gonza interrompit ce long silence en masquant son sourire hideux derrière une voix et un visage soudainement puissant et inquisiteur. Une tinte d'ironie dans une intonation faussement poli. La carrure de l'homme suffisait en général à faire taire tout homme. Mais les Shinobis étaient connu pour n'avoir peur de rien. Ce que les Samouraïs considéraient comme l'inconscience de la jeunesse. Mugen l'interrompit dès qu'il termina. S'avançant lentement. A pas de tigre dans le sang au sol. Aucune violence n'émanait de lui pourtant, l'agressivité était telle qu'elle en ferait pâlir les loups et ce, sans avoir à modifier son regard livide ou son ton indifférent.

-Les brebis hors de la bergerie.
-Gonza-dono.
-Mmmmh.

L'alliance des pays neutre ? Tout le monde en avait entendu parlé, mais beaucoup de samouraïs étaient bien loin de tout cela et jamais les Kögan n'avaient considérés les affaires Shinobi avec intérêt. Qu'un shinobi vienne jusque dans leur pays pour en recruter ne pouvait que titiller leur curiosité. Quand Mugen passa derrière la table des deux victimes. Le corps qui restait droit pour on ne savait quel prodige finit par s'écrouler. Il se plaça à côté du shinobi. Tranquillement et patiemment. Son aura semblait effacée. Comme si il n'existait plus. Pourtant il était bien présent. Seule Mie le suivit. Marchant à petit pas elle aussi dans le sang. Telle une épouse docile et ce sans jamais quitter le shinobi du regard. Pourtant une fois à côté de ce Shinobi c'est encore Uchimata Gonza qui parla. Du bout de la pièce. La portée de sa voix grave suffisait. Mais surtout cette question. Pourquoi ce spectacle sanglant ? Eux les Shinobis qui faisaient couler tellement de sang voulait savoir pourquoi un samouraï se montrait si dur ? Cela ne manquait pas d'insolence.

-La guerre des Shinobis et leur Furyou leur font manquer de bras. Trancher un homme c'est comme mettre un coup de serviette mouillée. Si on frappe assez bien nous ne sentons rien. Ici jeune homme, insulter un clan. C'est appeler la mort de ses vœux. Notre pays est différent du votre.

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Mie ne cessait toujours de fixer le shinobi tout comme le samouraï aux yeux globuleux. Mugen lui à côté regardait simplement vide comme si il était absent alors que Gonza portait son regard vers les deux cadavres. Ne ressentant manifestement pas grand chose en les regardant. Ce sont Gonza et le globuleux qui continuait alors la conversation. Tranquillement sans dévoiler le moindre intérêt du sang pour le shinobi. Quoi qu'une certaine défiance se fit entendre subtilement.

-La mort est une belle expression de la vie. Mais toi Shinobi de Shûkaï. Tu viens dans notre pays pour faire pèlerinage ?
-Une alliance des pays neutre... Alors ils ne sont plus neutre.

Le silence se fit alors plus présent que tout autre chose. Personne dans la pièce ne bronchait. Jusqu'à ce que cela en devienne malsain. Puis dans l'arrière boutique une femme à peine vêtu descendit de l'étage avec le kimono si descendu aux épaules que le décolleté en devenait indécent. Elle était descendu car elle trouva curieux de ne plus rien entendre. Entrant dans la salle par le font elle découvrit la scène. Le son d'un cliquetis de lame qui rentrait au bout du fourreau retentit bassement et subtilement. Pourtant personne ne vit le moindre sabre être dégainé. Le nœud de sa coiffe se rompu laissant sa magnifique chevelure sombre tomber sur ses épaules et recouvrir son décolleté. La pauvre en resta totalement tétanisé. Non effrayée. Mais plutôt perdu. C'est alors que Mugen qui se trouva non loin d'elle comme le Shinobi prit bassement la parole.

-Nous aimons préserver la pureté des choses. Shinobi. Si le Shûkai veut des samouraïs.

Mugen se retourna et sans que nul ne la vit faire, Mie était déjà inclinée à son passage. C'est aussi lentement qu'il vint qu'il repartait vers la porte. Bien qu'à un moment il se stoppa pour tourner légèrement la tête vers l'arrière. Mais pas assez pour que le shinobi puisse entrevoir son visage.

-Nous irons aux pays de la terre.

