Me voila encore une fois perdu dans mes pensés, repensant au passé devant un verre de saké dont le gout exécrable me faisait penser à de la pisse de chat, mais que pouvais-je y faire ? Je n’avais pas assez d’argent pour me payer le luxe de savourer le nectar somptueux de cet endroit, je pourrais dépouiller les pauvres ivrognes du bar, mais je ne suis pas du genre à prendre le bien d’autrui. Vous vous demandez pourquoi le bar est sans dessus dessous et que tout le monde et inconscient sur le sol. Bah en faite c’est juste que je n’aime pas les mecs insistant surtout quand une femme lui dit non, du coup j’ai étais obligé de lui en mettre une. Il est ensuite tombé sur la table de quatre types bagarreur et il y’a eu l’effet boule de neige. Bagarre générale quoi. Résultat des courses je suis le dernier debout à pouvoir continuer de siroté infâme breuvage, la jeune fille est même venu me remercier de l’avoir sauvé, je lui ai répondu sèchement.
- Te sauver ? Qui voudraient te sauver ? Ce type me cassait les oreilles avec sa voix de crécelle, je lui ai mit mon poing dans sa gueule pour qu’il la ferme, voila tout.
Je démentais mon acte pseudo héroïque car je ne voulais aucune gratitude n’y même être l’objet d’une quelconque dette, pas besoin de sympathie. Alors que je mettais débarrasser d’une femme en voila une autre qui ce tape l’incruste à mes côtés et qu’elle me sort le grand jeu d’entré en plus. Sa compagnie m’aurait été fort agréable si elle ne me donner pas la sensation de vomir. En effet juste à renifler son odeur me donnait la nausée, je ne parle pas de son parfum, mais de l’odeur derrière celui-ci, une odeur de pourriture que l’on retrouve que sur les gens qui ont déjà tués. Alors comme ça elle pensait que j’étais née de dernière pluie, j’ai longtemps roulé ma bosse sur les champs de bataille pour reconnaître les vrais des faux. Vue sa manière de lancer la conversation je suppose qu’elle veut me mettre en condition pour un recrutement, un sourire jouissif s’affichait sur mon visage.
- Arrête la comédie pétasse, tu crois que je ne l’ai pas remarqué ? Tu empeste le sang et c’est pareil pour ton pote dehors, je n’ai peut-être plus qu’un œil, mais je peu encore percevoir la vérité quand je la vois…
Buvant d’une traite le verre de saké tout en m’essuyant du revers de la main le coin de ma bouche et reprit sur un ton agacé.
- De plus ta pas la tronche de la personne qui serait à la tête d’une quelconque organisation, nan toi et ton petit ami vous n’êtes que des sbires, de la chaire à canon et je ne suis pas le genre de mercenaire recevoir les ordres d’homme de main. Va dire à ton patron que s’il me veut il n’a cas avoir les couilles de venir jusqu’ici lui-même et de m’offrir un verre. Dans le cas échéant je ne bougerais pas d’ici !
Sur ses mots je demandais au barman de me resservir un verre de sa pisse.