« Konoha… »

Une légère fumée blanchâtre s'envolait au loin, rejoignant les doux et paisible coussins du ciel. Ce minuscule nuage de nicotine, camouflait le village, enfin de mon point de vue, la fumée s'était élevé l'espace de quelques secondes au niveau des pupilles, cachant ainsi la beauté du village caché de la feuille. Assis au sommet de ce bâtiment imposant qui n'était rien d'autre que le Palais du Hokage, j'observais les villageois se réveiller peu à peu, amusé. Je ne suis pourtant pas du genre très matinal, mais je n'avais pas fermé l’œil de la nuit. L'excitation peut-être. Oui c'était sûrement ça, j'allais pouvoir reprendre ma vie de Shinobis de la Feuille. Alors forcément mes pensées m'avaient empêché de dormir. J'en avais rêvé chaque jour depuis que j'avais quitté l'hôpital, alors forcement, j'étais content, pour ne pas dire excité. Je l'étais sûrement encore plus qu'un gamin d'une dizaine d'année, mais bon, je suis moi-même un enfant au plus profond de mon âme. Attrapant mon bras gauche au niveau du coude, pour le tirer légèrement en me tendant de tout mon corps, j'avais relâché la pression en soupirant. Un soupire d'étirement, je me sentais légèrement engourdis, après tout j'étais resté sur cette bâtisse toute la nuit. Tantôt assis, tantôt allongé sur le côté, retenant ma tête à l'aide de ma main.

Le toit ressemblait bien plus à une déchèterie qu'autre chose à l'heure actuelle. Un peu comme si une bande de jeunot était venue pour y faire un pique-nique. Enfin pour ça, il aurait fallu retirer la bouteille de sake vide qui se tenait en plein milieu des brochettes en bois. Resté éveiller toute la nuit ça donne faim et soif. Et rien ne vaut un bon saké nocturne pour se rafraichir, ou se réchauffer plutôt. Enfin, il était temps de partir maintenant, je ne pouvais pas paresser toute la journée sur le toit. De plus, je ne pense pas que l'Ombre de la Feuille apprécierait de retrouver le toit de son palais dans cet état. Finalement accroupis, je ramassais les brochettes de mes dangos, les plaçant dans la bouteille en céramique blanche. Une fois mes cochonneries ramassées, je me redressais, m'appuyant sur mes jambes, quittant finalement ce lieu qui offrait une vision global et magnifique du village. Il était de refaire le plein. Saké, dango, de boulette de riz. Enfin de quoi manger et de quoi boire. Jetant ce que j'avais à jeter, je m'enfonçais dans les rues du village, cigarette à la bouche. Tirant une longue taffe, j'expulsais la fumée de l'autre côté de la bouche, sans retirer le rouleau de tabac de mes lèvres. Pénétrant dans une échoppe, un léger sourire aux lèvres.

« Ohayo, ba-chan. »
« Oh, oh, mais qui voilà. » me donnant un léger coup de canne sur la tête. « Jirō-kun. Ce n’est pas poli de me faire remarquer mon âge. » Pointant le comptoir du bout de sa canne elle reprit. « Tout est prêt comme toujours. ».

Je rigolais légèrement, en me frottant la tête d'une main, attrapant le sac de l'autre. La remerciant d'un léger geste de la main comme d'habitude j'étais ressorti du magasin. J'y passais tous les matins, pour prendre le nécessaire. Ba-chan était un peu comme ma vraie grand-mère je la connais depuis tellement d'année maintenant. Mon petit sac d'entraînement en main, je marchais à présent en direction du terrain d'entraînement. Il était tôt, et à cette heure-ci il était rare de voir des camarades au terrain. Enfin cela avait peut-être changé depuis le temps, les jeunes avaient beaucoup d'énergie de nos jours. Est-ce un bon ou un mauvais point, je ne savais pas trop où me placer. Ils ont tellement d'énergie qu'à la fin, eux-mêmes ne savent plus quoi en faire, un peu comme ces trois enfants qui couraient dans les rues jouant aux ninjas.