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Dernière édition par Kögan Mugen le Dim 4 Mai 2014 - 4:07, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptySam 3 Mai 2014 - 23:37

Après la chute d'Iwamamoto, Yaeko et sa senseï parcoururent des dizaines de lieux par vent, par pluie, par soleil. Qu'importait le temps, ce qui comptait n'était pas plus d'être au sec que de bouger simplement, librement. Ils ne s'arrêtèrent que lorsqu'un homme aux allures pacifiques les interpella au détour d'une rue d'un petit village campagnard. Il portait une lettre qu'il leur délivra sans demander son dû, l'avait il certainement déjà touché. Le pli déplié, la lecture achevée son regard s'illumina. La signature de Kögan Mugen la réchauffa un instant, puis voyant les regards que lui jetais son ancienne senseï, elle reprit sa normale. Son regard se portait maintenant sur l'horizon et Kumiko l'interrogeait.

    "Que regardes-tu Yaeko ?"
    "Notre prochaine destination."


Son nouvel objectif portait sur Mugen. Elle devait le retrouver. Cette lettre ne témoignait elle pas de la volonté de ce Samouraï à la revoir ? Ils étaient à présent tous les deux Rônins après tout. Le rejoindre ne serait pas la chose la plus difficile au monde à faire. A tetsu les rumeurs allaient bon train. Et connaissant un minimum l'ex-instructeur, il saurait se faire facilement remarquer. Une autre question subsistait, accepterait on de répondre à une femme Samouraï ? Certainement que non, mais cela importait peu à la jeune femme, elle finirait par trouver. Et elle trouva, rapidement. Son aura n'y était pas pour rien.

Son chemin et surtout les informations recueillies parfois de grès et d'autres par persuasion la mena dans ce village. Ses capacités à ressentir et notamment ce qu'elle avait déjà connu la conduisit devant une espèce d'auberge, enfin, une auberge comme elle n'en avait jamais vu. Elle resta un moment devant, Numiko à ses côtés, et s'apprêta à entrer lorsque la femme du défunt Daimyo posa sa main sur son bras. Elle abordait un regard sérieux et sévère, celui qui dit "ne fait pas ça". Yaeko retira alors lentement sa main de la cliche. Venant de l’intérieur elle put entendre des bruits puis des voix. Des personnes parlaient. Puis le son des pas sur le sol résonnèrent, se rapprochant.

Le silence de nouveau, puis une voix qui s'élevait à nouveau. Elle reconnut ces mots, ces paroles; cette façon de parler. Elle observa sa complice un instant et n'eut pas besoin de pousser la porte, on le fit pour elle. Elle vit l'intérieur de la fameuse auberge qui s'avérait être toute autre chose, des corps et du sang sur le sol ainsi qu'un autre homme qui ne semblait pas être un Samouraï, ni même un Tetsuïen. Elle avait néanmoins reconnu en tout premier celui qu'elle était venue chercher : Kôgan Mugen, il était accompagné de Gonza et un autre homme. Les trois portaient un voir plusieurs sabres, enfin des personnes de valeur, d'honneur. Elle sourriat, et s'inclinant finement salua Mugen. Elle n'avait pas remarqué la présence d'une troisième femme. Kumiko quant à elle resta de marbre, ne prononça pas un mot et surtout avait remarqué la présence de Mie.

    "Mugen-Sama. Gonza. Vous n'êtes pas évident à trouver. Et cet endroit..."


Ajouta-t-elle en se redressant.

    "Mon Mari vous a-t-il si bien perverti pour que vous veniez dans tel lieu ?"
    "Kumiko-Sama!.. Je vous ai entendu parler, par mégarde, du pays de la terre..."


Adressa-t-elle finalement à Mugen.
Yaeko savait que le Samouraï n'aimait pas la parlotte, ils avaient échangé si peu de mots au dojo, mais étrangement cela avait suffit à la Tsukimi. Puis, alors qu'il finissait son pas; la Samouraï reconnut Mie. Elle dévisageait l'individu resté à l'intérieur, elle pouvait sentir son chakra, c'était un Shinobi. A sa vision sa main se posa instinctivement sur le pommeau de son se Jin Taïchi fraîchement forgé.


Dernière édition par Tsukimi Yaeko le Dim 4 Mai 2014 - 16:36, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptyDim 4 Mai 2014 - 15:31

« Les vents soufflent les prémices d'une ère nouvelle ...»