Je tirais finalement la dernière taffe de ma cigarette, la savourant. La dernière taffe est à mes yeux la meilleure, c'est un peu comme la première bouchée d'un dango, ou la première gorgée d'un bon saké. Enfin, ce n'était pas le moment de débattre sur cela. SI je l'avais savouré c'était pour une raison particulière. Mon pied venait de fouler le terrain d'entraînement et de ce fait les actions allaient s'enchaîner, le temps n'était donc pas propice à une autre cigarette. Comme à mon habitude, j'étais allé vers la rivière, c'était l'endroit le plus calme du terrain, et c'était maintenant devenu une habitude de venir ici. Déposant mon petit sac de provisions, ainsi que mes sandales près d'un arbre, avant de finalement déposer la plante de mes pieds sur l'eau. Un long frisson avait parcouru mon corps, comme à son habitude l'eau était légèrement froide, mais je n'étais pas là pour faire des relevés de températures. Arrivé au centre de la rivière, je m'étais finalement assit en tailleur, les yeux fermé. Zazen, c'est le nom de la posture dans laquelle je me tenais actuellement. Le dos droit, les assit en tailleur, la main gauche posée sur la paume de la main droite, toutes deux tournées vers le ciel. Mes pouces exerçant une légère pression l'un contre l'autre en formant une ligne droite. Une position de méditation. C'est un exercice important, surtout pour nous les Hayashi. Enfin, c'est ce que me répétait sans cesse mon oncle, donc j'avais fini par le croire.

D’après ce qu’il racontait, la méditation nous permettait de ne faire qu’un avec la nature. Cette union nous permettait d’utiliser notre talent à son paroxysme. À vraie dire c’était surtout devenu une habitude pour moi. Cette pratique, je l’effectuais au moins une par jour. Dans cette position, j’oubliais le monde, j’étais un peu comme déconnecté, plongé dans mon subconscient. La notion du temps m’était inconnu aussi, je pouvais rester aussi bien une dizaine de minutes que plusieurs heures, même plusieurs jours ainsi. Je faisais abstraction de tout produit autour de moi, me concentrant uniquement sur moi-même. Sur mon chakra, de manière à le sentir traversé mon corps de long en large.

Spoiler:

Sentant la langue râpeuse d’Aka sur ma joue, me tirant peu à peu du sommeil, je me demandai ce qu’il pouvait bien me vouloir. Une fois… deux fois… trois fois… quat– bon d’accord ça suffit! Maintenant complètement réveillé, je me relevai rapidement et fixai mon ninken de mon regard encore bouffi de sommeil. Ce dernier me retourna un regard innocent. Bien sûr, comme s’il ne savait pas ce qu’il se passait. Regardant l’horloge, je gémis en voyant l’heure qu’il était, mais je finis finalement par me lever et me diriger de pas traînant vers ma cuisine. Maintenant que j’étais réveillé, cela ne servait à rien d’essayer de se rendormir. À peine étais-je sorti du corridor qui séparait ma chambre à l’aire ouverte qui englobait ma cuisine, ma salle à manger et mon salon qu’Aka était déjà devant la porte à ne plus tenir en place. Je lui jetai un regard exaspéré.

- Est-ce que c’est seulement pour ça que tu m’as réveillé? Est-ce tout ce que tu voulais?

L’aboiement enjoué qu’il me donna comme réponse confirma mes soupçons. C’était donc cela qu’il voulait? Depuis que la température nous le permettait, nous allions faire un peu de jogging dans la forêt entourant le village et il semblerait que mon compagnon y en avait pris goût. Mais de là à me réveiller à cette heure juste pour ça, il ne voulait vraiment pas perturber sa routine. Soupirant, j’hochai la tête en direction de mon ninken qui laissait échapper un autre aboiement de joie. Cela voulait dire que je devrais manger rapidement et me préparer pour notre course matinale.