J'esquissais un sourire. Pour cette femme de joie qui venait d'interrompre une scène dès plus intéressante. Les hommes de gardes provoquent, lancent des piques. Mais, je ne réponds pas. Mon faciès laisse seulement apparaître ce petit sourire, sur de moi, de ce qui peut se passer. Néanmoins le petit clic d'un fourreau attire mon attention. Mon ouïe se fait plus fine et je crois apercevoir l'homme à l'origine de ce geste. Je n'avais pas observé le mouvement en lui même, c'était bien trop rapide.
Et mon sourire s'accentua. Il y en avait au moins un qui sortait du lot, tandis que les autres étaient bien trop occupé à vomir des mots qu'ils ne comprenaient même pas. Il n'y a qu'un homme qui m'intéresse dans cette pièce, les autres ne sont que superflus, il se camoufle parmi eux. Ils puent tellement qu'ils cachent leur trésor, cet homme.

Mügen-sama ? Une femme fait irruption dans la pièce, sa beauté n'a d'égale et pourtant je ne lui ai jeté qu'un bref regard. Ces êtres sont surement plus vicieux que les démons et c'est pour ça que je joue généralement la carte de l'ignorance. Il n'y qu'une seule femme qui a réussit à conquérir mon coeur et le détruire par la même occasion. C'est ça mourir intérieurement, pourrir jusqu'à la moelle pour être plus fort par la suite. Ne plus sentir la douleur pour être le meilleur, une devise que tout Kirijin se devaient de connaître. Ainsi je savais désormais quel était son nom, cependant il semblait toujours statique, vide d'expression, de sentiments. Difficile d'analyser les comportements d'un homme en si peu de temps, je voulais tellement en voir plus. Et cette femme allait très vite m'en donner l'occasion.

Elle fit plusieurs erreurs. Tout d'abord me faire comprendre qu'elle nous avait entendu depuis le début de la conversation, puisqu'elle connaissait précisément la destination. De deux, elle posa sa main sur son arme. Réflexe stupide puisque j'avais souligné venir en paix. Voulait-elle la perdre ? Pour de nombreux diplomates ce geste aurait pus avoir beaucoup de répercussions, il fallait que cet homme apprenne à gérer ses hommes. Je ne pouvais laisser passer ça, quitte à devoir provoquer ou même choquer certains. Toujours assis sur le bar, le regard sur la scène, elle savait, oui je t'ai vu le faire. Me regardes-tu désormais, écoutes, observes, apprends :
Oh, je ne te conseille pas ça ...
Doucement mon corps se relevait. Mais, dans le prolongement de mon manteau noir, se dessinait désormais un os blanc qui dépassait peu à peu des manches. Me voilà debout et face à tout ces hommes, beaucoup auraient craqué et tuer tout ces chiens. Néanmoins, il y à des règles et un homme fort est celui qui se bat quant cela est nécessaire. L'occasion n'y était pas et je n'aurai trouvé aucun plaisir dans un tel affrontement, hormis si cet homme s'en mélaît. Mon regard était posé sur la jeune femme, aucun signe de désirs, de peurs ou autre, vide. Juste de l'observation, tandis que les mots reprennent de plus belle. Quelques secondes se sont écoulées depuis mon conseil :
Il me semble avoir précisé venir en paix, ton arme ne te sera d'aucune utilité et tu le vois, tu n'es pas la seule armée.
Mon os ivoire se range peu à peu dans un léger bruit de chair, mon regard se porte alors sur Mugen. Toujours pareil, droit, dégageant une certaine prestance, pas besoin d'être des unités spéciales pour comprendre qu'il était le chef de toute cette meute. J'eus encore un sourire. Cette fois-ci c'était plus sérieux, depuis mon entrée nous nous cherchions. Sa réponse à ma requête n'était pas réellement positive, il avait dit le pays de la terre. Mais, comment savoir si il allait nous rejoindre ? Impossible. Il fallait donc creuser, tandis que je regarde toute sa meute les uns après les autres, mon regard se pose une fois de plus sur Mugen :
Un chef. C'est ce que je vois en te regardant, il n'y à qu'a observer tes hommes qui te sont dévoués. Peut-être moins puissants et intelligents que toi, mais la loyauté vaut bien plus que ces précédents critères. Je n'ai rien à t'offrir, pas d'argents, de belles promesses, tu n'as presque rien a gagner ...
J'avance alors d'un pas vers lui, pour me rapprocher, peut-être créer le contact. Si tu es un homme d'honneur tu me protégeras de tes hommes qui tenteront de me bloquer. Si tu es un homme de parole, tu me laisseras parler et écouteras mes mots. Enfin si tu es un homme de valeur, tu méditeras sur ma demande :
Mais, tu pourras protéger les tiens, vivre auprès d'eux dans la paix et non sous les coups des guerres bien trop fréquentes. Mais, les pays neutres ne doivent plus être victimes des caprices d'autrui ou d'actions bien trop risquées. Oh crois moi j'ai connu bien des adversaires, mais nous devons absolument nous unir pour faire face à ce qui nous attend ...
Le silence reprend peu à peu place, la scène semble figée. Montre moi ton vrai visage Mugen ...
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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptyDim 4 Mai 2014 - 17:54

Yaeko observa, écouta. Cet homme à l'intérieur du troquet lui inspirait plus que de la méfiance. Même si la société Tetsuïenne était un peu à part du reste du monde elle n'en demeurait pas moins intelligente. Ses citoyens n'étaient pas des ignorants, tout au moins pour une partie de la population. L'enseignement des enfants du pays du fer ne se limitait pas qu'au code, la loi et autres matières théoriques. Les shinobi occupaient une place de leur éducation, bien que moindre. Ce ninja s'adressait avec une assurance désobligeante et faisait preuve d'un irrespect le plus total. Le premier ninja, pur produit du monde shinobi, qu'elle rencontrait lui donnait une image identique à celle qu'on lui avait enseigné. Pourtant, Kumiko ne ressemblait pas à ce type, bien différente. Était ce pour cette raison qu'Iwamamoto l'avait choisie ? Sa classe, sa prestance ? Elle tâcherait de lui le demander un jour, lorsque le moment propice se présenterait. Mais cet homme... Sans laisser le temps à Mugen ou quiconque d'autre de répondre, elle reprit l'homme.

    "Montrer si peu de respect et affirmer une telle assurance dans un tel lieu peut vous valoir la mort. Vous n'êtes pas ici chez vous. Peut-être que dans votre monde le manque d'obligeance est une marque de respect, bien que j'en doute; ici vous êtes tenus de vous taire. C'est un miracle que votre tête ne se soit pas séparée de votre corps dès votre arrivée sur ces terres. Si vous venez en paix, tentez d'allier la parole à l'acte; cela pourrait bien vous sauver."


Que pouvait bien penser cet homme en s'adressant à un Samouraï comme si il parlait à l'un de ses congénères ? Pensait-il que la menace était la meilleure des solutions dans pareil endroit ? Tenter de s'affirmer face à l'inconnu d'autant plus lorsqu'il est un Rônin semblait si suicidaire qu'au final Yaeko n'y prêtait qu'un syndrome de la folie. Ou alors croyait-il qu'elle se plierait à la volonté de Mugen. Oui, il devait croire que le Kögan était son supérieur et maître, il n'y avait d'autre explication. La Tsukimi sourit à cette pensée. Ce ninja était.. Ignorant, il en savait moins sur leurs us et coutumes que le plus jeune des Tetsuïens. Un Rônin n'avait pas de maître, il pouvait s'allier ou apporter son aide mais cela se limitait seule à ça. Ce fut d'ailleurs pour cette raison certainement que Mugen ne relevait les paroles de "ses hommes". Samouraï ou Rônin, cela revenait à la même chose. Les seuls liens qui unissaient vraiment ces guerriers n'étaient autre que l'honneur et le respect.

Elle rigola légèrement, lui ne méritait pas son respect, et encore moins qu'elle dégaine et salisse son Jin Taïchi avec son sang. Peut-être qu'une fois qu'un lien de respect et d'honneur serait établi, et qu'il lui aurait une nouvelle fois manqué de respect; alors oui, peut-être qu'elle dégainerait. Elle hésita à lui répondre sur tout son discours idéologique, mais elle préférait voir la réaction de Mugen, elle était presque sûre de repérer sur son visage un rictus imperceptible exprimant la moquerie. Sans connaître toute l'histoire de l'ex-instructeur, elle était capable d'affirmer que cet homme n'était né que pour le combat et la guerre. Alors, supposait-elle, plus il y en aurait plus il serait... heureux ? Yaeko n'ajouta rien, mais Kumiko, elle; n'allait pas se priver. C'était une shinobi, elle connait les pratiques de ces derniers et avait su allier les deux mondes, c'était une femme brillante...

    "Je vous affirme, mon ami, que vous n'avez aucune importance dans ce monde... Croyez-moi."