Nous sortions de notre appartement quelques minutes plus tard, prêts à aller nous perdre dans la forêt. Commençant lentement, nous nous dirigeâmes vers l’une des portes et nous partîmes jogger dans la forêt je n’aurais pu dire combien de temps. Prisonniers de la nature comme nous l’étions, il m’était impossible de dire combien de temps avait passé. Je ne le saurais qu’une fois notre itinéraire habituel terminé et que nous nous retrouvions de nouveau dans l’appartement. Après une douche rapide, je mangeai de nouveau afin de reprendre l’énergie dépensé – vous n’avez jamais entendu parler du second petit déjeuner? – puis pensai à ce que je voulais faire à présent. Même si j’avais rechigné un peu au début, je devais avouer que cette course m’avait énergisé pour la journée. Il n’y avait pas de meilleur moyen de se réveiller que de l’exercice. Enfin, maintenant que c’était fait, je pouvais faire autre chose de ma journée, il ne fallait pas se surmener non plus.

Décidant finalement que je prendrais un peu de temps pour écrire à ma famille, j’attrapai un calepin et un crayon. Depuis que j’étais allé revoir ma famille en compagnie de Yuki-chan, je m’étais rendu compte que je m’étais éloigné de ma famille et qu’ils me manquaient tous terriblement. C’était pourquoi j’avais pris la résolution de leur écrire plus souvent afin de donner de mes nouvelles et de prendre des leurs. Il me fallait maintenant trouver un coin tranquille où écrire en paix. Plusieurs lieux me vinrent en tête, mais le village était réveillé depuis peu et il me serait très difficile de trouver un coin tranquille en début de journée. J’eu alors une illumination, pensant soudainement à un endroit qui n’avait aucune chance d’être aussi achalandé de si bonne heure.

Je fus rapidement devant les clôtures du terrain d’entraînement, que personne n’utilisait si tôt le matin. En été peut-être, certains voulant profiter de la certaine fraîcheur de la matinée, mais pas au printemps ainsi. Alors que j’entrai, je me dirigeai vers la rivière, dont le son m’apaisait, pour m’apercevoir que je m’étais trompé ce matin. En effet, au centre de la rivière se trouvait une silhouette qui flottait sur la surface de l’eau Me faisait discret pour ne pas trop le déranger dans sa méditation, je m’installai sous un arbre et ouvrit mon calepin. À qui écrivais-je en premier? Faisant mon choix finalement à mes parents, je commençais à griffonner sur le papier des tentatives de lettres, mais j’avais beaucoup plus de facilité à parler qu’à écrire. Pour une raison que j’ignorais, j’étais incapable de choisir mes mots lorsque venait de rédiger un texte quelconque. Je n’ai aucun problème de le faire de vive voix, mais ne me demandez pas de vous le mettre sur papier. C’est ainsi que j’alternais entre le griffonnement de mon crayon sur le papier et le froissement dudit papier que je mettais en boule, insatisfait de ce que je venais d’écrire, sans le moins du monde réaliser que je devais perturber la concentration de l’homme au centre de la rivière. J’en avais fini par l’oublier tant il était silencieux et absorbé dans sa méditation.

Spoiler:

Plusieurs minutes, plusieurs heures. J'ignorais combien de temps s'était écoulé depuis que j'étais entré dans cet état de méditation. J'avais facilement pu m'y plongé grâce au calme qui régnait dans ce lieu. Ce calme allait-il duré ? Je n'en savais absolument rien, mais c'était le cas actuellement, seul les bruits de la nature venaient bercer ma méditation profonde. J'étais comme plongé dans un autre monde, dans le monde de mon esprit. Je ne ressentais ni le besoin de me nourrir, ni celui de m'hydrater, c'est pour cette raison que je pouvais rester ainsi des heures durant. Ça devait faire déjà plusieurs heures je pense, que je me tenais là au centre de la rivière, assit comme si j'étais posé sur un coussin. Complètement absorbé par ma pratique, je n'avais pas entendu les bruits de pas qui se dirigeaient vers un arbre. Des pas calme, silencieux. Le vent était léger, comme si une personne, ou plutôt une femme, venait vous caresser délicatement le visage. Malheureusement, chaque chose à une fin.