Sourit l'experte en matière de genjutsu et médecine...
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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptyLun 5 Mai 2014 - 11:46

Je sens un malaise. Autour de moi. Ils sont présents et agressifs. Il y’ a un espace clos. Sombre, à peine éclairé par le crépuscule qui s’annonce. Le silence est à nouveau grand. Trop grand. Shinobi. Quelle curieuse créature. Je sens comme pour nous, cette aura guerrière. Mais elle est fière. Shinobi ? Déjà vaincu et déjà aussi reconnu. Nous sommes pourtant très différents. Eux, ombres aux titres. Perdaient la lumière dans une absence de limite. Si je devais comparer les Shinobis et leurs guerres. Ce serait surement aux Dieux de cette terre. A faire pleurer les arbres quand ils étendent des capacités inutiles. Ils se croient ainsi permis de dresser le sabre ou une pointe à un homme en guise d’avertissement. Comme si l’arme était l’outil de la dissuasion. Faux soldat. Faux soldat. Faux guerrier. Si tous sont ainsi tels qu’il est on-dit et qu’il est confirmé. Peut-être un grand travail attend Kögan. Le premier. Rappeler. Que le temps est forme d’un instant.


-Que le temps est forme d’un instant.


Mugen sortait de sa « léthargie ». Le tableau changea le temps d’un rien. Mie assise et contemplative. Le visage des Samouraïs passés aux sourires extrême mais figés. Tout comme leurs corps. Il n’y avait encore que les insectes comme les moustiques pour volés librement. Puis, Mugen se redressa sur lui-même. Comme si il joua à un concours de hauteur. Gonflant la poitrine en tirant sur les épaules. Sous le Kimono, ce genre de chose n’apparaissait pas. C’est l’instinct qui prédomine. L’homme primate, qui sous la pulsion agressive alerte l’autre, par sa gestuelle, que l’affaire est sérieuse. Mais, il ne se retourna pas. C’est la préventive du chasseur. Le chasseur prédomine en sachant quand et où cela commencera. Il se contrôle donc. Il patiente sagement. Jusqu’à ce que le rythme des gestes lui appartient. Pourtant, l’arme est au fourreau. Pas un seul geste, des mains, des bras ou des jambes. Ni la tête ni le regard. La prédominance n’est pas un pouvoir magique. C’est la connaissance de soi. Et l’arme, ne te sert pas à avertir…


-Elle te sert à tuer.


Le tableau change encore. Les regards sont maintenant effacés. Ennuyés. Mie est relevée et de nouveau figé. Un jeune homme eut malheur de faire tomber son bol de riz. Mais pas un des samouraïs n’a été ne serait-ce qu’attiré par la faute. Mugen retourna son attention sur Yaeko. Longuement le visage retourné. Avant de continuer le pas vers la sortie. Il l’invita probablement à sa façon de les rejoindre. Quelque temps ? Tout le temps ? Pas vraiment important.


-Il y’a un essaim d’abeille dehors. Au crépuscule elles dorment.


Gonza intervint auprès de Yaeko. Lui proposant aimablement de les suivre vers le campement. Mais il n’en dit pas plus. Il ne restait que le samouraï globuleux pour continuer de fixer le Shinobi. Pourtant il ne sembla pas porter de colère ou de mauvaise intention. Cela se confirma à ce qu’il put dire…


-Tu peux venir aussi. Shinobi.

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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptyJeu 8 Mai 2014 - 13:44

Il était resté là depuis tout ce temps. Il avait bien sûr entendu le sang couler, les gens apeurés. Puis Kaguya Shio était arrivé, et la discussion avait débuté. Des Samouraïs, comme si c’était la meilleure des façons de débuter cette mission. Oh, Kal n’avait jamais rien eu contre ce clan, mais ceux qui démontraient leur force dans cette bâtisse ne rentraient probablement pas dans la lignée principale. Car un Samouraï, du moins depuis quelques temps maintenant, se doit de vivre proche des siens ou reculé du reste du monde. Si ce n’est pas le cas, alors il est lié à Kumo. Mais eux, ceux dont le Bakushô eut entendu la voix, ils étaient différents.

C’est d’un soupir que Kal accompagna la sortie des Samouraïs et de Kaguya Shio. Lui qui était resté dehors, calmement adossé sur le mur du bâtiment. Il regardait droit devant, mais était resté attentif à tout ce qui s’était passé. Et à tout ce qu’il avait entendu…
    Seul, personne n’est important. C’est pour ça que vous êtes ensembles, Samouraïs. Et votre recrutement d’hommes est semblable en tout points à ce que nous faisons.
A la droite de la sortie, le bras droit du Bakushô affichait un bandeau de métal sur lequel était gravé quatre lettes en majuscules : celles du Jōhō. D’une légère impulsion du dos, Kal se sépara du mur contre lequel il s’était adossé.
    La différence notable que je vois entre nous, c’est la valeur que vous attribuez à la mort. Pour moi, la mort n’est rien. C’est une sentence ridicule qui libère ceux qui ne le méritent pas. La mort n’est rien comparée à la souffrance.
Il se retourna, et dévoila une imposante balafre sur son œil droit, qui fixa chacun des Samouraïs.
    Vivre est bien plus difficile que mourir. Et pour vivre ensemble, nous devons nous écouter et non pas nous menacer.
Sur quoi il se tut purement et simplement. Il resta droit, attentif et surtout en retrait par rapport à celui qu’on avait nommé chef de cette mission. Kaguya Shio, c’était à lui d’agir et d’engager les pourparlers, du moins lorsqu’il s’agissait de personnes d’un niveau probablement bien supérieur à celui de l’ancien Kumojin. Commenter, raisonner, surveiller : voilà sans doute les trois mots clés de cette journée en ce qui concernait le balafré.
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Message(#) Sujet: Re: Acte 1 Réputation [Libre] Acte 1 Réputation [Libre] EmptyDim 11 Mai 2014 - 10:19

L'hiver vivait ses premiers frissons. Un vent paisible et froid accompagnant les premiers flocon de neige de cet hiver apportait une dernière note à cet épisode étrange. C'était à croire qu'il y'avait maintenant plus de shinobi que de samouraï dans mon pays. Ce nouveau me parut au crépuscule plus portée à la science du verbe. Doué d'une certaine maturité. Je voyais un adolescent plutôt q'un enfant cette fois. Il nous faisait face. A moi, mais aussi à mes deux samouraïs et ma... Elle se glissa sur le côté quand je me stoppais pour regarder. Les deux autres passèrent du côté inverse. Mais ils ne regardèrent pas fixement celui-là. Ils se trouvaient plutôt attentif à l'extérieur. L'aura qui se dégagea de moi était suffisante pour communiquer. Cela ne donne pas les mots, mais des choses plus profonde, une nuance de sentiment et d’appréciation si précise qu'elle n'était plus pervertie par le mot. Mie en revanche restait fidèle à elle-même. Elle aimantait son regard au visage du jeune homme qui intervint quand nous sortîmes. Mais son visage perdait un peu de sa sensualité pour une image plus bridée. Cassé par une sorte de tristesse trop contenu pour être lâchée d'un trait. Je ne relevais pas le visage. Paraissant aussi fébrile qu'un enfant, le vent lui-même sembla trop dur à porter. La différence notable dit-il. Je me trouvais désarçonné par cette affirmation. De croire qu'il nous connaissait assez pour connaître nos différences. Notre appréciation de la mort ? Le guerrier Shinobi ne tue -t-il pas pour des rouleaux de parchemin ? Est-ce moins honorable que de tuer pour l'honneur... Puis, dans l'absolu idée de différence, ne sont-ils pas doués de toutes les armes destinées à la mort alors que nous samouraï n'en n'avons qu'une. Ne peut-on aussi rappelé, que le dons de la guerre nous l'avons travaillé sans toujours y être destiné. Nos corps n'avaient de plus que les paysans qui nous servaient. Et eux ?

-Et eux ?

Un vent plus frais passa. Entraînant avec lui quelques flocons. Le Samouraï globuleux se réchauffa en frottant ses bras. Grelottant, la température baissait clairement. Mie en revanche qui était pourtant dans la tenue la moins chaude ne bougea absolument pas. Blanche, trop blanche, sa peau laiteuse renvoyait une curieuse image.

-Il y'a une différence. Nous sommes lumière. Vous êtes ombre. Le plus grand de vos titres est "ombre de.." Si les hommes savaient se défendre vous n'auriez plus le moindre pouvoir. Shinobi.

Une tension monta d'un grand. Uchimata entraîna toute sa masse vers le Shinobi qui se trouvait dehors. Lui affichant ainsi, son horrible sourire. Il en devenait difficile de dire si il était réellement heureux ou en en passe de le provoquer. Je me dévoilais alors égale pour ma part. Le timbre et le ton ne changèrent en rien.

-Rentrons à tsuchi dans ce cas. La route est longue.

Il s'adressait bien à tout le monde...


(prochain rp au château ou dans le campement au choix)
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