Ma méditation prit fin avec de petits bruits. Des bruits parasites en quelque sorte. Griffonnement, froissement, des bruits insignifiant en eux-mêmes, mais qui avaient fini par perturber mon calme intérieur. Prenant une longue inspiration, avant d'expulser l'air calmement, j'ouvris doucement les yeux, pour les réhabituer à la lumière du soleil. Observant la personne responsable de ces bruits, je souriais doucement. À en juger par le nombre de boulette de papier qui se trouvait à côté de lui, il semblait assez maladroit dans le choix de ses mots. J'ignorais ce qu'il voulait écrire et à qui, mais en continuant ainsi, il ne gagnera rien d'autre qu'un calepin vide. Je me relevais calmement, marchant en direction de l'herbe, posant finalement mes pieds nus sur l'herbe, je ramassais mes chaussures, avant de me diriger vers l'arbre où j'avais déposé mon petit sac. Arbre se trouvant non loin de celui de l'homme qui griffonnait sur ses feuilles de papier M'asseyant, le dos contre le tronc j'ouvris le sac.

Une fois le sac en plastique ouvert, j'en avais sorti ma bouteille et quelques brochettes de dango. De quoi me remplir un peu l'estomac et m'hydrater la gorge. L'eau aurait été bien mieux pour m'hydrater, mais que voulez-vous, je préfère cette douce boisson alcoolisée. Elle me réchauffait de l'intérieur, ouvrant donc la bouteille tout en mâchant tranquille une boulette de ma brochette, je regardais cet homme. Des cheveux rouges, une couleur peu commune je trouve. Mais j'étais surtout amusé par sa situation. Sirotant légèrement ma bouteille, pour m'hydrater avant de la refermer, je terminais tranquillement ma brochette en admirant le ciel. L'air frais soufflant légèrement sur mon visage et sur mes pieds légèrement humide, je soupirais d'aise. Qu'est-ce qu'on pouvait se sentir bien ici. Au calme, l'air frais qui vient vous chatouiller de temps en temps, le paradis en quelque sorte.

Mon regard se posa une nouvelle fois sur le jeune homme à la chevelure rouge. Sa situation m'amusait, mais il devait être un peu énervé à force. Écrire encore et encore sans être content du résultat. Déchirant feuille après feuille pour les froisser. Joignant mes mains l'une contre l'autre avant de former le mudra du serpent. Créant de cette manière, une simple corbeille de bois juste à côté de l'homme aux multiples boulettes blanches froissées. Me levant finalement de ma place, tout en ramassant mes chaussures et mon sac, je me dirigeais dans sa direction, mâchouillant le bâton de la brochette.

« Tu vas finir par ne plus avoir de papier si tu continues à les réduire en boulettes. »

Avais-dit tout en me rapprochant, pour finalement me tenir à côté de lui. S'il continuait comme ça, il finirait par être à court de papier d'ici quelques minutes à peine. M'accroupissant légèrement, pour regarder le jeune homme, je lui tendis finalement une brochette de dango, avant de m'asseoir une nouvelle fois dans l'herbe. Regardant le jeune homme aux yeux d'une rouge identique à ces cheveux, je repris la parole.

« Besoin d’aide peut-être ? »

HRP:

Vous devez sans aucun doute imaginer la surprise que j’eu quand une corbeille surgit de nulle part et lorsque j’entendis une voix aussi près de moi, une voix que je ne reconnaissais aucunement d’en plus. Pendant une brève seconde, l’idée que c’était la corbeille qui me parlait me passa par l’esprit, pour disparaître aussi rapidement qu’elle était arrivée. Une corbeille? Sérieusement? Enfin, j’allais entamer un tour du terrain quand je vis aussitôt la paire de jambe qui se tenait à côté de moi. Encore une fois, j’eu une grande surprise et reculai de quelques centimètres. Pour un shinobi qui était censé se spécialiser en sensorialité, je fais piètre figure, n’ayant jamais senti l’homme venir. Me cassant le cou à essayer de le détailler, je pus rapidement reconnaître l’homme; il s’agissait de l’homme qui méditait au centre de la rivière! Et voilà, je l’avais fait; j’avais finalement finis par le déranger. Jetant finalement mon regard sur le terrain, je vis que j’étais effectivement entouré de boules de papiers. Étais-je vraiment responsable de tout ça? Repensant à ce qu’il avait dit, c’était plus que probable.

J’étais toutefois heureux dans ma malchance, puisque le jeune homme qui méditait ne sembla pas le moins du monde dérangé par le fait que je l’avais probablement tiré hors de sa méditation. Même qu’il se baissa un peu, se mettant un peu plus à mon niveau, et me tendis une brochette de dango. Mes yeux s’illuminèrent aussitôt alors que je prenais la petite brochette en remerciant le jeune homme. Mettant mes lettres de côté, j’accueillis cette petite pause – ainsi que collation improviste – avec joie, tandis qu’Aka, que la voix du shinobi avait sorti de sa torpeur, avait tout de suite commencé à ramasser les boulettes de papier qui traînaient çà et là alentour de moi. Je le regardai faire un instant, puis retournai mon attention sur mon compagnon récemment rencontré, qui s’assoyait à mes côtés. Pendant quelques secondes nous nous observâmes tous deux l’un l’autre sans dire un mot, le détaillant un peu mieux maintenant qu’il était plus près. Puis il reprit alors la parole. Ce que j’entendis me fit aussitôt plaisir : il me proposait même son aide pour écrire mes lettres! En y repensant, peut-être avait-il été exaspéré par mes bruits au point de vouloir m’aider, mais je n’eus jamais l’occasion de lui demander. Ce n’était certainement pas alors que je venais tout juste de le rencontrer que j’allais faire quelque chose de la sorte.

- Ça serait vraiment apprécié… Comme tu peux le voir, je ne suis pas vraiment doué pour ça, commençai-je en désignant le champ de mine qui peu à peu rétrécissait grâce aux efforts d’Aka. Je n’ai aucun problème à leur parler, face à face, mais j’ai l’impression que tout sort de la mauvaise façon quand j’arrive pour l’écrire sur papier.

Je me tus, laissant le temps à l’inconnu de se faire à ma situation. Il fallait que ça soit moi qui aie ce genre de problèmes! Comme vous pouvez le voir, je n’ai aujourd’hui plus ce problème, mais il faut bien que nous commencions tous à quelque part. Sûrement était-il en train de penser à un quelconque conseil qui pourrait m’aider puisqu’il ne soufflait mot depuis quelques instants. J’en profitai alors pour lui partager quelque chose qui me tracassait depuis un certain moment, depuis en fait que j’avais réalisé qu’il s’était levé pour venir à ma rencontre.

- Désolé de t’avoir dérangé dans ta méditation, finis-je par lâcher. Je t’avais vu au centre de la rivière et m’étais dit de ne pas te déranger et voilà que tu m’aides à écrire mes lettres…

Pour être honnête, je me sentais mal qu’il se donne la peine de me proposer son aider alors que je venais sûrement de le déranger dans quelque chose d’important. Une part de moi était néanmoins contente qu’on nous aide un peu puisque j’en avais besoin, il y avait pas de doute possible. J’étais curieux de voir quel genre de conseil il s’apprêtait à m’offrir, quoique où j’en étais j’accepterais plus ou moins n’importe quel conseil. Pendant ce temps, Aka avait pratiquement terminé de ramasser les boules de papier et revint s’asseoir à mes côtés.

- Moi c’est Takeo, du clan Inuzuka! Et voici mon compagnon, Akamori.

Je fis en même temps un petit signe de tête en direction de la boule de poil à mes pieds. Ce dernier, la langue pendant à cause de sa course effréné avec le papier, nous regarda tous les deux. Ayant entendu son nom, il s’était immédiatement retourné et aboya joyeusement. J’ignorais encore qui il était, mais il semblerait qu’Aka le considère déjà comme une personne intéressante. C’était à la façon dont il avait aboyé, enfin, je ne vous expliquerai pas les modulations des aboiements de mon ninken parce que… non, vous ne voulez juste pas.